Section VIII- Descriptif des travaux - FAO

Section VIII- Descriptif des travaux

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Section VIII. Devis descriptif


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I. GENERALITES

1.1 Présentation Les présentes spécifications techniques ont pour objet la description des travaux et matériaux nécessaires à l’exécution du projet d’aménagement hydro agricole d’un site de production de rejet d’ananas au Centre de Recherches Agricoles Sud Bénin à Niaouli dans la commune d’Allada. Le site qui accueille le présent projet est un domaine qui offre un espace suffisant pour l’implantation dudit. Il s’agit d’un domaine du Centre de Recherches Agricoles de Niaouli. L’accès du site est facile. Les présentes spécifications techniques complètent les pièces dessinées. Elles n’ont pas un caractère limitatif et l’entrepreneur devra exécuter comme étant compris dans son prix global sans exception ni réserve, tous les travaux que sa profession impose et qui sont indispensables à l’achèvement complet et à la bonne tenue des ouvrages, et ceci selon les règles de l’art et en observation de la législation et de la règlementation en vigueur au Bénin.

1.2 Dispositions générales

Les dimensions indiquées dans le présent descriptif supposent les enduits non encore exécutés. La cote de référence + 00,00 est celle du terrain naturel (TN) prise au point le plus élevé de l’emprise du centre. L’entrepreneur est tenu de vérifier avant toute

exécution les cotes portées sur les plans. En cas d’insuffisance ou de manque de cote, l’entrepreneur devra se référer au Maître d’œuvre qui fera les rectifications nécessaires ou donnera les indications conséquentes.

1.3 Configuration

Il s’agira d’une construction ordinaire faite de murs en parpaing de 15 m d’épaisseur. Le soubassement est en agglo plein tandis que les élévations sont en agglos creux. Ces agglos serviront surtout d’éléments de remplissage. L’ossature de la cabine technique et de la clôture sera faite de poteaux en béton armé suivant une répartition régulière, conformément aux pièces graphiques.

1.4 Dispositions constructives

Les travaux débuteront par l’installation de chantier, l’amenée des matériels et matériaux sur le terrain, le balisage des aires de travail ; la pose des divers panneaux pour les signalisations du chantier et de la circulation. Des espaces doivent être dédiés aux préfabrications et au stockage de matériaux sans préjudice aucun aux dispositions de recherche du Centre.


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Installation de chantier

La baraque de chantier : La réalisation de la baraque de chantier est une obligation contractuelle. Elle doit comporter le magasin de stockage des matériaux et matériels de l’entreprise.

Le bureau du contrôle et la salle de réunion : Les deux locaux doivent être meublés afin d’offrir un cadre de travail aisé au contrôle. Le bureau du contrôle et la salle de réunion doivent être éclairés, et dotés, si possible, de moyen de communication (téléphone). La salle de réunion doit être équipée de panneau afin de permettre l’affichage des plans d’exécution qui par ailleurs doivent être soumis au corps de contrôle pour analyse et approbation.

Terrassement – Implantation

L’entreprise réalisera une implantation correcte du site et de ses abords. Cette implantation fera l’objet d’une réception et consignée par le contrôle. Les fouilles doivent être réalisées méthodiquement afin d’éviter les éboulements. Les fonds de fouille doivent être réglés au même niveau avant le coulage des bétons de propreté. Les fouilles doivent être fermées aussitôt que possible après la construction du mur de soubassement ou dès la sortie de terre. Des apports de terre sont prévus pour les remblais dans l’emprise de la cabine technique jusqu’à la hauteur indiquée pour le soubassement. Il est recommandé que cet apport de terre soit en sable de rivière. L’entreprise doit assurer un compactage hydraulique suivi d’un compactage mécanique effectué par un bomag ou tout autre engin de compactage homologué s’il s’agit de sable de rivière ou continental. Il est rappelé que le compactage se fait par couches successive de 25 cm d’épaisseur, avec les moyens appropriés, en cas d’utilisation de la terre jaune (sable silteux) au niveau de la cabine. Au niveau de la piste d’exploitation, ce compactage est mono couche , 5 cm d’épaisseur

Gros Œuvres

Le soubassement La structure du bâtiment sera à ossature en béton armé avec des semelles filantes, des semelles isolées, des longrines en fondation ; chaînages poutres pour le compartimentage de l’espace du magasin. L’Entreprise doit prendre l’option de pose d’agglos plein afin d’éviter les mouvements de terre dus à l’étendue de l’emprise du bâtiment. La hauteur du soubassement variera d’un magasin à un autre en fonction de la configuration topographique du terrain. Le corps du contrôle recevra le soubassement réalisé et indiquera le volume de remblai additionnel que cette variation aura occasionné par rapport aux indications du présent descriptif.


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En tout état de cause un contrôle de consistance sera réalisé sur l’espace compacté. Toute résonnance de la forme de dallage entrainera une démolition et une reprise immédiate de celle-ci. L’élévation Les murs seront faits de parpaing pleins ou creux de 15 ;

- 15 pleins pour le soubassement ;

- 15 creux pour les élévations et les remplissages ;

- 10 pleins ou creux pour différents petits ouvrages ou parties d’ouvrage dans

le bâtiment (placard).

- Différents dosage et consistance de béton ont été prescrits pour la

construction de différentes parties d’ouvrage.

Des chéneaux seront réalisés pour l’évacuation des eaux pluviales. Deux types de chéneaux seront exécutés à savoir le chéneau périphérique et le

chéneau central. Ils seront en dalle pleine, leur extérieur sera conforme aux détails d’exécution contenus dans les plans d’exécution homologués par le contrôle. Il est recommandé que le coffrage des poteaux se fasse avec des moules métalliques à usages multiples (principalement à l’intérieur des entrepôts). Ces moules doivent être remplacés à la moindre déformation. Le mur

Crépissage intérieur et extérieur des murs au mortier de ciment à dosages divers.

L’enduit au mur à l’extérieur devra être descendu sous la Terre Naturelle (TN) de 25 cm afin d’éviter tout déchaussement de bâtiment.

L’incorporation d’un hydrofuge est obligatoire pour le crépissage Le Sol

Sans objet. Le Plafond

L’enduit du plafond de la cabine doit être réalisé L’étanchéité L’entreprise assurera le crépissage correct au mortier étanche des chéneaux avec de bonnes pentes supérieures ou égales à 2%. Ce traitement sera complété la réalisation d’une couche d’étanchéité en hyrène (au niveau de la partie supérieure de la dalle de la cabine technique).

Contrôle spécification des matériaux et fournitures 1) Gravier et sable

Ils sont fournis par l’entrepreneur et présenteront les caractéristiques ci-après :

Les graviers : roulés, de la classe granulaire 5/15, lavés.

Le sable qui doit être :

o Propre débarrassé de débris végétaux et matières organiques

o De la classe 0/5


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o Sans fines pour éviter les fissures dans les ouvrages.

