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138 Posters des maladies inflammatoires chroniques, constituent des événe- ments qui viennent assombrir encore plus le pronostic de ces affections. doi:10.1016/j.jmv.2008.12.033 P20 Apport de l’imagerie dans le diagnostic du neuro-Behc ¸et : à propos de 34 patients F. Kessaci a , D. Hakem b , M. Sellah a , B. Mansouri a , A. Berrah c a Imagerie médicale, CHU de Bab-El-Oued, Alger, Algérie b Service de médecine interne, CHU de Bab-El-Oued, Alger, Algérie c Médecine interne, hôpital du Docteur-Mohammed-Lamine-Debaghine, CHU de Bab-El-Oued, Alger, Algérie Mots clés : Imagerie ; Neuro-Behc ¸et Introduction.— L’atteinte neurologique au cours de la maladie de Behc ¸et (MB) est diversement estimée en fonction des populations ciblées et des outils d’imagerie diagnostique disponibles et, selon les auteurs, se situerait entre 10 à 30 %. Elle est de mieux en mieux dépistée et individualisée grâce à l’exploration par l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Objectifs.— Rapporter l’apport de l’IRM dans l’approche diag- nostique, le suivi et l’évaluation pronostique des atteintes neurologiques centrales (encéphale, moelle) et décrire les diffé- rents tableaux radiocliniques observés. Patients et méthodes.— Étude rétrospective de 43 patients sur 314 patients (13,6 %) suivis pour MB, ayant présenté une manifesta- tion neurologique centrale (méningoencéphalite, myélite, troubles psychiatriques...) durant la période allant de 1995 à 2007 et explorés par CTScan et IRM. Tous répondent aux critères diag- nostiques internationaux et présentent au moment de l’inclusion une atteinte neurologique centrale (déficit moteur, hypertension intracrânienne, troubles psychiatriques, syndrome médullaire...). Sont exclus de cette étude, les sujets de moins de 16 ans et les patients atteints d’une affection concomitante susceptible d’interférer avec les interprétations de l’imagerie (infections virales, iatrogénie, maladie de Parkinson, tuberculose, diabète, accidents ischémiques sur athérothrombose et/ou cardiopathie emboligène...). Résultats.— L’IRM permet le diagnostic d’une thrombose vei- neuse cérébrale (9), dépiste une atteinte de la substance blanche (15), une atteinte du tronc cérébral et des noyaux gris cen- traux (20), des lésions ischémiques (2) et une atteinte médullaire (5). Ces lésions peuvent être associées chez un même patient d’emblée au moment du diagnostic ou être additives dans le temps. Discussion.— L’atteinte neurologique est d’expression et de topographie variables. Elle prédomine sur le versant veineux. L’atteinte du tronc cérébral et les TVC sont les lésions les plus typiques. Néanmoins, d’autres expressions moins typiques qui ressortent dans notre travail sont l’atteinte de la sub- stance blanche et l’atteinte médullaire qui peuvent poser le problème d’un diagnostic différentiel avec une sclérose en plaque et imposent donc une confrontation clinicomorphologique. Une meilleure approche sémiologique de ces lésions radiologiques per- mettrait — à l’instar des critères diagnostiques de la sclérose en plaque — d’établir des critères diagnostiques, pronostiques et évolutifs de cette affection aux expressions protéiformes parfois déroutantes. Conclusion.