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Page 1: Hémiarthroplasties de resurfaçage en pyrocarbone de l’épaule. Résultats préliminaires (1 à 3ans) d’une étude prospective et multicentrique

Résumés des communications particulières S363

applicable sur des omoplates tronquées. Cette robustesse pour-rait être expliquée par le fait que le plan référentiel calculé del’omoplate est basé sur un nuage de points 3D représentant la formela plus raffinée de l’omoplate. La fiabilité de cette méthode justifieson utilité dans le cadre d’un système de planification préopéra-toire.

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327Utilisation d’un guide sur mesure etde la planification 3D pour améliorerla position des prothèsesglénoïdiennesJean Chaoui ∗, Gilles Walch , Pascal Boileau65, place Copernic, 29280 Brest, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le descellement glénoïdien est une complicationtardive fréquente après prothèse totale d’épaule. Le mauvais posi-tionnement initial de la pièce glénoïdienne a été reconnu commeune cause probable. Le but de cette étude était d’analyser lafiabilité de guides de pose personnalisés créés à l’aide d’une plani-fication préopératoire et une modélisation 3D.Matériel.— Dix-huit omoplates de cadavre ont eu un CT scan ; aprèsreconstruction 3D (Glenosys, Imascap) une implantation virtuelled’une prothèse glénoïdienne a été réalisée et un gabarit a été fabri-qué pour l’alignement de la broche centrale. Une broche guide entitane a ensuite été implanté dans chaque omoplate au moyen desguides personnalisés et un nouvel examen scanner a été réalisé pourcomparer l’orientation planifiée et l’orientation finale de la broche.Résultats.— L’erreur observée pour la position du point d’entrée(en mm) était de 1,02 m ± 0,31 mm et l’erreur 3D de l’orientation(en degrés) entre celle planifiée et celle après la mise en placede la broche était 2,45◦ ± 1,24◦. L’erreur de l’angle de versionétait de 1,64◦ ± 1,01◦ tandis que l’erreur de l’inclinaison était de1,42◦ ± 1,37◦.Discussion.—L’utilisation d’un guide personnalisé pour le positionne-ment et l’orientation de la broche guide n’a pas posé de difficultétechnique particulière. L’analyse quantitative de positionnementde la broche guide glénoïdienne a montré une bonne concordanceentre la planification préopératoire et la position atteinte. Cettetechnique peut permettre de planifier idéalement la position dela glène (version, inclinaison) sur une reconstruction 3D à partird’un scanner 2D préopératoire notamment dans les cas les plus dif-ficiles. La position « idéale » définie préopératoirement peut êtrereproduite pendant l’intervention grâce à des gabarits personnali-sés avec une fiabilité de l’ordre du degrés (inclinaison, version) etdu mm (point d’entrée de la broche).Conclusion.— Cette étude a démontré la faisabilité et le gainen précision de l’utilisation d’un logiciel de planification préopé-ratoire et des guides sur mesure pour l’arthroplastie totale del’épaule et plus spécifiquement pour le placement de la prothèseglénoïdienne.

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328Hémiarthroplasties de resurfacage enpyrocarbone de l’épaule. Résultatspréliminaires (1 à 3 ans) d’une étudeprospective et multicentriqueJean-Marc Glasson ∗, Renaud Gravier , Phil Duke ,Mark Ross28, boulevard du Tzaréwitch, 06000 Nice, France∗Auteur correspondant.

L’arthrose gléno-humérale est une pathologie commune de l’épaulequi affecte des patients de plus en plus actif et jeune. Ces patientssont à la recherche d’une antalgie significative mais souhaite éga-lement être capable de retourner à leurs activités professionnelleset de loisirs habituelles. L’arthroplastie totale de l’épaule estune solution plutôt adaptée à des sujets moins actifs et est aussiassociée à des risques d’usure glénoïdienne. L’hémiarthroplastieou l’hémiresurfacage sont indiqués pour des patients à coiffesaine et sans antécédent d’instabilité, avec toutefois, des résul-tats classiquement moins durables et moins satisfaisants. Depuisjuin 2010, 94 arthroplasties de resurfacage humérale en pyrocar-bone (90 patients) ont été réalisé de facon consécutive dans le cadred’une étude prospective. Les patients ont été revu tous les 6 moisavec une évaluation clinique, des radiographies, un bilan iconogra-phique par scanner et/ou IRM. L’âge moyen dans la série est de60,5 ans (24—79), avec 69 % d’homme. Le coté dominant est atteintdans 57 % des cas, et un diagnostic d’omarthrose centré primitivenoté 4 fois sur 5. Le score VAS passe de 66,2 (SD ± 20,6) à 18,9(SD ± 24,8) à un an puis 9,2 (SD ± 11,2) à 2 ans. Le score de Constantet ASES ainsi que toutes les amplitudes actives ont été amélioréssur un an mais aussi au-delà de 2 ans. Score ASES (de 36,3 ± 15,3 à85,1 ± 18,6), Score de Constant (de 33,7 ± 13,8 à 72,8 ± 13,1), élé-vation antérieure = 147,9◦ ± 24,9, rotation externe = 61,1◦ ± 15,9.On déplore la fracture précoce de 2 implants, mais aucune autrecomplication. L’hémiresurfacage en pyrocarbone est une alterna-tive intéressante aux arthroplasties traditionnelles. Il permet uneantalgie très significative, et une récupération fonctionnelle trèssatisfaisante, même chez des sujets jeunes et très actifs. Ces résul-tats prometteurs doivent encore être confirmé à moyen et à longterme.

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329Comparaison des hémiarthroplasties àtige et des prothèses de resurfacagedans le traitement de l’omarthroseprimitivePierre Mansat ∗, Julie Lebon ,Nicolas Bonnevialle , Carole Allavena ,Paul BonnevialleService d’orthopédie-traumatologie, unité de chirurgie dumembre supérieur, CHU Purpan, 31059 Toulouse, France∗Auteur correspondant.

La prothèse de resurfacage est une nouvelle option thérapeutiquepour la pathologie dégénérative de l’épaule. Le registre austra-lien des prothèses d’épaule a mis en évidence en 2011 un taux derévision plus élevée qu’avec les prothèses à tige. L’objectif prin-cipal de cette étude était de comparer la survie de ces 2 typesd’arthroplasties dans l’omarthrose primitive. Soixante-dix-huitpatients ont bénéficié d’une arthroplastie d’épaule, 41 resurfacages(Global Cap®) et 37 hémiarthroplasties (Neer III®), et ont étérevus avec un recul minimum de 2 ans. Les 2 populations étaienthomogènes concernant l’âge, le sex-ratio, le score de Constant pré-opératoire, l’état de la coiffe, le type d’usure de la glène et lerecul. La taille de la tête prothétique était plus importante dansle groupe Resurf (49 vs 45 mm — p < 0,01). Le critère de jugementprincipal était la reprise chirurgicale évaluée par une analyse desurvie. Le critère de jugement secondaire était le score de Cons-tant au dernier recul. Au recul moyen de 44 mois (24—118), lescore de Constant moyen était de 74 points et le score DASH de16 points. Le score de Neer était satisfaisant dans 93 % des cas. LeSSV était de 80 %. Aucune différence significative n’a été mise enévidence entre les 2 groupes concernant le score de Constant, lesscores DASH, Neer, et SSV. L’analyse radiographique retrouvait unetête plus varisée dans le groupe Resurf (128◦ vs 138◦ — p < 0,01)

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