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Bordeaux Hausse de trafic annuel de plus de 10 % pour le Grand Port maritime Avec un trafic de 9,05 Mt en 2013 contre 8,2 Mt en 2012, le Grand Port maritime de Bordeaux (GPMB) a terminé l’année 2013 sur une hausse de 10,5 %. Une progression due aussi bien à l’export qui a progressé de 20,9 % qu’à l’import. Certaines filières ont enregistré un bond. Pour le Grand Port maritime de Bordeaux, à 4,5 millions de tonnes, les granulats et la fer- raille sont les deux filières qui ont enregistré les deux plus fortes hausses en 2013. Mais les hydrocarbures, avec une progression plus mo- deste, conservent la première place puisqu’ils sont passés de 4,3 Mt en 2013 à 4,5 Mt. Selon Étienne Naudé, directeur de la stratégie et du développement de l’éta- blissement, la tendance baissière que connaissent aujourd’hui les ports eu- ropéens dans le secteur du raffinage remonte déjà à de nombreuses années dans le port girondin. Le GPMB a assisté à une stagnation de ses importations de produits raffinés. Un phé- nomène dû à la baisse de la consommation du carburant de la part des particuliers mais à une hausse de la demande de la part des industries locales. À l’instar d’autres ports français spécia- listes des céréales, le port de Bordeaux a as- sisté en 2013 à une hausse de 30 % dans cette filière qui a achevé l’année sur un trafic de 1,3 Mt, soit 280.000 tonnes en plus. Étienne Naudé attribue cette forte progression “aux bonnes récoltes réalisées cette année en France”. Et d’expliquer : “Nous exportons majoritairement du maïs et du blé vers les marchés de l’Europe du Nord et du Maghreb et nous avons trouvé avec le Japon et la Corée du Sud deux nouveaux clients qui importent du maïs non-OGM”. Trafic lié aux céréales, les graines oléagi- neuses, à 550.000 tonnes, ont augmenté de 23 % par rapport à 2012. Cette filière (des flux à l’import pour les deux tiers) est composée d’huiles de tournesol et de colza ainsi que de tourteaux destinés à l’alimentation animale. Quant aux granulats, un secteur qui re- groupe à la fois le sable de l’estuaire de la Gironde mais également le gravier et le bal- last destiné pour l’essentiel à l’Écosse et à la Norvège, ils ont terminé 2013 sur un trafic de 850.000 tonnes, soit une hausse de 75 %. Étienne Naudé estime que “cette filière doit son dynamisme au BTP”. Pour sa part, la ferraille a également connu une forte progression. Le secteur est passé en un an de 55.000 à 97.000 tonnes grâce au bond de 75 % qu’il a connu en un an. Il s’agit d’un marché qui s’installe à Bordeaux, se félicite le directeur de la Stratégie et du dé- veloppement du GPMB. Il indique que cette filière trouve ses sources en région borde- laise et est portée par l’export vers l’Espagne et la Turquie, notamment. La déconstruction des navires et le démantèlement de la centrale thermique d’Ambès ont joué cette année en faveur des chiffres. Sans surprise, le conteneur a fait figure de mauvais élève de la classe cette année dans le port bordelais où il fait l’objet de nombreux problèmes dans un contexte de gigantisme où les petits terminaux sont marginalisés par les armateurs mondiaux. La direction de l’établissement portuaire a constaté une baisse de 10 % en un an du nombre d’EVP. “Bassens n’est plus adapté au trafic conteneurs”, justi- fie Étienne Naudé. Enfin, dans le secteur de la croisière, le GPMB a frisé la quarantaine d’escales. Il de- vrait accueillir 42 navires en 2014. UN programme d’iNvestissemeNt trois fois sUpÉrieUr eN 2014 Cette année, le GPMB, qui fait partie des sept Grands Ports maritimes de métropole, a prévu un programme d’investissements trois fois supérieur à 2013. Il passe en effet de 13 millions d’euros à 31,3 millions d’euros cette année. Le conteneur va faire l’objet d’un inves- tissement dès cette année de 8 à 9 millions d’euros, visant à faire redémarrer ce secteur sur le terminal du Verdon. Une enveloppe financera également la poursuite de l’amé- nagement du terminal de Grattequina. Sur la passe de l’Ouest, l’établissement portuaire prévoit également la création de la nouvelle passe d’entrée de l’estuaire. Il entend égale- ment procéder à la modernisation de la forme de radoub de Bassens, des deux formes des bassins à flot et du “slipway” (plan incliné) de Bacalan pour le développement de nou- velles activités telles que le démantèlement des navires et de la maintenance navale dans le secteur du fluvial. Le nouveau conseil de surveillance du GPMB vient d’être nommé. Il se réunira pour la première fois le vendredi 14 février. vincent Calabrèse Sète : Les vracs solides compensent la baisse des autres secteurs Le Havre : Le foyer d’accueil des marins devra chercher un nouveau toit Institutions/ Infrastructures “Céréales, granulats et ferraille font un bond” Sigvaris France : Un centre européen à Huningue Bourbon : Un chiffre d’affaires en hausse de 10,5 % Mistral Maritime Services : Un réacteur acheminé vers l’Allemagne Air France-KLM : Le fret baisse de 0,8 % en janvier Entreprises 69 ème année www.lantenne.com semaine 7 - février 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 l’hebdo Canal de Panama : Le président s’en prend à l’ex- administrateur du canal International International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 www.lantenne.com © GPMB

Hebdo sem7 2014

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Bordeaux

Hausse de trafic annuel de plus de 10 % pour le Grand Port maritime

Avec un trafic de 9,05 Mt en 2013 contre 8,2 Mt en 2012, le Grand Port maritime de Bordeaux (GPMB) a terminé l’année 2013 sur une hausse de 10,5 %. Une progression due aussi bien à l’export qui a progressé de 20,9 % qu’à l’import. Certaines filières ont enregistré un bond.

Pour le Grand Port maritime de Bordeaux, à 4,5 millions de tonnes, les granulats et la fer-raille sont les deux filières qui ont enregistré les deux plus fortes hausses en 2013. Mais les hydrocarbures, avec une progression plus mo-deste, conservent la première place puisqu’ils sont passés de 4,3 Mt en 2013 à 4,5 Mt. Selon Étienne Naudé, directeur de la stratégie et du développement de l’éta-blissement, la tendance baissière que connaissent aujourd’hui les ports eu-ropéens dans le secteur du raffinage remonte déjà à de nombreuses années dans le port girondin. Le GPMB a assisté à une stagnation de ses importations de produits raffinés. Un phé-nomène dû à la baisse de la consommation du carburant de la part des particuliers mais à une hausse de la demande de la part des industries locales.

À l’instar d’autres ports français spécia-listes des céréales, le port de Bordeaux a as-sisté en 2013 à une hausse de 30 % dans cette filière qui a achevé l’année sur un trafic de 1,3 Mt, soit 280.000 tonnes en plus. Étienne Naudé attribue cette forte progression “aux bonnes récoltes réalisées cette année en France”. Et d’expliquer : “Nous exportons

majoritairement du maïs et du blé vers les marchés de l’Europe du Nord et du Maghreb et nous avons trouvé avec le Japon et la Corée du Sud deux nouveaux clients qui importent du maïs non-OGM”.

Trafic lié aux céréales, les graines oléagi-neuses, à 550.000 tonnes, ont augmenté de 23 % par rapport à 2012. Cette filière (des flux à l’import pour les deux tiers) est composée d’huiles de tournesol et de colza ainsi que de tourteaux destinés à l’alimentation animale.

Quant aux granulats, un secteur qui re-groupe à la fois le sable de l’estuaire de la Gironde mais également le gravier et le bal-last destiné pour l’essentiel à l’Écosse et à la Norvège, ils ont terminé 2013 sur un trafic de 850.000 tonnes, soit une hausse de 75 %. Étienne Naudé estime que “cette filière doit

son dynamisme au BTP”.Pour sa part, la ferraille a

également connu une forte progression. Le secteur est passé en un an de 55.000 à 97.000 tonnes grâce au bond de 75 % qu’il a connu en un an. Il s’agit d’un marché qui s’installe à Bordeaux,

se félicite le directeur de la Stratégie et du dé-veloppement du GPMB. Il indique que cette filière trouve ses sources en région borde-laise et est portée par l’export vers l’Espagne et la Turquie, notamment. La déconstruction des navires et le démantèlement de la centrale thermique d’Ambès ont joué cette année en faveur des chiffres.

Sans surprise, le conteneur a fait figure de mauvais élève de la classe cette année dans le port bordelais où il fait l’objet de nombreux problèmes dans un contexte de gigantisme où les petits terminaux sont marginalisés

par les armateurs mondiaux. La direction de l’établissement portuaire a constaté une baisse de 10 % en un an du nombre d’EVP. “Bassens n’est plus adapté au trafic conteneurs”, justi-fie Étienne Naudé.

