Les infections du diabétique : place de la médecine nucléaire

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SFE Toulouse 2012 / Annales d

trophie optique apparaissant avant l’âge de 20 ans et un diabète insipide (DI).a surdité de perception et les anomalies de l’appareil urinaire sont facultatives.ut.– Le but de notre travail est de rapporter notre expérience sur 3 cas. Il’agit de 3 filles toutes issues d’un mariage consanguin du premier ou secondegré. Malgré le début précoce, le diagnostic du DS est posé à l’âge de 10 ansans 2 cas et 15 ans dans le 3e cas. Le diagnostic du DI ainsi que celui de’atrophie optique sont plus tardifs puisqu’ils ne l’ont été qu’à l’âge de 11,7 et 20 ans. Au plan posthypophysaire la perte signal posthypophysaire estonstante, avec association dans un cas d’un processus hypophysaire de 11 mm’allure non fonctionnelle. Les autres anomalies constatées sont une surdité chez’adolescente de 20 ans, ainsi que des anomalies des voies urinaires dans lesautres cas.onclusion.– Même si l’étude génétique n’a pas pu être réalisée, l’associationu diabète sucré, de l’atrophie optique bilatérale et du diabète insipide

permis de retenir le diagnostic du syndrome de Wolfram dans lesobservations.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.974

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echerche d’un syndrome d’apnée du sommeil chez desatients diabétiques de type 2 hospitalisés en milieuiabétologique. Estrade a, K. Sedkaoui b, C. Sanz a, M.L. Cazals a, A. Didier b,. Hanaire a

Service de diabétologie, CHU Rangueil, Toulouse, FranceService de pneumologie, CHU Larrey, Toulouse, France

bjectifs.– Les liens entre SAHOS et diabète sont établis. Faut-il explorer touses diabétiques ? Nous évaluons la faisabilité de rechercher un SAHOS et sarévalence chez des patients hospitalisés en diabétologie.éthodes.– Sur la base d’un score d’Epworth ≥ à 12 ou < 12 mais avec ronfle-ents et un critère parmi IMC > 30, HTA, nycturie, éveils et pauses respiratoires

octurnes, 76 diabétiques type 2 hospitalisés entre 10/2010 et 03/2012 ont béné-cié d’un enregistrement polygraphique ventilatoire. Le SAHOS est retenu si

’index apnées-hypopnées est > 5/heure. Les paramètres étudiés sont l’âge, leexe, l’IMC, l’HbA1c et l’HTA (moyennes comparées par tests t de Student ou

de Mann-Whitney).ésultats.– Cinq enregistrements ont échoué. Les 71 patients enregistrés sontgés de 58,4 ± 10,4 ans, 63,4 % sont des hommes. Parmi ces patients, 81,7 %ont obèses (IMC = 36,2 ± 7,1 kg/m2), 81,7 % hypertendus. L’HbA1c moyennest de 8,76 %.e plus, 83,1 % des patients présentent un SAHOS, sévère pour 32,2 % etodéré pour 27,1 %. Les patients avec SAHOS modéré à sévère ont un poids

lus élevé (111 kgversus98 kg, p < 0,05) et tendance à un BMI plus élevé37,8 kg/m2 versus 34,7 kg/m2, p = 0,07) que les patients avec SAHOS légeru sans.ucune différence d’âge, de sexe ou d’HbA1c entre ces groupes n’est retrouvée.onclusion.– La prévalence du SAHOS est élevée, avec 32,2 % de SAHOS

évère dans ce groupe. Ces résultats suggèrent la faisabilité et l’intérêt de laecherche systématique du SAHOS chez les patients diabétiques.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.975

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pisodes d’hypoglycémies répétées après transplantationein–pancréas chez des diabétiques de type 1. Melki a,∗, L. Esposito b, S. Fontaine a, J.P. Duffas c, A. Bennet d,. Rostaing b, H. Hanaire a

Diabétologie, CHU Toulouse, Toulouse, FranceNéphrologie, CHU Toulouse, Toulouse, FranceChirurgie digestive, CHU Toulouse, Toulouse, FranceEndocrinologie, CHU Toulouse, Toulouse, FranceAuteur correspondant.

a survenue d’hypoglycémies a été observée chez les diabétiques de type(DT1) ayant bénéficié d’une transplantation pancréatique. Nous rapportons

