EditoEditoEditoEdito

La vanille est une liane parasite de la famille des orchidées. Comme de nombreuses plantes grimpantes, elle s'enroule autour de troncs d'arbres comme les vacoas ou les filaos. Cette plante originaire du Mexique était déjà connue et utilisée pour l'arôme de son fruit. Les Aztèques l'appelait Tlilxochitl. Quand les européens découvrent la vanille, la plante est importée à l'île Bourbon en 1819 par le capitaine de vaisseau Philibert ; mais, l'abeille Mélipona, l'insecte pollinisateur qui féconde la fleur ne vit qu'au Mexique et c'est pourquoi la vanille y était cultivée comme plante décorative. Mais en 1841 le jeune esclave Edmond Albius découvre un procédé simple pour féconder la vanille. Ceci va permettre à l'île Bourbon de devenir en quelques années le premier producteur mondial de vanille. Les îles de Madagascar et de Java en Indonésie sont aujourd'hui les principaux lieux de production de cette épice et la production Réunionnaise, bien que toujours importante a fortement diminué. La technique de fécondation n'a pas changé depuis le 19e siècle. Une «marieuse» bien entraînée peut polliniser mille fleurs en une matinée. Il faut recommencer ce travail tous les jours, la fleur de vanille étant éphémère. La fleur s'ouvre la nuit et se fane le lendemain matin. La gousse se forme en six semaines mais elle n'est récoltée que huit mois plus tard. Elle est ensuite échaudée plongé pendant trois minutes dans une eau portée à 63°C puis passe la nuit dans une couverture de laine ou elle prend une teinte brune. Puis pendant un mois elle finit de sécher à l'air libre. Les gousses sont ensuite triées et enfermées dans des caisses en bois. Pendant ces huit mois d'affinage elles vont développer tout leur arôme. Cultivée dans l'Océan Indien et surtout à Madagascar. La vanille Bourbon est réputée comme étant la meilleure vanille du monde et la Réunion continue d'en produire entre 30 et 50 tonnes par an.

J’étais un oiseau mais je ne savais

pas voler… Qui suis-je ?

La vanille BourbonLa vanille BourbonLa vanille BourbonLa vanille Bourbon

En raison de problèmes avec le réseau informatique, l’élaboration du journal a été perturbée et sa parution un peu différée, veuillez nous en excuser…

Vous trouvez l’hiver un peu long ? L’Ordi-news va vous réchauffer avec ce numéro spécial « France des tropiques » ! (pas tristes du tout !) Alors pleins feux sur la Réunion ! (Quoi ! encore une réunion ?...mais non, simplement la tropic’ attitude !) Nous vous proposons un cocktail d’informations, de récits, de recettes et le souvenir en images de la belle journée du 3 mars ou le Goéland a survolé l’Océan Indien... Et en page 4, des nouvelles de nos amis les « Dubouchon » ! Bonne lecture et gare aux coups de soleil !

Marie-Claude ALZINA

ROUGAIL SAUCISSES pour 6 personnes 1 kg de saucisses fumées - 3 cuil. à soupe d'huile - 2 gros

oignons hachés - 2 gousses d'ail et gingembre écrasés - 5 tomates hachées - 1 branche de thym Faites bouillir les saucisses en les piquant à la fourchette pour en faire sortir la graisse. Rincez les saucisses à l'eau froide pour les dessaler, puis remettez-les à cuire avec très peu d'eau. Laissez réduire à sec et ajoutez l'huile. Quand l'huile est bien chaude, faites dorer les oignons. Ajoutez l'ail et le gingembre, les tomates et bien les mélanger. Ajoutez la branche de thym. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 1/4 d'heure environ. La sauce devra être très rouge et épaisse, ce qui indiquera la fin de la cuisson.

D'une région à l'autreD'une région à l'autreD'une région à l'autreD'une région à l'autre………… bout du monde !bout du monde !bout du monde !bout du monde !