2) Liants

Il s’agit du ciment et de l’adjuvant sikalite. Ces liants doivent être ceux qu’on utilise et qu’on trouve sur le marché béninois.

Charpente – Couverture

L’exécution des travaux ne pourra débuter qu’après l’homologation des plans d’exécution certifiés par le contrôle. Tous travaux exécutés sans une signature préalable exposent l’entreprise aux risques de reprise ou de rejet. La charpente prescrite pour la cabine technique est en dalle. La réalisation de ces travaux devra être conforme au principe de base contenu dans la présente consistance des travaux. L’entreprise doit recourir aux compétences des meilleurs spécialistes de charpente métallique et en bois. L’entreprise prendra toutes les dispositions pour l’utilisation de moyens mécaniques de levage pour la pose des fermes.

Menuiserie

Les baies seront fermées à l’aide de portes métalliques conformément aux détails inscrits au dossier.

Plomberie Sanitaire

Les tuyaux seront du polyéthylène haute densité, (PEHD) 4 bars d’évacuation de différentes sections enterrées ou posées sur le sol selon les indications du dossier technique.

Electricité –Téléphone

- Electricité

Le câblage doit correspondre au prescription technique.

- Sécurité Electrique

L’entreprise devra produire un dossier d’exécution des travaux d’électricité. La base d’exécution des travaux est prescrite dans les plans de principe. Les schémas unifilaires contenus dans le présent document sont à titre indicatif.

Le contenu de coffret de protection résultera des plans d’exécution de l’entreprise. La composition de ce coffret peut s’apparenter au contenu suivant (à titre indicatif) :


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Téléphone et autre Réseau Sans objet.

Peinture

L’Architecte conseillera les couleurs adaptées aux locaux et à l’ensemble du bâtiment afin que ce bâtiment soit un cadre propice à l’épanouissement au travail. II. CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES

Les travaux d’aménagement hydroagricole du site de production de rejet d’ananas au Centre de Recherches Agricoles Sud Bénin de Niaouli comprennent : - la clôture du site - la construction d’une cabine technique - la réalisation d’un forage - la fourniture et l’installation d’une pompe immergée solaire ; - la fourniture te l’installation de panneaux solaire avec accessoires de branchement - l’installation du système d’aménagement par micro-aspersion - la réalisation de piste d’exploitation

II-1 Clôture du site 2.1.1. Caractéristiques dimensionnelles

Dimensions Clôture

Longueur développée 492 m

Epaisseurs murs 0,15 m

Hauteur totale de la clôture 2,10 m

Hauteur partie maçonnée 1,10 m

Hauteur partie grillagée 1,1 m

2.1.2 Consistance des travaux 2.12.1 Travaux préparatoires a) Débroussaillage Avant le démarrage des travaux proprement dits, le site devant recevoir la clôture sera débroussaillée et mis au propre avec un débordement périphérique de 2 m avant l’implantation. L’emprise sera décapée. Les arbres se trouvant sur cette emprise seront abattus, débités et retirés. L’emprise sera mise au propre et débarrassée de tout corps pouvant gêner l’implantation, l’entreposage des matériaux et les mouvements des ouvriers. b) Implantation L’implantation sera exécutée conformément aux règles de l’art. Elle consistera à matérialiser sur le terrain l’axe des fondations, les limites des fouilles et la position des poteaux à l’aide de repères marqués à la peinture sur des planches en bois blanc de 0,30 m de large, épaisseur 0,04 m portées par des potelets en bois fixés à 1,50 m de l’emprise de l’ouvrage.


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2.1.2.2 Terrassement a) Fouilles Les fouilles seront en rigole (voir plans d’exécution approuvés). Elles auront une profondeur de 0.80 m par rapport au terrain naturel et une largeur de 0,6 m. b) Remblais Ils seront exécutés par couches successives de 0,10 m. Les remblais provenant des fouilles seront débarrassés des débris végétaux et des matières organiques. c) Evacuation des débris Les débris issus du creusage devront être évacués hors du domaine. 2.1.2.3 Maçonnerie-Béton a) Béton de propreté Il sera en béton dosé à 150 kg de ciment pour 800 litres de gravier et 400 litres de sable coulé à pleines fouilles sur une épaisseur 0,05 m. b) Béton de fondation Type semelle filante, il sera en béton dosé à 250 kg de ciment pour 800 litres de gravier et 400 litres de sable su une épaisseur.de 0,15 m. Elle sera armée comme sur les plans et dessins. c) Béton armé Les caractéristiques des ouvrages en béton armé devront être conformes aux calculs et plans établis à cet effet. Le dosage sera de 350 kg de ciment pour 800 litres de gravier et 400 litres de sable. Seront en béton armé, les raidisseurs, les chaînages, (bas et haut). Ils seront armés comme indiqué par les plans et dessins. d) Murs de soubassement et pignon Les murs de soubassement seront en agglos pleins de 15 dosés à 300 kg de ciment jointoyés au mortier dosé à 300 kg de ciment. 2.1.2.4. ENDUITS – REVETEMENT Enduit vertical Tous les parements intérieurs et extérieurs vus des maçonneries recevront un enduit finement taloché au mortier de ciment dosé à 350 kg de ciment par m3 et d’épaisseur 0,015 m. 2.1.2.5. MENUISERIE –METALLIQUE a) Cornière d'attache Les cornières d’attaches auront une dimension de 50 x 50 x 5. Elles seront fixées dans le chaînage haut avec un ancrage de 0.15 m et une hauteur vue de 1 m. Elles serviront de support à la grille de sécurité qui surplombera la partie maçonnée. b) Grillage

Le grillage retenu de grillage en simple torsion avec une hauteur totale de 1 m.


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c) Portail Il est prévu un portail en tôle galvanisée 30/10 avec double battant muni de serrure de sécurité et de verrou. Il sera en panneau plein avec une hauteur de 2, 1m, scellé dans deux poteaux. 2.1.2.5 PEINTURE – BADIGEON Tous les parements intérieurs et extérieurs vus des murs recevront une couche d’impression et deux couches de peinture à eau. Les menuiseries bois ainsi que le lambrequin recevront trois (03) couches de peinture à huile.

