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DOSSIER
D’ANALYSE
DES DONNEES Enseignant : Code LO
Présenté par :
GUELKAGUEMIA Koriguim
200903W7M
GUEYE Seynabou
2010048VA
DIALLO Sokhna Mbathio
201004D2D
MELEMOKO Charisma
20100424W
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
--------
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
1
TRAVAIL PRELIMINAIRE
1. TRAITEMENT DES DONNEES MANQUANTES
Le traitement des données manquantes a été effectué avec le logiciel XLSTAT.
Nous avons utilisé la méthode des imputations multiples. En effet, nos données étant
manquante de façon complétement aléatoire (ou Missing Completly At Random en anglais) et
répartis de manière arbitraires (ou non monotones) l’utilisation des méthodes traitement
implémentés dans les logiciels statistiques et économétriques (Imputation par la moyenne ou
suppression des individus avec données manquantes) allait deux problèmes : un problème de
biais (suppression des données manquantes) et un problème de précision des estimations
(imputations par la moyenne).
L’imputation multiple est la méthode qui nous permettait de supprimer les biais et de
résoudre les éventuels problèmes de précision. Elle est basée sur un algorithme de « Monte-
Carlo-Markov-Chaîne »1
2. CHOIX DES VARIABLES D’ETUDES
Dans notre étude, nous avons choisis de travailler exclusivement avec les variables de
consommation.
En effet, l’objectif de la commission européenne tel que décrit dans le livre blanc reposé sur
une modification des indicateurs de consommation notamment, l’augmentation de la
consommation en énergie renouvelable dans les différents pays de l’union, ainsi qu’une
augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation d’électricité.
Ces deux objectifs nous ont amenés à choisir les suivantes pour notre étude :
Var 2 : Part des énergies renouvelables - Part de l'électricité produite à partir des énergies renouvelables par rapport à
la consommation totale d'électricité (%)
Var 10 : Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 14 : Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 16 : Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 20 : Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 39 : Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 41 : Energie hydraulique - Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 43 : Energie éolienne - Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 45 : Energie photovoltaïque - Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 49 : Consommation intérieure brute (Milliers tones d’équivalent pétrole (TEP))
Cependant, les objectifs de la commission faisant suite à la conférence de Kyoto (1990) où
l'Union Européenne a accepté une réduction de 8 % de ses émissions de gaz à effet de serre,
nous avons également choisi d’étudier l’évolution de l’indice d’émissions de gaz à effet de serre
afin de mettre en évidence l’importance des énergies renouvelables dans la lutte contre les
changements climatiques.
Var 50 : Indice d'émissions de gaz à effet de serre (en équivalent CO2). Indice année de base = 100
1 http://wikistat.fr
2
INTRODUCTION
Les réflexions européennes des dernières décennies ont fortement été influencées par l’objectif
d’achèvement du marché intérieur d’une part, et la définition et la mise en œuvre d’une politique
énergétique commune d’autre part, avec pour objectifs : garantir la sécurité et la compétitivité
d’approvisionnement, lutter contre le changement climatique, encourager l’innovation, développer
une politique extérieure cohérente en la matière.
Autant d’objectifs qui ne peuvent être atteints par les seules logiques de marché, ni par des
politiques strictement nationales.
C’est ainsi que dès 1997, l’Union Européenne a établi un livre blanc définissant une stratégie et
un plan d’action communautaire de la politique énergétique européenne en matière de
développement des énergies renouvelables s’appuyant sur deux textes fondamentaux : d’une
part, la directive européenne de 2001 avec comme principal objectif un doublement de la part
des énergies renouvelables dans la consommation intérieure brute des 6 % à 12 % avant 20102,
d’autre part, la directive de 2003 instituant à partir de 2005 un système communautaire
d’échange des quotas des émissions des gaz à effet de serre, qui soumet les secteurs les plus
émetteurs à des plafonds d’émission de dioxyde de carbone (CO2)3.
Ces deux directives avaient des objectifs proches, à savoir donner plus d’importance aux
énergies renouvelables dans la consommation intérieure brute européenne et réduire les
émissions de gaz à effet de serre.
