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SUIVI DE L’ETAT DE SANTE DES RECIFS CORALLIENS DES ILES DU SUD OUEST OCEAN INDIEN » (Réseau COI/GCRMN- WIO node) RAPPORT REGIONAL 2005 Points Focaux Nationaux : MAHARAVO Jean (Madagascar), AHAMADA Said (Comores), BIJOUX Jude (Seychelles), CAUVIN Bruce (La Réunion), KOONJUL Meera (Maurice), Coordination régionale AHAMADA Said KOONJUL Meera Août 2005

SUIVI DE L'ETAT DE SANTE DES RECIFS CORALLIENS

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SUIVI DE L’ETAT DE SANTE DES RECIFS CORALLIENS

DES ILES DU SUD OUEST OCEAN INDIEN » (Réseau COI/GCRMN- WIO node)

RAPPORT REGIONAL 2005

Points Focaux Nationaux : MAHARAVO Jean (Madagascar), AHAMADA Said (Comores), BIJOUX Jude (Seychelles),

CAUVIN Bruce (La Réunion), KOONJUL Meera (Maurice),

Coordination régionale AHAMADA Said KOONJUL Meera

Août 2005

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Titre : Suivi de l’état de santé des récifs coralliens des îles -

Sud Ouest de l’Océan Indien – Réseau COI/GCRMN Rapport régional 2005

Nb pages : 184

Date : Août 2005

Auteurs :

MAHARAVO Jean, AHAMADA Said, BIJOUX Jude, CAUVIN Bruce, KOONJUL Meera

Diffusion • Libre • Restreinte • Confidentielle

Secrétariat Général – COI :

Remerciements: Ms Gina Bonne_ chargée de mission /Mr. V. CUSHMAJEE– AT Environnement – Secrétariat Général

– Avenue Sir Guy Gorget, Q4- BP 7 – Quatre Bornes – MAURITIUS

Traduction:

Animation régionale :

Réseau MAURICE / RODRIGUES :

Point focal national : Albion Fisheries Research Centre (AFRC) (Mrs Koonjul / Mr V.Mangar / Mr J. P.Luchmun)

Antenne du réseau à Rodrigues : Shoals Rodrigues : Ms Sabrina Meunier, Mr J S Jovani Raffin, FRTU Mr J.Rex Pierre Louis

Tutelle : Min. Environnement - Cellule GIZC (Mr N.S. Molloo/ Mrs N.B. Soogun) Partenaires : Mauritius Oceanography Institute, MMCS

Réseau COMORES

Point focal national : Ahamada S. (AIDE)

Remerciements techniciens (contributions) : Soifa Ahamed, Mouhtar Ahamada et Ahmed Hassane Mbaé (AIDE- Gde Comore), Jaffar Mhouddine,

Aboubakar Afoualou (AIDE -Anjouan), Fouad A. Rabi, et Ahamada Youssouf. (PMM, Mohéli)

Remerciements des tutelles, institutions :Nous voudrons également exprimer notre profonde gratitude en vers toutes les personnalités ayant facilité la réalisation de cette étude notamment Mr Mohamed Bacar

Dossar, Kamar Boinali, Mme Fatouma Abdallah, Mr Mohamed Hamidou et Mr Farid Anasse

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Réseau MADAGASCAR :

Point Focal national : DRA/GIZC-CNRE (Dr J. Maharavo) Tutelle : Secrétariat Générale de l’Environnement des Eaux et Forêts (Mr Rabemanantsoa Jean-Claude)

Le présent rapport a été rendu possible grâce aux collaborations des personnes ou organismes suivants :

-Pr REFENO Germain, Coordinateur de la Division recherche et application de la GIZC du CNRE -Le Directeur du Centre national de Recherche sur l’Environnement qui nous a toujours facilité les tâches

dans la préparation des missions, -BAKARY Norosoa Gisèle et PHILIPPE Jacques techniciens de recherche au Centre National de

Recherche Océanographique qui participé activement aux exercices de collecte de données. -Club de plongée Tropical Diving à Nosy-Bé qui nous a assisté durant les travaux sur terrain dans le

Nord-Ouest, -Club de plongée « Nautilus » d’Ifaty qui nous a assisté durant les travaux à Toliara.

Réseau SEYCHELLES :

Point Focal National : MPA (Mr Bijoux J.)

Tutelle : Ministère de l’Environnement (Mr. Selby R.)

Le présent rapport a été rendu possible grâce aux collaborations des personnes ou organismes suivants :

• SMCRT-MPA Mrs Mary Stravens, Rodney Quatre, Kate Pike & the Park Rangers • MENR Selbie Remie, Pierre André Adam, Vanessa Zialor, Wilna Accouche

• Tous les membres du SNCRN

Réseau RÉUNION :

Point Focal technique et scientifique: APMR (M. Cauvin Bruce) – ARVAM (M. Quod Jean Pascal)

Tutelle : Ministère de l’Environnement - DIREN (Mme Lieutaud Anne) / REGION REUNION

Le présent rapport a été rendu possible grâce aux collaborations des personnes ou organismes suivants :

• L’équipe des Ecogardes Marins de l’APMR

Cadet Christophe, Clain Yanick, Lucas Bertrand, Domitin Willy • ARVAM / PARETO Eco consult

• ECOMAR • IRD

• L’Aquarium de la Réunion • Villedieu Christian

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Liste des Acronymes : SG - COI Secrétariat Général - Commission de l’Océan Indien AIDE Association pour le Développement et l’Environnement (Comores) ATE Assistance Technique Environnement AFRC Albion Fishing Research Center – (Mauritius) CNDRS: Centre National de Développement et de la Recherche Scientifique (Comores) CNRE: Centre National de Recherches sur l’Environnement (Madagascar) CNRO: Centre National de Recherches Océanographiques (Madagascar) DNE: Direction National de l’Environnement (Comores) DRA/GIZC Division de la Recherche et d’Application de la Gestion Intégrée des Zones Côtières DIREN: Direction Régionale de l’Environnement - Réunion WIO Western Indian Ocean GEF Global Environment Facilities GCRMN Global Coral Reef Monitoring Network HTC Halieutique Tourisme Communication ICRI International Coral Reef Initiative IHSM: Institut Halieutique des Sciences Marines ONE: Office National de l’Environnement ORTC Office des Radio et Télévision des Comores ITMEMS II International Tropical Marine and Managment Symposium II (Manille, Phillipines) COREMO-II Base de Données « suivi récif » Océan Indien – version II (2003) MAD (Madagascar) ; MAU (Maurice) ; ROD (Rodrigues) ; COM (Comores) ; SEY (Les

Seychelles) ; RUN (La Réunion) MOI Mauritius Oceanography Institute APM Aire Protégée Marine PMM Parc Marin de Mohéli RAP Rapid Assessment program ARVAM Agence pour La Recherche et la Valorisation Marine APMR Association Parc Marin de La Réunion ECOMAR Laboratoire d’Ecologie Marine de la Réunion (Université des Sciences) IRD Institut de Recherche et de Développement SCMRT-MPA Seychelles Centre for Marine Research and Technology – Marine Parks Authority MENR Ministry of Environment and Natural Resources (Seychelles) SNCRN Seychelles National Coral Reef Network FRTU Fisheries Research and Training Unit (Rodrigues) PFN Point Focal National (de suivi des récifs) FPS Fisheries Protection Services NCG National Coast Guard

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Projet régional de suivi-monitoring des récifs coralliens GEF-MSP Grant N° TF024961 FICHE RECAPITULATIVE

Titre du projet : Réseau régional de suivi-monitoring des récifs coralliens dans les Etats membres de la Commission de l'Océan Indien, en relation avec le Réseau Mondial de Surveillance des Récifs Coralliens (GCRMN)

Convention de financement : projet FEM

Montant FEM : US$ 737,240.-

Contribution des Etats : : US$ 71,700 (estimation, « in kind », principalement sous forme de transfert d’équipements de l’ex-PRE COI/UE)

Contribution COI : : US$ 102,000 : estimation de la contribution du SG de la COI au projet (locaux, secrétariat etc. y compris la valorisation d’une partie du temps de l’ATE).

Contribution EU : : € 490,000.- (estimation). Durée : 4 ans et demi Date de signature : 26 janvier 2001 Prolongation : : juillet 2005

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SOMMAIRE

RESUME .......................................................................................................................................... 7 1. Introduction............................................................................................................................. 6 2. BILAN DES ACTIONS DU RESEAU................................................................................... 8 3. LE SUIVI DES RECIFS ...................................................................................................... 11

3.1. LOCALISATION REGIONALE DES SITES DE SUIVI_______________ 11

3.2. COMORES _____________________________________________________ 14

3.3. MADAGASCAR _________________________________________________ 43

3.4. MAURICE ______________________________________________________ 64

3.5. LA REUNION__________________________________________________ 131

3.6. SEYCHELLES __________________________________________________ 161 4. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ...................................................................... 175 5. BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 176

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RESUME Le Réseau Régional de suivi de l’état de santé des récifs coralliens des îles du Sud Ouest de l’Océan Indien s’est fait remarqué sur la scène régionale et internationale pour la qualité scientifique et technique de ses produits. Il s’agit notamment des outils méthodologiques comme le manuel de suivi des récifs (édité par COI), la cartographie de vulnérabilité des récifs, la base de données du suivi des récifs ( COREMO II) ainsi que la contribution considérable aux rapports mondiaux de l’état de santé des récifs ( World Status Report 2000, 2002 et 2004) ainsi que la participation active aux symposiums internationaux sur les récifs coralliens. Une équipe régionale solidaire s’est mise en place et s’est consolidée par diverses formations sur les méthodologies des protocoles Reef Check et GCRMN, par l’acquisition d’équipements de plongée ainsi que par le climat de convivialité et de fraternité régionale qui s’est établi entre les différentes personnes membres du Réseau. Les résultats de l’action principale de suivi des récifs de 1998 à 2005 montre une tendance générale à la régénération considérable des coraux bien qu’elle a connu des degrés variables en fonction des pays. Aux Comores la tendance est au retour à l’état initial avec des recouvrement coralliens dépassant 60% notamment à Walla, Mchaco et Ncandzoni à Moheli, Malouzini Moroni en Grande Comore et Wani à Anjouan. Sur certains sites subissant de fortes pressions humaines, la régénération est assez lente comme c’est le cas du site de Bimbini à Anjouan et Domoni à Moheli. A Madagascar, des reprises progressives sont observées notamment sur les pentes externes bien que perturbées par les activités cycloniques. Les platiers sont gravement affectés par les menaces d’origine anthropique liées à la sédimentation et à la sur pêche. A Maurice, sur les stations de pentes externes où les coraux encroûtant sont dominants, la régénération est très importante, contrairement aux stations de platiers où les acropores tabulaires et autres coraux branchus sont sensibles aux blanchissements. A la Réunion, les niveaux de recouvrement restent globalement identiques depuis 2002. Contrairement aux platiers , les stations de pentes externes semblent moins atteintes par l’impact des pollutions côtières. Un phénomène de blanchissement corallien considérable est observé en début de l’année (en cours d’évaluation par le Réseau Récif Réunion), ce phénomène est d’ailleurs observé chaque année à la Réunion depuis 2001. L’ensemble des 14 stations présentes aussi des problèmes de sur pêche. Aux Seychelles, des signes encourageant de régénération sont observés après le blanchissement de 1998, avec des taux de recouvrement corallien actuels d’environ 20%. Des épisodes de blanchissement ont été notés en 2002, 2003 et 2005. Par ailleurs les acteurs de la gestion intégrée des récifs coralliens et écosystèmes associés recommandent l’intégration des activités de cartographie des récifs, d’augmenter le nombre station avec des méthodes d’échantillonnage aléatoire et d’évaluation des stocks de poisson. Ces composantes doivent être prise en compte dans le cadre de nouveaux projets de suivi des récifs qui vont suivre. Le dernier comité de pilotage aux Comores a recommandé que les pays trouvent des fonds propres pour faire le suivi 2006, mais aussi que la COI apporte son appui pour élaborer une stratégie de financement dans le moyen et long terme afin de permettre au réseau de continuer ses activités.

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1. INTRODUCTION Les récifs coralliens de l'Océan Indien se caractérisent par un haut niveau d'endémicité et de biodiversité. Leur importance étant mondialement reconnue, ils sont d’autre part des sources de revenue pour les populations côtières et insulaires et ont un rôle protecteur des côtes dans cette région du monde à forte activité cyclonique. Le suivi de l’état de santé des récifs constitue un dénominateur commun et une priorité pour les états de la COI dans la mesure où ils sont confrontés quotidiennement à des aspects de gestion de leurs littoraux, notamment des récifs coralliens qui sont très sensibles et vulnérables. Aux Seychelles: les récifs coralliens entourent la plupart des îles granitiques (55 km2) et 74 îles coralliennes et atolls, y compris la réserve d’Aldabra qui est inscrite au Patrimoine Mondial. A Maurice: l’Ile Maurice possède 150 km de récifs frangeants totalisant une superficie de 300 km2 tandis que l’île de Rodrigues est entourée par 240 km2 de récifs. De nombreux récifs se rencontrent sur les bancs et autour des îles éloignées du territoire Mauricien (Agaléga, St Brandon …). Aux Comores: des récifs frangeants se développent sur les côtes abruptes d’origine volcanique avec une superficie totale est de 11000 ha. Ils se trouvent sur les îles de Ngazidja (Grandes Comores) (approximativement 3150 ha), de (Anjouan), occupant les 2/3 des côtes de l'île, et Mwali (Mohéli) avec des récifs bien développés occupant presque 100 % du linéaire côtier. A Madagascar: sur les 5600 km linéaires de côte que compte le pays, 1400 km (soit environ 20%) sont bordés par des récifs coralliens, localisés notamment le long de la côte ouest et le nord-est , totalisant quelques 2000 km2. A la Réunion: l’île possède approximativement 25 km de récifs frangeants. Ces zones récifales font l’objet d’études en vue de les transformer en statut de Réserve Naturelle Marine dans un proche avenir. La dégradation des récifs et leurs effets montrent nettement que la conservation et la restauration des écosystèmes récifaux devraient être couplées à des objectifs socio-économiques (pêche, tourisme, immobilier), de santé publique (plan de prévention), et de conservation de la biodiversité (patrimoine). Les récifs sont soumis à des pressions très importantes dues aux activités humaines (pêche, pollutions, aménagements littoraux,…) et à des facteurs naturels (Conséquences d’El Nino et la mortalité massive corallienne due à une hausse de la température des eaux en 1998 et les années successives avec respectivement l’explosion d’Acanthaster planci et le Tsunami en 2004), et que leur La conservation de ces écosystèmes présente ainsi, par ses enjeux aussi bien économiques qu’écologiques, une extrême priorité. Les récifs coralliens sont présents dans les cinq états membres de la COI. Il est clairement ressorti lors de réunions régionales récentes, qu’ils constituent un thème majeur pour la région et nécessite de développer une action de "suivi de l’état de santé de ces récifs" à travers un "réseau régional de monitoring". Les résultats de ces suivis environnementaux

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constituent donc des outils importants en terme d’alerte environnementale, de planification, et d’aide à la décision au niveau local, régional et national ainsi qu’au niveau de l’ensemble des pays à destination des acteurs politiques et socio-économiques. La mise sur pied d’un « réseau régional » de suivi de l’état de santé des récifs coralliens dans les îles du Sud Ouest Océan Indien repose initialement sur une initiative du Programme Régional Environnement (1995-2000), un important programme régional financé par l’Union Européenne (UE) et mise en œuvre par la Commission de l’Océan Indien (COI). En 1999, ce réseau régional a été reconnu officiellement comme « nœud régional du GCRMN (Réseau Mondial de Surveillance de l’état de santé des récifs coralliens) pour la région des îles du Sud Ouest de l’Océan Indien. Afin de renforcer les réseaux nationaux et la réalisation des activités de monitoring des récif, il a été mis en œuvre un programme financé pour 3 années (2000 – 2003) par le GEF (World Bank) et l’Union Européenne et qui est ensuite prolongé d’une année et demie par avenant spécifique jusqu’en Juillet 2005. Ce réseau a permit un meilleur échange entre les états de la sous région, par des actions de formation, une mise à niveau des équipements pour le suivi et monitoring, ainsi que des actions de sensibilisation auprès de la population. En conséquence la nécessité de suivre ces écosystèmes dans le temps et dans l'espace, et de constituer ainsi des bases de données utilisables pour la gestion intégrée des zones récifales, représente une priorité majeure pour les états insulaires du Sud Ouest de l’Océan Indien. Dans ce sens un logiciel (COREMO) a été crée pour faciliter l’insertion et l’analyse homogène des données collecter sur les sites respective des cinq pays membre de la COI. Une collecte systématique d'information sur les récifs coralliens est indispensable pour permettre de concevoir des actions concrètes de conservation, de gestion et d’utilisation durable des récifs, tant au niveau des pays membres qu’au niveau régional. L’objectif principal de ce rapport régional 2005 est de réaliser l’état d’avancement annuel des activités régionales et nationales liées au monitoring. Il s’appuie sur un certain nombre d’objectifs spécifiques, notamment :

• De faire un bilan des diverses actions régionales et nationales réalisées au sein du réseau depuis 1997 à ce jour,

• De faire un bilan technique des actions de monitoring effectuées dans la région du Sud Ouest de l’Océan Indien,

• De présenter des exemples de résultats de monitoring acquis sur des sites sentinelles des 5 états insulaires, et de mettre en évidence, le cas échant, des principales tendances observées au niveau temporel (notion d’Aide à La Décision).

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2. BILAN DES ACTIONS DU RESEAU La mise en place du Réseau de Suivi des Récifs Coralliens a été lancé pour la première fois en Octobre 1997 dans le cadre du Séminaire international Homme- Récif organisé à Nosy Be Madagascar. En 1998, le Réseau a été reconnu officiellement comme nœud régional du GCRMN ( Réseau Mondial de Surveillance des Récifs Coralliens). Plusieurs activités ont été par la suite réalisées. Il s’agit notamment de : Durant le PRECOI UE ( Programme Régional Environnement) :

• Elaboration du Plan d’Action Régional de Gestion des Récifs • Elaboration du manuel méthodologique de suivi des récifs • Elaboration de la base de donnée régional ARMDES évoluant vers COREMO I • Formation des Formateurs au suivi des récifs • Participation aux Symposium Internationaux sur les récifs en Australie 1998 et

Indonésie (Bali) en 2000 • Participation à l’Inventaire de la Biodiversité marine de Rodrigues et Maurice

Durant le Projet Récif COI/FEM : 2002/2003

• les ateliers techniques (workshop et formations)

a) Le Comité Technique de pilotage de Maurice – Fevrier 2002

b) International Tropical Marine Managment Symposium (ITMEMS II) à Manille (Philippines) en 2002

c) La cartographie des zones marines du récif de Mahébourg – Ile Maurice

d) La cartographie des zones récifales du Nord de la Grande Comore

e) Participation au Symposium Regional de Wiomsa à Maputo Mozambique en Octobre 2003

f) Le Comité Technique de pilotage des Seychelles – Avril 2003

• Le Site internet & Newletter ( www.coi-info.org)

• Le logiciel et la base de données récif « COREMO II et III» 2004/2005 :

a) La cartographie du récif de Foulpointe Madagascar b) Comité de Pilotage à Maurice en Mars 2004 c) Formation à la méthodologie Reef Check et Atelier d’échanges des points focaux

à Tuléar Madagascar en Juin 2004 d) Participation au Symposium International sur les récifs coralliens à Okinawa

Japon en 2004 e) Comité de Pilotage à Mitsamihouli Comores en Juin 2005

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Le Réseau s’est également fait reconnaître par sa contribution importante aux rapports mondiaux sur l’état de santé des récifs coralliens ( Status report, 2000, 2002, 2004). Résumé du Rapport régional 2004 Le présent rapport régional est le fruit des travaux des points focaux nationaux du réseau récif qui se sont réunis à Toliara (Madagascar) au mois de juin 2004, durant l’atelier technique d’échange. On peut dire que l’exercice 2003-2004 a été réussi dans la mesure où on a pu réaliser avec succès toutes les activités prévues. On peut citer les études cartographiques de zones récifale dans chaque pays, la formation régionale Reef –Check qui s’est tenue à Toliara (Madagascar), la participation à l’International Tropical Marine Ecosystems Management (ITMEMS II) et au symposium international sur les récifs coralliens qui s’est tenue au Japon, à Okinawa au mois de juin 2004, la participation au symposium régional de WIOMSA, Maputo (Mozambique), novembre 2003, la réunion du comité de pilotage du réseau à Maurice au siège de la COI au mois de mars 2004. La participation à ces différents rendez-vous scientifiques de grandes envergures a contribué, une fois de plus, à la reconnaissance du réseau aussi bien sur le plan régional qu’international. En plus de ces activités, le suivi récif 2004 a été réalisé malgré des perturbations climatiques (cyclones, inondations etc…), pour certains pays. La majeure partie des sites a été suivie, ce qui a permis de dresser le bilan de l’état des récifs coralliens dans la région sud-ouest Océan indien pour 2003-2004. Les analyses qui découlent de ces résultats permettent de dire que :

• La régénération des coraux continue de progresser, aux Comores, et tend vers la situation initiale notamment sur les stations d’Itsandra en Grande Comore et de Moya à Anjouan Elle est en régression sur les sites de Mitsamiouli en Grande Comore et de Bimbini à Anjouan. Elle reste stationnaire à Wani et Moroni.

• Des évolutions progressives du taux de couverture en coraux vivants ont pu

être noté à Madagascar, sur les stations de Foulpointe (secteur Est) pente externe, Dzamandjar (secteur nord-ouest) platier et Antrema (ouest) patier. La situation reste plus ou moins stationnaire au niveau du grand récif de Toliara (pente), et sur l’Île Tanikely. Il faut noter (marquer) que l’année 2004 a été marquée par le passage de plusieurs cyclones tropicaux successifs qui ont causé des dégâts considérables au niveau des récifs de différentes régions. La diminution brusque du taux de couverture corallienne au niveau de certaines stations pourrait s’expliquer par ce phénomène. Pour les poissons, le site de Tanikely est très riche mais le récif frangeant d’Antrema, bien que sous stress à cause de la sédimentation de la Betsiboka, abrite aussi un stock non négligeable de poisson. C’est à Foulpointe que la pression de la pêche sur le peuplement ichtyologique se fait le plus sentir avec une raréfaction des espèces cibles.

• Sur les 7 stations platiers du suivi récifs Réunion, une seule « Planch’Alizé » à la Saline-les-Bains a été peu touchée par le phénomène de blanchissement corallien en 2004 (- de 1% des recouvrements en coraux vivants sur ces transects). Les stations les plus sévèrement touchées sont celles de Saint-Leu, sur le site de la « Varangue » (73 % des coraux sont blancs *) et sur la « Corne

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Nord » (50 % de coraux blancs*). Les stations moyennement touchées sont celles de Saint-Pierre, avec respectivement 25 % de coraux blancs * sur les stations d’ « Alizés Plage » et de la « Ravine Blanche ». A Saint-Gilles-les-Bains, les résultats sont plus contrastés, avec 51 % de coraux blancs * sur la station « Toboggan ». On constate que sur 5 stations des platiers sur 7, une baisse notable des taux de recouvrements coralliens (comparaison 2003-2004). Ce phénomène est indépendant du phénomène de blanchissement observé en 2004 mais semble plutôt lié à des événements naturels antérieurs (grandes marées basses, fortes houles, inondations et apports telluriques dans les « lagons ») . Les stations les plus touchées sont celles du platier de la « Ravine Blanche » (- 45% de coraux vivants entre 2003 et 2004), puis la station du platier de l’Etang-Salé (- 43 % de coraux vivants entre 2003 et 2004), celles de Saint-Leu - la « Varangue » (-39 % de coraux vivants entre 2003 et 2004) puis la station de « Toboggan » (-37 % de coraux vivants entre 2003 et 2004). On remarque surtout à l’Etang-Salé, une forte mortalité des colonies d’acropores aux 2/3 disparus des transects.

