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Les différents statuts sanitaires
Classes Axénique Gnotoxénique E.O.P.S Conventionnel
synonymes Sans germe Aseptique « stérile « germ free
A flore définie Monoxénique
E.O.P.S.Exempt d’organisme pathogène spécifique
S.P.F. Spécific pathogen free S.S.C. Statut
sanitaire contrôlé
Classique traditionnel
Définition N’héberge pas de micro-organismes
Héberge un certain nombre de micro-
organismes (définis) et uniquement
ceux-là
Héberge plusieurs micro-organismes
* flore microbienne non
pathgène ensemencée et
définie volontairement
* flore microbienne
acquise spontanément dans l’animalerie et non
pathogène
Héberge n’importe quel micro-organisme
pathogène ou non
Condition de maintenance
Isolateur en condition stérile
stricte
Isolateur en condition stérile
stricte
Maintien sous barrière aseptique
Local d’élevage conventionnel
Définitions des différents StatutsAxéniques: Animaux obtenus par décontamination indemnes de tous
micro-organismes détectables
Gnotoxéniques: animaux axéniques auxquels on a rajouté un ou plusieurs micro-organismes connus
EOPS ou SPF: Animaux obtenus par décontamination indemnes d ’agents pathogènes spécifiques
SOPF: Animaux obtenus par décontamination indemnes d ’agents pathogènes spécifiques et de micro-organismes opportunistes
Conventionnel ou holoxénique : animaux « sains » hébergeant une flore dont on ne peut pas garantir l ’absence d ’agents pathogènes ou opportunistes.
DEFINITIONCONDITIONS DE MAINTENANCE
animaux obtenus par cesarienne aseptique ou transfert d'embryons, indemnes de microorganismes détectables
isolateur en condition stérile
animaux axéniques contaminés par un ou plusieurs microorganismes connus
isolateur en condition stérile
EOPS (Exempt d'Organismes Pathogènes Spécifiques)
= IOPS (Indemne d'Organismes Pathogènes Spécifiques)
= SPF (Specific Pathogen Free)
= SSC (Statut Sanitaire Contrôlé)
animaux hébergeant une flore microbienne non pathogène, obtenus par césarienne aseptique ou transfert d'embryons et contrôlés régulièrement vis-à-vis d'agents pathogènes majeurs dont la liste figure sur le certificat sanitaire en vigueur*
SOPF (Specific Opportunistic and Pathogen Free)
statut spécialement créé pour les rongeurs immunodéficients. En supplément des microorganismes indiqués dans la liste IOPS/SPF, ce statut implique la recherche de bactéries opportunistes le plus fréquemment rencontrées telles que Staphylococcus aureus, Ps
animaux hébergeant une flore microbienne qui peut être pathogène
hebergement traditionnel
DENOMINATION
DEFINITION DES STATUTS SANITAIRES DES RONGEURS DE LABORATOIRE
axenique ou germ-free
gnotoxenique
heteroxenique
holoxenique = conventionnel
maintien sous barrière aseptique
Statut axénique
N ’héberge aucun micro-organisme
Pour maintenir un statut axénique il faut:- une stérilisation absolue de tout le matériel qui entre dans l’isolateursoit par autoclavage, soit par produit chimique (alcide, virkon etc….ou par irradiation - une filtration absolue de l’air en entrée et en sortie de l’isolateur Maintenu toujours en surpression.
Statut gnotoxénique
Héberge un certain nombre de micro-organismes (définis ) et uniquement ceux-là
Pour maintenir un statut gnotoxénique il faut:- une stérilisation absolue de tout le matériel qui entre dans l’isolateursoit par autoclavage, soit par produit chimique (alcide, virkon etc….ou par irradiation - une filtration absolue de l’air en entrée et en sortie de l’isolateur Maintenu toujours en surpression.
Le matériel nécessaire:- un isolateur en surpression- un produit de décontamination- des cages classiques
Statut E.O.P.SExempt d’organisme pathogène spécifique
Héberge aucun micro-organisme pathogène- flore microbienne non pathogène ensemencée et définie- flore microbienne acquise dans l’animalerie et non
pathogène
Pour maintenir une zone E.O.P.S il faut:- un double sas d’entrée (côté propre et côté extérieur )- un sens de circulation est préférable et en fonction du matériel utilisé- une protection individuelle pour éviter les contaminations: blouse ou Cote, sur chaussures, gants, charlotte et masque si nécessaire.- un autoclave et un sas formol si nécessaire.- un pré filtre et un filtre absolu en entrée de climatisation.