Pour ce faire, différents mécanismes d’incitation pour aider au développement des énergies
renouvelables ont été élaboré ce, tant à l’échelle européen que nationales. En effet, certains
pays ont mis en place des mécanismes d’aide aux producteurs d’électricités renouvelables
telles que des appels d’offres, tarif d’achats ou certificats verts. Ces mesures nationales
s’ajoutant à celles mises en œuvre par l’union telles que l’incitation des producteurs à
abandonner certains produits à base de combustibles fossiles, l’étiquetage et le
développement de produits « bio – écolo » ou encore plus récemment, l’introduction de taxes
carbones.
Ainsi, le but de cette étude est d’une part, d’analyser l’importance des énergies renouvelables
en Europe. Nous nous attèlerons dans une première partie à décrire le contexte ainsi que les
enjeux des énergies renouvelables en Europe. Dans un second temps, nous nous intéresserons
à la convergence vers les buts fixés par la directive de 2001 à partir des données collectées.
2 « ENERGIE POUR L'AVENIR : LES SOURCES D'ENERGIES RENOUVELABLES », commission européenne, 1997. 3 « DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES : QUELLES CONTRIBUTION DU MARCHE DU CARBONE » Cécile BORDIER, Caisse des Dépôts, Septembre 2008.
3
I. CONTEXTE ET ENJEUX DES ENERGIES RENOUVELABLES EN EUROPE
1. Les énergies renouvelables, source d’énergie sûre et illimitée
Une source d’énergie renouvelable est une source dont le gisement se reconstitue en
permanence à un rythme au moins égal à celui de la consommation.
Dans le cadre de notre étude, nous retenons la définition établie par la Directive européenne
de 2001 qui spécifie que : « on entend par sources d’énergies renouvelables les sources
d’énergie non fossiles renouvelables, c’est-à-dire énergie éolienne, solaire, géothermique,
houlo-motrice, marémotrice et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations
d’épuration d’eaux usées et biogaz ». Ces énergies proviennent d’éléments naturels présents
partout sur la planète : soleil, eau, vent, chaleur de la terre et matières organiques.
Or, l’analyse initiale des données suggère une forte dépendance aux énergies Non
Renouvelables ou fossiles en Europe. En effet, en 1995 plus de 95% de la consommation
énergétique en Europe était d’origine fossile et non renouvelable (Figure 1). La principale
énergie consommée était le pétrole (environ 18% de l’ensemble de la consommation
européenne), suivie de l’énergie nucléaire avec environ 13,5% et le gaz avec 10,2% (Figure 2).
Cette tendance est encore observée en 2006, malgré une faible progression de la
consommation en énergie renouvelable (+7 points de pourcentage).
Source : Ficher base de données projet
84,00%
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FIGURE 1: EVOLUTION DES ER ET ENR EN EUROPE
ENR ER
4
Source : Fichier base de données projet
La dépendance aux hydrocarbures soulève l’interrogation sur la sécurité d’approvisionnement
quand bien même, les réserves prouvées restent abondante4. En effet, l’abondance des
ressources que renferment les sous-sols ne garantit pas un approvisionnement continu et
« sûr » pour l’Europe car les majeures parties de ces ressources sont concentrées dans un petit
nombre de pays. D’après le BP Statistical of worl Energy Review de 2011 , les pays de l’OPEP
possèdent plus des trois quarts des réserves mondiales de pétrole et assurent plus de 40% de
l’approvisionnement à la fin 2010 et cette tendance demeure depuis plus de 20 ans. De même,
55% des réserves de gaz se situent dans trois pays : Russie, Qatar et Iran.
C’est dire que l’approvisionnement de l’Europe en énergie est soumis à de forte incertitudes et
peu très rapidement se trouver perturbé par des évènements géopolitiques (blocage du détroit
d’Ormuz, conflit avec la Russie, Crises au moyen-orient), d’origine naturelle (tempêtes, typhons)
ou technique (catastrophe industrielle).
La principale spécificité des énergies renouvelables est leur cycle de reconstitution, mais
également leur disponibilité de manière quasi-illimitée sans nécessité d’importation (soleil,
vent, biogaz…). Elles représentent une source d’énergie qui garantit donc un
approvisionnement continu et ininterrompu. Par ailleurs, la disponibilité dans la nature de
manière permanente en permet la facile exploitation, réduisant les risques de dépendance ainsi
que les chocs extérieurs tels qu’ils ont pu se produire lors des chocs pétroliers de 1973 et 1979
provoquant des cycles de « dépression-récession » dans les économies européennes.