’expérience du CHU de Toulouse concernant ce phénomène.

tM

crinologie 73 (2012) 386–411 395

éthodes.– Les manifestations cliniques répétées d’hypoglycémies (HypoEpi-od) ont été recherchées systématiquement par interrogatoire, chez les DT1,evrés en insuline après double transplantation Rein-Pancréas. Les carac-éristiques cliniques et biologiques de routine de 5 patients ayant rapportées HypoEpisod (Hypo + ) ont été comparées a posteriori à un groupe detransplantés sans hypoglycémie (Hypo-) [tests de Mann-Whitney et exact deisher].ésultats.– 4/5 patients Hypo+ rapportent des glycémies capillaires inférieures3,4 mmol/L lors des HypoEpisod. Un patient a présenté plusieurs hypoglycé-ies sévères. Lors d’HGPO, les valeurs glycémiques minimales sont plus basses

ans le groupe Hypo+ (3,1 versus 4,4 mmol/L ; p = 0,02) et 4/5 patients Hypo+ontre 0/5 Hypo- ont présenté des glycémies inférieures à 3,3 mmol/l (p = 0,05),ont 1 avec manifestations neurologiques. Les patients Hypo+ ne se distinguentas du groupe Hypo- par l’âge, la durée du diabète, l’HbA1c, le type de drai-age veineux du greffon pancréatique, la sécrétion ou la sensibilité à l’insulineasale (HOMA2-B et–S), ou la fonction rénale. En revanche, tous présententne atteinte neurovégétative avancée (score de Ewing : 4,7 versus 2,7 ; p = 0,01),otamment une gastroparésie (5/5 versus 0/9 ; p < 0,01), confirmée par scintigra-hie, particulièrement sévère pour 3/5 qui bénéficient d’un stimulateur gastriquemplanté.onclusions.– Il semble exister un lien entre gastroparésie et survenue’hypoglycémies au décours d’une transplantation rein-pancréas. Ces résultatsoivent être confirmés et des études complémentaires sont nécessaires pour enomprendre les mécanismes.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.976

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es infections du diabétique : place de la médecineucléaire. Ben Sellem , Y. Mahjoub , M. Nouha , L. Zaabar , T. Ben Ghachem ,

. El Bez , B. Letaief , M.F. Ben SlimeneInstitut Salah Azaiez, Tunis, Tunisie

bjectif.– La sensibilité aux infections des patients diabétiques est un phéno-ène bien connu. Le mal perforant plantaire (MPP) représente une complication

rave et très coûteuse. L’atteinte osseuse majore le pronostic avec risque’amputation dont les répercussions sociopsychologiques sont importantes.’otite maligne est une infection grave, causée par des germes résistants pouvantettre en jeu le pronostic vital par l’extension endocrânienne de l’ostéomyélite.e but de ce travail est de monter l’apport de la scintigraphie osseuse dans leiagnostic des ostéites.atériel et méthodes.– Quarante-six patients diabétiques (23 hommes,

3 femmes) âgés de 63,86 ± 11,45 ans (46 à 80) ont bénéficié d’une scintigraphiesseuse à la recherche d’une otite maligne dans 40 cas et d’une ostéite compli-uant un mal perforant plantaire dans 6 cas. Trois d’entre eux ont bénéficié d’unecintigraphie de contrôle.ésultats.– Pour les patients présentant une otite traînante résistante aux anti-iotiques, la scintigraphie a permis d’exclure le diagnostic d’otite maligneans 6 cas et a objectivé une ostéite mastoïdienne dans les 40 cas res-ants. Elle a permis d’évaluer l’extension endocrânienne : apex pétreuxans 9 cas, sphénoïde dans 8 cas et l’articulation temporo-mandibulaire danscas.our les patients présentant un MPP, une ostéite a été détectée dans les 6 cas

ouchant le tarse dans 2 cas, le métatarse dans 3 cas et les phalanges danscas.iscussion.– La scintigraphie osseuse, bien que non spécifique, occupe une placerimordiale dans le diagnostic précoce à un stade infraradiologique des ostéites,ermettant ainsi une meilleure adaptation thérapeutique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.977

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valuation de la qualité de suivi chez les diabétiques de

ype 1. Yazidi , M. Chihaoui , R. BenSaid , F. Lamine , H. Slimane ∗

Service d’endocrinologie et de diabétologie, hôpital La Rabta, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

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