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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
PROGRAMME D’ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE ET ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
RECONNAITRE LA DIFFÉRENCE!
Travail remis à
NICOLE LEBRUN
dans le cadre du cours
DDD3410-Gr10
Didactique de l’univers sociale (sciences humaines) au préscolaire et au primaire
par
CATHERINE BEAUCHEMIN
MARC RAYMOND
Hiver 2013
Les Iroquois et les Algonquiens
Informations générales :
o Titre de l’activité: Reconnaitre les différences!
o Groupe classe visé: 2e cycle
o Durée estimée de l’activité: 2 périodes (env. 2 heures)
Intention éducative:
o Domaine général de formation:
Environnement et consommation
o Axe de développement
Construction d’un environnement viable dans une perspective de
développement durable: lien entre la satisfaction des besoins des membres
d’une collectivité et le territoire sur lequel ils évoluent; utilisation
rationnelle des ressources en fonction des besoins de tous les êtres vivants;
habitudes et attitudes visant la protection, la conservation et l’amélioration
de l’environnement (actions personnelles et collectives de récupération, de
recyclage et de réutilisation) en respect du patrimoine.
Cet axe s’imbrique totalement dans l’objet de notre activité, dans la
compréhension d’un mode de vie en symbiose avec l’environnement.
Intention pédagogique:
o Permettre aux enfants de constater par eux-mêmes les différences
d’organisation entre deux sociétés à une même période en tenant compte
de leurs comportements adaptés à leur territoire et leur mode de vie.
Compétences
o Compétence disciplinaire:
Compétence 3
S’ouvrir à la diversité des sociétés et de leur territoire.
Composante: Dégager les principales ressemblances
et différences entre les sociétés et entre les
territoires.
o Compétence transversale:
Compétence d’ordre intellectuel
o Compétence 1 (exploiter l’information)
Composante : s’approprier l’information
Autres compétences à exploiter :
o Compétence d’ordre méthodologique
Compétence 5 (se donner des méthodes de travail efficaces)
o Composante : Accomplir la tâche
o Compétences d’ordre intellectuel
Compétence 3 (exercer son jugement critique)
o Composante : Construire son opinion
Caractéristique psychopédagogique de l’enfant selon Geselle :
Temps :
o Les enfants ont un intérêt marqué pour l’histoire et le temps
préhistorique. Ils aiment faire des comparaisons et constater les
différences et les ressemblances. Ils veulent souvent se projeter dans le
temps. Parfois, c’est dans le futur et ainsi voir ce à quoi pourraient
ressembler leur vie. Parfois, c’est dans le passé, car nous sommes sans
cesse à la recherche de ce que nous n’avons pas.
Espace :
o Les enfants aiment dessiner des cartes, des plans et ajouter des détails à
leur travail. Ils aiment la géographie et l’histoire, des autres pays et des
autres époques. Ils ont un intérêt très vif pour les détails relatifs à la vie
des pays étrangers et aux autres époques primitives. Les enfants aiment
généralement l’exploration. Les jeux du type chasse au trésor et la
découverte de celui-ci ont souvent la cote auprès des enfants de cet
âge. La curiosité et le plaisir d’observer des objets ou des évènements
qui sont très différents de leur quotidien. L’allégorie qui nous vient en
tête pour résumer les phénomènes énumérés plus haut serait : le sac à
surprise.
Société :
o Il s’intéresse à la vie des communautés sous des aspects de plus en plus
vastes, aux problèmes relatifs à la santé, aux biens, aux commerces,
aux industries, à la température, aux saisons, à la vie des animaux et
des plantes. L’entourage s’élargit jusqu’à comprendre la terre entière.
Il étudie les civilisations étrangères. Ses jugements, ses attitudes, ses
concepts deviennent internationaux. Encore une fois, ils aiment
comparer leurs réalités à celles des autres. De plus, ils s’intéressent à
l’endroit d’où ils viennent. En s’intéressant à toutes les sphères de sa
vie et en les mettant en relation avec d’autres, ils peuvent se construire
une identité propre à eux.
Lien avec l’éducation à la citoyenneté:
Ils pourront observer de façon très nette les rôles que l’homme et la femme
doivent remplir pour subvenir aux besoins de leur communauté. Ils seront
amenés à comprendre que ces rôles, qui sont d’une grande importance, sont
respectés par les différents acteurs de cette communauté, et ce, pour le bien-
être de celle-ci. Ils apprendront peut-être à travers cette analyse, qu’ils ont eux
aussi, un rôle important à jouer dans la société. Ils pourront aussi comprendre,
à travers cette activité, la différence du vécu des différentes communautés et
notre propre vécu.
