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HURKI:"" '-"SO 1I~' IV ElISIT[ UI: O UAC,,, ,>O III; OU
r:-orrr. " E rOR~IA TlO:" r.T I)~: R ':C II ~:RC III: UI:.s SC II; )(n :S 1>' ; 1. ,0. SA" n : Il' FRIS IJ~ )
",sn :CTS El'mlè .\ IIOLOC, IQUES, CLI ,.·IQ UES. B,\CTERIOLOGIQ UES ET ECHOGRAPII IQUES DES
L ~FECTIO~S URINMRES D"'NS LE SERVICE U[ 1'[IlI",TRlE UU CE .... ·TRE lIûSPITA LI [R NA Tlû;'\;AL
Y ALGADO OUEDRAOGO
TlI ESt: """"""i<,, "' ,,""..., p'-,b liq", ,,,,,,,' I<) M,; )002 pOu, 1' """",,,,,, du IIOC H 'RAT [ :" .\l ' : lItTI '[
(Dip'"",,, .l'l,, ')
l'", 1 k ,v, Mw;",,,, II I L ~ "" 1< 0, j uil l« 1911 .1 D'M (IIO<Iml' b~,)
I)i,rslf", dt tb!>t l'ni/w,·.,.' .\:l ll :WOG() Co.f!iox"'iH" f).~-"", [);",," lE m:,HT.<I!'< D.,-,."'- R"_ •• ,,,,,, IJt H)K.WGO rlU()R~:
M ~,
,-,. R nUfDRAOGI;t rRAOU
UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU
t;nité de formation et de Recherche des Sciences de la Santé
( UFRlSDS)
LISTE DES RESPONSABLES ADMINISTRATIFS
Dirççtçur
Dirçcteur Adjoint
Dirçctçur de la Seçtion Phannaciç
Directeur des Stages de la Section ivkdçcine
Din:cteur des Stagçs de la Seçtion de Pharmacie
Coordonnateur c.E.S. de Chirurgie
Secrétairç Principal
Chef dç Serviœ Administratif et Financier (CSAF)
Responsable de la Bibliothèque
Chef de la Scolarité
Secrétaire du Directeur
Secrétaire du Directeur Adjoint
Pl'. Amadou SANOU
Pl'. Ag Y. Joseph DRABO
Pr . 1. Pierre GUIS SOU
Pr. Ag. Y. Joseph DRABO
Dr NIKlEMA J. Baptiste
Pr. Amadou SANOU
M. TRAORE Fakouo
Mmc Christinc NARE
M. Salif y ADA
Mme Kadi ZERBO
Mlle Michèle K. ILBOUDO
Mme KABRE Hakiéta
Les infectiolls urinair'::$ dc, cnrnnts l'Il p~diatric au CHN-YO
LISTE DES ENSEIGNANTS DE L'UFR/SDS AU TITRE DE L'ANNEE 2000/2001
E:\SEIGNANTS PERMANENTS
Professeu rs titIllai l'es (08)
Rambré l\ ll)U!11ouni OUlMINGA
Hilaire TIENDREBEOGO (in memoriam)
Tinga Robert GUIGUEMDE
Bl)bil"indt! Robert SOUDRE
:\.madou SANOU
Innocent PielTe GUISSOU
Bibiane KONE
.-\lphonse SA V./ADOGO
Professeurs associés (01) B bis(' KOUDOGBO
~laîtres de Conférences (19)
Julien YILBOUDO
K\.îngoré Raphaël OUEDRAOGO
François Réné TALL
Jean K/\B 0 RE
Joseph Y. DRABO
Blaise SONDO
Jean LANKOANDE
lssa SANOU
Anatomie organogenèse et chirurgie Sémiologie et Pathologies médicales
Parasitologie
Anatomie-Pathologique
Chirurgie Générale et Digestive
Pharmacologie & Toxicologie
Gynécologie - Obstétrique
Pédiatrie
Toxicologie
Orthopédie -Traumatologie
Chirurgie -Traumatologie
Pédiatrie
Neurologie
Médecine Interne/Endocrinologie
Santé Publique
Gynécologie-Obstétrique
Pédiatrie
Les int\:ctÎons urinnircs dcs cnlill1ts <:n [ll!uintric nu CIIN- '1'0
L udo\ic KArvl
.-\dama LENGANI
Oumar TRAORE N° 1
Kampadilcmba OUOBA
Piga Daniel ll.BOUDO
:\Ibcrt WANDAOGO
Adama TRAORE
~lamadou SA \VADOGO
Arouna OUEDRAOGO
Joachim SANOU
Théophile L. T APSOBA
.Maîtres-Assistants (23) Lad\' Kadidiarou TRAORE
Si Simon TRAORE
Abdoulave TRAORE
Daman SANO
Patricè ZABSONRE
Jean Gabriel OUANGO
Gèorges KI-ZERBO
Rabioll CISSE
Blami DAO
Alain BOUGOUMA
Bouhakar TOURE
Pédiatrie
Néphrologie
Orthopédie-Traumatologie
Oto Rhino Laryngologie
Gastro-entérologie
Chirurgie Pédiatrique
Dermatologie Vénérologie
Biochimie
Psychiatrie
Anesthésie-Réanimation
Biophysique - Médecine Nucléaire
Parasitologie
Chiruroic b
Santé Publique
Chiruroie Générale b
Cardiologie
Psychiatrie
Maladies infectieuses
Radiologie
Gynécologie Obstétrique
Gastro-Entérologie
Gynéco-Obstétri que
Us inCccl111I1S urinaire, d!..'s enfants Cil pédiatrie all CIIN-YO
I\1ichèl AKOTIONGA
Rasmata OLTEDRAOGO/TRAORE
Alain ZOUBGA
Boubacar NACRO
Abel KABRE
Maïmouna DAO! OUA TT ARA
Nicolè Iviarie KYELEM 1 ZABRE
Antoinette TRAORE 1 BELEM
Kapouné KARFO
Timothée KAMBOl~
Jean Baptiste NIKIEMA
Ali NIAKARA
André K. SAMANDOULOUGOU
Pingwendé BONKOUNGOLT
Nonfounikoun Dieudonné MEDA
Athanase MILLOGO
Nazinigouba OUEDRAOGO
DialTa '{E ! OUATTARA
Laurent OUEDRAOGO
Lassina SANGARE
Gynécologie-Obstétrique
Bactério-Virologie
Pneumologie
Pédiatrie
N euro-Chirurgie
ORL
Maladies Infectieuses
Pédiatrie
Psychiatrie
Chirurgie
Pharmacognosie
Cardiologie
Cardiologie
Pédiatrie
Ophtalmologie
Neurologie
Réanimation
Pédiatrie
Santé Publique
Bactério-Virologie
I.c;; Înt"c<':lions urinair..:, llL'S ..:nCan!s cn p~dialriç au CIIN- YO
Assistants
T.Christian SANOU (in memoriam)
Doro SERME (in memoriam)
Hamadé OUEDRAOGO
Akxis ROUAMBA
rvi. Théophile COMPAORE
Y. Abel BAr-.10UNI
Oto Rhino Laryngologie
Cardiologie
Anesthésie-Réanimation physiologie
Anesthésie-Réanimation physiologie
Chirurgie
Radiologie
Rioobert THIOMBIANO Maladies Infectieuses ~
Raphaël DAKOURE Anatomie-Chirurgie
Robert O. ZOUNGRANA Physiologie
Bobli\';endé SAKANDE Anatomie-Pathologique
Raphaël SANOU (in memoriam) Pneumo-phtisiologie
Oumar TRAORE N°2 (in memoriam) Radiologie
Arsène r\t. D. DABOUE Ophtalmologie
Vil1œnt OUEDRAOGO Médecine du Travail
S. Christophe DA Chirurgie
:\urélien .kan SANON Chirurgie
Claudine LOUGUE 1 SORGHO Radiologie
Barnabé ZANGO Chirurgie
L Valerie Adélaïde NEBIE Cardiologie
Blandine THIEBA Gynécologie-Obstétrique
Abdel Karim SERME Gastro-Entérologie
Moussa BAMBARA Gynécologie-Obstétrique
Fatou BARRO Dermatologie
Olga LOMPO Anatomie Pathologique
Appolinaire SA WADOGO Gastro-Entérologie
T\'lm·tial OUEDRAOGO Pneumo-Phtisiologie
I\lo11ssa KERE Santé Publique
Inl1Gcem NACOULMA Orthopédie-Traumatologie
p, Antoine NIAivlPA Dermatologie
Françoise Danielle MILLOGO/TRAORE Gynécologie-Obstétrique
Z. Thédore OUEDRAOGO Santé Publique
P. André KOALAGA Gynécologie-Obstétrique
Emile SANDRE Chirurgie
Syranyan SEKOULE Psychiatrie
Dieudonné OUEDRAOGO Chirurgie maxillo-Iacialc
Assist~Hlts biologiques des hôpihmx Lassina SANGARE Bactério-virologic
ldrissa SANOU Bactério-virologie
Harouna SANOU Hématologie 1 Immunologie
Issa SO:f\'IE Chimie Analytique
Lad\' Kadidiatou TRAORE Parasitologie
Rasmata OUEDRAOGO/TRAORE Bactério-Virologie
Bobliwendé SAKANDE Anatomie-Pathologique
Les infections urinaires des enfants en pédiatrie nu ClIN- YO
ENSEIGNANTS NON PERMANENTS UFR (SEA) Professeurs tituhlÎI"eS
Alfred S. TRAORE
Akrv C01JLIBAL y
Sita GUINKO
Guy V. OUEDRAOGO
Laya SA \VADOGO
Laou Bçrnard KAM
:Maitres de Conférences
Boukary LEGMA
François ZOUGMORE
Patoin Albert OUEDRAOGO
Adama SABA
Philippe SANKARA
:\laÎtres assistants W. GllENDA
Lt!onid(' TRAORE
\1akido B. OUEDRAOGO
Assistall ts
Apolinaire BA Y ALA (in memoriam)
Jeanne MIL LOGO
Raymond BELEMTOUGOURI
Gustave KABRE
Immunologie
Mathématiques
Botanique-Biologie Végétale
Chimie Minérale
Physiologie-Biologie Cellulaire
Chimie
Chimie-Physique Générale
Physique
Zoologie
Chimie Organique
Cryptogamie-Phytopharmacie
Zoologie
Biologie Cellulaire
Génétique
Physiologie
T.P. Biologie-Végétale
T.P. Biologie Cel1ulaire
Bio logie Générale
Orissa SANOU
Institut du Développement Runll ( IDR )
Maîtres de Confél-ences Didi~r ZONCJO
G~orges Annicet OUEORAOGO
Biologie Cellulaire
Génétique
Biochimie
UFR des Sciences Economiques et de Gestion (UFRISEG)
;,\laître-Assistant Tibo Hervé KABORE Economie-Gestion
UFR des Sciences Juridiques Politiques (UFR/SJP)
Assistants Jean Claude TArrA Droit
ENSEIGNANTS V ACA T AIRES
T'v1. OAHOU ( in mémoriam) Hydrologie
Dr Annette OUEORAOGO Stomatologie
Dr Adama THIOMBIANO Législation Pharmaceutique
Dr Sidiki TRAORE Galénique
Mr Mamadoll 01ALLO Anglais
Dr Badioré OUA TT ARA Galénique
Dr Alassane SICKO Anatomie
Dr Aline TIENOREBEOGO Chimie Analytique et contrôle médic.
Dr Noël ZAGRE Nutrition
Dr Maminata TRAORE 1 COULIBAL y Biochimie
Dr Sevdou SOURABIE Pharmacognos ie
Dr Félix KIN1 Chimie
Le'" infection:, urinair<:, de'~ ~l1lill1ts ~11 pédiatri<: au l'II]\;- YO
Dr Lamine OUEDRAOGO Biologie Cellulaire
Dr f\1arie Françoise OUEDRAOGO Mathématiques
:\lme Cecile OUEDRAOGO Anglais
ENSEIGNANTS MISSIONNAIRES
A.U.P.E.LF. Pl'. Lamine DIAKHA TE
Pr. Abibou SAMB
Pr. Mbayang NOrA YE-NIANG
Pr. Emmanuel BASSENE
Pr Mamadou BADIANE
Pl' Babacar FAYE
l\1ission Française de Coopération Pl'. Etienne FROGE
Pl' Raphaël DARBOUX
Hématologie (Dakar)
Bactério-Virologie (Dakar)
Physiologie (Dakar)
Pharmacognosie (Dakar)
Chimie Thérapeutique (Dakar)
Pharmacologie (Dakar)
Médecine Légale
Histologie-Embryologie
Mission de l'Université Libre de Bruxelles (ULB)
Pl'. Jean NEVE
Pr. Viyiane MOES
.\Iission avec les autres universités Pr André BIGOT
Chimie Thérapeutique
Galénique
Immunologie
l.è~ inlt:ctiollS uril1ail'è~ de''; t'nrants <:11 pédiatrie au CliN-YU
DEDICACES
A mon père ( in memoriam)
Il aurait fallu que tu sois là pour constater le tl'uit de tes sacrifices, mais hélas! Reçois tous
mes I\.'m,,'rciements et que ton ül11e repose en paix,
A ma mère
Tu m'as toujours dem;.md~ « quand est-ce que finalement tu finiras ces études? » Voici le
fruit de ta patience. Comble moi toujours de tes multiples conseils car la route reste
lüngue.
A mes 5 frères
Ce travail est ~galement le vôtre. Je vous remercie pour votre affection.
A :\llk Nacro Rihanata
Ta tendrc:sse et ton sourien m'ont permis d'achever ce travail. Sache garder ces atouts pour
une:' vie:' commune remplie.
Au Dr Combary Adjima Ismaël
Ta franche collaboration est inoubliable. Que Dieu te donne longue vie
A i\lr Diallo Amadou
Tu as ~t~ comme:' un père pour moi. Ce travail t'est également dédié. Longue vie ù toi.
LèS infections lJrinaires cI..:s ..:nnll1ts ell pédiatd..: au CII!,;-YO
.-\ tous mes amis « l'école des champions»
Vous ayez été très formidables pendant toutes ces dernières années d'études médicales . .le
\\)US souhaitç Ù tous une bonne carrière médicale.
Lès Infections uriIHlII'L's dcs cn!llllts L'Il p<.'diallïL: au CI-IN- YO
A notre maître et président du jury
PI', Ag, Llldlwic KAM
:\ iaître de conférence de pédiatrie UFR 1 SDS
Votre simplicité et votre sympathie sont connues de tous.
:-\OllS avons bénéficié de vos enseignements théoriques à la faculté, et pratiques sur le
terrain de stag('s dans le service de pédiatrie du CHN-YO. Et nous avons vu combien
transll1('ure un savoir est ù la füis un devoir et un plaisir pour VOLIS. VOS dirférents« coups
de poings » que \'OUS nous donnés dans les couloirs du service de pédiatrie témoignent de
votre sympathie et de votre rigueur dans le travail. Merci pour tout et soyez rassurés du
grand honneur que vous nous faites en président notre jury.
A notre maître et directeur de thèse
Pl'. Alphonse SA \\1 ADOGO
Professeur titulaire de pédiatrie UFRJSDS
Chef de sen'ice de pédiatrie du CHN-YO
Vous nous avez accepté dans votre service et permis la réalisation de cette thèse que vous
avez bien \'l1ulu diriger malgré vos multiples occupations. Notre souhait le plus ardent est
llue cette étude soit ù la hauteur de l'attention que vous lui avez portée.
Sincères remerciements et profonds respects,
A notre maître et co-directrice de thèse
Dr Rasmata OUEDRAOGO 1 TRAORE
:\ ialtrt> Assistantt> dt> bactériologie - Virologie à l'UFRlSDS
Dirt>ctrice de stages de la section Pharmacie
Chef de service du laboratoire de biologie du CHN-YO
LèS Înfè.:tions lIrlllail'es des cnlhms '-'Il p":dialrit: au CIIN- YO
Nous vous devons renseignement reçu en bactério - virologie. L'occasion nous est donnée
de témoigner de \'otre rigueur scientitique et de vos qualités humaines. Veuillez accepter
chère maître, nos hommages et remerciements.
À notre maître et co-directrice de thèse
Dr Diami YE, OUATTARA
~1aitre assistante de pédiatrie à l'UFR / SOS
Vous nous avez inspiré cette étude que vous avez co-dirigée avec une disponibilité et une
rigueur scientitique admirable. Nous avons eu k privilège d'approfondir nos connaissances
à vos côtés dans le service de pédiatrie NOliS avons été également séduits par vos grandes
qualités humaines.
Veuillez accepter chère maître, l'expression de notre gratitude, nos remerciements et notre
profond respect.
A notre maître et juge
DR Blandine / THIEBA
Assistante de gynéco -obstétrique
:-;ous n'avons pas eu le privilège dc bénéficier de vos cllscigncmcnls il l'UI''/z / SDS, nous
vous côtoyons sur le terrain de stages hospitaliers et nous sommes très frappés par votre
très grande disponibilité.
0lous sommes très honoré de vous compter parmi nos juges .
.-\ notre maître et juge
Dr Claudine LOUGUE 1 SORGO
Assistante de radiologie
Les infections urinaires des cnlhnts l'Il p~dialrie au CIIN-YO
Nous ayons été touchés par votre contact très facile sur le terrain de stages hospitaliers.
Nous sommes sensibles à l'honneur que vous nous faites en siégeant dans le jury de notre
th0se: ceci nous donne encore l'occasion de profiter de vos connaissances.
Veuillez accepter chhe maître. nos sincères remerciements.
l.cs inti:ctions urinair", des ènthnls":l1 pédialrlc au CIIN-YO
1\ous a\'ons été touchés par votre contact très f~1cile sur le terrain de stages hospitaliers.
?\ous sommes sensibles à l'honneur que vous nous faites en siégeant dans le jury de notre
th~se: œci nous donne encore l'occasion de profiter de vos connaissances.
\'euilla acœpter chère maître. nos sincères remerciements.
1..:, IIlf~êliOI1, mil1air"s ci.:s cnt~lIlts '-'Il p~dialriè au CI IN- YO
A notre maître
Dr ?\lamoudou COMPAORE
Directeur de la D. S. PH.
C' est vous qui nous avez doté en bandelettes. Voici le 1J'uit de votre soutien et nous
espc?rons que vous allez en tirer pleine satisfaction.
Veuillez cher maître. trouver ici l'expression de notre profonde reconnaissance.
0:05 sincères remerciements.
Au Dr Serge DI AG BOUG A
Labl1rawire <.k biologie moléculaire au Centre Muraz
Toute ma reconnaissance pour votre précieuse contribution.
A 'fille Aï Keita / VARA
Secrc?taire de la pédiatrie
Toute ma reconnaissance pour votre contribution
A Ml' Mamoudou T AMBOURA
Laboratoire de biologie du CHN-YO
~1erci pour ta contribution. Bonne carrière professionnelle
Aux infirmiers (ères) de la pédiatrie
~1erci de \'Olre collaboration.
A tous nos maîtl'es
Nl)US témoignons notre gratitude
Les infections urinain:s des enfants en pédialrie au CI-IN- YO
A tous mes amis de quartier ( Pissy, Ouidi, Nonsin, Zogona, Kolognaba)
Tt)l!S mes rcmcn.:icmcnts pour votre soutien.
Lè, infections urinaires dès enÜll1ts èJ1 pédialriè au CH~-YO
L 'unité de formation et de recherche des SCIences de la santé a arrêté que les
opinions ~mi$e$ dans les dissertations qui seront présentées doivent être considérées
(omme propres ù leurs auteurs et qu'elles n'entendent leur donner aucune approbation ni
improbation.
Lç:s inÎèclill!1S urinaire, des enh1l1ts en p":diatrie au CI IN- YO
TABLES DES MA TIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTES DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES
INTROI>llCTION - ENONCE Dli PROBLEME ................................................... 1
PRE)llERE PARTIE :GENERALITES
1. J'APPAREIL VRINAIRE
1.1 Anatomie
l.l.l Le rein .............................................................. " .. , ................................. .4
1. 1.2 Les yoies excrétrices ............................................................. " ..................... 8
L 1.3 La yessie ............. , ......... , .... , .......................... , ... , .... , ... "., ..... , ......... " ........ 9
1. 1 , -+ L' li rè tre . , . , ... , . , ... , ... , , ... , .. , , ...... , , .. , .. , .............. , .. , ............... , . , ...... , .... , .... , , . " 1 0
1.2 Histologie des voies ul'imlil'es"., ........ , ... ,., .. , .... , ...... ' ................................ ", .. 1 1
1.3 Physiologie de l'appal'eil urinaire .................... , ......... , ..... , .... , ......................... 12
II. LT\FECTION l'RINAIRE
11.1 Définition, .. , ., ................ " ...... ' ... , .................... ,. """" ... ',,,' ...... , ............... 15
11.1 Epidéllliologie .. , ............. , ................... , ... , ....... ', ................ , ....................... 15
11.3 Etiopathogénie .... , ......... , .......................................... , ................................ 16
lIA Circonstances de décOllVcl'te ...... , ............................................................ , ... 20
11.5 Diagnostic .. , ......... ,., ........ , ........... , ... , ................................................ , .. ,,,,22
ll.~, 1 Diagl1L)stk bil)il)gique ......... "., ... , ... , ... , ..... , .. , ..... "., .... , ................................. 22
Il.5,2 Explorations radiologiques ..... " ...... , ... , .................. , ... " .. " ..... " ... " ...... ", .. , .... ,28
II.~,) Diagnostic de localisation .. , ..... , ... "., .... " ..... ", ......... " ... "." ........ " ................ 29
ILS.-+ Diagnostic étiologique .............. "..................... . ............ , ..... " ......... , ...... ,] 1
11.6 COllséq uences de l'infection urÎnaÎl'e, ................................ , ................. ". ". '''' .. 32
Il.7 Aspects thérapeutiqucs de l'T.U .................................................................... 33
LèS infections urinaires des enfants en pédiatrie au CIIN-YO
DEVXIE:'\IE PARTIE: NOTRE ETUDE
1 OBJECTIFS .. , ,., '" ". ,,' '.,. , ... , , .. ", '" '" """ .. , """ , .. , ...... " ' .. , .. """ ,," 36 ................