Enfin, dans le secteur de la croisière, le GPMB a frisé la quarantaine d’escales. Il de-vrait accueillir 42 navires en 2014.

UN programme d’iNvestissemeNt

trois fois sUpÉrieUr eN 2014

Cette année, le GPMB, qui fait partie des sept Grands Ports maritimes de métropole, a prévu un programme d’investissements trois fois supérieur à 2013. Il passe en effet de 13 millions d’euros à 31,3 millions d’euros cette année.

Le conteneur va faire l’objet d’un inves-tissement dès cette année de 8 à 9 millions d’euros, visant à faire redémarrer ce secteur sur le terminal du Verdon. Une enveloppe financera également la poursuite de l’amé-nagement du terminal de Grattequina. Sur la passe de l’Ouest, l’établissement portuaire prévoit également la création de la nouvelle passe d’entrée de l’estuaire. Il entend égale-ment procéder à la modernisation de la forme de radoub de Bassens, des deux formes des bassins à flot et du “slipway” (plan incliné) de Bacalan pour le développement de nou-velles activités telles que le démantèlement des navires et de la maintenance navale dans le secteur du fluvial.

Le nouveau conseil de surveillance du GPMB vient d’être nommé. Il se réunira pour la première fois le vendredi 14 février.

vincent Calabrèse

Sète :Les vracs solides compensent la baisse des autres secteurs

Le Havre :Le foyer d’accueil des marins devra chercher un nouveau toit

Institutions/Infrastructures

“Céréales, granulats et ferraille

font un bond”

Sigvaris France :Un centre européen à Huningue

Bourbon :Un chiffre d’affaires en hausse de 10,5 %

Mistral Maritime Services :Un réacteur acheminé vers l’Allemagne

Air France-KLM :Le fret baisse de 0,8 % en janvier

Entreprises

69ème année www.lantenne.com semaine 7 - février 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

l’hebdo

Canal de Panama :Le président s’en prend à l’ex-administrateur du canal

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2 - Semaine 7 - Février 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Comme dans de nombreux ports de l’Hexagone, dans le sec-teur des vracs liquides (qui re-présentent 48,12 % de l’activité globale), le trafic sétois a connu une baisse. Celle-ci s’est élevée à 10 % au cours de l’année 2013 avec des évolutions contrastées. Les hydrocarbures, qui pèsent 72 % de cette catégorie de trafic, ont baissé de 12,6 %, passant en un an de 1,33 million de tonnes à 1,16 Mt. De son côté, le diester a globale-ment diminué de 3 %, tiré vers le bas par l’export mais aussi l’import. En revanche, les huiles végétales ont marqué un bond de 57 %. Cette progres-sion leur a permis d’atteindre la barre des 140.000 tonnes contre 89.000 tonnes en 2012.

Pour leur part, les vins (un trafic import pour l’essentiel) ont

plongé de 48 %. Ce trafic s’est élevé à 46.000 tonnes alors qu’il s’était chiffré à 88.000 tonnes en 2012.

Les vracs solides, qui, à 1,33 Mt, représentent 39,32 % du trafic total du port héraultais, ont progressé de 18 %. Pourtant, l’année 2013 s’est achevée sur une recul de 28,5 % dans le

secteur industriel. “On constate en effet une baisse de 30 % des entrées de coke de pétrole qui passe de 113.000 à 80.000 tonnes”,

selon la direction du port sétois. Cette mauvaise conjoncture a été compensée par la bonne tenue de la filière des vracs agro- alimentaires. Cette activité, quali-fiée par l’établissement portuaire de “pilier du trafic des vracs so-lides”, a progressé de 34 % pour atteindre 880.500 tonnes contre

659.800 tonnes en 2012. “Ce sont les exportations de céréales (+ 43.000 tonnes, soit 115 % d’augmentation), les graines oléagineuses (+ 145.000 tonnes, soit 52 % d’augmentation) et les tourteaux (+ 7 %) qui ont tiré vers le haut cette activité”, ana-lyse l’établissement portuaire.

Les engrais ont augmenté en 2013 de 1 % sur l’année 2013. Dans cette filière, les produits manufacturés se sont distin-gués en progressant de 11 %. Ils sont passés de 2012 à 2013 de 238.000 à 265.000 tonnes.

Nombreux sont les ports de commerce gérés par les collec-tivités estimant ne pas avoir tiré profit de la réforme portuaire de 2008 en matière de marchandises diverses. Pour Sète, le secteur, qui représente 12,56 % du trafic

global, a reculé de 12,56 %. Du coup, cette filière a achevé l’an-née sur 425.993 tonnes.

Le conteneur a accusé une baisse de 67 %, passant de 113.000 tonnes en 2012 à 37.000 tonnes. Le nombre d’EVP a diminué par plus de trois. Il s’est élevé à 4.313 EVP alors qu’il se chiffrait à 15.615 EVP l’année précédente. La direc-tion du port de Sète attribue cette baisse à l’arrêt de la ligne vers Israël survenu le 15 avril. Le trafic des véhicules neufs a baissé de 7,1 %. Il est passé de 73.000 unités à 67.800 en 2013.

Les exportations d’animaux vivants ont atteint 133.608 têtes en 2013 contre 168.364 en 2012. Mais l’autorité portuaire relève que, “contrairement aux ovins qui restent relativement stables,

ce sont les bovins qui accusent une forte baisse en passant de 148 000 en 2012 à 64 000 (têtes de bétail) pour 2013”.

le trafiC passagers eN progressioN

Enfin, le trafic passager a progressé sur les quais du port sétois. Sur la ligne vers le Maroc, il a augmenté de 29 %. Leur nombre est passé de 127.300 à 164.300 en 2013. Quant aux es-cales de croisière, elle se sont élevées à 28 contre 19 en 2012. Autant de navires qui ont permis à 11.100 passagers de transiter dans le port de l’Hérault alors que ce chiffre était de 8.190 en 2012.

vincent Calabrèse

Sète

Les vracs solides compensent la baisse des autres secteurs

Dans l’Hérault, le port de Sète a été victime en 2013 du repli des vracs liquides et des marchandises diverses. Mais les vracs solides sont restés sur une tendance haussière notamment grâce au secteur agroalimentaire. La bonne santé des céréales et des graines oléagineuses a pesé lourddans la balance.

“Marchandises diverses en recul”

rebond de l’activité transmanchePour le port de Calais, 2013 aura été une année placée sous le signe de la reprise. Fret comme passagers, son trafic transmanche renoue avec ses meilleurs chiffres de 2006, année record.

Le port de Calais avait ressenti très tôt les premiers soubresauts de la crise, aujourd’hui, il bénéficie des premiers signes de la reprise économique britannique. Son trafic fret trans-manche bondit ainsi de plus de 21 % pour se hisser en 2013 à 40,6 millions de tonnes. Composés pour l’essentiel de véhicules ac-compagnés, près de 1,67 million de camions et remorques ont transité par le port de la Côte d’Opale. En hausse de 21 % en nombre d’uni-tés, cette activité se développe de plus de 24 % en tonnage, et compense le fléchissement des autres marchandises conventionnelles. À près de 550.000 tonnes, elles reculent de 10 % envi-ron avec de très fortes variations selon les tra-fics : sucre raffiné (- 71 %), gasoil (+ 150 %), minerai de titane (- 55 %), etc. Avec plus de

100.000 unités traitées, les voitures neuves sont plus stables (- 1,4 %).

À hauteur de 41,2 millions de tonnes, le volume fret de Calais s’apprécie au final de 20,6 %. “L’année 2013 représente la troisième meilleure année en termes de trafics de marchandises de l’histoire du port avec un tonnage très proche de 2006 et 2007”, commente l’autorité portuaire calaisienne.

L’autre satisfaction provient de l’activité tou-ristique. Avec près de 10,4 millions de passagers en hausse de 11 %, le port de Calais confirme son statut de premier port de voyageurs de France, et de deuxième port européen derrière Douvres. Dans le même temps, 1,9 million de voitures de tourisme (+ 10 %) dont 86.000 autocars (+ 6 %) y ont transité. Au total, les capacités de transport offertes par les trois compagnies maritimes P&O Ferries, DFDS Seaways et My Ferry Link ont permis en 2013 une hausse du nombre d’escales de 18 % repassant à plus de 15.000, “soit une moyenne toutes saisons confondues de plus de 41 départs par jour”.

Érick demaNgeoN

Calais

Rouen

Deux chantiers en 2014 pour les accès

Engagés début 2012, les travaux d’amélioration des accès maritimes du port de Rouen vont se concentrer en 2014 sur deux chantiers importants, le seuil haut de Courval et le cercle d’évitage de Hautot.

