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A52 Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012 des établissements (13 % en 2009, 76 % en 2011) — par secteur d’activité : amélioration de 55 % en MCO et de 87 % en SSR 2. La trac ¸abilité de cette évaluation sur la pancarte : — amélioration de 41 % sur l’ensemble des établissements (4 % en 2009, 45 % en 2011) — par secteur d’activité : amélioration de 68 % en MCO et de 75 % en SSR. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.135 EP03 L’impact d’une EPP dans l’accueil et la prise en charge d’un patient douloureux chronique en structure spécialisée A. Lepeintre , S. Bosquet-alma Service douleur-soins palliatifs, centre hospitalier EureSeine, Évreux-Vernon, France Objectif.— En 2009, la SFETD a proposé avec la HAS un outil pour les structures douleur pour la réalisation d’une EPP suite à la publica- tion en 2008, de recommandations sur l’identification, l’évaluation et l’orientation d’un patient douloureux chronique. En 2010, le CETD du CHI EureSeine a lancé cette EPP dont les objectifs étaient de : — réduire la proportion de premiers rendez-vous non honorés ; — améliorer le recueil de données en amont de la consultation ; — améliorer la trac ¸abilité et l’évaluation multidimensionnelle de la douleur par l’utilisation d’outils validés ; — hiérarchiser les délais de prise en charge selon les trois niveaux de recommandations de l’IASP (2009) : urgent, semi-urgent, non urgent. Description Méthodes.— En 2010, un premier audit a eu lieu confirmant la nécessité de mesures correctives. Un travail sur l’organisation de la première consultation à été réalisé : — rédaction d’une procédure ; — réalisation d’un questionnaire ; — élaboration de courriers à destination du patient et du médecin traitant, les informant des modalités de prise en charge du CETD. Un nouvel audit a été réalisé un an après. Résultats.— Cet audit a mis en évidence : — une diminution de 45 % des premiers rendez-vous non honorés ; — une connaissance des données du patient, une trac ¸abilité de l’évaluation multidimensionnelle de la douleur dans 100 % des cas ; — un début de rationalisation des délais de prise en charge selon les recommandations de l’IASP grâce à une meilleure connaissance des patients et une meilleure information des patients et de leur médecin quant aux missions et aux modalités de prise en charge d’un CETD. Conclusion.— L’EPP a permis une amélioration de nos pratiques selon les recommandations de l’HAS dont l’axe d’amélioration reste celui de la trac ¸abilité de la hiérarchisation des délais de prise en charge. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.136 EP04 Évaluation d’un protocole de sédation analgésie piloté par les infirmier(e)s en réanimation pédiatrique et néonatale H. Dame-Sghaier a , S. Galène-Gromez b , T. Blanc b , V. Laudenbach b , G. Lepiney b , M. Catel b , C. Lemarchand b , S. Marret b a Service de pédiatrie générale, CHU Charles-Nicolle, Rouen, France b Service de réanimation pédiatrique et néonatale, CHU Charles-Nicolle, Rouen, France Objectif.— Mettre en évidence une amélioration de la prise en charge de la douleur chez des nouveau-nés de réanimation pédia- trique et néonatale, intubés et ventilés, suite à la mise en place d’un « protocole douleur » piloté par les infirmier(e)s. Description.— Cette étude prospective, de mai 2006 à décembre 2009 dans le service de réanimation pédiatrique du CHU de Rouen, s’est déroulée en deux phases distinctes : avant le protocole, pen- dant le protocole. Les critères d’inclusion étaient les enfants de plus de 26 semaines d’aménorrhée, âgés de moins de 28 jours de vie, intubés et sédatés. L’analyse se faisait durant toute la durée de la sédation, avec un maximum de 14 jours. La douleur était évaluée par le score d’EDIN. Le protocole permettait aux infir- mier(e)s d’adapter la sédation analgésie, utilisant le midazolam et le sufentanil, en fonction de ce score. Dix-huit enfants pour la phase avant protocole et 45 enfants pour la phase pendant ont été inclus. Il existe une augmentation significative du nombre de scores d’EDIN réalisés par jour dans le groupe sous protocole, avec une analgésie dont la qualité tend à augmenter. Il n’existe pas de diffé- rence significative concernant la consommation totale journalière de midazolam et de sufentanil, mais une tendance à une administra- tion différente avec notamment, plus de modifications de posologie et plus d’administration de boli sur les premiers jours de sédation. En revanche, il n’y a pas d’augmentation des effets secondaires immédiats, en dehors d’un allongement de la durée de ventila- tion. Les effets à long terme, notamment sur le développement neurologique, restent discutés bien que la littérature soit plutôt rassurante. Conclusion.— La mise en place d’un protocole de sédation analgésie piloté par les infirmier(e)s améliore la prise en charge de la douleur de l’enfant d’une part par l’augmentation des évaluations, d’autre part par une adaptation quasi immédiate de la sédation. Il n’existe pas d’augmentation des effets secondaires liés à la sédation, et la connaissance de ces drogues, permet d’être rassurant quant aux risques neurologiques ultérieurs. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.137 EP05 Évaluation du syndrome douloureux chronique au centre départemental de prise en charge de la douleur chronique de Tarbes C. Gov , V. Girard , N. Dubroca , A. Debbah , I. Souverville , I. Tapesar Hôpital de l’Ayguerotte, Tarbes, France Objectif.— Évaluer la qualité des soins prodiguée aux patients douloureux chroniques de la consultation pluridisciplinaire dépar- tementale des Hautes-Pyrénées. Description Matériel et méthode.— Analyse en réunion pluridisciplinaire des 30 derniers nouveaux dossiers patients de l’année 2011 par le « kit EPP » élaboré par la SFETD fin 2009. Résultats.— Deux critères sur trente ne sont jamais remplis : le critère 1 (obtention des éléments d’organisation de la première consultation) et le critère 5 (recueil des attentes du patient et de sa représentation de la douleur et de ses traitements). Le critère 6 (réunion de synthèse interdisciplinaire comprenant au moins un médecin somaticien et un psychiatre ou un psychologue) n’est que très partiellement atteint avec six réponses affirmatives. Discussion.— La validation du critère 1 n’est pas réalisée du fait de l’absence de la trac ¸abilité du retentissement de la douleur sur la vie relationnel alors que tous les autres items, y compris le retentisse- ment sur la vie quotidienne, sociale et professionnelle sont remplis. Le critère 5 porte sur les attentes et représentations de la douleur

