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Dossier de presse de MarcGiloux en annexe à la présentation du projet "Antoine Pessonneaux"
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VIVA! ART ACTION 2011
Festival international art performances
Montréal, Canada 4/9 octobre 2011
Frank Jacson divers lieux publics dans Montréal, 5-6-7-8 octobre 2011 de 15h à 16 h
Un cartel Frank Jacson est posé sur la table où je suis assis. Je porte un costume blanc,
une médaille des années soviétiques accrochée au revers du col de la veste. Une chanson
russe enregistrée est diffusée pendant tout le temps de la performance. Des gestes précis et
infimes sont répétés : je lis le journal « Le Devoir », me masse la main gauche avec une
pommade, je relie entre eux 100 trombones de couleurs pour en faire des colliers. Des
canards en plastiques jaunes et des matriochkas (poupées russes) sont posées sur la table.
Par moment j’esquisse quelques pas de danse. Ces gestes et ces objets sont en référence
avec la personnalité du personnage Frank Jacson (alias Jacques Mornard, alias Ramon
Mercader) qui assassina Trotski à Mexico en 1940.
Les performances sont filmées et enregistrées.
www.marcgiloux.com (rubrique exposition)
Bonjour monsieur Manet
Antonin Guillemet Théâtre de l’Olympia à Paris, le 16 avril 2011 à 16 h
Debout, devant l’entrée du théâtre, je tiens un cartel Antonin Guillemet pendant tout le temps
de la performance. Je porte une veste smoking, une chemise blanche et une cravate verte
en référence à la couleur dominante de la peinture de Manet « le balcon » (Musée d’Orsay)
ou apparaît en arrière plan dans la peinture le personnage Antonin Guillemet, modèle et ami
de Manet. La petite phrase « bonjour monsieur Manet » enregistrée sur mon tel portable est
diffusée pendant tout le temps de la performance, en référence à la rétrospective Manet à
Paris dont l’ouverture de l’exposition avait lieu le jour même. Le choix du lieu « l’Olympia »
est aussi bien sûr en référence à la peinture « Olympia » de Manet.
La performance est filmée et photographiée
www.marcgiloux.com (rubrique exposition)
international Celebration of Lives
Bologna 9 -14 giugno 2010
Guy Woodhouse Cinema Lumière, Biografilm festival Bologna, 13 juin 2010, de
16h à 17h
Un cartel Guy Woodhouse est posé sur la table où je suis assis ; je porte une chemise
blanche et une cravate jaune années 60. Le public entre dans la salle du cinéma ; une boite
à musique (son amplifié dans la salle) tourne pendant tout le temps de la performance ;
j’observe seulement le public entrain de s’asseoir. Des gestes précis et infimes sont répétés :
je m’essuie les mains et les avant-bras à l’aide de mouchoirs papier de la marque Ryan Air,
remontage de la boite à musique, lecture du journal « la Gazette del Mezzogiorno ». Ces
gestes et ces objets sont censés introduire le film qui sera projeté après mon intervention. Au
bout d’une heure j’actionne le moteur de l’avion-jouet qui se soulève et projette un rayon de
lumière bleu ; le film Folder de l’artiste Cosimo Terlizzi est à ce moment projeté sur l’écran.
Je me lève et sors de la salle. Fin de la performance.
Guy Woodhouse est le nom du personnage principal du film Rosemary’baby de Polansky
joué par John Cassavetes ; Faisant cette intervention publique dans un cinéma, j’ai voulu
rendre hommage à ma manière à Cassavetes qui fut l’un des pionniers à improviser pour ce
qui concerne la construction d’un film.