Les importants travaux d’amélioration des accès maritimes du port de Rouen vont se poursuivre en 2014. Commencés début 2012, ils ont porté jusqu’à présent sur la partie aval, entre l’estuaire de la Seine et la zone de Port-Jérôme. L’objectif de ce pro-gramme est d’augmenter d’un mètre le tirant d’eau pour les navires tant à la montée qu’à la descente. Pour 2014, deux chantiers sont program-més. Ils devraient débuter tout prochainement. Il s’agit, d’une part, de traiter le seuil haut de Courval et, d’autre part, d’engager l’élargisse-ment du cercle d’évitage de Hautot-sur-Seine.

Le chantier de Courval, un site positionné juste à l’amont de la zone de Port-Jérôme, vise à éliminer un seuil rocheux. Il s’agit d’un chantier com-plexe qui devrait se prolonger

jusqu’à août-septembre 2014. “Le chantier nécessitera un suivi bathymétrique constant par les services du port, au fil du relevage des morceaux de roche. Environ 400.000 m3 de sédiments rocheux seront dra-gués à Courval”, explique le Grand Port maritime de Rouen. Ces sédiments seront valorisés par le secteur du BTP.

Quant à la zone d’évitage de Hautot-sur-Seine, son élar-gissement a pour but de faci-liter la manœuvre et la circu-lation des navires à fort tirant d’eau. “Cette année, la berge Nord de la Seine, face au ter-minal à conteneurs et mar-chandises diverses de Grand-Couronne, sera redessinée suite au travail mené par les services Ateliers et dragages, études et travaux d’Infrastruc-tures, environnement du port de Rouen, en collaboration avec les services de l’État, les collectivités et les pilotes de la Seine”. La nouvelle berge sera constituée d’une paroi moulée de 550 mètres de longueur et 20 mètres de haut. Les travaux terrestres sont prévus jusqu’en octobre. Dans la continuité, sera réalisé le dragage néces-saire à la nouvelle zone.

Jean-Claude CorNier

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ort

de

Sète

l’antenne - Semaine 7 - Février 2014 - 3

Ils sont philippins, indoné-siens, indiens, ukrainiens ou chinois. Le temps d’une escale au port du Havre, 12.000 marins de 70 natio-nalités sont a c c u e i l l i s chaque année, au Seamen’s Club, à l’hô-tel des gens de mer situé dans le centre-ville. Ils se connec-tent à internet, achètent une tour Eiffel en porte-clés, une bière, du shampoing... Mais voilà. L’Association havraise d’accueil des marins (Aham) ainsi qu’une vingtaine d’associations héber-gées dans l’immeuble, toutes liées à la mer, tirent la sonnette d’alarme : le propriétaire des murs, l’Établissement national des invalides de la marine (Enim) a décidé de vendre d’ici 2015 son parc immobilier qui comprend

notamment les hôtels des gens de mer (Boulogne, Le Havre, Concarneau et La Rochelle).

Objectifs : “ratio-naliser les surfaces et réduire les coûts d’occupation”.

Créées en 1946 par l’Enim, les structures d’accueil des marins sont gérées par l’As-sociation pour la

gestion des institutions sociales maritimes (AGISM). Mais depuis 2011, l’Enim se recentre sur la gestion du régime de sécurité so-ciale des marins.

problèmes ChroNiqUes de gestioN

L’AGISM doit alors faire face à ce désengagement et à la baisse des subventions, désormais attri-buées par les Affaires maritimes.

Et, malgré la transformation des maisons des gens de mer en hôtels ouverts à tous, elle connaît des problèmes chroniques de ges-

tion. L’Aham, quatre salariés et des bénévoles, vivote.

Fin 2013, les députés Catherine troallic (PS) et Édouard philippe (UMP), maire du Havre, ont interpellé frédéric Cuvillier. Réponse du ministre des Transports et de la Mer : une réflexion devrait s’engager, avec les commissions portuaires de bien-être et le Conseil supérieur des gens de mer, devant “asso-cier l’ensemble de la communauté maritime aux évolutions possibles du dispositif de bien-être des gens de mer”. José perrot, de la Fédération du mérite maritime, dénonce “le risque de larguer une des dernières amarres qui main-tienne un lien fort entre citoyens

et choses de la mer”. Philippe Martin, de la Mission de la mer, insiste : “Tout le monde est d’ac-cord pour l’instauration d’une redevance sociale à la charge des armateurs pour pérenniser le fonctionnement des associations d’accueil”. Elle serait modulable, à hauteur de quelque 50 euros par escale, laquelle coûte entre 50.000 et 150.000 euros. “Il suf-firait de trois lignes à rajouter dans le code des ports pour régler le problème”. La balle est dans le camp du ministère qui n’a tou-jours pas divulgué les conclusions de l’audit réalisé en 2013 sur les foyers des gens de mer.

Natalie Castetz

Le Havre

Le foyer d’accueil des marins devra chercher un nouveau toit

Le 28 février, la Convention internationale du travail maritime entrera en vigueur en France. Elle comprend entre autres les droits “aux moyens et services de bien-être fournis aux gens de mer tant dans les ports qu’à bord de navires”. Inquiétude pourtant au Havre : l’hôtel des gens de mer va être vendu par son propriétaire, l’Établissement national des invalides de la marine.

“Une redevance sociale

à la charge des armateurs”

Un “vote rapide” sur les gardes embarquésArmateurs de France réclame “un vote

rapide du projet de loi autorisant les gardes privés de protection à bord des navires battant pavillon français”. L’organisation profession-nelle des armateurs s’alarme de l’annonce faite par le ministre de la Défense, Jean-Yves le drian, portant sur l’allègement de la présence de la Marine nationale dans le contingent euro-péen Atalante.

“La nécessité pour les armateurs français de pouvoir assurer efficacement la protection de leurs navires et de leurs équipages est plus que jamais d’actualité. Nous demandons au gouver-nement qu’il accélère le calendrier parlemen-taire du projet de loi à l’Assemblée nationale afin de préserver nos métiers et nos emplois”, déclare raymond vidil, président d’Armateurs de France. “Le nouveau dispositif doit pouvoir être mis en place avant l’été”, a-t-il insisté.

“Le projet de loi relatif aux activités privées de protection des navires est essentiel à la sécu-

rité des navires et de leurs équipages ainsi qu’à la compétitivité du pavillon français”, estime l’association professionnelle, soulignant que les autres pavillons européens autorisent déjà un tel dispositif de protection privée.

Armateurs de France indique que “les efforts conjugués des armateurs et de la communauté internationale ont permis une forte baisse des actes de piraterie dans la corne de l’Afrique, mais en l’absence d’État somalien, la piraterie peut réapparaître à tout moment”. L’association des armateurs français rappelle que le rapport 2013 du Bureau maritime international (BMI) recense 230 actes de piraterie sur l’ensemble du globe et alerte sur la recrudescence d’actes de piraterie dans la région du golfe de Guinée.

La mesure avait été annoncée par le Premier ministre, Jean-marc ayrault, en décembre 2013 au lendemain du Comité interministériel de la mer (Cimer) et le projet de loi présenté lors du Conseil des ministres du 3 janvier 2014.

aRmateuRs de FRanCe

GPmH

plainte pour violences et dégradations

Jeudi 6 février, envi-ron 2.000 dockers et agents du Grand Port maritime du Havre ont manifesté dans les rues lors de la journée natio-nale d’action organisée par la CGT sur le thème de l’emploi, des salaires, de la protection sociale et des conditions de travail. Arrivés devant le bâti-ment administratif du GPMH, les manifestants ont projeté fumigènes, barres métalliques et pavés contre la façade. Vitres brisées, début d’incen-die, intervention des sapeurs-pompiers et évacuation du

bâtiment : une “violence in-tolérable”, dénonce la direc-tion du GPMH. La direction “a décidé de porter plainte”. Le GPMH avait déjà été per-turbé mercredi par une grève en solidarité avec les dockers portugais qui mènent un mou-vement contre une réorganisa-tion de leur travail. Il devrait l’être encore demain dans le cadre d’une journée d’ac-tion nationale à l’appel de la Fédération nationale des ports et docks (FNPD-CGT).

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12.000 marins sont accueillis chaque année au Havre

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4 - Semaine 7 - Février 2014 - l’antenne

Spécialiste des compres-sions textiles, le groupe Sigvaris (750 salariés, 100 millions d’eu-ros de chiffre d’affaires annuel) a fait de Huningue (Haut-Rhin) son pôle logis-tique majeur. Le site alsacien récep-tionne les produits fabriqués dans l’usine principale et siège social de Saint-Just-Saint-Rambert (Loire), afin de les redis-tribuer en France, au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal, en Grèce et au Maghreb. Cet ensemble forme le périmètre de l’“Europe du Sud et de l’Ouest” dans la définition de l’entreprise, soit la zone dont se charge la plate-forme de Huningue, forte de 170 salariés.

