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FLASH!

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A Fine Art photography magazine

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L’Humain – Automne 2015

www.magazine-flash.com

FLASH !

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CRÉATION 2012NUMÉRO #12SAISON Automne 2015ÉDITEURS Thomas Chauvin & Robin SantusGRAPHISTES Florian & Julian Santus

COUVERTURE Twins II de Thierry DUBOIS

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ÉDITOL’Humain fait parti des grands thèmes de la photographie. Un thème qui peut être abordé de bien des façons et fidèle à nos habitudes, nous avons voulu être éclectique. Que l’on parle de combat contre la maladie, que l’on s’interroge sur son image ou sur sa place dans la société d’aujourd’hui, que l’on admire l’autre ou encore que l’on témoigne d’un certain passé, l’humain est omniprésent dans nos images.

Flash! fête aujourd’hui ses 3 ans…

Flash! est avant tout une aventure humaine et nous tenons à remercier avant toute chose, les photographes qui nous ont offerts leurs images et qui nous ont éclaboussés chaque trimestre par leur talent. Chaque choix résulte d’un coup de cœur commun en fonction de la thématique choisie.

Dès le début, nous avons fait le choix de montrer des séries plutôt que des images isolées afin de mettre en valeur le style de chaque photographe et la cohérence du regard porté. Un vrai bonheur pour nous que de mettre en page ces images.

Vous êtes de plus en plus nombreux à lire ce magazine et nous profitons de ce numéro anniversaire pour vous en remercier et nous vous souhaitons autant de plaisir que nous en avons eu à faire ce nouveau numéro.

Alors, très bonne lecture…

Thomas CHAUVIN & Robin SANTUS

SOMMAIRE

LES BELLES DU KANTOPar Caroline Flornoy

TWINS IIPar Thierry Dubois

FEMME MALGRÉ TOUTPar Stéphanie Le Cras Gerday

SOLEDADPar Sébastien Roignant

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PHOTOGRAPHES PHOTOGRAPHIÉSPar Robin Santus

APT. 8Par Frédéric Frognier

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68ENTRE NOS MAINSPar Marilyne Renoult

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FEMME MALGRÉ TOUTL’endométriose est une maladie gynécologique, incurable, douloureuse et invisible.

Elle touche 1 à 2 femmes sur 10 en age de procréer, soit 180 millions de femmes dans le monde.

L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus. L’endométriose résulte du développement anarchique de la muqueuse utérine, en dehors de l’utérus.

Je donne la parole aux «Endogirls» pour que la prise de conscience soit mondiale. Pour que de nouvelles voies médicales soient étudiées et mises en place pour traiter les endométrioses, pour soulager les femmes, dans leurs combats vers la féminité, la maternité, la vie...»

«Sois sage , Ô ma douleur , et tiens toi plus tranquille» Baudelaire

STEPHANIE LE CRAS GERDAY—[email protected]

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TWINS IIFortement marqué par la photo « Identical Twins » de Diane Arbus, j’ai eu envie de créer plusieurs séries sur le thème « Twins ».

Les photographies ont été réalisées en pose longue avec un seul modèle, pour permettre l’apparition de deux personnes identiques sur chaque image. Le fond, un tissu plissé plus ou moins apparent, se mêle parfois aux personnages, pour rappeler qu’il s’agit d’une mise en scène.

La série « Twins II », présentée ici, s’arrête sur différents instants de la vie de deux sœurs.

(Modèle : Lucile Fairyland).

THIERRY DUBOIS—http://[email protected]

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LES BELLES DU KANTOTous les ans, à Tokyo, se tient le concours « Miss Kimono » réunissant près de 300 femmes de la région du Kanto.

Défiant la mode du XXIème siècle, elles redeviennent pour un jour les « Bijin-ga », les Belles personnes, nom donné aux modèles si souvent représentées sur les estampes d’Utamaro et autres grands maîtres de l’Ukiyo-é.

Pas de décolleté provoquant ni de jupe fendue haut, le kimono est un écrin dont la femme est le bijou pudique.

Ce tourbillon d’étoffes soyeuses et colorées découvre cependant le port de la tête élégant, offrant ainsi au regard la nuque, comme une fleur épanouie prête à être cueillie et dont la soyance laisse présager un parfum doux et discret.

La nuque sublimée devient un hymne à la beauté féminine éternelle.

CAROLINE FLORNOY—[email protected]

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SOLEDAD

De plus en plus, nous ressentons le besoin de nous rapprocher de nos racines et de la Nature. Ce retour aux sources semble être la bonne solution pour se protéger de notre société actuelle trop rapide, trop bruyante, trop folle, trop destructrice. Il est maintenant temps de se retrouver, de s’y reposer, de s’y ressourcer, de trouver le calme et la sérénité tant recherchée. Cette nature que l’on nous vends comme belle et rassurante, si l’on regarde d’un peu plus près, ne l’est pas. Passé ce moment de plénitude et de silence, elle apparaît dangereuse, inhospitalière, inadaptée pour nous, êtres humains, qui ne sommes plus en communion avec elle.

Par cette série, je voulais moi-même retourner à l’exploration de ces endroits magnifiques où personne ne mets les pieds. Découvrir les plus beaux, les plus atypiques paysages que la nature peut offrir. Je me suis émerveillé devant la force des cascades, la beauté enchanteresse des forêts de mousse et le plaisir de sauter de rocher en rocher. Avec, toujours à l’esprit, ce sentiment que, dès qu’elle le voudrait, au moindre pas de travers, cette si belle Nature pouvait ne pas me laisser repartir.