4 BP Statistical of World Energy Review, 2011
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1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
FIGURE 4: CONTRIBUTION DES DIFFERENTES SOURCES D'ENERGIES EN EUROPE ET LEUR
EVOLUTION
CIB. Biocarburant
CIB. PV
CIB. Eolienne
CIB. Hydraulique
CIB. ER/Dechets
CIB.Gaz
CIB.nucléaire
CIB.Pétrole
CIB.Combust.solide
5
2. Analyse de l’évolution des énergies renouvelables dans les pays Européens
La consommation d’énergies renouvelables dans les différents pays d’Europe connait une
évolution très disparate selon les années. Une étude des évolutions sur 10 ans nous permet de
décrire les tendances de long terme. L’on constate que dès 1995, des pays tels que la Suède
(33,57%), la Finlande (24,64%), l’Autriche (21,83%) ou encore les îles Malte (19,09%)
enregistraient une consommation relativement importante d’énergies renouvelables
principalement tirés par la part des énergies renouvelables dans la consommation d’électricité.
Ainsi la Suède par exemple enregistrait 48,2% de consommation d’électricité produite par des
énergies renouvelables, 27,1% pour la Finlande ou encore 72,6% pour l’Autriche. A contrario,
d’autres pays tels que le Luxembourg (0,15%), la Roumanie (0,31%), l’Irlande (0,74%) ou encore
le Royaume-Uni (1,1%) connaissaient une consommation quasi-nulle en énergie renouvelable
(Figure 3).
De manière générale, les pays d’Europe enregistrent une faible consommation en énergie
renouvelable avec une moyenne européenne dépassant à peine les 7%.
Cependant, on note une nette progression de la consommation intérieure brute des énergies
renouvelables entre 1995 et 2006. En effet, des pays comme l’Allemagne (+32,37%), l’Estonie
(+20,10%) ou encore les Pays-Bas (+18,93%) ont connus une forte augmentation des énergies
renouvelables dans leur consommation énergétique. Cette tendance haussière s’observe dans
les différents pays européens, certes de manière moins marquée, mais régulière. On remarque
néanmoins quelques rares pays comme les Malte (-3,16%), la Lettonie (-1,58%) ou encore le
Portugal (-0,52%) enregistrant un léger recul sur la période (Tableau 1).
TABLEAU 1
Parts des énergies renouvelables et non renouvelables dans la consommation et leur progression
ER_95 ER_06 ENR_95 ENR_06 Variation ER
(Année de base : 1995)
Allemagne 3,63% 36,00% 96,37% 64,00% +32,37%
Estonie 3,94% 24,05% 96,06% 75,95% +20,10%
Pays-Bas 1,62% 20,54% 98,38% 79,46% +18,93%
Roumanie 0,31% 17,79% 99,69% 82,21% +17,48%
Suède 33,57% 47,78% 66,43% 52,22% +14,21%
Chypre 5,47% 17,32% 94,53% 82,68% +11,85%
Lituanie 5,91% 17,49% 94,09% 82,51% +11,57%
Slovaquie 5,25% 14,65% 94,75% 85,35% +9,41%
Danemark 2,82% 9,14% 97,18% 90,86% +6,32%
Espagne 7,29% 13,40% 92,71% 86,60% +6,11%
Italie 6,82% 12,84% 93,18% 87,16% +6,02%
Bulgarie 2,18% 7,93% 97,82% 92,07% +5,74%
Royaume-Uni 1,10% 6,78% 98,90% 93,22% +5,68%
Belgique 1,34% 6,96% 98,66% 93,04% +5,62%
Grèce 2,32% 7,17% 97,68% 92,83% +4,85%
Pologne 3,31% 7,79% 96,69% 92,21% +4,47%
6
France 12,09% 16,13% 87,91% 83,87% +4,04%
Hongrie 2,49% 6,35% 97,51% 93,65% +3,86%
Tchèque 2,90% 6,22% 97,10% 93,78% +3,32%
Slovenie 16,45% 18,71% 83,55% 81,29% +2,26%
Autriche 21,83% 23,25% 78,17% 76,75% +1,42%
Irlande 0,74% 1,60% 99,26% 98,40% +0,86%
Finlande 24,64% 25,40% 75,36% 74,60% +0,77%
Luxembourg 0,15% 0,36% 99,85% 99,64% +0,21%
Portugale 13,61% 13,08% 86,39% 86,92% -0,52%
Lettonie 5,94% 4,36% 94,06% 95,64% -1,58%
Malte 19,09% 15,92% 80,91% 84,08% -3,16%
Source : Fichier base de données projet
Source : Ficher base de données projet
L’analyse de l’évolution des différentes sources d’énergies renouvelables montre que les
biocarburants sont la principale source et celles qui ont connus les plus fortes hausses sur 12
ans. Des pays tels que la France ou Chypre ont plus que doublé leur consommation en
biocarburant (+114% et +100% respectivement) tandis que les pays ayant enregistrés les plus
fortes hausse en consommation d’énergies renouvelables comme l’Allemagne, l’Estonie ou les
Pays-Bas ont significativement augmentés leur consommation en biocarburant (90,24%,
99,21% et 89,31% respectivement). Dans l’ensemble, les pays d’Europe, excepté la Finlande
(+1,20%) et le Danemark (+6,96%), ont enregistrés une importante hausse de leur
consommation en biocarburant en moyenne +62,42% sur 12 ans.
