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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 11 novembre 2013
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Fonds d’inves�ssement étudiant de Polytechnique Montréal
Note Sectorielle
Semaine du 11 novembre2013
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re Ce�e note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de
PolyFinances, le fonds d’inves�ssement étudiant de Polytechnique Montréal.
Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la
recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique
Montréal.
Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’informa�on sur un sujet précis à
regarder la webographie présente à la fin de chaque ar�cle.
Bonne lecture.
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Aérospa�al et Défense 4
Biotechnologies et Pharmaceu�ques 8
Energie et Environnement 10
Manufacturier et Services 14
Matériaux et Construc�on 15
Minier 22
Pétrole et Ressources Naturelles 24
Technologies de l’Informa�on 30
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Résultats historiques pour Air Canada, conséquences d’une ges�on avisée?
Bonne nouvelle pour les ac�onnaires de la compagnie : Air Canada vient de réaliser la
« meilleure performance trimestrielle de son histoire », ba�ant les records antérieurs de
bénéfice net ajusté et les es�ma�ons des analystes au troisième trimestre.
Fondée en 1937, la compagnie aérienne na�onale du Canada, est aujourd’hui la 15ème plus
grande compagnie aérienne au monde. Elle emploie 27 000 personnes à travers le monde et a
transporté en 2012 plus de 35 millions de passagers. Elle est un membre fondateur de la plus
grande alliance de compagnies aériennes, Star Alliance, avec United, Lu�hansa, Scandinavian
Airlines et Thai.
Habituée à une croissance de 10% par année, Air Canada a vécu comme toutes les entreprises
du secteur des années difficiles depuis 2001 : d’abord la chute du nombre de passagers après le
11 septembre, puis l’essor de la concurrence à moindre coûts à l’instar de West Jet, enfin la
crise qui a augmenté sa lourde de�e et fait flamber le prix du pétrole. Président et chef de la
direc�on depuis 2009, Calin Rovinescu a réalisé un véritable tour de force pour la compagnie
qui a vu le cours de son ac�on tripler au cours des 12 derniers mois.
Les chiffres des différents bénéfices publiés vendredi ont de quoi réjouir les inves�sseurs : le
bénéfice avant intérêts, impôts, amor�ssement et loca�on d’appareils (BAIIALA) est de 626 M$
(par rapport à 551 M$ au même trimestre de 2012) ; le bénéfice net ajusté est monté de 60%,
à 365 M$ (contre 229 M$ l’année dernière) ; le bénéfice par ac�on a�eint 1.29$ (versus 0.82$
au même trimestre de 2012). Un véritable pied-de-nez aux prévisions des analystes qui visaient
un bénéfice de 1.05$ par ac�on.
Du point de vue de la direc�on, «ces résultats témoignent de l'élan dynamique [qu’ils ont]
a�eint dans la réalisa�on des éléments fondamentaux de [leur] stratégie de transforma�on,
soit la rentabilité durable et le posi�onnement d'Air Canada en tant qu'acteur de premier plan
sur la scène intérieure et mondiale». Une formula�on bien compliquée de M. Rovinescu qui
je�e un voile sur les choix difficiles pris par la compagnie pour rester dans la comp�on.
Ces derniers résultats s’expliquent tout d’abord par l’augmenta�on du taux d’occupa�on de
ses vols (89.5% contre 87.9% en août 2012) mais aussi par la mise en place de cinq B777-300ER
de haute densité. Car qui dit plus de passagers, dit plus de billets vendus. Des mesures ont de
plus été prises pour diminuer les charges d’exploita�on : améliora�on des opéra�ons
d’entre�en et de répara�on, signature d’une entente commerciale avec l’Autorité Portuaire du
Grand Toronto, transfert de 15 appareils régionaux à sa filiale Sky Regional. Toutefois, la
direc�on affirme ne pas avoir comptabilisé de réduc�on de charges opéra�onnelles par la
modifica�on « des régimes de retraite et autres avantages du personnel », grâce auxquelles
elle avait économisé 127 M$ au troisième trimestre de 2012.
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Du point de vue des perspec�ves, la compagnie na�onale reste posi�ve, bien que modérée par
rapport aux résultats récemment parus. Pour le quatrième trimestre de 2013, elle s’a�end à
augmenter de 3 à 4% son total de distance-passagers offert. Enfin pour 2014, elle vise une aug-
menta�on de 9 à 11% de sa capacité réseau, en par�culier sur les vols interna�onaux. Air Cana-
da serait-elle pour de bon sor�e du rouge ?
Résumé par Caroline DIETRICH
«Air Canada réalise le «meilleur trimestre de son histoire» et surpasse les prévisions», dans
lesaffaires.com. Publié le 08/11/2013. Tiré de :
h/p://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/air-canada-realise-le-meilleur-
trimestre-de-son-histoire-et-surpasse-les-previsions/563503#.UnzoZOJzhKk
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Mauvaise passe pour Bombardier
Le CSeries de Bombardier con�nue de faire les manche�es dans le secteur de l'aéronau�que.
Avec, on se rappelle, un délai de neuf mois au niveau de leur vol inaugural, Bombardier a du
mal à compléter les 177 commandes fermes pour a�eindre leur objec�f de 300 commandes
fermes. Cela est en par�e dû au fait que l'entrée en service de cet avion, prévue à l'automne
2014, sera probablement retardée.
Ce retard dans la livraison du CSeries a un effet pervers au niveau de la cote de crédit de
Bombardier. En effet, ce�e cote passe de BB à BB faible. Ce�e décision provient de l'agence
torontoise de nota�on Dominion Bond Ra�ng Service (DBRS). Pour DBRS, ce�e diminu�on de
cote de crédit est en par�e causée par d'importantes dépenses liées au programme du CSeries,
soit d'un total de 3.4 G$. De plus, Bombardier n'a pas reçu de commande ferme depuis juin
dernier et DBRS es�me aussi que, à court terme, la rentabilité de ce�e entreprise ne sera pas
assez grande pour couvrir leurs dépenses.
D'un autre côté, Bombardier se défend en affirmant que le marché de l'aéronau�que est au
ralen�t en plus d'avouer que sa division ferroviaire a vécu des problèmes d'exécu�on avec
certains de leurs nouveaux contrats. Cependant, les «chiffres ne mentent pas», le bénéfice net
de ce�e compagnie a diminué de 8M $US par rapport l'an passé pour s'établir à un total de 165
M$. Leurs revenus ont aussi diminué de 12% par rapport à l'an passé pour a�eindre la barre
des 2 G$.
Enfin, une nouvelle entente a été créé ce�e semaine entre Bombardier et le groupe Lion, qui
gère la compagnie privée indonésienne Lion Air, pour l'achat de 50 appareils pour un montant
total de 3.6 G$. La livraison de ces 50 CS300 est planifiée pour l'année 2016 si les négocia�ons
entre les deux entreprises abou�ssent d'ici le premier trimestre 2014. Bref, ce contrat
donnerait un coup pouce considérable à Bombardier au moment où le doute s'installe parmi
les analystes financiers des clients poten�els.