Dans le Hall d’entrée je donne des indices : une photo de John Cassavetes dont je falsifie
l’identité en insérant le nom Alberto Magnelli, visible dans les catalogues « les giloux » à
disposition du public et un communiqué photocopié (exemplaire ci-joint)
La performance est filmée et photographiée.
www.marcgiloux.com (exposition)
InternationalCelebration of Lives
Bologna 9 - 14 giugno 2010
comunicato in occasione della proiezione del film Folder dell’artista Cosimo Terlizzi, Cinema Lumière, Manifattura delle Arte Biografilm Festival Bologna 2010
performance di Marc Giloux* domenica 13 giugno 2010 ore16,00 : « The evening before the morning after »
Guy Woodhouse1
Nelle sue performance Marc Giloux è presente fisicamente ogni volta dietro un’ identità
diversa, segnalata con una targa collocata davanti a lui come un logo, un marchio: Corrado
Feroci, Stanislas Rodanski, Peter Townsend, Serge Podolinsky, Ambroise Tardieu,
Ruby Hornet ecc. Personaggi tutti sconosciuti o quasi dal pubblico, uomini che nei loro
tempi hanno forse avuto un qualche impatto mediatico, o che hanno cambiato paese e
spesso anche identità. (Corrado Feroci si trasferi’ a Bangkok et si fece chiamare Silpa
Bhirasri, Serge Podolinsky, nativo di Kiev, visse a Montpellier e Stanislas Rodanski,
scrittore lionese, si chiamava in realtà Bernard Glucksman…). Ed è proprio in questi luoghi
familiari dei personaggi che Marc Giloux sceglie di tornare per le sue performance.
Il viaggio contemplativo inizia quindi proiettando lo spettatore al cospetto di questo
personaggio sospeso nel tempo e nella storia e successivamente si compie con lo
svelamento della sua identità e della sua pratica. Si potrebbe parlare di un’occupazione dello
spazio pubblico, per una determinata durata, durante la quale e l’artista attua il suo lavoro
che si materializza in una specie di tag sonoro o visivo.
« I nomi che ci identificano sono solo delle facciate, dei logo, delle efigie, giochi di scrittura che è facile cambiare o trasformare…» (MG) * Marc Giloux, artista francese HUwww.marcgiloux.comU
1 Rosemary’s Baby, John Cassavettes, Alberto Magnelli, les giloux
ESAAA
Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy (France)
http://www.esaa
Marc Giloux
Intervention Publique Salle de conférence, le 10/10/2010 à 10h
Durée 1h Personne anonyme Cartel Marc Giloux Journal La Repubblica
Pendant tout le temps de l’intervention est diffusé l’enregistrement audio : moi, j’aime bien le tennis, phrase dite et répétée par une voix féminine, avec un léger accent italien, et accompagnée au piano.
Actuellement artiste-enseignant dans cette école d’art, il m’intéressait ici de me faire
jouer par une personne inconnue du public ; le journal italien et la phrase enregistrée
renvoient à mon lieu d’habitation, l’Italie.
« Bonjour, j’étais en train de promener mon rat, et je me suis égaré. »
Ruby Hornet
Performance de Marc Giloux le jeudi 6 Mai 2010, de 17h à 18h au Mokafé, n°9 la Galerie du Roi, Bruxelles coordination carine altermatt www.marcgiloux.com
Ruby Hornet Mokafé, Galerie du Roi, Bruxelles, le 6 mai 2010, de 17 h à 18 h
Un cartel Ruby Hornet est posé sur la table où je suis assis; je porte une chemise rose, une
cravate verte et une veste noire. Une partie du public est présente pour voir l’intervention,
une autre partie non. Pendant tout le temps de la performance des gestes précis et infimes
sont répétés: je lis le journal “The Observer”, j’écoute la radio avec les écouteurs, je
reconstitue la réplique miniature du squelette du dinosaure Velociraptor (museum quality
replica) de la marquee Schleich. J’observe à l’aide d’une loupe les caractéristiques du
squelette. Ces gestes sont en réf. à la biographie de Ruby Hornet, conservateur au musée
d’histoire naturelle de Bruxelles, dans l’album de la bande dessinée Tintin et les 7 Boules de
Cristal, éd. Casterman (1948).
