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INTRODUCTION
Adolescent, je faisais partie des fans inconditionnels de Gainsbourg. A tel point que, dès que l’occasion se présentait, je fonçais à Paris faire le pied de grue devant son hôtel particulier de la rue de Verneuil dans le 7ème arrondissement. J’étais systématiquement récompensé puisqu’à chaque fois je le rencontrais. Tant et si bien qu’à la troisième année de mes récurrentes visites, j’étais devenu pour lui un familier. Il m’appelait affectueusement « le p’tit barjo de Belgique ».
En novembre 1990, tout juste 4 mois avant sa mort, je pus immortaliser l’une de ces fugitives et non moins intenses rencontres sur pellicule.
En 2011, à la demande du Centre Culturel de Watermael-‐Boisfort, j’ai créé ce spectacle pour commémorer les 20 ans de la disparition du beau Serge. Au départ, il devait être donné 5 fois…
Je suis donc particulièrement heureux, après avoir proposé à un public sans cesse plus nombreux, une quarantaine de représentations entre mars 2011 et septembre 2014, de continuer l’aventure dès mars-‐avril 2016 en (re)proposant un spectacle complet, dans lequel j’interprèterai, pour le 25ème anniversaire de sa mort, 25 chansons remarquables sélectionnées avec grand soin dans son bouillonnant répertoire.
Accompagné des 4 mêmes musiciens talentueux toujours aussi motivés, inutile de dire que je me délecterai à ressusciter durant 1h40 le beau Serge.
Bien fait pour sa gueule !
LE PROJET
25 ans. 25 ans déjà que Gainsbourg s’est barré. On a peine à le croire tellement son œuvre est ancrée en nous, tellement la modernité de certaines de ses compositions et la sophistication de certains textes étaient visionnaires pour l’époque.
L’idée de ce projet n’est pas de faire un récital « best of » des chansons de Gainsbourg ni de se lancer dans un « cover » ou un « tribute » où nous nous efforcerions de coller au plus prêt à l’original, mais bien de puiser dans une œuvre foisonnante les petites perles qu’il a confectionnées au gré des époques (et quelles époques !) en développant notre propre style musical où les chansons célèbres côtoient les moins connues sans tomber dans les travers de l’élitisme (ni de l’éthylisme).
Gainsbourg à la fois poète, maudit, désespéré, avant-‐gardiste, cynique, ambigu, contradictoire, misogyne, rock, reggae hilare, alcoolo, pathétique, lyrique, jazzy, marginal, funky, émouvant, schizophrène, suicidaire, égocentrique, « retourneur de veste », piqueur d’idées géniales, pygmalion, pitoyable, provocateur, grotesque, timide, réservé, classé X, classieux et j’en passe.
C’est tout cela qui me passionne en l’homme et que je fais passer sur scène. Son audace et sa liberté de création qui ont fait tant de bien à la chanson française.
Le répertoire se veut donc original et exigeant, mais aussi extrêmement ludique, rythmé, festif et « groovy » grâce, entre autres, aux orchestrations réappropriées qui ne trahissent en rien l’original.
Difficile bien sûr de résumer 30 ans de carrière par le biais d’une vingtaine de chansons. Alors sans être didactique, le spectacle est émaillé de courts récits et d’anecdotes en lien avec les chansons interprétées (dans l’ordre chronologique) ou les époques dans lesquelles elles ont été écrites.
En surprise également, une brève évocation qui tend à être fidèle à l’homme de scène…
LA SCENOGRAPHIE
« Si Serge Gainsbourg ressuscitait, en toute logique il réapparaîtrait au 5bis, rue de Verneuil. Ca a été sa demeure pendant plus de 20 ans, et jusqu’à sa mort, c’est là que se rendaient (et se rendent toujours d’ailleurs) ses fans pour lui rendre hommage et c’est aussi ce que nous faisons avec le projet Gainsbourg ressuscité.
Reproduire la façade du 5bis nous permet de faire un parallélisme intéressant avec le spectacle : Pierre Lafleur et ses musiciens interprètent des morceaux sélectionnés parmi l’immense œuvre de
Gainsbourg. Je pourrai représenter tous les Serge différents sur la façade elle-‐même. Les hommages qu’on y trouve sont variés et en constante évolution ce qui me permet de jouer sur les différentes images de Serge et d’y intégrer absolument ce que je veux.
j’aimerais intégrer davantage de dessins, pochoirs, affiches… du visage de Serge sur la façade de son hôtel particulier pour donner l’impression que son fantôme hante les lieux. Si un moment du spectacle
s’y prête, on pourrait imaginer que les yeux de ces reproductions s’allument (grâce à des leds intégrés dans les panneaux).
Pour illustrer le 5bis hanté et fantastique, je vais réaliser de fausses ferronneries qui rappelleront celles qu’on trouve rue de Verneuil mais plus poétiques grâce à une grille de récup et du fil de fer épais.
Ce décor permettra de mettre en scène une éventuelle incarnation de Gainsbourg qui pourrait sortir par la grille d’entrée, et pour un « au-‐delà gainsbourien », on utiliserait un fumigène et un spot installés dernière la grille.