II 'tATERlEL ET !\IETHODES"." "., , .... "" , .... , "". '.,. "" .. '."" ' ... , .. ", """"'" ", .. 42
11.1 Cadr~ d~ 1 \~tud\;'", " , "",, , , , ... , .... , ... , .. , ........ " , , ..... , "'" .. " .. , " ..... " ..... " ............. 42
Il ... il' d" d ,- _a popu atton etll 1." •• ,.""." ••••••• ,., •• ,.""",.,." •• "" .• ,., ••• ,.,.".""" •• ,."",.,."".,.44
1 U E~ ha mi 1101111 age ......... , .. , .... , .. , , " , .... " .. " , " .... , .. , .... " , , .. , , .... , .. """"",.,., """,,44
11...\ Type el période \.1 ~!lJd\.", " ,., , • , ••• , ••• , , •••••••••• '., ••••••••••••• >" ••• ,., .', >, ••••• ,. """"'" ",44
lU Critàes dïn~lllsiüll" .. " "" .... , .. , .. , ..... " ........ , .. , .. , .. ", .......... " .. , ...... , .. ", .. "" .... .44
11.6 Critères d'ex~lllsion ., •••••••• ,>, ••••••• , , •• , ••••• < •••••••••••• ," ,." •••••••••••• ,., •••••••••••••• "" .44
lU :',lode de recrutement "" ..... " .......... ", .. """ .. ,., .. ", .. " ......... " .. , .. ,,, ........... ,, .... .45
Ill. LES RESCL TA TS .. ,,,, ..... ,, ... , .... , .... ,.,, ......... ,, ... , .... ,, ".", .. " .... " ... "" .. , ..... .49
lIl.l Aspects épidémiologiqucs., ... , ... , .. , ... " ... ", ......... ".", .. ,,,,, ... ,,,, ... , ....... ,, ......... 49
li \. 1 . 1 Prévalenee généra le de r l. U ........ , .. " .. " ... , ... , , ............ " .................. " , , ......... .4 9
Ill.l ,: Répanition de l'l.U. selol1 le sexe ...... , ..... " ......... , ........ ""'''''''' ....... " ... ", " .... .49
Il\.l.~ Répartition de ITll. selol1 I·{lge ......... , .... , ........ , ..... , .. , ........... " .. , ................... 50
Ill. 1 . ..\ Répmtition selon le niveau socio-économique des parents ............................. " ...... 50
111.2 Aspects cliniques ......... , .. " .................. " ..... , ... ' ........ , ........ , ...... '" ............. 52
Ill.:, 1 Intelyalle entre le début des signes et l'hospitalisation,
III ,:.: l.~s m~dieal11\;'nts admÎn istrés avant l'ilospitai isalioll .... ,. ' .. , .................. , , ... , , , '., , ... 52
1ll,:::.3 Les motifs d ·hospitalisation", .... , ... , ........ " ..... " ....... , ......... ", .. " ... ", ............. ,53
llI.:::.-t Répanition des motifs d'hospitalisation selon les tranches d'âge .. " .... , ......... , ........... 54
Ill.:::,) Répanition des signes d'examen ......... , ........ , ................................................ 55
111.:::.6 Poids et état nutritionnel des entànts .... , .... , .......... ,., ........ ,., ............................. 56
IlI.3 Aspects biologiques, .. , ...... , .... " ... , ........ " ..... ,." ..... ", ....... ,.,., ..... ,.,.,." .... "., 57
111.3.1. Le pH des urines ... , .. , ..... , ......... , ..... , ....................................... " ., .. ,.,., .... 57
Ill,],~ Examen eyto-bactériologique ......................... , ........................................ 57
III J.3 S~nsibil ité aux am ibiN iqll~S .. , ." , ., ... '" .. , ..... , ..... , ....... , ' ... , , .... , .... , " .... " ...... ,. ,61
LC$ infections urinaires des eni'ants en pédiatrie au CHN· YO
111.4 Les résultats de l'échog,'aphie ... ................................................................ 74
IY. CO:\BlENTAIRES ET DISCUSSIONS .................... ..................................... 77
1".1 Limites et contmintes de l'étude ............................................................... 77
1".2 Les aspects épidémiologiques . ...................................................................... 78
1\·.~.1 Pré\alencc de Il.l!. dans notre échantillon ...................................................... 78
l\·.~.:; Distribmicl!l de lï.lI. selon rflge et le sexe ...................................................... 78
1\'.::.3 Répartition selo11 les conditions socioécol1omiques des parents .............................. 79
lY.3 Les llspects cliniq ues ...................................................... '" ................. , ...... 80
1\'.3.1 lnter\'alk entre le début des signes et l'hospitalisation, médicaments administrés avant
I·h~'spitalisation ............................................. . . '" ................ , ..... 80
1\'.3.~ Les motifs d'hospitalisation ....................................................................... 80
1\'.3.3 Les signes d·examen ................................................................................. 82
1\'.3.--+ Pl.ids et état nutrltÎL)11l1el des enfants .............................................................. 82
IYA Les aspects biologiques .............................................................................. 84
1\'.--+.1 Le pH des urines .................................................................................... 84
1 \. A.~ Les aspects cytobactériologiques .................................................................. 84
l\' .--+.3 Les résultats de l'antibiogramme .................................................................. 87
1".5 Les aspects l~chogntphiques ................................................................... 92
\' CO:\"CLlJSION .................. ....................................................................... 95
YI. RECOMMANDATIONS ....................... .................................................... 98
YII. REFEREl\"CES BIBLIOGRAPHIQUES ...................................................... 101
Les infections urinai!'.;:, des èllthms Cil pédiutric nu CHN· YO
LISTE DES ABREVIATIONS
- Amox. + Ac. Clavulanique : Amoxicilline + acide clavulanique
- ATB : antibiotique
- CHN- YO : Centre Hospitalier National Yalgado Ouédraogo
-CHN SS: Centre Hospitalier National Sourou Sanou
- CHl] : Centre Hospitalier Universitnin:
-C3G :C\?phall)Spnrincs de troisième génération
- CRP : Protéine C Réactive
- ECBll :Examen Cyto - Bactériologique des Urines
- I.li : Infection Urinaire
-n:c : Infection Urinaire Commune
- 1::\1 : Intrn musculaire
- IY :Intra yeineuse
- 1. : Intermédiaire
- MPC : :t'v1alnutrition Protéino-Calorique
- 0::\11 : Oedèmes des Membres Inférieurs
- R. : Résistant
- RllA : Rétentinl1 Aiguë d'llrinc
- RVU : Reflux Vésico Urétéral
- S : Sensible
- l'FC : Unité Format Colonie
- LI. : Unité Internationale
- EP. Urgences Pédiatriques
- UCR : Urétro cystographie Rétrograde
- UI\' : Urographie Intra Veineuse
L.:, illr~C!llllb urinair.:;; des cnlilllls Cil p":dialri.: ,Ill CIIN- YO
Tableau 1
Tableau II
Tabkau III
Tableau IV
lable~1U V
Tableau VI
Tableau vn Tableau VnI
Tableau IX
Tableau X
Tableau XI
Tableau \:11
Tableau XlII
LISTE DES TABLEAUX
Les motifs d'hospitalisation
Répm1ition des motiL" d'hospitalisation scion les tranches d'âge
Répartition des signes d'examen
Résultats de l'ECBU selon le pH des urines
Répartition des bactéries identili0es
Prolil de sensibilité globale des principaux gcnnes isolés aux AT13
testés
Profil de sensibilité de E. coli aux ATB testés
Profil de sensibilité de du genre Klebsiella aux A TB testés
Protil de sensibilité du genre Staphylococcus aux ATB testés
Profil de sensibilité du genre Enterobacter aux A TB testés
Profil de sensibilité du genre Salmonella aux ATB testés
Récapitulatif des anomalies échographiqucs
Principaux ATB utilisés dans les LU. en pédiatrie
Les infectioll" urinaires ,h;, cnlllnts Cil pédiatrie <lll CIIN-YO
Figure 1
Figure .2
Figure 3
Figure -+
Figure 5
Figure 6
Figure ï
Figure 8
Figure 9
Figure 10
LISTE DES GRAPHIQUES
Répartition de n.u. selon le sexe
Répartition de ,'LU. selon \cs tranches d'âge
Répartition de l'LU. selon les conditions socioéconomiques des parents
Répartition des enfants selon Ilndice de Gomel,
Répartition des principaux genres bactériens selon l'âge
Répartition des principaux genres bactériens selon le sexe
Profil de sensibilité globale des principaux germes vis à vis des A TB
testés chez les enfants de moins d'une année
Profil de sensibilité globale des principaux gennes vis à vis des ACfB
testés chez les nourrissons de 12 à 30 mois
Profil de sensibilité globale des principaux germes vis à vis des A TB
testés chez les enfants de 30 mois à 5 ans
Protil de sensibilité globale des principaux germes vis à vis des ATH
testés chez les enfants de plus de 5 ans
Us infection, urinair.:s d.::, enfants en pédiatrk au CIIN-VO
1
INTRODUCTION
L'infection Ul1ncme ( LU.) est une pathologie fréquente en milieu pédiatrique. Sa
fJ:~qtlence yariç entre 0.2 et OA~/o chez ks ent:mts dans la population générale et entre
0.3 et :'.):;;0 0 clh.'z les L'nt'ants hospitalis0s.1 41.43 J.
Dans L'('rtains pays europ0ens 1 TU. occupe la deuxième place après
l'infection de l'appareil respiratoire r43]. Plusieurs études menées en Afrique de
l'Ouest en particulier au Togo placent n.u. de l'entànt après les gastro-entérites, les
infectiuns respiratoires, les malnutritions ct les parasitoses [ 5].
P:nlwh)gÎe infectieuse fréquente, die vmie selon l'<Îgc ct le sexe. En effet on estime
que 1°0 des garçons et 3~/o des filles ont au moins un épisode d'LU. avant l'âge de Il
aIK Si donc dans l'ensemble les filles sont plus atteintes que les garçons, dans la
période néonatale par contre les garçons sont plus touchés que les filles ( MlF =2,5 )
[ 73 J. Au delà de un an. on a un pic de fréquence vers 2 à 3 ans [ 73].
L'existence d'une bactériurie significative ( 210 5 ) associée à une pyurie
signe une I.U. [ 75 ] : et l'T.U. de l'enfant est généralement une infection systémique
susceptible d'entraîner des complications générales: septicémies , choe septique ,
lücalisations secondaires. ct entin des complications rénales à type de pyélonéphrite
chwnique. Une des particularités de Il.U. de \'enhmt est qu'clle comporte des formes
asymptomatiques d'une part. (fautre part on trouve une étiologie dans 25 à 35% des
cas. représentée par les uropathies mnlfornmtivcsl4].
l.~s infectiolls urinaires Lk, èllt:II1IS Pédiatrie CIINYO
2
E:\ONCE DLJ PROBLEME
Il est important de pr~kr une attention particulière à cette pathologie
infectieuse pédiatriqul.:' qu"est 'TU. de pan sa fréquencc ct ses conséqul.:'nces. Nous
ll(lUS sommes intéressés ù cette p~llhok)gie pour plusieurs raisons.
"" Premièrement. le clinicil.:'Il n"y pense pas souvent, surtout devant un
accès tèbrik prolong~ de r enHll1t. Une étude rétrospective réalisée à Brazzaville par
G. \lo\'el1 et coll. [ 53] a montré que parmi les fièvres prolongées de l'enfant,
1 ïnfecli~ln unnam: n:pr0sente _L~o;) après le paludisme, la fièvre typhoïde, la
tuben:uklse et 1I:s pneul11opathks, Pur ailleurs die est la cause de 4% des fièvres
inexpliqut?es des nourrissons.
Deuxièmement. l 'I. U. pose en pédiatrie des problèmes bien connus, par
r absence de symptômes propres aux voies urinaires. En Afrique noire surtout, les
ent~1nts atteints de plusieurs maladies constituent une difficulté supplémentaire [51 ].
Troisièmement dans nos régions, la prescription d'un bilan radiologique
de\ant une I.U. de I"enümt reste une attitude loin d'être habituelle[75], ce qui vient
0\'idemment retarder le diagnostic des malformations urologiques qui comme on le
sait. sont à l'origine des ces I.U. de l"enfant et exposant à des séquelles rénales
sou\'ent graYes.
Quatrièmement. au Burkina - Faso peu d'études ont concerné les
infe(tÎüns urinaires des enfants. Une étude bactériologique des LU. à Ouagadougou
réalisée au CHNYO n montré que cette infection est moins fréquente avant l'âge de 20
:ms dans les .:2 sexes[ 56 ]. Cc trayail n"a concerné que les adultes, el la place réelle de
n.Ll. d1a l"enÙlI1t n"a pas ék située.
~ous nous proposons alors de :
- préciser la fréquence de 1 T U. en milieu pédiatrique ,
"" décrire les aspects épidémiologiques ,
- décrire les manifestations cliniques.
- décrire les aspects bact~riologiqlles et
- identitier les anomalies échographiques qui y sont associées.
Lcs Înll:clillll' Urinaires dèS cnl:\I1ls Pédiatrie CIlNYO
4
I. L'APPAREIL URINAIRE
1.1.Anatomie
L 'appareil urinnirè' comprend:
- Dcux n.'in::> qui cxcr0tCl11 "urine
. Deux ,'oies excrétrices qui comportent pour chaque rein
* ks calices
* le bassinet
* l'uret~re - Un résel'Yoir. la vessie
- Le canal évacuatè'ur de la vessie, l'urètre.
1.1.1 Le rein
Les rè'ins sont des organes volumineux, presque symétriques, situés de part et d'autre
des premières vertèbrè's lombaires. derrière le péritoine.
1.1.1.1 Anatomie descriptive
1) Forme
Lè's :2 reins ont dans l'ensemble la forme d'un haricot dont le hile regarde en dedans.
Leur grand axe est plus ou moins oblique en bas et en dehors.
Ils présentent :
. l' n bord externe convexe
- l:n bord interne concave avec le hile
- l:n pôle supérieur et un pôle inférieur
- Deux t:1ces convexè's. 1 \me anréro-externe, l'autre postéro-interne.
Leur surface est lisse. cependant jusqu'à l'âge de trois ans on peut trouver des vestiges
de la lohulatiol1 foetale.
2) Configuration interne
En coupe frontale. le rein est constitué:
* d'un parenchyme rénal qui montre:
5
- une corticale jaune rougeâtre
- une médullaire rouge som bre.
* d'un ~inu~ rénal:
Ce~1 une cayité profonde, dont l'orifice est au hile et dont le sommet est occupé par 8
Li 10 saillk's ct)niqut's (t)rrespondant au sommet dt's pyramides de Malpighi.
* d'une capsule rénale, appliquée directement sur le parenchyme.
1. 1. 1.2 La loge rénale
Le rem est contenu dans une loge fibreuse. dont il est séparé par une couche
graisseuse. la. graisse périrénale. La loge rénale est constituée de deux feuillets fibreux
- un postérieur épais et résistant: Fascias de Zuckerkandle
- un antérieur. beaucoup plus mince.
1.1.1.3 Les rapports du rein
1) Les rapports postérieurs
Ils se font :
- a\'ec le squelette à travers
* la colonne lombaire en dedans
* le bord inférieur de la Il e cote par le pôle supérieur
* le ligament lombo-costal
- ayec le diaphragme
- a\ec le thorax: le rein est en rapport avec les organes thoraciques dans toute
~a ll1lîitié supérit'ure.
-HyeC lès parois lombaires.
2) Les rapports antérieurs
Ces rapports diffèrent à droite et à gauche.
LI!~ inkl:tillns lInl1ain.;~ dcs I:l1llmrs P0diatriç CIINYO
6
a. Le rein droit
Pré'sqllè' é'ntièremem SU:Hl1~SOl:oliqllé' la raC!: antérieure du rein droit entre en rapport
a \1;: 12 :
- l'angle droit du colon
- k t'ok
- le deuxième duodénum
b. Le rein gauche
C efté' face est crois~e obliquement par la racine du mésocolon transverse.
- au dessus du mésocolon
* la queue du pancréas
* l'arri0re- cavité des épiploons s0pare le rein de la face postérieure de
l'èStomac
- au dessous du mésocolon, le rein est rel:ouvert par le mésocololl, dans lequel
courent les nlisceaux coliques supérieurs gauches.
3) Le bOl"d interne
-à droite: la veine cave inférieure et ses vaisseaux lymphatiques
-à gaud1e : l'aorte
-t.) Les rapports externes
Le bord externe répond. en haut au diaphragme; en bas à l'aponévrose du transverse.
- du coté gauche: la rate
- du coté droit: k bord externe est visible sous le péritoine entre le foie et l'angle droit
du colon.
5) Le pôle sllpél"ieur
- à droite. il est situé entre le foie et le diaphragme
- ù gauche. il est sous le péritoine de l'arrière cavité dcs épiploons entre la surrénale et
la rate
Les Inl'c.:liol1s urinaires des Cllnll1ls 1'0dialri..: CHNYO
7
6) Le pôle inférieur
- Ù droit~. il est l'.:-couvert par le côlon droit accolé
- ~l gauche. il est en dedans du côlon gauche,
1.1.1..4 Les vaisseaux du rein
a. Les artères rénales
Elks naisst.'nt dt.'s faces antéro-latérales de l'aorte, au niveau du corps de LI ou du
disqllt.' L 1- Ll, Au nombre de deux. l'une droite et j'autre gauche, les artères rénales
toumiss.:-nt quelques branches collatérales:
- une artère surrénalienne inférieure,
- une artère pour les veines excrétrices du rein,
- des artères pour la graisse périrénale.
b. Les veines rénales
Elks Sl111t très différentes: la veine rénale droite n'a presque pas de branches.
La \'eine rénale gauche. plus grosse que la droite, reçoit de nombreuses collatérales:
*la veine surrénalienne gauche,
*1a vt.'ine gonadique,
* le système dt.' "hémiazygos inférieur,
c. Les lymphatiques
Il Ümt distinguer les lymphatiques des capsules périrénales et ceux des reins.
Les premiers vont aux ganglions jllxta-aortiques. Les seconds, les collecteurs des
rdns. se distinguent dans le pédicule rénal, en antérieur, moyen, et postérieur.
d. Les nerfs
Les nerfs viennent du plexus rénal qui accompagne l'artère.
8
I.1.2 Les voies excrétrices
Elles commencent dans le sinus rénal par les petits calices, se réunissent pour former
les grands calices. Ceux-ci par leur conl1uem:e constituent le bassinet qui en se
r~tr~cissant de haut en bas. se continue par l'uretère.
1.1.2.1 Les petits calices
II::; sïns~rent autour de la base de la papille correspondante. Il existe parfois des
calices moyens. interm~diaires entre petits et grands calices.
1.1.2.2 Les grands cnlices
11s sont au nombre de deux ou trois. L'un supérieur. l'autre inférieur, le calice moyen,
lorsqu'Il existe s'ouvre plutôt dans le calice inférieur; le calice supérieur étant isolé.
1.1.2.3. Le bassinet
Le bassinet est aplati (ravant en arrière. et de forme variable. Il a en général la forme
li' un entonnoir dont le sommet se continue avec l'uretère.
Le rapport essentiel des voies urinaires est le pédicule.
1.1. 2..4 L' li retère
C'est un conduit l11usculo-membraneux qui s' étend du bassinet à la vessie. Il parcourt
un lt)ng \;'t important trajet. Il est d'abord lombaire, rétropéritonéal et latéro-rachidien ;
puis. il croise le détroit supérieur et devient pelvien. Dans son ensemble, il est oblique
en bas et en dedans. Il est rose, de consistance ferme, animé de mouvements
péristaltiques intenses.
