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Infections à Polyomavirus
B. HURAULT de LIGNYService de Néphrologie et de Transplantation Rénale
CHU CAEN
DIU Transplantation, Lyon, mai 2011
Infections à vBK en transplantation rénale
Fréquence
Gravité: néphropathie à vBK • prévalence: 5% (1 à 10%)• perte du greffon : 50 % (10 à 80%)
Traitement au stade de la N-vBK: • efficacité limitée
Prévention de l’infection: dépistage virologique pour• un diagnostic précoce • une attitude thérapeutique précoce
POLYOMAVIRUS
Polyomavirus simiens : virus SV40 virus
SA12
Polyomavirus murins : virus du polyome virus K
Polyomavirus humains : virus JC virus BK
Carte circulaire du génome du virus SV40
vBK et vJC homologie de séquencesnucléotidiques avec SV40
Virus à ADN bicaténaire– circulaire, 5000 paires de base– non capsulé, 45 nm
Organisation génétique commune:• région non codante dite de régulation• 2 régions codantes et fonctionnelles distinctes:
– région précoce: code pour 2 protéines de régulation: Ag T et Ag t– région tardive: code pour trois protéines de capside VP1, VP2 et VP3
Caractéristiques des polyomavirus
Effet cytopathogène Polymorphisme génétique: 4 types Variants génomiques liés à la N - vBK Chen CH, J. Med virol 2001
Randhawa P, Kidney Int 2003
Potentiel oncogène pouvoir transformateur in vitro induction de tumeurs chez l ’animal Variant génomique identifié chez l’homme:
• BK : vessie, cerveau, pancréas • SV40 : mésothéliome, poumon, colon, cerveau
Reploeg MD, Clin Infect Dis 2001
Infections à polyomavirus
• Primo-infection dans l’enfance par voie aérienne
• Transmission– voies respiratoires– transfusion– greffons rénaux
Polyomavirus chez le sujet sain 400 donneurs de sang, 40 ans (20-60)
– Séroprévalence BKV 82% JCV 58%
- Infection- virurie BK 7%- virurie JC 19%- pas de virémie
Egli et al. 2009 J Inf Dis, 199 : 837-846
Lymphocytes B
Cellules tubulaires rénales (VBK > vJC)+++
Urothélium (VBK > vJC)+++
Cellules cérébrales (vJC)
Site de latence des Polyomavirus
Asymptomatique virurie :
population générale ( 0,3 - 6 %) femme enceinte ( 2 - 3 %), personnes âgées lupus, diabète compliqué lymphomes, chimiothérapie sida ( 25 %) greffe de moelle osseuse (VBK : 50%)
Symptomatique
greffe de moelle osseuse: cystite hémorragique (vBK : 5-15%) sida : leucoencéphalite multifocale progressive (vJC)
pneumopathie interstitielle (vBK)
Réactivation des polyomavirus
Asymptomatique :– virurie BK et /ou JC : 30 à 40%
Symptomatique :– appareil urinaire :
• cystite hémorragique (vBK)• sténose urétérale (vBK)• néphropathie interstitielle (vBK) +++
– cerveau: leucoencéphalite multifocale progressive(vJC)
Réactivation des polyomavirus en transplantation rénale
Les infections à vBK
• Infection à vBK
• Infection à vBK avec réplication virale
• Maladie à vBK
– Néphropathie tubulo-interstitielle
Les infections à vBKles outils diagnostiques
• Infection à vBK
– réactivation
• Virurie:
ADN vBK (et/ou vJC)
30 à 40%
• Virémie négative (PCR)
• Infection avec réplication du vBK
– infection lytique ou active
• Virurie > 107 copies/ml (7 log10/ml)
• decoy cells
• Virémie +
Virurie BK (PCR urinaire)
– identifie le vBK et/ou le vJC– variants génomiques liés à N-vBK