* Pourcentages calculés par rapport aux recouvrements totaux en coraux vivants sur ces transects.

• Aux Seychelles, au début de 2004 la moyenne générale enregistrée pour 48

stations dans les îles intérieures est de 10,2%. Autour de l’atoll d’Aldabra, les pourcentages de couverture corallienne sont compris entre 3% et 58% pour le eaux peu profonde (platier) et entre 8% et 52% pour les eaux profondes (pente externe).. A saint Pierre, on note un bon signe de régénération car le taux de couverture corallienne a augmenté de 10% ( au niveau du platier) et de 8% (au niveau de la pente externe) entre 2003 et 2003.

• C’est à Maurice, au niveau du parc marin de Bleu Bay qu’on note le taux de couverture corallienne le plus élevé qui est de 91%. Cependant, on note dans d’autres endroits des zones assez dégradées.

Enfin, il faut mentionner que grâce aux succès obtenus par le réseau depuis sa création en 1998 jusqu’à présent, les points focaux nationaux et le comité technique de pilotage recommandent fortement sa continuation après le financement GEF qui va prendre fin au mois de juillet 2005. Cette recommandation a été aussi formulée par les experts de l’évaluation à mi-parcours du projet car on ne peut pas imaginer de laisser tomber ce réseau qui constitue actuellement l’un des acquis les plus importants de la COI en matière de programme environnemental.

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3. LE SUIVI DES RECIFS

3.1. LOCALISATION REGIONALE DES SITES DE SUIVI

LOCALISATION OF SECTORS AND SITES OF MONITORING - Reunion Island

- WIO

Coral Reef Monitoring2002 - GCRMN

Legend :Reefs followed by GCRMN

Monitoring sites (with2 stations) in 1998

NEW sites in 2002

1998 = 23 stations1999/2000 = 44 stations2002 = 65 stations

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Contrairement à ce qui se passe chaque année où le nombre de site de suivi augmente toujours, on assiste en 2004 à une stabilisation du nombre de sites (et donc de stations) par rapport à 2003. Il y a actuellement 88 stations réparties sur 55 sites de suivi. Cette stabilisation semble répondre à une recommandation lors de l’atelier technique d’échange des points focaux en 2003 comme quoi il serait judicieux de ne plus augmenter le nombre des stations de suivi. En effet avec 88 stations, on est largement en mesure de répondre à l’objectif du suivi qui est beaucoup plus un objectif temporel que spatial. Il faut signaler que dans la majeure partie des pays, les activités de suivi 2004 ne sont pas encore totalement terminées. La collecte des données continue et les résultats figureront dans les rapports nationaux. Le tableau ci-après montre la répartition par pays des stations de suivi. Comme il n’y a pas eu de changement entre 2003 et 2004, il est intéressant de montrer la situation 2002 pour permettre d’avoir une idée concernant l’augmentation du nombre de station.

Pays Station 2004

Sites 2004

Stations 2002

Sites 2002

Sites en APM

Nom des sites de suivi

2 1 2 1 Grde Comore -Mitsamiouli 2 1 2 1 Grde Comore -Itsandra 1 1 1 1 Grde Comore -Moroni 1 1 2 1 1 Mohéli – Itsamia 9 5 9 5 5 Mohéli - Nioumachoi 1 1 1 1 Mohéli - Fomboni 2 1 Anjouan - Wani 1 1 Anjouan - Bimbini

Les Comores

1 1 Anjouan - Moya 4 2 4 2 NO – Tanikely, Dzamandjar 4 2 4 2 SO – Grand récifTuléar-Ifaty 1 1 1 1 Ouest - Antrema 1 1 1 1 Ouest Belo sur Mer 1 1 1 1 SE - Lokaro 2 1 2 1 Est - Foulpointe 2 1 2 1 1 Est – Nosy Antafana 2 1 2 1 Est- Antanambe

Madagascar

2 1 1 Est - Masoala 4 2 4 2 2 St Gilles 3 Chameaux – Planch’Alizé 4 2 4 2 2 St Leu – Corne - Varangue 2 1 2 1 1 Etang Salé – Etang Salé

La Réunion

4 2 4 2 2 St Pierre- Rav. Blanche – Alizé plage 2 1 2 1 NO –Trou aux Biches 2 1 2 1 SE – Bambous Virieux 2 1 NE – Anse La Raie 2 1 NW - Albion 2 1 1 SE – Blue bay

Maurice

3 1 SW – Ile aux Bénitiers 2 1 2 1 Nord - Rivière Banane 2 1 2 1 Nord - Passe Armand 1 1 1 Nord - Ile aux Fous 2 1 2 1 Nord - Grand Bassin 1 1 1 1 Ouest - Passe demie 1 1 1 1 Sud – Trou Blanc

Rodrigues

1 1 Sud – Passe l’Ancre Seychelles 2 2 2 2 2 Mahe - Baie Ternay

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6 4 4 3 3 Mahe - Ste Anne 3 2 3 2 Curieuse 1 1 Mahé – North East Point 1 1 Mahé - Port Launay 2 1 Mahé - Airport 1 1 Ile Thérèse 1 1 1 Alphonse – Oasis

TOTAL GÉNÉRAL 88 55 70 44 20

Tableau1 : Localisation géographique et évolution du nombre de sites de suivi monitoring au niveau régional (réseau GCRMN – WIO) entre 2002 et 2004

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3.2. COMORES 3.2.1. INTRODUCTION Les récifs coralliens de l’Archipel des Comores se développent le long des côtes volcaniques abruptes. De type frangeant, ils se sont développé différemment selon les endroits et ce en relation avec l’âge des îles, le relief sous-marin et les conditions hydrodynamiques locales (courant; houle...). Ils occupent environ 60 % du littoral de la Grande Comore, 80 % de celui d’Anjouan et 100 % de celui de Moheli soit une superficie totale d’environ 11 000 ha. Ils abritent une faune d’accompagnement (poissons, mollusques, madrépores, gorgones, crustacées, etc.) qui constitue une richesse génétique (biodiversité), économique (pêche) et touristique (plongée de loisir) considérable. Cet écosystème est cependant soumis à plusieurs types de menaces dont: - l’extraction de matériaux naturel côtiers pour la construction (coraux, sable; galets), - certaines techniques de pêche destructrices (filets à petites mailles, pêche à la dynamite, au poison végétal Tephrosia et pêche à pied à marée basse), - l’érosion des bassins versants entraînant des apports terrigènes, - la pollution liée à l’urbanisation côtière (dépôts d’ordures ménagères sur le littoral, déchets urbains et hydrocarbures), - les activités commerciales ou liées au tourisme ( trafic de coraux et de coquillage) - blanchissement lié à l’élévation de la température de l’eau causé par des perturbations climatiques

Ces problèmes qui sont presque similaires dans les cinq Etats de la Commission de l'Océan Indien ont poussé la mise en place d’un réseau régional de suivi de l’état de santé des récifs coralliens à travers le Programme Régional Environnement (PRE), financé par l'Union européenne et mis en œuvre par la COI sur la période 1995-2000. En 1999, ce réseau a été reconnu officiellement comme nœud régional du GCRMN (Réseau Mondial de Surveillance de l’état de santé des Récifs Coralliens) pour la région des îles du Sud-Ouest de l’océan Indien. Le réseau bénéficie depuis 2001 d’un appui du FEM (Banque mondiale), d’un montant de 737.240 US$ pour une durée de trois ans et qui se poursuit dans le cadre d’un avenant spécifique jusqu’en juillet 2005. Le réseau régional se présente comme une fédération, encore assez informelle, de réseaux nationaux regroupant des partenaires institutionnels (institutions de recherche, universités, ministères) et des partenaires non gouvernementaux (ONG, clubs de plongée, associations, experts individuels). Au niveau des Comores le Réseau est animé par l’ONG AIDE sous la tutelle de la Direction Nationale de l’Environnement ( DNE). Le réseau a pour objectif principal d’assurer un suivi de l’état de santé des récifs à travers l’observation périodique de sites. Le but n’est donc pas de suivre l’ensemble des récifs coralliens de la région, tâche impossible, mais de dégager des tendances, dans la durée, par l’observation périodique de sites de référence, véritables sonnettes d’alarme.

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Outre l’ activité de suivi, le réseau, qui regroupe de nombreux scientifiques, s’est également donné pour mission d’appuyer des initiatives en matière de sensibilisation du public, de vulgarisation et de formation. L’objet de ce rapport est de faire le bilan du suivi monitoring et activités connexes de 1998 à 2005. 3.2.2. LES ACTIONS REALISEES DURANT LES QUATRE ANNEES DU PROJET ( 2002-2005) Cartographie de vulnérabilité des zones coralliennes peu profondes Les acteurs de la gestion des zones côtières des Comores ont toujours exprimé le besoin de disposer d’un outil cartographique des zones récifales afin de pouvoir envisager une gestion plus globale de cet écosystème. L’AIDE a obtenu un financement de l’Union Européenne (reliquats PRECOIUE) pour réaliser cette étude. Le travail a été réalisé en collaboration avec l’ARVAM Reunion. L’analyse de la géomorphologie, de la typologie, de la sensibilité écologique des milieux marins, des deux zones étudiées de la Grande Comore croisée à celle des facteurs de risques a permis de ressortir la vulnérabilité du littoral de la Grande Comore. L’étude nous a permis de confirmer l’existence d’un potentiel riche et varié mais aujourd’hui menacé tant par les facteurs naturels (ex el Nino et le blanchissement) que par les facteurs anthropiques ( pollutions, pêche…). Cependant, le milieu récifal présente une capacité résilience considérable. Ainsi la nature et l’ampleur des phénomènes de dégradation placent encore les Comores comme zone privilégiée, support d’une dynamique économique potentielle. Ce travail nous a permis de créer une base de données SIG géoréférencées pouvant servir à des éventuelles activités de recherche scientifique. Cette cartographie constitue une base indispensable de départ pour la détermination des actions à mettre en œuvre pour la protection et la mise en valeur du milieu récifal. Inventaire Biodiversité Marine :

Une expédition réalisée par une équipe d’étudiants de l’Université d’Edinburgh ( Société EUCARE ) avec l’assistance de l’équipe nationale de suivi des récifs ( AIDE) , a permis de faire un premier inventaire non exhaustif de la biodiversité marine dans le parc marin de Moheli. Cet inventaire a porté sur les algues, les coraux, les poissons, les mollusques et les crustacées. Les résultats préliminaires ont mis évidence l’identification de 275 espèces de poissons, soit 75 de plus que ce qui est décrit précédemment, 110 espèces d’invertébrés nouvellement décrites et 20 familles de coraux.

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Formation Actuellement le projet a formé 8 plongeurs dont 2 du Parc Marin de Moheli, 2 de l’ONG HTC/AIDE Anjouan et 4 de l’AIDE Grande Comore. 4 ont bénéficié d’une formation niveau 1, 6 d’une formation niveau 2, 4 pour le niveau 3 et 2 d’une formation niveau 4 (PADI Dive Master). 10 Ecogardes du Parc marin de Moheli ont été formé à la méthodologie de suivi des récifs coralliens. Les 8 techniciens ont également été formé à la méthodologie de suivi de l’état de santé des récifs coralliens et 7 sont opérationnelles dans les activités réguliers de suivi. Le tableau ci-dessous illustre les détails sur les personnes formées. Noms et Prénoms Niveau de

formation en Plongée

Institutions / Organisation

Hassane Ahmed

2, 3,4

Syndicat des Pêcheurs

Said Ahamada 2, 3,4 AIDE Soifa Ahamed 2, 3 AIDE Fouad Abdou Rabi 2, 3 Parc Marin de Moheli Ahamada Youssouf 1, 2 Parc Marin de Moheli Djaffar Mouhhiddine 1, 2 HTC/AIDE Anjouan Aboubacar Anfoualou 1, 2 HTC/AIDE Anjouan Ali Issiaka 1 Association pour la Protection du

Gombessa_ cœlacanthe ( APG)

En juillet 2004 le réseau récif a également formé 5 techniciens et chercheurs de l’AIDE en matière de base de données SIG et Accès. Ceci est dans l’objectif de mettre en place 2 bases de données dont une bibliographique et une autre base géoreferencée sur la biodiversité marine. La sensibilisation Les activités de sensibilisation ont essentiellement porté sur l’organisation :

a) D’un atelier d’information sur la protection du récif à Anjouan Anjouan a été en marge des activités de gestion durables des ressources naturelles depuis le déclenchement des crises socio- politiques en 1997. Considéré comme étant une première, cet atelier a été organisé à l’espace Shababi de Wani Anjouan le 02 Avril 2004. Il a vu la participation des communes riveraines des sites de suivi des récifs, des ONGs environnementales de l’île, du Centre pêche, de l’Ecole supérieure de Patsi, du département du développement et de la Population… Les présentations ont porté sur les notions d’écologie récifale et l’état de santé actuel du récif d’Anjouan. Les débats ont porté sur les mesures de protection possibles. Deux autres ateliers d’information des acteurs du réseau ont été organisés dans la salle de conference de la DNE en 2002 et 2003.

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b) Des tournées de sensibilisation auprès des populations côtières de la Grande Comore. Ces tournées se sont déroulés dans les villages de Iconi, Itsandra, Hahaya, Djomani, Hantsindzi, Shomoni et Shindini. Des causeries dans les places publiques ont été animées et enregistrées par les techniciens de l’AIDE et un journaliste de l’ORTC. Les enregistrements on permis le montage d’émissions qui sont régulièrement rediffusées.

c) Des émissions radio à l’Office de Radio et de Télévision des Comores sont régulièrement organisés sur une fréquence trimestrielle

d) La distribution des T Shirts du Réseau récif

Ces efforts s’ajoutent aux efforts de sensibilisations déployés par le mouvement associatif qui ensemble ont résulté à un engagement des populations locales en faveur de la protection des ressources marines et côtières.

e) Deux articles sur le réseau récif COI, ses objectifs et les résultats du suivi ont été publié dans des journaux locaux « le matin des Comores » et la gazette des Comores et sur le site Web conscience comorienne.

f) Le bulletin mwanawanyaba 2004 sur l’éducation environnementale a été consacré sur la thématique récif.

L’acquisition des équipements et mise en place du laboratoire de biologie marine Le réseau récif a acquis un matériel de plongée et un matériel scientifique complet permettant à l’équipe d’être autonome à la fin du projet Régional Récif COI/FEM. Les équipements comprennent des microscopes, un GPS, des thermomètres, réfractomètre, des bouteilles de plongée, des masques, appareil photo sous marin… Ce matériel ont été fourni par le Projet Régional Récif, le Museum de Tervuren et le Programme Africain sur le Cœlacanthe et son Ecosystème. Les équipements acquis ont permis de mettre en place un embryon de laboratoire de biologie marine aux Comores. Structuration du réseau Trois protocoles de collaboration entre l’AIDE et le groupe HTC Anjouan l’APG ( association de protection du coelacanthe) et la Direction nationale de l’environnement sont signés pour promouvoir le partenariat entre les organisations en question dans le domaine de l’étude et de la conservation du milieu marin. Un autre protocole avec le Parc Marin de Mohéli est en cours d’élaboration. Enfin, un projet de mise en place d’un Consortium PMM -AIDE-HTC-APG est en cours d’élaboration.

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3.2.3. EVOLUTION DE L’ETAT DE SANTE DES RECIFS CORALLIENS DE 1998 A 2005 Sites d’étude et Méthodologie Depuis 1998, 9 secteurs, 14 sites et une vingtaine de stations ont fait l’objet d’un suivi

régulier Dans un premier temps 2sites ont été établis en 1998 ( Mitsamiouli et Hotel le Moroni); 4 Supplémentaires en 1999 ( Itsandra Grande Comore, Itsamia, Candzoni et Fomboni à

Moheli), 6 en 2002 (Sambia, Wallah, Ouenefou à Moheli ; Bimbini, Wani et Moya à Anjouan) et

2 en 2004 ( Shiroroni à Anjouan et Mbachilé en Grande Comore. Compte tenu des ressources humaines, logistiques et financières limitées au niveau des Comores, pour le suivi dans le long terme, il convient de retenir 10 sites seulement dont

Wani, Bimbini et Moya pour Anjouan ; Itsandra, Mitsamiouli et Chindini pour la Grande

Comore ; Mea, Candzoni, Itsamia et Domoni pour Moheli. Ces sites son sélectionnés selon leur exposition ou non aux vents et aux pressions

humaines. Le suivi de l’état de santé des récifs coralliens est effectué avec la méthodologie GCRMN ( transects et comptage de poissons) adaptée à la région des îles du sud ouest de l’Océan Indien ( Quod et al , 1998) . Deux instruments de mesure des variations de la température de l’eau ont été mise en

place sur les sites de suivi des récifs d’Itsandra en Grande Comore et de Mea à Moheli.

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Cartes de localisation des sites de suivi

12°1

9'00

" 12°19'00"43°41'0 0"

43°41'0 0"

43°51'15"

43°51'15"

FOMBONI

Bwangom a

Bandaressalam

Djwaezi

ZiroudaniWanani

Hamavouna

Hanyamwada

ItsamiaNioumachoua

Walla I

Miringoni

Hamba

Domoni Hoani

Mbatsé

Sambia

NdréméaniNdrondroni

ILOTS DE NIOUMACHO UA

d

dd

dd

d

d 5

9

6

7

8

d Site de suivides récifsRécif

10 0 10 KilometersN

Localisation des sites du suivi des récifs coralliens

Farid AnasseDGE-AIDEavril 2002

11°4

9'45

" 11°49'45"

11°3

9'30

" 11°39'30"

11°2

9'15

" 11°29'15"

43°1'30"

43°1'30"

43°11'45"

43°11'45"

43°22'00"

43°22'00"

43°32'15"

43°32'15"

43°42'30"

43°42'30"43

43

MORONI

Mitsamihuli

Bangwa Kuni

Shomoni

Fumbuni

Chindini

Ouzioiani

Ikoni

Hahaya Dzahadjou

Ivembéni

Membouadjou

Kourani

Itsandra

Malé

Ouroveni

Bangoua

PandaItsounzou

Ndroudé

Bouni

Mstamdou

Kouhani

Mvouni

Bandamadji

Vanamboini

d

d

d

dd

Récif

Site de suivi des récifs

1

2

3

4

0 20 Kilometers

N

Localisation des sites du suivi des récifs coralliens

Farid AnasseDGE-AIDEavril 2002

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RESULTATS ET DISCUSSIONS Les paramètres physico-chimiques La température de l’eau de mer est environ de 28°C durant la mousson et de 26°C pour l’alize. La salinité varie également entre 35%o et 34,75%o de l’été à l’hiver austral. Le graphique ci-dessous présente les relevés de température et de salinité collecté avec un CTD en Août 2003 dans le sud Ouest de la Grande Comores.

La mise en place d’un UTR ( unité de mesure de température) sur la station de pente externe d’Itsandra à 18 m a permis de collecter des données de températures journalières et de calculer les moyennes mensuelles d’Août 2003 à Août 2004 comme présentées dans le graphique ci-dessus.

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Temperature

22,0023,0024,0025,0026,0027,0028,0029,0030,00

août-

03oc

t-03

déc-0

3fév

r-04

avr-0

4

juin-0

4

août-

04

Mois

Moy

enne

men

suel

le

Temperature

Entre Novembre et Mai la température moyenne est de 28,14 et la maximale 28,50. Entre Juin et Octobre la température moyenne est de 26,35 et la maximale 26,50.

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PARAMETRES BIOLOGIQUES Le Secteur Nord de la Grande Comore ( Trou du Prophéte Mitsamiouli) Le secteur de Mitsamiouli est doté du plus grand récif de l’île de la Grande Comore avec 17 km ² de superficie, 40 Km de longueur et 1500 m de largeur. Le site suivi est celui du Trou de Prophète avec une station de platier ( à 2 m) et une de pente externe ( à 7 m). Depuis la fermeture de l’Hôtel Galawa, les pressions humaines se sont beaucoup accrus par manque de surveillance. Pente externe

Les résultats 2005 montrent une nette amélioration de l’état de santé du récif de cette station. Le taux de recouvrement est passé de 24 % en 2002 à 19% l’année dernière et 42% cette année. Les pressions humaines liées à la surpêche, au piétinement des coraux à marée basse et au rejet des déchets sur le littoral avait accentué le stress causé par le blanchissement et ainsi ralenti la régénération des Coraux.

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Platier

Sur la station de platier également, le taux de recouvrement corallien est passé de 33% l’année derniére à 43% cette année.

Photo de Porites lutea avec chatedonidaes sur le platier de Mitsamiouli

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Le schéma ci dessous illustre l’impact des activités humaines liées à la sur pêche et à l’eutrophisation indiqué par un taux élevé des poissons herbivores soit environ 70 %. On a également noté environ 10% de corail blanchi sur cette station.

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Le Secteur Centre Ouest de la Grande Comore Moroni

Sur cette station l’état de santé du récif est généralement stable. Ceci peut s’expliquer d’une part par l’étroitesse du platier récifal isolant ainsi le récif des activités humaines et d’autre part la dominance des coraux des familles des Poritidaees et favidaes plus ou moins résistant.

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Le Site d’Itsandra Pente Externe

L’état de santé du récif sur ce site est stable avec 42% de recouvrement corallien cette année et l’année dernière.

Photo d’accropore sur la pente externe d’Itsandra

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Platier

Sur la station de platier aussi la différence n’est que de 2% entre la situation de l’année dernière et celle de cette année. Cependant on a observé 10,50 % de corail blanchi sur cette station.

Photo de Porites Lutea sur le platier d’Itsandra

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Le Secteur Sud Est de la Grande Comore ( Site de Chindini). Le récif de ce secteur est bien développé avec un embryon de lagon. Il couvre un linéaire côtier de 12 Km et une superficie de 6 km2. La biodiversité marine est assez riche avec notamment des sites de reproduction et de nutrition des tortues marines, des baleines et des dauphins, ainsi que la présence d’une mangrove bien développée à Ouroveni.

L’état du récif sur ce site s’est beaucoup dégradé et la régénération est assez lente. Avant le blanchissement le taux de recouvrement corallien était de 67% alors que l’année dernière elle est autour de 21 %. Sur ce site les apports terrigènes engendrés par l’érosion des sols des bassins versants accélèrent la sédimentation du platier récifal dont les coraux sont fortement piétinés par les pêcheurs à pied à la marée basse.

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Le Secteur Sud Est de Moheli ( Itsamia ) Le récif de ce secteur (Est) est situé en face du village d’Itsamia au pied d’une colline dans une région au climat aride. Une rivière se déverse directement sur le récif. On observe les plus importantes plages de ponte de tortues vertes et l’îlot Mchao principal nichoir d’oiseaux aquatiques de l’archipel.

Le récif de ce secteur d'Itsamia souffre des apports terrigènes importants asphyxiant les coraux ce qui fait que le taux de recouvrement corallien observé est de 33% en 2005, et 38% en 2002.

Photo d’ Echinopora lamelosa à Itsamia

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Le taux élevé de 62 % de poissons herbivores illustrés par ce graphique montre l’importance des apports terrigènes entraînant une importante eutrophisation du site.

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Le Secteur Sud Ouest de Moheli A) Le site de Walla

Sur le site de wallah bien que le platier est envasé par les apports terrigènes conduits par le déversement d’une rivière. La station de pente externe est très riche en diversité spécifique et en terme d’état de santé caractérisé par un taux de recouvrement en progression arrivé jusqu’à 64% cette année contre 40% en 2002. Le taux de corail blanchi sur cette station est d’environ 3%.