Les sllbdh';sùms de l'uretère
L'uretère eSl di\"isé en quatre portions:
- uretère lombaire
- uretère iliaque ( au croisement du détroit supérieur )
- uretère pelvien
Les infectiol1s urinaires des cnt~mts l'~diatrie CHNYO
9
- uretère terminal ( dans la paroi vésicale ).
I. T.J La vessie [681
La \·e:;:;ie est un réservoir dans lequel l"urine qui s'écoule par les uretères s'accumule
l't s~journl' dans IÏnk'rvalk des mÎl.:tiolls.
1.1.3.1 Sitmltion
Ln \t?ssie, cha l'adulte. quand elle est vide, est tout entièrement contenue dans la
cavité pd\'Îennl', en arrière de la symphyse pubienne et du pubis. Elle déborde en haut
r exca\'8.tiol1 pelvienne quand elle est distendue.
1.1.3.2 Forme, capacité et dimensions
La ve:;sie présente dans sa forme et dans ses dimensions des variations qui dépendent
de la quantité d'urine qu'elle contient. du sexe et de l'âge. Vide, elle est aplatie de
haut en bas et d'arrière en avant. Quand elle se remplit sa paroi postérieure se soulève.
La ('apacité ",il.: la vessie est variable, Sur le vivant la capacité maximum atteint deux à
trois litres.
Chc?::. /alelllll1e, la vessie est sensiblement plus large que chez l'homme.
Che:: / 't'J1tàllf nouveau-né, la vessie est allongée de haut en bas, piriforme à grosse
ütrémité inférieure. Elle est contenue toute entière dans l'abdomen.
LI.J.3 Configuration externe
Les caractères et les rapports de la vessie varient suivant que cet organe est vide ou
plein. Ils :;ont différents chez l'homme et chez la femme.
Vessie vide
On distingue il la \'essÎe \'ide :
- une Ù1ee supérieure,
- une face antéro- inférieun:,
- une face postéro- inférieure ou base,
- deux bords latéraux.
10
- un bord postérieur
- et trois angles.
T 'essie pleine
Quand la \essie se remplit toutes ses pnrois se distendent, mais seules les connexions
des pumis nnt0ro-in r0ricU\'c, sup0ricurc el latéra le présentent des ll10di fieations
Iloubks.
1.1.3..4 Contiguriltioll intérieure
La surÙKc interne de 1<1 vessie est rouge sur le vivant. Lisse chez l'enfant, elle dévient
aréolaire chez r adulte. On voit sur la face interne de la vessie trois orifices:
- l'un antérieur, médian. est l'orifice urétral encore appelé col de la
- les deux autres, latéraux. sont les orifices urétéraux.
LIA L'urètre
L'urètre est le canal excréteur de la vessie. Chez l'homme, il livre aussi
passage au sperme ù partir des orifices d'abouchement des canaux éjaculateurs.
LIA.l L'urètre chez l'homme
L'urètre de l'homme commence au col de la vessie et se termine à l'extrémité de la
\'erge.
Chez l'homme il est divisé en plusieurs segments:
- urètre prostatique,
- urètre membraneux,
- urètre spongieux.
1.1.4.2 L'urètre chez la femme
Il s'étend du col de la vessie à la vulve.
On distingue deux portions à l'urètre féminin: l'une supérieure intra pelvienne, j'autre
inférieure intra périnéale.
L~s inf~ctiollS urinain:s dèS èllrc1l1tS P':diatrk CI-INYO
11
1.2 Histologie des voies urinaires
1.2.1 Les reins (26,6]
1.2.1.1 Anatomie macroscopique
Le rein humain est un organe multilobé formé de deux parties:
- la cortù.'ak. pl5riph0rique. rouge foncé t't granuleuse:
- la m~dullaire. centrale. plus pâle et d'aspect strié.
La médullaire t'st formée de quatn.: ù dix huit cônes appelés pyramides de Malpighi.
La médullaire est divisée en deux parties:
- la médullaire superficielle adjacente au cortex,
- la ml5dullaire profonde qui indut la papille.
Les colonnes de Bertin sont cette partie du cortex située entre les faces latérales des
pyramides de :vIalpighi. Des striations appelées rayons médullaires ou pyramides de
F elTein s'étendent de la base des pyramides de Malpighi vers la périphérie du cortex.
L:n lobe rénal est formé d'une pyramide de Malpighi et de la corticale qui la coiffe.
1.2.1.2 Structure microscopique du rein
Les tl111ctions urinaires du rein sont remplies gnke à 4 groupes de structure:
- les glomérules.
- les néphrons.
- les tubes collecteurs.
- et les tubes papillaires.
Il y ~1 l'!1\Îron un millil)Jl de néphrons dans Ull rcÎn humain.
1.2.2 Histologie des conduits excréteurs du rein [26,6]
L'urine est collectée dans le bassinet et gagne l'uretère. Du point de vue histologique,
calices. bassinet et uretères ont une structure générale très comparable:
- une paroi musculaire lisse.
- un revêtement épithélial séparé de la musculeuse par un chorion ou lamina
proprio.
LèS infections urinaires dcs cnfants P":diatri..: CHNYO
12
1.2.3 Histologie de la vessie [261
La paroi de la \'essie se compose dl.:'s mêmes éléments que ceux de la partie inférieure
tÎl.:' l'urer~re ;:'esr-ù-dire un ~pithéliul1l dl.:' transition. un chorion. 3 couches de muscles
et un adyentice, Dans la vessie l'épithélium varie d'épaisseur en fonction du degré de
di:\tcl1siol1 d.:- l'org~ml.:',
1.2,.,J. Histologie de l'urètre
1.2,.,J.l Urètre de l'homme
La p,1wi de l'ur0tre masculin se compose de 2 tuniques. une musculaire et une
muqueuse, La tunique musculaire comprend une couche interne de fibres
hmgitudinales et une couche externe de tibres circulaires. Le sphincter lisse de l'urètre
est un épaississement de cette dernière couche.
1.2,.,J.2. Chez la femme
La parOl urétrale comprend, chez la femme comme chez "homme une tunique
musculaire er une muqueuse. La paroi contient dans son épaisseur des glandes para
urétrales ou glandes de Skène. Au nombre de 2, elles sont placées de chaque coté du
canal dans la couche musculaire et en dehors d'elle.
LJ. Physiologie de l'appareil urinaire 124,331
1.3.1 DOllnées morphologiques
L 't.'xl.'r0rion urinairl.:' I.:'s1 assurée pur un appareil comprenant 2 parties : les reins, où
s'élabürent ks urines, et un ensemble de voies urinaires: uretères et urètre. Entre les 2,
un ré;o;eryoir. la yessie, dans lequel s'accumule J'urine entre 2 mictions.
Organes pairs et sensiblement symétriques, les 2 reins sont formés d'un grand nombre
d'éléments identiques ks uns aux autres. Chacun d'entre eux constituant j'unité
fonctionnelle élémentaire du rein: le tube urinaire ou néphron.
1.3.2. Le J'ein
Le rein est indispensable à l'homéostasie du milieu intérieur. Sa fonction primordiale
d'élaboration de l'urine est conditionnée par sa faculté de réguler de manière
t..:S il1l;:c'lit1l1S 1I1111aill's dc:s l'1l1~lIlts l'~dialrit: CIINYO
13
ind~pendante l'excrétion de l'eau et des substances dissoutes. Organe endocrine, les
hormones qu'il produit participent au contrôle de l'équilibre du bilan du calcium, du
phosphate. du sodium de la pression artérielle; et à la production des globules rouges.
Caractères généraux de l'excrétioll urinaire
Le rôle physiologique des reins est considérable, car ils représentent avec les poumons
les principaux organes chargés de l'élimination des déchets de la nutrition et parce que
: par l'élimination finement ajustée de l'eau et des sels, ils règlent la tension osmotique
et la concentration ionique, en particulier le pH, du milieu intérieur. Mais le produit de
la fnnction rénalt;;" l'urine est une excrétion plus qu'une sécrétion, en ce sens que les
ékments constitutifs de l'urine sont à l'exception près, des éléments du plasma et non
le résultat ,rune élaboration métabolique spécifique des cellules rénales.
Il t1'y a par ailleurs pas une, mais des urines et l'élimination urinaire présente des
yariati,1ns qllalitatin~s parfois très importantes, variations liées aux conditions
biologiques de l'indiyidu ( ingestion ou restriction de boissons, pertes d'cau par
sudation, alimentation carnée ou exclusivement végétarienne, jeûne etc .. )
Tt1Ut œla témoigne de l'importance de l'élimination urinaire dans le maintien de
l'homéostasie. Mais s'il est extrêmement dif1icile, de ce fait, de définir une
composition de l'urine, comme a\'~lit été défini celle du plasma ou de la lymphe, on
peut toutê.'fois tracer les limites entre lesquelles s'inscrivent les caractères de l'excrétion
urinain: physiolngique.
Cha l'Homme adulte de 60 Ù 70 kg au repus ou effectuant un travail modéré, vivant
en climat tempéré, et rece\'<.mt la ration alimentaire dite ration d'entretien, le volume
d'urine ~Iiminé par~..J. heures est dc l~OO à 1400 ml (soit environ 20 mIl kg)
)'1ais le yolume urinaire varie an'c J',lge ; Il est, par rapport au poids, supérieur chez
l'enümt t 50 Ù 60 ml! kg à 6 mois: 40mllkg de 2 à 5 ans ). Il est aussi fonction du
yolume liquidien ingéré ( eau de boisson, potage, aliments très aqueux) et des pertes
hydriques par les voies extra rénales . exhalation pulmonaire et sudation. Ces
varimions du volume urinaire sont physiologiques et s'opposent à celles pathologiques,
telles les oliguries ( moins de 500 ml! 24 h ) de certaines affections rénales aiguës ou
Les infectillib urinair<:~ des ..:nrailis l'':dialrie CHNYO
14
chroniques ou de l'insuffisance cardiaque, et les polyuries ( plus de 2000 ml ) du
diab2'te sucr~ ou du diab2'te insipide.
1.3.3 Physiologie des voies urinaires
:\pr0s an1ir parcouru les tubes urinaires ct /cs canaux collecteurs, l'urine débouche au
sommet dèS pyramides de Malpighi dans les calices du bassinet. De là, par le bassinet
é't ks uré't2'ré's. l'lk s'~coule dans ln \'t'ssie. Celle ci est un réservoir extensible qui
permèt à l'urine de s'accumuler. Périodiquement le réservoir vésical se vide, l'urine est
:11,)rs expuls~é' au ddlOrs par l'ur2trl' :c'cstl<1 miction.
L"" inkctions urinaires des enfants Pédiatrie CHNYO
15
II LES INFECTIONS URINAIRES
On park \'olontiers d'infections urinnires au pluriel. CJI' cette pathologie d'appareil très
fréquente. est également polymorphe [17]. fi l1'y a en effet pas grand chose de
commun I..'ntn: la baclériurie lIsymptomatique el la pyélonéphrite sur obstacle
urolngiqul.' ou l'abc0s rénal pouvant eng,lgcr le pronostic vital.
A \.'cne grande \'ariélé de présentlltions cliniques correspond des pnses en charge
diagnostiques et thérapeutiques différentes.
11.1 Défin liions
Plusi.:urs cxpr.:ssions sont utilisées pour définir l'infection urinaire:
- Int~ction urinaire
- Int~ction du tractus ou de l'appareil urinnire
- Bactériurie. pyurie.
Seilm P. Zech. l'infe\.'tion unnmre veut dire présence dans l'urine de bactéries
patlwgènes [83].
Selon Nk\Tier et Idatte :
'* La bactériurie est l'infection du contenu, c' est-à-dire des urines situées dans le tractus
Ullnalre.
* La pyurie ou leucocyturie est la présence de pus dans les urmes, c'est-à-dire de
kllCl)Cytes plus ou moins altérés.
II.2 Epidémiologie
- L'urine est normalement stérik : le tractus urinaire est lavé régulièrement par le flux
urinair.: qui s'OppOSè aux bactéries slIsœptibles par voie ascendante de s'implanter
dans les yoies urinaires.
- L'urètre masculin est stérile à l'exception du tiers terminal de sa longueur: un hôte
urétral bien connu. le gonocoque. doit son succès à son pouvoir d'attachement à la
surÜlce de l'épithélium urétraL partiellement au moyen des pHi issus de la surface
bactérienne. rapidement tué par l'urine normalement acide (pH < 5,5), le gonocoque
colonise rarement la vessie.
Lès inl\èclions lll'lnairc:i des ènfanls Ptdialriè CHNYO
16
- La yessie n' est pas facilement infectée chez l'homme: l'urètre est long de 20 cm et
Pl'ur atteindre la w'ssie. c 'est souyent par J'intermédiaire de sonde urinaire ou à
!·l'l,.'casio!1 d'exploration instrul1K'ntale, que lès bactéries sont introduites .
. Par contre chez la lemme, l'urètn: est court. d'environ Sem, et est beaucoup plus
aisément ll'Gnehi pLl!" les bact0rÎl.'s. I)e CI..' [~IÎt. les inll:ctiolls urinaires sont 14 rois plus
fréquentes chu la femme: on I..'slime que plus de 35% des femmes auront contracté
ulle infection urinaire ( LU. ) au moins LIlle rois dans leur vie. La fréquence de la
bactériurie croit d'enyiron 1 % à chaque décade de la vie adulte. Elle augmente aussi
Ilowb\emçnr chez la femme encdnte.
- Cha r enfant, la fréquence de la bactériurie est faible, évaluée à 0,5% dans la période
néonatale. un peu plus fréquente c11e'1', les garçons que chez les filles [7]. A l'âge
scolaire la préyulence de la bactériurie est de 1 cl 5% chez les filles, et d'environ 0,1%
chez les garçons [17].
- Les bactéries agents responsabks dç ces infections urinaires appartiennent à un
nombre limité d'espèces. Le germe le plus fréquemment rencontré dans les infections
non compliquées est Eschérichia coli (80% des cas ), suivi par les staphylocoques, les
autrçs bactéries à Gram négatif ( Klebsiella, proteus ...... ) et les entérocoques. En
[eyanche, dans lès LU. compliquées ou nosocomiales, on ne retrouve E. coli que dans
1 3 des cas environ. les deux autres tiers étant causés par d'autres bactéries à Gram
négatif. l'entérocoque et le staphylocoque[ 17].
II.3 Etiopathogénie
II.3.1 Agents bactériens
Les gertnes rè'spol1sables d'infections urinaires seront envisagés en fonction de leur
fréquence et de la classification bactériologique. Celle-ci oppose:
- Les bacilles aux cocci
. Les bactéries à Gram positif aux bactéries à Gram négatif, opposition de coloration
sous tendue par une différence majeure de structure de la paroi bactérienne
- Les bactéries aérobies ( qui prolifèrent en présence d'air) aux bactéries anaérobies
strictes ( qui sont tuées par l'oxygène de l'air ).
17
1) Ecologie
Les ent~robactéries ( Ent~robactériaceae ),avec 80% E. coli, sont les plus fréquentes
des ,lgents d'LU. commune.
2) Bactéries cOllllllunément retrouvées
a. B:acilles :1 Gram négatif
- Les Entérob:actéries
Cè sont des bacilles à Gram négatif mobiles ou immobiles, qui se multiplient aisément
sur des milieux ordinaires. \'oire hostiles. en donnant des colonies rondes,
opalèSCt'ntes. lisses, Elles sont néro-nnaérobies facultatives, fermentent le glucose,
r0duisc:11t ks nitrntès l'Il nitrites d la plus représentée est E. coli.
- E coli
Cette bactérie constitue 90% de la tlorc aérobic du tube digestif de l'homme. Elle est
respl111sable de 60°0 des LU. [ 7]
-Klebsiella pneullloniee ( ou bacille de Friedlander )
C l'rte bactérie représente 5% de la flore aérobie, Elle est toujours immobile et possède
Ullè épaisse capsule qui joue un rôle important dans sa virulence.
-Proreus el Providellcia
Ce sont dèS bactéries saprophytes du tube digestif ( 5% de la flore aérobie).
Il c:xiste ..j. espèces dt: prOTeus:
- P. mirabilis.
- P. vulgaris.
- P. reflgeri.
- P. ll1organiÎ.
~ espèces de Providencia :
-P. sruarlii,
- P. alcelVedel/s.
CèS bactéries sont très mobiles.
-EméroboCfer
CèS bactériès proChès des Klebsiel/a par lèurs caractères biochimiques sont à ,'inverse
Très l11obilès. Trois espèces pèllvent être isolées d'!. U. hospitalières:
LéS infections urilHlIrc's des I.!nt:lI11s j'0dimrie CHNYO
18
- E c/oacae. le plus fréquent
- E hajhiae, plus rare
- E. agglomérons ( bactérie du mil ieu extérieur: eau, sol, plantes)
- Serraria
Très mobile. elle produit également de l'acétone. Elle est identifiée sur la présence
d'une gélntinase très active. elle est pm'fuis pigmentée en rouge.
- Cirrobac{C!'
C erre bact~rie est à la fois proche d'E. coli et des salmonelles par ses caractères
biochimiques et nntigéniques. SaprophyLL' du tube digestif en très faible quantité, elle
est responsable d'infections spontanées de l'appareil urinaire et de surinfections
hl.1spitaliàes.
-Sallllonella
E:-.:ceptiollnellement isolées des urines. elles doivent faire rechercher une maladie
générak ou une bi Iharziose sous j acente r 49].
- Autres B~1cilles à Gram négatif
Pseudomonas aéroginosa et Acillcroboc!(!J' sont des bacilles à Gram négatif aérobies
Le premier encore appelé bacille pyoC:'8I11que est isolé seulement d'LU. d'origine
[r;lum~1tique (sondes. manœU\Tes instrumentales. interventions chirurgicales) ou chez
des malades iml11unodéprimés.
b. Cocci à Gram positif
Les ct"lcci il Gram positif component ::: grandes familles : les streptocoques et les
staphylocoquès. dont certains représentants sont responsables de l'I.U. Leur paroi se
différencie de cèlle des germes à Gram négatif par l'absence de lipopolysaccharide et
par la présence d'un peptidoglycane beaucoup plus épais.
19
- Les entérocoques
Ils sont ks seuls streptocoques impliqués dans les infections de l'appareil urinaire. Ils
appal1iennent au groupe D des streptocoques et se différencient des autres
streptocoques de ce groupe par leur très grande résistance Les entérocoques,
bact~riC's saprophytes de l'intestin humain, de la peau et de l'urètre sont des
contaminant ti'équents des prélèvements d'urine surtout chez la femme. Ils ne doivent
ètre pris en compte que si 2 examens successifs retrouvent une 13aclériuric supérieure
ou égak à 105 bactéries /ml
- Les staphylocoques
Ce sont des COCCI à Gram positif que l'on différencie des streptocoques par 2
caractères:
- leur groupement en amas
- et la présence d'une catalase
la famille des staphylocoques est divisée en 2 grands groupes: Staphylococcus auréus
et staphylocoques blancs.
3) Bactéries moins communément retrouvées
a. Staphylococcus saprophyticus
11 appartient au groupe des staphylocoques blancs. Les germes de ce groupe,
habituellement saprophytes. sont des bactéries commensales de la peau et des
muqueuses humaines. Sa responsabilité a été récemment reconnue dans d'authentiques
infections urinaires notamment chez la fenune jeune [49].
b. Mycoplasma
Ce sont des bactéries dépourvues de paroi, d'où leur polymorphisme et leur résistance
totale aux bêta-lactamines. M. hominis et M. uréalyticul11 sont fréquemment isolés sur
les muqueuses urogénitales de l'individu sain.
Il.3.2 Physiopathologie
les yoies urinaires en dehors de la partie terminale de l'urètre, sont stériles chez le
Les infections lIrinilires des cn!ùnts Pédiatrie CI-INYO
20
sujet sain. L'urine qui y est contenue ou qui y passe est donc dépourvue de germes.
l1nè' 1. U. suppose donc un apport extérieur de gennes pathogènes.
II.3.2.1 Origine des germes responsables d'LV. et mécanisme
de pénétration
Le tube digestif est le réservoir habituel des germes responsables d'LU. Les 3 vOIes
possibles de l'LU. sont d'importance très inégale.
- La voie ascendante
Elle est de loin la plus fréquente des voies de cheminement des germes. Ce sont en
etIè'I. Iè' plus souvent. des germes d'origine intestinale et péri anale qui sont à l'origine
des LU.. la propagation se tàisant de l'extérieur vers l'urètre. Ce mode habituel de
contamination rend compte de la prédominance des infections chez la fiUe dont
rur~trè' è'st court et qui présente physiologiquement un petit reflux urétro- vésical en
fin de miction [47].
- Les voies lymphatiques et sanguines
Ellè's sont rarè'ment è'n cause, sauf dans l'LU. du nouveau-né qUI est classiquement
plutl)t h0matogène et prédomine l'hez le garçon [471.