Statut conventionnelHéberge n’importe quel micro-organisme pathogène ou non
Pour maintenir une zone conventionnelle il est préférable d’avoir:- un sas d’entrée et de sortie dans l’animalerie.- un sens de circulation- une protection individuelle pour éviter les sur-contaminations: blouse,sur chaussures, gants, charlotte et masque si nécessaire.- un autoclave.- un pré filtre en entrée de climatisation.
Attention !!! Une zone conventionnelle n ’est pas une réserve de souris tout venant sans contrôle sanitaire. Certains pathogènes sont inévitables mais d ’autres peuvent l’être.
Qu’est ce qu’un statut sanitaire ?
- Statut sanitaire: État de santé à un moment donné. Il n ’est donc pas fiable dans le temps.
- Faire un statut sanitaire revient à lister la présence de micro-organisme spécifiques indésirables.
-Un statut sanitaire est le résultat d’un échantillonnage d’une population donnée.
C’est donc d’une probabilité de trouver un pathogène sur des individus choisis aléatoirement. Il n ’est donc en aucun cas représentatif de 100% des animaux de l ’animalerie mais de leur majorité.
- Un statut défini grâce aux contrôles sanitaires est présenté sous forme d’un certificat sanitaire.
Pourquoi réaliser un contrôle sanitaire
- Limiter les risques zoonotiques
- Bien être animal en détectant les pathogènes et en essayent de les éliminer
- Éviter les interférences avec la recherche
- Maintenir les performances zootechniques des élevages
- Permettre la reproductibilité des expériences
- Faciliter les échanges d’animaux ou de PBOA entre les établissements d’expérimentation animale
Quelques définitions
Population : ensemble des individus qui constituent une catégorie particulière (ex:espèce, lieu de vie, activité….)
Unité biologique : structure dans laquelle ont peut considérer que tous les animaux possèdent le même statut sanitaire
Prévalence: Pourcentage d’animaux porteur d’un pathogène donné dans une population
Un Contrôle Sanitaire est un examen :
- bactériologique
- parasitologique
- virologique
- anatomo-pathologique
Un contrôle sanitaire doit se faire sur un échantillonnage représentatif d’une "unité biologique d’élevage": isolateur,
cage de portoir ventilé, pièce d’hébergement, zone d'élevage...
Le statut sanitaire de l’unité d’élevage est défini d’après les résultats obtenus sur cet échantillonnage.
FELASA Federation of European Laboratory Animal Science Associations
Regroupement à l'échelle européenne de vétérinaires, techniciens animaliers directeurs d'animaleries,…experts en
animaux de laboratoire
Discussions de travail tous les 3 ans sur le management "sanitaire" des animaux de laboratoire
Compte-rendu = RECOMMANDATIONS par espèces
Les FELASA ne sont en aucun cas des DIRECTIVES
Rôle de la FELASA
-Recommandations sur le suivi sanitaire d’élevage de rongeurs:- Garantir une « qualité » sanitaire et standardiser les contrôles sanitaires
- Mises à jour régulières des pathogènes recherchés en fonction des nouvelles connaissances
- Proposition d’une méthodologie générale- Lignes directrices à adapter aux exigences spécifiques, Ex: éleveurs professionnels/animaleries expérimentales Une espèce/une utilisation/un état sanitaire
-Recommandations pour la formation des professionnels
-Accréditation des laboratoires de diagnostic sanitaire
Un Contrôle Sanitaire est un acte « dirigé »
ON NE TROUVE QUE CE QUE L'ON CHERCHE (donc ce que l'on connaît!)