Des indications (photocopies) concernant l’intervention sont à disposition du public.
La performance est filmée et photographiée.
www.marcgiloux.com (exposition)
Matteo Xantaxyzene (Cantacuzene) Café Noir, Bari (Italie), le vendredi 4 juin 2010,
de19h 30 à 20h 30, et relais Skype webcam in Galleria Fabrica Fluxus, pour l'exposition
Stillicidi, organisation Helena Rusikova.
Un cartel Matteo Xantaxyzene est posé sur la table où je suis assis; je porte une chemise
blanche, une cravate dorée et un gilet velours bleu foncé. Une partie du public est présente
pour voir l’intervention, une autre partie non. Pendant tout le temps de la performance des
gestes précis et infimes sont répétés: je lis le journal “la Gazzetta del Mezzogiorno”, je
découpe à l’aide de ciseaux une carte au 1:200 000 de la région des Pouilles (Sud de l’Italie)
que je reconstitue ensuite arbitrairement avec de l’adhésif. Un enregistrement musical de
chants orthodoxes est diffusé dans la rue pendant toute l’intervention. Ces gestes sont en
réf. à la biographie de Matteo Xantaxyzene, empereur Byzantin, qui occupa abusivement le
territoire des Pouilles. Dans le même temps, l’intervention est filmée via Skype et
retransmise dans une pièce de la galerie Fabrica-Fluxus. Le catalogue “les giloux” étaient à
disposition du public.
La performance est filmée et photographiée. www.marcgiloux.com (exposition)
Serge Podolinsky Restaurant “l’insensé” au Musée Fabre de Montpellier, le 13 mars
2010 de 16h à 17h
Un cartel Serge Podolinsky est posé sur la table où je suis assis; je porte une chemise rose,
une cravate blanche et une veste noire. Une partie du public est présente pour voir
l’intervention, une autre partie non. Pendant tout le temps de la performance des gestes
précis et infimes sont répétés: je lis le journal “La Semaine Ukrainienne” (acheté lors de
l’intervention similaire faite un mois avant à Kiev en Ukraine), j’écoute la radio sans les
écouteurs, j’actionne un robot-jouet en métal peint, je transfère avec une pipette un verre
plein d’eau dans un autre verre vide. Ces gestes sont en réf. à la biographie de Serge
Podolinsky (voir ci-joint) distribuée par la galerie Esca, ainsi que le catalogue “les giloux” à
disposition du public.
La performance est filmée et photographiée.
www.marcgiloux.com (exposition)
Serge Podolinsky Café “L’Entresol” à Kiev, Ukraine, le 26 février 2010 de 18h à 19h
Un cartel Serge Podolinsky écrit en russe est posé sur la table où je suis assis; je porte une
chemise rose, une cravatte noire, une veste noire. Une partie du public est présente pour
voir l’intervention, une autre partie non. Pendant tout le temps de la performance des gestes
précis et infimes sont répétés: je lis le journal “Aujourd’hui en France”, j’écoute la radio avec
des écouteurs, je taille un crayon avec lequel je note scrupuleusement sur un carnet de
commande le nombre de personnes qui entre et sorte. La biographie de Serge Podolinsky
écrite en russe est à disposition du public. (voir ci-joint)
La performance est filmée et photographiée.
www.marcgiloux.com (exposition)
Stanislas Rodanski Restaurant du MAC (à l’occasion de la clôture de la Biennale de
Lyon 2009) le 3 janvier 2010 de 12h à 13h
Un cartel Stanislas Rodanski est posé sur la table où je suis assis; je porte une chemise
blanche, une cravate mauve, une veste-smoking noire et la bague du film Le seigneur des
anneaux portée par Aragorn alias Viggo Mortensen. Une partie du public est présente pour
voir l’intervention, une autre partie non. Pendant tout le temps de la performance des gestes
précis et infimes sont répétés : j’écoute la radio avec des écouteurs, j’écris des petites
phrases sur des post-it que je colle sur la vitre en face de moi, je fais des dessins sur des
mouchoirs en papier. Ces gestes sont en réf. à la biographie de Stanislas Rodanski, qui est
distribuée tout le long de l’intervention par la galerie Esca, ainsi que le catalogue “les giloux”
qui sont à disposition du public.