Astrid Heunders -‐ Scénographe
L’EXPO PHOTOS
Au-‐delà du spectacle, pour commémorer la mort de « Mister Melody », l’envie est de créer également l’événement avec une expo photo. Nous nous sommes associé avec le photographe Alain Trellu, qui a réalisé une dizaine de superbes clichés de Gainsbourg sur les Docks de Londres en mars 1982, alors réalisateur du clip de Marianne Faithfull "Sweetheart" pour "Les Enfants du Rock" (Antenne 2). A cette époque il était assistant de réalisation pour la télévision en France et photographe.
L’idée est que cette exposition photo accompagne le spectacle dans les lieux où il se produit. Les clichés exposés peuvent être emportés par le public moyennant paiement. De plus, en tant qu’aficionados, je dispose d’un nombre important d’ouvrages ainsi que des revues people de l’époque qui peuvent être exposées. Le lieu intéressé par cette opportunité doit pouvoir garantir la totale sécurité des œuvres exposées. On peut donc tout à fait imaginer, pour ce projet, quelque soit le lieu où il se joue, élargir l’événement en proposant des à côté séduisants au concert proprement dit.
LE REPERTOIRE
01) L’alcool 02) Le poinçonneur des Lilas 03) Ronsard 58 04) Indifférente 05) Accordéon 06) Intoxicated man 07) Scenic railway 08) Couleur café 09) Requiem pour un con 10) Comics trip 11) Bloody jack 12) Black and white 13) L’anamour 14) Histoire de melody Nelson 15) L’hôtel particulier 16) Des vents des pets des poums 17) SS in Uruguay 18) Flash forward 19) Marilou sous la neige 20) Lola Rastaquouère 21) Elle est si 22) Harley Davidson DUB 23) Harley David son of a bitch 24) Bonnie & Clyde 25) la javanaise
LA PRESSE
Gainsbourg par Pierre Lafleur La toute bonne surprise de la journée. Sur scène, il y a un décor qui reproduit le 5 bis de la rue de Verneuil à Paris, antre légendaire du vieux Serge. Pierre Lafleur porte les célèbres tennis blanches chères à son idole. La ressemblance s’arrête là car, comme s’exclame une dame dans le public : « Il est beaucoup trop beau pour faire du Gainsbourg ! » Le groupe a fait le pari osé de ne pas proposer un tribute « copier-‐coller ». Ils nous ont offert une version modernisée de Gainsbourg.
Certes pas très éloignée de l’original mais habilement dépoussiérée. Ils piochent des morceaux dans les différents albums et en suivant l’ordre chronologique. Seconde originalité, il n’y a pas que des tubes, certains morceaux sont moins connus. Une jeune fille est invitée sur scène, joue le jeu, chante, enchante, tout cela se passe dans une grande bonne humeur. Pendant un solo des musiciens, le chanteur disparait pour réapparaitre métamorphosé en Gainsbarre : crado, échevelé, clope au bec.
Tout est étudié jusqu’à la manière de tenir le paquet de clopes ! L’ambiance est géniale pour ce concert au concept plus original, proposé par des musiciens non seulement talentueux mais qui nous ont fait partager, par leurs sourires, leur plaisir de jouer pour nous !
Laurence Demeulemeester (Best of Verviers)
Plus de vingt ans déjà que l’homme à la tête de chou a tiré sa révérence. Il y a eu les hommages, les émissions de télé et les longs articles de presse. Et puis, quelque part en Brabant Wallon, il est un fan absolu de Gainsbourg qui a décidé de faire les choses autrement.
Au fond, en face : un mur. Les briques et les tags sentent presque la Gitane, comme rue de Verneuil. On n’est pourtant pas dans le 7ème, au coeur de Saint-‐Germain-‐des-‐Prés. De toute façon, peu importe où l’on se trouve. Dès le début, on sait qu’on a raison d’être là. Car il ne faut pas être fan de Gainsbourg pour apprécier.
Pierre Lafleur a une belle gueule et une belle voix. Sans caricature, avec une véritable admiration pour l’artiste, Pierre chante Gainsbourg. Et le raconte. C’est à la fois touchant et amusant, entraînant et émouvant.
Car à côté des quelques célèbres mélodies gainsbouriennes (Le poinçonneur des lilas, Couleur Café , ..), il y a ces textes et ces musiques que l’on connaît moins. L’occasion de belles découvertes.
Pour ne rien gâcher, les musiciens sont excellents. Un son un peu trop présent parfois, mais une impressionnante énergie !