II-2 Cabine technique Une cabine technique sera réalisée aux fins d’abriter les équipements accessoires liés au fonctionnement des panneaux solaires et de la pompe immergée. 2.2.1 Caractéristiques dimensionnelles

Dimensions Clôture

longueur 3 m

largeur 2 m

surface 6 m2

Epaisseurs murs 0,15 m

Hauteur sous plafond 2,80 m

2.2.3. Consistance des travaux 2.2.3.1. Travaux préparatoires a) Débroussaillage Avant le démarrage des travaux proprement dits, le site devant recevoir la cabine sera débroussaillé et mis au propre avec un débordement périphérique de 3 m avant l’implantation. L’emprise sera décapée. Les arbres se trouvant éventuellement sur cette emprise seront abattus, débités et retirés. L’emprise sera mise au propre et débarrassée de tout corps pouvant gêner l’implantation, l’entreposage des matériaux et les mouvements des ouvriers. b) Implantation L’implantation sera exécutée conformément aux règles de l’art. Elle consistera à matérialiser sur le terrain l’axe des fondations, les limites des fouilles et la position des poteaux à l’aide de repères marqués à la


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peinture sur des planches en bois blanc de 0,30 m de large, épaisseur 0,04 m portées par des potelets en bois fixés à 1,50 m de l’emprise de l’ouvrage. 2.2.3.2. Terrassement a) Fouilles Les fouilles seront en rigole (voir plans d’exécution approuvés). Elles auront une profondeur de 0.80 m par rapport au terrain naturel et une largeur de 0,6 m. b) Remblais Ils seront exécutés par couches successives de 0,10 m. Les remblais provenant des fouilles seront débarrassés des débris végétaux et des matières organiques. c) Evacuation des débris Les débris issus du creusage devront être évacués hors du domaine. 2.2.3.3. Maçonnerie-Béton a) Béton de propreté Il sera en béton dosé à 150 kg de ciment pour 800 litres de gravier et 400 litres de sable coulé à pleines fouilles sur une épaisseur 0,05 m. b) Béton de fondation Type semelle filante, la fondation sera en béton dosé à 250 kg de ciment pour 800 litres de gravier et 400 litres de sable su une épaisseur.de 0,15 m. Elle sera armée comme sur les plans et dessins. c) Béton armé Les caractéristiques des ouvrages en béton armé devront être conformes aux calculs et plans établis à cet effet. Le dosage sera de 350 kg de ciment pour 800 litres de gravier et 400 litres de sable. Seront en béton armé, les poteaux, les chaînages, (bas et haut). Ils seront armés comme indiqué par les plans et dessins. d) Murs de soubassement Les murs de soubassement et pignon seront en agglos pleins de 15 dosés à 300 kg de ciment jointoyé au mortier dosé à 300 kg de ciment. e) Forme dallage Après la mise à niveau des plates formes soigneusement arrosées et damées, une forme dallage en béton armé de 0,8 cm d’épaisseur, de dosage 300 kg de ciment en m3, recouvrira l’emprise totale du bâtiment.

L’armature de ce dallage sera un quadrillage d’acier HA écartement 20 cm x 20 cm. f) Plancher en hourdis creux Ce plancher est constitué d’éléments en corps creux, de poutres, de nervures et d’une dalle de compression. Le corps creux sera en hourdis creux de 15 cm d’épaisseur ; la dalle de compression aura 5 cm d’épaisseur avec des armatures de répartition. 2.2.3.4. ENDUITS – REVETEMENT a) Enduit vertical


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Tous les parements intérieurs et extérieurs vus des maçonneries recevront un enduit finement taloché au mortier de ciment dosé à 350 kg de ciment par m3 et d’épaisseur 0,015 m. 2.2.3.5. MENUISERIE –METALLIQUE Porte et fenêtre La porte et la fenêtre seront métalliques et seront constituées comme suit :

ossature dormant en cornière

encadrement en tube carré de section adéquate

remplissage en tôle d’épaisseur 2 mm

persiennes utilisé seront métalliques

trois paumelles en acier laminé

une serrure à mortaise

2.2.3.6. PEINTURE – BADIGEON Tous les parements intérieurs et extérieurs vus des murs recevront une couche d’impression et deux couches de peinture à eau. Les menuiseries bois ainsi que le lambrequin recevront trois (03) couches de peinture à huile.

II-3 Forage

Le forage sera implanté proche de la borne B1 à l’intérieur de la clôture Pour la réalisation du forage, les travaux sans être exhaustif, seront les suivants :

l’exécution du forage à la profondeur et diamètres indiqués ou convenus avec le Maître d’Ouvrage;

l’installation des crépines, des tubages pleins et du massif filtrant ;

l’installation d’un packer (si utile) ;

le prélèvement et la conservation des cuttings ;

la construction d’une dalle avec tête de forage ;

le développement du forage ;

les pompages d’essai;

l’exécution des analyses d’eau (in situ et en laboratoire) ;

la remise en état du site de forage à la fin des travaux.

2.3.1 Contexte Géologique

Le site du projet est situé dans la portion Centre-Ouest du bassin sédimentaire

côtier sur le plateau d’Allada. On y rencontre principalement la « Terre de barre

» du Continental (CT) constituée d’argile sableuse à coloration ocre et

accessoirement des grès ferrugineux.

Les dépôts peuvent être rattachés à un milieu marin marginal de type île barrière-

lagune avec des phases successives de transgression et de régression.


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Localement, ces dépôts peuvent être de type fluviatile avec des inter-

stratifications dans les dépôts marins sableux. La macro et la micropaléontologie

confirment les caractères d’eau peu profonde, voire saumâtre de la

sédimentation.

La base de l’unité identifiée est constituée par une alternance d’argiles, de sable

quartzeux hétérométrique avec passages (décamétrique à métrique) graveleux de

granulométrie variable.

La sédimentation se poursuit vers le haut par des argiles kaoliniques bariolées

blanc mauve. La puissance maximale de cette unité avoisine 100 voire 120 m.

2.3.2 Contexte Hydrogéologique

Le forage sera exécuté dans les dépôts du bassin sédimentaire côtier du plateau d’Allada constitués en général de sables variés (sables fins à grossiers avec des niveaux graveleux attribués au Mio-Pliocène ou Continental Terminal (CT). Les débits sont compris entre 10 et 15 m3/h pour des niveaux statiques varient de 45 à 70 m à Attogon, à Ayou-Ahota et à Wadon. Les taux de succès obtenu sont de 85 à 95%.

2.3.3 Matériel d’exécution

2.3.3.1 Conception générale du matériel

- Le choix du matériel d’exécution relève de la responsabilité de l’Entrepreneur.

- L’atelier de forage et l’ensemble du matériel d’exécution de l’Entrepreneur devront être adaptés aux conditions d’utilisation, à l’état des pistes et des accès, et au rythme d’exécution des travaux défini dans le CPT.

- L’atelier sera mixte, c’est-à-dire qu’il devra permettre l’exécution de l’ouvrage au Marteau fond de trou ou au rotary à la boue. Il devra permettre l’exécution du forage avec des tiges de l’ordre de 6 m afin de simplifier les opérations de remontées et descentes des outils.

2.3.3.2 État du matériel

Le calendrier d’exécution exige que l’Entrepreneur soit déjà en possession des ateliers requis pour l’exécution de ce projet dès la notification du Contrat correspondant. Le matériel proposé devra être en parfait état de fonctionnement et conforme à la liste du matériel présenté dans l’offre technique.