La localité haut-rhinoise a une position géographique excen-

trée par rapport à son territoire d’intervention, mais Sigvaris a choisi de s’y implanter compte tenu de sa présence historique dans cette partie de l’Alsace, où

il compte aussi une unité de produc-tion complémen-taire de 30 sala-riés. Il a investi 8 millions d’euros en 2008 pour ré-habiliter le site de Huningue. Celui-ci déploie 6.500 m2

de stockage sur cinq ou huit ni-veaux selon les produits, jusqu’à 10 mètres de hauteur sous toit.

“Cinq millions d’articles en-trent et sortent chaque année. Nous expédions 1,2 million de colis annuels, pour l’essentiel par la route en véhicules légers de moins de 3,5 tonnes. Nous disposons de sept quais d’expé-dition et de trois quais de récep- tion”, précise mauro solazzi,

responsable logistique.

traNsport express et fret aÉrieN

“Nous travaillons avec les ex-pressistes pour respecter un délai de livraison de 24 heures maxi-mum : la partie de notre gamme destinée à la compression médi-cale, classée dans la catégorie

«dispositifs médicaux», ne peut tarder en route. Pour le grand export, nous recourons à l’avion, grâce à la proximité de l’Eu-roairport Bâle-Mulhouse”, ajoute Christine petit, directrice du site.

La clientèle est desservie en direct ou via les répartiteurs (grossistes). Elle comprend les pharmacies et parapharmacies, les orthopédies, les fabricants de matériaux médicaux et les

magasins de sport spécialisés. Huningue a ajouté une autre corde à son arc depuis deux ans : la relation client personnalisée. Constitué de 40 personnes, ce service a été réorganisé pour reconnaître chaque client à son appel et ainsi le diriger vers “son” conseiller vente, celui qui le connaît le mieux.

Christian robisChoN

Sigvaris France

Un centre européen à HuningueL’entreprise de produits de compression Sigvaris livre une partie de l’Europe et le Maghreb depuis sa plate-forme alsacienne de Huningue qui voit passer 5 millions d’articlespar an.

“Cinq millions d’articles entrent

et sortent chaque année”

Renforcement entre France, Angleterre et Espagne

Brittany Ferries va affréter l’ex-“Norman Voyager” pour compléter son offre de services en passagers et fret. Il sera sera exploité entre Le Havre, Portsmouth et Santander à compter de fin mars 2014. L’armateur breton prévoit de créer une centaine d’emplois.

Depuis octobre 2013, Britanny Ferries sou-haitait remplacer le “Cotentin”, navire exclu-sivement fret, par un cargo mixte. L’affrètement du ferry ex-“Norman Voyager” permettra à l’armateur rosco-vite d’assurer une liaison hebdoma-daire le week-end entre l’Angleterre et l’Espagne. Il quit-tera Portsmouth le samedi matin pour desservir Santander et sera de retour dans le port britannique le lundi matin. En semaine, il assurera des rotations entre Portsmouth et Le Havre pour complé-ter l’offre “passager/véhicule”, initiée en 2013

avec le “Normandie Express”. Brittany Ferries estime qu’elle se trouve aujourd’hui “apte à ré-pondre à une demande croissante sur les deux segments – fret et passager – à destination de la péninsule Ibérique, en particulier le week-end”. Le “Normandie Express” est maintenu sur cette ligne pour la saison 2014. Mais l’ex-“Norman Voyager” permettra d’assurer, durant toute la saison 2014, des rotations quotidiennes entre Le Havre et Portsmouth.

Avec l’affrètement de cette nouvelle unité, qui battra pavillon français 1er registre comme tous les autres navires de sa flotte, Brittany Ferries compte créer une centaine d’em-plois. L’armateur de Roscoff avait an-noncé en janvier le passage au GNL de la moitié de sa flotte ainsi que la com-mande d’un navire

neuf au GNL. Il a transporté 30.000 poids lourds en 2013 contre 4.500 en 2008.

vincent Calabrèse

BRittany FeRRies

snCm

“sa disparition aurait des conséquences graves”

Une écrasante majorité de Corses condamnent la grève d’une semaine, début janvier, de la SNCM mais ne font pas confiance au gouverne-ment pour relancer la com-pagnie délégataire du service public maritime dont la dis-parition aurait des “consé-quences graves”, selon un sondage publié le 5 février par le magazine “Paroles de Corse”. Pour 72 % des per-sonnes interrogées par l’ins-titut Opinion of Corsica, par-tenaire d’OpinionWay, cette grève destinée notamment à dénoncer les distorsions de concurrence, n’était pas jus-tifiée. Les personnels de la SNCM demandaient l’obli-gation pour toutes les com-pagnies ayant des activités en France, notamment la société italo-suisse Corsica Ferries aux navires battant pavillon italien et aux équipages multi- nationaux, d’être régies par le pavillon français “premier registre”. Les sondés sont encore plus nombreux (75 %) à “ne pas faire confiance au gouvernement” qui a annon-cé, par la voix du ministre des Transports, frédéric Cuvillier, s’être engagé à sou-tenir un plan de relance de la SNCM avec la construction de quatre nouveaux navires. Ce plan a été approuvé par les actionnaires (Transdev,

coentreprise Veolia/Caisse des dépôts et consignations, 66 %, État, 25 %, et person-nels, 9 %) de la compagnie et approuvé majoritairement par les syndicats.

Pour 59 % des personnes interrogées, la disparition de la SNCM aurait “des conséquences graves pour la Corse”, 32 % estiment que cela serait “sans impor-tance”, 3 % ne se prononcent pas. Elles souhaitent toute-fois à une grande majorité (78 %) que toutes les com-pagnies opérant actuellement poursuivent leurs activités notamment pour éviter un monopole. 75 % des sondés souhaitent une garantie pour le service public maritime entre Corse et continent, 25 % seulement étant fa-vorable au seul jeu de la concurrence. Pour près de la moitié des personnes in-terrogées (49 %), ce sont les actionnaires de la SNCM qui sont les plus légitimes pour assurer l’avenir de la compa-gnie, contre 37 % en faveur des collectivités régionales (Paca et Corse) et 20 % pour l’État. Sondage réa-lisé par Opinion of Corsica auprès d’un échantillon de 511 habitants de la Corse âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, du 16 au 22 janvier 2014.

Entreprises

Le groupe Sigvaris est spécialiste des compressions textiles

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l’antenne - Semaine 7 - Février 2014 - 5

En 2013, Bourbon a enre-gistré des ventes annuelles de 1,31 milliard d’euros, portées par une demande bien orientée, l’accroissement de la flotte et la progression des tarifs journaliers moyens, qui ont permis de com-penser l’effet défavorable du renforcement de l’euro face

au dollar. Le taux d’uti-lisation de la flotte s’est toutefois légèrement replié de 0,9 % par rapport à 2012, en raison du transfert de plusieurs navires entre plusieurs régions du monde. La flotte s’est accrue de 27 navires l’an dernier (+ 5,9 %), pour atteindre 485 unités, alors que le groupe est engagé dans un programme de cessions de na-vires, qu’il affrète sur une longue durée pour la plupart.

Pour 2014, les perspectives restent au beau fixe, soutenues par la stabilité du prix du baril de pétrole qui encourage les in-vestissements en exploration/ production des compagnies pétrolières, et du même coup la demande de services mari-times, même si Bourbon a pré-venu que le taux de change euro/dollar continuerait d’affecter ses résultats.

des perspeCtives aU beaU fixe poUr 2014

“En offshore profond, la demande de navires reste croissante, tirée par les dévelop-pements de grands projets et les campagnes d’exploration dans

les régions reculées et extrêmes”, a souligné Bourbon.

“La demande en offshore continental reste tirée plus que jamais par le renouvellement de la flotte et l’excellence opé-r a t i o n n e l l e ” , tandis que “le marché des ser-vices «subsea» ( sous -mar ins ) est, lui, soutenu par le nombre grandissant de têtes de puits sous-marines et la construction

de nouveaux champs pétroliers profonds”.

L’activité “marine services” a vu son chiffre d’affaires progres-

ser de 9,5 % à 1,06 md EUR, grâce notamment à des renouvellements de contrats à des tarifs en hausse en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest. Quant

aux services sous-marins, ils ont bondi de 17,5 % à 223,3 mds EUR. En revanche, les autres

activités se sont repliées de 2,8 % à 24 M EUR.

Bourbon, coté en Bourse depuis 1998, est implanté dans de nombreuses régions straté-giques du monde. “Nous avons démarré timidement nos activi-tés en Australie. Il nous manque aujourd’hui le golfe du Mexique et la mer Caspienne”, a indiqué le directeur général du groupe, Christian lefèvre, la semaine dernière à Marseille devant les membres de l’association Wista.

vincent Calabrèse

Bourbon

Un chiffre d’affaires en hausse de 10,5 %Bourbon a enregistré en 2013 un chiffre d’affaires en hausse de 10,5 %. Il attribue cette progression au dynamisme de son activité et de sa flotte. Selon sa direction, les investissements des compagnies pétrolières continueraient à soutenir la demande de navires en 2014.