– si négatif : absence d’infection
– ADN - Seuil d’alerte > 107 copies/ml (20-40% des greffés)
– ARNm VP-1 du VBK > 6,5 x 105 copies/ng
– dépistage, suivi, efficacité thérapeutique +++
Nickeleit V, N Engl J Med 2000Ding R, Transplantation 2002 Hirsch H, AmJ Transplant 2009
Decoy cells (« decoy » = leurre, piège)
Urines fraîches, coloration de Papanicolaou
cellules urothélialesmalignes
Decoy cells
Hybridation in situ : vBK Microscopie électronique
vBK: = 45 nmAdenovirus:: = 70-90 nmCMV, herpès: = 102-160 nm
Decoy cells
– Marqueur d’activation et de réplication virale
• Urothéliale et intra rénale
– Méthode sensible (100 %) et spécifique (71 %)
– Valeur prédictive négative de N - vBK : 100 %
– Valeur prédictive positive de N - vBK : 29 %
– Seuil d’alerte: 10 cellules/lame de centrifugation
Nickeleit V, NDT 2000Hirsch H, N Engl J Med 2002Bohl D, Clin J Am Soc Nephrol 2007
Néphropathie à vBK
Prévalence: 5% (1 à 10%) Présentation
decoy cells (10 cellules/lame de centrifugation) virurie ( ADN viral > 107 copies/ml, ARNm VP1m >6,5x105 copies/ml) virémie (ADN plasmatique >104 copies/ml)
augmentation isolée de la créatinine (NIT) PBR
Perte du greffon: 50% (10 à 80%)
Virémie BK
– Valeur prédictive négative de N- vBK : 95 %
– Virémie BK > 104copies/ml (4 log10/ml) pour une N-vBK
• Valeur prédictive positive : 75 %
• Méthode sensible :100 % et spécifique : 88 %
– Positive avant le diagnostic de N-vBK
– Dépistage précoce : efficacité thérapeutique
Nickeleit V, N Engl J Med, 2000
Hirsch HH, N Engl J, 2002
Probabilité de survenue de l’infection et de la néphropathie à vBK
78 transplantés rénaux
Virurie : 30% 16 sem (2-69)
Virémie : 12% 23 sem (4-73)
Néphropathie : 8% 28 sem (8-86)
Hirsch H, N Engl J Med 2002
16
23
28
Diagnostic histologique d’une N-vBK
Inclusions virales dans les cellules tubulaires rénales gros noyau en verre dépoli
Identification des polyomavirus (vBK ou vJC) hybridation in situ
immuno-histochimie
microscopie électronique
Infiltrat interstitiel
Immunohistochimie: vBK
Hybridation in situ : vBK
Réactivation du vBK sans N-vBK Réactivation du vBK avec N-vBK
Rôle de l’alloréactivité des cellules tubulaires rénales dans la réactivation locale de variants gènomiques du vBK
Néphropathie à vJC
• Co-infection vJC / vSV40 Li RM, Am J Transplant, 2002
• Evaluation prospective Drachenberg C, Transplantation,2007
– 980 transplantés rénaux• 30 patients avec N-vBK• 6 patients avec N-vJC aucune perte du greffon• Virurie JC chez greffés âgés
LA N - vBK sur reins natifs
Transplantation cardiaque 3 cas
Limaye AP, Am J Transplant 2005Schmid H, Am J Transplant 2005Menahem SA, Tansplantation 2005
Transplantation hépatiquejamais décrit
Puliyanda D, Am J Transplant 2003
Transplantation pancréas Haririan A,Transplantation 2002Lipshutz GS, Am J Transplant 2005
Transplantation pulmonaire 1 cas
Schwarz A, Am J Transplant 2005
Néphropathie interstitielle à vBK
Gardner SD, Lancet 1971 découverte des polyomavirus➔
Purighalla R, Am J Kidney Dis 1995 Mathur V, Am J Kidney Dis 1997 Randhawa PS, Transplantation 1999 Binet I, Transplantation 1999 Nickeleit V, N Engl J Med 2000 Hirsch HH, N Engl J Med 2002
Excès d’immunosuppression?