- Recommandations FELASA: Federation of European Laboratory Animal Science Associations
- besoins spécifiques
Liste de microorganismes FELASA
(bactéries, virus, protozoaires, champignons)
à rechercher en priorité liste primaire
fréquents
très « gênants » pour la fiabilité des expérimentations
dangereux pour l’Homme ou les autres animaux
à rechercher si besoin liste secondaire
symptômes caractéristiques
perturbations expérimentales
contrôle de l’efficacité de la barrière
La liste proposée n’est pas une liste négative: tous les agents pathogènes murins ne sont pas à exclure systématiquement
Recommandations uniquement
Ces recommandations évoluerons toujours (Hélicobacter en 2001, prochainement Norovirus murins)
Chaque laboratoire peut définir ses objectifs en matière d’interférence avec la recherche : notion de liste d’exclusion
Attention: tenir tout de même compte des problèmes d’échange entre animalerie
Fréquence des contrôles préconisée par la FELASA
Tous les trois mois pour « une unité biologique d’élevage »
Tous les ans pour les contaminants plus rares ou interférents peu avec certaines études ( Réovirus 3 pour les études de comportement)
La fréquence dépend :
- de la fréquence des entrées
- de l’origine des animaux
- des modifications d’environnement (physique ou humain)
- du niveau de protection (pièce/isolateur…)
- des pathogènes recherchés
Il est important de faire un historique pour les pathogènes à faible prévalence (taux infection 30% pour les mycoplasmes)
Quels animaux tester ?
Toujours essayer de prélever des animaux au hasard représentatifs de l’unité à tester
- Des souris immatures (< 8 semaines) pour la parasitologie
Spironucleus est facilement identifiable avant 8 semaines d’âge
- Les virus sont plus facilement détectés par sérologie sur des vieux animaux (2 à 6 mois)
- Sensibilité variable en fonction de la lignée, de l’âge de l’animal, du type de contact, et du pathogène recherché
- Les souris « précieuses » ou en expérimentation
Les altération génétiques peuvent induire une altération de la réponse immunitaire (faux négatifs en sérologie)
-Les animaux immunodéficientsSensibilité accrue aux infections parasitaires et bactériennesProblème de validité des tests sérologiques
-Les sentinelles
Éviter le sacrifice d’animaux précieux
Doivent être axéniques ou EOPS strict ou SOPF voir immunodéprimées et de statut sanitaire connu
Etre âgées entre 6 semaines et 6 mois
Prévoir un contact minimum de 6 semaines : - contact direct dans la cage avec d’autres animaux de l’unité
- contact indirect (litière souillée, aliment, eau d’autres cages utilisées)
Attention dans le contact indirect, certains pathogènes comme le virus de Sendai ne seront pas transmis
Taille de l’échantillondépend du taux de prévalence (nombre d’Animaux infectés)
Exemple: les deux sexes atteints avec le même taux d’infection
population > 100
échantillonnage prélevé au hasard
infection distribuée au hasardRelation entre la taille de l'échantillon et le taux de prévalence
Taille de l'échantillon à différents niveau de confianceTaux de prévalence suspecté (%) 95% 99% 99,90%
10 29 44 6620 14 21 3130 10 13 2040 6 10 1450 5 7 10
Conseillé: 10 animaux minimum par unité d ’élevage
Différents taux de prévalence
microorganismes concernés Prévalences
Sendai virus 90%
Pneumonia virus 25%
Salmonella 5%
Mycoplasma 40%
Streptococcus pneumoniae 15%
Coryné kutcheri <5%
K Virus <10%
MCMV <50%
SDA 90%
MHV >80%
Ectromelia <5%
Theiler 5-40%
Tyzzer 50%
Taille de l’échantillon (suite)Formule ILAR
Taille de l’échantillon à prélever = (log 0.05 / log N )
0.05 correspond à intervalle de confiance de 95%
N est le nombre d’animaux non infectés
(exemple prévalence 90% pour le virus de Sendaï soit 1- 0.9 = 0.1)
En général lorsque cette donnée est inconnue, on prend 30%
Exemple: (log 0.05 / log 1- 0.3) = 8 animaux sur 100 si l’infection touche de même façon les mâles et les femelles
Soit : 4 animaux de 4 semaines, pour la bactériologie et la parasitologie,
4 animaux de 12 semaines environ, pour la bactériologie, la parasitologie et la virologie
4 animaux de 6 mois maximum pour la virologie (attention aux réactions croisées) : si supérieur à 6 mois = témoins historiques
(Veiller à ne pas prendre des animaux trop âgés car le taux d’anticorps non spécifiques augmente avec l’âge)
