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293 J. Roger, L. Boulesteix : Le pouvoir attractif des mausolées... LE POUVOIR ATTRACTIF DES MAUSOL×ES ANTIQUES SUR LA CHRISTIANISATION DU MONDE RURAL : LÕEXEMPLE DE LA PARTIE SEPTENTRIONALE DU LIMOUSIN JACQUES ROGER, LISE BOULESTEIX Les nombreuses recherches et tudes sur les spultures crmation de la priode gallo-romaine dans la rgion Limou- sin nont jusqu lors fait peu de cas des tombes prestigieuses et de leur architecture monumentale, en raison peut-tre de labsence de mausoles antiques encore conservs dans leur intgralit. Les rares tudes 1 ou inventaires 2 raliss nont gnralement port, faute de fouille archologique rcente 3 , que sur les sites les mieux connus ou partir des inscriptions monumentales, et savrent largement sous valus. Pour les quelques sites connus et identifis comme tels, ces constructions se caractrisent par lutilisation ex- clusive de blocs de granite en grand appareil, ces derniers pouvant atteindre des dimensions importantes, jusqu 2 m de long. Le plus bel exemple et le mieux tudi reste sans aucun doute lensemble des deux mausoles temples des Cars, commune de Saint-Merd-les-Oussines en Corrze 4 , o ces derniers, bien que dmantels, nont pas fait lobjet de roccupation. Dautres cas sont aussi connus dans le dpartement de la Creuse (commune de Peyrat-La-Nonire et de Saint-Georges-Nigremont) (fig. 1-2), mais aucune tude approfondie na encore t mene pour ces sites. Si ces quelques exemples sont encore conservs in situ, il faut bien admettre quun grand nombre de ces monuments a disparu, entirement dmantel ou transform. Vouloir estimer leur proportion dans le paysage limousin peut, de prime abord, savrer une gageure, mme en y ajoutant quelques donnes supplmentaires permettant daugmenter le corpus (inscrip- tions funraires monumentales, lions funraires). Toutefois, il nous parat possible den inventorier un certain nombre supplmentaire si lon part du postulat 5 quen dehors de vici attests, la plupart des blocs de granite en grand appareil correspondent des lments issus de monuments funraires antiques, et non des constructions telles que des temples ou des fana 6 . Cette recherche passe tout naturellement par un recensement sur le terrain dans les glises rurales o ces blocs se retrouvent principalement dans la construction et llvation. La relative frquence de ce phnomne amne sinterroger sur leur origine, leur provenance et leur fonction. Des questionnements sur linfluence que ces monuments antiques ont pu avoir sur la christianisation du monde rural en Limousin sont aussi poss. UDC: 726.822(446.6) J. Roger Original scientific paper UMR 6298- ARTeHIS, Dijon Manuscript received: 29. 02. 2012. Service rgional de larchologie du Limousin, Htel Malledent Revised manuscript accepted: 28. 03. 2012. 6 rue Haute de la Comdie DOI: 10.1484/J.HAM.1.102814 F-87036 Limoges Cedex L. Boulesteix Doctorante, UMR 6223-CESCM, Poitiers Reused big granite stone blocks dating from the antique period can be observed in rural churches of Limousin region; in a certain number of cases, it is possible to attribute them to funeral mausoleums. Through different examples – two of them being the aim of current archaeological research (La Souterraine’s crypt and St-Hilaire’s church in Moutier-Rozeille) – this article will show that roman monumental tombs were not absent in the Lemovices countryside and that their mode of construction, made to last, participated in a voluntary or pragmatic way in the Christianization of the rural world in the Early Middle Ages. Keywords: mausoleum, funeral monument, Antiquity, Early Middle Ages, church, spolias, crypt, La Souterraine, Saint-Hilaire, Moutier-Rozeille, christianization, rural space, Limousin. Fig. 1. Vue de blocs en cours de dégagement dans les années 1970 (Peyrat-la- Noni�re, 23) (Cl. SRA Limousin). Fig. 2. Vue des blocs de granite mis au jour lors d’une remise en culture dans les années 2000 � Saint-Gorges-Nigremont (23) (Cl. J. Roger).

