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All rights reserved. http://dx.doi.org/10.1016/j.lpm.2013.07.028 Pemphigoïde bulleuse : profil clinique et immuno-histologique particulier chez une jeune femme Bullous pemphigoid: Particular clinical and immuno-histological profil in a young woman La pemphigoïde bulleuse touche classiquement les sujets âgés avec une moyenne d’âge de 75 à 80 ans. Seules des observa- tions ponctuelles sont rapportées chez les patients de moins de 65 ans [1]. Des présentations cliniques atypiques et/ou sévères de cette dermatose sont de plus en plus décrites chez le sujet jeune, et semblent être corrélées à un profil immunologique particulier [1,2]. Nous rapportons un cas de pemphigoïde bulleuse chez une jeune patiente, de présentation clinique polymorphe et pro- fuse, ayant posé un problème diagnostique et thérapeutique. Observation Une jeune fille de 23 ans, sans antécédents particuliers, consul- tait pour une éruption bulleuse prurigineuse évoluant depuis trois mois. L’éruption était faite de vésiculo-bulles tendues à regroupement herpétiforme reposant sur une peau saine ou inflammatoire (figure 1). Les lésions étaient localisées aux cuisses et au tronc avec une extension rapide à tout le corps, y compris le cou, la région péribuccale et le cuir chevelu. Le dosage des b-HCG était négatif. La première biopsie cutanée avait montré un décollement sous épidermique comportant des polynucléaires neutrophiles et éosinophiles avec une immuno- fluorescence directe (IFD) négative. Une corticothérapie à 1 mg/ kg par jour était démarrée. Un mois plus tard, sous pleine dose de corticothérapie, une régression partielle des lésions était observée mais une tuberculose pulmonaire apparaissait néces- sitant le recours aux anti-bacillaires (rifampicine + isoniazide + pyrazinamide + éthambutol pendant 2 mois, suivi de 4 mois de rifampicine + isoniazide). Après un mois sous anti-bacillaires, la maladie bulleuse récidivait avec apparition de lésions polymor- phes et profuses : vésiculo-bulles herpétiformes, grosses bulles tendues parfois hémorragiques, lésions urticariennes, stomatite érosive sans atteinte des autres muqueuses ni cicatrices dys- trophiques. La corticothérapie était augmentée à nouveau à 1 mg/kg par jour. Un mois plus tard, devant la persistance des lésions, la disulone (100 mg/j) était introduite avec diminu- tion de la corticothérapie permettant le contrôle de l’atteinte muqueuse seule. Par ailleurs, l’atteinte cutanée était résistante (figure 2) avec une tendance à une localisation aux extrémités. Une hyperéosinophilie sanguine à 6800 éléments/mm 3 apparaissait. Une deuxième biopsie cutanée objectivait un décol- lement sous épidermique avec des dépôts linéaires d’IgG et de C3 au niveau de la jonction dermo-épidermique, sans dépôts d’IgA ni d’IgM. L’IFD avec clivage au NaCl montrait un dépôt mixte d’IgG et de C3 (aussi bien sur le toit que sur le plancher du décollement dermo-épidermique). L’immunofluorescence indi- recte (IFI) s’est révélée négative. Cependant, l’IFI avec clivage au NaCl objectivait un dépôt d’anticorps anti-membrane basale sur le toit du clivage avec la mise en évidence d’anticorps anti- AgPB180 à un taux très élevé par la technique d’Elisa, confirmant le diagnostic de pemphigoïde bulleuse. Devant la cortico- résistance et l’échec de la disulone, l’azathioprine (Imurel W ) était démarrée à 100 mg/j au cinquième mois du traitement anti-bacillaire avec dégression très progressive de la cortico- thérapie orale. La rémission était obtenue après un mois sous Imurel W coïncidant avec l’arrêt des anti-bacillaires. Le recul actuel est de 13 mois. 471 Lettres à la rédaction tome 43 > n84 > avril 2014

Pemphigoïde bulleuse : profil clinique et immuno-histologique particulier chez une jeune femme

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Page 1: Pemphigoïde bulleuse : profil clinique et immuno-histologique particulier chez une jeune femme

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2005 and entered into the French Vasculitis Study Group Dhritis Rheum 2010;62:616-26.on DM, Eggers JS, Schmidt WE, Storrow AB, Doe RH, McGl. Histological findings after brown recluse spider envenomatmatopathol 2000;22:242-6.

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Correspondence: Nihal Martis,CHU de Nice, Department of Internal Medicine, l’Archet,

151 route de Saint-Antoine-Ginestière,06200 Nice, France.

[email protected]

Received 1 June 2013Accepted 31 July 2013

Available online 11 February 2014

lsevier Masson SAS. All rights reserved..doi.org/10.1016/j.lpm.2013.07.028

phigoïde bulleuse : profilque et immuno-histologiqueiculier chez une jeune femmes pemphigoid: Particular clinical andno-histological profil in a young woman

phigoïde bulleuse touche classiquement les sujets âgése moyenne d’âge de 75 à 80 ans. Seules des observa-nctuelles sont rapportées chez les patients de moins de

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cillaire avec dégression très progressive de la cortico-e orale. La rémission était obtenue après un mois sous

coïncidant avec l’arrêt des anti-bacillaires. Le recul actuel13 mois.