Tacrolimus
MMF
Immunosuppression et N-vBK
L’ « intensité d’IS » difficile à déterminer
• Association d’immunosuppresseurs – Tacrolimus + MMF– Sirolimus + ciclosporine
• Concentration et dosage (AUC, C0, C2)– Tacrolimus– MMF
• Serum antilymphocytaire– Induction – Rejet
• Steroïdes– Bolus – Maintien des stéroïdes
Immunosuppression - facteur de risque de N-vBK
Mengel M, NDT 2003, 18:1190 -1196
Diminution de l’immunosuppression seule
200 pts randomisés: tacrolimus (n=134) vs ciclosporine (n=66)
• Incidence de l’infection à VBK:
virurie: tacro+mmf +cs (46%) ciclo+mmf+cs (13%) p< 0,005
virurie > 9,5 log 10 copies/ml virémie RR x 3 virémie prolongée RR x 13
Brennan DC, Am J Transplant 2005
• Intérêt du monitoring et efficacité de l’arrêt du MMF ou d’AZA:
monitoring: diminution précoce de l’immunosuppression
disparition de la virémie (95%) absence de N-VBK
rejet 10 pts (5%)
après 1 an: perte de greffon tacrolimus 4% vs ciclosporine 0%
Diminution de l’immunosuppression seule
• 24 patients sous MMF + cs, + tacro (21) ou ciclo (3)– 24 Virémie ( > 7OOO copies/ml)➔– 16 N-vBK➔
• 23 clairances virales complètes (6 mois)
• 3 rejets aigus
• Cl créatinine : 45+10 38➔ +14 ml/mn (à 38 mois)
Saad E, Transplantation 2008
diagnostic Clairance virale
Tacrolimus mg /j 10,5 5, 3
MMF mg/j 1580 880
Cs mg/j 6,7 3,3
Immunosuppression et réponse des cellules T spécifiques du v BK
Comoli P, Curr Opin Organ Transplant 2008
Réduction CNI
Traitement de la N-vBK : position du problème
• Absence d’essais cliniques randomisés cas observationnels nombreuses études nombreuses stratégies
• 1ère étape: diminution de l’immunosuppression seule bénéfices/risques :
• éliminer le virus• éviter le rejet cellulaire aigu
• 2ème étape: traitements à activité anti-virale : indications?absence de thérapies anti-virales spécifiques
Traitement de la N-VBKAST Infectious Diseases Community of Practice
• Reconstituer une immunité cellulaire spécifique vBK
– Stratégie 1 : ↓CNI de 25 à 50%; puis↓MPA de 50%; arrêt MPA
– Stratégie 2 : ↓MPA de 50%; puis ↓CNI de 25 à 50% ; arrêt MPA
– ↓prednisone à 10 mg, ou moins
• Cible et dose
– C0 : Tac < 6 ng/ml; CsA < 150 ng/ml; SRL < 6 ng/ml
– C0 : Tac 3 ng/ml; CsA 100 ng/ml (Egli A, Transplantation 2009)
– MMF ≤ 1000 mg/j ou MPS ≤ 720 mg/j
• Conversion Tac → faible dose CsA
MFF → léflunomide ou faible dose inhibiteurs de mTOR
CNI → faible dose inhibiteur de mTOR Hirsch H, Am J Transplant 2009
Sirolimus et N-vBK
Activité in vitro anti-HIV Roy J, Antimicrob Agents Chemother 2002
Conversion tacrolimus SRL• 3 N-vBK sous FK + MMF + cs • SRL+ cs : disparition : decoy cells, BK virémie
Risque ATG + CNI + SRL TR rein-pancréas (9%) TR Rein (1,6%) 5 pertes de greffons par N-vBK Facteurs de risque: TR rein pancréas et ATG
Etude pilote sirolimus-leflunomide Modèle cellules infectées par vBK: réduction de l’expression Ag T KIDNI trial (Kinase Inhibition to decrease Nephropathy Intervention Trial)
Wali RK, Transplantation 2004
Benavides CA, Transplantation 2007
Tibbles LA, ISN Vancouver 2010
Traitement de la N-vBK : traitements adjuvants
– Cidofovir– Leflunomide– Immunoglobulines– Fluoroquinolones
• Toujours associé à diminution immunosuppression• Pas de bras contrôle• Résultats discordants
Cidofovir (Vistide®)
• analogue nucléosidique de la cytosine– Inhibiteur de l’ADN-polymérase des virus herpés – activité in vivo sur le CMV– activité in vitro sur souches PMV murines et simiennes
• Utilisation du cidofovir– rétinite à CMV chez HIV+– cystite hémorragique et greffe de moelle (Held TK, Bone Marrow Transplant,2000)
– LMP à vJC (Segarra-Newnham M, Ann Pharmacother,2001)
• Toxicité – rénale (concentrations dans urines et tissu rénal)
• hydratation, faible dose + probénécide
– uvéite
Cidofovir : faibles doses
