PARTIE : 1sosecole.cg/public/cours/CACSUP-FRANCAIS-3eme.pdf · 2/ Un gérondif Exemples : a) En vomissant, il a indisposé tous les invités. b) Il a dérapé en freinant trop rapidement

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PARTIE : 1

L’EXPRESSION DE LA CAUSE

Observation

1) La boutique est fermée pour raison de santé du vendeur.

2) En freinant brutalement, il a fait un accident.

3) Epuisé, le joueur s’effondra sur l’aire de jeu.

4) La cause d’une action, d’un phénomène peut s’exprimer à travers plusieurs

moyens.

I/ Dans une phrase simple

Dans une phrase simple, la cause s’exprime à travers.

1/ Un groupe nominal ou un nom introduit par une préposition ou une

locution prépositive

Exemple : Ali a été condamné pour vol de voiture. Il tremble de peur.

2/ Un gérondif

Exemples :

a) En vomissant, il a indisposé tous les invités.

b) Il a dérapé en freinant trop rapidement.

1. Un adjectif ou un participe apposé.

Exemples :

a) Effrayé, la fille pleura.

b) Epuisé, le joueur s'effondra.

II/ Dans une phrase composée

Dans une phrase composée, la cause s’exprime à l’aide :

1-d'une proposition indépendante coordonnée.


Exemple :

a) Maman me donne des médicaments car je suis malade.

b) Ses souliers étaient blancs de poussière, car il a fait la route de Pointe-Noire à

pied.

2-Une proposition indépendante juxtaposée.

Exemple : La voiture est arrêtée, son moteur est en panne.

Il va pleuvoir ; le temps l’annonce.

Exercice

Indique par quel moyen est exprimée la cause dans chacune des phrases

suivantes :

1/ Mon père examinait le baromètre car il aimait la météorologie.

2/ Sylvain arrêta le moteur de sa voiture pour mieux écouter : il avait cru

reconnaître la voix de Marie.

3/ Mon cadet m’empêche souvent de dormir en criant la nuit .

4/ La circulation est très difficile aujourd'hui à cause de la pluie.

5/ Accablé par les juges, il demeurait muet.

NB : Certains grammairiens ne font pas de distinction entre phrase composée

et phrase complexe. Ils définissent la phrase composée comme étant aussi une

phrase complexe.

III/ Dans la phrase complexe

La cause dans une phrase complexe est exprimée à travers une proposition

subordonnée conjonctive.

Exemples


a) Comme il pleut à travers la ville, il m’a prêté son parapluie.

b) Les programmes de la télé ont été modifiés parce que certains journalistes

font grève.

Exercice 1 – Dis par quel moyen la cause est exprimée dans chacune des

phrases suivantes :

a) Antoine était mort pour s’être baigné dans un étang malsain.

b) Mon père examinait le baromètre, car il aimait la météorologie.

c) Martin arrêta son appareil pour mieux écouter.

d) Le grand-père s’établit près du hameau voisin parce qu’il est toujours

indésirable dans notre village.

e) A cause de son grand succès, ce joueur s’entraine de moins en moins.

f) Vous serez malade en mangeant trop.

g) Effrayé ; le jeune homme s’enfuit.

h) Accablé par le juge, il demeurait muet.

Exercice 2 : Transforme chaque couple de phrases en une phrase ayant une

proposition subordonnée tout en variant de conjonction ou de locution

conjonctive

Le député de mon village rentre chez lui bouleversé, Il a découvert son chien

mort dans la rue. Il ne se contient pas ; Il aimait tellement ce chien. Il accuse les

voisins d’avoir tué ce chien. Ils auraient promis de l’empoisonner un jour.

Elle est tombée enceinte ; elle interrompt ses études.

Cet homme ne laisse jamais son parapluie. Il pleut tous les jours dans cette ville.

LES SUBORDONNEES COMPLETIVES

Les subordonnées complétives sont des propositions subordonnées qui sont

introduites par une conjonction de subordination ou une locution conjonctive


(que, si, comme, quand, lorsque) et fonctionnent généralement comme

complément d’objet, sujet ou attribut.

Exemples : Nous savons qu’il viendra demain.

Il convient donc que le médecin vienne vite

I. Différentes sortes de complétives

On distingue en général trois sortes de complétives : la complétive conjonctive

par « que » ; la complétive interrogative et la complétive infinitive.

1-La complétive par que (conjonction)

Elle est introduite par la conjonction de subordination que ou par les locutions

conjonctives, à ce que, de ce que, en ce que

Exemples :

a) Nous nous attendons à ce que maman vienne.

b) On s’inquiète de ce que les pompistes n’arrivent pas

La subordonnée conjonctive objet est généralement exprimée après le verbe

annoncer, souhaiter ; croire, penser, se douter, craindre

2-La complétive interrogative

C’est une complétive introduite par un adjectif interrogatif (quel, quelles,

lequel…..), ou une conjonction (si, comment, pourquoi)

Exemples:

a) Tout le monde se demande quelle maladie l’embête.

b) Nous voulons savoir quel temps il fait.

c) Nous nous demandons qui nous appelle.

d) Nous ne savons pas si nous irons.

3-La complétive infinitive


C’est la complétive introduite par un verbe à l’infinitif ayant son sujet propre

c’est-à-dire qui ne partage pas le sujet avec un verbe conjugué.

Exemples:

a) Nous avons vu partir cette fille.

b) Mon frère a vu boire cet homme dans un bol.

Exercice 1 : Dans chacune des phrases suivantes, remplace le GN complément

d’objet par une subordonnée conjonctive

1-Reconnais ton imprudence.

2-Nous démontrons l’égalité de ces deux angles.

3-J’attends l’ouverture du guichet depuis plus de vingt minutes.

4-Je regrette l’absence de nos trois meilleurs joueurs.

5-Le code de la route ne permet pas le dépassement d’un véhicule au

sommet d’une côte.

Exercice 2:

Complète chaque principale (liste A) par la subordonnée qui convient (liste B).

Ensuite fais l’analyse des phrases obtenues.

Liste A

1) Sa cousine estime.

2) Le directeur ordonne.

3) La brave femme veille.

4) Robert espère.

5) L’association souhaite.

6) Réjouissez-vous.

Liste B

a) Que la réunion finisse tôt.


b) De ce qu’il ne pleuve pas.

c) Qu’il lui faudra deux heures pour préparer la nourriture.

d) Que la tombola soit un succès.

e) A ce que tous aient une couverture.

f) Qu’il partira.

Solution

1------------- c

2------------- a

3------------- e

4------------- f

5------------- d

6------------- b

II. Le mode dans la subordonnée complétive

En règle générale, le verbe de la subordonnée complétive se met.

-Au mode indicatif lorsque le verbe de la proposition principale exprime une

déclaration, une opinion ou une perception.

Exemple : Le chasseur sait (dit, croit, voit) que cette forêt n’a pas assez

d’animaux.

-Au subjonctif lorsque le verbe de la principale exprime l’ordre, la volonté, la

crainte ou le sentiment

Exemple : Le chasseur veut (souhaite, craint) que le lion apparaisse.

Remarque : Il ne faut pas confondre la proposition subordonnée complétive avec

la proposition subordonnée relative introduite par que.

La conjonction de subordination n’a ni antécédent ni fonction dans la

subordonnée tandis que le pronom relatif que, a toujours un antécédent.

Exemples


a) Il veut que j’achète du pain (proposition subordonnée complétive)

b) Il a le pain que j’ai acheté (proposition subordonnée relative)

VALEURS MODALES ET TEMPORELLE

Observations

-Je travaille------------ fait réel---------------mode indicatif

-Travaillez----------ordre-------------------- mode impératif

Les différents modes correspondent à différentes manières de présenter l’action.

L’indicatif présente l'action comme une réalité, l’impératif présente l’action

comme un ordre.

Les modes sont au nombre de sept. L’indicatif, l’impératif, le subjonctif et le

conditionnel varient avec les personnes ce sont des modes personnels.