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2.3.3.3 Description et spécification du matériel

L’atelier mis en œuvre répondra aux prescriptions et spécifications suivantes :

a) Foreuse L’Entreprise de forage disposera d’un atelier double de forage permettant de travailler au rotary avec boue et au marteau fond de trou. L’atelier devra avoir la capacité de forage d’au moins 5 m par heure. Le matériel de forage devra obligatoirement être monté sur un camion tout-terrain de manière à pouvoir se déplacer en zone difficile. Ceci est également valable pour les voitures d’accompagnement. Appareil rotary conventionnel fonctionnant à l’eau et à la boue équipé d’un dispositif de tubage à l’avancement ou permettant l’emploi de tubage de travail en acier ; il permettra de forer indifféremment les terrains tendres et les terrains durs à très durs. La capacité en ce qui concerne la profondeur de foration doit être d’au moins 80 à 120 mètres en 12"1/4 en rotary à la boue. Le compresseur et la pompe à boue devront être adaptés à ces conditions de travail.

b) Autres équipements Dans le cas où le développement du forage revient à une équipe indépendante de l’atelier de forage, cette équipe sera dotée d’un compresseur d’au moins 5 m3/mn à 7 bars. Il est cependant fortement conseillé que le développement de l’ouvrage soit réalisé par l’atelier de forage lui-même.

Les pompages d’essai seront réalisés à l’aide de pompes électriques immergées capables de fournir un débit minimal de 5 m3/h.

2.3.3.4 Provenance et qualité des matériaux et des équipements

L’Entrepreneur assure sous sa propre responsabilité l’approvisionnement régulier des matériaux nécessaires pour la construction de l’ouvrage de manière à assurer l’exécution des travaux dans le délai fixé.

Ils doivent être de la meilleure qualité disponible sur le marché et mis en œuvre

selon les règles de l’art.

L’Entrepreneur soumet à l’approbation de l’Expert hydrogéologue les matériaux qu’il compte employer avec indication de leur nature et de leur provenance. Tous les matériaux reconnus défectueux doivent être évacués par l’Entrepreneur et à ses frais.


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Nonobstant l’agrément de l’Expert hydrogéologue pour la qualité des matériaux et éventuellement le lieu d’emprunt, l’Entrepreneur reste responsable de la qualité des matériaux mis en œuvre.

Il lui appartient de faire effectuer à ses frais toute analyse et tout essai de matériaux

nécessaires à une bonne exécution des ouvrages. Il appartient aussi à l’Entrepreneur d’effectuer toutes les démarches, d’obtenir tous

accords ou autorisations et de régler les frais, redevances ou indemnités pouvant résulter de l’exploitation de carrières ou gisements et de l’emprise des installations de chantiers.

L’Entrepreneur ne saurait se prévaloir de l’autorisation de l’Expert hydrogéologue

et des autorités compétentes en ce qui concerne les lieux d’emprunt pour se retourner contre eux dans le cas d’une action intentée par des tiers, du fait de l’exploitation inappropriée de carrières ou de gisements.

L’Entrepreneur utilisera de préférence des matériaux produits localement, pour

autant que leur utilisation soit compatible avec ses obligations contractuelles.

2.3.3.5 Provenance du matériel L’importation des matériaux et autres fournitures sera soumise à l’autorisation préalable du Maître d’Ouvrage sur justification que des matériaux ou fournitures équivalents ne peuvent être approvisionnés dans le pays. Tout changement dans l’origine des matériaux et fournitures importés doit être préalablement autorisé par l’Expert hydrogéologue et le Maître d’Ouvrage.

2.3.3.6 Entreposage

Il incombera à l'entreprise d'aménager les aires d'entrepôts nécessaires, là où il estimera que l'entreposage du matériel et des matériaux pourrait avoir lieu d'une façon satisfaisante et sûre. L'Entreposage de tout le matériel, équipement, fournitures, ainsi que les outils se trouvant sur le chantier ou à l'entrepôt est sous l'entière responsabilité de l'Entrepreneur. Tout matériel ou matériaux endommagé pendant le transport et l'entreposage, ainsi que tout matériel ou matériaux refusé par le Maître d'œuvre délégué, devra être retiré du chantier et de l'entrepôt, aux frais de l'Entrepreneur. Les tubages PVC stockés sur le site doivent être correctement protégés contre les rayons directs du soleil.


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Le massif filtrant sera stocké proprement et couvert d'une bâche plastique ou en toile. Sur la demande du Maître d'œuvre délégué l'Entrepreneur sera à tout moment prêt à l'accompagner à ses frais pour une inspection sur les sites ou carrières d'où proviennent les graviers pour massif filtrant.

2.3.4 Caractéristiques des tubages Les tubages seront en PVC renforcé en double épaisseur rigide (qualité forage). Les diamètres seront de 178/195 pour les tubages de surface et de 124/140 pour la colonne de captage. L’origine et la qualité des tubages devront être soumises à l’approbation de l’Expert hydrogéologue et du Maître d’Ouvrage. Les tubages, crépines, pièces de raccord et accessoires en polychlorure de vinyle rigide pression (PVCR) seront de qualité alimentaire et ne posséderont pas d’éléments susceptibles de se dissoudre dans l’eau ou de modifier sa potabilité/qualité. Ils seront en éléments lisses, vissés sur la demi-épaisseur. Le filetage sera robuste, rond ou carré et n’aura pas d’excentricité de façon à ce que leur manutention puisse se faire sans problème jusqu’à des profondeurs de 100 mètres. Les tubages devront présenter toutes garanties de résistance aux efforts de cisaillement, d’écrasement ou de torsion au cours de leur mise en place et durant l’utilisation du forage. Le crépinage sera fait mécaniquement en usine. Le crépi nage manuel sur site est strictement interdit. Les fentes auront 0,6 ou 1 mm d’ouverture au maximum. Le pourcentage d’ouverture ne sera pas inférieur à 2 % de la surface totale du PVC. L’assemblage des éléments de tubage ou des crépines sera réalisé par vissage. Les tubages, crépines, pièces de raccord et accessoires en acier seront enrobés d’une couche de polyamide ou équivalent. Le passage libre des crépines doit être de 7,5% au minimum par rapport à leur superficie totale

2.3.5 Ciment Le ciment employé sera du ciment artificiel CPA 325. Cette qualité de ciment est fabriquée au Bénin. Il sera livré en sacs de 50 kg à l’exclusion de tout autre emballage. Tout ciment humide ou ayant été altéré par l’humidité sera rejeté et enlevé immédiatement du chantier. Tout sac présentant des grumeaux sera refusé.

Les récupérations de poussières de ciment sont interdites.

L’Entrepreneur informera l’Expert hydrogéologue de la constitution de ses approvisionnements.