Mode d’hébergement
- Hébergement de type conventionnel (cage ouverte)
- Hébergement de type conventionnel (cage avec couvercle filtrant)
- Hébergement en portoirs ventilés
- Hébergement en isolateur
Tenir compte aussi des procédures de changes
Cas particuliersLa formule ILAR ne peut pas s’appliquer dans toutes les
situations
Hébergement des animaux en portoir ventilé ou en cage à couvercle filtrant : prévoir un programme avec des sentinelles et un contact indirect car chaque cage devient une unité propre
Hébergement en isolateur ou en armoire ventilée (en petit nombre) : prévoir un programme avec des sentinelles en contact direct et indirect car peu d’animaux donc impossible de tester ces derniers par les lois statistiques de probabilité de trouver un agent pathogène
Première étape
- Réception
- Identification
- Observation de l’animal vivant
- Sacrifice au CO2
- Préparation à l ’autopsie
Deuxième étape
Autopsie
Examen externe
Examen interne
Prélèvement des organes lésés pour examen
histologique
Troisième étapeExamen sérologique :
Prélèvement du sang après section de
l’aorte en intrathoracique
Coagulation
Centrifugation
Récupération du sérum
Congélation
Envoi au laboratoire
QM Diagnostic
(Dr Schoondermark -Pays-Bas)
Quatrième étapeExamen bactériologique
Voies respiratoires
Prélèvement par écouvillonnage
autour des yeux et dans la trachée
Tube digestif
Prélèvement de fèces dans le colon
Test PCR sur les fèces pour le dépistage
d’Helicobacter
Mise en culture sur milieux spécifiques
Incubation
Identification
aspect des colonies
état frais
Gram
Galeries
Tests enzymatiques…..
Cinquième étapeExamen parasitologique
Endoparasites
Prélèvement du caecum et du colon
Examen du contenu sous binoculaire
État frais observé sous microscope
à contraste de phase
Ectoparasites
Examen du revêtement cutané sous
binoculaire
Identification sous microscope
Remarques
Toutes les interférences avec les résultatsexpérimentaux ne sont pas encore connues et l’importance de
certains agents infectieux n’est pas complètement évaluéeExemple: Les parvovirus, les hélicobacters
Les microorganismes opportunistes pour des animaux immunocompétents peuvent être pathogènes pour les animaux
immunodéficients
L’interprétation des résultats
du contrôle sanitaireToujours garder un esprit critique à sa lecture!!!
Ne pas s’arrêter à une liste de résultats négatifs
Qu’est-ce qui a été cherché? Suffisant ou non?
Comment? Méthode appropriée?
Échantillonnage (nombre, espèce, qualité, âge)?
Ne pas s ’alarmer au moindre signe positif
Liste primaire ou secondaire?
Y a t-il des interactions expérimentales?
Comment analyser un certificat sanitaire
- Tenir compte de la bactériologie, la parasitologie et la virologie
- Quelle souche a été testée, quel est l’âge des animaux, le nombre, immunodéprimé ou immunocompétent?
- Quel est l’historique sanitaire et quelle est la date du dernier certificat
- Vérifier la zone d’élevage des animaux (pièce individuelle, barrière, portoir ventilé, autre….: confinement)
- Vérifier que les agents trouvés correspondent à ceux de votre propre liste d’exclusion
- Regarder les remarques en bas de la page (faux positif ou négatif, techniques de recherche)
- Méthode de diagnostic sensible et fiable
Attention: ces résultats ne sont toujours qu’une probabilité de trouver un pathogène et ne sont pas fiables dans le temps
Que faut-il vérifier à la réception d’un contrôle ?
1) le nom de la lignée (correspond à celle à la lignée demandée ?)2) la zone ou pièce d’origine ( type de confinement et de procédure?)3) date de réalisation du dernier contrôle (récent ou non, historique ?)4) sur combien d ’animaux (représentatif ?)5) sur quel type d’animaux (sentinelle, souche, age, immunodéficiente ?)6) laboratoire du diagnostic (fiabilité ?)7) liste des agents testés (en manque t il par rapport à notre liste d ’exclusion ou par rapport la liste FELASA ?)8) liste des agents trouvés positifs (exclusion ou non, admission dans son animalerie ?)9) s ’assurer de l ’absence d ’annotations annexes pouvant indiquer la présence d ’un micro-organisme « secondaire » ou mentionnant de faux positifs
Si tout est OK, s ’assurer que les animaux seront expédiés dans des conditions idéales au maintient de ce statut.