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B) Le site de Ncandzoni Pente Externe

La station de Ncandzoni est très isolé et l’accès par les populations locales est très difficile. La régénération des coraux ne cesse d’accroître avec un taux de 65% cette année contre 40% en 2002. Ceci représente le taux le plus élevé après Mchaco. Le taux élevé de poissons omnivores et bouteurs d’invertébrés sessiles dans le graphique ci dessous est en parfaite concordance avec le taux élevé de corail vivant illustré par le graphic du benthos ci dessus.

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Platier

La station de platier est très exposé aux rayons solaires à marée basse ce qui fait que le taux de corail vivant reste toujours faible avoisinant les 30%. Et celui du corail blanchi 7%. C) Le site de Mea Pente Externe

Ce site est caractérisé par l’abondance des accropores qui sont très sensibles à l’ancrage des bateaux et au piétinement par les plongeurs non confirmés. L’accès facile de seul rend l’état du récif de cet îlot vulnérable bien que le taux de recouvrement corallien reste stable autour de 50% depuis 2002 à nos jours.

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Platier

Sur cette station le pourcentage des débris de coraux engendré par le piétinement et l’ancrage sauvage des bateaux ne cesse d’augmenter au détriment du taux de corail vivant. Le taux d’abiotique est passé de 30% l’année dernière à 76% cette année. Sur ce site le taux de corail blanchi est de 2 % sur la pente externe et 7% sur le platier récifal. Le Secteur Sud Est d’Anjouan ( Bimbini)

Photo illustrant la prolifération d’algues Sargassum sur le platier de Bimbini

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Sur cette station la compétition entre les algues Sargassum et les coraux ne cesse d’augmenter au détriment des coraux. Le taux de recouvrement corallien est le plus faible de l’archipel et reste toujours inférieur à 20%. Le taux de corail blanchi observé est de 10 %. Cette situation peut s’expliquer par l’envasement engendré par l’érosion côtière et l’usage de technique de pêche nuisible telle que la pêche aux filets à petites mailles. Ceci dit la commune récemment mis en place a commencé à réglementer les techniques de pêches sur la base d’un arrêté ministériel publié cette année par le ministre de l’intérieur d’Anjouan. Le Secteur Sud Ouest d’Anjouan ( Moya)

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Le site de Moya ( Anjouan) est actuellement le site d’Anjouan le plus fréquenté par les touristes et pour cela bien entretenu et préservé. L’association villageoise et la commune ont mis en place un systeme de surveillance de la plage et du récif contigu. La régénération des Coraux se fait donc dans de bonnes conditions. A Moya aussi le taux de recouvrement d’analgué est passé de 61% en 2003 à 8% en 2004 pour céder la place au corail vivant (35% en 2003 et 52% en 2004). Ce taux de recouvrement corallien atteint 58% cette année. Le Secteur Nord d’Anjouan Le site deWani

La station de Ouani présente une diversité spécifique considérable notamment au niveau des accroporidaes et favidaes. De 2003 à 2005, le taux de recouvrement corallien n’a pas du tout varié est reste autour de 61%. Les accropora branchus et tabulaires étant assez sensible, le site mérite une attention particulière en matière de protection car elle est unique sur l’Union des Comores

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Photo d’Accropora sur la station de pente externe de Wani Anjouan

Les Nouveaux Sites Les sites de Bambao Mtsanga, Shiroroni et Domoni ont été explorés dans le souci de couvrir les secteurs representatifs des îles. Le taux de recouvrement sur ces sites et très faible et se situe entre 20 et 30%. A) Bambao Mtsanga

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B) Shiroroni

C) Domoni

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Mchaco Mchaco est un îlot au large d’Itsamia à Moheli. C’est un nichoir d’oiseaux aquatiques important. Le site étant isolé des pressions humaine l’état de santé du récif est de très bonne qualité avec un taux de recouvrement de 63,30 % .

Photo d’Accropora cytherea à Mchaco Moheli

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Synthèse de l’évolution de l’état de santé des récifs coralliens Le tableau suivant présente les résultats du suivi de l’état de santé des récifs coralliens de 1998 à 2005. Iles

Secteurs/sites

Stations 1998 1999 2002 2003

2004 2005

PL 10 23 22 24 Moheli

Mea Nioumachoua PE

3525 52 54 56.4 51.1

PL 21 20 31.7 31.2 35.8

Candzoni PE

39 41 47 51.2 65.4

Walla1 PE 60 41 55 57.9 64.9 Itsamia

PE 53 38 39

28 33.9Grande PL 47 44 36 45 33.4 43.3Comores

Mitsamiouli PE 75 46 24 25 19 42.2

PL 25 34

46.1 48.8

Itsandra

PE 41

55 37 36 42.8 42.9 Moroni PE 80 74 69 64 53.5 67Anjouan Wani 1 PE 61 63 60 Moya PE 35 52.4 58.7 Bimbini PL

24 18 19

PL = Platier ; PE= Pente externe L 'analyse des données présentées dans le tableau ci dessus fait ressortir les éléments suivants: - Un blanchissement notable a été observé cette année sur la totalité des stations de suivi de l’Union des Comores. Le taux de corail blanchi est situé entre 2 et 10% . Les stations de platier récifal ont été plus touchées que celles des pentes externes. Ceci peut s’expliquer par l’exposition des platiers aux rayons solaires et aux activités humaines augmentant ainsi le stress sur les coraux. - Sur la Grande Comore, le secteur du centre, l'état du récif semble être stable avec un taux de recouvrement presque similaire depuis 2003. Bien qu'on observe une importante régénération après le phénomène de blanchissement, la géomorphologie du récif de ce secteur montre un récif corallien jeune avec un platier étroit ce qui fait que la reprise des coraux a presque atteint un seuil qu'il ne peut dépasser. On note par exemple sur la pente externe du site d'Itsandra un taux de recouvrement de 42,8 % en 2004 et 42,9 % en 2005 contre 36% et 37% en 2002 et 2003.

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Dans le secteur nord, la situation semble s'être nettement amélioré cette année avec 42,2 % et 43% sur la pente externe et le platier contre 24% et 36% en 2002. L'impact des pressions humaines ( surpêche et rejet de déchets) avait ralenti le processus de régénération qui faisait que le taux recouvrement corallien dépassait difficilement 30% depuis le phénomène de blanchissement. - A Anjouan, le récif est très dégradé sur certains sites ( Bimbini et Bambao Mtsanga) où la surpeche et la sédimentation sont remarquables. A bimbini le taux de recouvrement corallien reste toujours inférieur à 20% Par contre sur les sites de Moya et Wani la reprise des coraux est en augmentation continue avec des taux de recouvrement corallien avoisinant 60%. Les efforts de protections de ces zones par les communautés locales sont reconnus sur l'ensemble de l'île. - A Moheli, le secteur d'Itsamia souffre des apports terrigènes importants asphyxiant les coraux ce qui fait que le taux de recouvrement corallien reste toujours inférieur à 40% soit 33% en 2005 et 38% en 2002. Sur le même secteur le récif de l'îlot de Mchaco isolé présente un très bon état de conservation avec 63 % de corail vivant. Dans le secteur de Nioumachoua la régénération des coraux est en nette croissance dépassant 60% sur les pentes externes de Walla et Ncandzoni contre 40% en 2002. L'îlot de Mea est par contre facilement accessible aux touristes et pêcheurs ce qui fait que le taux de recouvrement corallien est constante de l'ordre de 50% avec beaucoup de débris ( coraux cassés par piétinement et ancrage sauvage des bateaux). Ainsi des mesures urgentes doivent être prise pour la protection des récifs notamment:

• la mise en place de corps morts pour l'ancrage sur les sites ( Mea à Moheli et Wani à Anjouan ) à coraux sensibles telles que les Accropores

• la mise en place de systèmes de lutte contre l'érosion à Itsamia et Walla Moheli

ainsi qu'à Bimbini à Anjouan

• la réglementation des techniques de pêche sur les sites vulnérables tels que Mitsamiouli en Grande Comore et Bambao Mtsanga et Bimbini à Anjouan.

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CONCLUSIONS Le suivi de l’état de santé des récifs coralliens sur une vingtaine stations des Comores permet d’observer une tendance générale à la régénération considérable des coraux ( 18 à 67 % de corail vivant) après le blanchissement survenu en 1998. Le taux de recouvrement corallien est très élevé sur les sites de Ncandzoni et Walla à Moheli ( environ 65%) , Wani et Moya à Anjouan ( environ 60%) et Maluzini Moroni en Grande Comore ( 67%). Il est très bas à Bimbini Anjouan ( 18%) où le récif est assez dégradé. La vitesse de régénération est variable en fonction de l’exposition des sites aux vents et aux pressions humaines ( techniques de pêche nuisibles, sédimentation liée à la déforestation des bassins versants, rejet de déchets sur le littoral accentués par le blanchissement). Nous assistons également à une montée en puissance du réseau national récif Comores car les équipements et les formations acquises ont permis de consolider l’équipe nationale. On note aussi une prise de conscience généralisée des communautés des pêcheurs en faveur de la protection des ressources marines et côtières qui leur sont contigus. Par ailleurs le problème de la pérennité du réseau se pose sérieusement dans certains pays comme les Comores à la fin du financement GEF /COI. Contrairement aux autres pays de la région, les Comores ne disposent pas des infrastructures ( laboratoires de recherche marine et équipement) et des ressources humaines et financières propres pouvant permettre la recherche scientifique et la conservation des récifs coralliens à la fin du projet. Pour pallier à ces lacunes la Direction Nationale de l'Environnement (DNE) a établi un protocole de collaboration avec une ONG nationale l'AIDE ( Association d'Intervention pour le Développement et l'Environnement) pour pouvoir pérenniser les acquis du projet. Cette ONG a été crée par des jeunes scientifiques comoriens appuyés par la DNE et la COI et a bénéficié de diverses formations et équipements.

Il serait souhaitable que l'Etat comorien donne mandat officiel à cette ONG pour autoriser un appui des bailleurs intervenant dans la gestion durable des zones côtières. Cela permettrait une fidélisation de l'équipe de travail et leur donnerait les moyens de fonctionnement nécessaires à la continuation des activités de suivi en collaboration avec la Direction nationale de l'environnement.

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3.3. MADAGASCAR

I-INTRODUCTION Madagascar constitue l’une des plus grandes îles du monde avec une superficie terrestre de 590 000 km2 et un linéaire côtier de plus de 5600km. Les récifs coralliens s’étendent sur 1400km (soit environ 20%) totalisant une superficie de 2400km2. Ils sont surtout localisés sur la côte ouest et le nord-est (cf. Carte 1)

Les récifs coralliens de Madagascar constituent un réservoir de biodiversité marine car ils font partie des plus riches du monde. Une étude récente (CI-RAP, 2001) a permis d’inventorier 380 espèces de coraux, 788 espèces de poisson et 525 espèces de mollusques. Le chiffre de 380 espèces de coraux représente le plus grand nombre d’espèces jamais recensées dans l’Océan Indien occidental dépassant le total combiné de la Mer Rouge et de Socotra (340 espèces). Ce chiffre dépasse également de beaucoup les 336 espèces enregistrées antérieurement pour toute la zone sud-ouest de l’Océan Indien. Des études antérieures (Thomassin, 1978 ; Gabrié & al., 1987) permet de constater qu’il y aurait plus de 1300 espèces de poissons coralliens à Madagascar. Les récifs coralliens constituent des écosystèmes d’importance variable sur les plans économiques, sociaux et culturels, en rapport avec divers facteurs comme leur extension et la densité des populations riveraines, etc… Les rapports de plusieurs réunions récentes (ICRI 1996, WIOMSA 1997, ateliers PRE-COI ; IFRECOR,1999 …) montrent que les récifs de la région sont actuellement soumis à de fortes pressions dues à leur utilisation intensive et que des mesures de gestion doivent être entreprises de manière effective. Pour Madagascar, où les récifs coralliens jouent un rôle primordial dans les activités socio-économiques, la nécessité de suivre ces écosystèmes dans le temps et dans l’espace et de constituer une base de donnée utilisable pour leur gestion est une des priorités pour le développement du pays. Les activités de suivi ont commencé en 1998, dans le cadre du PRE-COI qui a pris fin en 2000. Les activités continuent depuis 2001 sur un financement du FEM de la banque Mondiale avec une contribution des Etats membres (sous forme de transfert des équipements de l’ex-PRE COI/UE), de l’Union européenne et du Secrétariat Général de la COI. La division de la Recherche et d’Application de la Gestion Intégrée de la Zone Côtière (DRA/GIZC) du Centre National de Recherche sur l’Environnement est actuellement le point focal national du réseau récif à Madagascar. Le Secrétariat Général du Ministère de l’Environnement en est la tutelle. II-LES ACTIVITES DU RESEAU EN 2004-2005 L’exercice 2004-2005 a été très chargée pour le point focal du réseau récif à Madagascar. Compte tenu de la décision prise lors du comité de pilotage 2004 concernant la coordination régionale du réseau, le PFN-Madagascar assurait cette coordination en collaboration avec le PFN des Seychelles jusqu’au mois de janvier 2005.

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Cette tâche supplémentaire a entraîné une intensification des activités liées au réseau récif car en plus des activités habituelles au niveau national notamment le suivi récif, le PFN s’est impliqué d’avantage aux activités régionales telles que la sensibilisation des membres du réseau, la représentation du réseau régional à des séminaires ou des conférences internationales, la rédaction des rapports régionaux etc…. Parmi les tâches les plus importantes à réaliser, il y a eu : Au niveau régional :

-la préparation de l’atelier d’échange des PFN et la formation Reef-chek à Toliara

Cet atelier de formation reef-chek et d’échange des PFN a eu lieu à Toliara au mois de juin 2004. L’atelier de formation reef-chek a comme objectif de permettre aux membres du réseau régional récif de maîtriser la méthode reef-chek en vue de l’éventuel évolution du contexte de suivi récif sur le plan international. Les cinq pays membres de la COI ont été présents à cet atelier. La formation reef-chek a été suivi par l’atelier d’échange des PFN qui a permis à ces derniers de rédiger le draft du rapport régional 2004 qui a été, par la suite, finalisé par les coordinateurs régionaux.

-la représentation du réseau au 10è symposium international sur les récifs coralliens à Okinawa

Pour l’année 2004, la dixième édition du Coral Reef Symposium a eu lieu à Okinawa (Japon) au mois de juin. Le réseau régional récif a été représenté par le point focal du réseau à Madagascar qui s’est chargé d’assurer la présentation de l’état des récifs coralliens dans la région WIO en 2003-2004. Une présentation orale commune a été faite pour les trois nœuds : Afrique de l’Est, le sud- ouest Océan Indien et l’Asie du sud Est. En ce qui concerne le rapport écrit qui va être publié dans le « status of the coral reef of the world 2004, édité par le GCRMN, le rapport régional a été déjà finalisé et envoyé au GCRMN. La participation à ces manifestations a permis d’assurer une représentation du réseau récif WIO à l’échelle internationale, tant pour montrer la pérennité du réseau régional actuel d’un point de vue institutionnel, que pour rencontrer les partenaires des autres réseaux de suivi récif du GCRMN, et pour avoir l’occasion de présenter des communications ou des produits développés au niveau du réseau Océan Indien.

-La rédaction du rapport régional 2004 Suite à l’atelier des points focaux à Toliara, les rapports de différents pays ont été centrés au PFN de Madagascar qui était en charge de finaliser le rapport régional. Le rapport a été finalisé, des copies numérisées ont été données aux points focaux durant l’atelier technique

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Au niveau national Plusieurs activités ont aussi été réalisées au niveau national entre autres : des activités de formation, participation à des manifestations nationales, conférence etc…On peut citer :

-La participation à la foire régionale Mananara (Vangaindrano)

Il s’agit d’une foire de la région sud-est de Madagascar durant laquelle on a invité tous les acteurs du développement potentiel pour la région. Comme cette région dispose d’une zone marine et côtière importante, le réseau récif a été invité pour présenter ses activités. Une exposition a été faite (cf. Photo) dans un stand spécial pour le réseau suivi d’une conférence concernant les perspective de développement de la zone marine et côtière dans la région.

Visite du stand du réseau récif durant la foire régionale à Vangaindrano (Novembre 2004)

-La formation des membres de l’observatoire de la dégradation de l’environnement à Nosy-Be

La plateforme de l’Environnement et du Développement a décidé de créer un observatoire de pollution et dégradation de l’environnement à Nosy-Be, dans le Nord ouest de Madagascar. Le réseau récif a été sollicité pour former les membres de l’observatoire en matière de dégradation des récifs coralliens. Une partie de la méthodologie de suivi récif COREMO a été utilisé pour permettre aux intervenants de mieux apprécier l’évolution de l’état des récifs coralliens dans les environs de Nosy-Be. Cela correspond très bien aux objectifs du réseau récif.

-Conférence : Le défi pour la conservation de la biodiversité marine » durant la semaine des eaux à l’Université d’Antananarivo

Cette conférence a été l’occasion pour le PFN du réseau récif Madagascar de parler des évolutions des l’états des différents sites récifaux durant les sept années de suivi récif à Madagascar. Les échanges de discussions ont permis de dégager les principales problèmes qui existent en matière de préservation de la biodiversité marine à Madagascar.

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-Programme ICBG (International Coopérative Biodiversity Group) Ce programme consiste à rechercher des médicaments ou des molécules intéressant la pharmacologie à partir d’organismes marins. Il est réalisé en collaboration entre le Virginia Polytechnic Institute and State University VPISU) et le Centre National de Recherche sur l’Environnement. Dans sa mise en ouvre, ce programme qui consiste à collecter certains spécimen d’organisme marin récifaux pour des tests au laboratoire permet de compléter les explorations au niveau des récifs et d’avoir une idée des différents changements de l’état des biotopes. Le PFN-Madagascar qui en est aussi le responsable a formé des techniciens qui interviennent dans le cadre de ce programme à la taxonomies des organismes récifaux dont les coraux, les alcyonnaires, les éponge marines et les tuniciers (Ascidie). III. LE SUVI RECIF 2005 3.1. Localisation des secteurs et sites de monitoring actuels Le nombre de site et de stations de suivi n’a pas changé entre 2004 et 2005. On a actuellement six secteurs de suivi répartis comme indiqué sur la carte (Cf. Figure :1 )

Figure 1: Carte de Madagascar montrant les secteurs de suivi récif représentés par Comme chaque année depuis 1998, le suivi récif a été effectué pour l’année 2005. Cependant, dans la mesure où le projet va se terminer très bientôt (au mois de juillet) et que le budget disponible est déjà assez limité, on n’a pu faire le suivi qu’au niveau de

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sept stations pour le moment en attendant de voir comment on va financer les activités à venir. Les suivis au niveau des autres secteurs (régions), notamment le sud-ouest (région de Toliara) et la région du Menabe (Belo-sur-Mer), seront réalisés ultérieurement dès qu’on trouve les moyens de continuer le suivi. Il faut signaler que par rapport aux autres pays membres du réseau, Madagascar a la particularité d’être très étendu et que les suivis des différents sites éparpillés le long de la côte-ouest et Est nécessite des moyens financiers et matériels importants. Les résultats qui figurent dans ce rapport concernent les sites du secteur nord-ouest, le secteur est et le secteur ouest 3.2-Résultats du suivi 2005 et évolution du recouvrement du benthos 3.2.1-LE SECTEUR NORD-OUEST Deux sites avec quatre stations sont suivis au niveau du secteur nord-ouest. Il s’agit du récif frangeant de Dzamandjar et du récif de Tanikely. a)-Récif de Dzamandjar

Figure 2 :Pourcentage de couverture du benthos , pente externe de Dzamandjar

On note un pourcentage important de la composante abiotique par rapport aux autres composantes. Les coraux ne représentent que 31% de la couverture totale suivi par la composante « autre » qui est de 16,75%. En ce qui concerne la platier récifal (figure 3), le scénario est à peu près identique avec une dominance de la composante abiotique suivie par les coraux.

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Figure 3 : Pourcentage de couverture du benthos , platier récifal de Dzamandjar.

L’importance de la composante abiotique au niveau des deux stations reflète le phénomène de sédimentation au niveau de ce site. Le nord-ouest de Madagascar a été victime de deux cyclones tropicaux très intense en 2004 et d’autres cyclones moins forts en début 2005. L’impact du passage de ces cyclones a été très considérable aux niveaux des récifs notamment pour un site peu profond comme Dzamandjar. Des coraux ont été arrachés et les apports terrigènes étaient abondants, favorisant le phénomène de sédimentation. En établissant les courbes de l’évolution de la couverture du benthos (Figure 4 et Figure 5) au niveau des deux stations (pente externe et platier), on remarque que les pourcentages de couverture en corail a diminué. Ces pourcentages sont significativement inférieurs en 2005 par rapport aux autres années précédentes. Les coraux continuent donc de se dégrader sur le site de Dzamandjar aussi bien au niveau du platier qu’au niveau de la pente externe. L’intensité des activités de collecte, les problèmes de sédimentation ainsi que la pollution due à la proximité des hôtels et d’une usine sucrière sont les facteurs de dégradation qui sont à l’origine de la dégradation des coraux sur ce site.

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FIGURE 4 : EVOLUTION DE LA COUVERTURE DU BENTHOS AU NIVEAU DE LA PENTE EXTERNE DE DZAMANDJAR

Figure 5 : Evolution de la couverture du benthos sur le platier de Dzamandjar

b)-Récif de Tanikely En ce qui concerne le site de Tanikely, la pente externe présente un pourcentage important de coraux (53%) par rapport aux autres composantes (32,67 d’abiotiques ; 11,59 de « autres »). Cependant, l’analyse de l’évolution de ce pourcentage de couverture permet de constater qu’il y a eu une diminution de la couverture corallienne en 2004 et 2005. Cette situation traduit encore les problèmes de dégradation physique des coraux lors des cyclones en 2004 et 2005. Bien que le phénomène de sédimentation soit plus réduit pour un site éloigné de la côte comme l’île de Tanikely, on voit à travers le graphe que les coraux ont été endommagés et on note une brusque augmentation du taux d’abiotiques où sont compris les débris.

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Figure 5 : Pourcentage de couverture du benthos , pente externe, Tanikely.

Figure 6 : Evolution de la couverture du benthos au niveau de la pente externe de Tanikely

Pour le platier récifal, on a 47,75% de corail 38,42% d’abiotiques et 11,06% pour autres. En comparaison aux années précédentes, le pourcentage de coraux vivants a diminué en 2004 et 2005 sur le platier de Tanikely. Ce résultat semble renforcer ce qui a été constaté au niveau de la pente externe concernant la dégradation physique du platier en relation avec le passage de cyclones tropicaux intenses dans la région durant en 2004 et 2005. Au moment du suivi, on a remarqué des amas de débris coralliens sur le site de Tanikely

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Figure 7 : Pourcentage de couverture corallienne du benthos, platier récifal de Tanikely

Figure 8 : Evolution de la couverture du benthos, platier récifal de Tanikely

3.2.1-Le secteur Est Trois sites avec six stations sont régulièrement suivis au niveau du secteur Est. Il s’agit du récif frangeant de Foulpointe, le récif de Nosy-Antafana et le récif d’Antanambe. Seul les données sur le récif de Foulpointe sont présentées dans ce rapport régional. Le récif de Foulpointe est un récif qui subit une intense activité anthropique dans la mesure où il s’agit de la zone récifale la plus proche d’Antananarivo et de Toamasina qui constituent les deux plus grandes ville de Madagascar. Le site est très sollicité en matière d’activité de récréation comme la baignade, la plongée en apnée, les visites guidées en

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pirogue ou à pied qui entraîne un piétinement du platier récifal. En plus des effets directs de l’activité humaine, on note aussi un phénomène de sédimentation intense à Foulpointe. Une étude cartographique réalisée en 2003 a permis de constater que la sédimentation du récif est due en partie aux apports terrigènes du fleuve Onibe (au nord) et d’autres petites rivières au sud. L’aménagement des terrains au niveau de la côte, pour la construction des hôtels dans un endroit où le tourisme se développe actuellement, a aussi entraîné une fragilisation des sols qui sont mis à nu en attendant la construction. Comme la côte Est est une zone pluvieuse, le sol nu est facilement érodé par la pluie et les eaux de ruissellement et une quantité importante de sable et vase est déposée sur le platier.

