Plan InfoL’information des marraines, Parrains et donacteurs de PLan sePtemBre 2012

PLan s’engage pour les filles - p3

11 octobre : une date qui marquera l’avenir des filles - p5

Vietnam : agir pour les fillesdes minorités ethniques - p6

HORS SÉRIEDROITS DES FILLES

1ère JournéeinternationaLedes fiLLes

11Octobre

2012

Levons les barrièresà l’éducation des filles

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Chers amis,

Défendre les filles, ce n’est pas oublier les garçons. Au contraire, en nous mobilisant pour les premières victimes du non-respect des droits de l’enfant, c’est toute leur communauté que nous défendons.

Comme nous avons mené des campagnes pour l’enregistrement des naissances, contre la violence à l’école, nous concentrons nos forces sur les droits des filles. Parce que nous savons qu’une mobilisation ambitieuse et durable change les destins, fait progresser les communautés, enclenche l’évolution des mentalités. car il existe peu d’instruments de développement plus efficaces que l’éducation des filles.

Ces constats et les actions engagées par PLAN sont aujourd’hui reconnus par les acteurs de la société civile et par les instances internationales : l’onu a ainsi déclaré le 11 octobre “1ère journée internationale des filles”. C’est à cet événement et à nos programmes dédiés à la lutte contre les discriminations faites aux filles que ce numéro est consacré.

Pour PLAN, le 11 octobre 2012 marquera le lancement de 4 années de mobilisation (2012/2016) pour permettre à4 millions de filles d’accéder à une éducation gratuite et de qualité. Un défi dans un monde où 75 millions de filles ne vont pas à l’école.

Grâce à votre soutien, déjà 176 programmes dans le monde contribuent à donner un avenir aux filles. Dans les pages suivantes, découvrez l’action de PLAN au Vietnam en faveur de la nutrition, l’accès aux soins et l’éducation des filles issues de minorités ethniques.

mobilisez-vous aux côtés de PLan pour faire entendre la voix des filles à tous les niveaux de décision.

Merci de votre soutien.

Bonne lecture,

Mobilisés pour elles

Les filles ont 3 fois plus derisques d’être malnutries queles garçons.

75 millions de filles ne vont pasà l’école.

1 fille sur 7 est mariée avant ses 15 ans.

La grossesse et l’accouchement sont les principales causes de mortalité chez les adolescentes.

Les droits des fiLLes dansLes Pays en déVeLoPPement

Plan info est une publication de Plan france - onG de solidarité internationale. septembre 2012.conseil d’administration : Philippe Baetz, Pierre Bardon, Nicolas Baverez, Laurent Faugerolas, Paul Guerault, Pascal Houssin, Dominique Léger,Dominique Martin, Chantal Nedjib, Lionel Requillart, Marie-Claire Restoux-Gasset, Frédérique Schlumberger. directeur de la publication : Alain Caudrelier-Bénac. comité de rédaction : Anne Caillebotte, Sophie Chamard, Souad Chebbaty, Isabelle Dalle-Piagge, Sophie Helle-Neyreneuf, Michelle Perrot, Laurence Ravinet, Gritt Richter, Yvan Savy. conception : Sylvain Lefebvre. contact : Plan France - 11, rue de Cambrai - 75019 Paris - www.planfrance.org/contact@plan-international.org/ Tél : 01 44 89 90 90.

Pierre BardonPrésident de Plan France

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des barrières à l’éducation des fillesMariages ou grossesses précoces, violence en milieu scolaire, écoles trop éloignées des lieux d’habitation, réticences culturelles des familles, main d’œuvre nécessaire aux travaux domestiques… les discriminations touchant les filles freinent leur accès à l’éducation. Dans les pays en développement, une fille sur 3 ne termine pas le cycle primaire, notamment parce qu’elle consacre 8 fois plus de temps que les garçons aux corvées et aux tâches ménagères. Toutes les 3 secondes, une mineure est mariée et forcée à quitter l’école.

C’est à l’adolescence que les obstacles sont les plus graves. C’est le moment de bascule où, devenant femmes, leur destin social et familial se joue, hélas

le plus souvent aux dépens de l’éducation et de leur avenir.