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Des prélèvements contradictoires pourront être effectués sur chaque lot soumis, au frais de l’Entrepreneur, aux essais prévus par la norme P. 15 052 de l’AFNOR dans un laboratoire agréé. Les lots qui ne posséderaient pas les caractéristiques requises devront être enlevés du stock destiné aux travaux et évacués hors du chantier. Les sacs devront être en bon état au moment du dépôt sur le chantier et conservés dans les endroits couverts, parfaitement secs et sur une aire de planchers, isolée du sol de dix (10) centimètres au minimum. Les sacs de ciment vides seront conservés par l’Entrepreneur jusqu’à la fin du chantier.

2.3.6 Sable Si le sable disponible contient une certaine portion de fines ou d’argile, il sera tamisé, en prenant la précaution de n’utiliser que du sable parfaitement sec. Les sables d’origine dunaire ou marine sont interdit.

2.3.7 Gravier pour le massif filtrant

Le gravier pour le massif filtrant, propre et calibré aux conditions imposées par les formations qui exigeront sa mise en place, devra être du gravier de quartz bien roulé et calibré provenant de rivière, ou carrière, à l’exclusion de tous éléments argileux ou limoneux. L’emploi de gravier, de latérite ou de gravier de quartz contenant des impuretés de latérite ou des débris de roche ne sera pas admis. Le pourcentage d’éléments plus fins ou plus gros que ceux exigés ne devra pas dépasser 5%. Le matériau, pour le massif filtrant, sera soumis à l’approbation de l’Expert hydrogéologue.

2.3.8 Cahier de chantier Afin de permettre un suivi efficace des travaux, l’Entrepreneur tiendra, sur le chantier, un cahier de chantier sur lequel seront reportés tous les renseignements relatifs aux travaux. Ce cahier permettra à l’Expert hydrogéologue, dès son arrivée sur le chantier, de connaître exactement l’état d’avancement des travaux. Sur le cahier de chantier seront notés par un « pointeur » tous les renseignements ci-après : - Appellation du chantier (nom du village/localité) - Date et heure d’arrivée et de départ de la sondeuse - Compteur horaire du compresseur au début et à la fin du forage - Heure de mise en place et heure de début de foration - Temps de foration par tige - Diamètre et technique utilisée tige par tige - Profondeur atteinte par chaque tige


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- Nature des terrains traversés « coupe sondeur » - Profondeur du tubage provisoire, durée de mise en place et de retrait - Composition de l’équipement du forage : longueur des tubages pleins, des tubages

crépinés, volume de gravier, hauteur de cimentation, etc. - Profondeur de chaque ‘’venue d’eau’’, avec durée, débit, limpidité de l’eau, selon

les indications du Chef de Chantier lors des opérations de foration et de développement.

- D’une façon générale, tous détails techniques, incidents, pannes, difficultés propres au déroulement des travaux, avec indication des heures où ils se sont produits.

Le cahier de chantier sera visé par l’Expert hydrogéologue et le Chef de chantier, et servira de base d’éventuels contrôles ultérieurs.

Les remarques et réserves de l’Entrepreneur et ou de l’Expert hydrogéologue et ses représentants seront portées sur le cahier de chantier.

La réception provisoire ne pourra être prononcée qu’après remise du dossier ci-dessus.

2.3.9 Travaux de foration L’Entrepreneur devra fournir une description du mode de foration choisi et du matériel proposé qui devra être approuvé par l’Expert hydrogéologue. A titre indicatif, le forage sera réalisé au rotary à la boue avec un appareil capable d’atteindre les profondeurs attendues avec un outil (tricône ou tri lame) de 16" au moins. L’Entreprise devra disposer au minimum de :

Un appareil de forage rotary capable d’atteindre une profondeur de 100 m en diamètre 16” au moins.

Un Servicing avec des pompes immergées 10-30 m3/h avec HMT d’environ 50 m.

De toutes les manières, une initiative assez large sera laissée à l’Entrepreneur quant au choix de la technique de forage ; celui-ci sera fait en accord avec l’Expert hydrogéologue de manière à favoriser la méthode la plus efficace (temps, coût, qualité des observations géologiques et hydrogéologiques). L’Entrepreneur sera tenu de disposer sur le chantier des pièces courantes d’usure et de réparation. Les frais de personnel, de tous les matériels et matériaux auxiliaires nécessaires à la bonne réalisation du forage dans les règles de l’art, sont considérés comme étant inclus dans les prix de l’offre.


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2.3.10 Fluides de circulation

La traversée de niveaux non consolidés pourra cependant nécessiter une circulation d’eau, de mousse, voire de boue.

Comme additif à la boue, seuls des produits à base de carboxyméthylcellulose (CMC) devront être utilisés (p.ex. Tylose, Antisol). Ces additifs devront être autodestructibles/biodégradable. Des produits à la base d’amidon (Revert, Foragum, Boryl, Barapol) ne seront pas admis, en raison du risque de pollution biologique. L’Entrepreneur aura sur le chantier le matériel pour effectuer l’analyse de la boue de circulation (densité, viscosité, filtrat).

2.3.11 Prélèvement des échantillons Au cours de la foration, des échantillons seront prélevés à chaque mètre et déposé dans un endroit dégagé, propre et réservé à cet effet. Les échantillons (200 à 300 gr) seront décrits et gardés au chantier dans des sacs en plastique. Il sera demandé à l’Entrepreneur de confectionner des caisses compartimentées afin de stocker ces cuttings qui seront conservées après exploitation au Service Eau du Mono qui les entreposera. Les caisses seront numérotées et munies d’une fiche permettant de les identifier.

2.3.12 Diagraphie En fin de foration, dans la mesure du possible, toutes les parties du forage situées sous le niveau de la nappe seront reconnues par diagraphie sur le trou nu. La diagraphie est réalisée en remontée avec une vitesse comprise entre 1800 et 2500 m/heure. Il s’agit de :

carottage électrique par petite normale, grande normale et inverse gamma naturel diamètreur résistivité

Ces diagraphies peuvent être remplacées par une diagraphie équivalente qui serait soumise à l’approbation de l’Expert hydrogéologue.

2.3.13 Tubage provisoire En cas de mauvaise tenue des terrains, le forage sera tubé provisoirement. Les tubages provisoires seront extraits en fin de forage. Il n’y aura pas de rémunération supplémentaire pour l’utilisation de tubage provisoire. Les éventuels tubages perdus ne donneront lieu à aucune rémunération.


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2.3.14 Equipment et pose de tubages La position des crépines et des tubages pleins sera faite selon les indications de l’Expert hydrogéologue. Au fond de tubage, un tubage de décantation avec bouchon sera posé. Des guides de centrage seront placés tous les 4 m au niveau des crépines et tous les 8 m au niveau des tubages pleins. Le tubage devra dépasser le sol d’au moins 50 cm. Pendant les travaux et avant l’installation de la tête de forage, le tubage devra être soigneusement fermé par un bouchon et protégé de tout vandalisme. Jusqu’à la réception provisoire par le Maître d’Ouvrage il sera sous la responsabilité totale de l’Entrepreneur.