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FIGURE 3: CONTRIBUTION DES ER ET ENR DANS LES DIFFERENTS PAYS D'EUROPE
ER_95 ER_06 ENR_95 ENR_06
7
Source : Ficher de base projet
Les énergies renouvelables et déchets constituent la seconde source d’énergie avec une
moyenne européenne de +33,42 sur 12 ans tirés par des pays tels la Finlande, la République
Tchèque et le Danemark avec +103,51%, +77,30% et +74,43%. Les plus faibles hausses
s’enregistrent en France avec un recul de 7,14%, Chypre et l’Estonie avec une quasi-stabilité à
+0,09% et +0,63% respectivement.
Source : Ficher de base projet
Les énergies hydrauliques, éoliennes et Photovoltaïques ont faiblement évolués dans les
différents pays avec une croissance moyenne sur 12 ans de +4,53% pour l’éolienne tandis que
les énergies hydrauliques et photovoltaïques enregistrés même un très léger recul de -0,04%
et -0,33% respectivement.
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FIGURE 4: % DE VARIATION DES BIOCARBURANTS DANS CHAQUE PAYS D'EUROPE
ENTRE 1995 et 2006
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FIGURE 5: % DE VARIATION DES ER/D DANS CHAQUE PAYS D'EUROPE ENTRE 1995 ET
2006
8
TABLEAU 2
Pourcentage de variation des différentes sources d’énergies renouvelables sur 12 ans dans
les différents pays d’Europe (année de base : 1995)
CIB.
ER/Dechets
CIB.
Hydraulique
CIB.
Eolienne CIB. PV
CIB.
Biocarburant
Belgique 31.25% 0.05% 0.88% 0.00% 67.81%
Bulgarie 64.24% 17.66% 0.14% 0.06% 17.90%
Tchèque 77.30% 2.65% 0.24% -0.22% 20.03%
Danemark 74.43% -0.03% 18.38% 0.26% 6.96%
Allemagne 8.32% -0.09% 1.42% 0.11% 90.24%
Estonie 0.63% 0.01% 0.08% 0.06% 99.21%
Irlande 51.42% 0.18% 26.75% -4.01% 25.65%
Grèce 18.20% 7.77% 5.14% 0.00% 68.88%
Espagne 29.02% 1.59% 14.79% 0.08% 54.52%
France -7.14% -7.86% 0.98% 0.01% 114.01%
Italie 38.37% -0.49% 1.83% 0.01% 60.27%
Chypre 0.09% -3.22% 2.16% 0.00% 100.97%
Lettonie 72.11% -8.46% 1.63% -4.12% 38.84%
Lituanie 26.75% 0.19% 0.11% -0.09% 73.04%
Luxembourg 41.74% 2.11% 6.38% 2.32% 47.45%
Hongrie 58.04% 0.18% 0.33% 0.32% 41.13%
Malte 17.26% -14.17% 5.57% -0.03% 91.37%
Pays-Bas 9.53% 0.01% 1.13% 0.02% 89.31%
Autriche 19.18% -2.59% 2.04% 0.02% 81.36%
Pologne 22.17% 0.28% 0.46% -0.13% 77.22%
Portugale 22.65% 5.18% 5.67% 0.01% 66.48%
Roumanie 25.63% 1.85% 0.00% -0.01% 72.53%
Slovenie 50.55% 7.72% 22.71% -2.85% 21.87%
Slovaquie 16.37% -2.23% 0.02% -0.63% 86.46%
Finlande 103.51% -5.24% 0.53% 0.01% 1.20%
Suède 12.90% -4.07% 0.57% 0.00% 90.60%
Royaume-Uni 17.80% -0.14% 2.37% 0.00% 79.97%
Variation moyenne
sur 12 ans 33.42% -0.04% 4.53% -0.33% 62.42%
Source : Ficher base de données projet
3. Les énergies renouvelables et la lutte contre les changements climatiques
Les travaux du GIEC5 ont montré que les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités
humaines étaient responsables du changement climatique en cours. Selon leurs projections, le
réchauffement pourrait atteindre jusqu’à 6°C en moyenne à la surface du globe à l’horizon
2100 en fonction des trajectoires d’émissions retenues.