“La demande de services maritimes stimulée par le prix

du baril”

Nepolia marine va construire trois navires

Le leader européen de la croisière fluviale, CroisiEurope, a confié la construction de trois navires-hôtels fluviaux au groupement industriel de Loire-Atlantique Neopolia Marine.

CroisiEurope a confié la construction de trois navires hôtels fluviaux à Nepolia Marine. CroisiEurope “s’engage sur la construction de trois navires fluviaux en Pays de la Loire afin de lancer son offre de croisières sur la Loire à partir d’avril 2015”, annonce Neopolia, qui re-groupe 49 entreprises dans les domaines de la construction de navires en acier et aluminium, de la réparation navale et des services.

Le premier de ces trois bateaux, le “Loire Princesse”, est destiné à des croisières entre Nantes et Angers. “En raison des faibles profon-deurs de la Loire, un des derniers fleuves sauvage

d’Europe, le navire a été conçu avec une propul-sion par roues à aube”. Il fera 90 mètres de long sur 15 mètres de large, sur trois ponts et pourra accueillir 96 passagers dans ses 48 cabines. Il s’agira du “premier bateau de croisière à ca-bines sur la Loire”. La coque sera réalisée par la société nazairienne Mecasoud, qui découpera sa première tôle en avril prochain. La livraison est prévue pour avril 2015. Le chantier “STX France, en qualité de partenaire du groupement Neopolia, participera à ce projet par la mise à disposition de ses compétences et de ses infra- structures pour l’assemblage final”. Les deux ba-teaux suivants, dont la destination de navigation n’est pas encore rendue publique, “seront eux aussi «made in Saint-Nazaire»”. Le groupement Neopolia est soutenu par l’État, la région Pays de la Loire, le département de la Loire-Atlantique, la Communauté de communes de Saint-Nazaire, Nantes-Métropole et la CCI Nantes-Saint-Nazaire.

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Ouverture du service Panama 2

Le groupe CMA CGM lance son nouveau service Panama 2 (PAD 2) à compter de début mars 2014. Avec l’ouverture de celui-ci, l’armateur entend l’améliorer son offre de transport entre l’Océanie et les États-Unis.

Le nouveau service Panama 2 (PAD 2) de CMA CGM viendra en com-plément du service bimen-suel PAD 1 et permettra au groupe de mieux desservir le marché Océanie-États-Unis. L’armateur indique qu’il tirera profit de son réseau global pour proposer des services hebdomadaires depuis et vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande, l’Amérique Centrale et du Sud, la Caraïbe, la côte Est de l’Amérique du Nord (y compris le Canada).

Le PAD 2 permettra d’as-surer des “transit times” com-pétitifs en direct depuis l’Aus-tralie et la Nouvelle-Zélande vers les ports américains. Des

escales seront proposées dans les îles du Nord et du Sud de la Nouvelle-Zélande et permettra au groupe armatorial une plus grande capacité conteneuri-sée en matière de transport réfrigéré.

Dès le 4 mars 2014, les na-vires affectés au nouveau ser-vice toucheront Philadelphie, Charleston, Cartagène, Balboa, puis Auckland, Sydney, Melbourne, Port Chalmers, Napier, Tauranga. Ils feront par la suite de nouveau escale à Auckland, puis à Manzanillo et à Cartagène.

UNe prÉseNCe reNforCÉe sUr

la zoNe oCÉaNie

“Grâce à ce nouveau ser-vice, CMA CGM renforce sa présence sur la zone Océanie en accentuant son offre depuis et vers les États-Unis. Nous confirmons ainsi l’importance pour le groupe de se déve-lopper en Océanie”, déclare à Marseille xavier eiglier, le directeur central des lignes Océanie du groupe.

Christian Lefèvre, directeur général de Bourbon

Grande nouveauté 2015 : croisières sur la Loire, à bord du “Loire Princesse”

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6 - Semaine 7 - Février 2014 - l’antenne Entreprises

Le 5 février, le port fluvial d’Arles a vu le chargement de colis pondéreux, des pièces de chaudronnerie destinées à un site pétrolier allemand. L’opération a été réalisée par la société Mistral Maritime Services. Elle consistait en l’expédition des éléments constitu-tifs d’un réacteur pour la raffinerie de Total à Leuna, près de Leipzig. Les deux colis les plus importants sont une virole et un dôme de 7,60 de diamètre, pesant respectivement 18 et 47 tonnes et fabriqués par CMP Arles (Constructions métalliques et préfabrication). Ceux-ci ont été chargés sur un navire fluvio- maritime, qui devait appareiller le lendemain pour Hambourg.

UNe ligNe rÉgUlière maghreb

Avant de toucher le port han-séatique dans une dizaine de jours, le “Biesbosch” doit effectuer une escale à Casablanca pour y livrer son chargement complémentaire de bois de coffrage. Il dé-chargera ensuite les pièces du

réacteur à Hambourg, d’où elles seront acheminées par auto- moteur sur le fleuve Elbe jusqu’au port d’Aken, à quelque 80 kilo- mètres de la raffinerie. MMS

prend en charge et supervise l’en-semble de l’opé-ration, jusqu’à la livraison sur le site de Total.

Cette so-ciété créée en 2000 exerce les ac-

tivités d’agent et consignataire et de courtier en affrètement. Elle représente plusieurs armateurs et plus particulièrement les alle-mands, Rivumare et West-Trade, dont elle exploite les navires sur l’axe Rhône-Saône par le biais de joint-ventures.

Sa flotte disponible comprend treize automoteurs et dix-sept na-vires fluvio-maritimes (dont six pouvant naviguer au-delà d’Arles, jusqu’à Chalons-sur-Saône). “Nous affrétons auprès d’autres armateurs partenaires des navires maritimes conven-tionnels, dont certains sont dotés de moyens de levage importants”, précise marc lomuto, le gérant de la société. Le mode fluvio- maritime occupe la majorité de l’activité de l’entreprise, pour

environ 55 % du total. “Nous faisons du tout-fluvial lorsque le fret ne peut être chargé sur des fluvio-maritimes, par exemple pour des chargement de céréales et de colis lourds à destination de l’Extrême-Orient, explique Marc Lomuto. Dans ce cas, c’est un navire de ligne qui prend le relais à Fos”.

Mistral Maritime Services achemine des vracs solides entre l’axe rhodanien et les pays rive-rains de la Méditerranée (Maroc,

Italie et Espagne notamment). Il assure à l’export le transport de céréales (Italie), de pneus dé-chiquetés destinés aux fours des cimenteries marocaines et de fer-raille (Maroc, Espagne, Italie). Les engrais font partie des mar-chandises importées.

MMS est spécialisé dans le tramping mais la régularité de ses expéditions de bois à destination des pays du Maghreb l’a incité à créer une ligne hebdo-madaire, entre les ports de Chalons,

Villefranche-sur-Saône, Arles et Port-la-Nouvelle et neuf ports au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Ce service génère un trafic d’en-viron 10.000 tonnes mensuelles. En plus de ces activités, la société se développe dans les domaines du conventionnel et du “project cargo” avec l’acheminement de colis lourds, comme l’a démon-tré l’opération arlésienne de cette semaine.

franck aNdrÉ

Mistral Maritime Services

Un réacteur acheminé vers l’AllemagneSpécialiste du tramping fluvio-maritime, la société Mistral Maritime Services se développe dans le project cargo. Elle vient de réaliser une opération impliquant des colis lourds au départ du port d’Arles.

“Une gestion du transport

de bout en bout”

le plus gros terminal flottant au mondeLe groupe énergétique français GDF Suez a annoncé mercredi 5 février la livraison fin 2016 de ce qui sera le plus gros terminal flottant de stockage et de regazeification de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde, en Uruguay.

GDF Suez va installer en Uruguay le plus gros terminal flottant de GNL au monde. L’installation du terminal sera réalisée dans le cadre du projet de terminal d’importation de GNL del Plata, développé en partenariat avec l’entreprise japonaise Marubeni pour un coût total de 1,125 milliard de dollars. Il prévoit une capacité de stockage de 263.000 m3, à terme, ainsi qu’une capacité de regazéification de

10 Msm3 (millions de mètres cube standard) par jour, qui pourra être augmentée à 15 Msm3/jour. Il s’agira d’un navire méthanier de 345 mètres de long pour 55 mètres de large, amarré à 4 km au large de la capitale uruguayenne, Montevideo. Il est actuellement en construction sur les chan-tiers du sud-coréen Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering. Le contrat du projet GNL del Plata, signé le 1er octobre dernier, prévoit la construction, l’exploitation pour quinze ans puis le transfert de l’ensemble des installations avec l’entreprise Gas Sayago SA. Actuellement, l’Uruguay consomme 300.000 m3 de gaz naturel par jour et reste fortement dépendant des impor-tations. À partir de la mise en service de l’usine, les centrales thermiques à pétrole fonctionneront au gaz, plus économique et moins polluant.