La performance est filmée et photographiée.
www.marcgiloux.com (exposition)
A L’OCCASION DE LA 53. ESPOSIZIONE INTERNAZIONALE
D’ARTE, BIENNALE DI VENEZIA 2009 LA GALERIE ESCA ET MGMG PRESENTENT CORRADO FEROCI D’APRES UNE IDEE ORIGINALE DE MARC GILOUX IL AVAIT TOUJOURS VECU DANS SON HALO ET SES GESTES RESTAIENT PRIS
DANS CETTE OMBRE SUFFOCANTE (L’OMBRE DES LAURIERS ROSES)
MALGRE SES EFFORTS POUR L’ECOUTER. LE 24 OCTOBRE 2009, À 17 HEURES PIAZZA SANTA MARIA FORMOSA, VENEZIA
Galerie Esca http://www.galerie-esca.com
MarcGilouxMiniGalerie http://www.marcgiloux.com
Un cartel Corrado Feroci est posé sur la table du café de la place Santa Maria
Formosa où je suis assis au milieu d’un public anonyme. Des gestes très précis et
infimes sont répétés : je lis le journal « The Times », j’écoute la radio avec des
écouteurs, je manipule un jeu d’adresse, je regarde toujours du même coté vers un
endroit précis de la place. Ces gestes très symboliques rappellent la vie de Corrado
Feroci, artiste italien ayant migré en Thaïlande.
Pour donner des indices au public, des photocopies de la biographie de Corrado
Feroci est distribuée au public tout le long de l’intervention.
La performance est filmée et photographiée.
www.marcgiloux.com (exposition)
MarcGilouxMiniGallery
presenta
Peter Townsend
One morning it will rain, it’s unusual for the season.
A cura di Annabelle Trang & Marc Giloux
30 luglio 2009, ore 17.00
1, Th Na Phra That, Bangkok, Thaïlande
Informazioni www.marcgiloux.com
Déambulation sur le boulevard Na Phra That dans le centre de Bangkok pendant 1 heure,
photographie N&B du visage de l’acteur Arthur Brauss (Joseph Bloch) tiré du film
“L’angoisse du gardien de but au moment du penalty” de Wim Wenders. L’histoire d’un
homme qui se laisse porter, indifféremment, comme hors du temps et de l’espace, en réf. à
l’identité des multiples Peter Townsend qui existent de part le monde.
les giloux
Bustes, plâtre synthétique
h: 20cm
2009
couverture du catalogue les giloux
Papiers Libres art contemporain (Esca) Hors Série 2009
Amadeo Carlson, Patricia Montre
Marc Giloux à voix haute au PPCM/galerie Esca, Nîmes (Fr) le 9 mai 2008.
Cartels de noms anonymes distribués aux personnes présentes durant l’exposition.
A voix haute, parvis de la Maison Carrée à Nîmes, récitatif-performance, lecture au
mégaphone en latin de Ciceron : De republica, le 10 mai 2008 à 10 h pendant 10 mn
A voix haute, Temple de Diane du Jardin de la Fontaine et devant les Arènes de Nîmes,
lecture au mégaphone de Cicéron : De republica en latin; le 10 mai 2008 à 10 h pendant 10
mn, à 11 h pendant 11 mn, à 12 h pendant 12 mn
52ème Biennale di Venezia 2007
Eventi collaterali
V7 isola di San Servolo, Venezia, Turn love to video 8-9-10 giugno + MGMG
Performance Marc Giloux le 10 Juin à 10 heures: Ti è mai successo di sentire che il tuo corpo non è tuo ? Have you ever felt that your body is not your own ?
