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N°699 •10/06/2010 09 Au fil de la semaine La Tribune Finacard, le master de la monétique... Le leader marocain des technologies de l’information, Finatech, ne finit pas de faire parler de lui. Cette fois- ci c’est à travers le lancement d’un centre ultra-hightech de personnalisation de cartes que le groupe ,dirigé par Rachid Sefrioui, continue de remonter dans la chaine de valeur de son domaine d’expertise. L e centre de personna- lisation de cartes de Finacard, filiale de Finatech, est idéale- ment situé dans la zone indus- trielle de Bouskoura, bénéfi- ciant entre autres de la p roximité du siège marocain du groupe à Casanearshore, des axes routiers et autoro u- tiers et de la ville de Casablan- ca où se concentrent de nomb- reux donneurs d’ordre dans ce domaine d’activité. Le centre, qui est assurément un des plus importants en Afrique (1800 m2), a une capacité de pro- duction annuelle de 7 millions de cartes, grâce à une automati- sation sans équivalent au Maroc et une équipe restreinte de 25 ingénieurs et techniciens haute- ment qualifiés chargés de la pro- duction. La force de Finacard réside dans la diversité de son offre puisque l’entreprise est à même de produire des cartes à piste magnétique (constituant près des 2/3 de la production actuelle), des cartes à puce, mais aussi des cartes de fidélité ou de privilège. Concrètement, cela implique que les clients de Fina- card soient certes les banques et les grands retailers tels que Mar- jane, Makro ou Acima, mais aussi tous les acteurs désirant produire des cartes pour leurs a d h é rents comme peuvent le f a i re les salles de sport ou les compagnies aériennes. Le marché de la monétique, car c’est bien de cela dont il s’agit, est en pleine expansion au Maroc puisque seules 4,5 millions de cartes sont en circ u- lation pour 80 000 Te rminaux de Paiement Electronique (TPE). Les 20 millions de dirhams investis dans Finacard sont donc pleinement justifiés consi- dérant la croissance exponen- tielle des besoins bancaires notamment dans le cadre des efforts de bancarisation. Le montant de l’investissement initial est encore plus facile- ment justifiable lorsqu’on prend en compte les problématiques sécuritaires d’une entreprise telle que Finacard. En effet, pour bénéficier de la certifica- tion Visa et Masterc a rd, Fina- c a rd a du mettre en place des process de sécurité, de confi- dentialité et de traçabilité colos- saux, mais nullement superflus. En effet, l’activité de Finacard ne se limite pas à la simple pro- duction des cartes, mais port e sur l’intégralité du processus, de la programmation de ces car- tes pour les clients à la mise sous pli en passant par la ges- tion des codes confidentiels. S’inscrivant dans la politique i n t e rnationale du groupe Fina- tech déjà présent sur 3 conti- nents, la nouvelle entité entend bien conquérir les marchés afri- cains en s’adressant aux peti- tes banques en tant que parte- naires capables de pro d u i re de petites quantités collant mieux à leurs budgets et besoins tout en leur garantissant une livrai- son à J+3 du fait de la pro x i m i- té géographique du centre de personnalisation marocain. Des synergies sont également à l’é- tude pour l’accompagnement des banques marocaines dans leurs acquisitions africaines ce qui permettra à celles-ci de valoriser leur volume de com- mande lors des négociations avec Finacard. Finatech frappe encore une fois un grand coup en se position- nant sur un métier dont les applications futures sont sans limite si l’on considère les per- spectives d’e-commerce, d’e- gouvernement auxquelles le Maroc va être rapidement confronté. Finacard est d’ores et déjà en mesure de répondre à ces nouveaux défis grâce à une technologie certes couteuse, mais qui lui permettra aisément de pro d u i re les futures généra- tions de cartes telles que les «contactless» ou même d’offrir une alternative privée à la pro- duction de cartes officielles, d’i- dentité nationale, de permis de conduire ou même de passe- ports biométriques. Le prési- dent Rachid Sefrioui garde ainsi un coup d’avance dans sa man- che face à ses concurrents. Zouhaïr Yata M. Rachid Sefrioui

La Nouvelle Tribune / Finatech - Finacard le master de la monétique by Zouhair Yata

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Le leader marocain des technologies de l'information, Finatech, ne finit pas de faire parler de lui. Cette fois-ci c'est à travers le lancement d'un centre ultra-hightech de personnalisation de cartes que le group, dirigé par Rachid Sefrioui, continue de remonter dans la chaine de valeur de son domaine d'expertise.