Résumé par David ST-JACQUES
«CSeries : Bombardier lorgne une commande de 3.6 milliards », dans La Presse. Publié le
01/11/2013. Tiré de :
h/p://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201311/06/01-4707804-cseries-bombardier-
lorgne-une-commande-de-36-milliards.php
«DBRS abaisse la cote de crédit de Bombardier », dans La Presse. Publié le 08/11/2013. Tiré de :
h/p://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201311/08/01-4708702-dbrs-abaisse-la-cote-
de-credit-de-bombardier.php
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Paladin devient américain
Les laboratoires Paladin, une entreprise d’origine québécoise, ont été achetés par la société
américaine Endo Health Solu�ons. L’offre se chiffre à 1.7 G$ soit 77$ par ac�ons. Le tout
représente une prime de 25% sur le cours de lundi dernier.
La société pharmaceu�que s’était différenciée depuis une dizaine d’années de ses
compé�teurs par sa forte stratégie d’acquisi�on de produits diversifiés qui n’intéressaient pas
les géants de ce�e industrie. L’entreprise était également connue pour ses stratégies de
marke�ng sur le marché canadien. La preuve, connaissez-vous la pilule du lendemain Plan B ou
l’auto-injecteur d’éphinéphrine (EpiPen) Twinject?
Grâce à ses acquisi�ons, elle est entrée sur le marché sud africain par l’acquisi�on de Litha, une
entreprise spécialisée dans la distribu�on de produits médicaux. Elle s’est aussi fait un nom sur
le marché d’Amérique la�ne en s’intéressant au marché des produits pour traiter les infec�ons
bactériennes. Enfin, elle avait également acheté l’entreprise LaboPharm dans le cadre d’une
transac�on de 20.5 M$ en 2011. Le tout lui avait permis de consolider son portefeuille de
produits contre la douleur.
Néanmoins, depuis ce�e année, le ralen�ssement des ventes des produits phares sur le
marché canadien commençait à gruger les marges bénéficiaires de l’entreprise. Alors que la
croissance des ventes a�eignait autrefois 20%, elle n’était aujourd’hui plus qu’à 5%. De plus,
l’entreprise Litha perdit beaucoup de valeur suite à la chute de 20% de la valeur du rand
africain diminuant de moi�é les bénéfices de la société en Afrique du Sud.
Qui est donc Endo Health Solu�ons? L’entreprise est principalement connue pour ses
an�douleurs. Elle a perdu dernièrement une par�e de ses revenues en raison de l’introduc�on
de certains génériques sur le marché. Par son acquisi�on, elle souhaite s’étendre sur le marché
canadien, con�nuer son expansion sur les marchés émergents et même, acheter une nouvelle
firme irlandaise. Enfin, malgré cet achat, on promet que l’entreprise sera toujours dirigée par
les ges�onnaires actuels et que la maison mère demeurera à Montréal.
Résumé par Julie CHARRON-LATOUR
«Endo Health Agrees to Buy Paladin Labs for $1.6 Billion», dans Bloomberg. Publié le
[5/11/2013]. Tiré de :
h/p://www.bloomberg.com/news/2013-11-05/endo-soluCons-agrees-to-buy-paladin-labs-for-
20-premium.html
« Paladin: l'offre d'Endo, une excellente porte de sorCe pour les acConnaires », dans LesAffaires.
Publié le [6/11/2013]. Tiré de :
h/p://www.lesaffaires.com/bourse/analyses-de-Ctres/paladin-l-offre-d-endo-une-excellente-
porte-de-sorCe-pour-les-acConnaires/563358#.UnwxAZTxQ6E
« Paladin veut acheter Labopharm pour 20,5 M$ », dans radiocanada.ca. Publié le
[17/08/2013]. Tiré de :
h/p://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2011/08/17/005-paladin-offre-labopharm.shtml
Biotechnologies et Pharmaceu�ques
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Soupir de soulagement chez GSK
L’été dernier, un scandale de corrup�on en Chine faisait surface, impliquant par le fait
même plusieurs exécu�fs de GlaxoSmithKline. En tout, on es�me que plus de 300M £ ont
été transmis à des agences de voyage afin de faciliter la transmission de pots-de-vin à des
médecins chinois. Ce�e semaine, on apprend que la compagnie anglaise ne sera par
poursuivit par les autorités chinoises, mais que seulement les membres du personnel im-
pliqués dans le scandale le seront.
La Chine représente un des plus gros marchés pharmaceu�que au monde. Une étude de
McKinsey a prédit que les dépenses reliées à la santé en Chine pourrait tripler d’ici 2020,
passant de 357M $US à 1T $US et posi�onnant ainsi la Chine comme second plus gros
marché pharmaceu�que derrière les États-Unis. Une poursuite contre GSK aurait sérieu-
sement perturbé les opéra�ons de la compagnie sur le marché chinois. Tout de même, la
situa�on actuelle a déjà entraîné une chute de 61% des ventes de GSK en Chine.
Les marchés émergents sont une par�e importante des ac�vités de GSK; environ 37% de
ses employés y travaillent. Il est possible que le scandale affectera néga�vement l’image
de GSK aux yeux des entreprises des pays émergents, rendant ainsi plus difficile l’exécu-
�on de joint-venture future. Sachant qu’il s’agit souvent de la stratégie de prédilec�on
des compagnies pharmaceu�ques afin de s’implanter dans ces pays, ce�e histoire pour-
rait avoir des répercussions plus graves que les faits le laissent présentement croire.
Résumé par François MARCOUX
«GSK’s Chineese execuCves, but not company, likely to face charges in China», dans Reu-
ters. Publié le 4/11/2013. Tiré de :
h/p://uk.reuters.com/arCcle/2013/11/04/uk-gsk-china-idUKBRE9A307J20131104?
rpc=401&feedType=RSS&feedName=topNews&rpc=401
«Top 10 Drugmakers in Emerging Markets», dans FiercePharma. Publié le 10/10/2013.
Tiré de : h/p://www.fiercepharma.com/special-reports/top-10-drugmakers-emerging-
markets
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Recul des mesures protec�onnistes de la Commission européenne sur les énergies
renouvelables
À plusieurs reprises, ce sujet a fait surface dans les Notes Sectorielles : la taxa�on des
panneaux solaires chinois. Alors qu’en 2012, 80% des panneaux solaires installés en Europe
étaient d’origine chinoise, la Commission Européenne, jugeant que la Chine exportait ses
panneaux à des coûts trop faible, décida d’appliquer des mesures an�-dumping en menaçant
d’imposer des taxes douanières pouvant aller jusqu’à 70%.