LE POUVOIR ATTRACTIF DES MAUSOLEES ANTIQUES SUR LA CHRISTIANISATION DU MONDE RURAL : LÕEXEMPLE DE LA PARTIE SEPTENTRIONALE DU LIMOUSIN

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293J. Roger, L. Boulesteix : Le pouvoir attractif des mausolées...

LE POUVOIR ATTRACTIF DES MAUSOL×ES ANTIQUES SUR LA CHRISTIANISATION DU MONDE RURAL : LÕEXEMPLE DE LA PARTIE

SEPTENTRIONALE DU LIMOUSIN

JACQUES ROGER, LISE BOULESTEIX

Les nombreuses recherches et tudes sur les spultures crmation de la priode gallo-romaine dans la rgion Limou-sin nont jusqu lors fait peu de cas des tombes prestigieuses et de leur architecture monumentale, en raison peut-tre de labsence de mausoles antiques encore conservs dans leur intgralit. Les rares tudes1 ou inventaires2 raliss nont gnralement port, faute de fouille archologique rcente3, que sur les sites les mieux connus ou partir des inscriptions monumentales, et savrent largement sous valus. Pour les quelques sites connus et identifis comme tels, ces constructions se caractrisent par lutilisation ex-clusive de blocs de granite en grand appareil, ces derniers pouvant atteindre des dimensions importantes, jusqu 2 m de long. Le plus bel exemple et le mieux tudi reste sans aucun doute lensemble des deux mausoles temples des Cars, commune de Saint-Merd-les-Oussines en Corrze4, o ces derniers, bien que dmantels, nont pas fait lobjet de roccupation. Dautres cas sont aussi connus dans le dpartement de la Creuse (commune de Peyrat-La-Nonire et de Saint-Georges-Nigremont) (fig. 1-2), mais aucune tude approfondie na encore t mene pour ces sites. Si ces quelques exemples sont encore conservs in situ, il faut bien

admettre quun grand nombre de ces monuments a disparu, entirement dmantel ou transform. Vouloir estimer leur proportion dans le paysage limousin peut, de prime abord, savrer une gageure, mme en y ajoutant quelques donnes supplmentaires permettant daugmenter le corpus (inscrip-tions funraires monumentales, lions funraires). Toutefois, il nous parat possible den inventorier un certain nombre supplmentaire si lon part du postulat5 quen dehors de vici attests, la plupart des blocs de granite en grand appareil correspondent des lments issus de monuments funraires antiques, et non des constructions telles que des temples ou des fana6. Cette recherche passe tout naturellement par un recensement sur le terrain dans les glises rurales o ces blocs se retrouvent principalement dans la construction et llvation. La relative frquence de ce phnomne amne sinterroger sur leur origine, leur provenance et leur fonction. Des questionnements sur linfluence que ces monuments antiques ont pu avoir sur la christianisation du monde rural en Limousin sont aussi poss.

UDC: 726.822(446.6) J. RogerOriginal scientific paper UMR 6298- ARTeHIS, Dijon Manuscript received: 29. 02. 2012. Service rgional de larchologie du Limousin, Htel Malledent Revised manuscript accepted: 28. 03. 2012. 6 rue Haute de la ComdieDOI: 10.1484/J.HAM.1.102814 F-87036 Limoges Cedex L. Boulesteix Doctorante, UMR 6223-CESCM, Poitiers

Reused big granite stone blocks dating from the antique period can be observed in rural churches of Limousin region; in a certain number of cases, it is possible to attribute them to funeral mausoleums. Through different examples – two of them being the aim of current archaeological research (La Souterraine’s crypt and St-Hilaire’s church in Moutier-Rozeille) – this article will show that roman monumental tombs were not absent in the Lemovices countryside and that their mode of construction, made to last, participated in a voluntary or pragmatic way in the Christianization of the rural world in the Early Middle Ages.

Keywords: mausoleum, funeral monument, Antiquity, Early Middle Ages, church, spolias, crypt, La Souterraine, Saint-Hilaire, Moutier-Rozeille, christianization, rural space, Limousin.

Fig. 1. Vue de blocs en cours de dégagement dans les années 1970 (Peyrat-la-Noni�re, 23) (Cl. SRA Limousin).

Fig. 2. Vue des blocs de granite mis au jour lors d’une remise en culture dans les années 2000 � Saint-Gorges-Nigremont (23) (Cl. J. Roger).