L’éducation des filles : tous gagnantsSur le terrain, l’expérience de PLAN le confirme :9 années d’éducation gratuite et de qualité permettent à une fille de changer son histoire, celle de sa famille et celle de son pays. Parce que l’éducation d’une fille engage une spirale positive :

Chaque année passée par une fille sur les bancs de l’école augmente son futur revenu de 15%. Les filles et les femmes scolarisées sont en meilleure santé, se marient plus tard. Leurs enfants aussi en profitent : chaque année de scolarisation supplémentaire diminue la mortalité infantile de5 à 10%.

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Une enfance sans éducation,une vie sans perspectives 75 millions de filles dans le monde ne feront pas leur rentrée. c’est pour elles que

PLan agit dans les zones d’extrême pauvreté. Pour qu’en accédant à une éducation sûre et de qualité, elles changent leur vie et celle de leur communauté.

Scolarisée durant 9 ans,une fille change son destinet celui de son pays.

au futur salairepour chaque annéed’éducation

Une fille instruite met au mondemoins d’enfants et veille à cequ’ils aillent à l’école.

9ANS

+10 à 20%

il n’existe aucun instrument

de développement plus

efficace que l’éducation des

filles. si nous voulons que

nos efforts puissent aboutir

à la construction d’un monde

en meilleure santé, plus

pacifique et plus équitable,

les classes du monde doivent

être remplies de filles aussi

bien que de garçons.

Kofi annan,ex-Secrétaire général des Nations Unies

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9 ans de scoLarité chanGent Le destin d’une fiLLe

et lesgarçons ?

Tous les projets de développement en cours sur le terrain bénéficient aux filles… comme aux garçons. Parce que les filles sont les premières victimes de discriminations, PLAN travaille à l’égalité de traitement entre filles et garçons. En sensibilisant les garçons et les filles à respecter les droits de chacun, nous luttons contre les discriminations à long terme.

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ion Avec cette mobilisation, PLAN souhaite gagner

un appui actif au niveau national et multilatéral pour obtenir des financements supplémentaires et des changements dans les législations. Notre but : aider des millions de filles à obtenir l’éducation, les connaissances et le soutien dont elles ont besoin pour sortir de la pauvreté et se voir offrir de plus grandes opportunités.

d’ici à 2016, PLan s’est donné des objectifs ambitieux en travaillant sur 3 axes :

faire changer les politiques en sensibilisant les gouvernements et les instances internationales :400 millions de filles et de garçons doivent bénéficier de services sociaux, de programmes publics et de lois favorables à l’égalité des genres.

etablir l’égalité des genres dans les communautés en s’appuyant sur des programmes de développement : 40 millions de filles et de garçons doivent vivre dans des familles et des communautés qui investissent dans le potentiel des filles autant que des garçons. 4 millions de filles doivent avoir accès à une éducation gratuite de qualité, leur permettant de développer leur potentiel et d’améliorer leur avenir.

sensibiliser le grand public aux droits des filles dans le monde et collecter des fonds pour lancer et poursuivre ces programmes de développement.

Levons les barrièresà l’éducation des filles

nos actions :

améliorer la qualité de l’éducation et de l’environnement scolaire en installant des écoles à distance raisonnable du domicile, en sécurisant leur accès, en assurant leur équipement, en limitant le nombre d’élèves par classe, etc. Mais aussi, de façon plus pragmatique, en aménageant par exemple des toilettes séparées pour les filles.

réduire les discriminations, en sensibilisant les parents, les chefs de villages, les leaders communautaires et religieux... aux bénéfices de l’éducation des filles pour la communauté, en levant les freins financiers via la création d’activités génératrices de revenus, en luttant contre les violences de genre à l’école, et contre les facteurs socio-culturels : mariages précoces, répartition traditionnelle des rôles dans la contribution aux tâches domestiques ; etc.