L’infinitif, le participe et le gérondif ne varient pas avec les personnes : ce sont

des modes impersonnels.

I. Les modes personnels

1) L’indicatif

Le mode indicatif est le mode des faits accomplis, réalisés; des faits acquis

qu’un locuteur indique, qu’il se contente d’indiquer ; c’est ce qui explique

l’appellation de mode indicatif. Il marque que le fait exprimé a lieu, a eu lieu ou

aura lieu (Passé, présent, avenir)

Le présent : On distingue : le présent véritable ou instantané

Le présent d’habitude, vrai de tout temps

-J’aime la lecture.

-Nous avons appris que la terre tourne ; je me lève chaque jour à cinq heures.

Le présent historique ou présent de narration


Il est souvent employé dans les récits pour donner plus de vivacité à la phrase et

pour nous rendre le passé en quelque sorte présent. Il donne l’impression que le

fait, quoi que passé, se produit au moment où l’on parle

Exemple : Nous marchons, la fusillade éclate

Le présent de l’indicatif peut exprimer un avis passé ou futur que l’on veut faire

sentir comme proche

a) Il sort à l’instant (il est sorti à l’instant).

b) Il m’annonce qu’il part demain (qu’il partira, qu’il va partir).

Il y a aussi le présent de vérité scientifique

-La terre est ronde, il tourne autour du soleil

-l’eau bout à 100°c

Valeur de l’imparfait

Valeur temporelle : l’imparfait situe les faits dans le passé

Valeur aspectuelle : L’imparfait exprime des faits non accomplis, c’est-à-dire

présentés en cours d’accomplissement, sans qu’on se préoccupe de :

Imparfait descriptif un passé narratif. L’imparfait descriptive désigne des

faits de second plan, qui servent de toile de fond à l’action. Il s’oppose au

passé simple narratif, qui décrit des fais ponctuels

Exemple : Une nuit, alors qu’il dormait, un terrible cri provoqua son réveil

« alors qu’il dormait » est à constituer la toile de fond du récit, sur laquelle vient

s’exprimer une action ponctuelle ( le cri qui provoqua son réveil »

Imparfait d’habitude (aspect itératif) : Faits répétés au habituels dans le

passé

Exemple : Tous les ans, elle revenait.

Valeur modale : L’imparfait peut avoir une valeur modale lorsqu’il exprime une

condition. Il exprime la fonction


Exemple: S’il avait de l’argent, il achèterait une voiture.

Valeur du passé simple

Le passé simple est le temps par excellence du récit :

Il exprime les faits de premier plan dans le récit

Il présente des actions muettement délimitées dans le temps, d’où son

caractère ponctuel. Il est souvent accompagné de compléments

circonstanciels ou de connecteurs temporels (type d’abord, ensuite, enfin)

Dans un récit, une suite de passés simples sert à marquer la succession

chronologique des faits

Exemple : Elle courut très longtemps, arriva enfin à une espèce de

monticule, puis franchit l’escarpement, gagna le sommet et observa l’horizon

Formes et valeurs du conditionnel

Conditionnel présent Conditionnel passé

Je chanterais J’aurais chanté

Valeur temporelle du conditionnel

Il exprime l’avenir par rapport au passé (tout comme le futur exprime l’avenir

par rapport au présent)

Exemple : Elle affirmait qu’elle rentrerait à midi. ( Le conditionnel présent

rentrerait exprime l’avenir par rapport à l’action (elle affirmait) du verbe de la

principale.


Valeurs modales du conditionnel

Incertitude, hypothèse : Le conditionnel peut exprimer l’incertitude de

l’énonciateur sur la valeur de ce qu’il dit ou écrit

Dans une phrase comportant une subordonnée hypothétique, il exprime une

action éventuelle, soumise à une condition

Exemple : S’il faisait beau, j’irais à la plage.

Dans une phrase ne comportant pas de subordonnée de condition, le

conditionnel permet d’exprimer

o L’incertitude : Il aurait quitté la France

o L’indignation : Comment ! On n’aurait pas le droit de parler !

o L’atténuation : (demande) Pourrai-tu me rendre ce service, s’il te plaît ?

LE SUBJONCTIF

Formes et valeurs du subjonctif

Forme du subjonctif : Le subjonctif est un mode, qui a quatre temps

Subjonctif

Présent

Subjonctif

imparfait

Subjonctif

passé

Subjonctif

Plus que parfait

Qu’il ait Qu’il eût Qu’il ait eu Qu’il eût eu

Qu’il sait Qu’il fût Qu’il ait été Qu’il eût été

Qu’il joue Qu’il jouât Qu’il ait joué Qu’il eût joué

Qu’il vienne Qu’il vînt Qu’il soit venu Qu’il fût venu

Emplois du subjonctif : Le subjonctif est employé chaque fois que l’on veut

indiquer que l’on interprète un procès. Il indique que l’on ne reste pas neutre

face au procès (face à ce qu’exprime le verbe) mais qu’on l’évalue, le juge, le

souhaite… Les faits évoqués sont éventuels et peuvent donc se réaliser ou non

Le subjonctif dans les propositions indépendantes ou principales

Il peut exprimer l’ordre ou l’interdiction : Qu’il sorte immédiatement

Le souhait : Pourvu qu’il pleure !


La condition : Que la neige tombe, et c’est l’avalanche

Le subjonctif dans les propositions subordonnées conjonctives

Emploi obligatoire du subjonctif :

Si la subordonnée conjonctive est sujet (qu’il revienne ici m’étonne)

Si la subordonnée est COD d’un verbe exprimant une volonté, un doute,

une crainte (Ex : Je veux qu’il vienne / Je doute qu’il accepte cette

proposition)

Dans les subordonnées circonstancielles, dès que le procès n’est pas

réalisé, est seulement envisagé, ou renvoie à quelque chose de négatif.

Avec « bien que » (Sortons bien qu’il pleuve), à moins que, avant que…..

Emploi du subjonctif facultatif dans les complétives, après un verbe

modalisateur comme « sembler » (Il semble qu’elle ait / a compris) ou si

elle est précédée d’un verbe de déclaration ou d’opinion à la forme

négative ou interrogative (Je ne crois pas qu’il veuille m’aider / qu’il veut

m’aider)

Le subjonctif dans les propositions subordonnées relatives

Pour exprimer une nuance de but ou de conséquence : Je veux un chien

qui me fasse la fête quand je rentre (=pour que)

Pour compléter un superlatif : C’est le plus grand qu’on puisse trouver

Pour compléter une restriction : C’est l’unique manteau que j’ai

IMPERATIF

Formes et valeurs de l’impératif

Formes de l’impératif : L’impératif est un mode personnel qui n’existe qu’à la

deuxième personne du singulier et du pluriel et à la première personne du pluriel

A la deuxième personne du singulier, les verbes du premier groupe ne prennent

pas de –s (parle, dépêche-toi). Les verbes du deuxième et du troisième groupe

prennent un –s sauf cueillir (cueille), savoir (sache), souffrir (souffre), aller (va).

Toutefois les formes sans S en prennent un devant en ou Y (vas-y ; parles-en)

Formes simples (impératif présent) Forme composée (impératif passé)

Chante, chantons, chantez, Aie chanté, ayons chanté, ayez chanté


Pars, partons, partez Sois parti, soyons partis, soyez partis

Valeur aspectuelle de l’impératif

L’impératif présent exprime l’aspect non accompli, inachevé de l’action.

L’impératif passé, rarement utilisé, exprime l’aspect achevé de l’action.

Valeurs modales

Exhortation, suggestion, prière, ordre

Dans une phrase négative, il exprime la défense

TRANSFORMATION PASSIVE (LA VOIX DU VERBE)

Définition : On appelle voix, la forme que peut revêtir ou prendre un verbe.

Exemple : Je regardais les canards dans l’eau.