Ils pourront aussi faire une comparaison avec le mode de vie d’aujourd’hui et
celui des Algonquiens et des Iroquois. De nos jours, la société nous fait croire
que nous devrions avoir chacun une chambre avec si possible notre téléviseur,
notre ordinateur… Alors chaque individu de la famille se retrouve de plus en
plus seul dans son environnement. La seule pièce commune est maintenant la
cuisine qui est elle aussi un lieu de transit entre deux évènements. Il n’est plus
le symbole du rassemblement familial. Pour leur part, les sociétés
iroquoiennes et algonquiennes vivaient en famille, et ce, dans un seul et
unique espace. Ce phénomène est encore plus loin de notre société
d’aujourd’hui pour les Iroquoiens. Ceux-ci vivaient dans les maisons longues,
où plusieurs familles habitaient ensemble.
Ils pourront également s’inspirer des comportements écologiques des
Amérindiens et ainsi développer un respect de notre terre. Prenons l’activité
de la culture des « trois sœurs » et analysons la réflexion derrière cette culture.
Les haricots s’agrippent à la tige dure qui pousse en hauteur et les courges
gardent la fraicheur et l’humidité à leurs pieds. Cette culture des trois sœurs
nous retourne à l’importance des rôles dans une cohabitation. De plus, ils
étaient très respectueux de la générosité de la nature et en faisaient bon usage.
Lorsqu’ils prenaient la vie d’un animal, c’était pour se nourrir, se vêtir,
s’abriter et fabriquer des outils ou des armes, le tout en symbiose avec la
nature.
Sources :
Imprimés :
o GREEN, Jen, MACDONALD, Fiona, STEELE, Philip, STOTTER,
Michael, Vivre comme les peuples des Amériques, Singapour, De La
Martinière jeunesse, 2002, 256 p.
o MURDOCH, David, sur la piste des indiens, Chine, Gallimard, 2000,
64 p.
o PIQUEMAL, Michel, ARROYO, Jean-Michel, Le Dico des Indiens,
Paris, De La Martinière jeunesse, 2003, 128 p.
o SOREL,Ginette,Simard, Luc, La ronde des saisons (manuel de
l’élève), Septembre, Collection Atouts.
o STOTTER, Michael, Vivre comme… les indiens d’Amérique,
Singapour, De La Martinière jeunesse, 2000, 64 p.
Site Internet:
o Les 7 différences, http ://www.dulourd.com/photo/humour/382-le-jeu-des-7-
differences-1/ (consulté le 8 février 2013)
Phases Rôle de l’enseignant Rôle de l’élève
P
has
e d’exp
lora
tion
- Avant l’arrivée en classe des élèves, l’enseignant place, sur
le rétroprojecteur ou sur le tableau interactif, deux images
qui semblent être pareilles, mais qui ne le sont pas. (Voir les
images en annexe 1)
- L’enseignant questionne ses élèves sur les différences entre
les deux images. (Afin de faciliter la tâche, une banque de
question est en annexe 2)
- Pour faire suite à la comparaison des deux images,
l’enseignant propose aux élèves l’activité : reconnaitre les
différences.
L’enseignant explique que l’activité consistera à reconnaitre
les différences entre deux sociétés étudiées précédemment.
(Les Iroquois et les Algonquiens)
- L’enseignant questionne ses élèves sur ce qu’ils connaissent
au sujet des différences entre les Iroquois et les Algonquiens
- L’enseignant écrit au tableau ce que les élèves ont trouvé.
- L’enseignant cible cinq sujets nommés par ses élèves. Les
élèves choisiront un sujet, selon la méthode expliquée par
celui-ci, qui servira à faire la recherche en équipe.
(l’alimentation, le rôle des femmes, le rôle des hommes,
l’habillement, l’habitation) Si les sujets précédents ne sont
pas énoncés par les élèves, l’enseignant fera émerger les
sujets manquants.
- Les élèves répondent aux
questions de l’enseignant.
- Les élèves questionnent
l’enseignant sur cette
activité.
- Les élèves participent
activement à la discussion.
Description de la SAE
P
has
e d
e re
cher
che
et t
rait
emen
t
- L’enseignant demande aux élèves de former 5 équipes de 4
personnes.
- L’enseignant demande à chaque équipe de choisir, parmi les
choix ciblés, les sujets qui les intéressent le plus.