Les recettesLes recettesLes recettesLes recettes Le coin lectureLe coin lectureLe coin lectureLe coin lecture

L’ÎLE DE LA RÉUNION De Sophie Ladame Sophie Ladame contemple les lianes de vanille lovées autour des bois de chandelles, en se

laissant bercer par l'infinie douceur des Poèmes barbares de Leconte de Lisle. Nous sommes sur l'Île de la Réunion. Des ocres jaune coulent dans l'océan. Sophie, au pays des volcans et des paille-en-queues, parle avec ses mots à elle, et s'exprime avec ses pinceaux, ses pigments si riches des couleurs du ciel et de la terre.

Ce début d’année 2009 a vu démarrer un projet original : l’échange de 4 personnes entre 2 établissements : Jocelyne (AMP) et Johan (adolescent) - tous 2 originaires de la Réunion (CEM St François d’Assise à Sainte Suzanne) - sont venus vivre à Annecy à la place de Jessica (ME) et Franck (travailleur à l’ESAT Novel) qui eux sont partis vivre à la Réunion. Un échange, poste pour poste, qui permet à chacun de découvrir le mode de vie de l’autre et de faire connaître sa culture (voir p3).

BANANES FLAMBÉES pour 6 personnes 6 bananes - 60 g de sucre brut - 2 c.à.café de cannelle - 3 c à soupe de jus de citron vert - 50 g de beurre - 1 dl de rhum brun Allumez votre four th 7-8 (220°). Mélangez le sucre et la cannelle, répartissez la moitié sur une plaque allant au four. Coupez vos bananes (sans la peau) en deux dans la longueur et déposez-les surface de coupe vers le bas sur la plaque. Saupoudrez avec le reste du sucre. Arrosez du jus de citron vert. Coupez votre beurre en morceaux et répartissez-les sur vos bananes. Cuisson au four entre 7 et 10 minutes. Faites chauffer votre rhum brun et versez-le sur vos bananes à la sortie du four. Flambez vos bananes. Servez deux demi bananes flambées sur de jolies assiettes avec une glace à la vanille ou une crème Chantilly... un véritable délice.

VOLCANS ROUGES : AU COEUR DES

MONTAGNES DE FEU

De Paul Edouard Bernard De Lajartre et Brad Lawis G. Au milieu de l'océan Indien, sur l'île de La Réunion, le Piton de La Fournaise est l'un des volcans les plus actifs de la planète. Il offre, à chaque éruption, un spectacle défiant l'imagination. Animés de la même passion, les photographes Paul-Edouard Bernard de Lajartre et G. Brad Lewis nous entraînent au cœur même de ces prodigieux volcans. Ils en révèlent toute la magie, s'attachant aux plus subtils détails, intensément beaux, de la texture même de la lave en mouvement et de l'incroyable spectacle qu'elle offre lorsqu'elle plonge dans l'océan.

Il a été un oiseau, plus gros qu’un cygne, court sur ses pattes avec un bec recourbé, un corps peu gracieux et grisâtre de couleur, avec des plumes blanches. Le DODO, scientifiquement connu sous le nom de Raphus Cucullatus, a été décimé suite aux excès des colons. L’histoire de cet oiseau peu ordinaire, débute en 1598, à l’arrivée du Portugais Afonso de Albuquerque et ses hommes, qui découvrirent l’île Maurice et bien sûr le fameux dodo. De par l’isolement de l’île et l’absence d’êtres humains, le dodo accueillit les nouveaux visiteurs avec une naïveté enfantine, mais il a

été vite dupé car, de par son incapacité de voler (parce qu’il avait des petites ailes très faibles) il a été une proie facile aux navigateurs Portugais qui l’exterminèrent sans pitié. Avec les décennies, le dodo s’est fait rare. Le dernier est mort en 1681. Son extinction a été si rapide que la vague description faite à propos du dodo par les premiers navigateurs a été longtemps considérée comme légendaire et exagérée.

Mi aime l'ile de la Réunion !Mi aime l'ile de la Réunion !Mi aime l'ile de la Réunion !Mi aime l'ile de la Réunion !

Alors qui suis-je?Alors qui suis-je?Alors qui suis-je?Alors qui suis-je?

Le 3 mars, l’ambiance était chaude au Goéland, même si le soleil n’était pas de la partie ! Musique, danse et « rougail saucisses », un menu coloré et savoureux concocté par l’équipe d’animation avec la participation très « couleur locale » de Jocelyne (article « échange » p2) en cuisine, danse et chansons dont « Ti fleur fané » reprise en chœur par tous ! Nous avions invité un petit groupe de l’Institut ; ils sont arrivés plus tôt pour nous confectionner un super « ti punch » ! Costumes décors, tout y était pour une journée très festive.