Différentes sortes de voix

Les verbes peuvent se présenter sous diverses voix

1. La voix active

Elle indique que le sujet fait l’action, exprime l’état où se trouve le sujet

Exemples :

a) Aléka se penchait à la portière

b) Maman est malade

Rappel

Les verbes à la forme active peuvent être transitifs ou intransitif. Un verbe est

dit transitif lorsque l’action faite par le sujet passe sur un complément d’objet ;

intransitif s’il exprime un état ou une action qui demeure dans le sujet sans être

transmis à un complément d’objet.


Exemple : Je vais à l’école.

2. La voix passive

Un verbe est à la voix passive, lorsque le sujet subit l’action.

Exemple: la souris est mangée par le chat

Transformation

Pour faire passer un verbe, de la voix active à la voix passive, on prend le COD

du verbe transitif et on en fait le sujet du verbe à la voix passive en employant

l’auxiliaire être au même temps que le verbe à la voix active

Exemple : La fortune aveugle l’homme

L’homme est aveuglé par la fortune

Le professeur expliquait la leçon

La leçon était expliquée par le professeur

Remarques

1 : Seuls les verbes qui peuvent avoir un COD peuvent s’employer à la voix

passive. On les appelle verbe transitifs directs

2 : On remarque que le sujet du verbe à la voix active est devenu un complément

d’agent; le COD du verbe à la voix active est devenu sujet à la voix passive

3 : Lorsque le sujet de la phrase active est on, la phrase passive correspondante

ne comporte pas de complément d’agent.

Exemple : On a tiré un loup de feu ------ un loup de feu a été tiré

Exercice1 : Mets les phrases suivantes à la voix active

Les élèves sont punis par leur maîtresse.

Le jeune garçon fut conseillé par le professeur.

Le village a été inondé par la pluie.

Le champ fut labouré par le cultivateur.


Son lit est infesté de punaises

Le troupeau était conduit par un jeune berger.

Cette chanson est reprise en chœur par des milliers d’admirateurs.

L’arbre est couvert de termites.

Fatoumata est encouragé par le public.

Ali a été terrassé par la fièvre.

Exercice2 : Mets les phrases suivantes à la voix passive

Ali arrose le jardin de l’école.

Le professeur interroge l’élève.

Les filles traversèrent le pont.

Le médecin a soigné la plaie de l’enfant.

Le sport passionnaient les congolaises.

La mère cajole l’enfant.

Exercice 3 : transforme ces phrases passives à la voix active. Souligne les sujets

et les Cod des phrases obtenues.

1. l’affaire a été éclaircie par le juge.

2. Une voiture rouge a été vendue par le chauffeur.

3. Elle était embarrassée par la question.

4. La pièce sera jouée par une troupe d’amateurs.

Exercice 4 : Classe ces phrases selon qu’elles sont passives ou actives

1. Le ballon a été passé par l’arrière.

2. Les cambrioleurs sont passés par les toits.

3. Ce désert aride est devenu une plaine verdoyante.

4. Cette tombe a été découverte par hasard.


Exercice 5 : Transforme ces phrases quand c’est possible, à la voix passive.

1. L’administration a demandé à chaque élève une photo d’identité.

2. Les élèves s’arrêtent tous les jours devant le marchand de jouets.

3. Ce jeune apprenant tient bien le matériel.

4. On reprendra du fumier dans le champ.

5. Dis pour qu’elle (s) phrase (s) la transformation n’est pas possible et

pourquoi.

NB : Il ne faut pas confondre la forme passive, qui peut toujours être mis à

l’actif, avec le passé composé actif des verbes qui se conjuguent avec

l’auxiliaire être (on peut mettre la phrase au présent)

Exemple : l’examen est passé par plusieurs candidats

----- Plusieurs candidats passent l’examen.

Ses amis sont passés par le bois -------- ses amis passent par le bois.

LA TOURNURE PRONOMINALE

Un verbe est à la voix ou à la forme pronominale quand il se conjugue avec

deux pronoms personnels de la même personne

Exemple : S’habiller ------ je m’habille

Se blesser ----- Il se blesse

Le verbe à la forme pronominale se conjugue comme le verbe à la voix active.

Alors ses temps composés sont toujours formés avec l’auxiliaire être

Observation --- j’ai perdu mon chien ----- je me suis perdu

On distingue quatre sortes de verbes pronominaux


Les verbes pronominaux réfléchis ------- jean Claude s’habille

Un verbe pronominal est dit de sens réfléchi lorsqu’il exprime une action faite

par le sujet sur lui-même

Les verbes pronominaux réciproques ---------- Marc et jean se sont

battus

Un verbe pronominal est dit réciproque quand il exprime une action que

plusieurs sujets exercent ’un sur l’autre ou les uns sur les autres.

Exemple : Ils se regardent.

Les verbes pronominaux de sens passif

Exemple : les factures se distribuent la journée.

Dans cet emploi ; le verbe pronominal a d’ordinaire pour sujet un nom de chose

Les verbes essentiellement pronominaux

Certains verbes ne s’emploient qu’à la tournure pronominale:

s’emparer, s’enfuir, se souvenir, s’évanouir … On dit qu’ils sont

essentiellement pronominaux.

On peut assimiler aux verbes essentiellement pronominaux les verbes

pronominaux dont le pronom est analysable : s’apercevoir de, se douter de,

s’attendre à…..

Exemple : Je ne me doutais de rien.

Remarques

1 : Un même verbe pronominal peut avoir suivant les cas des sens différents

Je m’aperçois dans la glace. (sens réfléchi)

Nous nous sommes aperçus au même instant. (sans réciproque)

Le temple s’aperçoit de loin. (sens passif)

Ils s’aperçoivent de leur erreur. (verbe essentiellement pronominal)

2 : Les verbes pronominaux peuvent être construits transitivement ou

intransitivement


Je me suis lavé les mains (transitif direct)

Les enfants se sont emparés du gâteau (transitif indirect)

Le chien s’est échappé (intransitif)

Exercices

1 : Mets au passif chacune des phrases suivantes

1. Le préfet recevra demain les représentants des commerçants.

2. Encore une fois la chance l’a favorisée.

3. Les dernières pluies ont causé de graves dégâts.

4. Le guide nous avait prévenus du danger.

5. Le conseil municipal a voté l’augmentation de la taxe de stationnement.

2 : Dans de courtes phases, emploie chacun des verbes pronominaux suivants

aux sens indiqués entre parenthèses. Se préparer (sens réfléchi- sens passif) – se

battre (sens réciproque – verbes essentiellement pronominaux)- se rencontrer

(sens réciproque-sens passif) – se rendre (réfléchi – réciproque essentiellement

pronominal)

La tournure impersonnelle

Il faisait du brouillard, mais il ne pleuvait plus.

On appelle verbes impersonnels des verbes ou des locutions verbales qui ne se

rencontrent qu’à la 3 e personne du singulier.

Le pronom il, qui les précède, n'est qu'un simple complément sujet apparent.

La plupart des verbes impersonnels expriment des phénomènes atmosphériques,

il pleut, il neige, il fait chaud, il fait nuit

Remarque : Certains de ces verbes s’emploient parfois au sens figuré avec un

sujet personnel

Exemple : Dans mon quartier les amendes pleuvent.

Exercice : Transforme les phrases suivantes en usant de la tournure

impersonnelle

Un vent furieux se mit à souffler


Ce matin sont arrivés deux colis et trois lettres

Les bruits les plus contradictoires couraient dans la ville

Un accident de chemin de fer s’est produit la nuit dernière

Franchir la ligne blanche est strictement interdit


UTILISATION DES FORMES VERBALES

Définition

La forme est la manière de présenter l’idée par le verbe

Il existe plusieurs formes verbales

I)-Les différentes formes verbales

1) La forme affirmative

La phrase affirmative énonce une information, exprime un jugement, expose des

faits etc.………….

Exemple

Je suis l’aîné de la famille.

Ma famille est grande.

2)-La forme négative

C’est le contraire de la forme affirmative. Elle sert à nier, à rejeter un rapport,

une proposition, une existence………..