-La voie directe,
Iatrog~nè' dùè' aux manœuvres instrumentales, elle constitue la dernière modalité
d'inoculation. On en rapprochera le développement des pyuries sur sonde à demeure et
corps étrangè'rs.
lIA Circonstances de découvertes
A la diftëœnce de ce qui se passe chez l'adulte, les circonstances de découvertes de
l'I.U. de l'enfant sont marquées par la prédominance des signes d'interprétation
difficile. n'attirant pas nécessairement l'attention vers l'appareil urinaire.
Le, infec1ion, urinair.:, des cl1fhnts Pédiatrie CI-INYO
21
lIA.1 Les signes évocateurs
Ils le sont d'autant plus que l'enfant est plus âgé.
a) Chez le nouveau-né, ils se traduisent par des troubles digestifs,
lln~ courbe pondérale irrégulière pondéral, un ictère, une hypothermie apparaissant
souvent vers le 20è jour de la vie [43].
b) Chez le nourrisson et le petit enfant; Ils sont découverts dans
des circonstances variables:
- habituelh:ment. le symptôme essentiel est la fièvre à 39 à 40°C; elle est souvent
associée à des troubles digestifs.
- mais. souvent. l'aspect est différent:
'" on est parfois impressionné par l'apparente gravité de certaines formes.
accompagnées d'une torpeur ou de convulsions.
'" plus fi'équemment. la sémiologie est atténuée: un peu de fièvre chez un nourrisson
pàle. anorexique dont la courbe de poids est stationnaire ou même descendante, des
pleurs ou des cris lors de la miction ou un refus d'uriner; [43,41]
* ou encore, l'infection se révèle par une hématurie qui pourrait évoquer à tort une
gk"\l11érulonéphrite ou par une protéinurie découverte lors d'un examcn systématiquc.
c) Chez le grand enfant; les signes sont plus évocateurs. Des
sIgnes infectieux : fi0nc à 39°C: 40°C avec des frissons; des signes urinaires :
douleurs lombaires uni ou bilatérales, spontanées ou provoquées au niveau de J'angle
casto-vertébral sur Je trajet pyélo-urétéral, elles apportent une note localisatrice. Mais
la fiène est parfois peu élevée; des troubles digestifs pourraient égarer le diagnostic
s'il n'y avait pas quelques douleurs à la miction [43].
IIA.2 Infection urinaire asymptomatique
Dans certains cas, il n'existe aucune symptomatologie clinique et l'LU. est mise en
é\idence :
Lcs infections urinaires des L'nlülllS Pédilllrk CIINYO
22
- il la suite de la découverte fortuite d'une albuminurie lors d'examen systématique
pré yaccinal ou scolain~.
- ft l'occasion d'un bilan d'une malformation extra urinaire [47].
Il t~lllt donc penser systématiquement à 1'1. U. en pédiatrie et pratiquer au moindre
doute un examen des urines.
Il.5 Diagnostic
La constatation d'urines troubles peut faire suspecter une LU. mais ne permet
..:ertainement pas de l'affirmer. Il peut s'agir de précipitations phosphatiqucs ou
uraliques.
lnyersement. une urine macroscopiquement claire peut se révéler infectée, notamment
en cas de polyurie.
Chez J'ent~1nt comme chez l'adulte, le diagnostic de certitude de l'infection repose donc
sur un examen cytologique et bactériologique du prélèvement urinaire [47].
II.5.1 Diagnostic biologique
Le rôle du laboratoire de bactériologie est à la fois très important et très délicat. En
effet. prescrire un examen cyto- bactériologique des urines ( ECBU ) revient à
demander au laboratoire de contirmer ou d'infirmer le diagnostic d'LU. et de guider le
dwix du traitement antibiotique.
la \alidilé dc cel cxamt'n suppost' 3 étapes 1491 :
- un prélèyement aseptique des urines
- le transport de l'échantillon d'urine rapidement au laboratoire ( si prélèvement
fait en dehors: la conservation à + 4°C si l'examen ne peut être fait immédiatement. )
- l'examen cytobactériologique des urines proprement dit.
n.5.1.I Le prélèvement d'urine
L'urine doit être prélevée de la manière la plus aseptique possible pour éviter sa
contamination. En effet, la qualité de l'examen dépend plus de la technique de
prélèvement que de celle du laboratoire.
Plusieurs techniques sont utilisées:
23
1) La méthode de mi-jet
Elle est utilisée chez les personnes conscientes et capable d'uriner volontairement. En
pratique. on nettoie soigneusement le pourtour de l'orifice urinaire soit à J'aide d'un
antiseptique tel que le dakin. soit à l'eau ou au savon; puis le rincer soigneusement au
sérum physiologique ou à l'eau stérile. Chez le garçon. on nettoie le gland après avoir
releyé le prépuce ( s'il n'y a pas eu de circoncision ). Chez la fillette, on nettoie les
petites et grandes lè\Tes. et la vulve.
Ensuite. le sujet commence à uriner dans les toilettes éliminant ainsi 20 à 25 premiers
millilitres qui nettoient au passage l'urètre antérieur de sa flore physiologique et
d't.'n~ntuclles traces d'antiseptiques ou du savon restant. On récolte 10 à 20 ml d'urines
dans un récipient stérile ( poL tube, flacon). La première urine du matin est préférable
mais non indispensable car un intervalle de 3 heures au moins est demandé entre la
miction du réyeil et la miction précédente [58].
2) Chez le nourrisson,
cette méthode peut également être utilisée mais il est parfois nécessaire de déclencher
la miction par la percussion de la région sacrée (réflexe de Perez) ou par la pression
de la région sus pubienne avec un doigt [58].
3) Si ce moyen échoue,
L: ù,lkch:.'ur CS! UI1 111l)ycn très utik. surtout utilisé chez le nouveau-né, le nourrisson
et le jeune enümt encore incapables de contrôler leur miction. Il faut observer une
asepsie de toute la région enfermée dans le collecteur. Le collecteur est maintenu en
place pendant 30 mn au maximum. Aussitôt la miction faite, il faut enlever le
collecteur et transférer les urines dans un récipient stérile [2].
Il est parfois nécessaire. notamment en cas de résultats douteux obtenus par la
méthode précédente. de prélever directement l'urine vésicale:
- le sondage est alors une solution chez la petite fille. Il faut J'éviter chaque fois
que cela est possible à cause du risque d'infection iatrogène.
Le:; inù:ctions urinaire, des Cnl~1IliS Pédiatrie CHNYO
24
- cette technique est à proscrire chez le garçon chez qui l'on préfère la
ponction sus pubienne[ 47]. Technique fiable pour obtenir une urine non contaminée
par la tlore commensale mais peu pratiquée, car incommode.
n.5.1.2 Transport et conservation des urines
Quelle que soit la technique de prélèvement, l'urine recueillie dans un flacon stérile
doit ètre exal11iJ1~e "vivante", c'est-à-dire immédiatement après le prélèvement ou dans
les 2 fI 3 heures qui le suivent. Dans cette seconde éventualité, J'urine doit être
conservée ê"J1 atl110sphàe froide. inférieur cl 4°C. Ne pas respecter celte condition
enlè\'t~ également toute valeur au résultat de l'examen. L'on sait en effet que les
gennes pathogènes introduits dans la vessie voient leur nombre doubler en 45
mÎnutes[ -+ 7J.
II.5.1.3 L'ECBU
1. L'examen direct
1.1 Examen macroscopique des urines
L'examen macroscopique des urines non centrifugées ne peut avoir qu'une valeur
d'orientation. Les urines peuvent être limpides, troubles, jaunes, acajou, sanglantes,
contenir des hématies. des dépôts ou colorées par suite de la prise de certains
médicaments comme: la vitamine B 12, la rifampicine, le mictazol bleu.
L'urine normale a un aspect limpide. jaune-paille sans dépôts au fond du récipient, de
pH ~ompris entre 5 et 8.
1.2 Examen microscopique des urines
Il foumit des renseignements qualitatifs et quantitatifs.
1.2.1 Numération des leucocytes et hématies
Le nombre d'hématies a peu de valeur pour le diagnostic d'I.u' En revanche, la
détermination du nombre de leucocytes participe directement à l'établissement de ce
diagnostic. ( en cas d'I.U., la leucocyturie est> 101 mm3 ou> 104 1 ml )
Les int\:clion, urinair.:s d.:s cnt~1I\ts P':diatri.: CIINYO
25
1.2.2 Examen du culot urinaire
Il pennet d'identi fier les éléments figurés contenus dans les urines tels que les
lè'ucocytes. ks h0111nties. les cellules épithéliales ( rondes d'origine rénale, en
raquettes d' origine vésicale, les grandes cellules à petits noyaux d'origine vaginale ),
ks cristaux ( oxalates. urates. phosphates, d'origine médicamenteuse ), les cylindres (
granuleux. leucocytaires. graisseux. hyalins, hématiques, les levures, les parasites (
Trichomonas. l~uts de Schistosoma haematobium ), la flore bactérienne (
mOl11hologie. abondance. mobilité)
1.2.3 Examen ~lprès coloration
II pamet de noter, concernant les bactéries:
- leur morphologie.
- leur atTinité tinctoriale.
- leur abondance.
- leur mode de groupement.
Il permet également de différencier les polynucléaires, les lymphocytes et guide le
choix des milieux de culture.
1.2.4 Utilisation des bandelettes réactives chimiques
CèS bandelettes donncnt des indications sur divers composants de "urine; la présence
de kucüL'ytes: l détection des est0rases klll.::ocytaires ), présence de nitrites, la
protéinurie. k pIt le sang. les corps cétoniques, la glycosurie [44,63].
PlÎlU' le dépistage des 1. U .. les paramètres suivants sont en général étudiés:
- Les leucocytes
Cest un moyen d'évaluer la leucocyturie. Ce test est fondé sur la mesure de l'activité
estérasique des polynucléaires présents dans l!urine, altérés ou non. Son seuil de
détection est de 10 leucocytes 1 mm3 . Il s' effectue à la température ambiante et se lit
en.2 minutes [63].
Les II1fcctions urinaires des ..:nl'anls l'~diatri<.; CHNYO
26
- Les nitrites
Leur recherche renseigne sur la Bactériurie, en sachant que toute recherche négative
ne signitic pas absenœ de bactériuric. Le test des nitrites est fondé sur le I~lit que la
grande majorité des germes responsables d'I. U., sont des entérobactérics qui réduisent
ks nitrates en nitriks ( c'est le test de Griess ) [58]. Son seuil de détection est de 106
llnité Fl)I1nat Coloni(' ml. et se lit en 30 secondes Ù 1 mn.
- Autres paramètres
* le pH,
* les protéines,
* le sang.
La lecture de ces paramètres se fait visuellement soit par un photomètre de réflectancc
[-l--l-] permettant ainsi de réduire les erreurs de lecture liées au délai de lecture ou les
en'eurs liées à l'échelle colorimétrique.
Leur Habilité est basée sur la connaissance de leurs validités intrinsèques ( la
sensibilité et la spéciticité ) et de leurs validités prédictives ( la validité prédictive
positive et la validité prédictive négative) [44,63J.
C es tests chimiques donnent souvent de bonnes corrélations diagnostiques et
constituent un moyen de détection rapide de 1'1. U., surtout au cabinet du médecin.
\Iais leur inconvénient majeur est l'absence d'isolement et d'identification bactérienne
en \'lIe d'un traitement mieux adapté. Cependant, ils gardent toute leur utilité là où un
ECBU classique fait déÜlUt [44,63].
2. Mise en culture des urines
Cette étape doit permettre à la fois l'isolement de la bactérie responsable de l'infection
et sa numération. En effet depuis les travaux de Kass qui ont solidement établi Je lien
entre le nombre de bactéries urinaires et l'existence d'une infection de l'appareil
urinaire, la nllmàation des bactéries présentes dans J'urine au moment de la miction est
absolument indispensable [49].
Le, inf.:.:tiol1s urinaires li.:, cntill1lS Pédiatric CHNYO
27
3. Identification du germe
L'idçntification du germe est basée sur l'étude de son profil métabolique.
4. Etude de la sensibilité aux antibiotiques
L'antibiogranlll1c pcn11ct lk Il1èSlIrèl' la capacité d'un antibiotique ù inhiber la
CTclÎssam:e bactérienne in vivo. Cette capacité peut être estimée à l'aide de 2 méthodes:
par dilution ct par diffusion.
:\insi 3 réponses seront obtenues ( cette classification se réfère à la probabilité d'une
action ChèZ le malade) :
- eenne sensible: le traitement a toutes les chances d'aeir aux doses habituelles ~. ~
- germç à sensibilité intermédiaire : risque d'échec mais un succès peut être obtenu
a\\:c des doses fortes.
- germe résistant: le traitement a toute les chances d'échouer.
5. L'interprétation des résultats
5.1 La leucocyturie
L'urine normale contient moins de 103 leucocytes / ml. A partir de 104 leucocytes /ml,
la leucocymrie est pathologique.
L'association d'une kucocyturie et d'une bactériurie > au seuil de signification
( respectivement::: 104 / ml et::: 105 / ml) traduit une LU.
5.2 La bactériurie
La numération des colonies bactériennes fournit l'évaluation quantitative indispensable
au diagnostic :
- Bactériurie < 104 bactéries / ml : l'urine est stérile
- Bactériurie comprise entre 104 et 105 : l'infection et la contamination sont
possibles
- Bactériurie > 105 bactéries 1 ml, l'LU. est certaine.
La présence de plus de :2 espèces bactériennes doit faire discuter une LU. associée à
une contamination et demander un ECBU de contrôle.
Les inl'cctions lIl'Înain:s cl":S cnLlI1ts 1'0diatrjç CIINYO
28
le diagnostic de l'LU. repose sur l'ECBU, mais l'interprétation des résultats fait appel
il œnains renseignements que doit fournir le clinicien, notamment:
- l'àge é't lé' Sé'xe du patient,
- le I11lKié' et l'heure du prélèvement.
- les motifs de la demande ( présence de signes cliniques ),
- les antécédents d'I. U ..
- la notion dc maladie com:omitante,
- le traitement ~\'entllel en cours.
11.5.2 Les explorntions rndiologiqucs
les nouvelles techniques d'imageries en coupes et numériques ont complètement
nwditié la stratégie diagnostique en matière de pathologie rénale et des voies urinaires.
Si les méthodes conventionnelles n'ont pas encore disparu, leur place a été redéfinie et
leur technique le plus souvent allégée [45].
Il est maintenant habituel de voir opposer l'urographie intraveineuse ( U IV) et
l'échographie de l'appareil urinaire pour reprocher à l'urographie ses inconvénients, sa
morbidité, et trouver l'échographie remarquable par son innocuité. Dans la grande
majorité des cas. l'urographie reste un merveilleux instrument de diagnostic que
n'égale pas encore j'échographie: les 2 méthodes d'exploration de l'appareil urinaire
n'obligent pas à un choix discriminatif. L'une et l'autre sont encore complémentaires.
Hiérarchiser ces :2 examens est indispensable dans les cas où l'urographie présente un
risque "ital. ou promet d'être médiocre lorsque la fonction rénale est altérée [491. Quel
que soit le symptôme qui révèle l'infection de l'appareil urinaire, l'U 1 V doit débuter
les explorations radiologiques.
11.5.2.1 Les films sans préparation
l'arbre urinaire simple. de face, en décubitus et vessie vide doit couvrir tout l'appareil
urinaire. depuis le peh'isjusqu'aux pôles supérieurs des reins.
Il fournit des renseignements sur :
- les calcitications à projection UrlllaIre nécessitant souvent une incidence
complémentaire de 3 ,1 4 afin d'affirmer leur réelle appartenance urinaire.
Us inkctions urinai!'.:s des çn11111ts P':diatrie CHNYO
29
. les panies molles (les reins. le muscle psoas, la vessie) d'autant mieux visibles
que cçmées par du tissu graisseux
• l'état des structureS osseuses avec parfois des renseignements spécifiques pour
l'appareil urinaire (métastases, tuberculose)
Il.5.2.2 U 1 V
L'U 1 V est encore le seul examen capable d'explorer l'anatomie et la physiologie de la
wtalité de l'appareil urinaire, Elle consiste en l'injection d'un produit de contraste iodé,
hydrosoluble. à élimination rénale sélective suivie de prise de clichés.
II.5.2.3 L'échographie
L\!chographie est le complément indispensable Sinon même souvent le premIer
dément de tout bilan d'imagerie urinaire.
Elle analyse en d't'et les :2 reins en coupe transversale ( avec mesure antéro·postérieure
du bassinet en cas de dilatation) et en coupe longitudinale; sont examinés: les cavités
pydo-calicielles à la recherche d'une dilatation; la différentiation cortico-médullaire,
l'index parenchymateux. les contours rénaux. Elle explore l'uretère à la recherche
d'une dilntation. et la vessie [54.75].
11.5.2,4 Antres explorations
- la h1I1lodcnsiwmétrie.
- la cystourétrographie .
. l'artériographie rénale,
- la phlébographie rénale,
sont des examens plus spécifiques mais beaucoup plus invasifs.
n.5.3 Diagnostic de localisation
II.5.3 1 Clinique
Il est classique d'opposer cliniquement les LU. hautes, fébriles aux infections basses.
non f~briles. Cette distinction. basée sur le critère de température est cependant parfois
trop schématique et. chez l'enfant plus encore que chez l'adulte, les signes cliniques ne
L~;; int'I.'ctions urinaires dcs .:n/;\111' Pédiatrie: CIINYO
30
sont pas toujours suffisants pour établir avec certitude le diagnostic de localisation de
1'1. L'. CèS r~sèrves ont justifié la mise au point de différents tests de laboratoire
suscèptibks d'~c1airer k praticien sur le lieu de pullulation microbienne.
En pratique. le probkme de la détermination du site anatomique de l'infection se pose
de la Ù1Ç'111l suivante.
1) Chez un enfant apyrétiqlle
a) lorsqu'il existe une symptomatologie de
cystite, sans fiè\Tè. k problème est de déterminer s'il s'agit simplement d'une LU.
On admet volontiers ce diagnostic:
- s'il s' agit d'un premier épisode,
- si les signes mictionnels sont aigus,
- s'il s'agit d'une fille.
On se méfie beaucoup plus d'une origine haute:
- s'il s'agit d'une récidive,
- s'il s'agit d'un garçon.
b) Lorsque l'LU. est asymptomatique:
Il est nécessaire d'en préciser l'origine en sachant qu'une pyurie découverte en
l'absence de signl.'s cliniques est. en Urologie Pédiatrique. plus souvent d'origine haute
que basse.
2)Chez un enfant fébrile
lorsqu"une pyurie est découverte chez un enfant tëbrile qui présente par ailleurs une
autre pathologie notamment ORL, il est nécessaire de savoir si la fièvre est d'origine
rénale (lU extra rénale, rhino-pharyngée par exemple.
Il.5.3.2 Biologie
:\ CL)t~ des signes cliniques, certains examens biologiques peuvent aider à préciser le
l1Îyeuu de l'LU ..
31
a) signes biologiques d'infection parenchymateuse
Ce sont l'augmentation de la vitesse de sédimentation et surtout de la Protéine C
Rc?acti\'e ( CRP ).
b) Signes biologiques d'atteinte rénale
- diminution du pom'oir de concentration des urines,
- Pr()t~inurie > 1 g , 2-+ h,
- augmentatilHl des béta-2 globulines dans les urines.
c) Tests iml11unologiques
- mise en ~\'idence des anticorps spécifiques antibactériens,
- mise en ~\'idenCè d'auto anticorps.
Ces tests iml11unologiques ne sont guère employés pour plusieurs raisons: ils ne sont
pas encore des examens de routine, et la fiabilité 11' est pas toujours satisfaisante.
Les indications des examens radiologiques sont larges dans l'LU. de l'enfant et, sauf
cas particuliers, la cont1'ontation des données cliniques et radiologiques permet
d'estimer \alablement la probabilité d'une infection haute.
II.5.4 Diagnostic étiologique
Les ~tiologies de l'infection sont essentiellement représentées par toutes les causes
susceptibles d'entraîner une stase au niveau de la voie excrétrice. de provoquer un
retlux \~sico-urétéral ou urétro-vésical, de favoriser un développement anormal de
germes au \oisinage du méat urétral.
Jusqu'ù présent. ce sont ks facteurs mécaniques qui sont les mieux connus.
II.5.4.1 Anomalies anatomiques de la voie excrétrice
responsables de stase urinaire
La plupart d'entre elles sont congénitales, mais certaines peuvent être soit
congénitales, soit acquises:
-Syndrome de la jonction pyélo-urétérale,
L.:s ink.:t ions lIrinair<:s d<:s clll:lI1ls Pédtatrk CIINYO
32
- Lè méga tlrètèrc idiopathique.
- L'urètàocèle,
- Les \al\ès de J'urètre postérièllr chez le garçon sont les uropathies mal formatives les
plus fréquèmll1ent rencontrées.