Quelques mois plus tard, une première entente fut conclue avec plus du �ers des entreprises
chinoises. Alors que les entreprises chinoises mènent depuis 5 ans une poli�que agressive se
reflétant en une surcapacité de produc�on massive perme�ant de diminuer les coûts
d’exporta�on, ces dernières acceptent à contrecœur de respecter un prix plancher fixé par
Bruxelles et de réduire sa part de marché européen. Afin d’aider les différentes entreprises
européennes dans le secteur des énergies renouvelables, différentes mesures de sou�en et
une augmenta�on des subven�ons ont vu le jour.
Quelles en sont les répercussions au mois de novembre? Dans un premier temps, la produc�on
de panneaux solaires chinois dans le marché interna�onal n’a pas changé; à �tre compara�f les
produc�ons européennes sont insignifiantes. Le prix de l’énergie ne cesse d’augmenter en
Europe, élargissant ainsi l’écart entre le tarif d’achat de l’électricité et le coût de revient des
panneaux solaires. En effet, le coût de fabrica�on des panneaux solaires est environ 60% plus
élevés que son prix de vente… Dans un second temps, des nouvelles renversantes en ce mois
de novembre. Après tout ce débat sur les panneaux solaires, Pékin remporte le 23 octobre son
combat auprès du comité consulta�f de la Commission européenne sur le dumping. Ce�e
dernière accepte d’effacer les taxes douanières sur les panneaux solaires chinois. Le comité
étant fortement influencé par les membres allemands, rappelons que l’Allemagne est tout de
même le premier contributeur au budget de l’Union Européenne, une menace chinoise de
pénaliser en retour l’industrie automobile allemande (50G $US d’exporta�ons annuelles) suffit
pour céder à la demande pékinoise.
Finalement, un revirement de situa�on est annoncé le 5 novembre, la Commission européenne
incite ses États-membres à la suppression progressive des barrières douanières et à l’aide
apportée aux produc�ons d’énergie renouvelables. D’autres solu�ons devraient voir le jour,
notamment la fixa�on de quotas non-obligatoires… À suivre d’ici quelques semaines.
Résumé par Ivan BELTRAN
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«Le photovoltaique mange les pissenlits par la racine», dans LyonCapitale.fr. Publié le
28/10/2013]. Tiré de :
h/p://www.lyoncapitale.fr/Journal/France-monde/Actualite/Economie/Le-photovoltaique-
mange-les-pissenlits-par-la-racine
«Énergies renouvelables : Bruxelles veut revoir les systèmes d’aide en profondeur», dans LaTri-
bune.fr. Publié le 05/11/2013. Tiré de :
h/p://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-
environnement/20131105trib000794093/energies-renouvelables-bruxelles-veut-revoir-les-
systemes-d-aide-en-profondeur.html
«Bruxelles cède aux pressions de Pékin», dans PressEurop.eu. Publié le 23/10/2013. Tiré de :
h/p://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4262641-bruxelles-cede-aux-pressions-de-
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À considérer… une harmonisa�on des poli�ques énergé�ques européennes
La ques�on énergé�que est très répandue en Europe; notamment les différentes sources de
produc�on énergé�que renouvelable. Bien que la proximité géographique des différents États-
membres de l’Union Européenne soit la plus avantageuse parmi tous les différents types
d’Accord de Libre-Échange, le manque de solidarité fait place à de nombreuses discussions par
la Commission européenne.
Dans le contexte actuel, les différents pays en font à leur tête en terme d’inves�ssement
énergé�que. Ainsi, l’Allemagne s’aligne sur les énergies vertes, le Royaume-Uni sur l’énergie
nucléaire et la Pologne dans les gaz de schistes; le point commun?... Aucune corréla�on ou fil
conducteur dans ses stratégies d’inves�ssement. Tout récemment, les Britanniques
annonçaient la construc�on de nouvelles centrales nucléaires. Ils ne sont toutefois pas à
blâmer, car il est écrit dans les traités européens que les États sont libres de �rés leur
électricité d’où bon leur semble. Cependant, il serait toutefois avantageux de considérer une
uniformisa�on des poli�ques énergé�que auprès des différents membres de l’Union
Européenne.
Il ne s’agit pas de confier une souveraineté énergé�que aux différentes ins�tu�ons
européennes; mais d’harmoniser les différentes poli�ques et stratégies afin de répondre aux
besoins de tous les États membres. En fait, il n’est plus ques�on d’ilots énergé�ques comme ce
fut le cas auparavant, mais de réseau énergé�que européen. Ainsi, afin de distribuer du gaz ou
de l’électricité d’un endroit à un autre, les réseaux traversent diverses fron�ères et
asservissent plusieurs points de distribu�on avant d’arriver à la des�na�on finale. La
construction de nouvelles centrales ou autres a donc dès sa phase conceptuelle un
impact sur la consommation énergétique des pays avoisinants.
Résumé par Ivan BELTRAN
«Le chacun pour soi européen», dans PressEurop.eu. Publié le 06/11/2013. Tiré de :
h/p://www.presseurop.eu/fr/content/arCcle/4298501-le-chacun-pour-soi-europeen
«Le chacun pour soi européen», dans Courrier internaConal.com. Publié le 07/11/2013. Tiré de :
h/p://www.courrierinternaConal.com/chronique/2013/11/07/le-chacun-pour-soi-europeen
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Troisième incendie pour le modèle S : Tesla sous la loupe
Le �tre de Tesla Motors a été très fortement impacté suite à l’annonce d’un troisième accident
en cinq semaines impliquant un incendie de la ba�erie lithium-ion de son modèle S. Les deux
incidents précédents s’étaient produits au Mexique ainsi qu’aux États-Unis et avaient entraîné
de fortes baisses du cours de l’ac�on. Suite à ces accidents causés par le contact avec des débris
sur la route, les dirigeants de la compagnie avaient tenté de rassurer les inves�sseurs en
qualifiant les accidents « d’évènements isolés ». Or, l’incendie de ce�e semaine suite à une
collision a sonné l’alarme chez le gouvernement américain, qui a annoncé ses inten�ons
d’amorcer une enquête pour déterminer si la voiture électrique est sécuritaire pour les
consommateurs. Selon Clarence Ditlow, directeur du Center for Auto Safety aux États-Unis,
l’incendie a été causé par le recouvrement du moteur au bas de la voiture qui pourrait
nécessiter des modifica�ons dans le futur.
L’évènement arrive à un moment cri�que pour la compagnie, alors qu’elle s’apprête à lancer
son nouveau modèle X Crossover, une voiture de type 4x4. Depuis le début de l’année, le �tre a
obtenu une croissance phénoménale de plus de 400 % pour a�eindre une valeur de 193 $ en
octobre dernier, un prix que beaucoup d’analystes es�ment surévalué. Or, depuis la nouvelle, le
�tre a baissé de 7.5 % pour chuter de 15 % supplémentaire le lendemain suite à l’annonce des
résultats décevants du troisième trimestre. Ces événements récurrents présentent un grand
risque pour la marque Tesla, car la valeur de la compagnie est principalement associée à l’image
de marque et beaucoup moins aux résultats financiers réels de la compagnie. Comme le
souligne les analystes de Bloomberg, un rappel du modèle S pourrait avoir un impact
catastrophique pour la compagnie qui a seulement commencé a faire des bénéfices au premier
trimestre de 2013.