élargir l’éducation au delà de l’école,car l’accès à l’école ne suffit pas à l’éducation d’une fille. Il faut aussi changer les mentalités pour qu’elle ait, autant qu’un garçon, du temps pour apprendre ses leçons, pour jouer, pour faire du sport, … afin de sortir du cadre du foyer, d’exprimer sa personnalité et de s’affirmer.

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Dans une école construite par PLANdans les bidonvilles de Bombay.

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iaLeFaisons du 11 octobre une date

qui marquera l’avenir des filles a partir de cette 1ère journée internationale des filles, et jusqu’en 2016, 70 pays membres de PLan se mobilisent pour une campagne globale en faveur de l’éducation des filles : un mouvement sans précédent auquel nous vous invitons à participer, très concrètement. comment ?

rejoignez la campagne sur www.planfrance.org/filles

PLan prend la parole auprès des décideursau siège des nations unies à new york, cette journée sera présidée par Ban Ki-Moon, Secrétaire Général de l’ONU, entouré de nombreuses personnalités personnellement

engagées comme Michelle Bachelet (ancienne présidente du Chili) ou l’actrice indienne Freida Pinto (Slumdog Millionnaire), ambassadricede PLAN.

au sénat et au ministère des affaires étrangères à Paris, Plan France remettra son rapport sur les conditions d’une éducation de qualité pour les filles dans le monde. Notre ONG contribue, notamment grâce à ce rapport, à intégrer davantage les besoins spécifiques des filles dans la politique « Genre et développement » du gouvernement.

Levez la main PLAN vous propose de manifester votre soutien à cette mobilisation mondiale et de relayer son message : « Levez la main si vous pensez que les filles ont droit à une éducation de qualité ».

Envoyez-nous votre photo et/ou celles de vos proches la main levée à contact@planfrance.org ou via le site www.droitsdesfilles.frToutes les photos seront assemblées et présentées le 11 octobre au Secrétaire général de l’ONU pour soutenir sa nouvelle initiative Education First.notre objectif : 4 millions de mains levées pour envoyer 4 millions de filles à l’école.

effacez les discriminationsLe 11 octobre à Paris, venez participerà la réalisation d’une fresque géante et effacez les obstacles à l’éducation des filles.Au-delà du geste symbolique, c’est une opération spectaculaire créée par PLAN pour réveiller les consciences et inviter le grand public à contribuer financièrement à l’amélioration du sort des filles.

contribuez au fonds de soutien aux droits des fillesCe fonds permet à PLAN de disposer, sur plusieurs années, de moyens supplémentaires pour financer ses programmes sur leterrain, centrés sur la lutte contre les différentes formes de discriminations.

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Vietnam :agir pour les fillesdes minorités ethniquesPLan vous amène à la rencontre des habitants de ha Giang, dans des vallées entourées de hautes montagnes à l’extrême nord du Vietnam. Pour beaucoup de Vietnamiens, « ha Giang » évoque le bout du monde. c’est dans cette région, parmi les zones les plus pauvres du pays, que PLan a décidé d’agir pour les droits des filles.

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Peu d’ONG pénètrent dans cette zone. Pourtant, les progrès économiques, connus par le Vietnam ces 20 dernières années, ne sont pas parvenus jusqu’ici. Et les minorités ethniques font toujours face à de nombreuses difficultés. Pour elles, PLAN a mis en place un programme qui se prolongera jusqu’en 2015.

35 000 personnes concernéesSon objectif est quadruple : améliorer la protection, l’éducation, la santé et favoriser l’autonomisation des minorités ethniques. Pour y parvenir, PLAN a décidé d’intervenir sur la nutrition, l’accès aux soins, la scolarisation de 9 500 enfants de moins de 11 ans dont 5 000 filles, mais aussi le suivi de 1 600 femmes enceintes. En tout, près de 35 000 personnes bénéficieront indirectement du projet.