Un accroissement important de la température du globe augmenterait l’occurrence de certains
phénomènes climatiques extrêmes (tempête, inondation, canicule, etc.), engendrerait une
élévation du niveau des océans, et plus généralement risquerait de modifier profondément les
conditions à la surface du globe. Il aurait pour conséquence de mettre en péril de nombreuses
5 Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution Climatique
9
populations, et occasionnerait un coût important. La communauté internationale a décidé de
se donner comme objectif de limiter la hausse des températures moyennes à 2°C à long terme.
Or, une part importante des émissions de gaz à effet de serre est due à la fourniture et à la
consommation d'énergie. La combustion des énergies fossiles est prépondérante dans ces
émissions. La combustion de charbon, lignite, pétrole (et ses dérivés tels le carburant diesel ou
le kérosène) ou de gaz naturel est émettrice d'énergie, de CO2 et de différents autres sous-
produits. C'est cette énergie que les activités humaines recherchent6.
En vertu du protocole de Kyoto7, l'Union Européenne a accepté une réduction de 8 % de ses
émissions de gaz à effet de serre entre l'année de référence de Kyoto (1990) et la période 2008-
2012. Les réductions pour chacun des 15 pays de l'Union Européenne ont été convenues au
sein de l'accord de partage de la charge8, qui permet à certains pays d'augmenter leurs
émissions, à condition que celles-ci soient compensées par des réductions dans d'autres États
membres.
L’analyse de l’évolution de l’indice d’émission de gaz à effets de serre montre effectivement un
effort global dans l’atteinte de cet objectif. En effet, en 2006 l’Europe affichait une baisse de
5,01% en moyenne par rapport à l’année de base et d’importants investissements ont été
consentis afin de développer les énergies renouvelables. Des pays comme l’Allemagne ou
l’Italie ont par exemple choisis, à la suite de la catastrophe de Fukushima en 2011, de remplacer
l’ensemble de leur parc nucléaire par des énergies renouvelables, ce qui aura un impact
important dans l’évolution de l’indice.
6 https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_et_effet_de_serre 7 Accord international visant la réduction des gaz à effet de serre signé le 11 décembre 1997 lors de la COP3 à Kyoto au Japon 8 Décision du Conseil 2002/358/CE
10
Source : Fichier base de données projet
II. ANALYSE DE LA CONVERGENCE VERS LES OBJECTIFS FIXES PAR LA COMMISSION
EUROPEENNE
Dans cette section, nous nous intéresserons à l’évolution, dans les différents pays de l’union,
des énergies renouvelables. Pour ce faire, nous aurons recours à une analyse factorielle sur
données quantitatives : une Analyse en Composante Principale (ACP).
1. De la convergence vers l’objectif d’augmentation de la part des énergies
renouvelables dans la consommation énergétique
Le principal objectif que s’est fixé l’union était d’accroitre la part des énergies renouvelables
dans la consommation énergétique à 12%.
Ici nous tenterons de décrire la convergence vers les objectifs fixés à partir d’une analyse
factorielle qui nous permettra de mettre en commun les pays avec forte propension à
consommer de l’énergie renouvelable d’une part et celle avec une forte propension à
consommer de l’énergie de l’énergie non renouvelable d’autre part.