Citadin depuis très longtemps, je m’interroge sur ma place d’être humain dans la société actuelle. C’est une question maintes et maintes fois posée mais j’ai ce besoin de trouver une réponse, de trouver ma réponse.

Certains s’expriment par des mots, une voix, un dessin. D’autres par des gestes, des expressions ou des actes. La seule façon que j’ai trouvée est par l’image. Des milliers de scénarios différents s’imbriquent dans la vie réelle et ne demandent qu’à être racontés. Depuis tout petit j’ai baigné dans un monde cinématographique. Mon œil s’y est exercé pour exprimer maintenant ma vision du monde et me permettre de raconter mes histoires.

Si j’arrive à ce que vous vous évadiez un peu de ce monde par mon travail, le pari que j’ai fait avec l’enfant que j’étais sera gagné.

Modèles : Lyn Agrume / Birdy Jane / Rosa Lawrens / Silvia L / Clémence G / Alix betty / Mathilde M / Jessica Evrard

SEBASTIEN ROIGNANT—[email protected]

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PHOTOGRAPHESPHOTOGRAPHIÉS« On connaît -tous- leurs photos, mais peu leurs visages. Bien sûr, ils jouent avec la lumière mais vivent dans l’ombre. En fait, ils gravitent dans un monde parallèle, arrivent toujours d’ailleurs et parcourent la planète en diagonales fantaisistes.Ils ne nous regardent pas, ils nous scrutent. Ils vont au fond des choses …. Pour eux, le zoom est un menteur. Il faut une focale fixe, pour dire la vérité. Ils nous voient en rectangle ou en carré, ils sont sans contraintes mais veulent un monde « cadré ». Allez comprendre !Leurs terrains de jeux sont multiples : à la guerre, à la ville, à la Pub et … « à la chambre » aussi.Ils sont hyper exigeants : avec eux c’est « au doigt et à l’œil », au poil près ! Ils déploient une patience infinie pour figer une fraction de seconde d’éternité ! Et puis, ils voient des choses que je ne vois pas à des endroits où je suis passé cent fois… Avec eux, la banalité est raffinée, les pontons se perdent toujours dans une mer d’huile, et les ciels font des cauchemars. N’allez pas croire qu’ils ont un œil bionique juste pour voir le monde en Noir et Blanc, ils maîtrisent aussi la couleur… Magenta n’est pas qu’une station de métro !Pour sûr, ils ont des prix pour leurs œuvres, des Awards, des World Press photo, et j’en passe. En dehors de Match, Life, Vogue, ou Harper’s, c’est le bazaar…Si vous les croisez, vous verrez qu’ils sont -en plus- simples, sympas et accessibles, qu’ils donnent des conseils, parce qu’ils savent que la passion se partage, et qu’ils se laissent photographier, avec humour, comme l’arroseur arrosé.Robin a eu la chance de rencontrer ces enfants de Niepce, alors il la partage avec vous. » Texte de Michel Loingeville

Mes photographes photographiés :

Sarah Moon, Raymond Depardon, Martin Parr, Michael Kenna, Ralph Gibson, Bernard Plossu, Paolo Roversi, Willy Ronis et Jean-Loup Sieff.

ROBIN SANTUS—[email protected]

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APT. 8Apt.8 (Appartement 8) est une série qui se base sur trois axes. La féminité, la simplicité et la solitude.

Commencée un peu par hasard, sans but précis, elle a fini par s’affiner avec les modèles et leur personnalité. Il ne s’agit pas de montrer, mais de suggérer. Je laisse la vulgarité et la nudité crue à d’autres. Certains le font avec plus ou moins de goût.

Dans le cas d’Apt.8, chaque personne y a apporté un morceau d’elle-même. Je n’ai été qu’un observateur et je me suis contenté de retranscrire ce que je voyais et surtout ce que je ressentais ou à ce que la personne m’inspirait à ce moment précis.

N’ayant aucun plan précis, j’ai travaillé au feeling uniquement, en ignorant certaines règles photographiques, en ne prêtant pas trop d’attention aux cadrages. J’ai fait de la photo brute et vraie, sans artifices.

La série est toujours en cours.

FREDERIC FROGNIER—http://[email protected]

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ENTRE NOS MAINS Quel que soit notre âge, nos mains parlent pour nous !

Pas besoin d’une diseuse de bonne aventure pour deviner que tout y est inscrit : qu’elles soient lisses comme peau de bébé ou ridées comme une pomme, on y lit le temps qui passe.

Constatation rassurante : plus le temps a passé, plus le creux des mains semble chaud et confortable comme un vieux fauteuil en cuir.

L’envie m’ a pris d’y asseoir une photo des premiers jours et de remonter - d’un coup - le temps.

Regardez bien ces images : ridées, pliées, malmenées par le temps, ou (par chance) encore en état, elles racontent aussi ‘évolution de la Photographie, de la plaque de verre du siècle passé aux mégapixels d’aujourd’hui. Du Folding à soufflet au numérique, en passant par le Polaroïd !

Mais cette installation pose aussi la question : que restera-t-il de tous ces trésors ?

MARILYNE RENOULT—www.marilynerenoult.fr [email protected]

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Renée - 92 ans

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Daniel - 67 ans

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Alain - 60 ans

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Robin - 53 ans

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Lydie - 45 ans

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Fabienne - 39 ans

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Axelle - 20 ans

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Hugo - 10 ans

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Maxime - 5 ans

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Prochain Numéro Hiver 2015—

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