compenser des conditions difficilesLe climat rigoureux de la région a des répercussions sur les cultures, et donc l’alimentation des habitants, et en particulier des enfants. Le maïs et les épinards constituent l’essentiel de leurs repas, les exposant à des carences graves, sans que leurs parents n’en mesurent bien les conséquences. « Ils ne manquent pas de nourriture, mais elle n’est généralement pas assez variée et nutritive », explique Vu Huy Nhat, chef de projet « santé » PLAN. « Nous sensibilisons les parents et les agents de santé aux besoins nutritionnels des enfants. Et nous apportons aux petits de moins de 2 ans et aux femmes enceintes des compléments alimentaires. » Pour améliorer l’état sanitaire des villages, PLAN intervient aussi en renforçant les services de santé existants, via la formation de leur personnel et la mise à disposition d’équipements adaptés, et en menant des actions de promotion de l’hygiène dans les écoles.

combattre les risques maternelsIci, les femmes accouchent le plus souvent à domicile sans l’assistance de sages-femmes qualifiées. Parce qu’elles vivent loin des centres de santé, mais aussi du fait de leur manque de connaissances et du faible niveau de formation des agents de santé.

deVenez Partenaire de La communauté de ha-GianG

Pour construire l’avenir de leurs filles, les villages de Ha-Giang cherchent 400 « partenaires de communauté ». Vivez l’expérience : devenez partenaire et suivez concrètement les actions réalisées grâce à votre aide.

Toutes les informations : www.planfrance.org/partenaires-de-communaute

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Vietnam :agir pour les fillesdes minorités ethniques

Pour réduire les risques de décès maternels et des nouveaux-nés, PLAN distribue des kits d’accouchement et forme les sages-femmes.

faciliter l’accès à l’éducationComment poursuivre son éducation quand l’école est parfois à 2 heures de marche et que l’enseignement est dispensé dans une langue inconnue ? Ici, les enfants parlent un dialecte et non le vietnamien, les écoles sont souvent éloignées des hameaux reculés et les routes ne sont pas toujours sûres. Les filles quittent donc généralement l’école prématurément pour se marier, le mariage précoce étant une pratique traditionnelle répandue. PLAN a donc entrepris la construction ou la réhabilitation de 16 écoles maternelles et la formation des enseignants afin que leur programme et leurs méthodes soient adaptés aux enfants des groupes ethniques.

Lutter contre le poids des coutumesTho Mi Xa, volontaire communautaire pour le projet, le reconnaît, « Les coutumes existent encore. Ici, quand un enfant est malade, au lieu de voir un médecin, on appelle un prêtre et on fait des offrandes. Si les parents n’ont pas de fils, ils lèguent leurs biens aux fils de leurs frères, pas à leurs filles.On continue à marier les jeunes filles très tôt… »Mais il ajoute « Tout ça, ce n’est pas facile à changer quand on est né avec. Mais les droits vont l’emporter ». PLAN sensibilise les communautés à la protection des enfants et identifie les filles risquant de subir un mariage précoce. Tho Mi Xa constate : « les femmes sont excluesdes prises de décisions et leurs responsabilités

se résument essentiellement aux tâches domestiques et agricoles. ». Pour encourager la participation et l’expression de l’opinion des filles dans les communautés, PLAN crée notamment des« clubs » où filles et jeunes filles participent au processus de planification communautaire et apprennent à construire leur avenir.

retour au cameroun

L’an dernier, nous vous présentions un projet mené à Yaoundé pour améliorer l’accès et la qualité de l’éducation de 3 500 filles âgées de 6 à 13 ans.

Dans le quartier de la Briqueterie, seules 37% des filles étaient scolarisées, contre 47% des garçons.

Grâce à l’action de PLan depuis plus d’un an :

613 enfants, dont 55% de filles, suivent aujourd’hui des cours de soutien scolaire.

Plus de 3 800 personnes ont été sensibilisées à l’importance de l’éducation des filles.

90 bourses scolaires ont été remises à des filles alors non scolarisées ou ayant de très bons résultats.

Plus de 512 femmes ont été formées àl’épargne et au crédit pour assurer la disponibilité d’argent au moment de la rentrée scolaire.

des millions de filles sont privées de leur enfance.Agissez avec PLAN et donnez à ces filles accès à une éducation de qualité pour qu’ellesdeviennent autonomes et retrouvent un avenir. Rendez-vous le 11 octobre prochain pourla Journée Internationale des filles et sur www.planfrance.org/filles