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Un nouveau dépôt pétrolier à Nice

Skytanking va construire le nouveau dépôt pétrolier de l’aéroport de Nice. Le groupe belge le fi-nance, le construit et l’exploitera durant trente ans, garantissant à l’aéroport une autonomie d’une semaine en kérosène Jet A1.

Le groupe Skytanking, spécialisé en gestion de car-burants pour l’aviation (aéro-ports de Bruxelles, Munich, Athènes, Luxembourg et Chicago), a obtenu de l’aé-roport niçois la délégation de service public pour trente ans concernant le nouveau dépôt pétrolier. Il a déposé en jan-vier le permis de construire du dépôt situé au sud de l’aé-roport, côté mer. Il se com-pose de trois cuves semi-en-terrées, à moins de 2 mètres sous le niveau des pistes dans une sorte de “piscine” à sec. Dispositif qui est destiné à contenir toute fuite de liquide

(carburant ou eau utilisée pour lutter contre un incen-die). La plateforme aéropor-tuaire niçoise (plus de 11 mil-lions de passagers) disposera d’une autonomie en kérosène d’une semaine (5.400 m3), contre une journée seulement aujourd’hui (1.800 m3) en fonction du trafic. Deux oléo-ducs seront construits sous les pistes, afin de relier les cuves à une station de distribution où les camions-citernes s’approvi-sionneront avant d’aller livrer les avions. Le dépôt sera mis en service en 2016 et 2017.

le kÉrosèNe aChemiNÉ

par la mer

Le kérosène, actuellement acheminé des dépôts pétro-liers de Puget-sur-Argens (83) et de Fos-sur-Mer (13) par une noria de camions-citernes sur l’A8, pourra, grâce à la situa-tion de ce nouveau dépôt, être acheminé plus tard par la mer.

michel bovas

© franCk andré

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l’antenne - Semaine 7 - Février 2014 - 7

Air France-KLM a enregistré un trafic passagers en hausse de 3,6 % en janvier, tandis que le fret baisse de 0,8 %. En volume, les compagnies du groupe ont transporté 5,67 mil-lions de passagers (+ 3,8 %) sur le premier mois de l’année. Air France-KLM, numéro 2 européen en chiffre d’affaires der-rière l’allemand Lufthansa, note en outre que la recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO), indicateur de ren-tabilité des compagnies, est “en progression hors changes com-parée à janvier 2013”.

Le mois dernier, le groupe, en restructuration depuis deux ans, a continué de bénéficier d’une bonne dynamique sur son réseau long-courrier où il mène une stratégie de montée en gamme pour résister à des concurrents tels qu’Emirates ou Singapore Airlines. Il a été porté en particulier par le trafic

enregistré sur le continent américain (+ 5,7 %) et sur la zone Afrique/Moyen-Orient (+ 4,6 %). Sur le réseau moyen-courrier (Europe) où le groupe

est le plus en dif-ficultés en raison de la vive concur-rence des transpor-teurs à bas coûts, le trafic a aug-menté de 3,3 %. Le groupe n’a pas donné le détail

concernant le trafic France. Le coefficient de remplissage des avions sur cette zone a en outre gagné 4,2 points pour s’établir à 71,2 %. Pour l’ensemble des lignes, le coefficient de rem-plissage s’est élevé à 86,1 % en janvier.

eN restrUCtUratioN depUis deUx aNs

Dans l’activité fret, qui s’est effondrée ces dernières années en raison d’une conjonc-ture économique morose,

le trafic a continué de di-minuer, mais dans une moindre mesure, enregistrant une baisse de 0,8 %. Le coeffi-cient de remplissage est stable et la recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors

change est en baisse comparée à janvier 2013. Air France-KLM publiera ses résultats annuels le 20 février. Début janvier, il avait annoncé avoir enregistré une croissance de 2,2 % de son trafic passagers en 2013, sou-

tenu par l’Asie et le continent américain. Et il est parvenu à se maintenir en Europe malgré une conjoncture atone. Au total, les compagnies d’Air France-KLM ont transporté 78,4 millions de passagers (+ 1,3 % en volume).

Air France-KLM

Le fret baisse de 0,8 % en janvierLe trafic passagers d’Air France-KLM s’est inscrit en hausse de 3,6 % en janvier, a annoncé vendredi 7 février le groupe franco-néerlandais, qui note “le fort effet de la restructuration” engagée pour redresser ses activités moyen-courrier.

“L’activité fret s’est effondrée ces dernières

années”

pas de recours de fo contre l’accord de compétitivité

Le syndicat FO des chantiers navals STX France ne déposera pas de recours contre l’ac-cord de compétitivité en négociation qui condi-tionne l’éventuelle signature de commandes cruciales pour l’avenir des chantiers, a indiqué vendredi 7 février Nathalie Durand-Prinborgne, délé-gué FO des chan-tiers. La décision de FO de ne pas déposer un recours devrait permettre, à l’issue du délai légal de dépôt des recours, la valida-tion de l’accord de compétitivité signé la semaine précédente par la CFDT et la CFE-CGC. La CGT a indiqué son inten-tion de déposer un recours mais elle représente 33 % des salariés et seul le dépôt de plu-sieurs recours de syndicats représen-tant, au total, une majorité des sala-riés aurait invalidé l’accord de com-pétitivité. “Nous ne faisons pas opposition à l’accord de compétitivité puisque nous avons obtenu des avancées”, a expliqué Nathalie Durand-Prinborgne. “Nous considérons que

nous avons limité la casse pour les salariés”, a-t-elle ajouté.

La direction des chantiers STX France avait fait valoir que, faute d’un accord de compétitivité, le conseil d’administration de l’entreprise ne l’au-

toriserait pas – au prix demandé par le client – à s’en-gager sur de nou-velles commandes cruciales actuel-lement en négo-ciation, dont une portant sur deux paquebots géants pour le croisiériste MSC, client his-torique des chan-tiers. “On sait qu’en Allemagne et en Italie nos concurrents prin-cipaux ont signé des accords dits de «compétitivité». Maintenant est-ce que cet accord suffira à obtenir la commande ou est-ce que cette commande aurait été obtenue sans ça ? Nous ne le sau-rons jamais réel-

lement”, a ajouté Nathalie Durand-Prinborgne. STX France emploie à Saint-Nazaire un peu plus de 2.000 salariés et fait travailler, à pleine charge, quelque 4.000 salariés chez les sous-traitants.

stX FRanCemoRy duCRos

Feu vert pour la reprise par Arcole

Épilogue de semaines de tensions et d’incertitudes, l’offre de reprise du trans-porteur Mory Ducros par son actionnaire principal Arcole Industries, qui entend conser-ver moins de la moitié des effectifs, a été validée jeudi 6 février par le tribunal de commerce de Pontoise. “Le tribunal a arrêté le plan de cession de Mory Ducros” au profit de l’offre présentée par Arcole Industries, a déclaré le président du tribunal, gérard maury, à l’issue du délibéré. L’entreprise Mory Ducros, placée en redressement judi-ciaire fin novembre, compte 5.000 salariés. De son activité dépendent en outre 2.000 em-plois en sous-traitance ou in-térim. La nouvelle société, dont Arcole est l’actionnaire majoritaire, est en cours de constitution, a précisé Gérard Maury.

La faillite de Mory Ducros, le 26 novembre, est l’une des plus lourdes socialement en France depuis celle du fabri-cant de petit électroménager Moulinex en 2001. Dans ce contexte, les conditions de la reprise ont fait l’objet d’in-tenses négociations autour du plan social prévu par Arcole, qui a plusieurs fois menacé

de retirer son offre, la seule d’envergure parmi les quatre initialement déposées. Au final, l’actionnaire propose de reprendre 2.210 salariés et 50 agences sur 85.

Les pourparlers entre Arcole et la CFDT, premier syndicat dans l’entreprise, s’étaient durcis après l’ap-pel lancé lundi 3 février par un petit groupe de salariés “exhortant” la CFDT et la CGT à signer l’accord exigé par Arcole sur le plan social. Une “manipulation” et une “provocation de trop” des cadres de Mory Ducros et Arcole, selon la CFDT. À quelques heures de l’examen de l’offre devant le tribunal de Pontoise, mardi 4 février, le syndicat durcit le ton et refuse de signer. Arcole menace de jeter l’éponge. Mory Ducros frise la liquidation judiciaire immédiate du groupe et le li-cenciement de tous les salariés. Les discussions continueront jusque dans la salle d’audience, et le patron de la fédération des transports de la CFDT, andré milan, signera finalement lui-même cet accord, après le refus du délégué CFDT de Mory Ducros de le faire.