Résumé par Marie-Pier DUFORT
«Tesla’s Third Model S fire brings call for U.S Inquiry», dans Bloomberg. Publié le 7/11/2013.
Tiré de :
h/p://www.bloomberg.com/news/2013-11-07/tesla-s-third-model-s-fire-brings-call-for-u-s-
inquiry.html
«Tesla Motors inc. Stock Sinks as Third Car in 5 Weeks Catches Fire», dans Financial Post. Publié
le 7/11/2013. Tiré de :
h/p://business.financialpost.com/2013/11/07/tesla-motors-inc-stock-sinks-as-third-car-in-5-
weeks-catches-fire/
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Merlin à la bourse de Londres, un début enchanteur
Le géant du diver�ssement Merlin Entertainment (MERL) est entré en bourse à Londres vendredi
8 novembre. Le groupe britannique est le numéro 2 mondial des parcs à thème et le numéro 1 en
Europe, il gère entre autres les Madame Tussauds, Legoland et les aquariums SeaLife.
Le prix d’entrée proposé par Merlin était de 315 pence (5.29 $CAN) : il s’est tout de suite vendu
3.2% au-dessus de ce�e valeur pour s’établir à 347 pence (5.83 $) à la fermeture avec un pic à 355
pence (5.96 $), ce qui est au-delà de la fourche�e de 280 à 330 pence prévue ini�alement. Ce
sont Goldman Sachs et Barclays qui ont géré l’entrée en bourse pour Merlin. Ce�e introduc�on
valorise ainsi l’entreprise à hauteur de 3.4 G£ (5.71 G$). La forte demande pourrait mener à une
sur-alloca�on qui accroitrait le volume émis de 10%.
Le succès de ce�e introduc�on en bourse marque le pas de Merlin qui avait renoncé à une
introduc�on en bourse en 2010 en raison de la vola�lité du marché à ce�e époque. Selon les
analystes, l’engouement pour ce nouveau �tre viendrait de la diversité du portefeuille d’ac�vités
du groupe et de sa capacité à générer des rece�es. En effet, le groupe connait une croissance
constante de son chiffre d’affaires dans les dernières années avec un bénéfice avant intérêt,
impôts, de�es et amor�ssements (EBITDA) qui a a�eint 14.3% en 2012. Merlin offre également
de bonnes perspec�ves avec de nombreux projets dans les années à venir. Le groupe souhaite
notamment se développer en Asie avec l’ouverture d’un Madame Tussauds à Pékin, d’un
Legoland à Dubaï ainsi que d’autres projets au Japon et en Corée.
Résumé par Ma�hieu DE NADAI
«Merlin Entertainments shares rise on London stock market debut», dans The Financial Times.
Publié le 08/11/2013. Tiré de :
h/p://www.�.com/intl/cms/s/0/3a5b3474-484e-11e3-a3ef-00144feabdc0.html#axzz2k5dhdX3W
«Tussauds owner Merlin a/racts $5.6 billion valuaCon in share debut», Cre de Reuters. Publié le
08/11/2013. Tiré de:
h/p://www.reuters.com/arCcle/2013/11/08/us-merlin-ipo-idUSBRE9A70HZ20131108
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Un monopole du ciment en Allemagne ?
En raison de la crise économique, le vieux con�nent connait une baisse d’ac�vité dans de
nombreux domaines impliquant d’importants problèmes de surcapacités pour les industries.
Comme nous l’avons déjà noté dans plusieurs notes sectorielles depuis le début de l’été,
l’industrie sidérurgique est durement touchée par le phénomène. Étant donné le
ralen�ssement dans le secteur de la construc�on, les producteurs de ciment sont également
confrontés à la probléma�que. Deux leaders mondiaux sur le marché du ciment, le groupe
suisse Holcim et le groupe mexicain Cemex, tous les deux concurrents du groupe Lafarge,
s’étaient d’ailleurs entendus à la fin du mois d’août pour se répar�r leurs ac�vités européennes
afin de diminuer leurs coûts et augmenter leurs marges bénéficiaires grâce aux synergies
dégagées. La transac�on consistait, pour Holcim, à céder ses ac�vités en République tchèque à
Cemex, tandis que ce dernier lui vendait ses ac�vités en Allemagne. Sur le marché espagnol, les
deux groupes prévoyaient de se réunir sous l'égide de Cemex (75 % des parts). Ce�e entente
qui devait être bouclée au cours du dernier trimestre de l'année, après l'obten�on de l'accord
des autorités de la concurrence, n’est cependant pas aussi facile à sceller que prévu.
La commission européenne vient en effet d’ouvrir une "enquête approfondie" sur ces
transac�ons de marchés en Europe. Ce�e vaste restructura�on des marchés créeraient des
entraves à la concurrence en Allemagne et en Belgique. En effet, actuellement Holcim et
Cemex sont les principaux fournisseurs de lai�er granulé de haut fourneau, un composant du
ciment qui coûte très cher. Les coûts d’entrées sur ce marché étant élevés, il y a une forte
concentra�on des ac�vités et la commission européenne craint une augmenta�on des prix du
lai�er de haut fourneau et donc des prix du ciment. Ce�e possible restructura�on des marchés
créerait effec�vement un manque de transparence sur les prix du ciment et de la produc�on.
Les résultats de l'enquête, qui seront rendus le 10 mars 2014 au plus tard, sont sûrement très
a�endus par Holcim. En effet, le groupe vient de publier ses résultats du troisième trimestre et
si ses bénéfices nets ont augmenté en raison d’une poli�que stricte de réduc�on des coûts, ses
ventes sont en baisse de 7,8%. Ce�e baisse s’explique par la faiblesse du marché de la
construc�on en Europe et par une demande moins forte qu'a�endu pour les matériaux de
construc�on dans certains marchés émergents clés pour le groupe, comme l’Inde. Holcim a
donc peu de possibilités pour a�eindre les objec�fs de croissance de marge bénéficiaire qu’il
s’est fixé ; il faut qu’il poursuive ses démarches de réduc�on des coûts et de ses capacités de
produc�on en Europe tout en se développant dans des pays émergents à fort taux de
croissance comme l'Indonésie et l'Équateur.