Figure 9 : Pourcentage de couverture corallienne , pente externe de Foulpointe,

On note une importante composante abiotique (sable, vase) qui reflète la sédimentation comme déjà signalé précédemment. Le taux de coraux vivants au niveau de la pente externe semble encore acceptable (40%). La pente est plus ou moins épargné par la sédimentation dans la mesure où on a un hydrodynamisme très fort à Foulpointe, ce qui ne permet pas aux sédiments de se déposer au fond. Par contre au niveau du platier qui est protéger, l’eau est calme et les sédiments (sable et vase) peuvent bien se déposer au fond. La figure 10 montre le graphe de la couverture du benthos sur le platier.

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Figure 10 :Pourcentage de couverture du benthos sur le platier de Foulpointe

L’évolution de la couverture du benthos montre une diminution continue du taux de coraux vivants sur le platier. Cette dégradation se développe assez rapidement car si on avait encore 40% de coraux vivants sept années plutôt, il n’y en a plus

que 10% environ en ce moment. Figure 11 : Evolution de la couverture du benthos sur le platier de Foulpointe

Avec ces résultats, on peut penser que dans quelques années (une ou deux décennies), le récif de Foulpointe ne sera plus qu’une platier sablo-vaseux colonisé par des algues vertes et des herbiers ainsi que des amas de débris coralliens. Cette situation a été déjà vérifiée lors de l’étude cartographique qui a permis de constater que la zone sensible au niveau du récif est déjà très limitée et que le type de milieu dominant n’est autre que les herbiers et les débris.

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Contrairement au platier la pente externe reste vivante avec une couverture corallienne qui a augmenté faiblement augmenté lentement au cours des 2 années précédentes (2003 et 2004). Le mode hydrodynamique très battu laisse la zone bien nettoyée vis à vis des dépôts terrigènes. En plus, il n’y a quasiment pas d’activité humaine (pêche, plongée, activité de collecte etc.) qui risque d’affecter la zone dans la mesure où la navigation en pirogue y est presque impossible. L’accessibilité y est donc très limitée et de ce fait le milieu naturel reste tranquille et peut se régénérer calmement.

Figure 12 : Evolution de la couverture du benthos, pente externe de Foulpointe 3.2.3- LE SECTEUR OUEST

La région centre ouest de Madagascar est une zone où on n’a pas un développement important des récifs. Au niveau de Mahajanga, la zone côtière est caractérisée par un paysage plus onduleux, plus ou moins découpé parsemée d’estuaires, de baie profondes, de péninsules comprenant les grandes baies de Bombetoka, de Mahajamba , la péninsule de Katsepy, la petite île appelée Nosy Makamby à 17 km au nord de la ville côtière de Namakia. De très vastes zones de mangrove, un plateau continental relativement étendu à pente douce, un climat de mousson caractérisé par un été chaud et humide et un hiver froid et sec font aussi partie des caractéristiques de cette région. L’altitude varie généralement entre 50m et 150m au-dessus du niveau de la mer. La marée est du type semi-diurne avec une amplitude de l’ordre de 4 mètres. La température de surface de l'eau varie suivant les saisons, autour de 25°C en hiver et 28°C en été (les eaux côtières sont plus tièdes) Les forts courants du Canal du Mozambique et le prolongement du Courant sud-équatorial enferment cette eau de mer tiède dans le Canal. Le régime de courants, les marées relativement hautes (jusqu'à 4,80m à Mahajanga) et la présence de nombreux estuaires ont également favorisé le développement des forêts de mangrove presque tout au long de cette côte, en particulier dans les baies de Bombetoka, de Mahajamba et de Narendry.

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Les charges sédimentaires très élevées des grands fleuves comme la Betsiboka et la Sofia qui s’y déversent en permanence et l’influence de l’apport d’eau douce sur la salinité des eaux et la turbidité constituent des facteurs limitant quant à la formation de grandes zones récifales coralliennes similaires à ce qu’on rencontre plus au nord dans la région de Nosy-Be et les îles Radama. Cependant, on peut noter la présence de patés coralliens comme à Amborovy et de platier récifal détritique à colonies coraliennes dispersées, du côté d’Antrema, entre 15°42 et 15°50 de latitude sud et entre 46° et 46°15 de longitude est. En ce qui concerne plus particulièrement Antrema, d’autres rivières plus ou moins importantes entre autres les rivières d’Andranogoaika, Ambatofalia et Antsoherimasiba en plus de l’influence des grands fleuves cités précédemment. a)-Typologie des milieux L’étude typologique des milieux (substrats) permet de constater qu’il existe deux grands types de formations dont les formations non-coralliennes qui prédominent et les récifs ou plus exactement les pâtés coralliens. Les formations non coralliennes :

Il s’agit des affleurements rocheux, les fonds meubles sablo-vaseux et les secteurs deltaïques

-les affleurements rocheux jouxtent directement le cordon littoral dont ils constituent le plus souvent le prolongement sous-marin des « beach-rock »dans les dix premiers mètres. Ils peuvent se présenter sous forme de paroi rocheux colonisé par des algues brunes telles que Sargassum densifolium et Turbinaria ornata (cas du récif d’Ampamanta) ou par des algues vertes comme Caulerpa racemosa (cas du haut fond de Mataimôtro) ou de Codium sp (Antsikiry). Parfois, les rochers se présentent sous forme de blocs pouvant atteindre plusieurs mètres de diamètre. Dans ce cas, ils offrent un substrat de fixation pour les organismes sessiles et des refuges idéaux pour plusieurs espèces d’animaux marins notamment les langoustes et les poissons comme le cas des affleurements rocheux d’Antsikiry où on trouve des grottes plus ou moins importantes abritant une faune piscicole très riche constituée de Serranidés, Acanthuridae, Lutjanidae, Lethrinidae etc…Ces rochers accroissent considérablement le potentiel biologique de la zone littorale où les récifs coralliens ne sont pas très développés. Les zones à blocs constituent l’endroit favori des pêcheurs de langouste.

-les secteurs deltaïques correspondent à des embouchures de rivières pérennes, à des exutoires de mangroves ou à des marais situés en amont dans le bassin versant. Ils sont caractérisés par un fond à sédiments meubles formés par du sable et de la vase le plus souvent d’origine terrigène. On note aussi l’arrivée massive d’eau douce fortement chargée de matière organique et/ou minéral. Ce phénomène se traduit par l’absence ou la dégradation importante de l’écosystème récifal ; type de fond qu’on rencontre à Antsoherimasiba. On

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rencontre au niveau de ces endroits, le plus souvent, des algues vertes du genre Caulerpa et Ulva.

-les fonds sablo-vaseux sont développés dans la zone étudiée. Il s’agit d’un mélange de sable d’origine marine résultant de la lente et continuelle dégradation des récifs coralliens et de quelques-uns uns de leurs hôtes (oursins, coquilles, foraminifères, algues etc…), avec des sables et/ou vases d’origine terrigène résultant de l’important apport des rivières et fleuves pendant les périodes de crues. Les proportions de ces différents éléments sont variables en fonction de leur distance par rapport à la côte et de l’action hydrodynamique. Ces fonds sont le plus souvent nus, dépourvus de végétation mais parfois avec des mégablocs rocheux.

Les formations coralliennes Ce sont les platiers coralliens où on rencontre des coraux des différentes catégories et les biotopes associés notamment les herbiers de phanérogames.

-Les herbiers de phanérogames Les herbiers jouent un rôle écologique fondamental au sein des écosystèmes de récifs coralliens. Ils constituent la zone de reproduction pour plusieurs organismes marins et une zone d’alimentation aussi bien pour les larves que pour les adultes de plusieurs espèces marines. En plus, les herbiers ont leur rôle à jouer dans l’oxygénation du milieu marin côtier et dans la stabilisation du substrat vis à vis de l’érosion côtière. Les Herbiers de phanérogames forment des prairies sous-marines plus ou moins développées selon le type de substrat. On peut rencontrer trois principaux types d’herbier dans la zone étudiée :

-herbiers de haut niveau à Halodule uninervis occupant les zones sableuses ou sablo-vaseuses qui se trouvent en arrière du platier récifal au niveau des endroits où il y a un développement de récif corallien (cas de la zone qui se trouve entre Ambanjabe et Antsakoakely). Il est constitué dans la majeure partie des cas par une seule espèce de phanérogame qui est Halodule (ou Diplantera) uninervis.

-les herbiers monospécifiques à Thalassodendron ciliatum, espèce qui préfère surtout les substrats meubles à granulométrie grossière. Ils colonisent souvent les zones où on a des débris coralliens, dans la majeure partie des cas, assez éloignés de la côte lorsque le platier est développé (cas du récif d’Ambajabe ou Antsakoakely). Cependant, au niveau d’Ampamanta, les Thalassodendron sont près de la côte juste après l’affleurement rocheux.

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-Les herbiers mixtes clairsemés sont visibles à Antsakoakely et à Ambanjabe où ils occupent une superficie importante. Ils sont constitués par plusieurs espèces de phanérogame telles que Thalassia hemprichii, Cymodocea rotundata et Cymodocea serrulata, Syringodium isoetifolium . C’est le biotope préféré des poissons herbivores de la famille des Siganidae et d’autres poissons comme Lethrinus harak, ainsi que certaines espèces d’Acanthuridae. L’exploration en apnée réalisée durant la présente étude permet de confirmer que les herbiers de phanérogames du récif d’Antrema sont très bien développés et en bon état Les différentes catastrophes naturelles (cyclones, inondation) qui se sont succédés dans la région semble avoir favorisé leur développement de par les

apports terrigènes chargés de matières organiques. Figure 13 : Herbier à Thalassodendron ciliatum Figure 14 : Etoile de mer Protoreaster lincki sur herbier

. C’est le cas à Ambanjabe (Fig 13) où se développe un herbier monospécifique à Thalassodendron ciliatum en très bonne santé où on rencontre plusieurs juvéniles de Siganidae (Siganus argenteus et des Lethrinidae Lethrinus harak et L sp. D’autres espèces vagiles ou sédentaires des zones d’herbier peuvent être rencontrés dans d’autre endroit du récif. La figure 14 montre une étoile de mer rouge Protoreaster lincki au niveau des herbiers d’Antsakoakely. Cette colonisation des zones d’herbier par diverses espèces témoigne leur vitalité et l’importance de la productivité primaire qui s’y effectue Le platier récifal Le platier récifal qu’on rencontre à Antrema est du type détritique sableux à colonies coralliennes dispersées. C’est un platier où les éléments sont constitués de pâtés coralliens isolés plus ou moins arasés en alternance avec des débris grossiers résultant d’une action hydrodynamique modérée. Ils sont colonisés par des peuplements d’algueraie à dominance d’algues brunes telle que Sargassum densifolium et Turbinaria ornata.

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3.2- Les transects L’exploration faite en apnée a permis de noter une assez forte dégradation des coraux et un phénomène de blanchissement corallien en cours. On remarque aussi atterrissement sablo-vaseux assez important qui a tendance à provoquer un enfouissement de plusieurs colonies coralliennes. A cause de ces apports sédimentaires, le niveau du substrat à tendance à augmenter. Cela pourrait être à l’origine d’un certain réchauffement au niveau de certain endroit qui sont de plus en plus exposés à l’intempérie dont la température ; ce qui serait à l’origine de phénomène de blanchissement localisé.

Les transects réalisé au niveau du platier récifal permet d’avoir les pourcentages de couverture corallienne du substrat. L’analyse des données obtenues à partir de ces transects permet de voir qu’on a 34,33% de coraux sur le platier. On note un important pourcentage du composant « abiotique » qui recouvre plus de 50% du substrat. Cette importance du pourcentage d’abiotique qui représente notamment les sables, vases et rocher, reflète exactement la situation au niveau du platier qui subit un phénomène de sédimentation accrue actuellement.

Figure 3 :Pourcentage de couverture du benthos sur le platier récifal d’Antrema en 2005

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Par rapport aux situations des trois années précédentes 2001, 2003 et 2004, il semble y avoir une augmentation du pourcentage de coraux vivant sur le récif d’Antrema. Ceci est bien illustré par le graphe représentant l’évolution des pourcentages de couverture du benthos (Figure 4). A noter que dans cette étude de l’évolution, une extrapolation a été faite pour 2004 permettant d’avoir une courbe plus complète de l’évolution. Si on analyse séparément le graphe de la couverture en corail (Figure 5), on remarque qu’ un pourcentage non négligeable de ces derniers sont actuellement victimes de phénomène de blanchissement corallien (environ 14%). Les vrais coraux intacts, bien vivants, représentent 20% Les 34% de couverture corallienne représentés dans la graphe de couverture du benthos comprend donc des coraux vivants et des coraux blanchis. Cela sous-entend que le vrai pourcentage de coraux vivant à diminué, en 2005, par rapport aux années précédentes. Il faut signaler que le devenir des coraux blanchis est incertain car il y a ceux qui sont fragiles à cause des stress et qui n’arrivent plus à recouvrir leur vitalité et d’un autre côté, il y a ceux qui sont résistants, plus robustes qui sont capables de régénérer. Les conditions environnementales qui prévalent au niveau des sites jouent un rôle fondamental dans ce pouvoir de recouvrement des coraux face au

phénomène de blanchissement corallien. Figure 15 : Evolution de la couverture du benthos sur le platier récifal d’Antrema

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Figure 16 : Evolution de la couverture en corail, platier Antrema, 2005 A propos des résultats d’Antrema, on peut dire qu’il y a eu une augmentation du pourcentage de couverture corallienne traduisant donc un développement des coraux en cinq ans (depuis 2000). Cela pourrait bien être le résultat de la conservation du site aussi bien par la coutume locale que par le projet. La zone n’a pas été très perturbée et les coraux ont pu pousser. Malheureusement, les catastrophe naturels dont les deux cyclones successifs en début 2004 (Elyta et Gafilo) ont accentué le phénomène de sédimentation et a donc crée des stress au niveau des coraux. Ensuite, en début 2005, le phénomène de ras de marée (tsunami) a eu une influence non négligeable sur le niveau de la mer et probablement sur l’influence de la température sur les coraux. D’où ce phénomène de blanchissement temporel pendant la période chaude de l’année. Il faut signaler que comme le platier récifal est déjà sous stress, les coraux deviennent de moins en moins résistants au blanchissement corallien. Contrairement aux coraux, les apports sédimentaires qui sont traduits sur les graphes ont favorisé les herbiers qui se sont mis à pousser abondamment.

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Figure 17 : Un corail massif (Porites lobata) atteint de blanchissement La dernière remarque concernant la structure des colonies coralliennes à Antrema c’est que les grosses colonies coralliennes sont mortes et on a tendance à avoir des jeunes colonies de diamètre plus petit. Cela se reflète au niveau de la taille des colonies sur le transect ( Cf. Annexe1). Il semble donc y avoir un renouvellement des colonies coralliennes au niveau du platier. Pour le moment, on ne peut pas encore expliquer précisément la cause de ce changement, on attend de voir l’évolution de la station au cours des années à venir. Le comptage des poissons L’analyse des données obtenues concernant les poissons permet de constater que le récif d’Antrema et les zones environnantes sont encore assez riche en poisson. Les plongées supplémentaires effectuées à Antsikiry où on n’a pas fait des comptages a permis de rencontrer une faune piscicole riche aussi bien en nombre d’espèce qu’en taille des individus. Les anfractuosités qui se trouvent sous les rochers constituent de véritables refuges pour le poissons. Les graphes ci-après résument la situation concernant les poissons.

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Figure 18 : Répartition des poissons par régime alimentaire sur le récif d’Antrema

On note un pourcentage important de poisson carnivore (81%) suivi par les herbivores (13%). Cette situation est très intéressante car les poissons carnivores sont les poissons commerciaux (Lutjanidae, Lethrinidae, Carangidae, Epinephelidae (Serranidae etc…). Le récif d’Antrema est donc un récif assez riche en poissons commerciaux. Le pourcentage des herbivores est relativement important car on est dans un endroit où il y a un développement important des herbiers de phanérogames marines. Ces herbiers constituent la zone de nurseries pour les juvéniles de

poissons mais aussi la zone de nutrition des herbivores comme les Siganidae (Fig 8) Figure 19: Des poissons herbivores (Siganus argenteus, Acanthurus sp) et des poissons de

récif Chaetodon auriga et Chaetodon lunula sur le platier récifal d’Antrema L’analyse de l’évolution de la richesse spécifique et de l’abondance (Figure 9) des espèces montre une situation inversée pour ces deux entités car en 2001 on a comptabilisé plus de poissons qu’en 2005 mais on a eu moins d’espèces. Les poissons étaient donc plus abondants il y a cinq ans (620 poissons en 2001 ; 270

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poissons en 2005) Figure 20 : Evolution de la richesse en poisson du récif d’Antrema SYNTHESE MADAGASCAR Le suivi récif effectué pendant l’année 2005 au niveau de trois secteurs dont le secteur nord-ouest, le secteur Est et le secteur ouest a permis de dégager que ce sont les platiers récifaux qui subissent surtout la dégradation liée aux activités anthropiques. Les platiers récifaux de Foulpointe et de Dzamandjar subissent les effets des intenses activités anthropiques liées à la pêche, la collecte d’organismes marins notamment les poulpes, les poissons, les bivalves et les holothuries ainsi que les déchets organiques venant des habitations ou des usines. Le phénomène de sédimentation augmente d’année en année car la déforestation favorisent les érosions côtières qui sont à l’origine des apports terrigènes qui atterrissent sur les platiers. Le platier récifal de Foulpointe est en état de dégradation maximum et si on ne trouve pas de solution dans le court terme, il n’y restera plus que des sédiments et des herbiers. Actuellement le pourcentage de corail vivant n’est plus que de 10% pour l’ensemble du platier. Les pentes externes semblent être plus ou moins épargné par le phénomène de sédimentation. Cependant, les catastrophe naturelle, notamment les cyclones successifs qui ont passé dans la région ont fait des ravages au niveau des peuplements coralliens. Dans le nord-ouest, à Tanikely ou à Dzamandjar , le pourcentage de coraux vivants qui était en augmentation progressive a diminué brusquement en 2004 et 2005, dû a la destruction physique des coraux par les activités hydrodynamique pendant les cyclones. Le même scénario est aussi enregistré sur le récif de Foulpointe et le récif d’Antrema. Des phénomènes de blanchissement ponctuels sont actuellement notables au niveau du récif d’Antrema.

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3.4. MAURICE

1. EXECUTIVE SUMMARY

The main aim of the Ministry of Fisheries is to ensure sustainable development and

management of fisheries resources and conservation and protection of living aquatic

resources. In Mauritius, there has been a rapid development in the coastal areas and also

very intensive use of the lagoons for various activities. One cannot talk about biodiversity

without referring to the coral reef, which is associated with some of the most diverse and

aesthetically important marine living communities. Reefs are being threatened by natural

disturbances, global warming - rise in Sea Surface Temperature causing coral bleaching,

pollution and natural predators like the Crown of Thorns Starfish. Coral reefs support rich

multi-species fisheries and provide livelihood for our coastal communities including

fishers. They also provide for recreation and a variety of activities are carried out for the

tourists and local public in Mauritius. They are primordial for the calm waters in the

sheltered lagoons and white sandy beaches, which are derived from the reef systems.

Coral reef ecosystems monitoring on a regular basis in terms of collection of data on

coral reefs and their associated ecosystems on time series transects of reefs provide one

of the most powerful tools and the basis for effective coastal management. A long-term

monitoring programme of coral reefs is on going since 1995 and has been implemented

by the Ministry of Fisheries in Mauritius till 2002 with the help of Japan International

Cooperation Agency (JICA) and presently by AFRC which is the technical arm of the

Ministry of Fisheries. Thus long time series data are available for coral reef sites around

the island. The training in upgrading of diving skills has created a solid core of people in

scuba diving. Data collection and analysis using modern software has become possible

due to regional cooperation and training. The Regional Environment Programme of the

COI has given the possibility of increasing the number of institutions participating in

coral reef monitoring and disseminating information regarding the need to conserve this

valuable ecosystem. Sensitization campaigns are being carried out around the island in

schools and to the general public regarding the importance of coral reefs.

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The long term monitoring of coral reefs is carried out at 12 sites around the island

including the two marine parks twice yearly. This year, two permanent stations were

established at the site Belle Mare. The results of six sites (refer to figure 1) are presented

in this report for the period 2003/2004. Physico-chemical parameters (Temperature,

salinity, pH, DO, BOD, phosphate and nitrate, Water quality (total coliforms, faecal

coliforms, faecal streptococcus) are monitored at the same sites and the results are

published in the Annual Reports of the Ministry of Fisheries.

Figure 1 – COI monitoring sites

Management of coral reefs is very important for Mauritius, as it is a prized tourist destination. Most of the coastal zones are being developed by integrated tourism projects. Hence it is imperative to have specific zones for conservation or MPA’s. In Mauritius two Marine Parks and six fishing reserves have been proclaimed under the Fisheries and Marine Resources Act and the MPA Regulations are in force as from December 2001. The Blue Bay Marine Park is well demarcated into different zones to control permissible activities. Enforcement of regulations is carried out round the clock by officers from the FPS, NCG and Police de l’Environment. Daily patrols are carried out both at sea and on shore. Many activities are carried out in a regulated manner in the MPA’s and permits are provided for various permissible activities in the Marine Parks. During the year many tourists visit the park for glass- bottom boating, snorkeling and diving activities. The Balaclava Marine Park will also be demarcated soon into different zones.

MPA Blue Bay Marine Park

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The coral reefs found in the marine parks are in pristine condition and long term monitoring (coral, fish, benthos, and water quality) is being carried out regularly to assess their status.

Table 1. Summary of Coral Reef Status

SITE STATIONS YEAR CORAL ALGAE ABIOTIC OTHER

Baie du Tombeau Back Reef 2003 55 9 35 1

2004 58 7 35 N.O

Le Goulet Fore reef 2003 62 6 32 N.O

2004 74 2 21 3

Ile aux Benitiers Fore Reef 2003 35 3 58 4

2004 23 1 72 4

Back Reef 2003 49 26 23 2

2004 22 13 65 N.O

Shore Reef 2003 24 4 72 N.O

2004 18 8 74 N.O

Bel Ombre Back Reef 2003 44 35 20 1

2004 51 28 30 1

Shore Reef 2003 64 5 31 N.O

2004 52 8 40 N.O

Bambous Virieux Back Reef 2003 61 9 30 N.O

2004 56 10 34 N.O

Shore Reef 2003 33 35 32 N.O

2004 35 40 25 N.O

Trou d’Eau Douce Back Reef 2003 45 23 31 1

2004 37 27 36 N.O

Shore Reef 2003 70 0 30 N.O

2004 60 2 38

Anse La Raie Back Reef 2003 67 24 9 N.O

2004 59 27 14 N.O

Shore Reef 2003 77 16 7 N.O

2004 71 13 6 N.O

Trou aux Biches Fore Reef 2003 36 5 58 1

2004 33 5 60 2

Back Reef 2003 37 7 56 N.O

2004 37 7 56 N.O

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Pointe aux Sables Fore Reef 2003 15 N.O 85 N.O

2004 15 1 84 N.O

Back Reef 2003 32 1 65 2

2004 39 6 53 2

Albion Fore Reef 2003 30 N.O 67 3

2004 30 4 64 2

Back Reef 2003 54 6 40 N.O

2004 22 36 42 N.O

Poudre d’Or (Site 1) Back Reef 2003 58 18 24 N.O

2004 57 30 13 N.O

Poudre d’Or (Site II) Back Reef 2003 56 1 41 2

2004 30 12 58 N.O

Site I 2004 53 9 39 N.O Belle Mare*

Site II 2004 50 9 42 N. O

N/O Not observed

• Started as from 2004

2. INTRODUCTION

2.1 Coral reefs of Mauritius

With 243 km2 of lagoon area enclosed by 150 km of fringing reef (see figure 4),

Mauritius has a coastline of 200 kms. The fringing reef almost completely surrounds the

island except at major river mouths and off parts of the south and west coasts. A short

strip of barrier reef also exists off the Southeastern coast of Grand-Port.

