Communications libres 123

Les résultats portent sur les 23 311 963 séjours hospitaliers de plusde deux jours survenus en 2010 et 2011. Parmi les MTEV ayant suscitél’hospitalisation on distingue 58,08 % de TVP et 69,77 % de EP alorsque parmi celles acquises à l’hôpital la répartition des TVP est de71,19 % et des EP de 40,50 %.Conclusion.— Les MTEV représentent à elles seules près d’un pourcent de l’ensemble des séjours hospitaliers et la forte proportiondes MTEV acquises à l’hôpital parmi elles est une situation alar-mante devant conduire à s’interroger sur la qualité de la préventionmise en place et/ou sur son efficacité.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2013.12.029

CL07Intérêt de l’étude segmentaire del’œdème dans le suivi dulymphœdème des membressupérieurs. Apport de lavolumétrie 3DG. Gaillard a, S. Mestre a, M. Dauzat b,A. Perez-Martin b, I. Quéré a, J.P. Laroche a

a Service de médecine vasculaire, CHU de Montpellier,Montpellier, Franceb Service d’explorations vasculaires, CHU de Nîmes, Nîmes, France

Mots clés : 3D ; Œdème segmentaireLe lymphœdème du membre supérieur est une pathologie fréquenteet invalidante. La quantification de l’œdème est un élément majeurdu suivi des traitements. Notre équipe a validé une nouvelle mesuredes volumétries de membre par scanner laser 3D qui permet unemesure des volumes segmentaires de membre dont la main.L’objectif de notre étude est d’identifier l’évolution des volumessegmentaires de l’avant-bras et de la main d’un sujet atteint d’unlymphœdème du membre supérieur au décours d’un traitementdécongestif intensif (tdi).Patients et méthode.— Nous avons réalisé une étude prospective,monocentrique, au CHU de Montpellier, portant sur 25 patients entdi de 5 jours. Les différents volumes, de l’avant-bras, de la main,et le « volume global » (avant-bras + main) ont été estimés par lavolumétrie par scanner laser 3D portatif (modèle REV Scan de lagamme Handy Scan 3DTM) en début et en fin de traitement (j0 etj5).Résultats.— La réduction moyenne de volume était de 172,8 mL[IC95 : 82,9—262,7] pour le « volume global », de 156 mL [IC95 :81—231] pour l’avant-bras, et de 16,8 mL [IC95 : 5,1—38,7] pourla main. Soit en pourcentage, −6,9 % pour le « volume global »,−7,7 % pour l’avant-bras, −2,7 % pour la main. L’analyse des varia-tions de volume post-tdi nous a permis de décrire plusieurs schémasd’évolution des volumes segmentaires.Conclusion.— La volumétrie par scanner laser 3D permet d’affinerl’évolution du volume global du membre supérieur en mesurant lesvolumes segmentaires et permet ainsi une optimisation de la priseen charge personnalisée du lymphœdème de chaque patient.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2013.12.030

CL08Étude rétrospective etobservationnelle de 73 patients traitéspar un nouvel anticoagulant oraladmis consécutivement dans unservice d’urgenceG. Milhaud a, F. Moustafa a, N. Dublanchet a,b,L. Dopeux a, J. Schmidt a,b

a Service des urgences, pôle SAMU-SMUR-Urgences, CHUGabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, France

b Université d’Auvergne, Clermont-I, UFR de médecine, 28, placeHenri-Dunant BP 38, 63003 Clermont-Ferrand cedex 01, France

Mots clés : NACO ; HémorragieIntroduction.— Les nouveaux anticoagulants oraux (NACO) sont unealternative récente aux antivitamines K. Leur facilité d’utilisation,l’absence de surveillance biologique et d’adaptation posologiqueapparaissent plus confortables pour le prescripteur et le patient.Peu de données sont actuellement publiées et l’ANSM multiplie lescommunications de bon usage. L’objectif de l’étude était de faireune description des caractéristiques démographiques, cliniques etbiologiques des patients à leur admission en les confrontant auxrecommandations de la HAS. L’objectif secondaire était d’essayerd’identifier des facteurs de risque de saignement.Méthode.— Nous avons réalisé une étude rétrospective, mono-centrique, observationnelle et descriptive. Tous les patients, sousnouvel anticoagulant oral, admis aux urgences de notre CHU du 1er

janvier 2013 au 31 août 2013, ont été inclus dans cette étude quelque soit le motif d’admission.Résultats.— Parmi les 73 patients inclus, 48 % (n = 35) étaient sousdabigatran et 52 % (n = 38) sous rivaroxaban. Soixante-deux (85 %)avaient une indication pour une fibrillation auriculaire, avec unscore de CHADS2 moyen de 2,6, IC95 % = [2,3—3]. L’âge moyenétait de 76,4 ans, IC95 % = [73,7—79,1]. Le poids moyen était de73,4 kg, IC95 % = [68,6—78,1]. Les comorbidités étaient surtout car-diovasculaires. Cinquante patients (68,5 %) avaient une prescriptiondans l’AMM, sans contre-indication et à une posologie adaptée.Vingt-neuf patients (39,7 %) avaient au moins une association médi-camenteuse connue pour augmenter le risque hémorragique. Lesscores moyens de risque hémorragique étaient, pour HASBLED de3,1, IC95 % = [2,9—3,3] et pour Beyth de 1,5, IC95 % = [1,3—1,6]. Dansle sous-groupe tous saignements (21,9 %, n = 16), il y avait plusd’hommes (68,8 vs 38,2 %) p = 0,032. Dans le sous-groupe saigne-ments majeurs (12,3 %), la clairance de la créatinine selon Cockroft,était abaissée [45,2 vs 68,8] mL/min, p = 0,002. Le score de Beythétait en moyenne plus élevé dans les deux sous-groupes : tous sai-gnements [1,8 vs 1,4] p = 0,029 et saignements majeurs [2 vs 1,4]p = 0,016.Conclusion.— La population admise aux urgences, sous nouvelanticoagulant oral, est âgée, avec de nombreuses comorbiditésnotamment cardiovasculaires. La polymédication est importante.Seulement 2/3 des patients avaient une prescription dans le cadrestrict des recommandations. Les facteurs de risque de saignementretrouvés sont : le sexe masculin, un score de Beyth élevé et uneclairance de la créatinine selon Cockroft diminuée.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2013.12.031

CL09Étude prospective monocentriqueévaluant la corrélation entre test degénération de thrombine et 3 modèlesd’évaluation du risquethromboembolique veineux chez lespatients médicaux hospitalisés : étudeTGT-MEDO. Espitia a, M. Fouassier b, M. Trossaert b,B. Planchon a, M.A. Pistorius a, P. Pottier a

a Médecine interne, Nantes, Franceb Laboratoire hématologie, Nantes, France

Mots clés : Test de génération thrombine ; ThromboprophylaxieObjectifs.— La maladie thromboembolique veineuse (MTEV) estune cause fréquente de morbidité hospitalière évitable ; 75 % desdécès relatifs à la MTEV surviennent chez des patients hospitalisésnon chirurgicaux. Malgré de nombreuses études épidémiologiques