Julie ChabaNas

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Air France-KLM publiera ses résultats annuels le 20 février

STX emploie à Saint-Nazaire un peu plus de 2.000 salariés

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8 - Semaine 7 - Février 2014 - l’antenne International

Le président du Panama s’en prend à l’ex-administrateur du canal. “Je crois qu’Alberto Aleman est largement respon-sable de ce qui est arrivé”, a dé-claré ricardo martinelli. “Il se fait discret, mais il devrait donner des explications et se montrer” parce qu’il “a beaucoup à dire à ce sujet” et “de nombreuses personnes l’accusent d’être res-ponsable de ce fiasco”, a ajouté le président panaméen.

UNe estimatioN bieN iNfÉrieUre

Alberto Aleman Zubieta était l’administrateur du canal en 2009, lorsque le contrat des tra-vaux d’élargissement du canal, estimé à 3,2 milliards de dollars (2,36 milliards d’euros), avait été

attribué au consortium Groupe uni pour le canal (GUPC), dirigé par le constructeur espagnol Sacyr. À l’époque, ce consortium, comprenant également l’italien Salini Impregilo, le belge Jan De Nul et le panaméen Constructora Urbana, avait présenté une esti-mation du coût des travaux bien inférieure à ses concurrents.

Mais aujourd’hui, il a sus-pendu ses travaux faute d’ac-cord avec l’Autorité du canal de Panama (ACP) sur un surcoût estimé par le GUPC à 1,2 milliard d’euros et dû selon le consortium à des problèmes géologiques im-prévus sur le chantier. Pour le pré-sident panaméen, ce conflit était prévisible, sachant notamment qu’à l’époque “Sacyr rencon-trait des difficultés financières” après l’éclatement de la bulle immobilière en Europe en 2008.

Après seize années passées à la tête de l’ACP, Alberto Aleman avait passé la main à Jorge quijano en 2012.

Ce projet pharaonique, l’un des plus gros chantiers de génie

civil au monde, devait selon le calendrier initial être achevé l’an prochain. Mais le contentieux qui oppose les parties depuis fin no-vembre pourrait, selon le GUPC, retarder de cinq ans l’aboutis-sement des travaux. Vendredi

7 février, Jorge Quijano a toute-fois assuré qu’il y a une “possi-bilité” d’arriver à un compromis avec le consortium grâce à une proposition de l’ACP qui devrait selon lui “permettre de rendre viable la poursuite du projet”.

Panama

Le président s’en prend à l’ex-administrateur du canal

Le président panaméen, Ricardo Martinelli, a jugé lundi 10 février l’ancien administrateur du canal de Panama “responsable” de la crise entre l’autorité de la voie interocéanique et le consortium chargé des travaux d’élargissement qui a causé la paralysie des travaux.

trafic conteneurisé en hausse de 40 % à tanger-med

Le port de Tanger-Med, devenu un des fleurons de l’économie marocaine, a connu un fort accroissement de ses activités en 2013, avec notamment une hausse de 40 % du trafic de conteneurs.

À Tanger-Med en 2013, le tonnage de mar-chandises réalisé a atteint 34,9 millions de tonnes, soit une augmentation sur un an de 39 %. Quant au trafic conteneurs, il a at-teint 2,5 millions d’EVP (+ 40 %). Le trafic de voi-tures neuves, dopé par la montée en puissance de l’usine géante de Renault dans la région, a vu son activité augmen-ter de 81 %, avec 181.500 véhicules manutentionnés, dont plus de la moitié en prove-nance du site du groupe français. Ce secteur de-vrait connaître un nouveau bond en 2014, Renault ayant inauguré à l’automne dernier la phase II de son usine low-cost de Tanger-Meloussa, qui doit lui permettre de devenir le plus important site en

Afrique avec plus de 300.000 véhicules produits chaque année. La croissance du trafic routier (700.000 véhicules) et passagers (2,15 millions) à Tanger-Med a en revanche été plus modérée (respectivement + 3 % et + 2 %). Inaugurée en 2007 pour un coût initial de 3,5 milliards d’euros, la plateforme de Tanger-Med bénéfi-cie de sa situation géographique, sur le détroit de Gibraltar, l’une des trois voies maritimes les plus fréquentées au monde (plus de 100.000 na-

vires par an, 20 % du trafic mon-dial). Elle profite également de la présence à proxi-mité immédiate de zones franches, dont “Tanger Free zone”. Alors que l’infrastructure actuelle peut per-mettre de traiter jusqu’à 3 mil-lions de conte-neurs par an, une seconde phase (Tanger-Med II)

du projet doit permettre de porter cette capacité à 8 millions. Tanger-Med est en concurrence di-recte avec le port espagnol d’Algésiras, situé à quelques dizaines de kilomètres, sur la rive Nord du Détroit.

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Une liaison ferroviaire directe

Le groupe de logistique sud-africain Grindrod a été chargé de construire une nouvelle ligne de chemin de fer reliant la “Ceinture de cuivre” zambienne à la frontière angolaise, ce qui facilitera le désenclavement du pays.

Grindrod a signé un accord pour une liaison ferroviaire directe Zambie-Angola. Grindrod a été chargé par la Northwest Rail Company (NRW) de construire et ex-ploiter une ligne de 590 km reliant Chingola (nord-est) à la frontière angolaise, qui longera la frontière de la République démocratique du Congo (RDC). Une première phase de 290 km doit d’abord relier des mines de fer et de cuivre au réseau zambien, et

une seconde fera ensuite la jonction avec la ligne ango-laise de Benguela, qui conduit au port de Lobito sur l’océan Atlantique. L’investissement total est estimé à 989 millions de dollars, selon Grindrod. Les travaux de la phase 1 pourraient commencer dès cette année si le plan de finan-cement est approuvé, indique le groupe sud-africain, qui ne donne pas de date d’ouver-ture. La future voie ferrée doit ouvrir vers l’ouest la Zambie, un pays enclavé, facilitant ses exportations de minéraux – notamment le cuivre – et ses importations de pétrole ango-lais, ajoute-t-il. “Nous croyons que la création d’un corridor Atlantique vers l’Afrique cen-trale via le port angolais de Lobito a un grand potentiel”, a noté dave rennie, directeur général de la division Fret de Grindrod.

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l’antenne - Semaine 7 - Février 2014 - 13

14 - Semaine 7 - Février 2014

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récupéré en totalitéLe pompage du carburant du “Luno”,

navire conventionnel espagnol échoué depuis le 5 février à Anglet, s’est achevé avec succès samedi 8 février, écartant un risque de pol-lution de la Côte basque.

Profitant des faibles coefficients de marées dans la matinée, les ex-perts de la société néerlandaise Smit Salvage, spécia-lisée dans la ges-tion de navires en difficulté, épaulés par des techniciens du Centre d’expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine natio-nale, avaient démarré les opérations dès 10 h 40. À 17 h 10, plus de six heures après, le pompage touchait à sa fin, alors que le vent avait recommencé à souffler sur le littoral du Pays basque, provoquant une forte houle. “L’opération de pompage s’est terminée avec succès, 72 heures après le naufrage”, a déclaré le sous-préfet de Bayonne, Patrick Dallennes. “Tout risque de pollution est écarté”, a-t-il ajouté. Selon le sous-préfet, “entre 85 et 90 m3 de carburant” mélangés avec un peu d’eau de mer, ont été pompés puis

transférés vers des camions-citernes, ainsi que tous les produits détergents qui se trouvaient dans les cuves de la coque avant, échouée sur la plage de La

Barre depuis le naufrage.

I n i t i a l e m e n t prévue en début d ’ a p r è s - m i d i , l’opération avait finalement été avancée dans la matinée en raison des bonnes conditions de la mer, malgré la

marée haute. “Il n’y avait pas beaucoup de houle et le bateau était stable”, avait précisé le sous-préfet. Une première ten-tative vendredi 7 février avait été reportée en raison des difficultés d’accès sécurisé au réservoir de la coque avant. C’est dans cette partie du navire, qui s’était scindé en trois parties après son naufrage specta-culaire à l’entrée du port de Bayonne, que se trouvaient l’essentiel du carburant du navire. Vingt tonnes, situées dans une cuve dans la partie arrière du cargo, se sont dispersées en mer depuis l’échouage en raison de la houle.

Colette LARRABURU

MouvementsDirecteur général du conglomérat

Bolloré, Cyrille Bolloré s’est vu confier en janvier la présidence des activi-tés logistiques du groupe. À 28 ans, il succède à la tête de Bolloré Logistics à Daniel Delva qui reste à ses côtés en qualité de conseiller pendant une durée de trois ans tandis qu’Herbert de Saint-Simon est confirmé au poste de directeur général. En sus de Bolloré Logistics, Cyrille Bolloré conserve la présidence de la division Énergie du groupe Bolloré.