II.5.4.2 Le reflux vésico-urétéral ( RVU )
Bien qu'il puisse résulter d'une malformation de la voie excrétrice et être facteur de
stase, le RVU màite une place à part. ne serait-ce que par sa fréquence. Principale
cause des PNA de r entànt : il représente le problème urologique pédiatrique le plus
courant [4 7J.
n.S.4.3 L'I lithiase
La lithiase de l!ent~1nt s'accompagne d'une LU. dans 80% des cas. r 4 TI Selon F.
\lazeman. T'vic Foissac. lorsqu'une pyurie est mise en évidence, un germe est isolé 3
fois sur 4 et s'il s'agit alors 2 fois sur 3 d'un proteus, ce germe est donc identifié chez
40° 0 des entànts porteurs de calculs.
n.S.4.4 Les anomalies fonctionnelles
Elles ont pour dénominateur commun un phénomène de retenue volontaire ou
imolontaire des urines. Les anomalies du fonctionnement vésical ou sphinctérien
peun:nt ~tre secondaires ù une lésion neurologique bien définie.
II.6 Conséquences de l'LU.
II.6.1 Su r les voies excrétrices
L:ne des caractéristiques de l'I.U. de l'enü1l1t est d'avoir pour principales causes ce
qu'elle a comme principales conséquences sur les voies excrétrices. C'est ainsi qu'elle
peut être responsabk d'hypothermie. de RVU. de lithiase, d'hyper rél1exivité vésicale.
L'atonie d'origine infectieuse est en général d'autant plus importante que l'enfant est
plus jeune. Chez le nourrisson ont été rapportées des observations cl'uretéro
hydronéphroses majeures ayant régressé sous traitement antibiotique.
L.:s infections urinair.:s deS enfants !'éùimrie CHNYO
33
Cha le p~tit ~ntànt dont la vessie est encore anatomiquement et physiologiquement
immamœ. un~ simple cystit~ peut provoquer un RVU et entraîner des sIgnes
d'instabilité n~sicak. Enfin l'action lithogène du Proteus n'est plus à démontrer.
11.6.2 Sur le rein
L'inkction persistante du haut appar~il peut entraîner des lésions irréversibles de
py.?loI1.?phrites chroniques ( PNC ). Celles-ci sc caractérisent anatomiquement par une
infiltration intlammatoire du parenchyme rénal aboutissant à une atrophie prédominant
au niveau du cortex.
II.7 Les aspects thérapeutiques
II.7.1 But du traitement
Le traitèment de l'LU. a pour but dans l'immédiat, d'éradiquer le germe causal et à
distan.:~ d'~\'itC:T les red1lltes ou ks r.?cidives [31]. En clair, le traitement de 1'1. U. chez
l'enfant permet d'évit~r les séquelles rénales. Le risque se pose essentiellement devant
un~ l.U. fébrik que l'on doit considérer comme une pyélonéphrite et traiter par des
anti biotiques bactéricides [22].
II.7.2 Critères de choix de l'antibiotique
D~ nombreuses molécules ou spécialités antibiotiques ont été proposées et utilisées
a\'ec suc(ès dans le traitement des l.U. de l'enümt. Cependant le critère d'évaluation
utilisé dans tautes \es ttudes cliniques est la stérilisation des urines en 48 h.
L'antibiotique idéal utilisé dans le traitement de 1'l.U. devrait répondre à 5 critères:
- ~tr~ actif sur les principales souches bactériennes responsables d'LU.,
- a\'oir la plus grande biodisponibilité possible dans les urines,
- atteindr~ des COIKentrations bactéricides à la fois parenchymateuse ( rein, prostate),
et urinaire.
- att~indre des taux striques supérieurs à la concentration minimale inhibitrice ( CM! )
des bact~ries .:ausales.
- ~tre bien talér.? quel que soit le terrain. et peu onéreux.
LèS int'èclions urinaires des entants P':dintrit: CHNYO
34
?\falheureusement. malgré le large éventai 1 thérapeutique proposé actuellemcnt,
aUl2un antibiotique ne réunit toutes ces qualités. Le choix définitif du traitement
antibioIiqul.' d~pendr,1 des l':ritères bal':tériologiqucs, pharmacologiqucs ct de tolérance,
CI.' Iraill.'l11elH antibiotique doit toujours être associé au maintien d'une diurèse
abl)I1dallll.' ('t ù unI.' surveilhmcl.' stricte loco-régionalc.
11.7.3 Principaux antibiotiques proposés
Le traitement de première intention doit être régulièrement actif sur les entérobactéries
et principakment sur E. coli. les Pro/eus et les Klebsiella. Parmi les béta-lactamines,
on peut utiliser les Pénicillines A, uréidopénicillines, carboxypénicillines,
monobactames et céphalosporines. Cependant les Klebsiellae et un nombre croissant (
de 30 à 50% selon les séries) de E. coli et de Proteus résistent aux Pénicillines A [57].
Ces mokcuks ne sont donc utilisables en première intention que si elles sont associées
ù un inhibiteur des bèta-Iactamases, comme par exemple : Amoxicilline+ acide
I2lanIlanique. ou fi un autre antibiotique ( aminoside ) [20].
Parmi les céphalosporines, on peut utiliser les céphalosporines de 2è génération (
exemple : céfuroxime ),ou de 3è génération ( exemple : céfotaxime, ceftriaxone,
céfixime)
En ce qui concerne les céphalosporines de première génération, les résistances sont
d..:'\è'l1uè'S fréquentes et leur utilisation en mono thérapie de première intention ne peut
0tn;:" recommandée. à l'exception du céfaclor qui possède une meilleure activité sur les
bacilles à Gram négatifs [22].
Le triméthoprime. ks sulfamides. et surtout leur association ( cotrimoxazole ) ont aussi
été proposés en thérapeutique de première intention mais il est plus courant de les
utiliser en traitement de relais après avoir vérifié la sensibilité de la bactérie.
Il en est de mème pour d'autres molécules de synthèse telles que la nitrofurantoïne ou
la nitroxoline.
Rappelons que les quinolones sont contre indiquées chez l'enfant en raison de leur
wxicité potemklle pour le cartilage de croissance. L'acide nalidixique est également
Clmtre indiqué chez l'enÜmt de moins d'un an à cause du risque d'hypertension
intracrünÎènne [73]. Les aminosides ( gentamicine. nétilmicine. amikacinc ) ont parfois
I . .:s inf.:ctiol1s urinair.:s d.:s .:nfa1l!s P0diatri.: CIINYO
35
été proposés en mOi1othérapie de première intention, mais sont le plus souvent utilisés
en association a\'ec une bèta-lactamine.
II. 7..4 Modalités thérapeutiques
Flk est très discuke. Les inconvénients d'une prescription de X ù
10 .i(lUrS sembknt minimes par rapport aux incertitudes d'un traitement plus court ou
d'Lm traitement minute r -+71·
On constate que les traitements de courte durée permettent même dans les I.U. hautes,
de stériliser les urines en 48 h dans les cas où la bactérie est sensible à l'antibiotique,
\1ais les traitements courts se soldent par un taux de récidives de j'infection plus élevé
que les traitements conventionnels. Ces données ne permettent pas d'autoriser à
réduire sensiblement la durée de l'antibiothérapie qui est classiquement de 10 jours.
Il. 7.5 Infection urinaire basse symptomatique
Le but du traitement est de stériliser rapidement les urines, et de soulager amSl
l' ent~ll1t des signes de cystite. Cela peut être assuré par tout antimicrobien à forte
concentration urinaire, en mono thérapie, et adapté à la sensibilité du germe.
Les produits utilisés le plus souvent sont:
- Acide nalidixique: 30-60 mg / kg
- Nitrofuranes : 3-5 mg / kg
- Nitroxoline : 20 mg / kg
. C otrimoxazole 40 mg / kg
- Amoxicilline : 50 mg 1 kg
- Amoxicilline + acide c1avulanique : 50 mg / kg
La dur~e du traitement est de 7-10 jours environ.
En cas d'LU. basses symptomatiques récidivantes de la petite fille, il faut rechercher
et traiter des t~lCtcurs locaux favorisants ( vulvite, mauvaise hygiène locale, immaturité
n~sicale. constipation ). Lorsque les récidives sont espacées ,chacune peut être traitée
au (, coup par COUP» comme précédemment, si les récidives sont rapprochées, il est
prdèrable de d0buter un traitement antiseptique prophylactique.
L~s Illfèêlions urinair.:, dèS èntlm!> Pédiatrie ClfNYO
36
II.7.6 Bactériurie asymptomatique récidivante chez la fille
Elles tinissent par guérir spontanément et leur durée totale d'évolution n'est pas
intlut"l1cée par It" traitement [65]
En l'absl..'l1ce d·uropathie. l'abstention thérapeutique est actuellement acceptée par de
I1nmbrt.'uscs ~qllipcs.
II. 7. 7 Infection urinaire lumte
Lt" choix du traitement initial doit être modulé en fonction de la situation clinique et
plus particuli~rement de l'c:îge de J'enùmt ct de la gravité du tableau infectieux.
Le jeune âge ( <18 mois ) est en soi un élément de gravité du fait de la
fréquence des formes septicémiques. De plus, l'l.U. s'accompagne souvent, chez les
jeunes nourrissons de troubles digestifs qui rendent aléatoire l'administration d'un
traitement par voie orale. Ces enfants justifient donc une hospitalisation et un
traitement parentéral bactéricide actif sur l'ensemble des entérobactéries.
Indépendamment de l'âge l'existence d'un syndrome infectieux majeur retentissant
sur l'état général. impose le même comportement. Deux catégories de situations
rek\ant de stratégies thérapeutiques différentes sont envisagées:
- Age < à 18 mois ou syndrome infectieux sévère
l.a plupart des aut~urs recommandent un traitement parentéral par une association
Cl)\11portant b~ta-l;)ctamine et un aminoside. La béta-Iaetamine peut être l'Amoxicilline
acide clanilanique ou une céphalosporine injectable. Lors de la conférence organisée
en non~mbre 1990 par la société de pathologie infectieuse de Langue Française, le
consensus s' est établi pour une bithérapie parentérale associant un aminoside et une
céphalosporine de 3ème génération [22].
- Age> \8 mois et intèction bien tolérée au plan général
Il est possible de proposer une mono antibiothérapie per os par l'Amoxicilline + ae.
cl,1\ulanique, c0pha1osporine ( Cd~lclor, ou céfixime ) ou par eotrimoxazole .
Le choix de l'antibiotique sera. si nécessaire, adapté à l'antibiogrammc dc la
bactérie isolée sur le prélèvement initial. Tous les auteurs recommandent de réaliser à
Lt:s inl~t:tilll1$ urinair", des élllhnts Pédiatrie CIINYO
-l~ h d, ",i«m<l11 . LILI <()"Ir~I, " " .. 'r ;.' I<>glq". des mi"", .fi" Je , '''''" '\'' <le 1"",
",h,li ,'.
le '''';1<m,''" 1'''''''t,'r., 1 ;,, ;,i.,1 "" ' " ,'" 1'<11\1'1.,,'" ~"r ULI ' ''' ;''''''''''1 "",1 d", quc le,
, ; gLl<' çliniqu<s de 1";" f"" IOn """ ,oo".i16 ", ~u< 10; ur; Il0S ,,,,,t ".ri le,.
L,' .... ·b i; ,,(,,1 ",'111 """ '0,,11,,' "il"';" -l n h ,i<' tr.,il<""'"' """' l, p lu!,'" d" ca> 1.,
du"",, t"",k dc I"OLl,i~;OI ]"'r"p;e d<'n i, ,'1" d, I"ordn: d'une din.i", do jOUB >l'CC
">1,,,,\1,' ,l.' b t.;"·,,',,,, I"g,,·mln";"· "" 'I ll"'"".L;',·m,·nl !n j. Cq"·''']''' ''. ]u Ju"'o 0\1
Imil<rLl<HI «rJ nK>J,,'< .... 100 k. co •. "" li."""", ~< 1. r<'pon<e din ;q tlO l , Ignes
~.; ''''''LI' J"in t'<" iOIl ) <1 d... ,i ~",.. b ;" I<>g;~u<s <1 'IL 11 or" ,"", ;"'L ( LI""". I; ,aI iUl' d" 1"
CRP L.
40
1 OBJECTIFS
1.1 Objectif général
Etudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques et
~cl1(lgraphiques des infections urinaires dans k service de Pédiatrie du ClfN-YO.
1.2 Objectifs spécitiques
- DéterminéT la prévalence des infections urinaires dans le service de Pédiatrie
du CHN-'{O.
- Décrire ks caractéristiques cliniques et biologiques des infections unnmres
dans le service de Pédiatrie du CHNYO.
- Identifier les anomalies échographiques associées aux infections unnalres
dans le selTice de Pédiatrie du CHN-YO.
Lè'S 111fCêtions urinaires des -:nranls Cil p-:diatrk au CHN- YO
42
II. "Matériel et méthode
II.I Cadre de l'étude
II.LI Le Centre Hospitalier National Yalgado Ouédraogo ( CHN-
YO)
Il COl1slÎtuè" a\ec k Centre hospitalier National Sourou Sanoll ( CHNSS ) les 2
h~)pitaux lk n.'lërcllI.:e au BF. Ils assurent également la formation des étudiants en
!11,.\kcine. en pharmacic et des élèves de l'Ecole Nationale de Santé Publique, Le
CIINYO C~)ll1pl1rte:
- une direction générale
- des seJ"\'kes de médccinè" et des spél.:ialités médicales
- des sefyiœs de chirurgie et de spécialités chirurgicales
- des serYÎcè"s médko-techniques : radiologie, kinésithérapie, pharmacie, laboratoire
de biologie et d'anatomopathologie ainsi qu'une banque de sang
- des serYices d'appui comprenant: une cuisine, un garage, un service de maintenance
et de matérieL un service social.
II. 1.2 Le service de Pédiatrie
II.1.2.l Structure du sel'vice
a) Les pavillons d'hospitalisation
- L' ne unÎ!é lïurgem:es pédiatriques qui correspond à la Pédiatrie l , Sa capacité
dïllîspitalisation est de 25 lits
- La Pédiatrie Il ayec une capacité d'hospitalisation de 78 lits
- Une unité de néonatologie avec 6 couveuses et 10 berceaux
- Un centre de récupération et d'éducation nutritionnelle ( CREN ) qui renferme un
centre de thérapie de réhydratation par voie orale ( CTRO): 28 lits
- La clinique pédiatriql1e avec une capacité de 34 lits,
b) Les unités annexes
- kinésithérapie
- Vaccination
- Ecole pour enfants
L\?s illl~ciilln~ urinaire,; lks CIlÜ\I1t, <':11 pédiatrk nu CliN-YO
43
II.l.2.2 Le personnel du service
Le personnel est composé comme suit ( en 1999 ):
- 9 médecins ( 6 pédiatres dont 3 professeurs) et 3 généralistes
- 24 intinniers ( ères)
- 2 puéricultrkes
- ï sages femmes d'état
- l kin0sith0rapcUlc
- 1 diététicien
- 3 accoucheuses auxiliaires
- des tilles de salles
- 1 secrétaire
- des manœunes
Le seryice est dirigé par un professeur titulaire en pédiatrie.
Il.l.3 Le laboratoire de bactériologie
Il fait partir des 4 sections d'analyses bio-médicales du laboratoire
( bactériologie. parasitologie, hématologie, sérologie)
II.1.3.1 Le personnel
- 2 pharmaciens
- 4 tedmiciens de laboratoire
- 2 tilles de salle
11.1.3.2 Activités du service
- Examen cyto-bactériologique ( ECB) du liquide céphalo-rachidien( LCR)
- ECB des urines ( uroculture )
- ECB des prélèyements génitaux
- ECB des selles ( coproculture)
- ECB du pus
- hémocultures
L~, il1(~dlllb urinaire:; d..:s enlhnts en pt.'diatri~ all ('IIN- YO
44
- ECB des prélèvements divers ( liquides d'ascite, articulaire, pleural, prélèvement de
gorge. oculaires .... )
ILIA Le service de radiologie
,\u nwment d\;.' 1 \?wdL' pl)Ur dL's raisons de réfections de certains bâtiments de CHN
'1'0 les examens radiologiques dont l'échographie étaient réalisés dans le service de
scanner.
Le personnel est constitué de 3 médecins spécialistes. 2 radiologues, un médecin
agrégé en médedne nucléaire . .:+ attachés de santé, 9 manipulateurs d'état. 2
tL'd111i..:iL'ns manipulateurs spécialistes. 1 secrétaire cl 5 technicicns dc surface,
II.2 Population d'étude
Elle L'st constituée des enfants de 0 à 15 ans admis en pédiatrie en
hospitalisation à qui un ECBU a été prescrit après un dépistage positif aux bandelettes
réactives chimiques.
n.3 Echantillonnage
Le recrutement des patients s'est fait les matins aux urgences pédiatriques ( UP)
C est un échantillonnage accidentel.
nA Type et période d'étude
C est une étude descriptive transversale de 8 mois ,du r~r juin 1999 au 31
jam'ier 2000.
IL5 Critères d'inclusion
Ont été inclus dans notre étude les patients de 0 à 15 ans dont l'ECBU est
positif.
II.6 Critères d'exclusion
Ont été exclus de notre étude. les patients dont l'ECBU est négatif.
Li.', int<:CIIOIlS minniri.'s lks ~n!llllts ~n pédiatrie au CI IN- YO
45
II.7 Mode de recrutement
II.7.1 Le bilan clinique des patients
Il passe par l'interrogatoire du patient ou des parents. Cet interrogatoire a
pennis de recueillir des informations sur certains éléments épidémiologiques comme
les (:ùndirions socio-économiques des parents basées sur la classification de l'OMS
diyisée en 3 classes.
Cet int.:-rrogatnire a fnurni également les signes pouvant amener le malade Ù
consulter. Les signes physiques ont été recherchés. Nous avons procédé à une
éyaluation de l'état nutritionnel des enümts en utilisant l'indice de Gomez.
C es différents éléments sont recherchés chez tout enfant admis aux urgences
pédiatriques en hospitalisation.
II.7.2 Le bilan biologique des enfants
Il.7.2.1 Le prélèvement des urines
Le prélèvement des urines des enfants était possible grâce à des urinicoles pour
filles et pour garçons, des pots stériles, tubes stériles, après une asepsie préalable de
la région péri-urétrale avec du coton imbibé d'un antiseptique et rinçage à l'eau
distilléC' stérile. Les méthodes de prélèvement utilisées sont de 3 types:
• La méthode de mi-jet pour les entànts contrôlant leur miction,
• Un l'\~cueil par l'urinicole pour ceux qui ne peuvent pas contrôler leur
miction. L'urinicole est changé au bout de 30 minutes si l'entànt n'a pas
miné.
• La méthode de Perez a été également utilisée. Elle consiste à déclencher une
miction réflexe en exerçant une pression dans la région sus pubienne de
l'entànt. Nous avons respecté un intervalle d'au moins 3 heures entre la
miction précédente et celle du recueil.
II.7.2.2 Le test aux bandelettes réactives chimiques
Nous avons utilisé des bandelettes réactives chimiques prêtes à l'emploi pour
l'analyse des urines de tous les enfants aux urgences pédiatriques. C'est le type
Lc~ IllfCClions minalrèS dcs cnn11lts en pédiatrie au CHN-YO
46
"\ lultistix R 8 SG du laboratoire Bayer. Chaque bandelette analyse 10 paramètres ( le
glucose. la bilirubine. les corps cétoniques, la densité urinaire, le sang, les protéines,
l·urL1bilinog~ne. le pH. les nitrites et les leucocytes).
Les -1- paramètres spéci tiques ont été retenus; les leucocytes, les nitrites, le pl l et
les protéines [1.-1--1-.63 J. Pour les leucocytes. nitrites et protéines, les critères de lecture
étaicIH qualitatifs ( positif ou négatif.). Les critères ont été quantitatifs pour le pH. La
lecture a été \'isuelle: en 1 minute pour les nitrites, en 2 minutes pour les leucocytes,
inunédiatement ou en 1 ou 2 minutes pour les protéines. L'ECBU a été alors prescrit
dans les cas où l'un au moins des paramètres, leucocytes. nitrites et protéines, était
positiL que le patient soit symptomatique ou pas.
II.7.2.3 ECBU
Tous les échantillons testés positifs ont été transportés au laboratoire pour étude
cytobactério logique.
Après un examen direct, ( macroscopique et microscopique) les urines ont été mises
en culture sur des milieux gélosés en vue de l'isolement et de la numération
bactérienne. Les gennes pathogènes ont été identifiés et testés aux ATB.