A travers une fenêtre du 1er étage de l'interieur d'un palais venitien de la piazza Bandiera e
Moro, Arsenal) à Venise, je répète sans interruption à haute voix et à l'aide d'un mégaphone
la phrase issue du film de David Lynch, Sailor & Lula: It was a year before i met you
Durée 2h
La performance di Marc Giloux prevede l’installazione di alcuni megafoni sul
campanile della chiesa di Macchiagodena da cui sara possibile udire nel paese
l’elenco dei nomi di tutte le persone che vi abitano.
a name is a name is a name…
Elenco nomi, microphono, alto parlanti
Performance il 2 maggio 2007, durata 3 ore IO Project investigation about Ontologia
In cima del campanile della chiesa di Macchiagodena (Molise) elenco senza interruzione i
nomi dei 2000 abitanti ad alta voce in un microfono collegato ad altoparlanti.
Du sommet du clocher de l’église de Macchiagodena (province du Molise, Italie) je lis à
haute voix et sans interruption les noms des 2000 habitants de la ville.
Voix amplifiée et haut-parleurs placés au sommet du clocher de l’église
Au milieu des années 80 j’ai développé un travail photographique dont les
travaux étaient signés par plusieurs noms fictifs, en essayant là de réfléchir sur
la notion de l’auteur, et de l’importance de la signature dans l’œuvre d’art.
J’ai montré ce travail en particulier dans l’exposition collective Sol-Mur au
musée du Havre, de Rouen, entre autres lieux; Ce travail (qui a pour titre
Asskilmanor) est important à signaler dans la mesure où c’était la première
fois que j’utilisais ce stratagème pour parler de cette idée de démultiplication,
de dédoublement, de polysémie si on veut.
Cette histoire de dédoublement a été présente dès le début dans mon travail
puisque j’ai commencé à utiliser la photographie pour rendre compte de ce que
je faisais en volume, les sculptures que je réalisais à l’époque
(installations/situations d’objets) n’étaient pas transportables ; les images
devenaient le double du travail, mais n’étaient pas le travail ! S’en est suivie
toute une série de travaux (photos) sur le point de vue, sur le statut de l’œuvre
dans l’image, les relations entre la photo et la sculpture, sa reproduction, sa
conservation, et le qui fait quoi ? (la signature) était finalement le problème
crucial posé.
Dans les années 90, je me suis mis à travailler avec la musique et le son en
particulier, avec des pièces radiophoniques qui étaient dites et enregistrées par
moi-même ; mis à part le travail d’écriture et de narration propre à toute
fiction, le travail sur la voix, sur la diction, sur les mots et ses dérapages sonores
ont élargi mon vocabulaire plastique. Mais était visible ici seulement le son de
ma voix si je puis dire ! Mon visage était « camouflé » par un nom d’emprunt
(Jacques Hertant) et la question de l’auteur restait toujours d’actualité.
Pour promouvoir ce travail d’enregistrement, la mise en espace de ce travail
restant problématique dans le milieu des arts visuels (comment montrer
l’œuvre ?) j’ai monté une maison de production au début des années 2000 en
Italie (Solemioproduct) avec l’ambition d’inviter d’autres artistes. Les aléas et
la complexité du marché étant, la maison de production a aujourd’hui disparu !
L’utilisation de la vidéo mais aussi le fait de travailler avec la performance (des
médiums « légers » en somme) m’ont permis à ce jour de rendre compte de
quelque chose où le son et l’image se rejoignent « de concert », en effaçant les
problèmes de décalage entre ce qui est fait et qui le fait ! Comme les travaux
sur les play-back par exemple, récemment exposés en Italie mais aussi à la
Galerie Esca de Nîmes (Fr).