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limites de la méthOde

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les églises rurales, un lieu Privilégié de cOnservatiOn

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Fig. 3. Vue de l’appareillage antique dans les piles du pont de Rancon (87)(Cl. J. Roger).

Fig. 4. Porte Peyrine, Châteauponsac (87) : appareil antique en fondation de la fortification (cl. J. Roger).

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Fig. 5. Église de Lupersat (23) : appareil antique en fondation(cl. J. Denis, société eveha).

Fig. 6. Vue du bloc d’architrave dans le mur de sout�nement des terrasses de l’église de Bersac sur Rivalier (87) (cl. J. Roger).

Fig. 7. Église de Dompierre-les-Églises (87) : Bloc d’angle d’architrave en fondation de l’angle nord-ouest de la nef (cl. J. Roger).

Fig. 8. Église de Saint-Moreil (23) : La fondation du chevet de l’église est essentiellement constituée de blocs de grand appareil antique (cl. J. Roger).

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Fig. 9. Parsac (23) : fondation méridionale de l’église Saint-Martin, (d’apr�s Leblanc, 1987).

Fig. 10. Parsac (23) : relevé des fouilles archéologiques autour et dans l’église Saint-Martin, (d’apr�s Leblanc, 1987, mis au propre J. Roger).

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l’étude de cas de la cryPte de l’église nOtre-dame de la sOuterraine (23)

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Bilan et e«tat de la recherche

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Fig. 11. Parsac (23) : remplois architecturaux dans les soubassements du mur nord de l’église (cl. J. Roger).

Fig. 12. Galerie avec l’un des blocs de l’inscription funéraire, photographies (Dossier administratif 23-176-005).

Fig. 13. Investigation archéologique des années 1950, carte postale (Collection privée de M. Blondonnet).

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Relecture arche«ologique du monument

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Fig. 14. Proposition de restitution de l’édifice primitif (Voir et revoirLa Souterraine : en fouillant la crypte, 1983).

Fig. 15. Plan de l’église Notre Dame et de la crypte (Inrap et evéha, 2009).

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Fig. 16. Plan au sol de l’édifice primitif avec états (L. Boulesteix, 2011).

Fig. 17. Mur nord de la pi�ce 1 (L. Boulesteix, 2010).

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Fig. 18. Piédroit de porte du mur sud et détails de la colonne(Cl. L. Boulesteix).

Fig. 19. Aménagement circulaire situé en avant du mur occidental(« petit puits »). (Cl. L. Boulesteix).

Fig. 20. Puits central (Cl. L. Boulesteix).

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Perspectives

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un mausOlée sOus église : le cas de saint-hilaire de mOutier-rOzeille (23)

contexte ge«ne«ral du site et rappel historique

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Fig. 21. Relevés des structures dans le sondage 1, niveau inférieur(L. Boulesteix - J. Roger, 2010).

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un premier bilan apr�s 4 campagnes de fouille

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Fig. 22. Moutier-Rozeille (23) –Ancienne église Saint-Hilaire en 1916 (d’apr�s Nétange, 1916)- A : Vue de l’église du sud-ouest ; B : Vue de l’angle

sud-est construit en grand appareil de granite ; C : Vue depuis l’est de l’intérieur de la nef.

Fig. 23. emprise du mausolée antique (cl. J. Roger).

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Fig. 24. Coffre funéraire réemployé comme bénitier portant une dédicace funéraire (photo J. Roger, montage A. Blanc).

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Perspectives

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Fig. 25. Proposition pour une restitution de l’emprise de l’église � l’époque mérovingienne (DAO J. Roger).