Les antibiotiques utilisés pour l'étude de la sensibilité sont:
.. Pénicillines
* Ampieilline ou Amoxicilline
'" Amoxicilline + acide clavulanique
.. Céphalosporines de troisième génération
'" Cefotaxime
.. Aminosides
* Gentamycine
* Tobramycine
.. Quinolones
* Acide nalidixique
* Acide pipemidique
Le, in!\:<.:lillIlS urinaires dèS cnlill1ts en p~dialrk au ClIN- YO
.. Autres
* Noriloxacine
*' Ciprofloxacine
*' Nitrofuranto'inc
* Cotrimoxazole
II.7.3 Le bilan radiologique
47
t Tl1e édwgraphie des voies urinaires a été clTcctuée chez les cnl~ll1ts ayant une
l.U. biologiquement confirmée. L'échographie a été réalisée avec un appareil de
marque Tnshibn Type CCM 601. Les 2 reins sont analysés en coupe transversale et
longitudinale. Leur taille et k'ur contour, les cavités pyélocalicielles, la diffërenciation
cortico-médullaire sont examinés. L'échographie a recherché également la taille des
uretères, examiné la taille et la paroi de la vessie. Nous avons également procédé à la
recherche d'autres malformations associées.
II.7A La fiche de collecte des données
Nous avons établi une fiche sur laquelle ont été recueillies toutes les
informations anamnestiques, de l'examen physique, biologique et échographique pour
chaquè malade.( confère annexe 1)
II. 7.5 Le traitement des données
La saisie et l'analyse des données ont été I~'lites sur micro-ordinateur dans le
klgicicl Epi lnfo ,"èrsion 6 française. Les graphiques et tableaux ont été effectués sur
Excel sous WINDOWS.
l..:s infections urinaires des ent:1I1ts <':11 p':diatric au CIIN-YO
III l '" l''''' IpiM,~;oI01:;q~ .. III 1.1 p,,, ~I<n<. ,"of, .10 M r H J
Du (II J"''' Im.~ li j.I~\o ... 200(1. 1210 t<h'''hllonl "·"'ont "", n. ""1><,11, •
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111.1.3 Répar lillo" d. l'l, U. "'0" l'~ ~. l, lig"'" ~ d""n< l, ,'OP'HW"" de nu. e" fooc",,,,, do. '''"<~" d'~,<
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C.". '<Il~"""'" ,,,d ,,,,,. q .. 71% Il<s <nf""" .. ,,<n' deI ~.nl l . "'V''" !.OC,.,. «"""""~ de 1. cl .... 1 <'.,.·i·d", r,ibl.
52
111.2 Aspects cliniques
III.2.1 Intervalle entre le début des signes et l' hospitalisation; médicaments
administrés avant l'hospitalisntion
Le kmps qui s' est écoulé entre le début des signes et 1 'hospitalisation a varié de
~-th :1 1:::0 jlîurS an~c une moyenne d\.' 13.04 jours 2036 jours. NOlis avons
également constaté que plus de la moitié de nos patients ont consulté dans la première
semaine de leur maladie.
111.2.2 IVlédic<ll11ents <ldministrés <lvaut l'hospitalisation
Des 113 enfants examinés, 37 soit 30,25% étaient sous ATB avant leur
hospitalisation et ce. depuis en moyenne 3 jours. Des 37 enfants, 6 ignoraient le type
d'ATB utilisé. Les ATB étaient répartis en Amoxicilline ( 58,1%), Cotrimoxazole (
35.:'00 ). une association Amoxicilline + cotrimoxazole ( 3,2%), Colimycine ( 3,2% ).
Les infections urinaires des enfants en p~diatrie au CHN-YO
53
111.2.3 Les motifs de consultation
Lès dit1ërènts motifs de consultation sont représentés dans le tableau 1
Tableau 1: Les motifs d'hospitalisation ----~~~-~~----~
Pourcentage par. Signes Nb Sexe F Sexe M
~ app'lreil 1
1 Nb % Nb %
J
, 1
1
1 Fièvre (28,30%) 116 170 94,6% 46 93,88%
Diarrhée 62 34 45,95% 28 57,]4(%
Signes Vomissements 61 39 52,7% 22 44,90%
Digestifs Douleurs abdominales 56 34 45,95% 22 44,90%
(45.12 00) Anorexie 6 5 6,75% 1 2,04%
Pleurs mictionnels 40 24 32,43% 16 32,65%
Signes Brûlures mictionnelles 3 1 1,35% 2 4,08%
t:rinaires Dysurie Il 5 6,75% 6 12,24%
1 J..J . ../ 0°'0) Hématurie 3 1 1,35% 2 4,08%
1 Rétention aiguë d'urine 2 w - 2 4,08%
Signes nem'ologiques Convulsions 14 Il 14,86% 3 6,12%
15.6/°01 Perte de connaissance 8 6 8,11 % 2 4,08%
céphalées 1 - - 1 2,04%)
Toux 19 12 16,21 % 7 14,28 %
Autres signes OMI 2 2 2,70% - -
, - Rtl ) tb.::"L 0 Bout1issure du visage 6 3 4,05% 3 6,12%
Cette répartition montre que les signes digestifs (45,12%) ct la fièvre (28,30%)
sont lèS principaux motifs de consultation. Les signes urinaires sont représentés par
14AOoo.
Nous ayons noté la présenœ. dans les :2 sexes. de la Iïèvre ( 94,59 % pour le
sexe féminin et 93.88% pour le sexe masculin) et des signes digestifs ( respectivement
45 à 52°6 et 44 à 57 % ).
Les infections urinaires des enfants en pédiatrie au CHN·YO
54
IIL2.A Distribution des motifs de consultation selon les tranches d'âge
Cette distribution esr donnée par le tableau Il
Tableau Il : Distribution des motifs de consultation selon les tranches cl' âge
Fiè\TC 36
. Dianhée 28 8
Vomissements 1_5 20 12
Douleurs
. Dysurk
Pleurs 17
micrionnels
Brùlurcs
miclÎonnel
3
2
Toux 9 5 19
Le, inr':l'lions urinaires dt.'s enn1l1lS en pédiatrie au CliN-YO
55
Nous mans notés chez les nourrissons de moins de 30 mois la fièvre (80 fois) , les
signes digestifs ( 145 fois ). les signes urinaires représentés par les pleurs mictionnels (
.. W t\)is ).
1l1.2.5 Distribution des signes d'exmncn physique
Ces signes sont répartis dans le tableau III
Tableau III: Distribution des signes d'examen physique
Signes Nombre
Mauvais état général 98
Bon état général 25
Anémie clinique 48
Signes généraux Déshydratation 38
( 60.95%) OMI 1 1
Ictère 6
i Adénopathies 6
Muguet Il
Signes digestifs Stomatite 2
( 13,02 % ) Hépatomégalie 22
Ascite 6
Signes rhino- Détresse respiratoire 8
pulmOlulires Rhinite purulente 2
(6.35% ) Râles crépitants 16
Râles ront1ants i 9
Signes Coma 5
neurologiques
1 rJ.59%)
Signes urinaires Globe vésicale 2
( 0,63%)
Total 315 j
L.:s infçctions urinaires des entl1ll1s el1 pl!dialrk: au CHN-YO
%
31,11 %
7,94%
15,24%
12,06%
3,49%
1,90%
.1,90%
3,49%
0,63%
6,98%
1,90%
2,54%
0,63%
5,08%
2,86%
1,59%
0,63%
100% 1 -
1>'",,, .' "''' , .. ,,,,,ve .prts r ... one" des enf,"" .J l, Il % d'''nf'nl' o. ""u",,,
<,., ~<o<,.I, "n, ."i 'n .. olm'qu" U'l< "., h)'o,.," 'ion, d" .igoc, d lg,,,if,, " Jos
'ii'"'' {hino-p"IIlKll',""" '''' r«tll'.,ne"L ch .. 1 5 ,2~~ . , 12.0600, 1) ,02"';. <t 6.35%
~ ''' '''l'' . II ,. ",'" , 0_66' ,. do ,i~n~' U""''''e!
111,1,6 Poid, <1 ' t.t ""tt1too~". 1 a .. • "f,"" T 00' b l ,3 "of,,,,, ~"I '" p«<; ;, l'e'M", 1<"<$ pold, ,'"i .. <1" <"Ir' 3,4 ~g
,1;S ~~. l ,1 d,,,,iti<,,,,",. l,. f,i" ,,'ou 1, ,><Ii«; Il< G",n ••
b f,·p ,, ~i, i,., .\< l'"", nUlri,ioond ,j •• <"h",,, es, don..., pot " r.g"f~ 4
r~~~~28,46%
16,26%<;;';:'~ 24,39%
F i~ti ,.~.j D"'Ii\>1It,"', Jo eot,ol\ ,.100 'ïn~i" do (;00$'
C<", tl~L'" "'''',,,. qL'"
• 10 )6 ' '0 ",,,f~'<1Lt d'"ne "",1",,' , ,L,cn ~" J'm, Il<~t,
. 30 !o<, .' ",no "" .... "WH '(>II"" tlQl'm.l.
57
111.3 Aspects biologiques
111.3.1 Le pH des urines
Des 225 échantillons d'urines examinés, 155 étaient acides, 18 neutres et
5~ basiques. Cette répartition est donnée par le tableau IV.
Tabkall IV :Rés.1!lIals çkJECBU en fonction d!!J2!::Ldes urine~
:PH
;<7
. 7-8
>8
: Total
Selon la distribution, les urines à pH neutre représentent 72,22% celles à pH acide
53° o. et celles à pH basique 85,54% .
111.3.2 Examen cyto-bactériologique et chimique
111.3.2.1 Examen macroscopique des urines
NOlis ayons observé 91.1% d'urines troubles et 8,9% limpides.
III.3.2.2 Eléments figurés retrouvés dans les urines
( Cristaux, cylindres, parasites ,et levures)
L . examen eyto-bactériologique a montré que 17,88 % des urines contenaient les
déments figurés sui\'ants: des cristaux ( oxalate et sulfate de calcium, phosphates et
triphosphates amorphes) au nombre de 14, des cylindres granuleux au nombre de 4,
un parasite ( Trichomonas vaginalis ), 2 levures (candida ).
111.3.2.3. Fréquence des souches bactériennes identifiées
Des l ~3 ECBU positifs. 127 souches bactériennes appartenant à 11 genres bactériens
ont été isolées.
Le wbkau V donne la répartition des bactéries identifiées
L.::s inf.::ctions urinaires des <:nllmts ":11 pédiatri.: au CH~-YO
58
Tableau V : RépaI1ition des bactérie~ identifiées
Forme et Gram FamiHes
des bactéries Nbre
· Bacilles à Gram Enterobacteriaceae
· négatif
118(92.91 %)
· Cocci à Gram
· Positif
9(7.09%)
111(87,4%)
Pseudomonadaceae
3(2.36%)
l'vIicrococcaceae
9(7,09%)
1
Genres
Nbre
Cif/'ObaCfer
Escherichia
60 47,24'%
Enterobacter
Klebsiella
28
2 1,57%
Salmonella
3,15%
Pseudomonas
3 2,36%
Staphylococcus
9 7,09(%
Espèces
S. groupe B
S. groupe D
Nbre
par
espèce
4
2
sp 4
P. aeruginosa 1
Pseudomonas sp 2
Us infections urinaires dèS cnll111ts ,;;n pédiatriè nu CI-lN· YO
59
Les bacilles à Gram négatif ont été les plus fréquemment identifiés ( 92,91 %)
ayec une fone représentation des enterobactériaceae (87,4%).
Les genres bactériens les plus fréquemment rencontrés sont: Escherichia (
-\.:.:2-\.° 0 ) suiyi par Klebsiella ( 22,02% ) Slaphylococcus, Enterobacter ( 7,09% ), ct
S"lmo11t'II,] ( -\..7:2° 0 ),
Les espèces bactériennes les plus fréquentes sont Escherichia. Coli ( 47,24%
dl.'s b:h.'téries jlkntitiécs ). Klebsiella pnewnoniae (11,81 % des bactéries identifiées ).
IlI.3.2.4 Répartition des ECBU positifs selon le nombre de germes
identifiés
Des ln ECBU positifs, 119 cultures ont été monomicrobiennes soit 96,74%
contre -\. cultures bimicrobiennes soit 3.25% . Les formes d'associations sont
représentées par
Escherichia coli + S!aphylococcus aureus (1 fois ),
Escherichia coli +Klebsie//a oxyloca (2 fois ).
Acinelobacter sp + Staphylococcus épidermidis ( 1 fois ),
111.3.2.5. Répartition des principaux genres bactériens selon l'âge
Elk est donnée par la ligure 5
l.~s II1tèctillllS urinaÎn::s des cnnmts en p~diatri(: au CHN- YO
j'NO) >. Ag .. 1 m"ol
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C.,1< r<par"""" ,"""'ft que U.~. <In E.m,,"~' 73.1)'0"" Ex"""*,,,.
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r<5r<'1"77~ I .s ~' l U .• :\ I>VO", 1<. s"ore> uchnich/Q, KI,b,I.II~ .&""obDcre.
$lu,.. .. IIX"""". " 5<>""0",110
III.D .I J'.om d .... "b L~,f vob.l. d .. P"""P". ' , .. nI" <1< ,'1 U.i><>I' •
•• 'ATII ' .....
,., """"'~""""." ,~ •• " .. _ .. "'N"O
62
Tableau VI: Profil de sensibilité globale des principaux germesisolés aux A TB testés
Sensi bilité
ATB testés
A.moxicilline + i :? 1 .--r----.-.-~--+-
19.63% 24 22,43% 62 ! A.cide c1anllanique .
Acide Nalidixique 192 1
92,93%
( lHrimoxazole
1 1
1
1
98,63%
1 116--. -~_.~_.~. 116 15.84% o
(d'oraxime 95,24% 0
GenramnÎne
85
0%
7
4,76% 21 100%
7%' 100 100%
~--_·-~------+i ---------1i'---.-.--------+----.~---~-.-~--.. ~--t__~--.-----_j Tobramycine 149 90,74% 2 3.70% 3 5,55% 54
Nortloxacine l, o
85,42% 8,33% 48
Nirrofuranroïne 5,08% 59
L . étude du comportement de l'ensemble de ces principaux germes vis à vis des
A .. TB permet de noter:
- une bonne sensibilité des principaux germes à la C3G de I"ordre de 95,24%
l c~foraxime ). 90 à 93% aux aminosides ( gentamycÎne et tobramycine ), 94,92% à la
Lè~ int<:ctions urinairès des cnt1mts èll p~diatric au CI-lN-YO
,,,,,,,f,,,,",",,, •. ~, 85 :i 98 l4 ."' ~.'oo I Ol><' ( •• id ... hd",,!",,, ",de p,pcm,d'q"" .
,,,~,l~"I<:o"< . Ol 0'1""0110'><"'" J .
. '''''' ..... "",,,., "'00 r.mO'''''II"", ( 9l,n~. ). l, <"'''",0,,",<01, ( 8~,16·". ) <'
l'.";""""",, "110""11",,, • . >e i<k cl, v. l..,iq.,e ( 51,94~'1 .
111..1 ,3.1 From d ' "".ibiJo!< ~ lob.l, d .. pri",ip,., g<rme. l"' ;' , '"
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"",." oipror10,oc'm, . l, oeft.a,im< , 1. n;,rofu"","oine, 1. "",Ho'''''.e,'' 89" 9('.;
"" 1« ",,,,,,,,,ide,
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lu , . . .. 13>1. .. 0QIlI ~ .'-« 1'.""" .. ,IIon< .. le «""""",owI<
".,.-.:"""""" dt 80'0 .. 90 %.
67
III.3.3.3 Profil de sensibilité spécifique
a) Profil de sensibilité de Esclzericlzia coli aux ATB testés
Il est donn~ par le tabkau VII
Tabkau VII .~Profil de sensibilité de E. co!iJ!UX ATJ?~lçi'tés
Sensibilité
testés
100%
~.\cid~~-~-~-~---~~~ i 24 92,31 % 1T-- 3'85%tI1 --3,85% 126-~--i'6601o 11
Pip~midiqlle ~ .
-:\itrO~tllranroïne-J 36 100%! 0 0% : 0 0% 136 100%; _~ __ ~ ___ , __ ~ __ ._._._._. .. _~_~ ---l ____ ~_____'
NOlis m'ons observé une sensibilité de 100% de ce germe vis à vis de la
nortloxacine. la ciprotlaxacine, du cefotaxime, et de la nitrofurantoïne, Il exprime
également une sensibilité de l'ordre de 90 à 94% pour les aminosides,
Lès infèctions urinaires des enfants en pédiatrie au CHN-YO
68
62% à 92% des souches d'E. coli isolés sont résistantes aux molécules comme
amoxicilline. cotrimoxazole, amoxicilline + acide clavulanique.
b) Profit de sensibilité du genre Klebsiella aux ATB testés
Il est donné par k tabkau VIII
Tabkau VIII: prom de sensibilité du genre Klebsie/la aux ATB testés.
C ù-trimùxazùk
Cdotaxime
Gentamycine
Tobmmycine
Nortloxacine
4 15.38%
5 100%
~
21 87,5%
11 89,29%
14 93,33%
--~
0
0
0
0
Il 1
~~-~Tota l--~--~-l
% Nbre °il)!
·-----·-o~%-+--O -----OOlol 5----1 00°1
0%· 3 12,5% 24 !O()%l
Ll.'s infcclions urinaires des cnranls en p':dialric HU CIIN-YO
69
Lç sPçctrç de sensibilité des souches de Klebsiella vis à vis des quinolones va de 73 à
9.+° 0 , C3G (100°;0), les aminosides( 84 à 87%).
Lçs souches de Klebsie//a sont résistantes dans 84,62 % pour le cotrimoxazole.
c) Profil de sensibilité du genre Staphylococcus aux ATB testés
Il est donné par le tableau IX.
Tableau IX: profil de sensibilité du genre Staphvlococcus aux A T"fLtestés.
Sensibilitr A TB -lSell~bi~--Jj~;tenuédiair~ Résistant-I~~ ~ Totat-l
testés ! Nbre % Nbre % 1 Nbre °/0 Nbre % 1
- Al11o,icilline OUT 2 40% 11---200;~--~ -- - 40°/0 5--~ -- l OOO;;J 1 Ampicilline 1 1
" Amo," ~ acide ~rl ~ 37,50% 0 "-00/0 5-- 62,50°/0 1 8 1 00% !
c layulanique
-"""c~TidiX;qlle 4 ·-So% 0 0% 5 100% 1
Ciprotloxacine 4 0 0% 4 " 1009
Cdotnxime 2 66,67% o 0% 33,3
Gentamycine 8 o 0% 0
Tobramyc 4 100% 0 o
Norflox3cine o o 100%
Pipémidique
Nitrofurantoïne 6 1 o
L~s infectiolls urillail'~s d~'s cnlhlllS 1.':11 pédiall'il.': au CliN- YO
D.n' IOO'V. do' C". k. ""UOh05 d. Stapltylowc= ,,,!Il •• ", ibl., au,
aminMid«. il 1, norllo''''''no. 11. ciprot10''''''n •. ", '; 1. nitrofu'OIllOïnc
1.<. "'",,h<; """ '«;" , 1\(<> .WC<· r"TIO,i" illiru: ., 1'11<,<1< pip<.:midiquo {~{)% ) cl
ra"ocj",~," OI"<"joil l"," · ""ide 'I.yu lan iquc( 62.S'\'. ).
71
d) Profil de sensibilité du genre Enterobacter aux ATB testés.
Il est donné par le tableau X
Tableau X ~rofil de sensibilité du genre Enterobacter auxATB testés
Sensibilité Sensible 1 ntennédiaire Résistant Total 1 % Nbre % 0/0 Nbre 0/0 1
0% 0 9 100% 9 100%
Ampicilline
Amox. T acide 14,29% 14,29% 5 100%
clayulanique
Acide nalidixique 100% 0 0% 0
0% 0
C o-trimoxazole 0 0% 8 88,89% 9 ~~~--160%l
Gentamycine 5 83,33% 0 0% ~~._-_._---~~------;;-;-l 1 16,67% 6 100% 1
o 0% 0 100%
0 0% 0 0% 3 100% 1
1
1
Acide 0 0 0% -_._--.--~-,
3 100%
Pipémidique
100 % 0 100%
Les souches des Enterobacter présentent une sensibilité de 100% aux
quinolones. 83 à 100% aux aminosides.
L:s infection,; urinair.::; de, .:nlllllts cn pédiatrie nu CIIN~ VO
" L< pour«ntag, d., "'u<h .. "',;".n,,,, ",'OC 1< 'OIr;moxuol •• " d. SU 9% el ce lui d.
1' .. <o< ;.,iM . mmi,il lin< ... ""id. d" 'uli<niquo d. 71,43%.
73
e ) Profil de sensibilité du genre Salmonella aux ATB testés.
Il est donné par le tableau XI.
Tableau XI : Profil de sensibilité du genre Salmonella aux ATB testés --~_ .. _---r-. -,------------,-..
Sensible Intermédiaire 1 Résistant
Nbre
Sensibilité A TB
___ tes_'t_és_' __ +1 ~N._'b_r_e__ % 1 Nbre . % LNbr-e % :\nwxkillin.: \.)U 1 0 ~-O~----O% 116--1-0-0-0A-O-+-6------I-·0~-OO-Yo-..j
:\mpidllin~ 1
:\H1l1X. -r a(id~ 0% 1 --~16,66%5-~-83,33oA, 6
d~l\ulanique ---:-::-----:~:_:_:_-:--,..-----.-.--_+_--------... --_i_-----_+-.----.-~ :\('ide 100% 0 0% 0 0% 6 100% .