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Discussion

Notre observation illustre une forme de pemphigoïde buoriginale par sa survenue chez une jeune patiente, sa ptation clinique polymorphe, sa sévérité et sa cortico-résisCes caractéristiques ont été soulignées à travers une sé74 cas de pemphigoïde bulleuse du sujet jeune [1].dermatose bulleuse semble plus sévère et plus active

forme classique du sujet âgé. Cette particularité peucorrélée à la plus forte prévalence des anticorps (AcAgPB180 puisqu’ils s’associent à une maladie plus sévmoins cortico-sensible [1]. Ces derniers ont été retrouvétaux élevé chez notre malade et constituent un factemauvais pronostic.Certaines études se sont intéressées à la corrélation cimmunologique au cours de la pemphigoïde bulleuse, eldémontré que les Ac anti-Ag PB180 s’associent à l’atteil’extrémité supérieure du corps, à celle de la muqueuscale, et à une maladie plus active et plus sévère, avehyperéosinophilie majeure, et une IFI souvent négativeCes particularités correspondent au profil clinique et imlogique de notre patiente.Ces formes cliniques posent souvent un problème ditique, en particulier avec l’épidermolyse bulleuse dans sainflammatoire et la pemphigoïde cicatricielle de localcéphalique [4].

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plus jeune des patients, l’absence de particularités sémques et une guérison spontanée complète après retrmédicament causal. Dans notre cas, nous suggérons

aggravant des anti-bacillaires puisque la rechute est apun mois après leur introduction et la rémission clincoïncidé avec leur arrêt.

Conclusion

Notre cas correspond à une forme particulière de pemphbulleuse chez une jeune femme ayant posé un prodiagnostique résolu grâce à une bonne corrélation chistologique et immunologique. La cortico-résistance

tome 43 > n84 > avril 2014

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être corrélée au taux élevé des Ac anti-AgPB180 et à l’introduc-tion des anti-bacillaires qui peuvent avoir un potentiel aggra-vant et même déclenchant de la maladie.

Déclaration d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de conflitsd’intérêts en relation avec cet article.

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Samira Belyamani1, Fouzia Hali1, Farida Mernissi2,Sofia Zamiati2, Christophe Bedane3, Hakima Benchikhi1

1CHU Ibn Rochd, service de dermatologie,Casablanca 21000, Maroc

2CHU Ibn Rochd, service d’anatomopathologie,Casablanca 21000, Maroc

3CHU de Limoges, service de dermatologie,87000 Limoges, France

Correspondance : Samira Belyamani, UHC Ibn Rochd, service dedermatologie, quartier des hôpitaux, Casablanca 21000, Maroc.

[email protected]

Reçu le 8 juin 2013Accepté le 31 juillet 2013

Disponible sur internet le 17 janvier 2014

ublié par Elsevier Masson SAS..doi.org/10.1016/j.lpm.2013.07.026

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n84 > avril 2014

e biliaire du lobe gaucheatique : à propos d’un cas àagascar

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non parasitaire du foie est une pathologie relativementte [1]. Il s’agit d’une formation tumorale bénigne,e congénitale, bien connue en termes de chirurgieue. Cependant, sa rareté dans notre pays soulève unaperçu sur le plan thérapeutique, notamment chirurgi-us rapportons le premier cas dans cette observation.’elle soit supplantée par la chirurgie mini-invasive [1,2],rgie conventionnelle proposée dans la prise en chargetes biliaires du foie reste pratiquée dans certains centresuipés comme le nôtre.

ation

me de 64 ans était admis pour des douleurs de l’hypo-e gauche évoluant depuis trois semaines. L’échographieinale montrait une formation kystique intra-hépatique,psulaire, située en arrière du lobe gauche du foie. Les et les voies biliaires étaient normaux. Il n’y avait pas

fications. Le bilan biologique était normal. Les sérologiesnnes et hydatiques étaient négatives. Le scanner abdo-elvien avec injection de produit de contraste objectivait,ps portal, une formation kystique sous-capsulaire, bien, de densité liquidienne, siégeant derrière le segment III gauche (figure 1). La laparotomie bi-sous-costale met-

évidence une hépatomégalie aux dépens du lobe et une partie du kyste correspondant à son dôme. La ponction du kyste ramenait un liquide séro-héma-ne résection optimale du dôme saillant en rasant sa

ité avec le parenchyme hépatique sous-jacent ou pour- la cavité résiduelle était réalisée (figure 2) avec desimples. L’examen histologique de la pièce opératoireait le diagnostic d’un kyste biliaire bénin. Le recul à

était satisfaisant, il n’y avait pas de récidive.

ion

biliaire du foie désigne une formation intra-hépatique à liquidien de type séreux, circonscrite par un épithélium

ue à celui des canaux biliaires avec lesquels elle nee aucune communication [2]. D’autres appellations luinnues : kyste non parasitaire du foie [1], kyste hépatiquekyste hépatique congénital, kyste uniloculaire ou kyste

du foie [2]. Cette pathologie est généralement asymp-ue [1,2]. Cependant, certains symptômes peuvent être

eursl’hy obs

: pesanteur, voussure, et masse située dans l’épigas-pochondre droit [1,2]. La douleur de l’hypochondre

ervée dans notre cas correspondait à une complication

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