2.3.15 Massif filtrant Au niveau des crépines, l’Entrepreneur procèdera à la mise en place d’un massif de gravier filtrant, roulé et calibré, de granulométrie étudiée en fonction de la granulométrie des sables de la formation aquifère et de l’épaisseur des fentes. Le massif de gravier sera mis en place soigneusement, par petites quantités déversée en ‘’pluie’’ afin d’éviter la formation de " ponts" dans l’espace annulaire entre le terrain et la crépine, ainsi que la ségrégation en gros éléments et éléments fins. L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation de l’Expert hydrogéologue le mode de mise en place du gravier qu’il propose (trémie, circulation, etc.). Une sonde à gravier devra toujours être disponible sur le chantier afin de contrôler la bonne mise en place du gravier. Le massif de gravier sera placé de façon que, après tassement, il assure un filtre continu au droit des crépines (massif de gravier mis en place plusieurs mètres au-dessus des crépines), en particulier si la formation sableuse à capter est surmontée par des terrains argileux. Le volume de gravier placé dans le forage sera soigneusement contrôlé.

2.3.16 Bouchon d’étanchéité Un bouchon d’étanchéité de 0,5 m de longueur sera posé au-dessus du massif filtrant et sur la partie supérieure du forage, mais au moins sur les premiers cinq (5) mètres. Il devra être extérieurement, sur toute sa longueur, en contact direct avec le terrain. Tout tubage posé avant l’exécution de la gaine devra être retiré avant la mise en place du mortier de ciment. Les coulis de mortier devront avoir la fluidité voulue afin de pouvoir se répartir normalement sur toute la hauteur prescrite en remplissant parfaitement, sans solution de continuité, l’espace compris entre la paroi (terrain) du trou de sondage et le tubage. L’espace entre les bouchons supérieur et inférieur pourra être rempli de tout venant. L’Entrepreneur sera tenu d’obtenir l’accord préalable de l’Ingénieur pour les matériaux à utiliser pour les remblais.


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2.3.17 Mesures en cours de travaux

Pendant la réalisation des forages, l’Entrepreneur devra communiquer à l’Expert hydrogéologue les débits d’eau en cours de forage, à chaque changement de tiges, à chaque nouvelle ‘’venue d’eau’’ notable et en fin de foration avant équipement. Sans oublier les vitesses d’avancement pour chaque changement de terrain ou chaque changement de tiges. Ces différentes mesures devront être consignées sur le cahier de chantier, et seront visées par l’Expert Hydrogéologue avant l’équipement du forage.

2.3.18 Instruments de mesure L’Entrepreneur maintiendra en permanence sur le chantier les instruments de mesure adéquats et les mettra en œuvre en temps opportun pour effectuer à tout moment les contrôles nécessaires. Il s’agit notamment de l’équipement pour la mesure :

de la profondeur de la nappe (sonde électrique de 150 m de longueur) ; de la profondeur forée ; de la profondeur équipée ; du débit lors de la foration, du développement et des pompages d’essais ; de la viscosité de la boue de forage ; de la qualité chimique et bactériologique de l’eau ; des longueurs et dimensions métriques ; du temps ; de la température ; de la conductivité.

2.3.19 Développement du forage

Le forage sera soigneusement développé, jusqu’à l’obtention d’eau claire sans particules sableuses ou argileuses (contenu de sable inf. à 0,2 g/10 L). L’Entrepreneur devra contrôler la teneur en sable (diamètre de la tâche de sable dans un sceau de 10 L < 5 mm). Le mode de développement proposé par l’Entrepreneur sera soumis à l’approbation de l’Expert hydrogéologue (pistonnage, lavage au jet, émulseur, traitement aux polyphosphates etc.). La fin du procédé de développement sera constatée par l’Expert hydrogéologue en accord avec l’Entrepreneur. La poursuite des opérations de développement au-delà de 4 heures de pompage sera à la charge de l’Entrepreneur et, si elles ne peuvent aboutir à l’obtention d’eau claire, le forage ne sera pas réceptionné. Le débit sera mesuré toutes les 15 minutes pendant le développement.


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2.3.20 Pompage d’essais Le pompage d’essai sera réalisé en quatre paliers enchaînés de deux heures chacun. En cas de non satisfaction, un pompage de longue durée pourrait être engagé. Le débit lors d’un palier devra être maintenu constant ; ce qui doit être vérifié par des mesures exactes à intervalles adéquats et par réglage de la pompe ou du robinet-vanne. Le débit pompé devra être constant ou ne pas dépasser des variations supérieures à 2 ou 5 % pendant un palier de pompage et mesuré à intervalles adéquats. Le pompage devra être poursuivi sans interruption pendant toute la durée exigée. Tous retards et arrêts provenant du fait que le matériel de pompage ne permet pas d’obtenir le ou les débits indiqués, seront à la charge de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur devra garantir la régularité du débit de la pompe et l’exécution correcte et intégrale des mesures et observations demandées ci-dessus. En cas d’arrêts de pompage de six heures au maximum, différents de ceux indiqués par les modifications de débit prescrites par le Maître d’Ouvrage, l’Entrepreneur sera tenu de pomper gratuitement jusqu’à l’obtention du rabattement à la dernière lecture du niveau d’eau. Ces heures de pompage gratuites ne seront pas comptées dans la durée totale de pompage. Si l’arrêt est supérieur à six heures, l’essai de pompage sera à recommencer en totalité. Pendant toute la durée des essais de débit, l’Entrepreneur sera tenu de prendre toutes les précautions et dispositions matérielles nécessaires afin que l’eau superficielle ne puisse pas s’infiltrer dans l’ouvrage testé, soit directement par l’orifice, soit indirectement par infiltration autour de l’ouverture de l’ouvrage. Le lieu de déversement de l’eau sera fixé par l’Expert hydrogéologue en vue d’éviter une réalimentation de la nappe, et au moins à une distance de 100 m du forage. Les mesures de variation du niveau dynamique seront réalisées à l’aide d’une sonde électrique avec une précision de 2 cm. Les fréquences de prises de mesures sont les suivantes à partir du début de chaque changement de palier d’essai ainsi qu’à partir de la période de remontée.

Intervalles Fréquence

0 – 10 min chaque minute

10 - 20 min toutes les 2 minutes

20 – 60 min toutes les 5 minutes

60 – 120 min toutes les 15 minutes

au-delà toutes les 30 minutes


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L’Entrepreneur prélèvera à l’orifice du tubage de refoulement trois (3) échantillons d’un (1) litre d’eau chacun, à l’issue de chaque palier de pompage et pour lesquels seront notés :

le diamètre et la granulométrie de la tâche de sable déposée ; la présence d’argile en suspension et le degré de turbidité (légèrement trouble,

laiteuse, boueuse) ; la présence de coloration ou de matière étrangère.