L'ORDI NEWS Numéro 16 - Hiver 2009 Directeur de publication : Alain CRIDA A.D.I.M.C . Haute-Savoie Equipe de rédaction : Marie-Claude ALZINA, Marjorie KREMER, Catherine BUGNARD, Sébastien PUGNAT, Véronique LAURENT, Jean-Yves CHEMIN, Odette BLANC, Feïza YASSAD.

FOYER D

E VIE « LE GOELA

ND » 33 Chem

in de la Fruitière 74 960 MEYTH

ET tel : 04.50.22.99.22 Fax : 04.50.22.99.23 http://www.goelandanim

e.fr.st Courriel: goelandjour@adim

c74.org

Les contacts : http : //bouchonsdamour74.free.fr http : //www.bouchonsdamour.com http : //region5.effiat.com Mr SELVESTREL Olympio : 06.80.41.50.71

Nou va ar trouvé !

(A bientôt ! )

Les palettes produites (eh oui ce sont vos bouchons !)

DU NOUVEAU POUR LES BOUCHONS Depuis quelques temps ça bouge du côté des bouchons d’amour !! Le groupe « recyclage et environnement » travail en étroite collaboration avec l’association des bouchons d’amour. De plus l’institut « Guillaume Bélluard » s’est mobilisé pour nous rejoindre dans nos actions. Certains résidants du groupe ont fait le relais avec les jeunes de l’institut : journées d’informations, actions communes à Duingt, etc.… Notre nouvelle équipe de recycleurs : Christian CAULT-FUTY, Richard TUPIN-BRON, Hervé CLEMENCE, Karen CONSTANTIN, Baptiste STASS, Sophie DASSONVILLE, Carole MENU, Frédéric VIDEAU. Du côté de l’association de Bigard, beaucoup de changements : développement de leur action sur la Haute Savoie, multiplication des points de récolte et plus grand recyclage au niveau des bouchons. Le dépôt des bouchons (105 m²) se fait à Duingt, lieu où nous déposons nos 25 sacs (poubelle de 100 litres) par mois et où nous rencontrons les responsables. Sur place nous avons un accueil des plus chaleureux et des réponses à toutes nos questions. Récapitulatif : L’association parrainée par Jean-Marie-Bigard récupère vos bouchons en plastique et leur vente à la société Eryplast en Belgique permet d’acheter tout matériel améliorant les conditions de vie des personnes handicapées et du matériel handisport. Elle aide aussi ponctuellement des associations en difficulté. Cette action repose sur du « système D », du 100% bénévole, sans aucun budget de fonctionnement. Tous les fonds ainsi collectés sont redistribués directement. L’association présente donc un double intérêt : aspect solidarité/social et environnement. Quelques chiffres : Les bouchons sont actuellement rachetés 190 € la tonne en moyenne. Transport à Eryplast par camion de 10 tonnes. 10 tonnes représentent environ 800 sacs poubelle de 100 litres. Les nouveautés : Le recycleur prend désormais tous les bouchons en plastique et les couvercles plastique. Ceci comprend : bouchons de boissons, de lessive, de shampoing, de parfum, de vins(ceux en plastique qui imitent ceux en liège). Également les couvercles type : Nutella, café en pot, chocolat en poudre, thé, etc.. Pensez à enlever toute partie en carton ou métallique sur certains modèles. Rappel des interdits : capsules métalliques, tout autre objet plastique autre que bouchons. Interdit pour les bouchons de produits toxiques type javel, désherbant, détergent. Au Goéland : nous récoltons tous vos bouchons qui sont les bienvenus. Nous prenons aussi les bouchons en liège que nous apportons à Duingt également. Attention toutefois de ne pas les mélanger. Ils partent vers un CAT qui les recycle pour faire des panneaux en liège. Vous pouvez nous contacter pour avoir des informations sur les actions menées en Haute Savoie et les aides concrètes apportées aux personnes par l’association des bouchons d’amour.

AVANT PENDANT APRES !