Et en pratique …
331 332 333 334
Chilomastix ++ Chilomastix -- Chilomastix ++ Chilomastix --Entamoeba -- Entamoeba -- Entamoeba +- Entamoeba +-
lundi mardi
mercredi
jeudi
Est-ce l’animalier va d’une pièce à l’autre ?Quel procédure est appliquée entre chaque pièce ?
Programme de surveillance sanitaire
Établir une véritable politique sanitaireen fonction de l’activité et des spécificités
de l’animalerie
Échange d’informations entre tous les utilisateurs de l’animalerie
Recherche de pathogènes définis par des méthodes diagnostiques appropriées au modèle considéré à partir d’un
échantillon représentatif de l’ensemble dela population à surveiller
Conclusion- Prévoir sa propre liste d’exclusion en fonction des thématiques de recherche mais penser aux échanges entre laboratoire
- Ne pas prendre un contrôle sanitaire pour argent comptant, vérifier les résultats, l’historique et rester critique face aux résultats
- Choisir les bons animaux en fonction des agents recherchés (âge, quantité, animaux immunodéprimés ou non)
- Prendre en compte les modes d’hébergements
Le budget pour les contrôles sanitaires est important mais l’impact des pathogènes interférents avec la recherche est aussi
coûteux
Généralités
- Définition : Les zoonoses sont des infections (bactéries,virus,prions) et infestations (parasites proto-ou métazoaires) qui se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l’homme et vice-versa (OMS, 1959 ;du grec zôon,être vivant et nosos,maladie).
- Voies d'exposition :- aérosols (inhalation des germes)
- ingestion (ingestion des germes)
- absorption par la peau, par les muqueuses ou par les blessures cutanées
- injection (accidentelle pendant la recherche)
Et ce n’est pas tout…
- Grande diversité- Nombreuses maladies non découvertes à ce jour- Risque de mutation et d’émergence de nouvelles souches- Cas isolé- Retour de maladie qu’on croyait éradiquée
- Pour plus de renseignements, consulter les sites internet :- du ministère de l’agriculture et de la pêche (www.agriculture.gouv.fr)
- de l’INRS (Institut National de recherche et de sécurité) (www.inrs.fr)
- de l’afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des aliments) (www.afssa.fr)
Prévention
- Privilégier l ’utilisation d ’animaux issus d ’élevage
- Rechercher les agents zoonotiques les plus en corrélation avec espèces, origine…
- en cas de doute, toujours considérer l ’animal comme potentiellement contaminé et mettre en œuvre les mesures de protection adéquat (gants, masques, blouses…)
Origine des contaminationsOrigine : intérieur de la cage Origine : extérieur de la cage
Uniquement si statuts sanitaires différents
- Animal- Expérimentateur- Rupture des
procédures
Échanges d’animaux entre labos…
Un grand risque pour la qualité sanitaire des animaleries !
Risque pour la qualité des expérimentation…Risque pour l’Homme
L’introduction d’animaux dits « conventionnels » très souvent contaminés est susceptible de modifier le
résultat des expérimentations en cours et d’introduire certaines zoonose plus ou moins graves
Dés la réception des animaux, contrôler l ’état sanitaire,
(visuellement et tests sanitaires)
puis mettre les animaux en quarantaine d’acclimatation
Qualité sanitaire de l’animalerie
L’organisation et le nettoyage
Des instructions claires doivent être données pour le renouvellement des litières, des biberons et des cages.
Il convient d'établir un programme de règles adéquates pour le nettoyage, le lavage,
la décontamination et la stérilisationde l ’ensemble du matériel et des consommables.
Il convient aussi de maintenir un niveau élevé de propreté dans les locaux réservés aux animaux
ainsi que dans les locaux de lavage et de stockage.