100%
100%
leS souches de Salmonella offrent une sensibilité de 100% aux
quinolones. céfotaxime. et aux aminosides.
le pourcentage de souches résistantes avec l'amoxicilline et le cotrimoxazole est de
~ 100~o ) . l'association amoxicilline + acide clavulanique 83,33%.
LèS int\:ctions urinairès dèS cntànts en p~diatri(! au CHN-YO
74
IlIA Les l'ésultats de l'échographie
Des 123 enfants examinés, 29 ont bénéficié d'une échographie des voies
urinaires. soit 13.6%.
III.4.1.Répartition selon l'âge
L . àge de nos entànts variait de 4 mois à 5 ans avec une moyenne de 22,10 mois ±
17.83 mois.
III.4.2 Répartition selon le sexe
Les entànts de sexe masculin représentaient 51,7% contre 48,3%.
III.4.3 Anomalies échographiques
Nous 3\'0I1S retrouvé 19 anomalies échographiques.
1) Anomalies rénales
-Selon la topographie des reins
Nous avons observé 1 rein de topographie anormale qui correspondait à l'absence d'un
rein sur une vue d'ensemble de l'arbre urinaire. Il y avait 28 reins de topographie
normnk.
- Selon la différentiation cortico-médullaire
~ous avons observé :2 fois une différentiation cortico-médullaire non respectée.
-Selon l'échogénicité rénale
Nous avons retrouvé 7 cas de reins échogènes.
-Les anomalies pyélocalicielles
Il y avait 3 cas de dilatations pyélocalicielles.
L"$ il1f,,<::\iOll$ 1Il'inail'c~ d\:s \:nl;1111$ \:11 p~diall'ic au CliN-YO
." ."'" ~ ~_"' _ ,,, ,"',.' ....., _ .. ,~ " 1
" 1 1""'1
' I~']·?·\ '1" ",\
f- ' !",O<I' I :,,, ,,,.>lu""I"!,'d,, •
, l'''*,, 1'''1' :) '''~'''fl , 'IOl,ll"" "''' ''''l'C1 - -, "II '!'I l ""'I>,'ci '"'',,"'"l'a , ""~~"'P, ' ""'Ii , ,?".'<l<,>.J , ... , ,""II" P,'u,
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"
,0<1 '~?'U"9,d>J lU", "11:1
"IOJllfJ" "II"'UOUY (,
77
IV COMNIENTAIRES ET DISCUSSIONS
IV.1 Limites et contraintes de l'étude
IV. 1.1 Méthode d'étude
Nous anms enregistré des perdus de vue, pouvant expliquer le nombre limité
des patients \'lIS Ù l'échographie ( 23,58% ).
Aussi. le recrutement à été fait aux urgences pédiatriques en hospitalisation et n'a pas
indu le.' service de néonatologie d'où une très ülible représentation des nouveaux nés.
IV.1.2 Le dépistage nux bandelettes réactives
La lecture des plages réactives a été visuelle; des erreurs d'imprécision, de délai
de lecture et celles liées à l'échelle colorimétrique ont pu être commises.
Aussi. l'existence de faux positifs et de faux négatifs constitue d'autres limites des
bandelettes réactives.
IV,1.3 L'antibiothérapie avant le prélèvement d'urine pour ECBU
Un tiers des enfants (30,25% ) était sous A TB avant leur hospitalisation. Le
selyice de pédiatrie étant un service de rétërence, les enfants ont pu bénéiicier des
soins dans les structures périphériques, à cela s'ajoute le problème de
l' automéd ication.
IV.IA Matériel utilisé pour l'ECBU et antibiogramme
Certains disques Il 'ont pas été testés notamment les céphalosporines de
première et de deuxième générations, l'oxacilline, l'erythromycine, parce que non
disponibles au moment de notre étude.
L ÏITégularité des disques tàit que toutes les souches n'ont pas toujours été testées à
tous les A TB retenus
lès intè'ctiol1$ urinaires d~s ~nfants en pédiatri.: au CIIN- YO
78
IV.1.5 Aspects échogl'aphiques
Nous n'an.1!1s pu réaliser que l'échographie; l'UCR de même que ]'UIV
auraient pu ètre d'un grand apport dans la recherche étiologique.
IV.2 Les aspects épidémiologiques
IV.2.I Prévalence de l'I.U dans notre échantillon
la prévalence de l'LU dans notre service est de 9,68%. Cette prévalence est
proche de celles retrouvées dans plusieurs séries.
Moreno J. 1 et colL [51] dans une étude prospective au CHU de Libreville ont trouvé
une pré\'alence de 10,75%.
Shmv K. \V. et coll. [ 71 ] à Philadelphie dans une étude prospective dans le service
des urgences pédiatriques en 1998 trouvent une prévalence de 10,7%. Potchoo Y. et
coll. [ 61 J ù lomé l'estiment à 8,29% .
Cene prévaknce est par contre inférieure à celle trouvée par Kessie K. et coll. r 41 J en
1993 dans une étude prospective de 9 mois en pratique hospitalière, à Lomé CHU
Campusa\'ec l-Ll2~/o.
En effet. leurs choix se sont portés sur les enfants vus en hospitalisation et en
consultation externe et basés sur l'existence d'un syndrome infectieux tl-anc ou fruste.
IV 2.2 Distribution de l'LU. selon l'âge et le sexe
l'àge de nos patients variait de 16 jours à 12 ans avec une moyenne de 2,25
ans.
la majorité des cas était des nourrissons de 1 à 30 mois représentant 69,92°Al. Les
nounissons de moins d'un an représentaient 39.02%, ceux de 12 mois à 30 mois,
33.33°0. Les nouveau-nés (0 il 28 jours) étaient très peu représentés.
I.('~ Înfecuon, urinaire, des cnl~1nts en pédiatrie au CliN-YO
Cono rorE. prù,le,,,e d'LU d.n. ,etle ,,,,,,che d'igo ,,"s noorT;.,.",.. eSl "',""',_,..
dOl" la plup,n ""' stries. Moreno 1. !..., coll; l ib ... ville 1 511 onl 'ro",·. 52 %.
Grl"Ol N: " coll. Il Tun i, [ 2]] (6l.64~;) : S ind. Ki 01 coll. [ 9) ii Klns~", (67% ).
"e"ie K <! co ll . • " Togo 1 ~ I ] (75% ). CeItO forte prédomm"'l<e do, n'>tlrri"o", p<'"
<" r< ,' , r 1 iq".',· '''' l' ",,,ono",, i,' q [te 1""1\ 1;", l ,'" «'Il '''c COOl ol ,"w," il ""'l LI"'" ,; cc, ; gc
""".1,,,,,,, un< ",i,,< J o 1. vigil"". do I.i pM1 d,' 1. mère.
~,"r< ""kt.'." "".,,':"i><'. p" "". l'''do,,,ino,,,," "" scx< f<mm;n fil.2% .w, un <" , r.U'" d,' 151 eu 1e"'«1r des fll1,· • .
C. "",u l,,,,.,, 'o<~ra",hle' cel" do PoICI>oo y, <.~ <011 . (61 1. Ke"ie K "' coll. [ 41
<, GIl mLn N e" oH. [ ~ 7 J qu i 'tl)\l\ '<n, l'espee,,' "~<l" 6 l ,11 '10. 1 S,3 j '10 <1 61. S.~. ,
L 'I .L' . • " oon,ide," ,0<""'0 pl"' frt<t"""'. ollez te. 1iI1., parc< que 'J'an, Un méa,
urel.-:>I plu. expose "UX b.",.tie, de 10 fi",.. r.,ale., un urètre 00011,
Un< prCdoOliMllC< m.","hn •• par coo'", .t" r>pporté. p." M",,,,aJ i K, "'
mil [j [, Mor<110 J l et coll, [ j 1 ]_ Bind, Ki <, 0011. [ 9 J- L 'expli,"ion donn« pM
Sm".' Ki rd",. de 1. ditft."", .. , do ", .. hodoloaie L .. uri"e, étoien' plu' IKilom.n\
o«,J<i ll,., <il" k" g.rçon, qu. te. ti ll .. dit ;, UIl< dim,ul'. d' ord", ""I<' riel.
l '",,,de ok. oondtliocu """ i~o",,",i quei d .. p'rtn" a l\1onlré q'" 1., onfM"
i"", "< ni' O"n sOX ''''''"""mq .. t.iblc ... ionl 1< plu, ","ven' lOO<I1é, "'Te 71 %. C~
pl"""~\l<'" p<ut i,,,, npliqu'; 1"" 10, condilion, do ,'ie déf.wori,ées.
IV 3 L .. "P"" <Iiniqu ••
I V,J,I In"",.II • • "". 1. d'b~, d •• "gn .. <1 1. promi ... 0n'"<I,
"' .. dk .... " " . dm'"Î. trk ."on' l'ho.pi'oll,,'ion
Lo Mla i ,';k '"' 111O)'.n"" 0;1..' Il joo,,, • .,,« d<,_ ",,,émo' al lan' "" 1 jou,'; 4
mOl>, PI", do ;0-. d. no. I>' [ionl' <lm "o",ul1( 1'" oBieurs d.n. 1. premiere <ema,",,'
d, 1"", ",.I,di. ,
Au", d,n, notre , ... i. Il00< .,'''''' ,*,,,,,, ... lO.2W. d'on l:",,, dé), "." IlT lt
"' ,lOt I<ur 1""piT,t i""i,," et co_ depu is .n "\O)'OnnO l .Joon _
C <. oh""" "M\; troo,'om km « pli,Ol ''''' da", 1< c",I,o tk 1> <'udo_ én cff .. 1. ""'i«
<1< p<d ,,,";. du CHN -YO ôt .. ,. "" .. ",i« <k "'f<'","« . u ,,;,'c,. " .. ion. 1. le> .n f,nl>
,,'O,. pri'.n charge d ... , le, """,,,,", do san,t pér'pI1<'riqu", ""'01 d'o'''' adr.",<'> <n
l'''<h.,,,;,' J\'ù co 0<'1" , tk 2 "'"'''" ... ' <0 po"rcem.ge Je 30.2 5'Y. d ·.nfan" """ A Til
"',ln' I,u' hO'l' i"hs;' ion
IV.J.! l .. n,o'ir. d 'ho'pitali .. tion
L« dillà,'II" lllOtil, ,rh~sp""Ii .. "i,,, ,h", les ."I;,,~ .,«io" d"l U, .,,'" ""'"
1" rlLlr"t atypique> , L,·, ,ign" J " ppe l ,win. i"" 0 '"i"<I1 ' que d,n, 14,4% do> ca>,
1" Ill",,,, , ,oc,,,;,;t,, '"" ,',,' "ppon,'< d,".I" li"ô""u", 1 9.5 1.411 _
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'''''''''''''''''' 01.,';0. ou un f<'h,,,u le) ,Celt< fiè\'re a <te relr,"-mi. ,0n,W"",0"' dan,
I.,! sc, .... don, k . dift;;,.n' .. 'ranche, d·';g<» 1»3" beaucoup plu, ,narq""" ohc~
1., nourri.;on' (6~,%%1.
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""" it:; d. ,'",",uU,,,,-,,,. K."ie K. CI coll. {41 ) ( 100%); CI du fa it tio .. prédû"'inanc<
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n"""i'''Œ,3 ,(>i, "" .j,
L, 'orto ' r<~"ol"o de ,es "in.' dig,,"if, !'l,oni le, ",,,, if, d'hospit. lisa';on '"
kil' 1" .. ,1,"" ;".,1« ,h,', 1 .. ll o .. "i,,,",, """ "PI'<""'" poc plu, je"n ouI ours 1
q. 1 ~ .. < 1 _J I .6 1 1 . C1\..', "". ""',m.""" vr<s<0\.'" d<, 1 roo b b di g O<hl, ~~;é:s il un ,m, t<~rik. il b u' ,",n i, ,,,,,h.,,, .. , l"inf«Ijoo "nna ire. C", ')'mplôme, ""li tn., I ~<"r."S<IH<'" r<IrW'~ d,n, pr«qLI< lou' e, les l''' ' OOlogi •• du nou"",,,.,, 001.
~<, ,;,i, ,n"" ,m<n", j, ''''1'''_ ,or ,",e infection uri no; ""
1\' ,l.1.3 L" m.nir .. ,.,ioD' " r in.i, ..
L<' , ig" .. ,,,;,,.ires ",al relro, " '., '"ni."""" d.iln< 14._()% de. ca, '" """
repris,"'ô, On grand< p.vt'e P"' 1 .. ~I."" mk';",'oel. 35.5%, L. dy'urie &.9",1,
" '.""'"'" Jo 1""1""''''' ",'", 1'.11' pour ok" .. , ir pl"' "'>'Guée aprts rlge de 2 "0'
c.o",. ,)n'I",",,,",,I,,gic urin,,,,, p''''v,,' " e'" mpporté< par Moreil" J L. <. c"H,
1; Il. ,tl'. ok. n)Qhr. de ,,,,,.,,Itali,,,, : A.,.m,di K, <~ <011, [ ~l 28.5 70/ • • Po' choo Y <'
, ,'II, {61 1 33 , l ~ ·' , C .. ,~ifli;, b .. dan' 1 .. " ,i", of,icain« !'Cu,'enl ,'«pIi4tl'" par
IV.l .: .• Lo, .ig"" nouroloJiqu ..
P,mli 1 .. m.n if,,,,, ;on, nel1,<>logiq"'" ( S.n l % d. l'e",emble d« , il""" ).
000' .'''''; "ppùl1< 1. ",i ... ,,,,,"u l,,""' dont 8 ét .. cm .. <omp.g~. dc p<I1C do
c,., ma"ife"a';on< 00' "ne p,édomilWlC< fom inino ohez le<
nourri;;,,,,,- 00,.,.' <es l fo is ,u, ),
82
Le protocole de prise en charge des convulsions hyper pyrétiques ne doit pas
tàire oublier la recherche d'une infection urinaire sous jacente eu égard au contexte
septicémique.
IV.3.3 Les signes d'examen physique
Les signes généraux étaient à type de mauvais état général (40,7%), une anémie
clinique Ù 3Q,02° II et une d-:shydratalionù 30.9(%.
Les signes digestifs \'iennent en deuxième position après les signes généraux, avec
une prédominance d'une hépatomégalie à l7,9%, une mycose buccale à 8,9%.
Les manifestations pulmonaires sont à type de rhino-broncho-pneul110pathie .
Il Y ayait pratiquement une absence des signes urinaires ( 0,66% ) .
lvloreno J. L. et coll. [51], Binda Ki et coll. [9], Potchoo Y. et coll. [6l] ont tous
retrOtl\'é ces signes à l'examen physique des enfants atteints d'LU. et ont reconnu
l'absence des signes urinaires.
Tous ces signes retrouvés à l'examen physique peuvent égarer le clinicien.
Nous \'i\'ons dans une zone d'endémie palustre et l'anémie est fréquemment un des
signes du paludisme (53]. Si le bilan infectieux se limite il une goutte épaisse, on peut
t:h.:ilement passer il coté d'une l.U .. Les manifestations pulmonaires peuvent
également üüre l'objet d'une antibiothérapie qui risquerait de décapiter une I.U. en
cours.
IV.3..1 Poids et état nutritionnel des enfants
Selon la classitication de Gomez, nous avons retrouvé 69,10% d'enfants
malnutris répartis en malnutrition protéino-calorique du premier degré (28,45%), MPC
du deuxi~me dçgré (2 .. L39%), MPC du troisième degré (16,26% ).
Selon la même classification, Potchoo Y. et coll. [61] retrouvent un pourcentage de
.. H. 7° 0 dans leur population d'enfants . Ils ont trouvé un faible taux de MPC sévère
Les il1Î<:L'tions urinaires des cnlllllts Cil pediatrie au CH]\;-VO
83
c\:st-à-dire du troisième degré. 1.14% contre 10.28% du second degré et 30,28% du
prl'mil'r degré.
Lé' infections lIl'inaires des enfants en pt:diatrit: au CI-IN-VO
84
IVA Les aspects biologiques
IVA.l Le pH des urines
Dans notre étude. ce sont les urines à pH basique qui sont le plus souvent
int\:ctées 86.53%. Ces mêmes résultats ont été rapportés par Ouédraogo P. [56] et
Combary A. [1] à Ouagadougou au Burkina Faso.
IVA.2 Les aspects cyto-bactériologiques
IVA.2.1 Aspects macroscopiques des urines
Dans notre série. les urines qui sont troubles sont le plus souvent infectées (
91.1 00). l'aspect trouble oriente vers une LU .. Nos résultats rejoignent ceux de
Ouédraogo P [ 56] .
IVA.2.2 Aspects microscopiques des urines ( Cristaux, cylindres,
leyures )
Nous avons isolé 14 cristaux dans nos échantillons d'urines, 4 cylindres
granuleux pouvant faire évoquer une atteinte rénale, et 2 candida. Selon Sinnassamy
P. et coll. (72]. les fongiuries constituent une éventualité rare en pédiatrie. Elles
surviennent surtout dans un contexte évocateur ( antibiothérapie prolongé, diabète,
traitemem immunosuppresseur. uropathie. pose d'une sonde vésicale ).
IV.4.2.3 Les aspects bactériologiques
1) Les bactéries identifiées
a) Les Bacilles à Gram Négatif ( BGN )
.Les BGN ont constitué l'essentiel des gennes pathogènes isolés dans notre
étude. Nos résultats sont en concordance avec ceux qui disent que l'épidémiologie
bactérienne des LU.en pédiatrie est dominée par les BGN .
Lc'~ infc'Clkll1S \1rinaire:, dcs cl1!'ams Cil p':diatric au CI IN- YO
" . .uht""",i S. " coll . <t,és par VU Thien P9j "OUven! 90,29% <k> ba<téri« iJ<nltn •• ,
,Bind. KL <' coll. (91 97% Po'ot,oo Y. <! <011. (61) 1>4.03%.
Los <n ,.rot>.<!éri., ,"H dominé ~ .. bl",u "",,'é riologiqu< '''e< 57,4% do
r,",,,-mo l,- "'" t>;~'I,' ri<, id.:mil;';,,", l',''mi le,> cn'''roh",,' érie, 1'. <oli '''''"1"' 1"
p .. mi<r< pl'.,,, "'« 4 7.'4~. ,,,II' ; J< loin p" KI.bsi,iI~ (22.05%) ct de, Em<roboc'er
1 i.(~ .l <'Il "";,i'",. ",,,i'ion,
La pl,,« Je •• ""'robocl"'i« e, plu' p"1i<ulit",,,,"n' de E coli da", b 1. IJ de .•
,nt""".,, ''''' nue. En <ffet pl", i,"" 'U!OUts ont f.i, c, <o."lat. Ce,! le c., do K,,,i.
K. el ,'"Il. [~ I] q'" lroow", E. coli I"S"',.", <0 ,~,e( 44,440/. ) ,uivi de loin de
Ki,b,i~lIa ( 19.4 ~~'.) " do g."re Enr~rolX<Oler (~.JJ% 1.
e., ""cmes ,o."It." "'," ob'mtlS PM B",o. Ki el coll. 19J qui 00' tf"",'é "n'
f><0doo",,,n<,. de< <n'éroboctéri., (83J%) .,'C< une prtdooHnan<' de H. roli (42%).
P,,«hoo Y. <' coll. [6 1) "o<w.", 45.21 '" ~ E. coli .., i_i "'" KI~b.ri.lI" (20.21 % J. En
f ... ,,,,, dM' LlLI< <Tud, .... Ii ... par (<>ch .. P. ct col l. [(4). E. mli dom in, 10 tab l. ,u :
7; à S~ '. dos 1. U. ,am.m H. <1 co ll, (21). Tu"i. ,,,,,,,',,,,, 60'1'. d' E. coli pu;, 14%
d< I-.kb.idla,
L., aut"" .",,'roIl,ote,ic. d.n, nOirc ",ic son' "'pré.cn'''", par 1« .. Imonolic>
14. 7~· .) <1 Cilrvb,,<w,' Il. 1 ;'1', l,
L" .,"',." BGN ,"," l! ".",-"'<I\(';' ">IlS ""'''' 1'",,1, l"" le> Aâ""",b","'r (3.15%; Cl
1'" ,.Wmo,,,,,k.c,,,, 1 ?J6%1.
bJ L •• C<>cc; Il aram l>01i. if
N"", "' "'" ;",« d. n, (l<)1r< .. ri. 1.1)9'1', d. ,ocd • afOLn posi"r rorrésentb
«"'"t jd lornen, j><Ir les Srop"yl(X{)(;c""
L . «f'<'''' Sml~~-1ococ-<:", 'pid',," i,I;, <"';, le plu' fot~uetl\ d<l11S nO!", élude,
D,,,. d ' "UIr'" "'ri .. 1 ... Stoph) kxoq,.., et 1 .. 5[1'<1'10<"'1"0' ""ni iso lh ",'0< ""*0.1"
u". pr<don"",,,o< " .. p .. "'iers [ 9.56.61 [ .!Jimi. Ki el <011, [9) ()t'l, IrO'''-<' LI".
proo<>m in,n,'< do. S ."id~r",i<li, d.n, le,,, tlud< .