- L’enseignant donne à chaque équipe un numéro entre 1 et 5
et demande à un membre de l’équipe de retenir le numéro.
- L’enseignant place, dans un pot, les numéros de 1 à 5.
- Il pige un numéro et fait choisir un sujet à l’équipe pigé. Il
recommence le processus jusqu’à ce que les 5 équipes aient
un sujet (chaque équipe aura un sujet différent).
- L’enseignant donne la fiche synthèse aux élèves et leur
explique. (voir l’annexe 3)
- L’enseignant met les livres et les photocopies à la disposition
des élèves.
- Les élèves forment les
équipes.
- L’équipe fait un consensus
afin de déterminer les
sujets qui les intéressent le
plus.
- Un membre par équipe
retient le numéro qui lui a
été attribué.
- Selon l’ordre pigé, les
équipes donnent à
l’enseignant le sujet sur
lequel ils aimeraient
travailler.
- Les élèves questionnent
l’enseignant.
- L’équipe commence la
recherche et note les
informations sur la fiche
synthèse qui a été
distribuée par l’enseignant .
P
has
e d
e sy
nth
èse
et d
e co
mm
un
icat
ion
des
rés
ult
ats
- L’enseignant installe, dans la classe, un gros carton, séparé
en deux. Celui-ci servira de support pour rassembler les
informations pour chacune des sociétés.
- L’enseignant demande aux élèves de dessiner ou découper
un élément qui représente bien leur sujet et de venir le coller
sur la moitié appropriée. (1 pour les Iroquois et 1 pour les
Algonquiens) (voir l’annexe 5)
- L’enseignant leur demande de faire un petit résumé de leur
recherche et d’aller le coller sous l’image correspondante.
(sous la forme d’une vignette descriptive) (voir les annexes 4
et 5)
- L’enseignant fait un retour sur le questionnement du départ.
- L’enseignant fait un retour sur le travail fait en mettant
l’accent sur les différences entre les deux sociétés à l’étude.
- Les élèves décident des
éléments qu’ils
découperont ou dessineront
et ils iront les coller sur la
partie du carton
correspondant à la bonne
société.
- Les élèves font un petit
résumé de leurs
apprentissages et vont les
coller à côté de l’image
respective. Il relie, par une
flèche, son texte et l’image.
- Les élèves participent à la
discussion
- Les élèves participent à la
comparaison.
Annexe 1 Le jeu des différences
Annexe 2
Questions pour la discussion sur les 2 images
1. À première vue, est-ce que les deux images sont identiques?
a. Oui : Pourquoi?
b. Non : Pourquoi?
2. Est-ce que le paysage est le même sur les deux images?
a. Oui : Pourquoi?
b. Non : Pourquoi?
3. Est-ce que le tigre est le même sur les deux images?
a. Oui : Pourquoi?
b. Non : Pourquoi?
4. Est-ce qu’il y a des différences entre les deux tigresses?
a. Oui : Pourquoi?
b. Non : Pourquoi?
5. Après que nous ayons analysé les deux images, pouvons-nous dire que ces images
sont identiques?
6. Pouvons-nous dire qu’elles sont totalement différentes?
7. Pouvons-nous comprendre que ces images ont des ressemblances et des différences,
mais qu’elles restent deux images similaires?
ANNEXE 3
Exemples de la synthèse demandée aux élèves suite à aux lectures.
Je note les informations importantes sur mon sujet
Sujet : L’habitation
Iroquois Algonquins
- Maison longue
- La charpente était faite de longues perches
alignées de chaque côté sur le sol.
- La charpente était recouverte de plaque d’écorce
de cèdre ou d’orme.
- Plusieurs familles habitaient dedans.
- Les maisons variaient entre 6 et 8 mètres et leurs
longueurs dépendaient du nombre de famille qui
l’habitait. (30 mètres = 10 familles)
- Il y avait un porche pour entreposer la nourriture
et le bois de chauffage
- Il y avait plusieurs foyers (1 par famille). Il
servait de four et de lumière
- L’ouverture dans la maison servait pour faire
échapper la fumée.
- Ils s’assoyaient et dormaient sur une petite plate
forme.
- Les paniers, poteries, ustensiles étaient rangés
sur des planches supportées par des poteaux
- On y retrouvait des cordes faites de racine où ils
accrochaient le maïs et le poisson.
- 1 village = 100 habitations soit 1500 à 2000
personnes.
- Le village était entouré d’une haute clôture de
bois.