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Figure 6: % DE VARIATION DE L'INDICE D'EMISSION DE GAZ A EFFETS DE SERRE DANS
CHAQUE PAYS D'EUROPE EN 1995 et 2006.
Variation 95 Variation 06
11
Il ressort de notre analyse que les pays européens connaissent une évolution assez disparate
en termes de consommation d’énergies renouvelables.
En effet, des pays tels que l’Autriche (22,82%), la Finlande (17,64%) et la Suède (26,93%) sont
fortement consommatrice en énergie renouvelable et convergent vers l’objectif que s’est fixée
l’union de porter la part des énergies renouvelables à 12%. D’autres pays tels que l’Allemagne
(5,18%), la France (8,80%), l’Italie (8,93%) et le Royaume-Uni(2,63%) restent de faibles
consommateurs en énergies renouvelables malgré les investissements consentis et
s’approvisionnement à plus de 90% en énergies non renouvelables. Cette tendance est très
négative pour l’union car ces pays représentent plus de 45% de la consommation énergétique.
Il est important de noter, que des pays tels que le Danemark (15,51%), la Lettonie (28,11%), le
Portugal (18,77%) et la Lituanie (14,78%) sont fortement consommateur en énergie
renouvelable, cependant, leur consommation reste marginal (2,72% de l’ensemble de la
consommation énergétique européenne) par rapport à celle des ténors de l’union qui ont une
tendance à tirer la moyenne vers le bas.
En somme, il ressort de notre étude que les pays de l’union ne convergent pas tous vers
l’objectif fixé en 2010. Les ténors doivent faire d’avantage d’effort en ce sens quand bien même
elles consentent à d’énormes investissements. En dehors de quelques pays (Danemark,
Lettonie, Portugal, Lituanie, Autriche, Finlande, Suède) la majorité des pays de l’union n’ont pu
atteindre l’objectif fixé pour 2010.
FIGURE 7 : BIPLOT D’UNE ACP SUR LES ENERGIES RENOUVELABLES, NON RENOUVELABLES ET L’ELECTRICITE.
Source : Eurostat
12
2. De la convergence vers l’objectif de contribution des Energies renouvelables
dans la consommation d’électricité
Parmi les objectifs de l’union, il y avait l’accroissement de la part des énergies renouvelables
dans la consommation d’électricité à 21% à l’horizon 2010.
Dans cette section, nous étudierons la convergence des pays de l’union vers cet objectif à
travers une Analyse en Composante Principale.
Il ressort de notre ACP que la Lettonie (42,1%), l’Autriche (65,7%) et la Suède (56%) sont les
pays qui convergent le plus vers l’objectif de contribution des énergies renouvelables dans la
consommation d’électricité. A contrario, les Malte (0,1%) et Chypre (1,4%) sont ceux qui
convergent le moins vers l’objectif de 21%.
De manière générale, la plupart des pays de l’union ont une part des énergies renouvelables
dans la consommation d’électricité qui progresse tout en restant bien en dessous de l’objectif
des 21%. Nous pouvons prendre l’exemple des quatre (04) plus gros consommateurs
d’énergies de l’union, à savoir l’Allemagne (18,1%), la France (14,7%), l’Italie (20,1%) et le
Royaume-Uni (7,4%).
Globalement, l’évolution de la part des énergies renouvelables dans la consommation
d’électricité n’est pas homogène. Malgré la diversification des sources d’approvisionnement en
électricité, la part des énergies renouvelables en 2010 reste encore en dessous des 21% fixés,
FIGURE 8 : BIPLOT D’UNE ACP SUR LA PART DES ER DANS LA CONSOMMATION D’ELECTRICITE (2004 à 2010).
Source : Eurostat
13
à 19,84% en moyenne européenne. Des pays tels que Malte, Chypre, Belgique ou encore les
ténors de l’union ont des efforts à fournir dans l’atteinte de l’objectif global.