Pour éviter les contaminations, il faut contrôler, bien définir et maîtriser :
- Son type d ’hébergement : portoir ventilé, cage ouverte, isolateurs…
- Les paramètres de l ’environnement : entrée d’eau, filtre de la climatisation, surpression ou dépression, température, humidité…
- Le personnel : mettre en place procédures d’entrées, de circulation…
- Le matériel : nettoyage, autoclavage, stérilisation…
- Les entrées et mouvements d’animaux: vérification des certificats sanitaires, mise en quarantaine, les décontaminations, l’introduction des animaux sauvages…
Bien choisir ses conditions d’élevage en fonction du statut que l’on souhaite maintenir
La maîtrise de ces paramètres limite les risques de modifications du statut sanitaire de son
animalerie
Isolement
- Identifier tous les animaux contaminés, voir étendre le doute sur toute l'unité d'élevage (cage, isolateur, pièce,…)
- Séparer rapidement et complètement la "population suspecte" du reste de la colonie :
• séparation du matériel et du personnel,
• autoclavage en sortie de tous les déchets et matériel,
• dépression par rapport aux "unités" non contaminées,
• limiter la circulation
Traitements
- Possibles pour certains contaminants: oxyures, parasites externes, certaines bactéries,…
- Envisageables surtout sur de petits effectifs
- Problème de sensibilité variable des lignées
Principe de fonctionnementd’une animalerie
Local déchets
Réservealiments
Réservematériel
laverie
Couloir propre
Couloir sale
quarantaine
Saspersonnel
Saschimique
Autoclave
Salle destockage
stérile
Pièce xénopes
Labo expérimxénopes
Labo expérim
Souris EOPSPièce
HébergementSourisEOPS
Pièce Hébergement
Sourisconventionnelles
Labo expérim
conventionnel
Zoneisolateurs
La laverie: le centre de l’animalerie
Local déchets
Réservealiments
Réservematériel
laverie
Couloir propre
Couloir sale
quarantaine
Saspersonnel
Saschimique
Autoclave
Salle destockage
stérile
Pièce xénopes
Labo expérimxénopes
Labo expérim
Souris EOPS
Pièce Hébergement
SourisEOPS
Pièce Hébergement
Sourisconventionnelles
Labo expérim
conventionnel
Zoneisolateurs
Bac de trempage fixe
Le lavage du gros matériel
Bac de trempage mobile Cabine de lavage
Cabine de lavage spécifique
Les machines à laver les biberons
Les rampes de remplissage biberons
lave biberons Tunnel de lavage et remplissage biberons
Panier biberons Emboîtement De paniers
Principe de fonctionnementd’une animalerie
Local déchets
Réservealiments
Réservematériel
laverie
Couloir propre
Couloir sale
quarantaineSas
personnel
Saschimique
Autoclave
Salle destockage
stérilePièce
xénopes
Labo expérimxénopes
Labo expérim
Souris EOPS
Pièce Hébergement
SourisEOPS
Pièce Hébergement
Sourisconventionnelles
Labo expérim
conventionnel
Zoneisolateurs
L’ autoclave est utilisé pour la stérilisation des aliments, des litières, des biberons et des cages
Un autoclaves double porte
État du matériel à stériliser
L’efficacité d’un procédé de stérilisation dépend donc de la contamination initiale :on parlera de bio-film restant.
Si le matériel est fortement contaminé, on ne peut garantir la stérilité du matériel
Il est donc nécessaire d’effectuer un nettoyage minutieux et un traitement chimique (désinfection) préalable
Le Bio-film
Le nettoyage a une action d’érosion sur le bio-film et permet son élimination
La désinfection préalable va diminuer le nombre de germesrestants
Un sas chimique permet entre autre l’entrée des sacs d’aliments irradiées, de sacs de litière irradiés et du matériel
non autoclavable
Les sas chimiques
De nombreux produits sont utilisés dans ces sas
chimiques comme l’acide péracétique, le peroxyde
d’hydrogène, etc….
Aliments et litièreirradiés à 40 Kg Gray
pour les isolateurs
Aliments et litièreirradiés à 10 Kg Graypour les zones E.O.P.S.