Résumé par Léa FAGGIO
Matériaux et Construc�on
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« Le troc Holcim-Cemex sous invesCgaCon », dans BaCactu. Publié le 22/10/2013. Tiré de :
h/p://www.baCactu.com/edito/le-troc-holcim-cemex-sous-invesCgaCon-36447.php
« Holcim a/end une baisse de ses ventes en volume en 2013 », dans Les Echos. Publié le
05/11/2012. Tiré de :
h/p://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/reuters-00561683-holcim-a/end
-une-baisse-de-ses-ventes-en-volume-en-2013-625710.php
« Les cimenCers Holcim et Cemex troquent leurs acCvités européennes », dans BaCactu. Publié le
28/08/2013. Tiré de :
h/p://www.baCactu.com/edito/les-cimenCers-holcim-et-cemex-troquent-leurs-acC-35944.php
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GÉNIVAR dévoile des résultats plus que sa�sfaisant au 3ième trimestre!
Ce mercredi 6 novembre 2013, la firme de génie conseil Génivar a publié son rapport d’états
financiers au troisième trimestre 2013, résultats sa�sfaisant puisque la firme québécoise
affiche une solide croissance des produits nets mais surtout un BAIIA record (bénéfices avant
intérêts, impôts et amor�ssements). Il s’élève à 50,2 M$ soit sans tenir en compte des coûts
de sa restructura�on récente au Canada (3,1M$). Le bénéfice net a�ribuable aux ac�onnaires a
ainsi progressé de 22,1 M$. En tenant compte des amor�ssements, le BAII (bénéfices avant
intérêts et impôts) s’établit à plus de 47M$, soit 91¢ par ac�on, comparé à 85¢ en 2012 à la
même période.
Les produits se sont élevés à 490,5 M$, soit 23,8% d’augmenta�on par rapport à 2012 (26,8%
pour les produits nets). Le bon troisième trimestre fera plaisir aux ac�onnaires ; il a grimpé de
plus de 37%, à 22,1M$ soit 41¢ par ac�on.
Comment expliquer ces belles performances?
Le carnet de commande de Génivar a connu une augmenta�on de 14,2%, totalisant un
montant de 192,7 M$. Cela peut s’expliquer par l’achat de la firme britannique de génie conseil
WSP l’an dernier pour 442 M$ afin d’élargir son champs d’exper�se mais surtout sa présence
dans le monde. Depuis des années, Génivar n’a cessé d’acquérir de nouvelles compagnies et
d’ailleurs son processus d’intégra�on des ac�vités avec le géant anglais est si bien avancé que
Génivar poursuit ce�e poli�que : «Nous avons conclu trois pe�tes transac�ons au cours des
derniers mois.» a souligné mercredi le président et chef de la direc�on de Genivar, Pierre
Shoiry. «Nous sommes prêts, tant financièrement qu'au niveau corpora�f pour con�nuer.»
L’analyste Sara O’Brien de RBC Marché des capitaux es�me que le cours de l’ac�on de Génivar
connaitra une croissance grâce aux acquisi�ons « cependant, le marché canadien représente
un défi.». En effet, elle craint que la compagnie cotée à la bourse de Toronto décide d’éme�re
de nouveaux �tres, ce qui réduirait le bénéfice des ac�onnaires.
Résumé par Yahya DIALLO
« Plus de revenus et de profits pour Genivar», dans Radio Canada. Publié le 06/11/2013. Tiré
de : h/p://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/11/06/006-genivar-resultats-
financiers-troisieme-trimestre.shtml
« Genivar vise d’autres acquisiCons dans un avenir rapproché», dans La Presse. Publié le
06/11/2013. Tiré de :
h/p://affaires.lapresse.ca/economie/201311/06/01-4707820-genivar-vise-dautres-acquisiCons
-dans-un-avenir-rapproche.php
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Le Québec se lance dans les terres rares
Avec les deux annonces récentes de développement de projet minier de terres rares, le
Québec semble résolu à se lancer dans ce�e nouvelle aventure et à concurrencer la Chine dans
ce secteur où elle domine, et de loin, le marché mondial. La Chine produit en effet 95% des
terres rares, mais c’est une produc�on à 98% dite « légère ». Ici, ce sont plutôt les terres
« lourdes », plus valorisées, que l’on souhaite extraire et traiter. Le Québec pourrait donc se
faire une niche à l’abri du géant asia�que.
Très en vogue actuellement pour leurs usages mul�ple (dans les téléphones cellulaires, les
éoliennes, les moteurs électriques, les écrans plats, etc.), les terres rares sont toutefois suje�es
à controverse à cause de la radioac�vité du minerai.
Deux minières ont récemment annoncé la construc�on prochaine d’une mine dans le Nord du
pays et d’un centre de traitement du minerai à Bécancour.
Au Témiscamingue, l’étude de faisabilité est conclue et la minière Matamec a annoncé un
projet de 374 M$ de mine à ciel ouvert qui devrait créer 400 emplois.
Quest Rare Minerals annonçait quand à elle la semaine dernière un projet d’usine de
traitement du minerai de terres rares de 1.3 G$ à Bécancour, dont la construc�on devrait
commencer en 2016 et l’ouverture est prévue en 2017. La décision a été prise suite aux
résultats posi�fs de l’étude de préfaisabilité de l’exploita�on d’un gisement découvert près de
Schefferville, où une mine sera construite par la même entreprise. Le minerai sera transporté
depuis le gisement en camion jusqu’à un port, construit par Quest, puis livré par bateau à
Bécancour.
Ce type d’usine est une première en Amérique du Nord et présente un poten�el énorme, car il
est vu comme un fournisseur plus stable (sur le plan de la tarifica�on et des transports) que la
Chine pour les clients du con�nent nord-américain.
Ce�e annonce est bien reçue dans la région, qui est sur le qui-vive depuis les annonces d’Alcoa
de reme�re en ques�on sa présence dans la province s’il devait perdre ses privilèges sur les
tarifs d’électricité. C’est encourageant pour les dirigeants de Quest, car l’accepta�on sociale est
un enjeu crucial du succès de l’usine et est généralement assez difficile pour les industries qui
manipulent les produits radioac�fs.
Les dirigeants des deux minières ont d’ailleurs prouvé qu’ils seraient collabora�fs et à l’écoute
de la popula�on, en acceptant de soume�re leurs projets respec�fs à l’étude du BAPE.
L’implanta�on de l’industrie des terres rares est une bonne nouvelle pour l’économie minière
québécoise, mise à mal par la situa�on économique et le court des métaux.
Résumé par Camille MATTE
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« Terres rares : projet de 1,3 milliards à Bécancour », dans La Presse. Publié le 05/11/2013. Tiré
de : h/p://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201311/05/01-4707425-terres-
rares-projet-de-13-milliard-a-becancour.php
« Mines de terres rares : vers des examens du BAPE », dans La Presse. Publié le 02/11/2013. Tiré
de : h/p://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201311/01/01-4706342-mine-de-
terres-rares-vers-des-examens-du-bape.php
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Retour sur la performance du secteur minier canadien au 3ème trimestre
Le cabinet de conseil Ernst & Young (EY) a publié les performances de son indice : le Canadian
Mining Eye index (CME) pour le troisième trimestre. L’indice agrège les ac�ons de 100 pe�tes
et moyennes entreprises minières dont la valorisa�on est comprise entre 55 M$ et 1.4 G$.