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cOnclusiOn

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1 H. MAVERAUD-TARDIVEAU, LÕarchitecture fune«raire monumentale le«movice, Matrise dhistoire, Univ. de Limoges, 2002.2 J.-C. MORETTI, D. TARDY, Inventaire des monuments fune«raires de la France gallo-romaine, in C. LANDES (dir.), La mort des notables en Gaule romaine Catalogue de lexposition, Lattes, 2002, p. 27-59.3 Il faut cependant citer la fouille de G. Lintz sur un monument circulaire au lieu-dit A la Fon commune de Gourdon-Murat en 2004 (G. LINTZ, Gour-don-Murat, A la Fon, in Bilan Scientifique Re«gional du Limousin, 12, Limoges, 2004, p. 16-18).4 J.-L. PAILLET, D. TARDY, Les monuments fune«raires des Cars en Corr�ze : premier bilan des recherches, in LÕarchitecture fune«raire monumentale : la Gaule dans lÕEmpire romain, Paris, 2006, p. 445-472.5 Ce postulat a dj t dvelopp dans larticle sur les remplois antiques en Limousin au cours du Moyen ge (T. CREISSEN, J. ROGER, Quelques re«flexions sur les remplois antiques en Limousin au cours du Moyen åge, in Hortus Artium Medievalium [HAM], 17, 2011, p. 61-76).6 Cf. par exemple larticle de R. LEBLANC, Aux origines de la Paroisse de Parsac (Creuse), in Travaux dÕArche«ologie Limousine, 8, 1988, p. 133-137.7 Lun des auteurs la charge administrative du dpartement de la Creuse et du nord de la Haute-Vienne au sein du service rgional de larchologie. Que soit ici remercies toutes les personnes qui, par leur accueil, leur conseil ou leur aide nous ont permis d'entreprendre ces recherches.8 Se rfrer larticle sur les remplois antiques au cours du Moyen ge en Limousin [T. CREISSEN, J. ROGER, op. cit. (n. 5)].9 Cf. carte de rpartition, ibid., p. 65.10 L. BOULESTEIX, ƒtude arche«ologique de la crypte de lÕe«glise Notre-Dame de La Souterraine, Master 2 dArchologie, Univ. de Toulouse 2 Le Mirail, N. POUSTHOMIS (dir.), 2011.11 J. ROGER, ƒglise Saint-Hilaire de Moutier Rozeille (23), Rapport Final dÕOpe«ration, Limoges, SRA, 2008, 2009, 2010, 2011.12 L. LACROCQ, Les e«glises de France - Creuse, Letouzey et An (d.), Paris, 1934.13 A. DE LABORDERIE, 46 e«glises limousines, in Bulletin de la Socie«te« Arche«ologique et Historique du Limousin, 49, 1946.14 M. AUBRUN, LÕancien dioc�se de Limoges des origines au milieu du XIe si�cle, 1981.15 C. ANDRAULT-SCHMITT, Le Limousin gothique, Paris, 1997.16 E. PROUST, La sculpture romane en Bas-Limousin, Paris, 2004.17 C. COMBROUZE-LAFAYE, Les e«glises fortifie«es en Limousin, Culture et Patrimoine en Limousin, Limoges, 1999.18 T. CREISSEN, Remarques sur lÕorganisation des chevets des petites e«glises romanes du Limousin, in Bulletin de la Socie«te« Arche«ologique et Historique du Limousin, 127, 1999, p. 51-78. 19 Notamment G. Ntange sur le site de Saint-Hilaire Moutier-Rozeille (G. NTANGE, LÕe«glise et la paroisse de Saint-Hilaire, commune de Moutier-Ro-zeille, in Me«moire de la Socie«te« des Sciences Naturelles et Arche«ologiques de la Creuse, 20, 1916-1918, p. 131-155).20 Seule la partie gauche de linscription est parvenue jusqu nous sur un bloc de 0,69 m de long par 0,50 m de haut voquant la mmoire dun certain Tauriam (H. MAVERAUD-TARDIVEAU, ƒpigraphie et architecture fune«raire monumentale Le«movice, trois inscriptions remarquables, in Me«moire de la Socie«te« des Sciences Naturelles et Arche«ologiques de la Creuse, 54, 2008/2009, p. 329-334).21 tude en cours par L. Lamoine et A. Blanc.22 Un sol en mortier de tuileau a t mis au jour lors de sondages en 1989 (R. LEBLANC, Parsac, e«glise Saint-Martin, Parsac, 1995).23 L. BOULESTEIX, op. cit. (n. 10).24 Voir et Revoir La Souterraine : en fouillant la crypte, La Souterraine, 1983, p. 12-17.25 Archives Dpartementales de