— L’IRM constitue l’examen de choix et de 1 re intention dans la détection et le suivi des localisations neurologiques obser- vées dans le neuro-Behc ¸et, notamment au niveau du tronc cérébral. Couplée à l’angio-MR, elle permet une bonne exploration vascu- laire. doi:10.1016/j.jmv.2008.12.034 P21 Thromboses révélant une thrombocythémie essentielle S. Lassouaoui a,b , N. Ouadahi a,b , D. Hakem a,b , D. Zemmour a,b , M. Ibrir a,b , M. Boucelma a,b , A. Berrah a,b , K. Bellatar a,b , A. Zenati a,b a Médecine interne, CHU Bab-El-Oued, Alger, Algérie b Laboratoire central, CHU Bab-El-Oued, Alger, Algérie Mots clés : Thrombose ; Thrombocythémie essentielle Introduction.— Les thromboses artérielles et/ou veineuses peuvent précéder, révéler ou compliquer des affections néoplasiques. Les mécanismes impliqués sont multiples et souvent intriqués (stase, état prothrombotique ; compression et envahissement vasculaire...). L’association syndrome myéloprolifératif et accident thromboembolique est un binôme bien établi. Objectifs.— Revoir, à travers 2observations, les problèmes soulevés par cette association. Observation n o 1. S.D., 35 ans, est explorée pour une ascite exsudative survenue dans un contexte d’algies abdominales. En dehors d’une contraception orale, aucun autre facteur de risque vasculaire (FRCV) n’est retrouvé. L’examen physique et les explora- tions de 1 re intention (« tests et imagerie hépatiques », endoscopie digestive, doppler abdominal...) établissent le diagnostic d’un syn- drome de Budd-Chiari (SBC) sans insuffisance hépatocellulaire. L’hémogramme (NFS) révèle une thrombocytose à 1000giga. On exclut, par les examens appropriés, une cause secondaire de throm- bocytose et on confirme par les données du médullogramme et de la biopsie osseuse (PBO), le diagnostic d’une thrombocythémie essen- tielle. L’évolution sous Hydréa ® et anticoagulants est favorable à 3 ans de recul avec reperméabilisation des veines sus-hépatiques (VSH). Observation n o 2. T.N.E., 46 ans, fumeur (30 paquets/an), hyper- tension récemment découverte, accidents ischémiques transitoires itératifs (justifiant une anticoagulation) est exploré pour une occlusion de la carotide primitive gauche étendue jusqu’à la bifurcation carotidienne. Une thrombocythémie (plaquettes à 1000 giga) est observée. Le diagnostic de thrombocythémie essentielle est établi après exclusion des autres causes de thrombocytose et de syndromes myéloprolifératifs. L’hydroxyurée stabilise le taux de plaquettes et un geste de vascularisation est discuté. Conclusion.— Un SBC révèle souvent un syndrome myéloprolifératif latent et justifie une exploration dans ce sens (poussées sponta- nées des CFU-MK). L’observation 2 illustre la difficulté d’établir une imputabilité de l’hémopathie dans les évènements thrombotiques du fait de l’association à de FRCV (tabac, HTA). L’âge et la NFS orientent vers un syndrome myéloprolifératif. Les thromboses arté- rielles sont estimées 6 fois plus nombreuses, dans ce contexte, que les TVP. La topographie, le caractère extensif et multifocal des thromboses liées aux hémopathies font toute la gravité. L’impératif est de les dépister et de les traiter précocement et efficacement par un traitement spécifique (étiologique) afin d’en améliorer le pronostic. doi:10.1016/j.jmv.2008.12.035 P22 Apport de la capillaroscopie sous-unguéale dans les rhumatismes inflammatoires indéterminés S. Bouzifi , D. Hakem , S. Benmeziane , S. Benkhrouf , A. Berrah Médecine interne, hôpital du Docteur-Mohamed-Lamine-Debaghine, CHU de Bab-El-Oued, Alger, Algérie Auteur correspondant. Mots clés : Capillaroscopie sous-unguéale ; Rhumatismes inflammatoires