Lufthansa a annoncé vendredi 7 février avoir choisi Carsten Spohr, l’actuel chef de la division passa-gers du groupe, pour succéder à son patron sur le départ Christoph Franz. Carsten Spohr, 47 ans, prendra ses nouvelles fonctions le 1er mai 2014.

Le nouveau Conseil de surveillance du Grand Port maritime de Dunkerque (GPMD), qui a été installé le 24 janvier 2014, a élu à sa présidence François Soulet de Brugière (“L’Antenne” du 17/01/14). L’administrateur de la Société de recherche de synergies remplace Jean-Luc Vialla. Wulfran Despicht, vice-président du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais et adjoint au maire de Dunkerque, a été nommé à la vice-pré-sidence de l’instance de gouvernance du GPMD. François Soulet de Brugière a in-diqué que ses nouvelles fonctions lui per-mettaient de conserver la coprésidence de l’Union des ports de France (UPF). La première réunion du nouveau Conseil de surveillance du Grand Port maritime est prévue le 27 mars. L’ordre du jour n’est pas encore connu.

JusticeMitsui OSK Lines (Mol) a assigné

en justice les chantiers Mitsubishi Heavy Industries (MHI) d’où est sorti le “Mol Comfort”, ce porte- conteneurs qui s’est brisé en deux en juin 2013 dans l’océan Indien, révèle le quotidien britannique “Llyod’s List”. L’information, relayée vendredi 7 fé-vrier par l’hebdomadaire “Le Marin” (Ouest-France), fait état d’une pro-cédure en justice devant un tribunal de Tokyo. L’armateur japonais cher-cherait à se faire indemniser pour la perte du navire et les travaux réalisés à bord des six navires jumeaux de ce-lui-ci dans la foulée de l’accident, afin de renforcer leur coque, indique le “Lloyd’s List”.

Carnet noirGeorges Muracciole est

décédé à l’âge de 86 ans le 27 jan-vier 2014. Une cérémonie reli-gieuse s’est tenue le 1er février en l’église de Bouc-Bel-Air (13) suivie d’une inhumation au cimetière de la même commune. Georges Muracciole avait démarré sa car-rière à Marseille au Comptoir géné-ral des transports maritimes, une entreprise créée par M. Vincensini qui opérait une ligne sur l’Algérie. Il a occupé le plus clair de sa car-rière dans la Cité phocéenne à la tête de la Franco-Suisse de navi-gation maritime, une société qui représentait les intérêts de l’arma-teur suisse Keller. Il avait notam-ment commercialisé les services Nautilus Line.

Hans Jakob Kruse, l’ancien PDG de Hapag-Lloyd, est mort à Hambourg le 4 février à l’âge de 84 ans. Il avait dirigé la compagnie allemande durant deux décen-nies, de 1973 à 1993. Avec une formation d’agent maritime, il avait commencé sa carrière en 1964 comme représentant de Hapag et Norddeutscher Lloyd en Australie, avant d’être l’un des artisans de la fusion entre les deux compagnies en 1970. Sous sa direction, Hapag-Lloyd est devenu l’un des princi-paux armateurs de ligne régulière au monde et a développé son acti-vité tourisme, notamment avec une compagnie aérienne charter. Dans les années 70, Hans Jakob Kruse a créé et dirigé l’International Council of Containership Operators (ICCO), plus connu sous le nom de “Box Club”. Après sa retraite, il a siégé au Conseil de surveillance puis du Comité consultatif du groupe Hapag-Lloyd.

AgendaLa 6e édition du “Forum de l’inter-

national” organisé par la CCI de Lyon s’insère les 25 et 26 février dans un plus vaste ensemble qui, du 17 au 27 février, entraînera toutes les CCI de la région Rhône-Alpes dans une grande quinzaine dédiée à l’inter- national. À Lyon, les représentants de 40 pays ont répondu présents ainsi que plus de 70 experts. Dix conférences et ateliers sont prévus et une large place sera réservée aux rendez-vous per-sonnalisés proposés avec les experts marchés de 13 pays européens, du Maghreb, de la Turquie, de l’Afrique et du Moyen-Orient.

Le plus gros paquebot du monde fera 22 escales à Marseille à partir du mois de mai 2015. Son armateur, Royal Caribbean International a décidé de dé-ployer l’“Allure of the Seas” sur l’une de ses lignes méditerranéennes à compter de la saison prochaine. La tête de cette ligne sera Barcelone. Outre Marseille, les autres ports desservis seront Palma de Majorque, La Spezia, Rome-Civitavecchia et Naples-Capri.

L’“Allure of the Seas” partage avec son sistership “Oasis of the Seas” le titre de plus grand paquebot du monde, avec ses 225.282 tonneaux de jauge brute, son port en lourd de 19.750 tonnes et ses 360 mètres de long pour 60 mètres

de large. Ce navire monumental pos-sède une capacité de 6.300 passagers et 2.384 membres d’équipage. Il propose des services et installations hors norme,

avec notamment ses 21 piscines, son parc de 12.000 arbres et plantes vivantes, sa patinoire, son simulateur de surf ou encore sa rue commerçante.

L’“Allure of the Seas” est exploité dans les Caraïbes depuis la fin de sa construc-tion dans les chantier finlandais de STX Europe, à Turku, en septembre 2010. Jusqu’ici, le plus gros navire de croisière ayant fréquenté les quais marseillais reste le “Norwegian Epic” (155.873 tjb pour 329 mètres), suivi des “Fantasia”, “Divina”, “Preziosa” et “Splendida” de l’armateur italo-suisse MSC avec leurs 333 mètres de long pour 139.072 tjb.

Franck ANDRÉ

Le plus gros paquebot du monde à Marseille

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Vracs secs stables en l’absence des Chinois

Les vracs secs se sont stabilisés la semaine dernière, l’activité étant réduite au mi-nimum en pleine vacances liées au Nouvel An chinois, tandis que les frets pétroliers divergeaient.

Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 7 février à 1.091 points. Le Baltic Capesize Index (BCI) a terminé la semaine à 1.588 points. Le Baltic Panamax Index (BPI) a ter-miné à 1.304 points vendredi 7 février. “Les vacances du Nouvel An chinois ont porté les échanges à un minimum” la semaine dernière, ont expliqué les experts du courtier maritime Fearnelys. Les opérateurs chinois étaient en effet absents la semaine der-nière, en raison des vacances suivant la célébration du Nouvel An chinois, fêté vendredi 31 janvier. Or la Chine est un acteur majeur des échanges de matières premières, étant le premier consommateur mondial de charbon, de minerai de fer et des principaux métaux de base. “La plupart des propriétaires de navires attendent simplement que la Chine revienne sur le marché après les vacances du Nouvel An, avec l’espoir qu’une meilleure demande absorbe l’excès de tonnage”, ont détaillé les analystes du courtier maritime Braemar Seascope.

De leur côté, les frets pétroliers ont divergé la semaine dernière, les prix pour l’ache-minement de pétrole brut continuant de reculer, tandis que les tarifs de transport de pro-duits distillés poursuivaient leur stabilisation. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini à 853 points vendredi 7 février. “Le marché des VLCC peut seulement être décrit comme très volatil. Les tarifs grimpent et plongent en l’espace de quelques semaines, le moral des opérateurs changeant très rapidement”, a-t-on estimé chez Fearnleys. Après avoir atteint un plus haut depuis fin 2008 mi-janvier, le BDTI n’a cessé de reculer, récem-ment à cause d’une demande plus faible, selon Fearnleys. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 606 points vendredi 7 février.

Frets maritimes

CondamnationL’ex-compagnie de ferries

SeaFrance a été condamnée jeudi 6 fé-vrier par le tribunal d’instance de Calais pour le licenciement abusif et le non-re-classement d’une centaine de salariés lors de plans sociaux en 2009 et 2010, a annoncé leur avocat. “Une centaine de salariés” licenciés lors des deux pre-miers plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) de 2009 et 2010, au cours des-quels 726 salariés – la moitié des effec-tifs de SeaFrance – avaient été congé-diés, ont obtenu gain de cause jeudi, a indiqué Me Philippe Brun. “Ça conforte ce que j’ai dit depuis le premier jour : tous les licenciements sont abusifs parce qu’on a manqué à l’obligation in-dividuelle de reclassement”, a commen-té Me Brun. “À ma connaissance, il sem-blerait que tout le monde ait eu gain de cause”, a ajouté l’avocat. Quelque 120 salariés avaient réclamé à SeaFrance des dommages et intérêts au cas par cas, fin octobre devant le tribunal d’ins-tance de Calais, accusant l’ancienne compagnie de ferries de licenciement abusif et de non-reclassement.