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Figure 4: Mauritius and outer islands (reef distribution)

The lagoons are of variable depths normally in the range of 1-4 m but may even reach up

to 6 m at certain places. Their widths also vary from a hundred metres to several

kilometres like in the East Coast. Numerous coral patches colonise the lagoon where the

branching Acropora predominate. On the other hand, the passes and channels are

bordered by important colonies of tabular Acropora and foliate Montipora.

2.2 Biodiversity

Mauritius is rich in diversity of corals. A total of 159 hermatypic corals from 16 families

and 43 genera have been recorded on the reefs of Mauritius. These reefs also harbour

some 310 fish species.

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2.3 Resource use

Fisheries are very important to Mauritius and mainly of two types namely, artisanal and

banks. The artisanal fishery is carried out in the lagoon and off-lagoon. There are about

2086 artisanal fishermen who use a wide variety of gears for fishing. Twenty Fish

Aggregating Devices (FADs) are operational and the FAD fishermen regularly fish on

these sites. Fishing is done at the banks of Saya de Malha, Nazareth, St.Brandon, Chagos

and Albatross.

As a prized tourist destination, Mauritius has an annual rate of about 700,000 visitors

seeking fun from the sea and sun, coupled with a local population (about 1.2 million) of

the island especially concentrated in the coastal areas. The tourism industry ranks as the

second economic pillar of the country and is rapidly developing. There are many

internationally ranked hotels all around the island offering top class service to the

tourists. These hotels offer the very best that include all kinds of water sports which

include scuba diving, water skiing, big-game fishing etc. Undersea walk also is a very

common tourist attraction. There are many registered scuba diving centres working on

many recognized dive sites all around the island. Mooring buoys have been used at

certain dive sites on a pilot basis for reducing anchor damage.

3. The salient points that were highlighted in the monitoring of coral reefs 2004 at the six sites are: • The state of coral reefs at Trou aux Biches and Bambous Virieux did not show

any significant change ;

• The coral reefs at Albion, Anse la Raie and Ile aux Benitiers had an average coral

cover of 50% ;

• The Blue Bay Marine Park clearly shows the pristine state of the coral reefs and

the protection of the site through restricted activities and enforcement of the MPA

regulations help in maintaining the excellent health of the ecosystems.

• The coral cover does not show much change at the sites. However, there is

continuous development taking place along the coastline and an increase in activities in

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the lagoon that may impact on the coral communities. The threat of coral bleaching due

to high SST is apparent and studies are underway to monitor this situation.

3.1 ACTIVITIES RELATED TO CORAL REEFS CARRIED OUT IN 2004/2005

• continuation of monitoring of coral reefs at selected sites, servicing and

maintenance of the permanent stations;

• input and analysis of data by using the COREMO software;

• identification of the life forms of the benthic communities of the reef ecosystem at

monitoring sites effected to the level of the ‘genus” (at permanent stations; also in

the aspect of conservation of biodiversity);

• monitoring of physico-chemical parameters at the same sites; Results of water

quality analyses from the six sites showed that parameters were generally within

the Coastal Water Quality Guidelines (CWQG) at all the sites. In 2004, the levels

of Nitrate, Phosphate and COD were always within the limits for the category

conservation (Coral community) for all parameters concerned.

• Surveys were carried out on coral bleaching in March, May and July 2004 at Belle

Mare to assess the recovery of bleached corals.

• Eradication of crown of thorns starfish was carried out in the lagoon of Ile aux

Benitiers and Trou d’Eau Douce using injection of dry acid in situ.

• Data collected by the Regional Coral Reef Monitoring Network report was

included in the Status of Coral Reefs of the World- 2004 by the Global Coral Reef

Monitoring Network (GCRMN).

Training (capacity building)

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Diving

Ten officers from AFRC benefited from dive courses sponsored by the COI. Four officers

completed the PADI Open watercourse and 6 were certified in the Advanced Open Water

course. Funds were provided for the purchase of a computer under the project.

SENSITISATION

A pamphlet on corals and coral reefs was prepared and printed for distribution to the

general public. Talks were given to students in 14 primary government schools on the

marine ecosystem and its importance.

g) Reef Check Workshop

1.1.2. The Reef Check workshop was held in Tulear, Madagascar

in June 2004 and all participants benefited from the new technique

for data collection with respect to coral reefs. In Mauritius, an

NGO involved in diving was initiated to coral reef monitoring

using the reef check method at three dive sites at Trou aux Biches.

3.2 Other ongoing National programmes

Monitoring of ex-sand mining sites:

After the banning of sand mining activities were banned in October 2001 and the first

baseline data from the four sites, i.e, Grand Gaube, Poudre d’Or, Mahebourg and G.R.S.E

was collected in October 2002.The surveys were continued on a six- monthly basis. After

two years it has been observed that there has been rapid re-colonisation of the seabed by

seagrass beds. Corals in the vicinity are in good condition and many fish species have

been observed. The sites will be monitored twice yearly.

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4. STATUS OF CORAL REEFS- Monitoring Of Permanent Sites –2004/05

RESULTS FOR MAURITIUS (SUBSTRATE COVER)

4.1 North West Region (Trou aux Biches)

4.1.1. Trou aux Biches (Back Reef)

The percentage of live coral cover has shown a decrease over the past six years from

1998 to 2004. An increase in the algal community during the year 1998 and 1999 could

be attributed to the coral bleaching event of 1998. Bleached corals were colonized by

turf algae and eventually died.

Trou aux Biches (Fore Reef)

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The coral cover at the fore reef during the past few years has not shown distinctive changes but a slight decrease in abundance has been observed in the presence of soft corals. The fluctuations in the algal component are due to seasonal changes.

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4.2 South East Region (Bambous Virieux)

4.2.1 Bambous Virieux (Back Reef)

The coral cover at this station is in healthy condition with a lot of species

diversity. It has shown a tendency of increase in coverage due to fragmentation of

branched coral colonies. It is to be noted that in this region accretion of sand was

observed and the reef patch is narrowing due to the sand accumulation.

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At the station, the 1998 bleaching event may have contributed to an abrupt decrease in

the live coral cover with an increasing trend in growth of algae. This region is also prone

to agricultural run off which may have maintained the growth of algae.

4.3 Western Region (Albion) 4.3.1 Albion (Back Reef)

At Albion back reef there is a remarkable decrease in the live coral cover and an increase in abiotic component (rubble and dead corals) during the past years. Due to the degradation of corals, there has been an increase in the growth of algae. This sudden decrease of coral cover may be attributed to the phenomenon of coral bleaching during 2003 and 2004.

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At the fore reef, after the bleaching event of 1998, the evolutionary trend among benthic communities was quite stable. The decrease in coral cover may be due to the coral-bleaching phenomenon in 2003 and 2004. An increase in soft coral has also been observed.

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4.4 North East Region (Anse la Raie) 4.4.1 Anse la Raie (Back Reef)

A decrease in live coral cover was observed after the bleaching event of 1998. The coral

community showed an increase in coverage but physical damage was observed during the

year 2004. The same trend has been observed in the shore reef.

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4.5 South East Region (Blue Bay) 4.5.1 Blue Bay (Site 1 and 2)

At both the sites, no apparent change in coral cover has been observed for the past

three years, maybe due to the strict management measures taken in the marine park which

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show that the corals are in a pristine condition. The algae component is seasonal. The

marine park is very famous for its very large tabular corals and fish diversity.

4.6 South West Region (Ile aux Benitiers) 4.6.1 Ile aux Benitiers (Back Reef)

The back reef at Ile aux Benitiers is dominant in tabular corals, which have been

increasing steadily till 2002. The decline in coral cover may be due to Cyclone Dina in

2002 and in addition, the bleaching events of 2003 and 2004, which have caused a

reduction in their cover.

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The shore reef has shown signs of degradation, which may be due to the 1998

bleaching, the Dina cyclone in 2002, and lately the outbreak of crown of thorns. The

abiotic component, which has increased with the years mainly, includes dead coral and

rubble.

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FISH Blue Bay (site 1 and 2)

At both the sites, there was an abundance of damselfish (Chromis viridis, Dascyllus aruanus and Abudefduf sexfasciatus), which are indicators of healthy coral reefs. Graphs below show the bio-indicator composition at both the sites which are situated in a marine park.

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Albion (Back reef and Fore Reef)

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The back reef at Albion is dominated by Acropora spp. Mostly fish from the family Pomacentridae were observed. The Stegatses spp. Were the most dominant. Large predators were absent at both sites. The fore reef composed of Surgeon fish (Acanthurus spp.) Trou aux Biches (Back reef and Fore Reef)

At the TAB site, the back reef was dominated by Pomacentrids ( Dascyllus aruanus, Stegastes spp, Chromis viridis ). The fore reef showed the dominance of Acanthurids (Acanthurus species). Large predators were absent at both sites. The table below indicates the abundance of fish of different families observed at the monitoring sites. This also includes the number of invertebrates (sea-cucumber and sea-urchins) observed during the survey.

Abundance of Fish at monitoring sites

SITE Type of reef Year Pomacentridae & Chaetodontidae

Acanthuridae Labridae Scaridae Sea Cucumber

Sea Urchins

Ile aux Fore Reef 2003 X XX XX XX N/O XXXX

Benitiers 2004 X XX X XX N/O XXXX

Back Reef 2003 XXXX XX XX XX N/O N/O

2004 XXXX XX XX XXX N/O N/O

Shore Reef 2003 XX XX XXX XXX X X

2004 XXX XX XX XXX X X

Bambous Back Reef 2003 XXXX X X N/O N/O XXXX

Virieux 2004 XXXX N/O X N/O XX XXXX

Shore Reef 2003 XXX XX X XX N/O N/O

2004 XXX XXX XX XXX N/O N/O

Anse La Back Reef 2003 XXXX X X X N/O X

Raie 2004 XXXX X X N/O N/O N/O

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Shore Reef 2003 XXXX XX N/O N/O N/O N/O

2004 XXXX X N/O N/O N/O N/O

Trou aux Fore Reef 2003 XX XXX N/O XX N/O N/O Biches 2004 XX XXX N/O X N/O N/O

Back Reef 2003 XXXX XX XX XX X X

2004 XXXX XXX X X X X

Albion Fore Reef 2003 XX XX XX XX N/O XXXX

2004 X XX X XX N/O XXXX

Back Reef 2003 XXXX N/O X XX N/O XXX

2004 XXXX N/O X XX XX XXX

Legend: N/O – Not observed, X – 0.10, XX- 10-50, XXX – 50-100, XXXX - >100 From the table it is observed that the dominant fish families at most of the stations were

Pomacentridae (Damsel fish) and Chaetodontidae (butterfly fish). The presence of these fish

species is indicative of healthy coral reefs. Sea-urchin populations were noted at stations where

the coral reefs were degraded. Sea cucumbers were found mainly in sandy areas.

4. DISCUSSION

Benthos

In general at all sites, the coral cover has decreased from the past years due to many

factors. The back reef is mostly dominated by a single coral form (branching or tabular

Acropora) while the fore reef mainly composes of encrusting corals. Algae have been

observed seasonally and there is also a lack of soft coral and other colonial animals such

as zoanthids. Coral bleaching has been observed almost every year causing a certain

amount of mortality and the COTs have also contributed to the loss of coral cover at

some sites. Cyclones may have alos caused certain negative impacts on the coral reef

ecosystem. (Cyclone Dina (2002).

Reef Fish The dominant fish families at most of the stations were Pomacentridae (Damsel fish) and

Chaetodontidae (butterfly fish) in the back reef and fore reef. The presence of these fish species is

indicative of healthy coral reefs. The surveys showed a distinct lack of large predators,

which suggests that the fish population is unbalanced and that the situation is getting

worse. The aggressive territorial behavior of the Stegates spp has been observed at

almost all the back reef stations and this could be a negative aspect for the fish

community.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 85

Invertebrates

Increased sea-urchin population was noted at stations where coral reefs were degraded and the

species Echinometra mathaei was commonly observed. As these echinoderms erode the

reef, their high density is of great concern. Their apparent decline is likely to benefit reef

health.

Sea cucumbers (Stichopus chrolonotus, Holothuria atra) were found mainly on rubbles in sandy

areas.

4.7. Physical Environment

Monitoring of Chemical Parameters

Sampling was carried out on a quarterly basis at Ile aux Bénitiers, Bambous Virieux,

Anse la Raie, and Trou aux Biches, whereas at Blue Bay it was carried twice a year.

Water samples were collected from different stations at these sites for analysis. The sea

state, weather conditions and temperature were recorded in the field, while chemical

parameters were measured and determined in the laboratory.

The levels of chemical oxygen demand (COD), nitrate-nitrogen (NO3--N) and phosphate

(PO43-) were determined in the water samples and the results are shown in the table

below.*

Results of water analyses (chemical) for period Jan 2004- Dec 2004

Site Nitrate-

Nitrogen

(mg/l)

5. PHOSPHAT

E (MG/L)

Chemical Oxygen

Demand (mg/l)

Ile aux Benitiers <0.1 <0.01 - 0.02 0.1 - 0.8

Trou aux Biches <0.1 <0.01 - 0.04 0.1 - 0.8

Anse la Raie <0.1 <0.01 - 0.05 0.1 - 0.5

Bambous

Virieux

<0.1 <0.01 - 0.04 0.1 - 1.6

Blue Bay <0.1 0.01 - 0.10 <0.1 - 0.4

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 86

Results of water quality analyses for the year 2004 showed that the parameters were generally

within the Guidelines for Coastal Water Quality Requirements for various categories Govt.

Notice No. 620 of 1999 (CWQG) at all the sites.

Results of water analyses (chemical) for period Jan 2005- May 2005

Site Nitrate-

Nitrogen (mg/l) 6. PHOSPHAT

E (MG/L)

Chemical Oxygen

Demand (mg/l)

Ile aux Benitiers <0.1 <0.01 - 0.04 0.1 - 0.5

Trou aux Biches <0.1 <0.01 - 0.01 <0.1 - 0.4

Anse la Raie <0.1 <0.01 - 0.02 0.2

Bambous

Virieux

<0.1 0.01 <0.1 – 0.6

Blue Bay <0.1 0.01 - 0.07 <0.1 - 0.1

Results of water quality analyses for the period January 2005 to May 2005 showed that the

parameters were generally within the Guidelines for Coastal Water Quality Requirements for

various categories Govt. Notice No. 620 of 1999 (CWQG) at all the sites.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 87

4.8 RODRIGUES

Summary

During March 2004 and September/October 2004, Shoals Rodrigues staff and a volunteer

carried out surveys of reef composition and fish and invertebrate populations using the

Global Coral Reef Monitoring Network methodology, to continue a monitoring

programme that began in 1999. Six sites around the fringing reef were included: Riviere

Banane, Passe Armand and Grande Bassin in the north (reef flat and reef slope stations),

Trou Blanc and Passe L’Ancre in the south (reef flat stations only) and Passe Demie in

the West (reef slope only).

There is evidence to suggest that coral cover on the reef slope is stable and the reef here is in good health. Conversely, low coral cover is found on the reef flats, with the exception of Passe L’ancre and Grand Bassin, at which either levels of human impact are the low or errors may have occurred due to relocation of the transect. In 2003, a reduction in bleached coral together with an increase in live coral occurred between March and September, implying that stressed corals recovered. Bleaching was not recorded in 2004 suggesting that the reef has not been subjected to high stresses. At most sites algae were not particularly prevalent, and there was also a lack of soft coral and other colonial animals such as zoanthids. The reef fish censuses showed a distinct lack of large piscivorous predators, and possible decline in numbers of these fish with time, which suggests that the fish population is unbalanced and that the situation may be worsening. Triggerfish were consistently absent from the surveys, which again implies that the ecosystem has been impacted. The low numbers of butterflyfish may reflect that they do not compete effectively with damselfish for territory. The absence of triggerfish may be one explanation for the large numbers of sea urchins. As these echinoderms erode the reef their high density is a cause for concern, so the apparent decline in Echinometra mathaei is likely to benefit reef health. Certain holothurian species can also reach plague proportions, although as this was the first occurrence of such high abundance, further research is needed to evaluate the frequency and implications of these events. The very low number of Tridacna clams is potentially an indicator that local consumption is resulting in over-harvesting. Similarly, the populations of large gastropods are dominated by Turbo argyrostomus, and the absence of others species such as Pleuroploca trapezium may also indicate over-exploitation.

7. INTRODUCTION Rodrigues is surrounded by a fringing reef, which forms an almost continuous band

measuring approximately 90km in length. The reef encloses a shallow lagoon, which, at

240km2, is twice the area of the island itself. The maximum tidal range is approximately

1.5m, and since the average water depth in the lagoon is less than 2m, many areas are

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 88

exposed at low spring tides. The water depth immediately beyond the reef slopes is

usually within the range of 10m to 30m. The island has three major channels, one

dredged channel for the main harbour at Port Mathurin in the north, and natural channels

in the south near Port Sud Est and in the East at St Francois. Several small passes are

also found at intervals around the reef.

The reefs of the island consist mainly of scleractinian corals, with Acropora sp. dominant

on both the reef flat and reef slope. 140 species of coral were recorded in Rodrigues

during the first Marine Biodiversity Workshop held in September 2001, of which 25 were

Acropora sp. (Shoals of Capricorn Programme, 2002). The coral cover on the reef

slopes around Rodrigues is relatively healthy, while reef flat areas are more heavily

impacted, both by fishing (particularly trampling by octopus fishers (Clark, 2001)) and by

bleaching events (Hardman et al., 2002).

In order to evaluate temporal changes in the health of the coral reef and the populations

of fish and invertebrates that it supports, monitoring activities have been carried out since

1999. The data is also made available to the Global Coral Reef Monitoring Network

(GCRMN), being submitted via the regional network administered by the Indian Ocean

Commission. This report details findings of the GCRMN monitoring activities that took

place in 2004, and contains some comparisons with data from 2003. Further reference

should be made to Lynch et al. (2003), for a full report of the 2003 surveys. Earlier reef

surveys were carried out in 1999 and 2000 using the Reef Check methodology, and

details of these can be found in Vogt et al. (1999) and Lynch et al. (2000).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 89

8. MATERIALS AND METHODS Surveys were carried out at four reef slope and five reef flat stations around the island by Shoals Rodrigues staff in March and September/October 2004. The site locations are listed in Table 1 and shown in Figure 1.

Table 1. The location of the monitoring sites at which surveys were carried out

Reef flat Reef slope Site Name GPS Position GPS Position

Riviere Banane 19° 40.224’ S ; 63° 28.224’ E 19° 40.154’ S ; 63° 28.484’ E Passe Armand 19° 40.272’ S ; 63° 24.982’ E 19° 40.084’ S ; 63° 24.677’ E Grand Bassin 19° 39.408’ S ; 63° 21.447’ E 19° 39.381’ S ; 63° 21.366’ E Trou Blanc 19° 45.401’ S; 63° 28.443’ E Passe l’Ancre 19 º 48.825’ S ; 63º 25.613’ E

Passe Demie 19 ° 42.515’ S; 63° 17.562’ E

Figure 1.The location of reef monitoring sites around Rodrigues

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 90

The depth on the reef flat was approximately 1m, while surveys on the reef slope took place at between 6m and 12m depth. Reef flat monitoring was carried out by snorkelling, with SCUBA used for reef slope surveys. The location of the site was recorded on a GPS and transects marked by metal bars and buoys. The methodology used was that of the Indian Ocean Commission regional reef monitoring network as described in their manual (Conand et al., 1997), for which three transects were laid at each station. To facilitate replication of the surveys, the transects were permanently marked at 0m, 10m and 20m, using 1m lengths of concrete re-enforcing bar cemented into the reef. Counts of indicator fish species were carried out for a belt of 50 x 5m along each transect, while coverage of benthic species and abiotic features was determined by line intercept along the first 20m of each transect. Surveys of invertebrates were carried out by determining abundance of indicator species over a belt 20 x 5m wide for each transect, or, in the case of the particularly abundant Echinometra mathaei, counts were carried out for nine 5 x 1m belts for each station.

4.8.1 RESULTS

4.8.2 RESULTS OF SURVEYS DURING MARCH 2004

Reef Slope Benthos

The mean percentage cover of live hard coral at reef slope stations ranged from 25% at

Passe Armand to 52% at Grand Bassin. Dead corals were present at Passe Armand, but

they only represented 1% of each transect on average, while bleached coral was only

recorded at Grand Bassin. Soft coral cover was less than 2% at Passe Armand and

Riviere Banane, but accounted for 15% on average at Grand Bassin. Other life forms

(such as gorgonians, sponges, and zoanthids) were not present. No alga was recorded at

Grand Bassin or Riviere Banane, but covered 1% of transects at Passe Armand. The

mean percentage cover of rock, rubble, sand and other abiotic features ranged from 33%

at Grand Bassin to 70% at Passe Armand. The distribution of the major substrates and

benthic species for the reef slope stations are shown below in Figure 2.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 91

0

20

40

60

80

100

120

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

Site

Perc

enta

ge c

over

Abiotic

Dead Coral

Bleaching

Soft coral

Algae

Hard coral

Other lifeforms

Figure 2. The mean percentage cover of principal life forms and abiotic features per

25m line intercept transect on Rodrigues reef slope stations for surveys during March

2004

Acropora species dominated at all of the stations (36.6% Acropora vs 7.7% non-

Acropora at Riviere Banane, 17.8% vs 7.4% at Passe Armand, and 41.8% vs 10.4% at

Grande Bassin. The relative abundance of Acropora versus non-Acropora corals is

shown in Figure 3 below.

0

10

20

30

40

50

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

Site

Perc

enta

ge c

over

Acropora

Non- Acropora

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 92

Figure 3. The mean percentage cover of Acropora versus non-Acropora corals per 25m

line intercept transect for the Rodrigues reef slope stations for surveys March 2004

Grand Bassin was the most diverse station in terms of variation in coral morphology, with

five non-Acropora and three Acropora coral types recorded. Branching Acropora clearly

dominated the station, however, with a mean percentage cover of 27.9%. Seven different

coral types were recorded at Riviere Banane (four Acropora and three non-Acropora

types, with tabular Acropora dominating at 23.8%) and seven at Passe Armand (four non-

Acropora and three Acropora). The percentage cover of each coral type is shown in

Figure 4.

0

5

10

15

20

25

30

ACB ACD ACE ACT CE CL CM CS CME

Coral form

Perc

enta

ge c

over

Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

ACB - Acropora branching, ACD - Acropora digitate, ACE - Acropora encrusting,

ACT - Acropora tabular, CB - Coral branching, CD - Coral digitate, CE -Coral

encrusting, CF -Coral foliose, CL - Coral mushroom, CM - Coral massive, CS -

Coral submassive, CME - Coral Millepora

1.1.3.

Figure 4. The mean percentage cover of different coral forms per 25m line intercept

transect for the Rodrigues reef slope stations for surveys during March 2004

1.1.4. Reef Flat Benthos

The reef flat stations at Grand Bassin and Passe L’Ancre had a very similar mean

percentage cover of live hard coral, ranging from 18% to 17%. Riviere Banane had a

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 93

mean value of 11% while Trou Blanc and Passe Armand had much lower coral cover, at

8% and 6% respectively. The mean percentage cover of dead coral was low at Passe

L’Ancre (at 4%), and at Trou Blanc (at 1%) and was not recorded at any other station.