Environ 51% de l’indice est composé de minières aurifères.
Sur les 12 derniers mois, l’indice a chuté de plus de 50% ce qui démontre une sous
performance du secteur minier compara�vement aux autres valeurs composant le S&P/TSX.
Source : EY – Canadian Mining Eye
Cependant le troisième trimestre laisse entrevoir une améliora�on de la situa�on avec un gain
de 5% pour CME d’EY, en phase avec le S&P/TSX. EY relève néanmoins que 5 entreprises
(Karnalyte Resources, Paladin Energy, Lydian Interna�onal, Gabriel Resources et Allied Nevada
Gold Corp) ont vu le prix de leurs ac�ons chuter de 40%.
Source : EY – Canadian Mining Eye
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Le rapport détaille l’évolu�on des prix des ma�ères premières dans trois secteurs qui ont connus
des changements importants :
• Or : le prix de l’or a connu une augmenta�on de 9% au cours du 3ème trimestre à 1 300 USD
l’once. Le prix de l’or a été impacté par la décision de l’Inde d’augmenter les droits d’impor-
ta�on.
• Métaux : le secteur des métaux est fortement corrélé à la poli�que monétaire des États-
Unis. Il a profité au 3ème trimestre du main�en de la poli�que monétaire accommandante de
la FED. Le prix des métaux a donc légèrement progressé sur la période.
• Potasse : la chute du cartel formé par Uralkali et Belaruskali (voir la note sectorielle du 9
octobre 2013) a entrainé une chute des prix mondiaux de potasse. Son homologue nord-
américain Cantopex qui regroupe : Potash Corp., The Mosaic Co. et Agrium Inc. est resté en
place mais a perdu son pouvoir de fixa�on des prix.
En termes de stratégies, EY constate que les minières se sont engagées dans la réduc�on ou le
retardement des inves�ssements, la vente d’ac�fs non essen�els, la réduc�on des couts et la re-
cherche de nouvelles sources de financement (à l’image de Barrick Gold Corp., voir la note secto-
rielle du 4 novembre 2013) pour lu�er contre la persistance des faibles prix.
Pour le futur, le rapport recommande aux minières de poursuivre les efforts de réduc�on de
couts et encourage les direc�ons financières à préparer des scénarios de ges�on du risque de vo-
la�lité des prix.
Résumé par Guillaume VERGNE
«Canadian mining equiCes laser-focused on cost management despite upCck in performance: EY
report», dans Newswire. Publié le 07/11/2013. Tiré de :
h/p://www.newswire.ca/en/story/1256777/canadian-mining-equiCes-laser-focused-on-cost-
management-despite-upCck-in-performance-ey-report
«Canadian miners improve performance, but far from being out of the woods », dans Mining. Pu-
blié le 7/11/2013. Tiré de :
h/p://www.mining.com/canadian-miners-improve-performance-but-far-from-being-out-of-the-
woods-85006/
«Canadian Mining Eye Q3 2013», dans Ernst & Young . Publié le 07/11/2013. Tiré de :
h/p://www.ey.com/PublicaCon/vwLUAssets/Canadian-Mining-Eye-Q3-2013/$FILE/Canadian-
Mining-Eye-Q3.pdf
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L’Ukraine en quête d’indépendance énergé�que
Afin de réduire sa dépendance aux importa�ons de gaz russe, l’Ukraine a signé ce mardi 5
novembre un important contrat avec Chevron, portant sur l’exploita�on de gaz de schiste
dans l’ouest du pays.
Cet accord, signé à Kiev, concerne l’explora�on et la produc�on de gaz de schiste dans le
gisement d’Oleska. Situé dans l’ouest du pays et s’étendant sur quelques 1.6 millions d’acres,
il pourrait contenir des réserves de presque 3 000 milliards de mètres cubes de gaz. Dans un
premier temps, Chevron s’est engagé à dépenser la somme de 350 M$ au cours des cinq
prochaines années dans une phase exploratoire visant à confirmer le poten�el commercial du
gisement. Si ce poten�el se confirme, le total des inves�ssements de la compagnie pétrolière
pourrait avoisiner la somme de 10 G$. Au cours de la phase d’exploita�on, qui serait menée
par une joint-venture entre Chevron et Nadra Oleska, son partenaire local, Oleska devrait
produire entre 8 et 10 milliards de mètres cubes de gaz par an.
En janvier, l’Ukraine s’était déjà entendue avec Shell sur l’exploita�on de Iouzovske, un autre
gisement de schiste situé dans l’est du pays et dont la produc�on pourrait se situer à terme
entre 10 et 20 milliards de mètres cubes par an. L’ensemble de ces deux projets,
accompagnés par l’exploita�on de gisements offshore en mer Noire, devrait perme�re à
l’Ukraine de subvenir à ses propres besoins en ma�ère de gaz d’ici 2020 (ils étaient d’environ
50 milliards de mètres cubes en 2012.). Le pays pourrait ainsi gagner davantage
d’indépendance vis-à-vis de la Russie, actuellement principal fournisseur de gaz de l’Ukraine.
Les rela�ons entre les deux pays autour de la ques�on du gaz sont en effet tendues depuis
quelques années. Gazprom -producteur russe de gaz- a coupé à deux reprises -en 2006 et
2009- ses approvisionnements en gaz des�nés à l’Ukraine, suite à des disputes sur les prix. De
fait, l’économie ukrainienne, déjà mal en point, se retrouve pénalisée par une facture de gaz
trop élevée.
Ce�e nouvelle stratégie énergé�que adoptée par l’Ukraine est bien sûr vue d’un mauvais œil
par Gazprom. La firme a déjà vu ses exporta�ons de gaz vers l’Europe de l’ouest diminuer
depuis quelques années, en par�e à cause de l’arrivée de gaz naturels liquéfiés bons marchés
exportés par les pays du Moyen-Orient, notamment le Qatar. Gazprom réaffirme donc son
point de vue sur les gaz de schiste, rappelant que les techniques d’extrac�on sont très
polluantes et que les coûts d’exploita�ons sont plus élevés que pour des gaz conven�onnels,
massivement exploités en Russie.
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Chevron mise sur les schistes en Europe de l’est depuis maintenant plusieurs années. Après s’être
installée en Pologne dès 2009, la firme s’est depuis établie dans d’autres pays, mais parfois sans
succès. La compagnie pétrolière a par exemple du faire face à des protesta�ons locales en Rouma-
nie qui l’ont contrainte à arrêter ses forages. Des manifesta�ons ont déjà éclatées en Ukraine pour
protester contre ce projet.