Thromboses révélant une thrombocythémie essentielle

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20pport de l’imagerie dans le diagnostic dueuro-Behcet : à propos de 34 patients

. Kessaci a, D. Hakem b, M. Sellah a, B. Mansouri a, A. Berrah c

Imagerie médicale, CHU de Bab-El-Oued, Alger, AlgérieService de médecine interne, CHU de Bab-El-Oued, Alger, AlgérieMédecine interne, hôpital duocteur-Mohammed-Lamine-Debaghine, CHU de Bab-El-Oued,lger, Algérie

ots clés : Imagerie ; Neuro-Behcetntroduction.— L’atteinte neurologique au cours de la maladie deehcet (MB) est diversement estimée en fonction des populationsiblées et des outils d’imagerie diagnostique disponibles et, selones auteurs, se situerait entre 10 à 30 %. Elle est de mieux en mieuxépistée et individualisée grâce à l’exploration par l’imagerie parésonance magnétique (IRM).bjectifs.— Rapporter l’apport de l’IRM dans l’approche diag-ostique, le suivi et l’évaluation pronostique des atteinteseurologiques centrales (encéphale, moelle) et décrire les diffé-ents tableaux radiocliniques observés.atients et méthodes.— Étude rétrospective de 43 patients sur14 patients (13,6 %) suivis pour MB, ayant présenté une manifesta-ion neurologique centrale (méningoencéphalite, myélite, troublessychiatriques. . .) durant la période allant de 1995 à 2007 etxplorés par CT Scan et IRM. Tous répondent aux critères diag-ostiques internationaux et présentent au moment de l’inclusionne atteinte neurologique centrale (déficit moteur, hypertensionntracrânienne, troubles psychiatriques, syndrome médullaire. . .).ont exclus de cette étude, les sujets de moins de 16 ans etes patients atteints d’une affection concomitante susceptible’interférer avec les interprétations de l’imagerie (infectionsirales, iatrogénie, maladie de Parkinson, tuberculose, diabète,ccidents ischémiques sur athérothrombose et/ou cardiopathiemboligène. . .).ésultats.— L’IRM permet le diagnostic d’une thrombose vei-euse cérébrale (9), dépiste une atteinte de la substance blanche15), une atteinte du tronc cérébral et des noyaux gris cen-raux (20), des lésions ischémiques (2) et une atteinte médullaire5). Ces lésions peuvent être associées chez un même patient’emblée au moment du diagnostic ou être additives dans leemps.iscussion.— L’atteinte neurologique est d’expression et deopographie variables. Elle prédomine sur le versant veineux.’atteinte du tronc cérébral et les TVC sont les lésions leslus typiques. Néanmoins, d’autres expressions moins typiquesui ressortent dans notre travail sont l’atteinte de la sub-tance blanche et l’atteinte médullaire qui peuvent poser leroblème d’un diagnostic différentiel avec une sclérose en plaquet imposent donc une confrontation clinicomorphologique. Uneeilleure approche sémiologique de ces lésions radiologiques per-ettrait — à l’instar des critères diagnostiques de la sclérose

n plaque — d’établir des critères diagnostiques, pronostiques etvolutifs de cette affection aux expressions protéiformes parfoiséroutantes.onclusion.— L’IRM constitue l’examen de choix et de 1re intentionans la détection et le suivi des localisations neurologiques obser-ées dans le neuro-Behcet, notamment au niveau du tronc cérébral.

ouplée à l’angio-MR, elle permet une bonne exploration vascu-

aire.

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21hromboses révélant une thrombocythémiessentielle. Lassouaoui a,b, N. Ouadahi a,b, D. Hakem a,b, D. Zemmour a,b, M.brir a,b, M. Boucelma a,b, A. Berrah a,b, K. Bellatar a,b, A. Zenati a,b

Médecine interne, CHU Bab-El-Oued, Alger, AlgérieLaboratoire central, CHU Bab-El-Oued, Alger, Algérie

ots clés : Thrombose ; Thrombocythémie essentiellentroduction.— Les thromboses artérielles et/ou veineuses peuventrécéder, révéler ou compliquer des affections néoplasiques.es mécanismes impliqués sont multiples et souvent intriquésstase, état prothrombotique ; compression et envahissementasculaire. . .). L’association syndrome myéloprolifératif et accidenthromboembolique est un binôme bien établi.bjectifs.— Revoir, à travers 2 observations, les problèmes soulevésar cette association.bservation no 1. S.D., 35 ans, est explorée pour une ascitexsudative survenue dans un contexte d’algies abdominales. Enehors d’une contraception orale, aucun autre facteur de risqueasculaire (FRCV) n’est retrouvé. L’examen physique et les explora-ions de 1re intention (« tests et imagerie hépatiques », endoscopieigestive, doppler abdominal. . .) établissent le diagnostic d’un syn-rome de Budd-Chiari (SBC) sans insuffisance hépatocellulaire.’hémogramme (NFS) révèle une thrombocytose à 1000 giga. Onxclut, par les examens appropriés, une cause secondaire de throm-ocytose et on confirme par les données du médullogramme et de laiopsie osseuse (PBO), le diagnostic d’une thrombocythémie essen-ielle. L’évolution sous Hydréa® et anticoagulants est favorable àans de recul avec reperméabilisation des veines sus-hépatiques

VSH).bservation no 2. T.N.E., 46 ans, fumeur (30 paquets/an), hyper-

ension récemment découverte, accidents ischémiques transitoirestératifs (justifiant une anticoagulation) est exploré pour unecclusion de la carotide primitive gauche étendue jusqu’àa bifurcation carotidienne. Une thrombocythémie (plaquettes

1000 giga) est observée. Le diagnostic de thrombocythémiessentielle est établi après exclusion des autres causes dehrombocytose et de syndromes myéloprolifératifs. L’hydroxyuréetabilise le taux de plaquettes et un geste de vascularisation estiscuté.onclusion.— Un SBC révèle souvent un syndrome myéloprolifératif

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Médecine interne, hôpital du

Auteur correspondant.

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