la Creuse, 1 J 662/1.26 B.P. 0081/ 023/ 0032.27 A. DE LABORDERIE, La Souterraine, in Me«moires de la Socie«te« des Sciences Naturelles et Arche«ologiques de la Creuse, 22, 1924, p. 528-545.28 B.P. 0080/ 068/ 0101.29 P. ROUSSEAU, Crypte de lÕe«glise Notre-Dame la Souterraine, in Travaux dÕarche«ologie Limousine, 4, 1983, p. 135-137 ; et ID., Fouilles dans la crypte de la Souterraine, in Me«moires de la Socie«te« des Sciences naturelles et arche«ologiques de la Creuse, 42, 1984, p. 50-52.30 Voir et Revoir La SouterraineÉ, op. cit. (n. 24), p. 22-24.31 la fin des annes 1990, lglise de La Souterraine a fait lobjet dun travail universitaire, qui sest attach uniquement ltude de larchitecture et de la dcoration du monument (G. THVENOT, Notre-Dame de la Souterraine : e«tude architecturale et du de«cor de lÕe«glise Notre-Dame de La Souterraine, Matrise en histoire de lart et archologie, Bordeaux 3, Michel de Montaigne, J. Lacoste (dir.), 1996, 2 vol, 109 p.).32 B. BARRIRE, Limousin me«die«val : le temps des cre«ations : occupation du sol, monde la•c, espace cistercien, (recueil darticles), Limoges, 2006, p. 102.33 J.-P. BOST, Questions dÕonomastique limousine, in Travaux dÕarche«ologie Limousine, 17, 1997, p. 51-62.34 Cette galerie, ouverte nouveau au dbut des annes 1950 pendant les investigations illgales de labb Giboin, a t rebouche avec des moellons en granite.35 Lescalier en chicane a t retir, lors des fouilles archologiques de 1983, dans loptique de retrouver la trace dune spulture. Voir et Revoir La Sou-terraineÉ, op. cit. (n. 24), p. 16.36 Le bloc, pourvu de la cupule, prsente un bourrelet perc de quatre orifices, qui peut tre associ la cuve dun coffre funraire antique, dont on trouve un parallle avec celui conserv dans le dallage du mausole des Cars en Corrze.37 Lanalyse isotopique sur les charbons de bois contenus dans cette couche permet de placer le comblement de ce caniveau entre 905 et 1026, avec un intervalle entre 950 et 1026, auquel se situe le maximum de probabilits. Ce qui nest pas sans contradiction avec le mobilier dcouvert.38 A. GUILLON, Notes sur le puits de la crypte de La Souterraine, in Me«moires de la Socie«te« des Sciences Naturelles et Arche«ologiques de la Creuse, 27, 1er fascicule, 1838, p. 20.39 J. ROGER, L. BOULESTEIX, La crypte de lÕe«glise Notre-Dame de La Souterraine, Rapport final dÕope«ration de fouille, Limoges, SRA, 2011, p. 51-52.40 Ibid., p. 48.41 A. MARTY, Aux origines de lÕe«glise Saint-Hilaire de Moutier-Rozeille : lÕapport des sources e«crites, in Me«moires de la Socie«te« des Sciences Naturelles, Arche«ologiques et Historiques de la Creuse, 56, 2010/2011, p. 83-105.42 G. LE HELLO, Saint-Hilaire, commune de Moutier-Rozeille, lieu de culte pendant 2000 ans, in Me«moires de la Socie«te« des Sciences Naturelles, Arche«ologiques et Historiques de la Creuse, 51, 2005, p. 43-52.

307J. Roger, L. Boulesteix : Le pouvoir attractif des mausolées...HortusArtiumMediev. Vol.18/2 293-307 J. Roger, l. Boulesteix lE POUVOIR ATTRACTIf dEs MAUsOléEs...

Privlačna snaga mauzOleja u PrOcesu kristijanizacije ruralnOg PrOstOra :Primjer sjevernOg dijela POkrajine limOusin

SAŽeTAk

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GG,lÕe«glise et la Paroisse de saint-Hilaire, commune de Moutier-Rozeille,Me«moire de la socie«te« des sciences Naturelles et arche«ologiques de la creuse,,8,8GG,op. cit,,ibid,z8Q,zXX,Q,op. cit G,op. cit,Fragments de sculptures ˆ Parsac (creuse),Travaux dÕarche«ologie limousine,8,88,x888G,Fouille de sauvetage sur un cimeti�re me«rovingien ˆ Paulnay (indre),Revue arche«ologique du centre de la France,8,8Q,X,les pratiques de re«cupe«ration en Velay,HaM,,,8

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