Résumé par Lucas PICCI
«Chevron and Ukraine Set Shale Gas Deal», dans The New York Times. Publié le 05/11/2013. Tiré
de :
h/p://www.nyCmes.com/2013/11/06/business/internaConal/chevron-and-ukraine-sign-deal-on-
shale-gas.html?ref=energy-environment&_r=0
«Gaz de schiste: l’Ukraine signe un accord avec Chevron», dans LibéraCon. Publié le 05/11/2013.
Tiré de :
h/p://www.liberaCon.fr/economie/2013/11/05/gaz-de-schiste-l-ukraine-signe-un-gros-accord-de-
producCon-avec-chevron_944705
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Alberta – Accords de pipelines avec la Colombie Britannique, augmenta�on des volumes de
transport par rail : la réalité de l’accès aux marchés asia�ques semble se concré�ser
Après le succès mi�gé des projets Keystone XL aux États-Unis, Northern Gateway en Colombie
Britannique et Énergie-Est au Québec, la signature d’un cadre règlementaire pour les pipelines
entre l’Alberta et la Colombie britannique et l’augmenta�on des volumes de pétrole
transportés par rail pourraient rassurer les inves�sseurs étrangers sur la capacité du Canada à
me�re en place des infrastructures perme�ant d’acheminer le pétrole ouest-canadien vers les
marchés asia�ques.
La forte croissance an�cipée avec le développement du schiste et des sables bitumineux
impose la mise en place d’infrastructures de transport perme�ant d’acheminer des volumes
importants sur des marchés clés comme condi�on pour la viabilité à long-terme du secteur du
pétrole canadien. De façon plus globale, la mise en place de telles infrastructures perme�rait
de diversifier les exporta�ons de pétrole canadien et contribuerait à faire augmenter sa valeur
sur le marché. Bien que plusieurs projets aient été conçus pour répondre à ce�e
probléma�que – notamment Keystone XL, Northern Gateway et Énergie Est qui devaient
perme�re d’écouler le pétrole albertain par les Etats-Unis, la Colombie Britannique et le
Québec respec�vement –, les délais de mise en œuvre et l’opposi�on des popula�ons locales
aux projets ont jeté quelques ombres sur le tableau.
La signature en milieu de semaine du cadre règlementaire pour le développement de pipelines
entre l’Alberta et la Colombie Britannique permet de reme�re le projet Northern Gateway à
l’ordre du jour. Le nouveau cadre règlementaire rompt avec les résistances précédentes au
projet et établit clairement les 5 condi�ons sous lesquelles la construc�on de pipelines pourrait
être envisagée : le respect des loi environnementales, la mise en place de mesures de
préven�on ou de réponse en cas de fuites, la concilia�on avec les Premières Na�ons et la
garan�e de retombée économique pour la Colombie Britannique.
D’un autre côté, l’augmenta�on du volume de pétrole acheminé par transport ferroviaire
semble démontrer la mise en place d’une alterna�ve aux pipelines. Les compagnies Canada’s
railroads, Canadian Pacific Railway et Canadian Na�onal Railway reportent un croissance du
simple au double dans certains cas des chargements de pétrole ce�e année. Partant de 150
000 barils par jour transportés actuellement, il est a�endu que le volume de pétrole brut
exporté aux Etats-Unis par rail puisse passer à 450 000 d’ici fin 2014, et à 700 000 d’ici 2016. À
�tre compara�f, la capacité du pipeline Keystone XL est de 830 000 barils par jour. Toutefois,
l’acheminement du pétrole par rail pourrait coûter jusqu’à 8$ de plus par baril de pétrole, par
comparaison aux coûts de l’acheminement par pipeline.
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Selon les analystes, la démonstra�on de la capacité du pétrole canadien a a�eindre d’autres
marchés et à s’y vendre à un prix compé��f est une nouvelle posi�ve pour l’économie du pays,
qui devrait se traduire d’ici fin 2014 par une augmenta�on de la valeur du dollar canadien jusqu’à
parité au dollar américain.
Résumé par Isabelle FOTSING
«Canada could finally get world price for oil a�er Alberta-BC agreement», dans Financial Post.
Publié le 05/11/2013. Tiré de :
h/p://business.financialpost.com/2013/11/06/canada-could-finally-get-world-price-for-oil-a�er-
alberta-b-c-agreement/?__lsa=b4ea-f096
«B.C. and Alberta now agree: These condiCons must be met for pipelines to go ahead», dans The
Globe and Mail. Publié le 05/11/2013. Tiré de :
h/p://www.theglobeandmail.com/news/briCsh-columbia/bc-and-alberta-now-agree-these-
condiCons-must-be-met-for-pipelines-to-go-ahead/arCcle15273829/
«Canadian oil rides south even without Keystone pipeline», dans CNBC.com. Publié le 04/11/2013.
Tiré de :
h/p://www.cnbc.com/id/101153096
«Canada's slow oil, gas infrastructure development worry Chinese, minister says», dans The Globe
and Mail. Publié le 27/10/2013. Tiré de :
h/p://www.theglobeandmail.com/report-on-business/industry-news/energy-and-resources/china-
worried-by-canadas-slow-pace-of-energy-sector-development-minister-says/arCcle15111354/
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Rapport de l’OPEP : les prévisions à long terme de la demande de brut revues à la hausse
L’Organisa�on des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a publié jeudi 7 novembre son rapport
annuel, annonçant pour la première fois depuis six ans une hausse de ses prévisions de
consomma�on de pétrole.
Le cartel basé à Vienne, en Autriche, es�me dans ce nouveau rapport qu’à l’horizon 2035, la
consomma�on globale de pétrole a�eindra 108,5 millions de barils par jour (Mbj), contre 107,3
Mbj dans celui de l’an passé. Ce�e augmenta�on des prévisions est due notamment à la
progression future du nombre de voitures dans les pays émergents. La Chine est notamment
citée, puisque le nombre de véhicules en circula�on devrait a�eindre les 380 millions en 2035.
Afin d’a�eindre le niveau de produc�on nécessaire pour répondre à ce�e demande future,
l’organisa�on es�me qu’un inves�ssement total de 7500 G$ sera nécessaire pour construire
l’infrastructure requise.
Dans ce�e demande mondiale de pétrole croissante, l’OPEP prévoit également l’évolu�on de
sa part de marché. Alors que les 12 pays membres produisent aujourd’hui 30,3 Mbj, ils verront
dans un premier temps leur part chuter à 29,2 Mbj d’ici 2018. Ceci est expliqué par
l’accroissement prévu de la produc�on en Amérique du Nord, lié à l’exploita�on des schistes
aux Etats-Unis et aussi celle des sables bitumineux au Canada. Par la suite, la produc�on de
l’OPEP augmentera à nouveau, afin d’a�eindre les 37,5 Mbj en 2035, suite à l’érosion de la
produc�on nord-américaine.