1',~r< <,n,d,,, ,dl« dc O,,,!dr..,~o P. [561, POICI>oo Y. ct ,011. 161] moo 'l'<n,
~I<"Ol ~",. "" S,.'ph, h-oqLl'" """"1'<" " Hn,' 1'1,," import"nl< d.", k. I. U. do, onf.nt< .
(' < «",It." ;< ",prro<h< d< ,dui d< J',MCMo Y el 0011 [6 1] qlLi ' '''(I\Cn' 2.29% .moi,
." on do! ," J< lu pJup.rt d, . do""",, d< 1. lin<,,,,,u,,, ~ui <"imen, que oh,,, 5;' 10 ,".
cl" "'.i'" ",t.ints ,fl .U" 1 g<m"" pe"""," coexi".r et """trib",,, .u pro<, ... us
;", ..... ,1<",.
û\,<'draog<> P [ .\h [".00'. LIn taux de <LI I'ur< bimi"obi..,,,.; 10.9%, 1. ..
""'<'I"ion' d< g<m",. 1 .. plu. fréquent •• d.n. nQlre étude on' L'1~ E. coli T
~ï~l>si"lIo. ri,nl,"" <ga~me", r>pporte, pa' 1< m<n>< 'LII<U'_ N.",,, ",'00,
pn>I,,~ kment ,Ln. io..,,, i[< de milieu ":l n, l, >0<" r<~ion .
Do". ,>Ott< <t!Lrl<. 1<; SorT"e, 1 .. plu' lit~" ."" ""'1 reI' ''''''é; oh.-, 1 .. <"f"",. d< ",,' in. d. JO lU"" . Nou, . ""n. obs"",. !Lne prtdo<ni""",,< de E_ coli. Kleb.i.lld,
EnI,'r~ha~IC', Slapln-/(xQ(:c~$ ,' .. po..,., ti , 'en,.,." 7l.3J%. 71 .43K S8. gW. oL <j.6,h7% _
L« S, .. pll~ 1""<'<1"<' <Ile. S, lmo"olles SOO' trt, présents aprt, "n.., ,Selon K .. , io K.
" NIL( -lI] « ",nt 1" nourri,,,,,,,, de l , JO moi. qui "'n' port<u" de\; l'li ... ·;!"'",
~<nn« « " ' '''''os <l.1n' 1« I.U, ;7W. des E_ ~o/i, 100% dos KI<b,i~lIa et
d -[;mC' ·~Ix,c,.r.
L' ''u<1< d. 1. repartiti "" 0". ~<n"<> en ',,,,e,ioo ,lu "" xe • ",,,·tl' 1.
rr<OO"'''''''''' <1<, genres üchùich!<,. KI<b,IÛla, Emorolx"'" ~I ~e, S!~phylo«x:~UJ
" IV .•. 3.1 Sen.ibilil. &Jobo., de, princi!",", gerllle> i.ol" , '1. il ,ois d ..
"'TIJ "".,
L'';' u<!. d, l, «""hil',. " """"'" qu< 1. pl"p." d", ",",he, I>.1<,&;'"n",
",'t "'", " "' " "'" !Cn, ;bilill Ou., qU;llot"" •• ( ~5 Il 91 ~. ). ' u c~rh.lo'F"'r,"o do
I",,, i.omo go"",.,; ",\ ( 9~.24~. ) .• ux • .n i"",id<. ( 9(1 ;1 93 !I. ) .• in.i qu', 1.
n ;""'u,""',, l, '" ( 9~. 9!%). .\1, III,,, r.""n,enl <<' l1Iol<'eul .. sot" f'O<" 1. r 1 ur'" """''''' ; no,~ ",0,.', ,h« l' <n fJ ",.
C"",- 1>.",,,< ,,",.ibil i,,' do" gCM'" • /1é rapporté<: pa, plu"""" '"KU".
OLocJr""go P. ! ~6 1 • "UOc JO à 100% de: sen.ibili,' • cos A TB .J'Md""" Y. ct 0011. [
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~-I.I(~ . ). ,,,,",,< ill ,o, • oc i<lc d"·"I.,, iq"e ( '7.9~ ·,. 1.Cc l. de,.,,, i, no" , inquiéter.
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Sind, Ki ., <011. ! 9 ]. Mwooo J L. e! <011 1 SI ) signolen' "ne ,é,i,!an« t
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1 V. J. l.1 S'D,ib;I',' , Iobol. de> pr in<;p'" geTm .. .. Ion I"ig.
L" ,",L<l< du , ,,mpor!< I\'<'" do, ~em .. ' vi,.! ,·i, de, Alll se lon I"!~o. ",.,<urt
pl'" <1< 86 ~ . d< s<n,ibHM oo..rvé<,,~ 1. C,G. 1 .. quim>lnno •• le< ,m;no"do •. 1.
anlinoi><ni<illine •• , 1. CO!,imoxOl.ole : 94.l9 'Y. ",'oc I·omoxic illino. 7J.51~ ,,'0" 1.
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S<n~. p, <, "011 f 69). l 'Mpital Cohen do Cloch<,;11< monTrent un< ré,i,,,,,,,,,, d<:
IW. ,,'0' l' '",p,cillino cho, 1<, "'job Jo mQI" Jo J moi. On ".s d',n,lbi"'hé"'pic
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L, "'neh. d ' ,,~. de l, ! 30 moi, 011,. U"" 1Ioon< -,<", ibili," .1I.nl de 89;' 100% aux
"lc'I,' .... k. ,<"ô'" ",,,r poli' l'am,,,, id ll;,,,, . ' 1< ""'Tfimo .. ,ol. ( moin, de 1 J% de
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N",,, "'n"rq,~,,1S que la ,ô,i,,,o<o ,i. il , 'is de. mok'eulo. "'"." .ugmrn«
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1""",,,,;,· ,IIi" , " 1. ""ITin""",,,le. 12 il 1"% ' ,'OC 1 ••• ", i"osid« . )) ,33 '" '\'0< l' .. ,d.
p'l"'nlidiqlle <, l" notroti""1toln<, Lo "';,i".,,,. Ne'<' ... n" • • ugmc", •• "oc I"'go <>
I-U1 ili .. , io" J,,, ,,",ibiOli~u<> ,
",,"' poumn, <n<or< f.i l'. oOl1f,.nc< ."" <éph,losrori= Je Im i,i,m, s"n"",'lon, 'u,
quinol"",,", " " """J",,i,1<, Cl ou> au"", O1oIOou l., do ,y"th'" citées pl"' haut d,,,,
10 !",,,.,,'"'" <1<, III d"s ,'''''''''''''''',
~"i, d' <L1"''''.' ditlkuh,;, ,. pose"' oux p,."elens 4"" "00' '''''"n''' cu égonl ,u
coit, <""",,, <10". Jo, ct'ph. lmpo,in,"" .u, qui""I""", qui n. 1'<"' ""' pu ';u'. u,ilisé.
"" rr'""<'" in' ""';"" <n ved i,,".: ; COI'''' ,10$ dfclS <cc""" ,;",, e l ",,1," "UX
,"li",,, ido, ~"i " '<xi".,,, ~U< SOU> fOfm< Inj«lObl.,
1 \',. ,J.J Se",lbillT~ d. EJchirichù, coli
Le '1"'",,,. 0< ;",,,i~i IM des .,,,,,il .. de E, cnl i ,i, .1 ,'IS de. Il ltI ,"".;< ". de n l UlQ' , 1""" I<s quinolou«. <1 1" '~phak><ror;'1< J e ,roi.ieme ~<ntr", ion L.
"',,'iMi'. ,u , "",in,,,,tk; OST d< 9(l i 9-1% ,
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(8; ,,3 '.) ct I""' ,xi><ioo . ",oxi,il lin. + acide ciO' ul"n ique( 62.71·,,)
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1 •• ' 1" <'" do '''Ll.'b' li,'' d,." Sa lnlOl>clI. "" '"PCrpos< • q""lq"", o'ccpl ion,
pr<s ; ,'du i d", E",<rolx,tlu, L. bonn. ,.n,ib ilil'; <le l~' 051 él''1! i ....
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1\' . ~ . lo. "pt<" ' ch<>grophiqu ..
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"n"ùau,", bion d· .. """ uropothi .. mo lfon,,", ives ",,,<in dan. la li'Iéf.Wte 1 14.69.
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,10.', 1.1' dc, ,~, r", '" _~n ",g'rd d< no. ,",ultot,. no," 1'<""'00> ,i...,.le, ,<',oc ln, ion. 'U'V' n' e"
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""<'';'''' 1<. pt", lh!'lu"~me,,, i""otint'e, ",n' p'" oro", <k fr&l"en«. E CQIi (47.1 ~.
96
). l\/ebsiella ( 22.05% ), Emerobacter et Staphylocoques ( 7,09 % ), Salmonella (
1 j')O ) -t~ .' _ '0 .
Nous aH)!lS rl!trollvé 60 à 67% de ces bactéries chez les enfants de sexe féminin. 66 il
89 0 0 de ces germes sont retrouvés chez les nourrissons de 1 à 30 mois.
- Les résultats de l'antibiogramme ont montré que les principaux germes isolés
des LU des enfants ont un taux de sensibilité élevé pour les quinolones, ( 85 à 98% ), à
la céphalosporine de troisième génération ( 95 % ) aux aminosides ( 90 à 93 %). La
résistance reste élevée avec les molécules d'usage courant : ampicilline ou
amoxicilline avec 93.27%. cotrimoxazole ( 84,16%) ,amoxicilline + acide
clanIlanique ( 57.94% ) ..
-Au plan échographique
L'échographie a permis de montrer la présence d',momalies : 19 anomalies sur 29
échographies réalisées avec une prédominance des anomalies rénales à type de
dilatations pyélocalicielles. et de reins échogènes .
L~s inféctions llrinall'\?S d\?s cnthnlS .:n p-:dialri~ HU CIIN-YO
98
VI Recommandations
Au t~rm~ d~ notr~ étude. nous recommandons:
~ A l'endroit des parents
- d' appliqll~r une bonne hygiène de la sphère urogénitale surtout chez l'enfant
d~ s~x~ féminin.
- d' éyiter l'automédication et l'antibiothérapie abusive qUi entraînent des
résistances.
- A l'endroit du personnel soignant
- Si.lyoir rechercher des germes dans les urines devant tout signe orientant vers
hl sphèré.' urogénitale ( test aux bandelettes réactives chimiques et ECBU )
- Ché.'z l~s nourrissons. ne pas hésiter à demander un examen de laboratoire
d~yant un état fébrile traînant accompagné de signes digestifs.
- Concemant l~ traitement nous recommandons en première intention en dehors
d~s Ci.1S de contré.' indication les molécules suivantes.
• Nort1oxacine et ciprof1oxacine )
• céfotaxime
• acide nalidixique
• acide pipémidique
• Nitrofurantoïne
• Gentamycine
• Tobramycine
- Demander un bilan radiologique devant une LU comprenant au minimum une
échographie des voies urinaires.
L<:s infections urinair\!s des enllmts en p0diatri\! au CHN-YO
99
- A l'endroit des autorités sanitaires
Nous suggérons.
- Hl la fréquence de n.u. dans notre étude et devant les complications de l'LU surtout
sur un organisme en pleine croissance que des études soient menées sur les aspects
radi\Jlogiques des 1. U. en pédiatrie sur un plus grand éçhantillon
- De\ant la fréquence de n.u, de renforcer le plateau technique ( bandelettes
réactiyes ,milieu de culture, disques d'antibiogramme, pots stériles à usage unique ).
- Doter les serVIces de radiologie des hôpitaux, l'équipements nécessaires à la
réalisation du bilan radiologique pour une l.U ( échographie, UIY, UeR, ) et y
affecter le personnel compétent.
L~s infections urinaires des enfants en pédiatrie au CHN-YO
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• A"",,"i' • Dou",,,, ob-:lomi""l.
Oui [ [ [ , [ , [ J [ , J J [ ,
N&n [ J [ , [ , [ [ [ [ [ [ [ [
* DialThée
'" Vomissement '" Fiè\Te '" .-\utl'ï;!S ; (préciser)
xrCD ':vlEDIC AUX '" Lithiases "'Infection urinaire
- XrCD lvlEDICAMENTEUX
[ [
Oui
'" :\l1tibioth~rapil' pr~ahIbk r - Lequel: ......... ",' ...... ", ........ " ..... " .... ,,, .. ,,, ... ,, - Depuis quand: "" ................................................... ,
204 Examen clinique
- Examen général
Non
'" Etat général '" OMI:
Bon [ Passable [] Mauvais
* Conjonctives: * Colorées
Oui [
[ ]
Non [ ]
[ ] '" Ictériques [ ] [ ]
[ ]
'" Constantes; Poids ............... Taille ............... ". PC ................. "PS, ....... . Température .... , ......... " TA ............. Pouls ................ ..
* Desh20 : Oui r l Tabkau Al] Tableau B [] Tableau C
Non [ 1 * Etat nutritÎoIlnd : .................................... .
- Examen physique Appareil urogénital
"'Circoncision '" Globe vésical * Anomalies des organes
génitaux externes " Contact lombaire '" Ballottement rénal
Oui [ ] [ ]
[ ] [ ] [ ]
* Douleur aux points urétéraux Supérieur [] Moyen [] Inférieur []
[ ]
Non
[ ] [ ] [ ]
] ] ]
'" .-\utres signes (prél..'iser) : ............................... " .......................... . .. .\ut.·es ~lppaJ'eils: ....................... , ... , ........... , ........................................... .
LèS infèctions urinaires des enHmts en pédiatrie au CIIN-YO
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Pol)' 1 1
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HD , ... ,.'< i'1.i.~\"h (COnn< 1 ) , , . ~"~,, ; ,"; Il;,\< --r-~""" ~'" r 1" ob.,,; '1""
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--
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.
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l -
* petite - Echogènicité
* échogènes ] * Hypoéchogènes ] * hyperéchogènes ]
- Index parenchymateux *normal *' anormal
- Contours rénaux * réguliers *' irr0gulil.'rs
- Ca\'ités pyélo-calicidles * normales * dilat0cs
- Calculs
4.2 tTrctères
* oui * non
Oui - dilatation [] - Calcul [] - llretérocèle [ ]
4.3 Yessie
Non
Normale -Taille
Anormale
- EpaisseUl" de la paroi
Oui - R0gularité [ ] de la paroi - Calcul - Sédiment - Tumeur
Non
[ ] [ ] [ l
4.4 .",-utres anolualies : ...................................... ..
L.:~ infections urinaires des cnl1l11ts Cil pédintri..: HU CIIN-YO
ANNEXE 2
Tablçau XIII: Principaux antibiotiques utilisés dans les 1. U .en pédiatrie [ 1,102]]
1
DCl Spécialité;-J Voie (sj 1- l'osologie( 1 Nbr. de l ' _____ .'---j~'~~'_c__--___I_-'>(CXCmPl~,S) 1 ... __ ~ , III J/K /' .--J!!.!scs/J~
: Ampicillinç Totapçn PO, lM, 50 4 1
l 1 V 1 00-300 ! '
HicOIlCil~-POl'JM,-, '-', ~~~~~;-I--'-~4-'~~-j ~~-\n-1Ox~+~a~c-. ---j'-A"-u'g'~m-e-n'-til1 R Il POJ·,\I!M~---LI--SO~--T. 2--1 1 ClnnIlanique 1
1
ATH
Pénicilline Amoxicilline
-"-'-~--i--'~---c::-----tl----:-::--:-:.y--+--------j--~-----I-----~ . _ Cl G. 1 Céfacl_o_l' -4
1 Alfatil PO 25 à 30 2 à 3
'" . C2G Céfuroximç 1'---:C-u-ro-x-:i-m-e""1J,-t-~-I-M-, IC'-V---t--6"":-0-:à-100'--T--'--4--1 1 1
i Céfotaxime 1 Claforan lM, IV 50 àlOO-l'i .. 3 à 4 1
! Ceftriaxone i ROCéPhine~ __ ~~ J ____ ...:...! Céfiximc orokellJ~-' PO~~ _~ __ 8 __ J. 3 '-i
Gçntamycine i .Ge. ntalline.:!R 1._. t~f 3 1 2 i
Aminosides l' Nélilmicine 1 Nétrol11icil~ lM f--6 â7,S--t--- 2 à 3-1 L 1 Perf l , . ..J
Amikacine 1 AmiklinR: lM! 15 , 2 1
Perl" 1
:T~br;\11Yc in~ 1 Ne bcil~eTr"i 1 M,IV l' --1 3 '--1 : 1 1
C3G
1 Ttv1P + SZT 1 Bactrim '( PO
1 i IV 30 1
1 NitrofurantoÏne 1 Furadantine'<' PO 5 --J--2à 3
1 1 ATH de Nitroxoline NibiolR PO 1 20 3 1 s~'nthèse !
1 1
: Ac. Nalidixique NégramK PO 30 2 1 i
1
1
1
1
, [Ciprot1oxacine 1 Ciflox" PO, IV 5-15 2 ; 1 l ,
1
Péfloxacine !
PéflacineK po, IV 5-15 1
2
1
Les infections urinaires des enfants cn pédiatrie DU CliN-YO
SERMENT D'HIPPOCRATE
En pr .... "". M, """" •• ~. oott. é<olc et de me, chers rond is.ciples , je
P"" "<li ct j~ jure d'lire liMlc aLLX lois de l',onnçu r ., d. 1. prob ité dans l'exercice
Je b nl~(h'i"".
Jo d'~lI\ ... i ",., ,o ins grolUil •• l'indigent el je n' ex il\~rai j.mai. de
>:Il. ire "u-Mss u' d~ mon lra"ail.
Adon is" l' interi eur de, ""i ,ons, L,," yeux Il<' v.rront pas ce qui s'y
pas,"" nt, langue t.im I~, secrets qu i me seront confiés el mon ~'"t ne ,",,,'i ,a pas à
,orlompre ks '"'''"''' ni :\Ià,'o, iso, 1 .. c,im~.,
R" PO<I 11C'" 0' ,,,,,,,,,,,ai'lon' ~n\"Ors me. m.," •• , je rendrai à leurs
~nTin" 1' '''11\ .. '' io" q "~ f,i ,;:çue de 1.",., pOre>.
Que le, homm", ", ' ,«ordcnt leur e,ti me , j je lu i$ rc$'" fid~k li ln" prom~"", que je oo i. <ou". tl ~ 'opp,obre 01 ,népri~ de me. c""fnire, si j"y
n\."q ue,
\f.E.S.S.R.S
1'.0
l'FRlSDS
03 BP 71121 OUllgadougou tU
BURKINA-FASO Unité -Ilrogrès - .justice
ATTESTATION DE tORRREtTION
Nous, soussignés, certifions avoir revu la thèse de Mr Hervé M. HIEN intitulée
{( aspects épidémiologiques, cliniques, bactériologiques et échographiques des
infections urinaires dans le service de Pédiatrie du Centre hospitalier National
Yalgado OUEDRAOGO ».
Les corrections apportées sont conformes aux recommandations des
membres du jury.
Attestation délivrée pour servir et valoir ce que de droit.
Ouagadougou le 27 juin 2002
Cel.. __ _
Le Président du jury de thèse Pro Ag. L. KAM
Ti"" ,\,p,'" <p;d,m;olog;q"". <!;n;q"<>. b"<li,~,j,~;qu .... I,h.~ .. ph;qu., d •• 1 ;"rw;.n' n rin"i". cI.n.l. "n'i<. d, pidi ,,' ,'.
=======:,",:",C:"'"':"':':'":'~"";:"":;':'C,=.,,,,.,""""'"""""=O'"""'""'"',,'===:_~
Un. <HlJ, l''''-'r<cti,,' d. ~ "'~" """"0 <1"", 1. ,"" ico d. péoi." i, dll Ci l>:·
\ II r,"''''' "" 1« "'r«" <p io."' i,>-" i,, i'I"'" 1>.'1,:''''i"logiq''''' Cl ô,hogmpl"q"'" d,,, 1 jJ
• "',~l' r' "'''' r<""'ol <l"" ~';II"', I. d, 9.68%,
1. 'I ,l' ,,,,,,he' plu. 1i"<~u«lIlH.m k. l){)(,rri;".,; ( 6<J.91~. 1 ",'" un, p"'dQmm,",,
I. e, ,,~,,« d'''pJ'<'I ' ",j,Mi"" ""l< p'UI'"",,, ( 14 ,4~.) , Le> l''"i",, il''''' motil,
J' ",hr;ul i ""il~l ''' ," "'r"~'"'''' l''' 1" li",.,." c< k. ,i~", .. , d igc"i!>.
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