Après arrêt du pompage d’essai, les mesures de remontée du niveau dynamique seront notées jusqu’à reprise du niveau statique, la périodicité des mesures sera la même qu’au début d’un changement de régime de pompage.

2.3.21 Analyses d’eau Deux échantillons d’un (1) litre d’eau chacun, ainsi qu’un échantillon en flacon stérilisé, seront prélevés par un laboratoire reconnue et validé par l’Expert hydrogéologue vers la fin de l’essai de débit à l’orifice du tubage de refoulement, aux frais de l’Entrepreneur, aux fins d’analyses physico-chimique et bactériologique. Deux analyses physico-chimique des eaux seront réalisées. Le prélèvement et le conditionnement des échantillons par l’entreprise de forage sont interdits. Seules les mesures « in situ » sont autorisées pour l’entreprise de forage, et sous le contrôle de l’Expert hydrogéologue. Elles visent la détermination notamment : a) Sur le terrain (in situ) :

pH, Conductivité, Température, O2 dissout

b) En laboratoire, 1- La physico-chimie portera sur l’appréciation quantitative de :

CATIONS ANIONS AUTRES PARAMETRES

Sodium Na Chlorures Cl pH

Fer (total) Fe Sulfates SO4 Conductivité 25 o C

Magnésium Mg Carbonates CO3 Temp. o C

Manganèse Mn Phosphate PO4 Odeur

Calcium Ca Fluor F Goût Potassium K Nitrates NO3 Couleur UCV


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Nitrites NO2 Solides dissous (TDS) (105 o

C)

Bicarbonates HCO3 Valeur de l’indice d’agressivité

2- La bactériologique visera la détermination de :

germes coliformes germes totaux

L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions lors de l’installation de la pompe afin de ne pas polluer l’eau.

2.3.22 Dalle et tête de forage Le forage sera aménagé en surface par une dalle anti-bourbier en béton dosé à 250 kg de ciment et légèrement armé, d’une épaisseur de 20 – 30 cm faisant corps avec la cimentation de la partie supérieure du tubage. Avant le coulage de la dalle, le sol devra être compacté soigneusement afin d’éviter l’intrusion de l’eau de surface dans le forage et un tassement différentiel ultérieur. Une tête de forage en fonte ductile protégeant le tubage en PVC et permettant l’installation de l’équipement d’exhaure sera encastrée dans la dalle. La tête sera équipée d’une plaque pleine légère de fermeture. Le diamètre de la tête de forage devra être adapté au diamètre du forage et du tubage, mais au moins DN 400. Un cadenas adapté sera fourni avec un jeu de clés pour sécuriser l’ensemble. Le forage sera numéroté conformément aux instructions du Service de l’Eau concerné qui sera associé, autant que possible, aux principales opérations. Le forage sera protégé de toutes intrusions et pollutions directes par une clôture grillagée de 2m de hauteur sécurisant une surface de 5m par 5m, comprenant une porte de 1,20m de large avec serrure de sécurité et jeu de clés.

2.3.23 Garantie d’exécution L’Entrepreneur s’engagera à exécuter, avec le matériel qu’il propose, tous les travaux dans les règles de l’art, quelles que soient les conditions géologiques, dans les limites des profondeurs définies. En cas d’incident au cours de la foration, de l’installation du tubage ou de l’équipement ou du développement et du pompage d’essai (chute de matériel dans le forage, coincement d’outils, de tubages ou de pompes, etc.) pouvant entraîner l’abandon du forage, l’Entrepreneur sera astreint à recommencer un autre forage dans le voisinage immédiat du premier, et produisant, dans le cas d’un forage positif, au moins le même débit que le forage abandonné. Il ne pourra prétendre à aucune rémunération pour le forage abandonné.


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2.3.24 Réception des forages

Les réceptions provisoire et définitive seront prononcées par le Maître d’Ouvrage ou son représentant en présence de l’Entrepreneur et de l’Expert hydrogéologue. Les réceptions constituent le niveau de validation des travaux par le Maître d’Ouvrage.

2.3.24.1 Réception provisoire La réception provisoire de l’ouvrage sera prononcée au vu des résultats des opérations de développement et de pompage d’essai qui devront corroborer les observations et mesures de débits faites en cours de foration, sauf réserves faites par l’Entrepreneur dans le carnet de chantier lors de la décision d’équipement du forage en collaboration avec l’Expert hydrogéologue. La réception provisoire sera notifiée à l’Entrepreneur par le Maître d’Ouvrage. La réception provisoire ne portera que sur l’ouvrage terminé (dalle, tête de forage et remise en état des lieux) et pour lesquels le journal de travaux aura été remis dans les délais prescrits.

2.3.24.2 Réception définitive La réception définitive sera prononcée à l’issue du délai de garantie d’un (1) an. Si, au cours de l’exploitation du forage pendant la période de garantie, une chute de caractéristiques de l’ouvrage (eau chargée, ensablement de l’ouvrage, débit incompatible avec celui du pompage d’essai, etc.) devait être constatée et avoir pour origine un défaut d’exécution, l’Entrepreneur sera mis dans l’obligation, et ceci à ses frais, soit de renouveler les opérations de développement et de pompage d’essai, soit de réaliser un nouvel ouvrage à proximité immédiate, y compris les opérations de raccordement et de construction de tête de forage pour remettre en état l’exploitation l’ouvrage. Si un forage n’est pas utilisé pendant le délai de garantie, la réception définitive sera prononcée par le Maître d’Ouvrage à l’issue du délai de garantie.

II- 4 Fourniture et installation de pompe immergée

La pompe à fournir sera une pompe électromécanique accompagnée des éléments électroniques tels que le contrôleur de tension, le parafoudre et d’autres accessoires indispensables pour son bon fonctionnement ne nécessitant pas de batterie. L’Entrepreneur peut toutefois proposer une pompe à caractéristiques équivalentes


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Vu la sensibilité liée à l’humidité de ses éléments connexes, un local adéquat doit être érigé pour abriter ces éléments en vue de les préserver contre les intempéries et les aléas climatiques. Les données techniques de cette pompe sont :

- Hauteur Manométrique Totale : 140 m

- Débit max. : 7,0 m³/h

- Marque : ………..

- Modèle : ………..

Données techniques

Contrôleur PS4000

Entrées de commande pour protection contre le fonctionnement à sec,

commande à distance, etc.