• 21 N-vBK, • IS (CsA, tacrolimus, MMF ou stop)
• 8 patients avec cidofovir (DFGe:28 ml/mn)
– Cidofovir low dose: 0,5mg - 1mg/kg / 1 à 3 sem
– aucune toxicité du cidofovir
– aucune perte de greffon (8-41mois)
• 9/13 sans cidofovir (DFGe:27 ml/mn)
– perte du greffon (4-40 mois)
Kuypers DR, Am J Transplant 2005
Leflunomide (Arava®)
Anti-inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde) Activité antivirale in vitro et in vivo
– Herpès ( Knight DA,Transplantation 2001)– vBK (Williams JW, N Engl J Med 2005)– CMV (Chong AS, Am J Transplant 2006)
Immunosuppresseur (inhibiteur des bases pyrimidiques)
métabolite actif: terflunomide ou A77 1726 demi-vie 15 jours (dose de charge, d’entretien, monitoring)
• Effets secondaires : anémie, leucopénie, hépatite, troubles digestifs, pancréatite, rash cutané, alopécie
26 N-vBK (Tac+mmf+cs )
Tacrolimus (C0 : 4 à 6 ng/ml)
• MMF stop leflunomide (n=17)
leflunomide + cidofovir (n=9)
• Clairance virale (n=22) si terflunomide > 40µg/ml
• Suivi 6-40 mois : 3 pertes de greffon
Leflunomide et N-vBK
Josephson MA, Transplantation 2006
12 N-VBK • 5 clairance virales • suivi 8-30 mois : amélioration fonction rénale 8 pts, perte de greffon 2 pts• anémie (5), thrombopénie (2), gamma GT (3)
Faguer S, Transpl Int, 2007
Immunoglobulines humaines
• Ig humaines : ac anti VBK • Capacité de liaison au virus in vitro
• 8 patients avec N-VBK• IVIG 2g/kg sur 2 à 5 jours + immunosuppression 50% • Suivi 15 mois 7 greffons fonctionnels 4 virémie + dégradation de la fonction rénale Sener A, Transplantation, 2006
• Préparation d’IGIV humaines : mesure de l’activité anti-BK in vitro (5 lots)
• Anticorps neutralisants
• A valider dans des essaisRandhawa P, Transplantation, 2010
Quinolones
• Inhibiteur de l’ADN gyrase bactérienne• interférence avec l’activité hélicase de l’AgT
• Efficace (Trofe J, Transplant Infect Dis, 2006)
– gatifloxacine• 7/10 avec réplication active : 500mg / 10 jours• Réduction virémie et decoy cells
– Ciprofloxacine (Leung A, Clin Infect Dis, 2005) virurie et cystite hémorragique chez greffés de moelle osseuse
• Non efficace (Thamboo TP, J Clin Pathol, 2006)
– Ciprofloxacine /10 j
Prévention de la virémie BK par Fluoroquinolones
Gabardi S, Clin J Am Soc Nephrol, 2010
• Étude rétrospective: comparer groupe non exposé à F à groupe exposé à 30j de F• Prophylaxie du pneumocystis
• groupe I : SMZ/TMP (6 à 12 mois)• groupe II allergique à SMZ/TMP: atovaquone (6-12 mois) + fluoroquinolone (1 mois)
• objectif: virémie à 1 an
Prévention de la virémie BK par Fluoroquinolones
Gabardi S, Clin J Am Soc Nephrol, 2010
• Analyse d’un sous groupe:
- parmi 160 pts (groupe I) sans prophylaxie inititiale par fluoroquinolone
- 40 pts fluoroquinolone pour infection dans les 3 mois après la transplantation
Traitement de la N-VBK
Effet de la réduction de l’immunosuppression
• seule
• avec traitement adjuvant
– cidofovir (n=12)
– leflunomide (n=12)
– IgIv ( n=3)
– ciprofloxacine (n=1)
Jonhston O, Transplantation 2010
40 études sélectionnées sur 555 articles ( Medline, Embase, Cochrane database)
Jonhston O, Transplantation, 2010
Jonhston O, Transplantation 2010
n = 8
n = 4
Hirsch H, Am J Transplant 2009
Dépistage et traitement de la réplication du vBK
Tous les 3 mois / 2ansTous les ans 5ème année post greffe
Seuil d’alerte:Virurie >107 copies/ml, ou Virurie ARNm VP-1Virémie >104 copies/ml
Diminuer ou arrêter MMF, tacrolimusC0 : tacro < 6 ng/ml ciclo 100-150 ng/ml,
Si virémie + PBR
Si NvBK immunosuppression cidofovir ou leflunomide
Monitoring 2-4 semainescréatininémie
Retransplantation après échec par N-vBK
• Principes– Virémie ou Virurie indétectable
– Restaurer une immunité spécifique du vBK en réduisant l’IS
– Urétero-Transplantectomie
• non requise