Elle se construit au moyen d’une locution composée de l’adverbe ne et d’un

autre mot : pas, plus, jamais, rien, personne…. Le plus souvent la locution

encadre le verbe. Il existe plusieurs formes de négations ne… pas, ne plus, ne

peut, ne jamais ...

Exemples

Elle ne mangeait plus à sa faim.

Papa ne s’avouait jamais vaincu.

3)-La forme interrogative

Elle permet de poser une question. Elle se termine par un point d’interrogation

Exemples


Avez-vous lu intégralement le texte ?

Est-ce qu’il viendra demain ?

4)-La forme interronégative

C’est une forme dans laquelle le locuteur pose une question de façon négative

Exemples

N’avez-vous pas lu la lettre intégralement ?

Ne viendra-t-il pas demain ?

5)-Transformation verbale

C’est la manipulation qui consiste à transformer une forme de phrase ou une

autre en utilisant (usant) des mots outils

Exemples

Les champs d’arachide me rappellent la saison des pluies (affirmation)

Les champs d’arachide ne me rappellent pas ………….

Exercice1 : transforme les phrases suivantes à la forme négative

1. Les hommes ont des avis.

2. Elle est toujours présente à l’heure du déjeuner

3. Tu manges du riz à la sauce tomate ?

4. Il existe des lois pour protéger la nature.

Exercice

Transforme les phrases suivantes à la forme affirmative

Tu ne dois plus venir me chercher à la maison.

Ma grand-mère ne voit plus bien.

Jean Paul n’aime pas manger la viande.

Le professeur ne veut pas punir les élèves.

III Transformation transitive et intransitive sens du verbe : Transitif,

intransitif


A)Transitif

a. Un verbe est dit de sens transitif lorsqu’il admet un complément d’objet

Exemples :

Le chien conduit l’aveugle.

L’enfant pense à sa mère.

Dans la 1ere phrase le verbe conduire introduire un COD. Il est donc transitif

direct, dans la seconde le verbe penser est dit transitif indirect parce qu’il

appelle un COI

NB : Un même verbe peut être à la fois transitif direct et indirect.

Exemples

Le directeur a offert des cadeaux aux meilleurs élèves.

B) Intransitif

Un verbe est dit intransitif lorsqu’il n’admet pas un complément d’objet direct.

Il n’admet que des compléments circonstanciels

Exemples

L’enfant dort.

Ma grand-mère marche péniblement.

Dans toutes ces deux phrases les verbes sont intransitifs.



I NITIATION A LA PRODUCTION DE QUELQUES TYPES DE

TEXTES PRESCRITS DANS LES PROGRAMMES OFFICIELS AU

SECONDAIRE 1

Le premier cycle de l’enseignement secondaire, d’après les textes officiels, à pour

mission de donner à tous les apprenants une formation qui leur permette

d’acquérir des savoirs et savoir-faire fondamentaux constitutifs d’une culture

commune ; donc l’élargissement de la formation donnée au primaire.

Pour cela, les apprenants sortis des C.E.G doivent être capable de communiquer

de manière satisfaisante à l’orale et à l’écrit. Or, cet objectif ne peut être atteint si

tous n’ont pas une bonne maîtrise de la langue française en général et en

particulier de la production des différents types de textes (narratif, descriptif,

argumentation…) prescrits dans les programmes en vigueur.

Force est de constater que les élèves des collèges éprouvent d’énormes difficultés

à produire ces différents types de textes. Voilà qui fait de la production écrite une

«bête noire » pour les candidats aux différents examens. L’échec constaté dans ce

domaine est en partie imputable à l’absence d’un apprentissage méthodique et

systématique de cette sous-discipline qu’est la production écrite.

Ce que voyant, nous nous proposons comme objectif, l’élaboration de

quelques stratégies pouvant aider les apprenants à produire les différents types de

textes au programme.

LE TEXTE NARRATIF

-Caractéristiques :

Le discours narratif raconte une unité d’événements réels ou fictifs. Dans ce type

de texte, l’auteur et les personnages interviennent dans le texte pour exprimer

leurs pensées, idées et sentiments. Un texte narratif se reconnait à un certain

nombre d’indices :

-Des critères d’organisation : présence d’un ou de plusieurs personnages réels ou

fictifs.


-Il y a la présence des indices temporels (adverbes de temps) tels: peu après,

d’abord, au début, ce jour là le lendemain quelques plus tard…

LE RECIT

Un texte appartient au récit quand l’auteur et/ou le locuteur (narrateur,

personnage) rapportent dans le texte des faits réels ou imaginaires sans intervenir.

-Comment écrire un récit ?

La rédaction d’un récit requiert ou nécessite l’observation de cinq étapes qui

permettent d’établir en quelque sorte « le plan » ce sont : la situation initiale,

l’élément transformateur l’action, la résolution et la situation finale ou l’état final.

Situation initiale

C'est le point de départ du récit. Elle précise le lieu de l'action, l'époque. Elle

présente certains personnages. Si cette situation n'était perturbée par aucun

événement (bon ou néfaste), il n'y aurait pas d'histoire et donc rien à raconter.

L’élément transformateur

C’est le fait qui survient et qui modifie la situation initiale, enclenchant ainsi le

récit (le crime par exemple dans un roman).

L'action

Elle expose les péripéties provoquées par l'élément transformateur. Elle forme le

corps du récit proprement dit.

Dans un récit simple, on rencontre une seule action alors que dans un récit

complexe les actions ou séquences narratives se succèdent et forment autant de

nouvelles péripéties

La résolution


C’est l’élément qui amène le dénouement, l’aboutissement de l’action (exemple

la mort du personnage).

L’état final

Elle expose la nouvelle situation amenée par la solution. Ce dénouement peut être

provisoire à la fin d’une séquence narrative puisqu’une nouvelle action va lui faire

suite; il devient comme une nouvelle situation initiale. Il est en revanche définitif

à la fin de l’histoire et n’est suivi d’aucune autre péripétie.

Exemple : « Ils firent heureux et eurent plusieurs enfants »

Pour clarifier tout ceci, adoptons une comparaison. Soit la fabrication

d’une armoire. Des planches de bois dans un atelier représentent la situation

initiale. Le rabot, les ciseaux… Constituent des éléments transformateurs.

La fabrication, c’est l’action proprement dite. L’assemblage et le vernissage

correspondent à la résolution ; le nouveau meuble dans le salon c’est l’état final

*Exemple de texte narratif

Sujet :

A l’occasion de son anniversaire, ton ami t’a invité à vivre avec lui ce moment

très mémorable. Produis un texte narratif dans lequel tu exposes les péripéties de

cet événement.

Ton développement devra comporter trois paragraphes.

NB : La première phrase du sujet constitue le contexte, la deuxième la tâche et la

3e la consigne

Exemple d’introduction


Le samedi dix Août deux mille quinze en rentrant d’une promenade, ma mère me

présenta une carte d’invitation me conviant à participer à l’anniversaire de mon

ami Albert. Comment s’est passé cet événement ?

Développement (idées principales)

Préparatifs, départ pour la fête.

Arrivée et réception des invités.

La fête proprement dite (mot de circonstance, sortie de l’intéressé,

présentation du gâteau d’anniversaire, partage du repas et ou la boisson,

remise des cadeaux ouverture du bal.

Exemple de conclusion

Cet anniversaire fut une grande réussite parce qu’il n’y a eu aucun incident. Aussi,

cette fête m’a permis de créer d’autres connaissances.

Sujet n°2 (texte narratif)

Tu as rendu visite à un membre de ta famille admis à l’hôpital. Produit un texte

narratif nous parlant de cette visite. Ton développement comportera au plus trois

paragraphes.

Plan possible

1) Introduction

Date (jour, mois, année)

Le lieu

Le problème (la maladie d’un membre de la famille)

Annonce du plan (signaler ce qu’on va faire dans le développement :

comment s’est déroulée la visite)

2) Développement

Source d’information

Préparatifs pour la visite

Départ à l’hôpital (moyen de déplacement)

L’arrivée à l’hôpital


Contact avec le malade, salutations, récit par le malade

La consolation (prière, au revoir)

3)Conclusion

Sentiments sur cette hospitalisation.