TABLEAU 3
PART DES ENERGIES RENOUVELABLES DANS LA CONSOMMATION D’ELECTRICITE
2007 2008 2009 2010
Belgique 3.6 4.6 6.2 7.1
Bulgarie 9.4 10 11.3 12.7
République tchèque 4.6 5.2 6.4 7.5
Danemark 25 25.9 28.3 32.7
Allemagne 13.6 15.1 17.4 18.1
Estonie 1.5 2.1 6.1 10.4
Irlande 10.4 11.2 13.4 14.5
Grèce 9.3 9.6 11 12.3
Espagne 21.7 23.7 27.8 29.8
France 14.4 14.3 15 14.7
Italie 16 16.6 18.8 20.1
Chypre 0.1 0.3 0.6 1.4
Lettonie 38.6 38.7 41.9 42.1
Lituanie 4.7 4.9 5.9 7.4
Luxembourg 3.3 3.6 4.1 3.8
Hongrie 4.2 5.3 7 7.1
Malte 0 0 0 0.1
Pays-Bas 6 7.5 9.1 9.7
Autriche 64.6 65.2 67.8 65.7
Pologne 3.5 4.4 5.8 6.6
Portugal 32.3 34.1 37.6 40.7
Roumanie 28.1 28.1 30.9 30.4
Slovénie 27.7 30 33.8 32.1
Slovaquie 15.7 16.7 17.8 17.8
Finlande 25.5 27.3 27.3 27.6
Suède 53.2 53.6 58.3 56
Royaume-Uni 4.8 5.5 6.7 7.4
Moyenne annuelle
européenne 16.36 17.17 19.12 19.84
Source : Eurostat
14
CONCLUSION
Au terme de notre étude on constate que certains pays de l’union ont entrepris très tôt des
actions en faveur de l’environnement et du développement des énergies renouvelables. C’est
le cas par exemple de la Suède, de l’Autriche, de la Finlande ou encore des îles Maltes.
Si le livre blanc a su impulser une certaine dynamique au sein de l’union où d’énormes
investissements ont été consentis en faveur du développement de ces types d’énergies, ces
efforts n’ont pas été homogènes et encore moins permis une convergence de l’ensemble des
pays vers les objectifs fixés pour 2010.
Ainsi, force est de constater que les efforts n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés pour
deux principales raisons : d’une part, les plus gros consommateurs d’énergies en Europe tels
que la France, l’Italie ou le Royaume-Uni consacrent encore qu’une part marginale de leur
consommation aux énergies renouvelables (2% en moyenne), seule l’Allemagne semble avoir
pris à bras le corps le problème et déployé des mesures ayant permis d’accroître
significativement la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique suivi
de la Finlande. D’autre part, les pays ayant fait les plus grand efforts en faveur d’un
accroissement des énergies renouvelables dans leur consommation restent faiblement
représentatif comparativement à la taille du marché européen, n’impactant pas
significativement sur la moyenne régionale.
Cependant, lors du Conseil européen du 16 mars 2007, l’Europe s’est dotée d’un nouvel objectif
à l’horizon 2020 : porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation
d’énergie finale de l’Union européenne. Cette proposition, fait partie du « Paquet climat
énergie » présenté par la Commission européenne en janvier 2008. Enfaite, cette directive
couvre les trois secteurs concernés par les énergies renouvelables : l’électricité, le chauffage et
le refroidissement, et le transport9. Cette approche globale permet de laisser les Etats membres
libres de déterminer la répartition des efforts entre ces secteurs en vue de réaliser leur objectif
national. L’objectif de la part d’énergies renouvelables sera contraignant et décliné par Etat
membre. Ce mécanisme pourrait avoir un impact important dans l’évolution des énergies
renouvelables pour la décennie à venir du fait: d’une part, une contrainte d’objectif fixée par la
commission à chaque Etat membre et d’autre part, un mécanisme de compensation qui
permettra aux différents pays d’Europe de poursuivre leurs objectifs de croissance sans
délaisser l’objectif de durabilité à travers les énergies renouvelables.
9 « Développement des énergies renouvelables : Quelle contribution du marché du carbone ? », Caisse des dépôts, Décembre 2008
15
SITUATION ENERGETIQUE DU SENEGAL, NOTAMMENT
DANS LES ENERGIES RENOUVELABLES
A l’instar des autres pays d’Afrique et surtout ceux non producteurs de pétrole, le Sénégal a
subi les effets pervers de la crise pétrolière économique qui s’est traduit par l’instabilité du prix
du baril de pétrole .l’énergie est une base essentielle pour le développement social et
économique. Le Sénégal est indépendant en énergie et le taux d’indépendance est au environ
de 55% qui globalement est stable sur les dernières années.