Par ailleurs, le rapport dresse un portrait de l’industrie mondiale du raffinage, qui devrait voir
sa capacité totale augmenter au cours des prochaines années, mais aussi son alloca�on
modifiée. En effet, l’Europe fait aujourd’hui face à de mul�ples fermetures de raffineries,
principalement causées par la diminu�on des besoins européens en hydrocarbures constatée
depuis plusieurs années. Face à ceci, de nouvelles raffineries, plus grandes et plus modernes
voient le jour au Moyen-Orient et en Asie, là où la demande en produits pétroliers augmente.
Rien qu’en Chine, la capacité de raffinage augmentera de 2,6 Mbj d’ici 2018.
Résumé par Lucas PICCI
«China car growth fuels Opec bullishness on crude demand», dans The Financial Times. Publié le
07/11/2013. Tiré de :
h/p://www.�.com/intl/cms/s/0/1edaf8f6-479a-11e3-9398-00144feabdc0.html?
siteediCon=intl#axzz2k0gj83wb
«China, Mideast Refining Boom to Offset Europe Slump, OPEC Says», dans Bloomberg
Businessweek. Publié le 07/11/2013. Tiré de :
h/p://www.businessweek.com/news/2013-11-07/china-mideast-refining-boom-to-offset-
europe-slump-opec-says
«Opec says $7.5 trillion investment needed in energy», dans The Telegraph. Publié le
07/11/2013. Tiré de :
h/p://www.telegraph.co.uk/finance/oilprices/10432624/Opec-says-7.5-trillion-investment-
needed-in-energy.html
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Des compagnies pétrolières impliquées dans un procès de fixa�on de prix
En Mai 2013, la commission européenne lance une enquête sur les pra�ques an�concurren�elles
présumées des compagnies Bri�sh Petroleum (BP), Royal Dutch Shell et Statoil. Suite à ce�e
enquête, un recours collec�f contre lesdites compagnies a été déposé devant le tribunal de
Manha�an ce mercredi 6 Novembre 2013. La banque d’inves�ssement Morgan Stanley ainsi que
Vitol Group, l’une des principales sociétés de trading pétrolier au monde figurent parmi les
compagnies entachées par ces alléga�ons de collusion pour fixer les prix du pétrole.
Quatre traders du New York Mercan�le Exchange (NYMEX) auraient des preuves que les majors
pétrolières et les maisons de commerce ont fixé les prix du pétrole brut Brent depuis 2002. Le
Brent est l’indice de référence u�lisé pour tarifer plus de la moi�é du brut mondial et permet de
déterminer les coûts du carburant, de l’essence et du mazout de chauffage.
Selon ce recours collec�f, les compagnies impliquées aurait ar�ficiellement �ré vers le haut ou
vers le bas le prix du Brent selon leurs avantages. Pour se faire, des méthodes telles le
« Spoofing » ont été u�lisées. Ce�e méthode consiste à placer des commandes avec l’inten�on de
les annuler ultérieurement dans le but de faire réagir les bourses. En effet, des pe�tes distorsions
de prix ont un énorme impact sur les prix du pétrole brut, les produits pétroliers raffinés et les
biocarburants; ce qui finit par nuire aux consommateurs. De plus, ces compagnies auraient fourni
des renseignements faux et trompeurs à des sociétés telles que Pla�s; société qui fournit des
informa�ons dans le secteur pétrolier ainsi que les cours pétroliers.
Malheureusement, la prétendue fixa�on des prix du pétrole n’aura pas de grands impacts sur les
façons de faire. En effet, il n’existe pas encore d’autres référence ni pour effectuer les
négocia�ons dans le secteur, ni pour prévoir les cours du pétrole.
Depuis mercredi, les représentants des compagnies impliqués ont refusé de commenter les
alléga�ons proférées.
Résumé par Alexandre JUMELLE-KOUAKOU
« Oil traders have proof BP, Shell fix crude prices, they say in lawsuit», dans Financial Post. Publié
le 06/11/2013. Tiré de :
h/p://business.financialpost.com/2013/11/06/oil-traders-have-proof-bp-shell-fix-crude-prices-
they-say-in-lawsuit/?__lsa=8da0-66fc
«Crude Traders SCck With Brent Amid ManipulaCon Claims», dans Bloomberg. Publié le
07/11/2013. Tiré de :
h/p://www.bloomberg.com/news/2013-11-07/crude-traders-seen-sCcking-with-brent-amid-
manipulaCon-claims.html
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TwiEer entre en bourse , le �tre ne tarde pas à prendre son envol.
Twi�er a donc finalement fait son entrée en bourse au New York Stock Exchange sous le
symbole « TWTR ». Environ 70 millions d'ac�ons seront mis à la vente au tarif de 26 dollars
par ac�on . Une op�on de sur alloca�on sera également proposée aux acheteurs, perme�ant
ainsi à Twi�er de lever jusqu'à 2 milliards d'euros. Partant du fait qu’environ 550 millions de
�tres seront mis en circula�on après l’introduc�on en bourse, la société est ainsi valorisée à
hauteur de 14,1 milliards de dollars malgré le fait que l’entreprise n’ait réalisée que 422
millions de dollars de chiffre d’affaires en 2013 et a toujours été déficitaire avec une perte de
134 millions de dollars.
Pour sa part, Dick Costolo, le pdg de Twi�er a fait part de son enthousiasme et a tenu à
rassurer les inves�sseurs en précisant que ses équipes avaient encore beaucoup à faire,
notamment en ma�ère de moné�sa�on sur les ou�ls mobiles que sont les smartphones mais
également les table�es tac�les.
Malgré ces réserves, à l'ouverture de la cota�on, l'engouement a plutôt tourné en faveur du
Twi�er. Avant même les premiers échanges, les observateurs plaçaient la valeur du �tre entre
43 et 47 dollars, soit largement plus que son prix officiel d'introduc�on. En effet, plusieurs
experts avaient laissé entendre que Twi�er ait volontairement choisi de commencer avec une
valeur aussi basse pour pouvoir mieux la relever ensuite. L'ac�on a tout de même bien pris son
envol à la bourse américaine puisque à l'ouverture, le prix d'achat n'était pas de 26 dollars mais
de 45,1 dollars. Dans ces condi�ons, la société est ainsi valorisée à 30 milliards de dollars.
Résumé par Ludovic DEUMAGA
«Entrée en Bourse de Twi/er: les invesCsseurs aux oiseaux», dans LaPresse Publié le
08/11/2013. Tiré de :
h/p://affaires.lapresse.ca/bourse/201311/07/01-4708505-entree-en-bourse-de-twi/er-les-
invesCsseurs-aux-oiseaux.php
«Le Ctre de Twi/er s'envole à son premier jour en bourse», dans Radio-Canada Publié le
09/11/2013. Tiré de :
h/p://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/11/07/001-twi/er-entree-en-bourse-
new-york.shtml
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