Force est de me rendre à l’évidence que les travaux que je mène actuellement
en tant qu’artiste vont dans ce sens. Aussi bien dans ma production en tant
que telle (travaux de dédoublement, de divergence d‘identité par
l’intermédiaire du son et des outils internet) que pour l’organisation de la
Galerie en ligne que je « manage » depuis 2 années : MarcGilouxMiniGallery,
les choix esthétiques, les choix des artistes invités, les directions à prendre à un
moment donné font je pense partie intégrante de mon travail d’artiste mixé
avec celui de curatore comme on dit ici en Italie.
Tous ces points énumérés plus haut sont une préoccupation constante dans
mon travail de professeur à l’école des Beaux-arts : mon enseignement est
orienté vers les pratiques multimédias, appliquées aux problèmes d’espace-
temps que cela engendre, en particulier dans les domaines du son, mais pas
exclusivement.
Pour ce qui est effectivement de l’Italie, mais pas seulement l’Italie puisque les
voyages en général sont pour moi source d’intérêt et d’investigation, et hormis
le fait qu’il est toujours agréable de changer d’air, mon « incrustation » en Italie
depuis déjà 12 ans m’a permis de multiplier mes rencontres et mes points de
vue ! Vivant dans 2 pays à la fois, j’ai constaté souvent que le centre des
choses n’est pas toujours celui que l’on croit ! Polysémie toujours, polygraphie
dirons nous plutôt. Cela m’intéresse bien sûr de travailler dans ce mélange des
genres, des latitudes et des identités, mais les 3 vont de pair ! Julien Gracq, en
parlant de la littérature, dit que c’est un art hybride, qui concerne à la fois la
communication, la signification et l’évocation. Je suis d’accord là-dessus !
Marc Giloux
Bologne, le mercredi 10 décembre 2008
[email protected] www.marcgiloux.com Facebook MG
Artiste Français, vit à Bologne, Italie Depuis une quinzaine d’année le travail artistique de Marc Giloux se concentre sur les possibles interférences/relations entre l’art et l’espace urbain. Interventions parfois anonymes et se déroulant souvent dans des lieux publics, dans ce jeu, l’artiste se complait à revêtir diverses identités vraies ou fausses en portant une attention au pouvoir suggestif des noms ou pseudonymes, aux fausses identités, aux identités usurpées, qui sont des références constantes et ouvertes au cinéma et aux arts populaires.
Son travail actuel se déroule le plus souvent par des performances.
Marc Giloux, né à Nîmes (France). Etudes à l’école des beaux-arts de Montpellier et d’Aix en Provence/Marseille (Fr) Diplôme de fin d’études (1977) avec des autoportraits photographiques posant des interrogations sur l’identité, remettant en question la place de l’auteur et de la signature de l’œuvre d’art. Ces travaux spécifiquement photographiques seront exposés dans divers lieux et galeries. Enseigne à l’école supérieure des beaux-arts à Annecy (France).