LE TEXTE ARGUMENTATIF

Il a pour objectif de convaincre, de réfuter une thèse adverse ou de polémiquer,

défendre une prise de position. Un texte argumentatif se reconnait à un certain

nombre d'indices textuels (critères). Il vise l'adhésion du destinataire. Il veut

convaincre ou persuader. Dans le discours argumentatif, celui qui parle s'exprime

souvent à la première personne et implique son destinataire dans le discours.

Argumenter c'est avancer des arguments favorables à la thèse soutenue. On utilise

un raisonnement logique, met en œuvre des arguments et des exemples qui visent

à convaincre. Le discours argumentatif mobilise aussi tous les procédés

rhétoriques qui permettent d'émouvoir ou de séduire l'interlocuteur. Pour rédiger

un texte argumentatif, il faut faire usage des indications logiques telles :

premièrement, deuxièmement, comme, parce que, par conséquent, donc ,étant

donné que, puisque...

Le temps le plus usité dans ce discours est le présent intemporel puisque

l'argumentation est valable de façon générale.

Il peut donc avoir deux fonctions:

*Une fonction persuasive (l'émetteur cherche à convaincre son lecteur à lui faire

partager son point de vue)

*Une fonction polémique: Il s'agit soit de réduire l'adversaire au silence, soit de

dissuader le lecteur de prendre cet adversaire au sérieux

* La rédaction d'un texte argumentatif

Comme nous le savons, un devoir de production écrite comprend trois parties.

1) L'introduction


Elle a pour but d'éveiller l'intérêt du lecteur. Elle se rédige après que l'on ait conçu

le plan détaillé du texte à produire. Elle se fait généralement en trois étapes

Le contexte ou la situation du sujet : C'est une entrée en matière qui peut

être à dominante littéraire, artistique, historique. Il fait appel aux

connaissances personnelles. Il s'agit de partir d'une perspective générale

pour éveiller l'attention du lecteur en faisant appel au thème général dont

le sujet n'est qu'une illustration.

La reprise du sujet : A ce niveau, il faut établir un lien logique entre le

contexte général et le sujet.

L'annonce concise du plan : Il s'agit d'annoncer de manière brève les

différentes étapes du plan.

NB : On peut annoncer sous forme de question les points essentiels du devoir à

traiter dans le développement.

2) Le développement

Dans cette partie, le rédacteur développe chaque idée à l'aide des phrases

complètes et bien ponctuées en faisant preuve de maîtrise du problème à traiter.

C'est l'occasion de répondre à toutes les questions posées aussi bien dans le sujet

que dans l'introduction.

Il comportera deux ou trois parties de longueur à peu près égales, qui s'enchainent

et se complètent. Chaque partie expose une idée directrice et comporte:

Une phrase introductive ;

Deux ou trois paragraphes correspondant chacun à un argument illustré par

des citations ;

Une transition, phrase conclusive établissant un bilan partiel en

introduisant la partie suivante.

NB: Un texte argumentatif présente un grand nombre de connecteurs logiques qui

établissement des liens:

De conjonction : En outre, également, de surcroit, de plus, il faut ajouter

que, comme, d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, surtout...


D'opposition : en revanche, cependant, quoique, inversement,

contrairement à, mais, tandis que, alors que, néanmoins, au contraire, par

opposition, à l'inverse...

De cause: étant donné que, puisque, parce que, vu que, comme, car, sous

prétexte que...

De conséquence: donc, voilà pourquoi, c'est pourquoi, aussi, d'où, de telle

sorte que...

3) La conclusion

Elle marque l'achèvement définitif de l'argumentation. Ici, le rédacteur fait le bilan

du développement ou de sa réflexion, donne ses impressions personnelles, sa

position par rapport à la question posée par le sujet. La conclusion peut également

comporter un élargissement à des considérations plus générales.

ILLUSTRATION

Sujet :

La science est bienfaitrice de l'humanité. Produis un texte argumentatif de trois

paragraphes pour montrer la véracité de cette affirmation

Exemple d'introduction

Le problème de l'utilité de la science est longtemps resté au centre de plusieurs

débats à controverses. Certaines personnes pensent qu'elle n'est d'aucune

importance dans la vie de l'homme. D'autre par contre estiment qu'elle est agent

du bonheur. C'est dans ce sens qu'un penseur a déclaré : "la science est bienfaitrice

de l'humanité". A travers des exemples précis tirés de notre vécu quotidien, nous

montrerons la véracité de cette opinion.

La science, définie comme l'ensemble des travaux de recherche,

connaissance exacte, universelle et vérifiable exprimée par des lois suscite des

débats contradictoires quant à son utilité. Cependant, force est de constater qu'elle

est d'une importance d'une grandeur incommensurable. Elle joue un rôle

primordial. A travers la science, l'homme améliore ses conditions d'existence.


L'homme, à travers ou grâce à la science a fabriqué des machines qui nous

épargnent du temps, des peines. La science produit l'abondance.

Dans le domaine de la médecine, l'homme a fait des découvertes médicales qui

allongent l'espérance de vie. Il y a eu plusieurs inventions et découvertes

susceptibles de prolonger considérablement la vie de l'homme sur terre. Les

exemples des vaccins en sont des preuves irréfutables.

Au niveau des transports et des communications les bienfaits de la science

sont indéniables. Elle nous a permis de créer des appareils rapides nous permettant

de voguer dans les airs et de respirer sous les flots. Les communications sont

facilitées grâce aux prouesses de la science à travers l'usage du téléphone

cellulaire et de l'internet. Il sied de reconnaître que les progrès techniques amènent

plus de confort ! La science apaise le chagrin, contribue à l'amélioration de la vie

de l'homme.

Dans le domaine de l'administration, l'usage de certains appareils facilite le

travail et favorise la conservation des données.

Exemple de conclusion

Au regard de ce qui précède, il est incontestable que la science est bienfaitrice de

l'humanité. Elle nous permet de connaître le monde et de le comprendre. Elle est

d'une très grande importance. Elle est d'une très grande importance pourvu que

nous en faisons un bon usage. Il suffit d'éviter de fabriquer ce qui peut détruire

l'humanité car "science sans science n'est que ruine de l'âme", a dit Rabelais

.....................

PARTIE :2

ACCORDS DE L'ADJECTIF QUALIFICATIF

ACCORDS DE L'ADJECTIF QUALIFICATIF

1- Le féminin de l'adjectif qualificatif

* En règle générale, le féminin des adjectifs qualificatifs se forme, à 1'écrit,

en ajoutant e au masculin.

Exemple :


Un crayon bleu 1 Une encre bleue

Un cri ému) Une pensée émue

* Le comportant déjà une au masculin changent pas de forme au féminin :

capable, fidèle, large ...

Exemple : Un coin 1 une vie tranquille

2- Le pluriel des adjectifs qualificatifs

Le pluriel des adjectifs qualificatifs se forme en général en s (ou x, aux,

selon le cas) lorsque l'adjectif est au masculin, et en s lorsque l'adjectif

est au féminin.

Exemples :

Un bonnet blanc → Des bonnets blancs

Une fleur blanche → Des fleurs blanches

3- Accord de 1 'adjectif qualificatif

Quelle que soit sa fonction, l'adjectif qualificatif s'accorde en genre et en

nombre avec le nom ou le pronom qu'il qualifie.

Exemples :

La riche culture des congolais

Visiter cette petite localité est une impérieuse nécessité.

Dans le cas où le genre des noms ou des pronoms diffère, 1 'accord se

fait au masculin. Exemple : Cette fille et ce garçon sont malheureux.

a) Accord de l'adjectif avec plusieurs noms

L'adjectif qui détermine plusieurs noms se met au masculin pluriel si

les noms sont du masculin et au féminin pluriel si les noms sont du

féminin.