Protection contre inversion de polarité, surcharge et surchauffe

MPPT (Maximum Power Point Tracking) intégré

Puissance max. : 4,0 kW Tension d'entrée max. : 375 V Optimal Vmp* > 238 V Intensité du moteur max. : 15 A Efficacité : max. 98 % Température ambiante : -30...50 °C Classe de protection : IP54

Moteur ECDRIVE 4000-C

Entretien minimal, moteur DC sans balais

Rempli d'eau

Matériel de haute qualité, acier inoxydable: AISI 304/316

Moteur sans électronique à l'intérieur

Puissance nominale 3,5 kW Efficacité max. 92 % Vitesse du moteur 900...3 300 rpm Classe d'isolation F Classe de protection IP68 Submersion max. 250 m

Extrémité de la pompe PE C-SJ5-25

Clapet anti-retour

Matériel de haute qualité, acier inoxydable: AISI 304

Pompe PU C-SJ5-25 (Moteur, Extrémité de la pompe)

Diamètre de forage : min. 4,0 in

Température de l'eau : max. 50 °C


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II-5 Fourniture et installation de panneaux solaires a) Type

La zone du projet est d’une région chaude. Les panneaux poly cristallins encore appelées panneaux poly, offrent un rendement surfacique légèrement moins élevé que celui des panneaux monocristallins mais ont une production plus régulière tout au long de l'année. Leur procédé de fabrication consomme moins de ressources et ils disposent d'un meilleur rendement que les panneaux mono en cas de températures moins élevées. Il est retenu des panneaux polycristallins de 300 W.

b) Nombre nécessaire de panneaux

Pour pouvoir faire fonctionner la pompe installée tout en tenant compte des pertes d’énergie lors du transport, il faudra une batterie de 18 panneaux polycristallins de 300W couvrant une surface d’environ 36 m2. c) Installation des panneaux

Les panneaux seront installés à 50 m de la borne B1 conformément au plan d’ensemble, sur un support en acier galvanisé à une hauteur d’environ 1,5m incliné sud-sud entre 6°C et 15°C pour l’optimisation du rendement. La tension maximale de fonctionnement de la pompe solaire est de 375Volt. Les panneaux seront montés en série en deux strings de 9 modules ce qui nous donnera en circuit ouvert une tension de 360Volt donc une puissance maximale d’environ 5 760 Watt. L’inter connexion des panneaux se fera avec des connecteurs MC4 serti avec des câbles d’une section de 6 mm² au moins (souple en cuivre). Le câble reliant le module photovoltaïque et le PS2 contrôleur doit être d’une section de 10 mm² (souple en cuivre) au moins vu la distance qui sépare le point de forage et les équipements électroniques connexes (50 m).

II-6 Installation du système d’irrigation Le système à installer relève du domaine de la micro-aspersion et le dispositif à installer est la couverture intégrale. Le réseau de distribution comprend : 2.6.1 Canalisation principale Les canalisations principales sont des tuyaux polyéthylène haute densité (PEHD ) 4 bars de diamètre extérieur 50 mm et de diamètre intérieur égal à 44,2 mm conformément à la norme DIN 8074. Elles sont au nombre de deux, de longueurs respectives 52 m pour la CP1 et 123 m pour la CP2 (canalisation principale n°2). Leur débit est égal 5,6 m3/heure. Elles sont enterrées.


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2.6.2 Porte rampes

Le porte rampe comme la canalisation principale transitera un débit de 5,6 m3/h, soit 2,7 l/s. Il sera en tuyau PEHD rigide 6 bars (DIN 8074) de diamètre nominal 50 mm, diamètre intérieur 44,2 mm. La vitesse est égale à 1,7 m/s. Le périmètre a été découpé en quatre blocs, encore appelés modules. Chaque module sera équipé d’une porte rampe de longueurs respectives suivantes :

Module Longueur porte rampe (m)

Module 1 65

Module 2 65

Module 3 61

Module 4 61 Total 252

Les porte rampes seront en tuyaux en PEFD de 4 bars de diamètre 50. . C’est pourquoi le dispositif préconisé est la couverture intégrale en tuyaux encore appelée le quadrillage. La canalisation et les rampes ainsi que les asperseurs sont à poste fixe. Il ‘agit donc d’une installation de micro-irrigation fixe, saisonnière, à basse pression qui se monte facilement dans le champ et se démonte rapidement en fin de saison.

2.6.3 Rampes

Chaque module porte un certain nombre de de conduites latérales encore appelées rampes, réparties par module comme suit : Tableau 1 : Découpage du périmètre en modules

Désignation Longueur unitaire (m)

Nombre Longueur (m)

Module 1 51 9 459

Module 2 51 9 459

Module 3 46 9 414

Module 4 42 9 378

Total 1710

Les rampes seront des tuyaux PEHD, 4 bars, connectées au porte rampe par des bornes de 2 ½ in. Leur diamètre est égal à 20 mm (diamètre extérieur est égal à 16,4 mm). 2.6.4 Micro asperseurs

Pour une meilleure uniformité de la pluviométrie, il a été retenu des arroseurs bi-buses. Les caractéristiques des asperseurs à utiliser sont :

- 2 buses, longue portée (3 à 6 mm)


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- Pression de fonctionnement : 2 bars

- Débit : 0,12 m3/h

- Filtration requise : 60-80 « mesh » (250-200 microns)

Les micro-asperseurs sont placés le long de la rampe à intervalles réguliers de 6 m et disposés à 80 cm au - dessus du sol sur des tiges métalliques plantées dans le sol. Ils sont connectés à la rampe par de petits tubes flexibles en PVC de 9 mm de diamètre et d’un mètre de long. Le nombre total d’asperseurs à mettre en place est égal à 324 en couverture intégrale. 2.6.5 Ouvrage de tête

Il comprend une ligne d’alimentation installée horizontalement à une hauteur minimale de 60 cm au-dessus du sol. Il est équipé d’un purgeur d’air, d'une valve de contrôle, d'une vanne de sectionnement et d'un filtre. Il est installé en tête de l’ouvrage, se conférer aux pièces dessinées. 2.6.6 Bornes

Elles sont branchées sur les conduites principales ou secondaires et équipées d’une vanne de sectionnement (2–3 pouces). Elles fournissent une partie ou la totalité de l’écoulement aux adducteurs (conduites d’alimentation). Il y aura deux types de bornes, à savoir :

Bornes reliant la canalisation principale aux porte rampes : elles sont au nombre de 4 ;

Bornes reliant la rampe au porte rampe elles sont au nombre de 36.

II-7 Réalisation des pistes d’exploitation

Il est prévu des pistes d’exploitation d’une longueur totale de 733 mètres linéaires, réparties comme suit :

Une piste périphérique, entourant le périmètre à l’intérieur de la clôture,

longue de 492 mètres linéaires,

Une piste longitudinale parcourant le périmètre dans le sens de la

longueur d’une longueur de 132 mètres linéaires (ml)

Une piste transversale d’une longueur de 109 mètres linéaires

La largeur de ces pistes est de 2 m, avec un rechargement de 5 cm en remblai en terre d’emprunt compactée avec un compacteur automoteur de 3 tonnes au moins.

Documents

Section VIII- Descriptif des travaux - FAO