• requise si transplantation préemptive et virémie détectable
– Dépistage prospectif et soutenu
– Traitement d’induction non contre indiqué
– Même immunosuppression possible, avec diminution rapide des doses
Hirsch H, Am J Transplant 2006 Hirsch H, Am J Transplant 2009
• Résultats :
• Succès : 80-90%• Donneur vivant apparenté
Observation
• Homme 71 ans, néphroangiosclérose, DPCA 11/06/2007
• Donneur: femme 75 ans
– Hématome sous dural post traumatique
– Créatininémie: 57 137 µmol/l
• Transplantation rénale 15/03/2010
– 5 incompatibilités (1A, 2B, 2DR)
– Ischémie froide: 14h30, tiède: 50mn
• Traitement d’induction: risque de reprise retardée de la fonction du greffon
– Thymoglobuline 5 jours
– Prograf, Cellcept, Cortancyl
– Rovalcyte (CMV D-, R+)
• Reprise lente de la fonction du greffon rénal– J5 380 µmol/l– J12 230 µmol/l– M1 219 µmol/l (MDRD: 28 ml/mn/1,73m2)
– Très bon état général – Aucune complication
Observation
M1 M2 M3
créatininémie 219 201 258
Prograf (mg) 12 8 7
C0 tacro (ng/ml) 14 6,7 6,8
Cellcept (mg) 2000 1500 1500
AUC MPA 60 /
Prednisone (mg) 20 10 7,5
virurie BK (copies/ml)
virurie JC (copies /ml)
>108 3x105
>108 3x105
>108
>108
virémie BK(copies/ml)
virémie JC (copies/ml)
00
270 0
2700450
Observation
Grade 1 A, Drachenberg C, AJT 2004
M4 M4 +15j
Créatininémie (µmol/l) 271 224
Prograf (mg) 4 4
C0 tacro (ng/ml) 4,5 3,2
MMF (mg) 1000 1000
Prednisone (mg) 10 10
virurie BK (copies/ml)
virurie JC (copies/ml)
>108
>108
>108
>108
virémie BK (copies/ml)
virémie JC (copies/ml)
170002000
440005700
Observation
M4 M4 +15j
M5 M6
Créatininémie (µmol/l) 271 224 211 210
Prograf (mg) 4 4 4 4
C0 tacro (ng/ml) 4,5 3,2 3,4 3,7
MMF (mg) 1000 1000 0 0
Corticoïdes(mg) 10 10 10 10
Leflunomide (mg) 40 40
virurie BK (copies/ml)
virure JC (copies/ml)
>108
>108
>108
>108
>108
>108
45x106
4x106
virémie BK (copies/ml)
Virémie JC (copies/ml)
170002000
440005700
100001500
10000
Observation N.. André
Observation
M4 M4 +15j
M5 M6 M7 M8
Créatininémie (µmol/l) 271 224 211 210 219 169
Prograf (mg) 4 4 4 4 4 4
C0 tacro (ng/ml) 4,5 3,2 3,4 3,7 3,3 3,8
MMF (mg) 1000 1000 0 0 0 0
Prednisone (mg) 10 10 10 10 10 10
Leflunomide (mg) 40 40 40 40
virurie BK (copies/ml)
virurie JC (copies/ml)
>108
>108
>108
>108
>108
>108
4,5x106
4x106
3x105
2x106
8x105
2x104
virémie BK (copies/ml)
virémie JC (copies/ml)
170002000
440005700
100001500
10000
00
00
Facteurs de risque de N-vBK Caractéristiques du donneur:
– sexe féminin, ischémie-reperfusion– titres élevés d’anticorps anti-vBK ? – ethnie– génotypes, sérotypes, variants VP1
Caractéristiques du receveur– âge élevé, sexe masculin – activité cellulaire T spécifique basse ?
En post-transplantation:– globulines anti-lymphocytaires– combinaisons d’immunosuppresseurs (Tac+MMF+cs)– Concentrations d’immunosuppresseurs (C0 14 ng/ml à M1)– rejet aigu, traitement anti-rejet, – exposition chronique aux stéroïdes
Hirsch H, Am J Transplant 2009
• Identifier les sujets à risque
• Monitoring combiné – virologique: charge virale BK (urine, sang)
– immunologique: réponse cellulaire T spécifique du vBK
– diminuer les anticalcineurines de 25 à 50 %
– réduire les anti-prolifératifs de 50%
• Attendre les résultats des études prospectives
Conclusion: Prévenir la réplication du vBK
Virus BK: une infection fréquente• N-vBK:
– prévalence: 1 à 10%– survenue: 1,5 à 60 mois post-greffe– tests prédictifs de N-vBK : virurie > 107 et virémie > 104 copies/ml
• Prévention de la N-vBK– Dépistage +++ précoce de l’ immunosuppression dès que virémie >104 copies/ml
• Au stade de NvBK– Traitement :IS, leflunomide, cidofovir– Survie: bonne si diagnostic < 6 mois post-Tr et créatinine stable
mauvaise si diagnostic tardif et créatinine élevée
– Gravité perte du greffon rénal: 10 à 80%