Recently bleached coral was only observed at Passe Armand and only represented 4% of

the transects. Soft coral was absent from Riviere Banane, Grand Bassin and Passe

Armand, low at 1% at Trou Blanc, but at a mean percentage cover of 52% at Passe

L’Ancre where it was the dominant benthic feature. As for the reef slope stations, other

life forms were entirely absent from all five of the reef flat stations. No algae were

recorded at Riviere Banane, Passe Armand or Grand Bassin, but the mean percentage

covers at Trou Blanc and Passe l’Ancre were high at 32% and 26% respectively. Abiotic

features clearly dominated at all stations except Trou Blanc, with the mean percentage

cover ranging from 90% (at Passe Armand) to 8% (at Trou Blanc). The distribution of

the different substrate categories is illustrated in Figure 5.

0

20

40

60

80

100

120

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

Perc

enta

ge c

over

Abiotic

Dead Coral

Bleaching

Soft coral

Algae

Hard coral

Figure 5. The mean percentage cover of principal life forms and abiotic features per 25m

line intercept transect on Rodrigues reef flat stations for surveys during March 2004

Acropora species were more prevalent than non-Acropora corals in terms of percentage

cover by a ratio of about 2:1 at Grand Bassin (12.4% vs 5.9%) and at the remaining

stations; Riviere Banane, Trou Blanc and Passe L’ancre Acropora species dominated by

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 94

6.9% vs 4.25%, 5.5% vs 2.0% and 15.25 vs 1.98 respectively. Non-Acropora dominated

the cover of live hard coral at Passe Armand (3.0% vs 7.0%) Figure 6 compares the mean

percentage cover of Acropora and non-Acropora corals.

02468

1012141618

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

Perc

enta

ge c

over

Acropora

Non -Acropora

Figure 6. The mean percentage cover of Acropora versus non-Acropora corals per 25m

line intercept transect for the Rodrigues reef flat stations for surveys during March 2004

The percentage coverage of the individual coral types was low on the reef flats, with only

branching Acropora at Passe L’ancre and digitate Acropora at Grand Bassin covering

more than 5% of a transect on average. Passe Armand and Grand Bassin had the greatest

variety of coral morphology (with four non-Acropora and three Acropora coral types

recorded), while Passe l’ancre was the least diverse (with three Acropora coral and two

non-Acropora coral types). The relative abundance of the different coral morphologies

are given in Figure 7.

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

ACB ACD ACE ACT CE CL CM CS CME CBL

Coral form

Perc

enta

ge c

over

Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Trou Blanc

Passe L'Ancre

ACB - Acropora branching, ACD - Acropora digitate, ACE - Acropora encrusting,

ACT - Acropora tabular, CB - Coral branching, CD - Coral digitate, CE -Coral

encrusting, CF -Coral foliose, CL - Coral mushroom, CM - Coral massive, CS -

Coral submassive, CME - Coral Millepora

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 95

Figure 7. The mean percentage cover of different coral forms per 25m line intercept transect

for the Rodrigues reef flat stations for surveys during March 2004

• Comparing Benthic Categories at Reef Slope and Reef Flat Stations

For the three sites where both reef slope and reef flat stations were surveyed, the mean

percentage cover of live hard coral on the reef slope was greater than that on the reef flat,

by a factor of between 4:1 (Riviere Banane and Passe Armand) and 2:1 (Grande Bassin).

Dead coral was only found at Passe Armand which only represented 1% and was

consistently absent on the reef flats. While bleaching was present on the reef flat at Passe

Armand it was completely absent on the reef slopes. Conversely, abiotic features were

much more prevalent on the reef flats than the slopes at all three sites, with values

ranging from 81-90% for the reef flats and 33-70% for the reef slopes. Algae was absent

from both stations at Grand Bassin and Riviere Banane, but present (just 1%) on the reef

slope at Passe Armand. Soft coral was absent from the reef flat stations at Riviere

Banane and Passe Armand and only represented 1% at Grande Bassin but was present on

the reef slopes at Passe Armand and Grande Bassin (1% and 15% cover, respectively).

Fish

As Figure 8 shows, damselfish were the dominant group at each of the reef slope stations,

with 218 individuals recorded on average at Riviere Banane, 70 at Passe Armand and 18

at Grand Bassin. Pomacentrus indicus was common at Riviere Banane and Passe

Armand, with the endemic damselfish P. rodriguesii and Abudefduf sexfasciatius also

present in relatively large numbers at both Passe Armand and Grand Bassin. The mean

number of surgeonfish ranged from 7 (Riviere Banane) to 45 (Passe Armand). Between 4

(Riviere Banane) and 12 (Grand Bassin) butterflyfish were recorded on average;

Chaetodon trifasciatus dominated the butterflyfish counts at all sites except Grand

Bassin. Mean numbers of parrotfish varied between 4 (Riviere Banane) and 57 (Passe

Armand). Immature parrotfish were numerous except at Riviere Banane. Triggerfish were

entirely absent from all stations, and large predators were only present at Grand Bassin

where a mean of 1 occurred.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 96

0

50

100

150

200

250

Large predators Butterflyfish Damselfish Surgeonfish Triggerfish Parrotfish

Fish Group

Mea

n nu

mbe

r pe

r tr

anse

ct

Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Figure 8. The mean number of fish from different groups per 250m2 belt transect for

Rodrigues reef slope stations for surveys during March 2004

A similar pattern emerges from the data collected at reef flat stations (Figure 9).

Damselfish dominated at Trou Blanc, Passe L’Ancre and Riviere Banane (with the mean

abundance ranging from 234 to 56 individuals per transect at these stations), although

surgeonfish were the most prevalent group at Passe Armand (60 individuals). Species

composition differed from that on the reef slopes, as Pomacentrus indicus was still

common at Riviere Banane and Passe Armand but none were present at the other sites.

Instead, Dascylus aruanus dominated at the southern sites of Trou Blanc and Passe

L’Ancre. Butterflyfish were present in much lower numbers (ranging from 0 at Riviere

Banane to 6.0 at Passe L’Ancre). Parrotfish were not present at Trou Blanc but increased

to 43.0 on average per transect at Grand Bassin. Again, counts were dominated by small,

immature individuals, and the numbers were augmented by Scarus sordidus at Grand

Bassin. As for the reef slopes, extremely low numbers of triggerfish and piscivorous

predators were recorded at stations.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 97

0

50

100

150

200

250

Large predators Damselfish Butterflyfish Surgeonfish Triggerfish Parrotfish

Fish Group

Mea

n nu

mbe

r pe

r tr

anse

ct Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Trou Blanc

Passe L'encre

Figure 9. The mean number of fish from different groups per 250m2 belt transect for

Rodrigues reef flat stations for surveys during March 2004

Certain trends emerge when comparing the reef slope and reef flat stations at Riviere

Banane, Passe Armand and Grand Bassin, particularly the absence of triggerfish and

virtual absence of large predators from both stations. Butterflyfish and parrotfish are

more abundant on the reef slopes at all three stations, while surgeonfish are present in

larger numbers of the reef flat compared to the reef slope. Damselfish were more

numerous on the reef slopes at Riviere Banane and Passe Armand compared to the reef

flats, but the opposite was observed at Grand Bassin.

Invertebrates

The urchin Echinometra mathaei is clearly the most dominant invertebrate, although its

numbers were low at Grand Bassin. The mean number per 100m2 transect for reef flat

stations ranged from 0 (at Passe l’Ancre) to 483 (Riviere Banane) and, for reef slopes,

from 1 (Grand Bassin) to 132 (Passe Armand). At the three stations for which reef flat

and reef slope stations could be compared, numbers of E. mathaei were lower on the reef

slopes except at Grand Bassin. The abundance of E. mathaei for reef flat and reef slope

stations is shown in Figure 10.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 98

0

100

200

300

400

500

600

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

Mea

n nu

mbe

r of

E.m

atha

ei p

er

tran

sect

Reef Slope

Reef Flat

Figure 10. The mean number of Echinometra mathaei per 100m2 belt transect for reef

flat and reef slope stations for surveys during March 2004

Figure 10 shows the abundance of other invertebrate species on the reef slope transects.

Other urchins (principally Echinothrix diadema), were present on the reef slopes in mean

numbers per transect ranging from 1 (Grand Bassin) to 6 (Riviere Banane). Holothurians

were absent from Grand Bassin and Riviere Banane, while Holothuria atra and H.

leucospilota species combined to give an average abundance of 16 individuals per

transect at Passe Armand. Only a single other echinoderm was recorded at any site (a

Linkia sp. starfish at Passe Armand). The giant clam Tridacna maxima was absent from

all sites except Passe Armand where there was a mean of 2 individuals per transect. Large

gastropods were present at all of the sites and values ranged from 2 (at Riviere Banane) to

5 (at Passe Armand). The gastropod Turbo argyrostomus was found at all three of the

sites, while Pleuroploca trapezium was recorded at Riviere Banane and Trochus sp at

Grand Bassin.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 99

02468

1012141618

Other urchins Holothurians Otherechinoderms

Tridacnamaxima

Largegastropods

Invertebrate Group

Mea

n nu

mbe

r pe

r tr

anse

ct

Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Figure 11 The mean number of other invertebrates from different groups per 100m2 belt

transect for Rodrigues reef slope stations for surveys during March 2004

On the reef flat, urchins were entirely absent from Passe l’Ancre and only E. mathaei

were present at the Trou Blanc reef flat station (see figure 10). At Riviere Banane and

Grande Bassin Echinothrix diadema were present while at Passe Armand Diadema

species made up the other urchin catorgory. Holothurians were only found in low

numbers (1 per transect on average) at Trou Blanc, but were found in large numbers (57

per transect on average) at Passe Armand, with Stichopus chloronotus being considerably

more abundant than other species. Other species found on the reef flats included

Holothuria atra, H. leucospilota, Bohadschia sp and Actinopyga sp. No other

echinoderms were observed at any of the sites. Tridacna maxima was absent from all

stations, except Trou Blanc where on average 1 per transect was recorded. At Grand

Bassin large gastropods were relatively abundant with a mean of 10 per transect, most of

which were Cypraea caputserpentis. Turbo argyrostomus was recorded at Riviere

Banane and Passe Armand, Conus sp. at Riviere Banane and Trou Blanc, and Trochus

maculates at Trou Blanc only. No large gastropods were recorded at Passe L’Ancre. The

relative abundance of the different groups of invertebrates found at the reef flat stations is

illustrated in Figure 12.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 100

0

10

20

30

40

50

60

Other urchins Holothurians Other echinoderms Tridacna maxima Large gastropods

Invertebrate group

Mea

n nu

mbe

r pe

r tr

anse

ctRiviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Trou Blanc

Passe L'ancre

Figure 12. The mean number of other invertebrates from different groups per 100m2 belt

transect for Rodrigues reef flat stations for surveys during March of 2004

At Riviere Banane, Passe Armand and Grand Bassin, where reef slope and reef flat

stations can be compared for the same site, urchins and holothurians are generally more

abundant on the reef flat, while large gastropods tend to be equally numerous on the reef

slopes and reef flats. There is no difference in the numbers of other echinoderms or

Tridacna clams, with both groups either entirely absent or occurring very occasionally.

Results of Surveys During September/October 2004

Reef Slope Benthos

During the surveys of reef slope stations in the latter part of 2004, the percentage cover of

hard coral was 19.5% at Passe Demie, 21.3% at Passe Armand, but was higher on the

transects at Riviere Banane, and Grand Bassin at 37.5%, and 48.4% respectively. Dead

coral and coral bleaching was not observed at any of the stations. Soft coral covered less

than 1.7% of transects at Passe Armand, but this figure rose to 8% at Grand Bassin and

Passe Demie. A very small colony of zoanthids was the only other animal life form

observed at Passe Armand. Algae, particularly, algal assemblages, was the dominant

benthic categories at all sites (values ranging from 34% to 40%) except at Passe Armand

(at 0%). The mean percentage cover of abiotic features ranged from 7% at Grand Bassin

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 101

to 76% at Passe Armand. The distribution of the major substrates and benthic species for

the reef slope sites are shown in Figure 13.

0

20

40

60

80

100

120

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Passe Demie

Site

Perc

enta

ge c

over

Abiotic

Dead Coral

Bleaching

Soft coral

Algae

Hard coral

Other lifeforms

Figure 13. The mean percentage cover of principal life forms and abiotic features per

25m line intercept transect on Rodrigues reef slope stations for surveys during

September/October 2004

Acropora species covered a greater percentage of transects than non-Acropora species,

by a factor of more than 3 at both Riviere Banane and Grand Bassin (Figure 14).

However, there was generally more diversity of coral forms within the non-Acropora

species. Eight different coral forms were recorded at Grand Bassin (three Acropora and

five non-Acropora). The least diverse station was Passe Demie with only five coral forms

(two Acropora and three non-Acropora species). Tabular Acropora dominated at Riviere

Banane, with a mean percentage cover of 21.2%, while branching Acropora was most

prevalent at Grand Bassin (23.8%). The relative abundance of the different coral

morphologies is given in Figure 15.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 102

0

10

20

30

40

50

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Passe Demie

Site

Perc

enta

ge c

over

Acropora

Non- Acropora

Figure 14 The mean percentage cover of Acropora versus non-Acropora corals per

25m line intercept transect for the Rodrigues reef slope stations for surveys during

September/October 2004

0

5

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15

20

25

ACB ACD ACE ACT CE CL CM CS CME

Coral form

Perc

enta

ge c

over Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Passe Demie

ACB - Acropora branching, ACD - Acropora digitate, ACE - Acropora encrusting,

ACT - Acropora tabular, CB - Coral branching, CD - Coral digitate, CE -Coral

encrusting, CF -Coral foliose, CL - Coral mushroom, CM - Coral massive, CS -

Coral submassive, CME - Coral Millepora

Figure 15. The mean percentage cover of different coral forms per 25m line intercept

transect for the Rodrigues reef slope stations for surveys during September/October 2004

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 103

Reef Flat Benthos

Live hard coral cover at the reef flat stations ranged from 5.8% at Grand Bassin to 21.2%

at Passe Armand. Dead and bleached coral was completely absent from all of the

stations. Soft coral was only present in significant amounts at Trou Blanc (44.6%) and at

Passe L’Ancre (12.3% on average). No other life forms such as gorgonians, sponges, or

zoanthids were recorded on any transects along the stations. Algae was also absent at all

of the stations. Abiotic rock, sand and rubble dominated at all stations and values ranged

from 93.7% at Grand Bassin to 48.3% at Trou Blanc. The distribution of these substrate

categories are illustrated in Figure 16.

0.00

20.00

40.00

60.00

80.00

100.00

120.00

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

Perc

enta

ge c

over

Abiotic

Dead Coral

Bleaching

Soft coral

Algae

Hard coral

Figure 16. The mean percentage cover of principal life forms and abiotic features per 25m line intercept

transect on Rodrigues reef flat stations for surveys during September/October 2004

The mean percentage cover of Acropora species was higher than non-Acropora varieties

at all sites except Riviere Banane (Figure 17). In general, the morphological variety of

Acropora versus non-Acropora corals was similar at each site. Passe Armand was the

most diverse site in this respect, with seven coral morphologies recorded (three Acropora

and four non-Acropora species), while Trou Blanc and Grand Bassin had the least variety

with only five coral types for each site. Digitate Acropora at Passe Armand was the only

coral morphology to have a mean percentage cover of more than 5% (at 9.1%). The

percentage cover of each of the different coral forms at the five stations is shown in

Figure 18.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 104

0

2

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6

8

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

Perc

enta

ge c

over

Acropora

Non -Acropora

Figure 17. The mean percentage cover of Acropora versus non-Acropora corals per

25m line intercept transect for the Rodrigues reef flat stations for surveys during

September/October 2004

0

1

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7

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ACB AC ACE AC ACE CE CL CM CS CM CBL

Coral form

Perc

enta

ge c

over

Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Trou Blanc

Passe L'Ancre

ACB - Acropora branching, ACD - Acropora digitate, ACE - Acropora encrusting,

ACT - Acropora tabular, CB - Coral branching, CD - Coral digitate, CE -Coral

encrusting, CF -Coral foliose, CL - Coral mushroom, CM - Coral massive, CS -

Coral submassive, CME - Coral Millepora

Figure 18 The mean percentage cover of different coral forms per 25m line intercept

transect for the Rodrigues reef flat stations for surveys during September/October 2004

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 105

Comparing Benthic Categories at Reef Slope and Reef Flat Stations

At all three sites where the two stations could be compared, live hard coral cover on the

reef slopes was much higher than that on the reef flats except at Passe Armand, by a ratio

of about 7:1 at Grand Bassin and 3:1 at Riviere Banane. At Passe Armand on the reef

slope live hard coral represented 14.5% where as on the reef flat coral cover was higher at

21.2%. Dead coral and bleaching were absent from all stations. Soft coral was only

present at the reef flat station of Grand Bassin at 0.5%, when compared to the only reef

slope station with soft coral present (Passe Armand), the reef slope value was slightly

higher at 1.8%. The percentage cover of algae was much higher on the reef slope stations

at Riviere Banane (40%) and Passe Armand (36%). Conversely, no algae were recorded

on any of the reef flat stations, or at the reef slope station at Passe Armand. The

percentage cover of abiotic features were very high at the reef flat stations (values

ranging from 78.8% to 93.7%) and where as these values were lower at the reef slope

stations (values ranging from 7% to 76%).

Fish

As Figure 19 illustrates, damselfish dominated the reef slope station at Passe Demie and

Passe Armand (82 and 41 individuals per transect on average respectivly), and were

present in very high numbers at Riviere Banane (108 individuals per transect), but were

less numerous at Grand Bassin (only 17 individuals per transect on average).

Plectroglyphidodon and Pomacentrus species were common at all four stations, and

Chromis species were abundant at all stations except Grand Bassin. Surgeonfish were

present at all of the stations and recorded in relatively high numbers at Passe Armand (at

35 indiviuals per transect). Parrotfish were present in varying numbers (ranging from 5

individuals per transect at Passe Demie to 108 at Riviere Banane). The high number, seen

at Riviere Banane, was mostly comprised of Scarus sordidis (at 105 individuals per

transect), but small juveniles were common in the counts at all of the stations except

Passe Demie. The mean number of butterflyfish per transect ranged from 1 at Riviere

Banane to 10 at Grand Bassin. Roving piscivorous predators were absent, except for two

different species of roving groupers at Passe Demie. Only one Triggerfish was observed

at Passe Armand.

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0.0

20.0

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60.0

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Large predators Butterflyfish Damselfish Surgeonfish Triggerfish Parrotfish

Fish Group

Mea

n nu

mbe

r pe

r tr

anse

ct

Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Passe Demie

Figure 19 The mean number of fish from different groups per 250m2 belt transect for

Rodrigues reef slope stations for surveys during September/October 2004

Damselfish were present at all of the reef flat stations and were particularly abundant at

Trou Blanc with 110 individuals per transect, compared to only 2 individuals per transect

at Grand Bassin. Stegastes species were common at all sites. Large numbers of Dascylus

aruanus were recorded at Trou Blanc and Passe l’Ancre. Parrotfish were generally the

second most abundant fish group. As with the reef slope stations Scarus sordidus was

well represented at all of the sites, while juveniles were present at Trou Blanc and Passe

L’Ancre. Surgeonfish were recorded at all of the stations, with numbers varying from 58

individuals per transect on average at Grand Bassin to 12 individuals per transect on

average at Riviere Banane. Butterflyfish were not seen in greater numbers than 7

individuals per transect. No large predators or Trigger fish were observed at any of the

stations. The relative abundance of the different fish groups at each reef flat station is

shown in Figure 20.

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0.0

20.0

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Large predators Damselfish Butterflyfish Surgeonfish Triggerfish Parrotfish

Fish Group

Mea

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r pe

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anse

ct

Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Trou Blanc

Passe L'ancre

Figure 20. The mean number of fish from different groups per 250m2 belt transect for

Rodrigues reef flat stations for surveys during September/October 2004

Comparing the reef slope and reef flat stations at Riviere Banane, Passe Armand and

Grand Bassin shows that numbers of damselfish were lower on the reef flats. Butterfly

and surgeonfish fish were observed in roughly equal numbers on both the reef flat and

slope stations except at Grand Bassin where there was a large number of Surgeonfish.

The virtual absence of large predatory species and triggerfish was common to both

stations at all sites.

Invertebrates

The urchin Echinometra mathaei (Figure 21) was present at all stations either on the reef

flat or slope, and tended to dominate the invertebrate populations. Its abundance at reef

slope stations ranged from 8 (Riviere Banane) to 48 (Passe Armand) but was absent at

Grand Bassin. On the reef flat stations numbers varied from 30 (Grand Bassin) to 120

(Passe Armand), but none were seen at Passe L’Ancre. At the three sites where both

stations were surveyed, E. mathaei was always more numerous on the reef flat.

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0.0

20.0

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

Mea

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mbe

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E.m

atha

ei p

er

tran

sect

Reef Slope

Reef Flat

Figure 21. The mean number of Echinometra mathaei per 100m2 belt transect for reef

flat and reef slope stations for surveys during September/October 2004

Echinometra mathaei dominated the populations of invertebrates found on the reef flat at

Riviere Banane and Passe Armand. At all of the stations except Passe Armand other

urchins consisted of Diadema sp., that were present in values ranging from 1.0

individuals on average per transect at Passe Demie to 6 individuals at Riviere Banane.

Stichopus chloronotus was present at relatively high numbers at Passe Armand, but no

holothurians were observed at any of the other sites. A single Tridacna clam was seen at

Passe Armand. Large gastropods were absent from Passe Armand and Passe Demie, but

their abundance reached 2 individuals per transect Riviere Banane. Figure 23 shows the

distribution of the different invertebrate groups.

0.01.02.03.04.05.06.07.08.09.0

Other urchins Holothurians Otherechinoderms

Tridacnamaxima

Largegastropods

Invertebrate Group

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Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Passe Demie

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Figure 22. The mean number of invertebrates from different groups per 100m2 belt transect

for Rodrigues reef slope stations for surveys during September/October 2004

Other urchins recorded from the reef slope stations included Echinothrix diadema and

Diadema sp, which were found in mean numbers of between 1 (Passe Armand) and 6

(Grand Bassin). Holothuria atra and Stichopus chloronotus were seen at Passe Armand,

with a combined abundance of 11 individuals per transect on average. No other

echinoderms were observed at any of the stations. A single Tridacna maxima was

recorded at Passe Armand and Trou Blanc. Passe Armand had the highest abundance of

large gastropods (3 per transect on average). Cowries were seen at all sites except Trou

Blanc, and Trochos maculatus was also recorded at Grand Bassin. The abundance of the

different invertebrate groups is illustrated by Figure 22.

0.0

2.0

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6.0

8.0

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Other urchins Holothurians Other echinoderms Tridacna maxima Large gastropods

Invertebrate group

Mea

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r pe

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Riviere Banane

Passe Armand

Grand Bassin

Trou Blanc

Passe L'ancre

Figure 23. The mean number of invertebrates from different groups per 100m2 belt

transect for Rodrigues reef flat stations for surveys during September/October 2004

Comparing the reef slope and reef flat stations at Riviere Banane, Passe Armand and

Grand Bassin, Echinometra mathaei is more abundant on the reef flat than the reef slope.

Holothurians and large gastropods are also more numerous on the reef flats. Individuals

of the other invertebrate groups are only present in very low numbers, making trends

difficult to discern.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 110

Comparison between 2003 and 2004

Comparing the surveys undertaken in 2004 with those of 2003 figure 23 suggests that the

mean percentage cover of live hard coral may have increased over time up until March

2004 on the reef slope, but by September 2004 a decrease in the percentage cover of live

hard coral has started to occur. As there is a high amount of variability within the data it

is hard to conclude whether or not this result is significant. On the reef flats (Figure 25) at

Riviere Banane and Passe Armand a general increase in the percentage cover of live hard

coral is also seen, as on the reef slopes, however at the remaining stations (Grand Bassin,

Trou Blanc and Passe l’Ancre) a general decrease in the percentage of live hard coral has

been recorded. As with the reef flat data, the high amount of variability within the data

means that it is hard to conclude whether or not this result is significant.