Gainsbourg, clope au bec, aurait certainement apprécié…
Anne Lombaerde (RTBF)
L’EQUIPE
Pierre Lafleur -‐ -‐ chant
Premier prix d’Art Dramatique et de Déclamation obtenus au Conservatoire Royal de Liège, Pierre Lafleur mène depuis 1996 une carrière de comédien et de chanteur. En chanson, dès ses 16 ans, amoureux de la chanson française, il met sur pied des cabarets intégrant les plus grands noms tels que Ferré, Nougaro, Higelin, Couture, Annegarn, Dutronc, Souchon, Caussimon,… C’est à sa sortie du Conservatoire qu’il professionnalisera ses spectacles chanté avant de se lancer en 1997 avec ses compositions originales qui l’amèneront à faire quelques jolies scènes. Toujours en chanson, on a pu le voir également dans le cabaret Tachan, dans L’Artiste dans tous ses états et dans la très remarquée comédie musicale Cocori & Co avec les Extincteurs. Il est par ailleurs très actif comme comédien, auteur et metteur en scène dans le théâtre (pour le jeune public notamment). Avec Chambellan Production, structure qu’il créé début 2008, il poursuit son travail d’auteur et metteur en scène sur des projets musicaux et théâtraux et des spectacles pour ados aux thématiques fortes. Il joue également dans des téléfilms et courts-‐métrages.
Fabian BEGHIN -‐ -‐ Orgue, accordéon, flutes
Après de jeunes années baignées par l’écoute du rock au sens large et de son jeu à la guitare électrique, Fabian a découvert la flûte irlandaise et l’accordéon en Ecosse. Il a ensuite été initié, au cours d’un séjour prolongé en Inde, à la musique classique indienne ainsi qu’au jeu de la bansuri (flûte traversière en bambou). Depuis, il collabore avec de nombreux musiciens occidentaux et orientaux.
Auteur, compositeur, interprète, Fabian Beghin n’arrête pas avec ses différents projets tous plus passionnants les uns que les autres (Turlu Tursu, Jugalbandi Trio, Cryptonique, l’école des chèvres à pull, la Fée Eric,…).
Avec ce projet sur Gainsbourg, dont il s’est occupé des arrangements, ce véritable homme orchestre concrétise avec son ami Pierre Lafleur un vieux rêve.
Quentin HALLOY -‐ -‐ Batterie, percussions
Quentin Halloy est issu du Jazz Studio d’Anvers, il est multi-‐instrumentiste et joue dans de nombreuses formations tels que Yew, Chouval Brass, all is pretty… Par ailleurs, il est compositeur et arrangeur de différentes musiques de film de fiction ou publicitaire, ainsi que dans le projet personnel « Melle Chic » qu’il mène depuis 2008 aux côtés de Penelope Brown. Il est également impliqué comme compositeur-‐interprète et comédien dans divers projets théâtraux ; les chèvres à Pull, la fée Eric (spectacle jeune public) et le projet Mensuel qu’il accompagne depuis sa création.
Pierre MOTTET -‐ -‐ Contrebasse, basse
Né à Liège en 1986, Pierre Mottet commence la musique en académie à l'âge de 7 ans, Il étudie le solfège et le piano classique pendant 6 ans. A 14 ans, fan de rock, il décide d'apprendre la basse Electrique. Autodidacte, Pierre apprend les lignes de basse de tous ses morceaux de rock préférés et c'est en découvrant Jaco Pastorius qu'il est contaminé par le virus de la basse électrique... Il commence, à 18 ans, le Jazzstudio à Anvers et en Septembre 2008, il est admis en basse éléctrique au conservatoire royal de Bruxelles afin de continuer sa formation puis commence en 2009, la contrebasse avec Jean-‐Louis Rassinfosse. Il démarre ses expériences de groupes en 2000 par le biais de plusieurs stages puis très vite s'intègre dans un cover band de la région Liègeoise. Il fait partie de diverses formations comme Teme Tan, Mlle Chic, Wrong Object, Panopticon, Adrien Volant 4tet, Joachim Caffonnette Trio, MMQ 4tet ainsi que dans son propre 4tet « F.S. Band ».
Nicolas DECHÊNE -‐ -‐ Guitares
Nicolas a étudié au Conservatoire Royal de musique de Liège et a obtenu plusieurs premiers prix dont celui de guitare classique. Il a expérimenté l’improvisation et la composition avec Garrett List, Frédéric Rzewski et Michel Massot.
Depuis lors, il s’implique dans des formations très diversifiées en qualité de guitariste et de bassiste.
Nicolas parcourt les scènes de la musique folk avec le groupe Turlu Tursu, joue aux côtés de Garrett List dans la cantate « Etat de Siège » de Pierre Vervloesem sur l’album « Rude ».
Actuellement, Nicolas accompagne le Septet de Karim Baggili, Géraldine Cozier et le groupe Gansan. Il vient d’enregistrer un album pour le trio « Follow the River ».
BUDGET
Tarif en salle équipée : 1150,00€
Le spectacle ne bénéficie pas des interventions Art & Vie
Remarques importantes :
La régie lumière est assurée par le lieu accueillant (conduite fournie).
L’organisateur devra s’acquitter des droits d’auteur.
Contact technique : Cédric Alen – 0486/97.31.68 -‐ [email protected]
Contact
C/o Pierre Lafleur
Rue du Village 10
B-1490 Court-Saint-Etienne
+32(0)10/61.81.64
+32(0)475/39.75.89
www.chambellan.be