Néanmoins il est relativement élevé du fait principalement de la part importante de la
consommation de biomasse-énergie.
En effet, le taux d’indépendance en énergie moderne c'est-à-dire hors biomasse est quant à
lui très faible (1,04% en moyenne). Le Sénégal est caractérisé par une forte abondance en soleil
et aussi en vent, à cet effet, un ensemble de stratégies a été mises en place afin d’exploiter ces
ressources et réduire la dépendance. Le bilan énergétique montre que la consommation totale
en énergie finale est passée d’environ 1950 ktep en 2000 à 2503 en 2009, un accroissement de
près de 28,4% en 9 ans. Cette consommation suit de manière générale la croissance de la
population et de l’économie. Pour l’électricité et la biomasse elle rencontre toutes deux une
croissance au moment où la consommation en produits connaissance parfois une baisse (2006
- 2008) dû aux perturbations intervenues dans le sous-secteur des hydrocarbures. On note
aussi un taux d’électrification urbain à l’ordre de 90 ,1%, alors qu’au niveau rural on ne recense
que 23,8% ce qui donne au total un taux de d’électrification nationale de 54%. Il y’a aussi la
consommation par habitant qui pratiquement stable surtout pour l’électricité par contre celle
des produits pétroliers ont souvent la même tendance que celle observée dans le sous-secteur
des hydrocarbures.
Par ailleurs des réflexions de politiques énergétiques sur le bilan énergétique ont soulevé
plusieurs questions notamment sur les biocarburants qui impliquent une substitution des
superficies destinées aux cultures traditionnelles (cultures vivrières et de rentes) aux cultures
énergétiques, par contre ce débat fait l’objet de contre verse et dans la mesure où le pays
connait une insuffisance alimentaire depuis des années.
Il y’a aussi d’autres questions sur la réduction des couts et l’accès aux services énergétiques
modernes. Etant donné que l’approvisionnement aux énergies est basé sur des ressources
épuisables aux prix élevés fluctuants et par ailleurs ne permettent pas de couvrir la moitié des
besoins en énergies, il va tenter de valoriser les énergies renouvelables qui sont considérées
comme éléments de réponse aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques
actuelles.
En effet, le Sénégal fait face à cinq grands défis majeurs
Satisfaire une demande en croissance accélérée avec un niveau de qualité de service
satisfaisant
Développer l’infrastructures de production ,de transport et de distribution en tenant
compte des préoccupations liées à la compétitivité ,notamment la stratégie de la
croissance accélérée (SCA) et à l’ accès aux services de bases décliné dans le document
de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) et dans les OMD .
Maitriser la demande électrique
Renforcer l’efficacité énergétique au niveau de l’offre
16
Ouvrir le marché des opérateurs indépendants susceptibles de prendre en charge une
partie de l’offre de la capacité électrique au niveau de l’offre et s’ouvre à des
perspectives d’importer de l’énergie à une échelle régionale au niveau de WEST AFRICA
POWER POOL (WAPP)
Parmi les programmes misent en place pour relever ces défis il y’a le PERACOD c'est-à-dire
programme pour la promotion des énergies renouvelables, de l’électrification rurale et
approvisionnement durable en combustible domestique qui valorise le solaire, l’éolien mais
aussi la biomasse qui est une source importante dans la consommation énergétique des
ménages sénégalais.
Cependant, ce gamme de technologie des énergies renouvelables sont disponibles
commercialement, ayant fait ces preuves sur le terrain telles que le solaire, la biomasse
mais elles ne sont utilisées de façon optimale en ce qui concerne l’Access aux services
énergétiques
La satisfaction des besoins énergétiques de la population est un facteur crucial margés
qu’il rencontre toujours des difficultés sur le plan énergétique dues aux financements pour
l’exploitation des ressources disponibles le Sénégal est aujourd’hui très avancé en matière
d’utilisation d’énergies renouvelables. La population et les décideurs politiques
s’intéressent de très près à leurs potentiels et de nombreux programmes et d’organismes
encouragent une meilleure gestion de la biomasse et l’introduction de nouvelles sources
renouvelables. En 2010 la loi sur les énergies renouvelables a été votée.
Tout cela va dans le sens de réduire la dépendance et favorisés la compétitivité du SENELEC
qui rencontre des difficultés financières et de gestion.