Exemples :

Il désire acheter un livre et un cahier neufs


Il souhaite avoir une chemise et une paire de chaussures neuves.


b) Accord de l'adjectif avec un groupe nominal comportant un

complément du nom L'accord se fait en fonction du

sens. Exemples :

Une boîte de bonbons anglais / une boîte de bonbons décorés Un accueil de gravures rares et précieuses 1 un recueil de gravures rare et

précieux. c) Accord des adjectifs de couleur *Si l'adjectif désignant la couleur est simple, il s'accorde avec le nom

qu'il qualifie.

Exemples :

Des étoffes vertes

Des cheveux noirs Des chats noirs

Des robes bleues

* Cependant, lorsque l'adjectif désignant la couleur est composé c'est-à-dire

qualifié par un autre adjectif, l'ensemble reste invariable.

Exemples: Des vêtements rouge

sombre. Des cheveux brun

clair

Des robes bleu ciel Des marteaux vert foncé * Le nom simple ou composé employé pour désigner la couleur reste

invariable. Exemples :


Des pantalons orange = de la couleur de 1'orange Des chemisiers cérise = de la couleur de la cérise Des visages chocolat Des chaussures marron= de la couleur du marron Attention : Cinq exceptions sont considérées comme de véritables adjectifs

qualificatifs et s'accordent : rose, écarlate, mauve, pourpre, fauve.

Donc, on dira : des robes roses 1 leurs joues écarlates ; leurs pantalons mauves

1 des foulards pourpres ; mes chaussons fauves.

Ces adjectifs dont on a oublié l'origine sont devenus de véritables adjectifs.

1

d) Accord des adjectifs numéraux

Il y a deux sortes d'adjectifs numéraux : les adjectifs numéraux cardinaux, qui indiquent le

nombre et les adjectifs numéraux ordinaux, qui indiquent le rang.

d.l) Adjectifs numéraux cardinaux

En règle générale, les adjectifs numéraux cardinaux sont invariables.

Exemples : Les deux portes / Les huit enfants

Cependant, vingt et cent prennent un s s’ils sont multipliés par un autre nombre.

Exemple : Quatre-vingt élèves / Sept cents jours

Ce s disparaît normalement si vingt et cent sont suivis d'un autre nombre.

Exemples : Quatre-vingt-six / Deux cent cinq

Aussi, vingt et cent, non suivis d'un autre nombre, demeurent invariables, quand ils sont employés pour vingtième et centième. Exemples :

Page quatre-vingt (quatre vingtième page) L'an deux

cent

NB ; mille est invariable

Millier, million, milliard sont des noms et prennent donc la marque du pluriel.

Quand il s'agit de la date des années et que le nombre mille est suivi d'un autre nombre, on

écrit mil au singulier.

Exemple: l'an mil neuf cent quarante-six.

Mais 1'an deux mille / deux mille deux / deux mille seize

d.2) Adjectifs numéraux ordinaux

Les adjectifs numéraux ordinaux s'accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se

rapportent.

Exemple : les premières chaleurs.

2

PARTIE : 3

ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE

1- LE PLURIEL DES NOMS SIMPLES

Un nom est au pluriel quand il désigne plus d'une substance: les mangues, les oiseaux-

des sentiments...

Généralement la plupart des noms forment leur pluriel en ajoutant un s à la forme du

Singulier.

Exemple :

Un homme → des hommes

Un banc → des bancs Un élève

→des élèves Un livre → des livres 1- Non terminés au singulier par s, x ou z

Exemples:

Un matelas → des matelas

Une voix → des voix

Un nez → des nez

Les noms terminés au singulier par s, x ou z ne changent pas au pluriel

Exemples :

Une croix → des croix

Un fou → des fous

Un clou → des clous

Les noms terminés au singulier par ou prennent s au pluriel, sauf: bijou, caillou, chou, genou,

hibou, joujou et pou qui prennent x au pluriel.

Exemples :

Un bijou → des bijoux

Un chou → les choux

Un caillou → des cailloux 3- Noms terminés au singulier par al

Exemple : Un journal → des journaux

Les noms terminés au singulier par al font aux au pluriel, excepté aval, bal, bancal, cal,

carnaval, chacal, festival, naval, récital, fatal, final, régal... qui suivent la règle générale.

Exemples :

Un carnaval → des carnavals

Un festival → des festivals 4- Noms terminés au singulier par ail

Exemples :

3

Un détail → des détails

Un rail → des rails

4

Ces noms prennent aussi s au pluriel. Mais bail, corail, émail, soupirail, travail, vantail

et vitrail font aux au pluriel.

Exemples :

Un travail → des travaux

Le soupirail→ les soupiraux

Un émail → des émaux Remarque:

* bétail fait bestiaux, au pluriel

*Aïeul fait aïeuls au pluriel, quand il désigne uniquement le grand-père et la grand-mère.

Exemple : Si deux aïeuls le recevaient chaque soir.Il fait aïeux quand il désigne les ancêtres

en général. II- PLURIEL DES NOMS COMPOSES

Un nom composé est un nom formé de plusieurs mots réunis pour désigner un seul être, une

seule chose; il peut s'écrire sans trait d'union.

Parmi les noms composés, on peut distinguer différentes catégories. 1- Noms écrits en seul mot

Ces noms suivent la règle du pluriel des noms simples.

Exemples :

Un gendarme → des gendarmes

Un bonheur → des bonheurs.

Sauf: monsieur, madame, mademoiselle, bonhomme, gentilhomme qui font au pluriel

messieurs, mesdames, mesdemoiselles, bonshommes, gentilshommes. 2- Noms écrits en plusieurs mots

a) nom + nom en opposition; nom + adjectif

Quand le nom composé est formé de deux noms dont l'un est opposé à l'autre, ou d'un nom

et d'un adjectif, les deux prennent la marque du pluriel.

Exemples :

Un chef-lieu → des chefs-lieux

Un oiseau-mouche → des oiseau-mouche;

Un chou-fleur → des choux fleurs (= des choux qui ressemblent à des fleurs)

Un coffre-fort → des coffres-forts

Un sourd-muet → des sourds-muets.

5

Exceptions: toutesfois les noms composés grand-mère, grand-messe, sauf-conduit, nouveau-

né forment leur pluriel comme les noms composés écrits en un seul mot. Le second mot seulement

prend . des grand-mères, des grand-messes, des sauf-conduits(= laissezpasser en sureté), des

nouveau-nés(= nouvellement nés).

Remarque :

grand est in variable en genre dans certaines expressions anciennes où il se trouve devant un

nom féminin, auquel est joint par un trait d’union.

Exemple : une grand-mère → la grand-messe ; la grand-route, etc.

On recommande souvent de laisser grand invariable aussi en nombre dans ces expressions.

Mais la grammaire de l'académie conseille d'écrire grands-mères; grands-routes. b) Nom + nom complément

Quand le nom composé est formé de deux noms dont le second est complément du premier,

le premier nom seul prend la marque du pluriel.

Exemples :

Un arc-en-ciel → des arcs - en ciel

Un chef-d'œuvre → des chefs d'œuvre

Un timbre-poste → des timbres-poste c) Nom + mot invariable

Le nom seul prend la marque du pluriel.

Exemples :

Des arrière-gardes

Des haut-parleurs (= instruments parlant haut)

Des contre-attaques d) Verbe + complément

Dans les noms composés formés d'un verbe + un nom complément, les verbes restent

invariables et le nom prend ou ne prend pas la marque du pluriel selon le sens.

Exemples :

Des tire-bouchons

Un couvre-lit → Des couvre-lits

Des serre-freins (= instruments pour serrer les freins) Mais

l'on dira: des prie-Dieu(= sièges pour prier Dieu)

Remarques :

R1- Dans les noms composés à l'aide du mot garde, ce mot varie au pluriel quand il

désigne une personne.

Exemples :

6

Des gardes-chasse (= des gardes pour la chasse)

Des gardes-malades (= des gardes pour malades)

Si garde désigne un objet, il est considéré comme un verbe et reste invariable.