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

Site

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Mar-03Sep-03Mar-04Sep-04

Figure 24. The mean percentage cover of live hard coral per 25m line intercept transect

on reef slope stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

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0

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

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er 2

0mtr

anse

ctMar-03Sep-03Mar-04Sep-04

Figure 25. The mean percentage cover of live hard coral per 25m line intercept transect

on reef flat stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

The mean number of predatory fish at both reef slope and reef flat stations shows either a

general decline between 2003 and 2004, or remains consistently absent (Figures 26 and

27).

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1

1

1

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

Site

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per

250m

tran

sect Mar-03

Sep-03

Mar-04

Sep-04

Figure 26. The mean number of large predatory fish per 250m2 belt transect on reef

slope stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 112

0.0

0.5

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

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indi

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250m

tr

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ctMar-03

Sep-03

Mar-04

Sep-04

Figure 27. The mean number of large predatory fish per 250m2 belt transect on reef flat

stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

Reduced numbers of butterfly fish were recorded between 2003 and 2004 on the reef

slope stations at Grand Bassin and Passe Armand, although a general increase in the

numbers of butterflyfish was present at Riviere Banane (Figures 28). At all of the reef flat

stations (figure 29) an increase in the number of butterflyfish was recorded across 2003 –

2004, although the number of butterflyfish was relatively low at Riviere Banane in

comparison to the other four reef flat stations.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 113

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

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sect Mar-03

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Mar-04

Sep-04

Figure28. The mean number of butterflyfish per 250m2 belt transect on reef slope

stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

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sect Mar-03

Sep-03

Mar-04

Sep-04

Figure 29. The mean number of butterflyfish per 250m2 belt transect on reef flat stations

for surveys carried out in 2003 and 2004.

Numbers of damselfish on the reef slopes showed a decrease over 2003 - 2004 (Figure

30). On the reef flats, populations tended to fluctuate with time; at Trou Blanc and

Riviere Banane a general increase in the number of damselfish was recorded, whereas at

the remaining sites a general decrease was observed (Figure 31).

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

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tran

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Mar-03Sep-03Mar-04Sep-04

Figure 30. The mean number of damselfish per 250m2 belt transect on reef slope

stations for surveys carried out in 2003 and 2004

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

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Mar-04

Sep-04

Figure 31. The mean number of damselfish per 250m2 belt transect on reef flat stations

for surveys carried out in 2003 and 2004.

From September 2003 onwards surgeonfish populations appeared to remain relatively

consistent, (figure 32) on the reef slope stations with only minor fluctuations in the

number of surgeonfish being recorded. The same pattern was seen at the reef slope

stations with the exception of Trou Blanc, where in September 2003 there was a large

increase in the number of surgeonfish present (figure 33).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 115

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Figure 32 The mean number of surgeonfish per 250m2 belt transect on reef slope

stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

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Figure 33 The mean number of surgeonfish per 250m2 belt transect on reef flat stations

for surveys carried out in 2003 and 2004.

No trends were immediately apparent for parrotfish on either the reef slope or the reef flat

stations between March and September 2003 - 2004 (Figures 34 and 35). At Passe

L’Ancre relatively high numbers of parrotfish were present when compared to the other

reef slope and flat stations.

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

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Figure 34. The mean number of parrotfish per 250m2 belt transect on reef slope stations

for surveys carried out in 2003 and 2004.

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

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Figure 35. The mean number of parrotfish per 250m2 belt transect on reef flat stations

for surveys carried out in 2003 and 2004 (Passe l’Ancre was not surveyed in 2002).

Numbers of the urchin Echinometra mathaei at Passe Armand have shown periods of

marked decrease, both on the reef slope (between March 2003 and September 2004) and

on the reef flat over the same period (figures 36 and 37). At Riviere Banane and Grand

Bassin, numbers of E. mathaei remained low over both 2003 and 2004 (figure 36). There

has also been a generally downward trend in population sizes from September 2003

onwards on the reef flat stations except at Passe L’ancre where E. mathaei was absent

(figure 37).

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

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Figure 36. The mean number of Echinometra mathaei per 100m2 belt transect on reef

slope stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

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Figure 37. The mean number of Echinometra mathaei per 100m2 belt transect on reef

flat stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

The most noteworthy temporal change in the numbers of other echinoderms is the large

increase at Passe Armand in September 2003, due to very high counts of Stichopus

chloronotus at both the reef slope and reef flat stations (Figures 38 and 39).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 118

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

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Figure 38.The mean number of other echinoderms per 100m2 belt transect on reef slope

stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

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Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

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Mar-04

Sep-04

Figure 39. The mean number of other echinoderms per 100m2 belt transect on reef flat

stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

As Figures 40 and 41 illustrate, populations of Tridacna maxima have declined

universally, with only a total of two individuals recorded in March 2004 on the Passe

Armand reef slope. At all of the other stations numbers were 1 or less individuals per

transect on both the reef slope and flats.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 119

0

0

0

1

1

1

1

1

2

2

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

Site

Mea

n nu

mbe

r of

indi

vidu

als

per

100m

tr

anse

ct

Mar-03

Sep-03

Mar-04

Sep-04

Figure 40. The mean number of Tridacna maxima per 100m2 belt transect on reef slope stations for surveys

carried out in 2003 and 2004.

No real temporal trends become apparent for the numbers of large gastropods, although

there was a large increase in the numbers recorded on the Passe Armand and Grand

Bassin reef flat in March 2004 and on the Grand Bassin Reef slope in March 2004 also

(Figures 42 and 43).

0

0

0

0

0

1

1

1

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

Mea

n nu

mbe

r of

indi

vidu

als p

er 1

00m

tr

anse

ct

Mar-03

Sep-03

Mar-04

Sep-04

Figure 41. The mean number of Tridacna maxima per 100m2 belt transect on reef flat

stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 120

0

1

2

3

4

5

6

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin

Site

Mea

n nu

mbe

r of

indi

vidu

als p

er 1

00m

tr

anse

ct

Mar-03

Sep-03

Mar-04

Sep-04

Figure 42. The mean number of large gastropods per 100m2 belt transect on reef slope

stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

0

2

4

6

8

10

12

Riviere Banane Passe Armand Grand Bassin Trou Blanc Passe L'ancre

Site

Mea

n nu

mbe

r of

indi

vidu

als

per

100m

tran

sect

Mar-03

Sep-03

Mar-04

Sep-04

Figure 43. The mean number of large gastropods per 100m2 belt transect on reef flat

stations for surveys carried out in 2003 and 2004.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 121

9. 4.8.2. DISCUSSION

Benthos

The coverage of hard coral is higher on the reef slopes compared to reef flats, which is

indicative of the higher level of human and natural impacts in the latter zone. The reef

slopes have a higher percentage cover of live hard coral and can be described as healthy.

These areas tend to be dominated by a single coral form (branching or tabular Acropora),

highlighting the presence of large well-established colonies. No bleaching was recorded

at any of the sites during the surveys, suggesting that the water temperature and

suspended sediment levels have remained stable since cyclone Kalunde in March 2003.

At all of the sites surveyed, algae are not particularly prevalent, so are unlikely to be

highly competitive with coral for space. There is also a lack of soft coral and other

colonial animals such as zoanthids, which are potentially either out-competed by coral on

the reef slopes, or subjected to the same impacts in reef flat areas.

In 2003, there was some evidence of a decline in reef health with time. However, the

method of marking transects changed from hammering pegs into the reef in 2002 to

cementing them in place in 2003. The former method had limited effectiveness, so

replication of the exact transects was difficult. The method used in 2003 was more

effective for the reef slopes but reef flat markers were still often lost, or, as in the case of

Trou Blanc and Passe l’Ancre reef flat stations, the markers remained cemented but the

substrate is not well consolidated so the blocks containing the markers moved around.

Power analysis of the data collected suggests that comparing results from two series of

three transects that have not been exactly replicated will only reliably detect a 35%

change in live coral cover (Alasdair Edwards, pers comm).

Therefore, the most reliable temporal comparisons can be made where no transect marker

pegs were lost, which are between the 2003 surveys for the reef slope stations. These all

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 122

show an increase in the percentage cover of live hard coral. There is also a reduction in

bleached coral without a corresponding increase in dead coral, implying that as water

temperatures fell, or water turbidity resulting from cyclone Kalunde cleared, stressed

corals recovered. Taking account of this recovery from bleaching, the change in live hard

coral cover was an increase of between 4.9% and 5.5% of total percentage cover. This

may be accounted for by slight differences in transect orientation, but is nonetheless

indicative that the reefs are in a stable condition. From 2003 – 2004 there seems to be no

clear difference in the mean percentage cover of live hard coral at the reef flat or slope

stations, suggesting that the reef still remains stable.

Reef Fish

The surveys showed a distinct lack of large piscivorous predators, and possible decline in

numbers of these fish with time, which suggests that the fish population is unbalanced

and that the situation may be worsening. However, the type of underwater visual census

used can under-represent the fish belonging to this group. Large piscivores are also

transient by nature, so high variability in their numbers between surveys is likely.

Triggerfish were consistently absent from the surveys, which again implies that the

ecosystem has been impacted. It seems unlikely that butterflyfish populations are

limited by food availability on the reef slopes, so the low numbers may reflect that they

do not compete effectively with damselfish for territory. Populations of surgeon fish and

parrot fish seemed to remain consistent with no distinct trends being noticed, suggesting

that these species have only been subjected to low impact disturbances.

Invertebrates

The absence of triggerfish may be one explanation for the large numbers of sea urchins.

As these echinoderms erode the reef their high density is a cause for concern, so the

apparent decline in Echinometra mathaei is likely to benefit reef health. The sudden

increase in numbers of Stichopus chloronotus at Passe Armand, (which was first noted in

2003), indicates that this holothurian species has reached plague proportions.

Holothurians are not harvested in any significant numbers for human consumption and

presumably lack predators, at least at the site with very high abundance. Future surveys

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 123

should demonstrate whether the numbers decline again, and the frequency with which

such population explosions occur. The very low number of Tridacna clams is potentially

an indicator that local consumption is resulting in over-harvesting. Similarly, the

populations of large gastropods are dominated by Turbo argyrostomus, and the absence

of others species such as Pleuroploca trapezium may also indicate over harvesting.

5. STRESS AND DAMAGE TO CORAL REEFS In Mauritius, the damage to coral reefs can be classified into two categories namely, the

natural disturbances and man-made ones. The natural threats include cyclones (cyclonic

period November – February), coral bleaching (occurs during warmest months from

February to April) and Crown of thorns outbreaks that occur very rarely. The man-made

threats are mainly from extensive coastal development, land-based pollution, sewage

outfalls, anchor damage, etc.

a. Mauritius being an agricultural island, the runoffs from the land reach the sea

especially after heavy rains. For all coastal developments, the EIA includes the mitigating

measures to be taken during the project and utmost care is taken so that there is no

sediment input in the sea.

b. Under the Fisheries & Marine Resources Act 1998, all harmful fishing methods have

been banned. The sizes of the nets are also well regulated so as to prevent loss of juvenile

fish. Net fishing is not carried out from 1st October to the last day of February. Net

fishing causes great damage to coral reefs and the government has put up a buy back

policy for net fishermen wherein the large net and gillnet fishermen are allowed to

surrender their nets against compensation.

c. As most of the diving activities by tourists are done through the hotels around the

island, the dive centres take care to sensitise the tourists of the precautions to be taken to

avoid damage to corals. The government also has sensitization campaigns to target the

fishermen, public, children and other users.

d. In Mauritius, mining of coral sand for construction purposes was a full-fledged

activity, which was banned in the year 2001 for reasons of direct damage caused to the

marine environment including coral reefs. This activity was carried out for many years in

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 124

the past and was providing livelihood to many families. It was a very important decision

with regard to the safety of the marine environment. In Mauritius, sand was mined at four

sites (Grand Gaube, Poudre d’Or, Mahebourg and G.R.SE.) After the ban, surveys were

carried out for two years on these sites and it has been observed that they are regenerating

well and the corals are in good condition.

There are many sea-passes around the fringing reefs of Mauritius. The damage caused to

coral reefs is due to the enlargement of sea-passes for navigation of fishermen boats. This

is necessary as these existing passes with time get covered with sediment and make it

impossible for boats to navigate and dredging of these passes is carried out which

increase sediment loads and cause turbidity. The works are well monitored before, during

and after their completion.

e. Studies on coral bleaching are carried out every year and in Mauritius sporadic

bleaching occurred both in 2003 and in 2004 and the coral reefs have recovered.

f. Crown of thorns starfish (Acanthaster planci) infestation was observed in patch reefs in

the lagoon off Ile aux Cerfs, in the East coast of Mauritius and in the west at Ile aux

Benitiers in 2004. The infestation was effectively controlled by injection of dry acid in

situ without causing any adverse effect to the marine environment or other marine

organisms. Juvenile COTs were observed in TDDouce while most of the COTs killed in

IAB were adults.

6. POTENTIAL THREATS TO CORAL REEFS Out of the many threats to coral reefs, in Mauritius the main ones are listed below.

• Coral bleaching (Global warming)

• Coastal development

• Pollution (land and sea based)

The coral reefs are affected by natural disturbances like cyclones, COTs, diseases and

global climate change (rise in SST). The anthropogenic activities that harm corals are

anchor damage, land and sea-based pollution and coastal developments.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 125

7. MANAGEMENT Conscious of the immense value of the coral reef ecosystem, the Mauritius Government

(Ministry of Fisheries) has taken a number of steps towards its conservation inter alia:

banning of dynamite fishing;

banning of coral extraction for the lime industry;

banning of coral sand mining;

proclamation of marine protected areas;

promulgation of MPA Regulations;

regular and long-term monitoring of coral reefs.

In Mauritius, eight MPAs were proclaimed in June 2002 out of which two are designated

as Marine Parks and the others as Fishing Reserves. These have been proclaimed under

section 7 of the Fisheries & Marine Resources Act. The Marine Park personnel carry out

enforcement of these regulations. The extent of the Blue Bay Marine Park is 353 Ha and

that of Balaclava Marine Park is 485 Ha. A 24-hour marine patrol exists in the Blue Bay

Marine Park for enforcement. Resource mapping for the fishing reserves will be done in

future.

A long-term monitoring exists at the two marine parks and data is available for coral and

fish communities. The coral reefs found in the marine parks are in very good condition

and long term monitoring (on coral, fish, benthos, and water quality) is being carried out

regularly. The Ministry of Fisheries is carrying out the monitoring twice yearly.

The Fisheries & Marine Resources Act was enacted in 1998 and proclaimed in November

1999. The MPA Regulations have been formulated under the above act in 2001. These

regulations provide for allocation of permits for different permissible activities in the

MPAs like basket trap fishing, glass-bottom boating, diving, snorkeling and many more.

In Rodrigues under the GEF programme, an MPA will be set up in the S.E. Coast near

Mourouk. A Park Manager has been appointed to set up the project and activities would

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 126

include resource survey and resource use surveys, consultation among stakeholders,

demarcation and proclamation of site as MPA, staffing and enforcement.

8. CONCLUSIONS Mauritius

1.1.5. There are variations in the coral cover at both back reef

and fore reef sites. The corals are in good health apart from the

ones under the effect of recent bleaching and there are signs of

new recruits especially in the reef slope. The percentages of algae

correspond to the seasonal fluctuations. At most of the sites, the

predators are absent showing high fishing impacts. The natural

impacts like bleaching, cyclones are taking their toll in some ways

to a certain extent. The fore reef sites have mostly the encrusting

corals that undergo less bleaching and recuperate almost

completely compared to the back reef sites where mostly the

Acropora tabular and branching corals are found. An increase in

the outbreak of COTs is being observed .

The water quality surveys show that all the parameters are well under control and that it

is mainly the external pressures that affect the coral reefs. More data sets for SST are

required at the different sites and this will enable to pinpoint the threshold of coral

bleaching in Mauritius.

1.1.6. Rodrigues

1.1.7. Concluding Comments

There is evidence to suggest that coral cover on the reef slope is stable and the reef here

is in good health. Conversely, lower coral cover is found on the reef flats, with the

exception of Passe l’Ancre, at which levels of human impact are the lowest. The lack of

large predatory fish and Tridacna clams suggest that there is a threat from human

harvesting that should be addressed. Natural impacts also affect the reefs, particularly the

large number of sea urchins, cyclones and coral bleaching. However, reef slope coral

seemed to recover well from the limited bleaching that was seen in the early part of 2003

and no subsequent bleaching has been recorded.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 127

Continuing surveys will provide improved data on the natural variability of fish and

invertebrate populations, as well as generating longer term datasets allowing true

temporal changes to be determined. Similarly, continued monitoring of water

temperature will provide further information on the normal range, and so allow

determination of the likely threshold for coral bleaching.

ACKNOWLEDGEMENTS

1.1.8. Mauritius

Sincere thanks to Messrs. R.Mohit, S.Kissoondoyal, G.Murday, V.Bookun, K.Mungry

for their assistance during the field surveys and the Chemistry section for the results of

the water analyses. Special appreciation to the entire team of Shoals Rodrigues in

Rodrigues, with T.L. Lynch, M.S. Meunier, T.E.J. Hooper, F.E.I. Blais, J.S.J Raffin, S.

Perrine, and R. Raffaut without whom we would have a lack of data from Rodrigues. We

acknowledge the continued support from COI and the coordination effort by the Ministry

of Environment for this project.

1.1.9. Rodrigues

This work was funded by the North of England Zoological Society. Shoals Rodrigues

would like to acknowledge the co-operation of the Rodrigues Regional Assembly and the

Mauritius Oceanography Institute in the undertaking of this work.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 128

11. APPENDICES The following guidelines are hereunder published for the information of the public with

regards to coastal water quality for various activities around the Republic of Mauritius.

Classification Principal Beneficial Uses/Objectives

Category A-Conservation

Class A1 - Conservation of Coral

Community

Class A2 - Conservation of Natural

Areas

A1 - Conservation of Coral Community

A2 - Conservation of natural areas such as

mangroves, seagrass, wildlife habitat and

marine spawning, nursing and feeding

grounds.

Category B - Recreation

Class B1 - Primary Contact

Class B2 - Secondary Contact

B1 - Water sports like swimming, diving,

surfing where there is direct contact.

B2 - Water sports such as boating, fishing

and other activities involving less body

contact or where direct contact with water

may occur but the probability of body

immersion is minimal.

Category C - Fisheries

Class C1 - Aqua culture

Class C2 - Shellfish

C1 - Propagation of marine life such as fish.

Crabs, shrimps and other marine fauna.

C2 - Culture of Shellfish - oysters, mussels,

clams.

Category D_-Industrial

Class D - Industrial and others

D - Natural water resources used as a

receiving water body for industrial and

agricultural discharges (harbour, power

station and other industrial activities). There

should be no unpleasant odour to people

residing nearby

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 129

Each activity requires different water quality and this is indicated underneath:

Category A: is meant for the conservation of the coral community and natural areas.

Class A1 is intended for the coral ecosystem and requires seawater quality that will not

hamper healthy coral growth.

Class A2 is for the conservation of natural areas as mentioned in the table above and

requires a slightly less stringent water quality.

Category B is intended for recreation purposes.

Class B1 defines the water quality needed for sports such as swimming, diving, surfing,

etc. where there is maximum body contact with the water. For this class the potential

health hazards due to pathogenic micro-organisms have been considered.

Class B2 is intended for water sports such as boating, fishing, etc. where there is likely to

be minimal body contact with water, and so the quality of the water is less stringent

especially with regard to pathogenic micro-organisms.

Category C concerns fisheries.

Class C1 is intended for the production of fish, crabs, shrimps, etc.

Class C2 is for the culture of shellfish where the requirements for pathogenic organisms are

very stringent.

Category D comprises the remaining coastal areas, which act as receiving body for

industrial and agricultural discharges and include the harbour, power generating plants, and

other industrial activities. No limits are imposed for pathogenic micro-organisms but there

should be no unpleasant odour to people residing nearby.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 130

COASTAL WATER QUALITY REQUIREMENTS FOR VARIOUS

CATEGORIES

Category A

Conservation

B

Recreation

C

Fisheries

Class

A1

coral

communit

y

A2

Natur

al

Areas

B1

Primar

y

Contact

B2

Secondar

y contact

C1

Aquacultu

re

C2

Shellfish

D

Industrial

& others

Parameters Unit

pH - 7.5-8.5 7.5-8.57.5-8.5 7.5-8.5 7.0-8.5 7.0-8.5 7.0-9.0Temperatu oC ambient ambie ambient ambient ambient ambient ambientSuspended mg/l 5 5 5 10 15 15 15Dissolved mg/l >5 >5 >5 >5 >5 >5 >2Chemical mg/l 2 2 3 3 5 5 5 Total CFU3/100 1000 1000 1000 5000 1000 702 ---Faecal CFU3/100 200 200 200 1000 200 142 ---Nitrate- mg/l 0.2 0.3 0.8 0.8 0.8 0.8 1.0Phosphate mg/l 0.04 0.05 0.08 0.08 0.08 0.08 0.1Oil &

Grease mg/l

Phenol mg/l

Arsenic mg/l

Cadmium mg/l

Cyanide mg/l

Chromium mg/l

Copper mg/l

Lead mg/l

Total

Mercury mg/l

Not Detectable by N-Hexane extraction method

0.05

0.05

0.02

0.01

0.05

0.05

0.05

0.0005

1by alkaline potassium permanganate method 2organisms per 100 ml by MPN method 3CFU: Colony Forming Unit

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 131

3.5. LA REUNION LOCALISATION DES SECTEURS ET SITES DE MONITORING ACTUELS

Figure 01: carte de localisation des stations

Au cours de l’été austral 2003-2004, il n’a pas été possible d’intégrer à la présente synthèse annuelle les suivis sur les pentes externes récifales des 4 sites de suivi de l’état de santé des récifs, les activités de terrain ayant été faites en octobre-novembre 2004. Celles-ci ont donc été intégrées au titre du suivi 2005 et des biais peuvent être consécutifs à la saisonnalité du point de vue du recouvrement algal des surfaces offertes. Ont affecté potentiellement l’état de santé des récifs en 2004-2005, des évènements « naturels » dont fortes pluies et houles cycloniques, ainsi qu’un blanchissement qui a affecté l’ensemble des récifs. A noter qu’à la Réunion et depuis 2002, ce sont 47 espèces qui sont comptabilisées lors des opérations de terrain (dont les 14 dites « bioindicatrices » dans le suivi de base COI) en vue de réaliser une analyse des biomasses des maillons trophiques au travers de l’outil COREMO II.

oct. nov. déc jan fév mars avr mai juin juil aoû sep octrelevés de terraincyclonesblanchissement

état initial "effet réserve"

formationsrédaction rapport annuel

2004 2005

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 132

EVOLUTION SUR LE SECTEUR DE ST GILLES/LA SALINE

Les stations de platier

Concernant les relevés du benthos en 2005 sur la station platier de Toboggan, ils mettent en évidence une stabilisation des taux de recouvrement corallien entre 2004 et 2005 (27% environ de coraux vivants sur cette station). Cette station, où 50 % des coraux étaient blancs (catégorie CBL) en mars 2004, a totalement récupéré du phénomène de blanchissement début 2004. La figure de la page suivante permet de confirmer qu’une mortalité corallienne a bien eu lieu en fin 2003 et début 2004, visualisé par une baisse du recouvrement corallien et un enalguement stabilisé aux alentours de 40%. Concernant le blanchissement 2005, 24% des coraux étaient blancs au 10 février 2005 (taux par rapport au recouvrement total en coraux). Ce taux est probablement sous-évalué en prenant en compte que les relevés se sont effectués au début du phénomène. Le suivi 2006 permettra ainsi (en fonction de la couverture corallienne 2006) de confirmer ou non la bonne récupération cette station.