- Habitation qui est : légère, facile à démonter et à
monter et facile à transporter
- Il se nomme le Wigwam et il est très petit
- La charpente est faite de branches et recouverte de
grands morceaux de bouleaux ou de peaux de caribou.
- Le foyer est fait de pierre. Il servait de four et
d’éclairage.
- L’ouverture du Wigwam permettait à la fumée de
s’échapper.
- Certains étaient grands, mais uniquement pour les
séjours d’été. Ils pouvaient loger 15 à 20 personnes.
- Les Algonquins dormaient aussi à la belle étoile. Ils
se couchaient sur des branches de sapin et se
protégeaient avec leurs canots
- Dans le Wigwam, le sol était recouvert de branche de
sapin.
- L’hiver, ils dormaient sur de la fourrure, sinon ils
dormaient par terre.
- Dans la maison, on y retrouvait des contenants usuels.
(Contenant d’écorce, armes, ustensiles…)
Je note les informations importantes sur mon sujet
Sujet : Le rôle des femmes
Iroquois Algonquins
- Entretien des cultures
o Elles semaient, elles sarclaient les
champs et récoltaient les cultures
- Elles cueillaient les fruits sauvages, les plantes
comestibles et les plantes médicinales
- Ramasse le bois pour le chauffage et les repas
- Pilaient le maïs
- Préparaient les repas
- Apprêtaient les peaux d’animaux pour confectionner
des vêtements
- Fabriquaient des contenants d’écorce ou en terre
cuite
- Fabriquaient des paniers
- Elles étaient responsables des jeunes enfants
- Le travail était consacré à la famille et à la vie
domestique.
- Elles avaient des tâches concernant le campement et
la vie quotidienne
- Elles construisaient les Wigwams, les installaient.
- Entretiens des branches de sapin du Wigwam
- Elles coupaient et ramassaient le bois pour le feu
- Préparaient les repas
- Allaient chercher les carcasses d’animaux tués par les
hommes
- S’occupaient de faire sécher et fumer le surplus de
nourriture
- Elles nettoyaient les peaux et confectionnaient des
vêtements
- Fabriquaient des paniers d’écorces et des articles de
vannerie
- Elles cueillaient des fruits sauvages
- Tressaient des raquettes et participaient à la
fabrication des canots
- Elles prenaient soin des jeunes enfants et veillaient
sur leur éducation.
Je note les informations importantes sur mon sujet
Sujet : Rôle des hommes
Iroquois Algonquins
- Travaux physiques :
o Défrichaient les champs
o Brûlaient les souches
o Préparaient la terre pour les semailles
- Taillaient les perches et les plaques d’écorce pour
les maisons longues
- Élevaient les palissades
- Fabriquaient les canots, les mortiers et les ustensiles
en bois
- Taillaient les pierres et les os pour faire des outils et
des armes
- Pêchaient et chassaient (ils partaient plusieurs jours
à la chasse et à la pêche)
- Au champ, ils s’occupaient uniquement des plants
de tabac
- Ils faisaient du troc avec les Algonquiens. Ils
échangeaient :
o Tabac
o Maïs
o Filet
Pour avoir des fourrures, des piquants de porc
épique ou des canots en écorce de bouleaux
- Ils étaient chargés de défendre ou de venger les
familles en cas de guerre.
- Responsable de fournir le gibier et le poisson
- Fabriquaient et entretenaient leurs armes et leurs
outils.
- Ils fabriquaient l’armature des canots, des raquettes et
des longs toboggans
- Ils s’occupaient des relations avec les autres nations
(Troc avec les Iroquoiens)
- Ils défendaient leur groupe ou partaient eux-mêmes
attaquer l’ennemi sur son territoire.
Je note les informations importantes sur mon sujet
Sujet : Habillement
Iroquois Algonquins
- Ils utilisaient les peaux d’animaux (chevreuil,
orignal et castor) pour fabriquer des vêtements
simples (tuniques, robes, jupes, pagnes et
mocassins). Les vêtements étaient fabriqués par
les femmes.
- Ils utilisaient les feuilles de maïs pour faire des
mocassins d’été et des masques pour des
célébrations.
- Ils utilisaient les piquants de porc-épic, les poils
des animaux pour embellir les vêtements. Les
teintures à base de petits fruits servaient à
embellir les vêtements et à teindre les poils.
- Les vêtements avaient des franges pour décorer,
mais elles servaient surtout pour l’égouttement
de l’eau et de la neige fondu pour garder les
vêtements secs.