L’impact d’une EPP dans l’accueil et la prise en charge d’un patient douloureux chronique en structure spécialisée

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ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.135

P03’impact d’une EPP dans l’accueil et la prise enharge d’un patient douloureux chronique entructure spécialisée. Lepeintre , S. Bosquet-alma

Service douleur-soins palliatifs, centre hospitalier EureSeine,vreux-Vernon, France

bjectif.— En 2009, la SFETD a proposé avec la HAS un outil pour lestructures douleur pour la réalisation d’une EPP suite à la publica-ion en 2008, de recommandations sur l’identification, l’évaluationt l’orientation d’un patient douloureux chronique. En 2010, leETD du CHI EureSeine a lancé cette EPP dont les objectifs étaiente :réduire la proportion de premiers rendez-vous non honorés ;améliorer le recueil de données en amont de la consultation ;améliorer la tracabilité et l’évaluation multidimensionnelle de la

ouleur par l’utilisation d’outils validés ;hiérarchiser les délais de prise en charge selon les trois niveaux

e recommandations de l’IASP (2009) : urgent, semi-urgent, nonrgent.escriptionéthodes.— En 2010, un premier audit a eu lieu confirmant laécessité de mesures correctives. Un travail sur l’organisation de laremière consultation à été réalisé :rédaction d’une procédure ;réalisation d’un questionnaire ;élaboration de courriers à destination du patient et du médecin

raitant, les informant des modalités de prise en charge du CETD.n nouvel audit a été réalisé un an après.ésultats.— Cet audit a mis en évidence :une diminution de 45 % des premiers rendez-vous non honorés ;une connaissance des données du patient, une tracabilité de

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es recommandations de l’IASP grâce à une meilleure connaissancees patients et une meilleure information des patients et de leurédecin quant aux missions et aux modalités de prise en charge’un CETD.onclusion.— L’EPP a permis une amélioration de nos pratiqueselon les recommandations de l’HAS dont l’axe d’amélioration resteelui de la tracabilité de la hiérarchisation des délais de prise enharge.