Principales expositions/interventions depuis 2000 :
Luogo comune, pièces sonores, galerie Neon, Bologne, Italie ; 2002 Les fleurs du bal, pièces
sonores, Musée du Palais de l’Ile, Annecy, France ; Les rousses, pièces sonores, CD audio,
Solemioproduct, Italie ; 2004 We are in front of you , pièces sonores, galerie Interno
DumDum, Bologne, Italie ; 2005 Celebrita, galerie Orfeo-Hotel, Bologne, Italie 2006 Ford,
coproduction Mambo, Bologna, Italie ; Atelier Création Radio. les fins, pièces musicales,
France Culture, Paris ; Open-Space, pièce sonore, Q13, Centro Culturale Candiani, Venise-
Mestre, Italie ; 2007 IO Project, a name is a name… performance, Macchiagodena, Italie ; Ti e
mai successo di sentire che il tuo corpo non è il tuo, interventions sonore urbaine, 52ème
Biennale de Venise ; Intervention post-it, Arte Fiera, Bologne, Italie ; Tonarm, intervention
urbaine, Aix en Provence, France ; Oslo/Olso, intervention urbaine, Oslo, Norvège ; Giungla
video 2, Parco di Toppo Florio, Buttrio, Italie ; 2008 à voix haute, performances sonores dans
la ville, galerie Esca, Nîmes, France ; Festival Filosofia, R.O.V.E. intervention urbaine, Modena,
Italie ; 2009 Peter Townsend, intervention urbaine, rues à Bangkok, Thaïlande ; Corrado
Feroci, intervention urbaine, galerie Esca hors les murs, 53 ème Biennale di Venezia, Venise,
Italie ; 2010 Stanislas Rodanski, intervention urbaine, galerie Esca hors les murs, Lyon, France
; Serge Podolinsky, intervention urbaine, Kiev, Ukraine, et Montpellier, France, galerie Esca
hors les murs, France ; Roby Hornet, intervention urbaine, galerie du Roi, Bruxelles ; Gilles
Deleuze, performance sonore, Festival Meringhe Rose, Cartocetto, Italie ; Matteo
Xantaxyzene, performance, galerie Fluxus, Bari, Italie; Guy Woodhouse, performance,
Biografilmfestival, Bologna, Italie ; 2011 Antonin Guillemet, intervention urbaine, l’Olympia,
Paris, France ; 47a Mostra Internazionale del Nuovo Cinema, Pesaro, video d’artista ; Frank
Jacson, interventions urbaines, Viva art action, festival d’art performance, Montréal, Canada.
Parutions
1978 Photographie Actuelle en France, ed. Contrejour, Paris ; 1981 2 sets à Nice, Galerie
ERRATA, Montpellier, France ; Salon International de la Recherche Photographique, Royan,
France ; 1984 Sol/Mur, catalogue, organisation P. Nottin ; Art Press, Régis Durand,
N° 79 et 83 ; 1985 Des Intrus dans la photographie, catalogue, organisation P. Nottin ;
Juxtaposition 3, Grenoble, France ; 1986 Art Press, Régis Durand, N° 92 ; 1987 Actes du
Colloque international pour la photographie, Venise, organisation Ciro Bruni, Editeur
GERMS, Paris ; Art Press, Régis Durand, N° 86 ; 1988 35ème Salon de Montrouge, catalogue ;
1989 Annuaire de la creation contemporaine en France, Tetraed ; 1990 Pour la
photographie, la vision non-photographique, Editeur GERMS, Paris ; Les Arts de la Rue,
Grand Palais, Biennale de la Photo (Germs) ; 1991 Musée Géo-Charles, catalogue ; 1993 Art
Press, Didier Arnaudet, N° 179 ; 1996 Le temps désarticulé, Philip K. Dick, catalogue,
Aldébaran, Montpellier ; 1997 La photographie et le temps, Danièle Méaux, Université de
Provence éditeur ; 2001 Les OANI, François Soulages, Université Paris VIII ; 2004 Whe are in
fron of you, Alberto Zanchetta, Tommaso Gavioli, Christian Rainer ; 2005 Celebrita, C. Rainer,
Galleria Orfeo-Hotel ; 2007 Planètes Sonores, Radiophonie, Arts, Cinéma, Alexandre Castant,
Monographik éditeur ; 2008 Papiers Libres art contemporain, N° 53, textes Marc
Giloux/Michèle Cohen, Michel Vautier ; 2009 In principio fu Corrado Feroci,, texte C. Rainer ;
les giloux catalogue, n° hors-série Papiers Libres art contemporain, Roger Bouvet directeur
de publication ; 2010 Papiers Libres art contemporain, N° 61, une affaire de signature, texte
Lise Ott ; 2011 47a Mostra Internazionale del Nuovo Cinema, Pesaro, video d’artista, texte de
présentation Antonio Pezzuto ; VIVA, Art Action, Montréal, je me fais mon cinéma… Sylvie
Tourangeau ;