L’irradiation
- Pas de dénaturation des protéines- Pas de perte d’appétence- Ne colle pas dans les sacs
- Plus coûteux
Pastilles d’irradiation
Eau de la ville
Biberons
traitement et/ou filtration
Remplissage des biberonsAutoclave
Biberons
Remplissage des biberons
Pièce de remplissage spécifique
Le biberon:stérilisation ou
filtration de l’eau
L’entrée d’eau en zone EOPS
Eau de la ville
Zone EOPS
Biberons
Distribution automatique
traitement et/ou filtration
Remplissage des biberonsAutoclave
Biberons
Remplissage des biberons
Filtration et/ou stérilisation par Ultra Violet
Système de stérilisation par Ultra Violet
Filtration sur carters filtres
5 microns2 microns
1 microns0.22 microns
La filtration n’a qu’une action bactérienne et parasitaire et nécessite une installation très suivie. Les Ultra Violet ont une action de stérilisation et nécessite une installation simple
Acidificateurs avec UV ou filtres
Acidification de l’eau
L’acidification n’a qu’une action bactérienne et nécessite une installation sûre en terme d’efficacité. A l’origine, elle servait à éliminer le Pseudomonas Aéruginosa en injectant de l’acide chlorhydrique pour amener l’eau à un pH de 2.5
Matériel d’élevage et confinement
L’isolateur
Cages ouvertes rats / souris
L’isocage
L’armoire ventilée
Les risques de contaminations
Zone d’hébergement
Cage ouverteCage ouverte
parasitesbactériesvirus
Unité biologique
matérielgants
AlimentsBiberons
Cagesexpérimentateur
Armoire ventilée
- Hébergement peu important- Confinement très limité- Coût d ’achat élevé / confinement
Est ce que ce mode d’hébergement confine les animaux ?
L’armoire ventilée
Cages à couvercle filtrant souventassociée à l’armoireventilée
Principe de fonctionnement d’un portoir ventilé
Une bouche de soufflage et une bouche de reprise d’air permettent grâce à un moteur de ventiler individuellement (cage par cage) un ensemble de cage de manière à limiter l’augmentation de la température, du taux d’ammoniac et du taux de dioxyde de Carbonne. L’étanchéité relative de la cage évite les pertes de flux d’air.
Étanchéité de la cage et du portoir
Joints d ’étanchéité
Injection et reprise d ’air biberons Cage et couvercle
Portoirs ventilés Les moteurs de ventilation
Les cages pour le changeLes cages type II long 1284L
Le portoir ventilé
Les hottes à flux laminaire
Hotte de manipulation dans le laboratoire
Hotte de change dans les pièces d’hébergement
Le confinement
Pièce d’hébergement= confinement tertiaire
Hotte à flux laminaire de classe 100
= confinement secondaire
Cage = confinement primaire
La procédure de change
Une procédure stricte doit être établie puisque c’est le principal risque de contamination entre cages
NB: tout doit être désinfecté entre chaque cage
Cage autoclavée remplie ?
Limite les contaminationsau remplissage de la mangeoire
et de la cage en litière
Les risques de contaminations
Hotte de change
Cage ventiléeCage ventilée
parasitesbactéries
virusUnité biologique
Unité biologique
Plan de travailPinces brucelles
AlimentsBiberons
Cagesexpérimentateur
Méthode de contrôle sanitaire
Recherche sur l’ensemble du portoir
Recherche pourIdentifier l ’étage
Recherche pourIdentifier la cage
La difficulté: Chaque cage est une unité sanitaire indépendante
Dans chaque cage rouge se trouve deux souris sentinelles et pour la dernière recherche une souris de chaque cage concernée est ajoutée
Portoir ventilé Portoir ventilé Portoir ventilé
Méthode de contrôle sanitaire
Chaque zone est une unité sanitaire indépendante et chaque zone peut compter plusieurs pièces d’hébergement
Pièce d’élevage
Zone d’hébergement
Pièce d’élevage
Pièce d’élevage
Pièce d’élevage
La contamination se transmet d’une pièce à l’autre
1er sas 2eme sas
banc
Comment procédez vous ?
- Côte intégrale 1- Sur-chaussures 2- Masques 3- Gants 4-Charlotte 5
vestiaires
La tenue vestimentaire du personnel
- Côte intégrale ou blouse- Sur-chaussures- Masques- Gants - Charlotte- Pas de tenue vestimentaire
Procédure d’entrée en zone E.O.P.S.
- Désinfection des mains- Douche- Pédiluve- tenue vestimentaire- DANS QUEL ORDRE ?
Les procédures d’entrée du personneldoivent être strictes et respectées de tousafin de maintenir les
statuts sanitaires