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P04valuation d’un protocole de sédation analgésieiloté par les infirmier(e)s en réanimationédiatrique et néonatale. Dame-Sghaier a, S. Galène-Gromez b, T. Blanc b,. Laudenbach b, G. Lepiney b, M. Catel b, C. Lemarchand b,. Marret b

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Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012

Service de réanimation pédiatrique et néonatale, CHUharles-Nicolle, Rouen, France

bjectif.— Mettre en évidence une amélioration de la prise enharge de la douleur chez des nouveau-nés de réanimation pédia-rique et néonatale, intubés et ventilés, suite à la mise en place’un « protocole douleur » piloté par les infirmier(e)s.escription.— Cette étude prospective, de mai 2006 à décembre009 dans le service de réanimation pédiatrique du CHU de Rouen,’est déroulée en deux phases distinctes : avant le protocole, pen-ant le protocole. Les critères d’inclusion étaient les enfants delus de 26 semaines d’aménorrhée, âgés de moins de 28 jours deie, intubés et sédatés. L’analyse se faisait durant toute la duréee la sédation, avec un maximum de 14 jours. La douleur étaitvaluée par le score d’EDIN. Le protocole permettait aux infir-ier(e)s d’adapter la sédation analgésie, utilisant le midazolam

t le sufentanil, en fonction de ce score. Dix-huit enfants pour lahase avant protocole et 45 enfants pour la phase pendant ont éténclus. Il existe une augmentation significative du nombre de scores’EDIN réalisés par jour dans le groupe sous protocole, avec unenalgésie dont la qualité tend à augmenter. Il n’existe pas de diffé-ence significative concernant la consommation totale journalièree midazolam et de sufentanil, mais une tendance à une administra-ion différente avec notamment, plus de modifications de posologiet plus d’administration de boli sur les premiers jours de sédation.n revanche, il n’y a pas d’augmentation des effets secondairesmmédiats, en dehors d’un allongement de la durée de ventila-ion. Les effets à long terme, notamment sur le développementeurologique, restent discutés bien que la littérature soit plutôtassurante.onclusion.— La mise en place d’un protocole de sédation analgésieiloté par les infirmier(e)s améliore la prise en charge de la douleure l’enfant d’une part par l’augmentation des évaluations, d’autreart par une adaptation quasi immédiate de la sédation. Il n’existeas d’augmentation des effets secondaires liés à la sédation, et laonnaissance de ces drogues, permet d’être rassurant quant auxisques neurologiques ultérieurs.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.137

P05valuation du syndrome douloureux chronique auentre départemental de prise en charge de laouleur chronique de Tarbes. Gov , V. Girard , N. Dubroca , A. Debbah , I. Souverville ,

. TapesarHôpital de l’Ayguerotte, Tarbes, France

bjectif.— Évaluer la qualité des soins prodiguée aux patientsouloureux chroniques de la consultation pluridisciplinaire dépar-ementale des Hautes-Pyrénées.escriptionatériel et méthode.— Analyse en réunion pluridisciplinaire des0 derniers nouveaux dossiers patients de l’année 2011 par le « kitPP » élaboré par la SFETD fin 2009.ésultats.— Deux critères sur trente ne sont jamais remplis : leritère 1 (obtention des éléments d’organisation de la premièreonsultation) et le critère 5 (recueil des attentes du patient et dea représentation de la douleur et de ses traitements). Le critère(réunion de synthèse interdisciplinaire comprenant au moins unédecin somaticien et un psychiatre ou un psychologue) n’est que

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