Exemples:

Des garde-manger (= instruments pour garder le manger) Des

garde-robes (= instruments pour garder les robes) R2- Dans certains noms composés même au singulier, le complément d'objet direct a toujours

la marque du pluriel.

Exemples :

Un casse-noisettes

Un compte-gouttes

Un porte-bagages

Un porte-clés

7

R3- Quand le premier mot d'un nom composé est terminé par un o, ce

mot reste invariable. Exemple: Un électro-aimant → des électro-aimants e) Noms composés de mots invariables

Lorsqu'un nom composé n'est formé ni d'un nom ni d'un adjectif, aucune

de ses deux parties ne prend s.

Exemples :

Des passe-partout

Des laissez-passer

Des va et vient f) Expressions toutes faites

Aucun élément ne varie au

pluriel. Exemples : des coq-à-

l'âne ; des on dit g) Verbe + verbe

Rien ne varie.

Exemples : des manque à gagner ; des laissez-passer

On laisse invariable des noms qui sont des locutions ou syntagmes étrangers comme : des

Post-scriptum; des mea-culpa; des nota bene; des vade-mecum; des volte-face; des

pick-up. h) Mots d'emprunt

On laisse aussi invariable les noms des prières

catholiques. Exemples : des Avé ; des crédo ;

des gloria

L'Académie écrit toutefois : des alléluias Exercice

Donne le pluriel de chacun des noms composés suivants : un pourboire ; un

arc-en-ciel ; un bonjour ; un portemanteau ; un oiseau-mouche ; un passeport

; une pomme de terre ; un chien loup ; un anglo-saxon ; un tête-à-tête.

PARTIE : 4

ACCORDS DES PARTICIPES PASSES

8

Le participe passé est a forme adjective d'un verbe. Il peut être employé sans auxiliaire, avec

l'auxiliaire être ou avoir.

1) Accord du participe passé employé sans auxiliaire.

Exemple: -Une lampe allumée se trouve sur la table

-La maison inhabitée est en mauvais état.

Règle: Le participe passé employé sans auxiliaire s'accorde comme un adjectif qualificatif

avec le nom ou le prénom auquel il se rapporte.

Exemple- Les élèves renvoyés étaient tristes.

2) Accord du participe passé employé avec l'auxiliaire "être"

Exemple - La voiture a été réparée

- Les touristes sont repartis

Employé avec l'auxiliaire "être" le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le

sujet du verbe. Il fonctionne comme un adjectif qualificatif. Plus simplement, on cherche ce

qui est ... pour accorder.

Exemple: - La porte est fermée à clé

-Qu'est ce qui est fermé?= la porte (féminin singulier)

3) Accord du participe passé employé avec l'auxiliaire "avoir"

Exemples - Ils ont mangé

- Ils ont mangé la banane

- La banane qu'ils ont mangée

Règle: Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir ne s'accorde jamais avec le sujet

du verbe. Il s'accorde avec le complément d'objet direct si celui-ci est placé avant le verbe.

On cherche ce qui est et l'on accorde si la réponse se trouve avant le participe passé.

Cependant, si le C.O.D est placé après le participe passé ou s'il n'y en pas, le participe passé

demeure invariable.

Exemple: Jules a retrouvé ses amis

Jules a retrouvé qui?-ses amis (Cod après)

Elles ont mangé. Elles ont mangé quoi?= pas de Cod, mangé invariable

Exercice

Exercice 1: Accorde les participes passés des verbes mis entre parenthèses

Elle est (monter) sur la pirogue puis ils sont (parti)

Une de tes sœurs a été (blesser) - Quant elles sont (rentrer), leurs vêtements étaient

(tremper) - (?????) par la pluie, les enfants coururent s'abriter- une fille (draper) dans

un imperméable venait de descendre.

Il a (acheter) un crayon (tailler) - la fille est (revenir) bredouille- la pêche (terminer),

elle s'en alla

Exercice 2: (Même consigne)

Ils ont (réparer) des machines - les machines qu'ils ont (réparer)

Mon père est (traiter) par ce médecin - (acclamer) par la foule les vainqueurs font un

tour de stade - les bandits ont été (arrêter)

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Remarque: Lorsqu'il y a accord du participe passé employé avec l'auxiliaire avoir avec le

Cod, ce complément d'objet direct se présente souvent sous la forme d'un pronom personnel

( le, la, les, nous, vous, des, etc., ou du prénom relatif que)

4) Accord des participes passés de certains verbes intransitifs

Exemples: - Les trois mille francs que ce meuble m'a coûté.

- Ce meuble m'a coûté combien?= complément circonstanciel de prix

a)- Des verbes intransitifs comme coûter, valoir, peser, mesurer, marcher, venir, vivre,

dormir, régner etc. peuvent être accompagnés d'un complément circonstanciel qu'il faut se

garder de prendre pour un Cod; le participe passé de ces verbes reste invariable.

Exemples - Les vingt minutes que j'ai marché, couru.

- Les vingt ans qu'il a vécu régné

- Les cinquante kilos que cette table a pesé

-- Complément circonstanciel de poids.

b)- Certain de ces verbes peuvent devenir transitifs. Leur participe passé est alors variable

Exemples - Les efforts que ce travail m'a coûtés

La gloire que cette action lui a value

Les paquets que j'ai pesés

Les dangers que nous avons courus

5) Accord des participes passés des verbes impersonnels

- Il est tombé une pluie fine

- Quelle ténacité il lui a fallu pour parvenir à ses fins !

Les participes passés des impersonnels employés à la forme impersonnelle restent toujours

invariable

Exemples: Les chaleurs qu'il y a eu ont tout brulé.

Les orages qu'il a fait ont ravagé les cultures

6) Accord des participes passés des verbes pronominaux

Il convient avant tout, de rappeler qu'il existe quatre espèces de verbes pronominaux: les

verbes pronominaux réfléchis (elle s'aperçoit dans la glace), réciproques (les deux garçons

s'aperçoivent), ceux dont le pronom réfléchi est sans fonction ( le corbeau s'aperçoit de don

erreur) et les verbes pronominaux passifs ( le clocher s'aperçoit depuis le marché)

a)- Les verbes pronominaux réfléchis et réciproques

Les participes de ces verbes s'accorde avec le pronom réfléchi lorsque celui-ci est un

complément d'objet direct placé avant lui.

- La fille regardée dans la glace

- Elle s'est coupé le doigt

- Les deux garçons se sont regardés

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- Les deux filles se sont battues à l'école

- Toue gloire s'était habituée à lire le français

En cas d'hésitation, il faut remplacer l'auxiliaire être par l'auxiliaire avoir et poser la question

qui? ou quoi?. On a ainsi: Elle avait arrangé quoi?= une toilette

NB. Ce participe passé reste cependant invariable lorsque le Cod est placée après lui ou s'il

n'y en a pas.