- Les hommes et les femmes portaient des colliers,
des parures d’oreilles, des bracelets, des
bandeaux… Ils utilisaient les coquillages, les os,
des perles de terre cuite, des petites pierres…
- Ils utilisaient les peaux d’animaux (caribou,
orignal, castor, lièvre…) pour fabriquer des
vêtements simples (tuniques, pagnes et
mocassins). Les vêtements étaient fabriqués par
les femmes. En hiver ils utilisaient les fourrures
d’ours et celle du lièvre pour se couvrir.
- Ils utilisaient les piquants de porc-épic, les poils
des animaux pour embellir les vêtements. Les
teintures à base des plantes et des roches servaient
à embellir les vêtements et à teindre les poils.
- Les vêtements avaient des franges pour décorer,
mais elles servaient surtout pour l’égouttement de
l’eau et de la neige fondu pour garder les
vêtements secs.
- Les hommes et les femmes portaient des colliers,
des boucles d’oreilles, des bracelets, des
bandeaux… Ils utilisaient des carapaces de tortue,
des griffes, des dents, des os, des écorces, des
plumes, des coquillages…
Je note les informations importantes sur mon sujet
Sujet : Alimentation
Iroquois Algonquins
- Ils buvaient l’eau des ruisseaux, des rivières et
des lacs.
- Culture et consommation des trois soeurs (mais,
haricot et courge). Cette combinaison est dite
complémentaire entre les trois éléments qui
forment un écosystème performant. Le maïs
pousse en haute tige, le haricot s’accroche à
celle-ci et la courge conservait l’humidité au
pied du maïs et des haricots.
- Le maïs comblait 75 % des besoins alimentaires
des Iroquois.
- Avec des réserves de haricots, maïs et courges
séchés les Iroquois pouvaient s’occuper de la
chasse, du commerce et de la guerre sans crainte
que les membres du clan manque de nourriture.
- Ils cultivaient le tournesol pour les graines et
l’huile
- Ils mangeaient les animaux chassés dans les
forêts (chevreuil, orignal, castor, ours, renard,
écureuil, raton laveur, porc-épic, marmotte,
lièvre et de nombreuses espèces d’oiseaux et de
poissons).
- À l’aide de ces ingrédients, ils préparaient un
plat nommé « sagamité ». Un genre de bouillie
faite de farine de maïs, morceaux de viande ou
poisson et légumes ou fruits.
- Ils cueillaient des fraises, des framboises, des
bleuets, l’ail des bois…
- Ils buvaient l’eau des ruisseaux, des rivières et des
lacs.
- Ils mangeaient les animaux chassés dans les forêts
(caribou, orignal, lièvre, écureuil, castor, porc-
épic, ours et de nombreuses espèces d’oiseaux et
de poissons).
- Ils cueillaient des framboises et des bleuets.
- Certaines nations mangeaient du maïs et des
haricots obtenus lors d’échanges avec les
Iroquois.
- Au printemps, ils consommaient l’eau d’érable
transformé en sirop.
ANNEXE 4
Exemple du résultat désiré suite à la recherche
La maison longue
Grandeur : entre 6 et 8 mètres et la longueur dépendaient du
nombre de famille.
Caractéristiques de la maison: Elles étaient faites de plaque
d’écorce de cèdre ou d’orme et il y avait des plusieurs ouvertures
pour laisser la fumée s’échapper (1 par foyer).
Entrée de la maison : Il y avait un porche pour entreposer la
nourriture et le bois.
À l’intérieur de la maison : Il y avait autant de foyers que de
famille, les membres de la maisonnée s’assoyaient et dormaient sur
une petite plate forme et nous y retrouvions plusieurs types
d’artisanat.
Le village : Il était entouré d’une palissade de bois.
Le Wigwam
Grandeur : Très petits, certains Wigwams pouvaient être plus gros
et abriter entre 15 et 20 personnes.
Caractéristique de la maison : Il était très léger, facile à monter et
démonter et il se transportait facilement. Nous y retrouvions une
seule ouverture pour permettre à la fumée de s’échapper.
Entrée de la maison : Il n’y a pas vraiment d’entrée
À l’intérieur de la maison : Il y avait un seul foyer fait de pierre,
le sol était recouvert de branche de sapin et l’hiver, les
Algonquiens dormaient sur de la fourrure ou directement par terre.
Il y avait aussi plusieurs contenants usuels, par exemple : des
contenants d’écorces et des armes.
Le village : Les Algonquiens ne vivaient pas dans un village, car
ils se déplaçaient continuellement.