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Page 1: La Nouvelle Tribune / Finatech - Finacard le master de la monétique by Zouhair Yata

N ° 6 9 9•1 0 / 0 6 / 2 0 1 00 9

Au fil de la semaineL a Tribune

F i n ac a rd, le master de la monétique. . .Le leadermarocaindes technologiesde l’information, Finatech,ne finitpasde faireparlerde lui. Cette fois-ci c’està travers le lancementd’un centreultra-hightechdepersonnalisationde cartesque le groupe ,dirigéparRachid Sefrioui, continuede remonterdans la chainede valeurde sondomained’expertise.

Le centre de personna-lisation de cartes deF i n a c a rd, filiale deFinatech, est idéale-

ment situé dans la zone indus-trielle de Bouskoura, bénéfi-ciant entre autres de lap roximité du siège maro c a i ndu groupe à Casanearshore ,des axes routiers et autoro u-tiers et de la ville de Casablan-ca où se concentrent de nomb-reux donneurs d’ord re dans cedomaine d’activité. Le centre, qui est assurément undes plus importants en Afrique(1800 m2), a une capacité de pro-duction annuelle de 7 millionsde cartes, grâce à une automati-sation sans équivalent au Maro cet une équipe re s t reinte de 25ingénieurs et techniciens haute-ment qualifiés chargés de la pro-duction. La force de Finacardréside dans la diversité de sono ff re puisque l’entreprise est àmême de pro d u i re des cartes àpiste magnétique (constituantprès des 2/3 de la pro d u c t i o nactuelle), des cartes à puce, maisaussi des cartes de fidélité ou deprivilège. Concrètement, celaimplique que les clients de Fina-c a rd soient certes les banques etles grands retailers tels que Mar-jane, Makro ou Acima, maisaussi tous les acteurs désirant

p ro d u i re des cartes pour leursa d h é rents comme peuvent lef a i re les salles de sport ou lescompagnies aériennes. Le marché de la monétique, carc’est bien de cela dont il s’agit,est en pleine expansion auMaroc puisque seules 4,5millions de cartes sont en circ u-lation pour 80 000 Te rminaux dePaiement Electronique (TPE).Les 20 millions de dirhamsinvestis dans Finacard sontdonc pleinement justifiés consi-dérant la croissance exponen-tielle des besoins bancairesnotamment dans le cadre desefforts de bancarisation. Lemontant de l’investissementinitial est encore plus facile-ment justifiable lorsqu’on pre n den compte les pro b l é m a t i q u e ssécuritaires d’une entreprisetelle que Finacard. En effet,

pour bénéficier de la cert i f i c a-tion Visa et Masterc a rd, Fina-c a rd a du mettre en place desprocess de sécurité, de confi-dentialité et de traçabilité colos-saux, mais nullement superf l u s .En effet, l’activité de Finacardne se limite pas à la simple pro-duction des cartes, mais port esur l’intégralité du pro c e s s u s ,de la programmation de ces car-tes pour les clients à la misesous pli en passant par la ges-tion des codes confidentiels.S’inscrivant dans la politiquei n t e rnationale du groupe Fina-tech déjà présent sur 3 conti-nents, la nouvelle entité entendbien conquérir les marchés afri-cains en s’adressant aux peti-tes banques en tant que part e-n a i res capables de pro d u i re depetites quantités collant mieuxà leurs budgets et besoins tout

en leur garantissant une livrai-son à J+3 du fait de la pro x i m i-té géographique du centre depersonnalisation marocain. Dess y n e rgies sont également à l’é-tude pour l’accompagnementdes banques marocaines dansleurs acquisitions africaines cequi permettra à celles-ci devaloriser leur volume de com-mande lors des négociationsavec Finacard. Finatech frappe encore une foisun grand coup en se position-nant sur un métier dont lesapplications futures sont sanslimite si l’on considère les per-spectives d’e-commerce, d’e-gouvernement auxquelles leMaroc va être rapidementc o n f ronté. Finacard est d’ores etdéjà en mesure de répondre àces nouveaux défis grâce à unetechnologie certes couteuse,mais qui lui permettra aisémentde pro d u i re les futures généra-tions de cartes telles que les«contactless» ou même d’off r i rune alternative privée à la pro-duction de cartes officielles, d’i-dentité nationale, de permis deconduire ou même de passe-ports biométriques. Le prési-dent Rachid Sefrioui garde ainsiun coup d’avance dans sa man-che face à ses concurre n t s .

Zouhaïr Ya t a

M. Rachid Sefrioui