Exemple: - Elle s'est coupé le doigt ( elle a coupé quoi? = le doigt Cod placé après)

s' dans cette phrase n'est pas un Cod mais un COI

-Les deux garçons se sont dit des sottises ( ils ont dit quoi? = des sottises)

b)- Les verbes pronominaux passifs et les verbes pronominaux dont le pronom réfléchi est

sans fonction logique ( ni cod, ni coi) c'est-à-dire essentiellement pronominaux

Exemples - Elles se sont tues

- Les robes se sont vendus à bon prix

- La viande de bœuf s'est mangée partout le jour de fête

Exercice 1:

Ecris correctement les participes passés entre parenthèses

Remi et Corinne sont (parti) fier pour la Suède - Vincent marche avec en lui une sorte

d'allégresse qu'il n'a jamais (connu). Jean nous avait (donne) rendez-vous dans la salle à dix

heures. Leurs paroles, leurs silences étaient (empoisonné) de secrets. Ma mère nous a

(quitté) l'on passé - cette femme respirait une simplicité, une franchise que Jean n'avait

jamais (rencontré) - une pharmacie s'est (installé) récemment en face de notre maison - les

deux automobilistes se sont (adressé) des injures et se sont même (battu) - la lettre, je l'ai

(reçu) - la lettre que j'ai (reçu)... j'ai (reçu) une correspondance

Exercice 2:

Ecris correctement les participes passés des verbes entre parenthèses

Faute de courage, vous vous en êtes tous (laver) les mains - elle déjeunera dès qu'elle se sera

(laver) les mains - ils sont (laver) dans l'eau du puits - elle s'est (couper) une robe - ils se

sont (couper) profondément en chahutant - ils se sont (disputer) la viande - elles se sont

(préparer) à sortir - ils se sont (préparer) une tasse de café - les légumes qu'elles se sont

(préparer) étaient appétissants

Cas particuliers

a)- Participe passé suivi d'un infinitif

Il s'accorde avec le Cod Qui précède lorsque ce complément se rapporte au participe. Les

violonistes que j'ai entendus jouer ( l'action de l'infinitif est accomplie par le complément

d'objet direct)

11

Mais les sonates que j'ai entendu jouer ( l'action n'est pas faite par le Cod)

Les vers que j'ai entendu réciter - les pommes que j'ai vues tomber = (qui tombe)

- Les pommes que j'ai vu cueillir = (qui sont cueillies)

-La symphonie que j'ai entendu jouer - dans cette phrase, que est complément de jouer une

symphonie

-Moyens pratique

1)-Intercaler le Cod entre le participe et l'infinitif puis tourner l'infinitif par le participe

présent, ou par une proposition relative à l'imparfait ou encore par l'expression "entrain de:

si la phrase garde son sens, faire l'accord)

Exemple: Je les ai vus sortir, j'ai vu eux sortant ... qui sortaient... entrain de...

2)-Quand l'être ou l'objet désigné par le Cod fait l'action exprimée par l'infinitif, le participe

passé s'accorde.

3)-Si l'infinitif est suivi ou peut être suivi d'un complément d'agent introduit par la

préposition par, le participe est invariable

Exemple: Ces Arbus, que j'avais vus grandir, je les ai vu abattre (par le bucheron)

b)- Participe passé du pronom "en"

Le pronom partitif en, a toujours une fonction indirect et est neutre. Il signifie de lui, d'eux,

d'elle, d'elles de cela, de ceci ( en est complément déterminatif ou complément du substantif

sous - entendu "partie" ou "quantité"

Exemples

J'ai trouvé des fraises, et j'en ai mangé (c.-à-d. j'ai mangé de cela)

Des hommes admirables, j'en ai connu (j'ai connu une quantité d'eux)

Voyez ces fleurs, en avez-vous cueilli? ( avez-vous cueilli de cela?)

Des difficultés, certes, j'en ai éprouvé!

Cependant, si le participe passé précédé de en est aussi précédé d'un cod, il suit la règle

générale d'accord.

Exemple: Ma mère est à l'étranger: les nouvelles que j'en ai reçues sont bonnes (c.-à-d. que

j'ai reçues d'elle - que Cod mis pour nouvelles, placé avant, le participe s'accorde

NB.

Le participe passé précédé de "en" est associé à un adverbe de qualité comme: beaucoup,

combien, tant, trop, plus que etc.

Ce participe passé s'accorde lors que l'adverbe de quantité objet direct est antéposé au

participe passé. C'est l'accord par syllepse c.-à-d. que l'adverbe de quantité objet direct et

antéposé au participe, transmet au participe en cause le genre et le nombre du substantif qui

est l'antécédent de l'adverbe de quantité.

Exemple: Ces mangues, combien en as-tu mangées?

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L'adverbe combien est antéposé au participe passé "mangé" qui s'accorde par syllepse avec

l'antécédent "mangé"

Les honneurs, plus il en a eus, plus il en a voulus

Les participes passés eus et voulus s'accordent par syllepse avec l'antécédent "honneurs" de

l'adverbe de quantité "plus"

Que d'efforts j'ai faits

Ici encore l'adverbe de quantité "que" est antéposé au participe passé "fait" qui

s'accorde avec efforts par syllepse.

Mais on écrit: Ces mangues, tu en as mangé combien?

Combien est post posé au participe passé "mangé"/ Il n'y a pas accord.

c)- Participe passé précédé de "le", équivalent de cela

Le participe passé est invariable lorsqu'il a pour Cod le pronom neutre le "l'" représentant

une proposition et signifiant cela

Exemple: Cette étude est moins difficile que je ne l'avais estimé = ( que je n'avais estimé

cela, c'est à dire qu'elle était difficile)

Ils n'étaient pas aussi nombreux qu'on l'avait vu = ( qu'on avait vue qu'ils étaient)

La famine arriva comme joseph l'avait prédit (c'est à dire comme joseph avait prédit

qu'elle arriverait

Remarque:

Pour bien se rendre compte de l'emploi du participe passé dans cette dernière phrase, on peut

la comparer à la suivante : la famine arriva telle que joseph l'avait prédite ( ici, l'est pour la,

et non par le)

.....................

PARTIE 5:

HOMOPHONES GRAMMATICAUX

Les homophones grammaticaux sont des mots qui se prononcent ou la même façon, et que

la connaissance des règles de la grammaire permet de différencier souvent, ils

n'appartiennent pas à la même catégorie grammaticale.

1. Près/ prêt

Près, est une locution préposition qui indique la proximité

Exemple : Il voulait se trouver près d'elle

Prêt est un adjectif qualificatif

Exemple: Il était prêt à partir (prêt à = sur le point de)

2.

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3. Quand/ quant

On écrit quand lorsqu'on peut le remplacer par lorsque

Exemple : Quand il sera midi, tous les élèves partiront; quant à moi, je resterai ici

Quant est généralement suivi de à ou aux. On peut le remplacer par ce qui concerne, en ce

qui me concerne, c'est une locution prépositive

Exemple

... quant à moi, je ne peux envisager une autre solution.

- en ce qui me concerne, je ne peux envisager une autre solution.

4. Ce/se

Ce garçon se jette dans les bras de sa mère.

On écrit ce (adjectif démonstratif) devant le nom ou l'adjectif.

Exemple : le garçon ; ce petit garçon

Se ou S', pronom personnel devant le verbe

Exemple : Il se promène - Il s'habille

5. Où et ou

Où prend un accent grave quand il marque le lieu ou le temps. 5 Il peut être adverbe ou

pronom relatif)

Ou sans accent se remplace par ou bien, c'est une conjonction de coordination

Exemple : la salle à manger ouvre sur une élégante cour

Où chantent deux Ou trois oiseaux

Où s'accorde de bien ou de temps

6. Quelque - Quel que

Quels que soient les risques, je partirai au village.

Quelques risques demeurent encore. Le livre a quelque deux cents pages (environ) - Quelles

que soient les difficultés, j'accomplirai ma tâche.

Quel que s'écrit en deux mots, quand il est suivi d'un verbe subjonctif (être ou un autre

verbe d'état), soit immédiatement, soit par l'intermédiaire d'un nom; quel s'accorde

alors avec le nom auquel il se rapporte

Exemple : Le succès sera difficile quelle que soit sa force.

Quelque (s), déterminant, s'accorde avec le nom

Exemple : Quelques raisons que vous donniez, vous ne convaincrez personne.

Quelque : peut être adverbe, donc invariable. Il signifie environ ou si

Exemple : Quelque deux cents pages ( environ)

Quelque réelles que soient vos raisons... (si)

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7. Quoique, quoi que

Il se plaint, quoique on ne lui ait rien fait

Quoi que l'on fasse, il est toujours insatisfait

Quoique: c'est une conjonction de subordination qui équivaut à bien que

Exemple: Quoique vous fassiez des efforts, vous réussirez pas.

Quoi que = quelle que soit la chose que...)

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PARTIE : 1sosecole.cg/public/cours/CACSUP-FRANCAIS-3eme.pdf · 2/ Un gérondif Exemples : a) En vomissant, il a indisposé tous les invités. b) Il a dérapé en freinant trop rapidement