Rôles des femmes iroquoises :
Les travaux physiques : Elles entretenaient des champs et des cultures,
récoltaient les plantes, pilaient le maïs, apprêtaient les peaux d’animaux afin de
confectionner des vêtements et fabriquaient divers objets d’artisanats
Le quotidien: Les femmes devaient s’occuper de sa famille et des tâches
domestiques.
Rôles des femmes algonquiennes :
Tâches concernant le campement : Elles construisaient les
wigwams, les installaient et entretenaient les branches de sapin
de ceux-ci.
Tâches concernant la vie quotidienne : Elles coupaient et
ramassaient aussi le bois pour faire les feux, préparaient les repas
et elles s’occupaient de ramener les carcasses d’animaux tués par
les hommes. Elles s’occupaient aussi de tresser des raquettes et
elles participaient à la fabrication des canots et c’était à elles de
prendre soin des jeunes enfants et de veiller sur leur éducation.
Rôle des hommes iroquois :
Travaux physiques :
Ils s’occupaient de défricher les champs, de brûler les souches et de préparer
la terre pour les récoltes.
Les hommes s’occupaient de tailler les perches et les plaques d’écorce pour
les maisons longues. Ils s’occupaient aussi d’élever les palissades autour du
village et de fabriquer plusieurs objets : les canots, les mortiers et les
ustensiles
Dans les champs, les hommes s’occupaient uniquement des plants de tabac.
Puis, ils étaient chargés de défendre les familles en cas de guerre.
Rôle des hommes algonquins :
Travaux physiques :
Les hommes étaient responsables de fournir les gibiers et les poissons aux
familles. Ils fabriquaient uniquement l’armature des canots, des raquettes et
des longs toboggans. Puis, les hommes étaient élus pour défendre leur
groupe. Ils protègent leur groupe en protégeant leur territoire ou ils
partaient attaquer leurs ennemis sur leur territoire.
L’habillement des Iroquois:
Les vêtements des Iroquois étaient faits de peaux d’animaux (chevreuil,
orignal et castor) et ils étaient fabriqués par les femmes.
Mocassins d’été : Fait de feuilles de maïs
Éléments de décoration : Piquant de porc-épic, poils des animaux et
teinture à base de petits fruits servant à embellir les vêtements et à
teindre les poils.
Les franges : Elles étaient présentes pour décorer les vêtements et pour
permettre de garder les vêtements au sec.
Accessoires : Les hommes et les femmes portaient des colliers des parures
d’oreilles, des bracelets et des bandeaux. Ils utilisaient les coquillages, les
os, des perles de terre cuite, des petites pierres pour embellir les vêtements.
L’habillement des Algonquiens
Les vêtements simples des Algonquiens étaient faits de peaux d’animaux
(caribou, orignal, castor, lièvre et encore plus). En hiver, ils utilisaient de
la fourrure d’ours et de lièvre pour se réchauffer.
Élément de décoration : Ils utilisaient de la teinture à base de plante et de
roches pour embellir les vêtements et teindre les poils. Comme pour
Iroquois, les Algonquins utilisent les piquants de porc-épic et les poils
d’animaux pour embellir leurs vêtements.
Les franges : Les franges ont la même fonction que chez les Iroquoiens.
Accessoires : Ils utilisaient les carapaces de tortue, des griffes, des dents,
des os, des écorces, des plumes et des coquillages comme accessoires.
L’alimentation des Iroquois
Principaux aliments : Les Iroquois cultivaient et consommaient les trois
sœurs (mais, haricot et courge) et 75% de leurs besoins alimentaires sont
couverts par le maïs.
Réserve : De haricot, de maïs et de courge séchés. Ces réserves servent
lorsque les hommes quittent le village lors des guerres.
Autre culture : Le tournesol (pour les graines et l’huile)
Autres aliments : les petits fruits, l’ail des bois, les animaux chassés
(chevreuil, orignal, castor, ours, renard, écureuil) et de nombreuses espèces
d’oiseaux.
L’alimentation des Algonquiens
Principaux aliments : L’alimentation des Algonquins ressemble beaucoup à
celle des Iroquois. Cependant, ils ne cueillaient pas d’ail des bois et ne
produisaient pas de maïs ni de haricot. Parfois, certaines nations en
obtenaient lors des échanges avec les Iroquois, alors ils en mangeaient.
Autre aliment : Puis, au printemps, ils consommaient l’eau d’érable qu’ils
transformaient en sirop d’érable.