Figure 02: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Platier de Toboggan).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 133

En ce qui concerne les peuplements ichtyologiques sur le platier de Toboggan, la

richesse spécifique sur cette station est stable soit entre 20 et 30 espèces pour une abondance de l’ordre de 2000 individus sur la période des 3 derniers relevés. On note des peuplements « moyens » de Chaetodontidae, alors qu’ils étaient assez bien représentés les autres années. Les Pomacentridae restent la famille la plus représentée sur ce site, voire dominante.

Figure 03: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Platier de Toboggan).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 134

Concernant la station platier de Planch’Alizés, les relevés benthiques 2005 montrent une diminution du recouvrement corallien de 22% par rapport à 2004, corrélée avec parallèlement une augmentation de 38% du recouvrement algal. Cette diminution ramène la couverture au niveau de 2003. Sur la base des 3 derniers relevés, le recouvrement corallien est de l’ordre de 55 à 60%. En 2005 , 31% des coraux sont blancs (rapport au total des coraux vivants sur cette station). Contrairement à 2004, plusieurs genres de Scléractinaires sont touchés avec préférentiellement les Montipora circumvallata, Porites (Synarea) rus , et quelques Pocilloporidae et Acroporidae. Les colonies de Psammocora contigua, Pavona divaricata, Pavona cactus et Pavona decussata sont intactes. Planch’Alizés est une station caractérisée par un faciès corallien aux formes sub-massives et foliacés, plus résistantes aux atteintes anthropiques physiques et polluantes.

Figure 04 : données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Platier de Planch’Alizés).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 135

Pour les peuplements ichtyologiques, on constate une proportion relativement importante des carnivores (essentiellement des serranidés de petites tailles dont Epinephelus merra), leur abondance peut être liée au faciès corallien probablement favorable aux populations Epinephelus sp. Cependant de fortes variations de ces peuplements de carnivores peuvent être observées en fonction de la marée, mais aussi de la luminosité, etc. Des différences inter opérateurs peuvent aussi biaiser ces résultats. Le nombre de Chaetodontidae revient à son niveau de 2003, ce qui confirme la relation « Chaetodon corallivore » et « recouvrement corallien ». Les Lethrinidae sont aussi, en 2005, moins nombreux. La richesse spécifique est stable (environ 20 espèces) et la baisse de l’abondance totale semble non significative du fait des facteurs environnementaux au moment du relevé (cf. supra).

Figure 05: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Platier de Planch’Alizés).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 136

Les stations de pente externe

La station de Toboggan a été réalisée le 27 octobre 2004, soit au début de la période estivale 2004-2005. Cette anticipation de trois mois est liée aux travaux de mise en place du suivi scientifique initial, point O de la future Réserve Naturelle Marine de la Réunion. En ce qui concerne les peuplements benthiques fixés de la pente externe de Toboggan, le taux de recouvrement en corail vivant est de 33 %, ce qui est bas (+55% en 1998) et constitués d’environ 50% d’Acroporidae (les 50% restants étant essentiellement des Oculinidae (Galaxea fascicularis), des Favidae et des Pocilloporidae). Le recouvrement d’assemblages algaux est important (57%) et en augmentation, probablement sous-évalué en prenant en compte la période d’exécution du suivi. Les alcyonaires recouvrent environ 5% du transect.

Figure 06: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Pente de Toboggan).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 137

En ce qui concerne les peuplements ichtyologiques, la diversité spécifique en

espèces-cibles est de l’ordre de 20 à 25 espèces et l’abondance moyenne sur les 3 dernières années faible puisque inférieure à 1 000 individus. Les herbivores restent de loin le maillon alimentaire majoritaire sur cette station. Les résultats obtenus en 2005 confirment les suivis antérieurs, mais doivent comme précisé en préambule à l’analyse 2005 prendre en compte la période de réalisation des relevés, qui est différentes des autres années et peuvent biaiser l’interprétation.

Figure 07: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Pente de Toboggan).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 138

Pour le benthos de la station de pente externe de Planch’Alizés, on observe cette année une baisse significative du taux du recouvrement corallien (-28%) entre 2003 et 2005, il ne reste que 22% de coraux vivants sur ce site (contre environ 50 % en 2000). La tendance observée est donc à la diminution constante du recouvrement corallien, corrélé à une augmentation de la couverture algale (+13% entre 2003 et 2005). Les algues et cyanobactéries recouvrent à elles seules désormais 70% du transect. A noter la destruction d’une grande colonie tabulaire (Acropora hyacinthus) cassée et déplacée hors du transect (houle, ancrage, etc ?), ce qui a pour conséquence de faire baisser de 3% environ le recouvrement. Le taux de recouvrement en alcyonaires reste constant depuis 1998. Le blanchissement corallien observé sur d’autres stations n’a pas été observé sans qu’il soit possible de vérifier ultérieurement son statut exact au regard du phénomène.

Figure 08: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Pente de Planch’Alizés).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 139

En ce qui concerne les peuplements ichtyologiques de la pente externe de Planch’Alizés, les peuplements restent peu diversifiés, avec une prédominance nette des herbivores, ce qui corrobore les résultats des relevés benthiques. La richesse spécifique, quant à elle, est stable (entre 15 et 20 espèces).

Figure 09: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Pente de Planch’Alizés).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 140

RESULTATS - ÉVOLUTION SUR LE SECTEUR DE SAINT LEU

Les stations de platier

Pour la station de la Corne, il y a 28% de coraux vivants sur cette station et ce taux est en baisse régulière depuis 2002 (-27% entre 2004 et 2005). En 2002, le recouvrement atteignait pourtant les 62%. Il y a un important recouvrement algal (68% en 2005, ce taux est en progression depuis 2003). On constate une assez bonne résistance de la station au phénomène de blanchissement de février 2004. Il y a 24 % de coraux blanchis en mars (par rapport au taux 2005 de recouvrement en coraux vivants). Un suivi hivernal supplémentaire fut recommandé sur cette station dans le rapport « Réponse au phénomène de blanchissement corallien 2004 » ARVAM Turquet & al. Plus de 50 % de coraux avait été observé blancs en avril 2004. Le suivi exceptionnel d’août 2004 avait pourtant démontré une bonne reprise des colonies. Cette progression de gazons algaux sur des coraux sains est survenue semble t’il entre fin 2004 et début 2005. A noter une mortalité corallienne, importante, probablement fin 2003 et début 2004.

Figure 10: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Platier de Corne Nord).

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Au niveau ichtyologique sur le platier de la Corne, en comparant avec 2004, on observe au sein des peuplements de Pomacentridae, une diminution des espèces inféodées aux coraux branchus vivants (Dascyllus sp, Plectroglyphidodon sp) et une augmentation des Stegastes sp. (inféodés aux gazons algaux). Les herbivores sont les mieux représentés sur cette station (essentiellement des Acanthuridae), ce qui n’est pas une donnée nouvelle comparativement aux situations des autres platiers de l’île, généralement dominés par les Pomacentridae. Concernant les carnivores, on observe une augmentation des Serranidae, en lien probable avec le recrutement exceptionnel de 2002.

Figure 11: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Platier de Corne Nord).

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Pour le benthos de la station platier de la Varangue, le taux de recouvrement

corallien est stabilisé autour de 40% de coraux durs depuis 2004, en baisse par rapport à 2003. Il y a un fort blanchissement corallien sur cette station (59% des coraux vivants sont blancs). Cette station a subi, comme 3 autres stations de platier, une phase de mortalité corallienne significative (40% de coraux en moins sur la même période fin 2003-début 2004). Les coraux semblent avoir néanmoins bien résisté au blanchissement observé durant l’été 2004 (stabilisation des taux de recouvrements coralliens sur la période 2004-2005). Elle avait été touchée à plus de 70 % par le blanchissement de février/mars 2004. A suivre cependant la période charnière du changement de saison hiver-été et le retour des fortes chaleur fin 2005/début 2006.

Figure 12: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Platier de Varangue).

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Les résultats de 2005, sur le platier de la Varangue, montrent, au niveau

ichtyologique, une diminution des Chromis sp, Dascyllus sp et Chaetodon sp. qui sont des genres bio-indicateurs d’un bon état de santé des coraux. Les populations de Stegastes sp (inféodés aux gazons algaux) restent dominantes sur cette station. Au niveau des familles, la répartition est plus « classique » pour un platier (en comparaison avec la Corne Nord). La diversité spécifique reste sensiblement identique à celle des autres platiers c’est-à-dire de l’ordre de 20 espèces. Les carnivores sont toujours peu représentés avec cependant un peu plus de macabits (Epinephelus merra) (cf. situation décrite pour la Corne).

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Figure 13: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Platier de la Varangue).

Les stations de pente externe

Concernant le suivi de la Corne, il a été anticipé (cf pente externe Hermitage) et a été réalisé le 17 novembre 2004. Les résultats attestent du point de vue des peuplements benthiques bioconstructeurs d’une excellente vitalité corallienne (78% de recouvrement corallien). Une espèce domine largement (Acropora abrotanoïdes) et les Acroporidae représentent 55% de la zone d’étude. Les taux algaux et coralliens n’ont pas évolué sur la période début 2003-fin 2004 et probablement pas de manière significative de mars à avril 2005 (cf. étude du point zéro de la Réserve Naturelle). Un blanchissement corallien y a été observé de mars à mai 2005 sur cette station sans qu’il soit pour l’instant quantifié, au travers d’une enquête auprès des clubs de plongée.

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Figure 14: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Pente de Corne Nord).

Les résultats 2005 du benthos, sur la pente externe de la Varangue, ont été expertisés dans le cadre de l’étude de point zéro de la Réserve Naturelle. Les taux de recouvrement en corail vivant sont de 45%, et sont comparables à ceux observés depuis 2000. La diversité corallienne est bonne et les colonies sont en bonne santé. Ces caractéristiques sont assez représentatives d’observations faites sur d’autres sites de pentes externes de la Commune de Saint-Leu (observations lors du « point o »).

Figure 15: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Pente de Varangue).

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Au niveau de l’ichtyofaune présente sur les stations de pente externe de Saint-Leu (la Varangue et la Corne) et en dépit d’un bon recouvrement corallien, les peuplements en poissons restent pauvres, des groupes comme les carnivores étant peu représentés d’une manière générale. Il est fort probable que la sur-exploitation des ressources et l’absence d’interdiction de prélèvements sur ces sites, influence de manière négative la représentativité des carnivores et le comportement fuyard de certains poissons (notamment ceux pêchés en chasse sous-marine et au fond). A noter tout de même la dominance pour la station Corne Nord des Pomacentridae et la présence importante de cette famille sur la Varangue. Ceci est dû aux Pomacentridae inféodés aux coraux branchus (donc en relation avec la couverture corallienne et notamment aux acropores très abondants sur la station Corne nord). A noter cependant que les résultats pour les poissons se sont réalisés de novembre à décembre 2004, ce qui conduit à prendre ces chiffres avec réserve (entre 2 et 3 mois avant, par rapport aux autres années). Donc il peut y avoir des variations dans les peuplements ichtyologiques observés.

Figure 16: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Pente de Corne Nord).

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Figure 17: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Pente de Varangue).

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RESULTATS - EVOLUTION SUR LE SECTEUR DE L’ETANG-SALE

La station de platier

Les résultats 2005 du benthos montrent qu’il ne reste que 23% de coraux vivants (50% en 2000). Cette station a subi une forte mortalité corallienne par « étouffement algal », fin 2003-début 2004 (aucun de signe de reprise corallienne est visible en 2005). Cette station avait cependant été touchée par le blanchissement début 2004 et avait bien récupéré. En 2005, 27% des coraux vivants sont blancs, essentiellement des Acroporidae (Acropora formosa et Acropora abrotanoïdes). Les autres cnidaires (non acropores) sont fortement représentés sur ce transect avec 67% des coraux durs (essentiellement : Porites lutea, Psammocora contigua, avec quelques Pavona sp et Hydnophora sp.). Depuis 2000, on constate sur ce site une baisse constante du taux de recouvrement corallien (14% en moins entre 2004 et 2005, et une diminution de plus de 50% entre 2000 et 2005). Entre fin 2003 et début 2004, de nombreuses colonies d’acropores branchus et tabulaires, parcourues par ces transects, ont dépéri sous un fort enalguement. D’autres portions de ce récif (notamment au niveau du chenal d’accès au « bassin pirogue ») semblent avoir des colonies en meilleur état.

Figure 18: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Platier de Etang Salé).

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les résultats 2005 sur les peuplements ichtyologiques montrent une augmentation de Stegastes sp. (2 fois plus) et une diminution des Pomacentridae bien que la diversité spécifique soit de l’ordre de 25 espèces. Les Serranidae sont un peu plus nombreux. Il semble qu’il existe un lien entre la forte mortalité corallienne de fin 2003-début 2004 (augmentation importante des algues sur des colonies coralliennes observées saines en été 2003) et la modification de la structure de peuplements de poissons pendant cette période (fin 2003-début 2004). En effet, les corallivores (Chaetodontidae) ont baissé (entre fin 2003 et début 2004) de manière significative et leur population est stable entre 2004 et 2005. Figure 19: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Platier de Etang Salé).

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La station de pente externe

Sur la station de pente externe de l’Etang-Salé au niveau de la faune benthique fixée (Station réalisée 25 novembre 2004) les mesures ont révélé, à l’opposé de la station platier, une bonne vitalité corallienne. Le taux de recouvrement corallien est stable (45 à 50%). Cette station, comme celles des pentes externes de Saint Pierre, est caractérisée par de nombreuses petites colonies de coraux encroutants et massifs (Astreopora sp, Favia spp, Porites spp, Echinopora spp, Galaxea sp, Montipora spp.). Cette station, relativement diversifiée, semble être beaucoup moins soumise aux pressions d’origines anthropiques et telluriques, par rapport à la station du platier.

Figure 20 : données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Pente de Etang Salé).

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Concernant les peuplements ichtyologiques sur la station de pente externe de

l’Etang-Salé, entre la période 2003 et fin 2004, on observe une baisse (en nombre) de moitié des peuplements de Chaetodontidae et une augmentation nette des Acanthuridae (x 2). Les populations de Serranidae sont stables. La diversité biologique est constante (25 espèces) et la biomasse faible (500 individus). Figure 21: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Pente de Etang Salé).

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ÉVOLUTION SUR LE SECTEUR DE SAINT PIERRE Les stations de platier

Les résultats 2005 au niveau du benthos sur la station platier de la Ravine Blanche montrent une stabilisation du taux de recouvrement en madrépores entre 2004 et 2005. Cette station a connu une prolifération d’algues entre fin 2003 et début 2004 et ce processus a augmenté en 2005. Si on compare le taux de recouvrement algal de 2003 et celui de 2005, on se rend compte qu’il augmente de +420% (13.3 % en 2003, 56 % en 2005). Le taux en recouvrement corallien est de 39 % de coraux vivants en 2005, il était de 74,5 % en 2003. Si le niveau de blanchissement corallien constaté est faible (<1%), cependant des photographies aériennes (31 mars 2005) montrent un blanchissement moyen des zones coralliennes sur cette zone (< 20%).

Figure 22: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Platier de Ravine Blanche).

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Au niveau ichtyologique sur le platier de la Ravine Blanche, La distribution des peuplements de poissons est comparable avec 2004 (25 espèces). On observe des variations des peuplements de chirurgiens bagnard (Acanthurus triostegus), poissons vivants en bancs compacts et très mobiles. Début 2003, avant la baisse massive de la couverture corallienne, le peuplement dominant était constitué de Pomacentridae. En 2005, les Acanthuridae sont au moins au niveau des Pomacentridae, ceci est probablement lié à l’évolution de la couverture algale.

Figure 23: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Platier Ravine Blanche).

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Les résultats du benthos en 2005, sur la station platier d’Alizés plage avec 47%

de coraux vivants en 2005 est identique à 2004. La station d’Alizés plage a été choisie en 2000, contrairement à Ravine Blanche, pour son faciès corallien caractéristique de zones perturbées. L’espèce dominante (Porites (Synaraea) rus) ne semble pas atteinte par des recouvrements algaux excessifs. Le blanchissement corallien ne touche plus, en mai, que moins de 10% des coraux vivants. Des photographies aériennes, (31 mars 2005), avait révélé un fort blanchissement corallien sur cette zone du platier (estimation à plus de 30 % de coraux blancs). On peut, semble t’il, émettre l’hypothèse d’une bonne récupération des colonies coralliennes durant ce mois de mai, où la température de l’eau a commencé a chuter. Cela reste néanmoins à confirmer en hiver 2005 et en 2006.

Figure 24: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Platier de Alizés Plage).

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Au niveau ichtyologique, sur le platier de Alizés Plage, on observe peu de

poissons sur cette station (400 individus), ce qui est probablement en corrélation avec le type de faciès corallien, c’est-à-dire à coraux submassifs dominants, peu propice pour l’ichtyofaune. Comme les autres années, cette station, est dominée par des peuplements d’herbivores (surtout des Acanthuridae).

Figure 25: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Platier de Alizé Plage).

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Les stations de pente externe

Les deux stations, de pente externe ont des faciès comparables du point de vue de la structure des peuplements en coraux bioconstructeurs, essentiellement composés de petites colonies massives et encroutantes. Les taux de recouvrement corallien sont stables sur ces deux stations depuis l’ouverture des sites en 2000 (environ 40% de coraux vivants). Cette partie sud de l’Île de la Réunion est soumise à des conditions hydrodynamiques particulièrement rudes et les coraux adaptés à ces contraintes environnementales. Cet hydrodynamisme fort et constant sur l’année, permet aux colonies de peu souffrir des pollutions côtières (proximité du Port de Saint Pierre, de la Rivière D’abord et de la Ravine Blanche). Ces 2 stations sont globalement, assez diversifiées en coraux, avec de nombreuses familles de madrépores sans pour autant être exubérants en terme de recouvrement. Les relevés du 26 avril 2005 mettent en évidence un blanchissement corallien (moins de 1%) essentiellement chez Montipora sp. et Porites sp.

Figure 26: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Pente de Ravine Blanche).

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Figure 27: données 2005 du compartiment benthique du suivi Récifs (station Pente de Alizé Plage).

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Au niveau ichtyologique, sur les deux sites de la pente externe de Saint Pierre,

le nombre d’espèces est identique d’une station à l’autre (inférieur à 20). Cependant, en termes d’abondance totale, plus de poissons ont été observés sur la Ravine Blanche par rapport à Alizés Plage.

Figure 28: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Pente de Ravine Blanche).

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Figure 29: données 2005 du compartiment ichtyologique du suivi Récifs (station Pente de Alizés Plage).

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SYNTHESE REUNION 2005

En l’absence d’événement météorologique majeur ayant affecté la santé des peuplements coralliens des platiers et des pentes externes récifales, la situation observée au travers de la surveillance des récifs selon le protocole GCRMN et traité au travers de l’outil COREMO II, il ressort que :

• Les niveaux de recouvrement corallien restent globalement identiques à ceux de la période moyenne des 3 années précédentes, avec des variations variables mais non déterminantes d’une station à l’autre. Les facteurs hydrodynamiques constituent des facteurs de forçage qui conditionnent du Nord vers le Sud la diversité spécifique en madrépores bioconstructeurs, notamment les peuplements massifs et sub-massifs d’une part et les acropores d’autre part.

• Les peuplements ichtyologiques inféodés aux habitats coralliens restent dominés par les Pomacentridae et les Acanthuridae, en relation avec les types de substrats présents. A noter que le suivi s’effectue à la Réunion sur plus de 45 espèces cibles en vue de fournir une information sur la biomasse des zones étudiées.

• Concernant les recouvrements algaux, il est apparu que l’interprétation peut être biaisée par les notions de saisonnalité dans leur abondance sur les substrats potentiels d’une part et les colonies mortes suite à un blanchissement d’autre part.

• Un phénomène de blanchissement corallien, dont l’étendue et les modalités évolutives restent en cours d’analyse a affecté l’ensemble des récifs, la mortalité in fine restant à caractériser au travers du suivi 2005-2006. En 2004, un blanchissement avait eu lieu et si certaines zones récifales semblaient avoir récupéré en hiver austral, certaines sont nécrosées en début d’été austral, ce qui suggère un affaiblissement des colonies affectées en année n-1 et mortalité constatée en année n.

• Les pentes externes, à contrario des platiers, sont demeurés non affectés par les apports telluriques polluants à l’exception de la station de pente externe de Planch’Alizés, dont le facteur explicatif reste non identifié.

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3.6. SEYCHELLES Activities carried out by the Seychelles National Coral Reef Network as part of the Regional Coral Reef Monitoring programme in the South Western Indian Ocean 2002 • Training workshops were organised in life-form identification before the start of monitoring

in August 2002 and January 2003 to familiarise data collectors with the different life forms and to reduce error in data collection.

• The network organised training in monitoring for a private company that wanted to initiate a monitoring programme around one of the small island that was previously not being monitored. An understanding was reached that a copy of the data collected by the company should be given to SNCRN.

• Dive trainings were organised for 11 members of the network at different qualification level. The network trained 1 open water diver, 1 advanced open water dive, 3 rescue divers and 6 dive masters. These training were subsidised by dive centres that were both members of the network and non-members.

• CoReMo training was organised for 8 members of the network in 2002 to teach them in data entry.

• The network also presented an audio-visual presentation entitled “Coral reef conservation and marine protected areas” as part of for the Seychelles Under Water Festival (SUBIOS) at Mont Fleuri and Anse Boileau Secondary School.

• The SNCRN also took part in the SUBIOS festival and had a joint stall there with the Marine Parks Authority. On display was information about the network, samples of corals, books dealing with the marine environment and many other things. The major interest was on the C-NAV programme that we used to show visitors to the show the structural diversity and beauty of the corals in our sea.

2003 • An art competition was organised on the theme of “Conserving our reefs” for school children

in 3 categories P1 – P4, P5 – S2, S3 – S5. The star prize winner is having its painting printed on the back of the network’s sensitisation T-shirt. Many private sector organisations supported this competition by donating prizes such as dive courses, glass bottom boat trips, all inclusive visits to marine parks and nature reserves, etc…

• 175 samples of the SNCRN T-shirts were printed with the star prize of the art competition printed on the back and the SNCRN, COI and GEF logos printed on the left-hand front of the T-shirt.

• A glass bottom boat trip was organised by the SNCRN to the Ste Anne Marine National Park. The beneficiaries were students that were undergoing teachers training, especially those that will be teaching environmental education, at the National Institute of Education (NIE). The aim was to give these teachers the first hand experience of the coral reef environment so that they can better pass this onto their future pupils.

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• A film show of “The reef beneath” produced by Shoals Rodrigues was organised for students in the Seychelles in the National Institute of Education (NIE) lecture theatre.

2004 • The Seychelles National Coral Reef Network again participated in the annual Seychelles

underwater festival (SUBIOS) in 2004. On display were information on the network and display of coral samples as well as books. Mr. Nigel Hoareau, on of the network’s initial member gave an open air presentation on Reefcheck at the Beau Vallon SUBIOS village on Saturday evening (the evening with the highest turn out). One of our objective before the end of the Regional Coral Reef Monitoring programme is to set up a voluntary Reefcheck network in the Seychelles.

• In April and August 2004 the SNCRN worked with the Neighbourhood Recreational Activities group to introduce young children to the underwater world and the coral reef environment. The activities were carried out in the Port Launay Marine National Park and us each time worked with a group of around 12 teenagers.

• A monitoring workshop was organised in February 2004 for Marine Parks Rangers that was to participate in coral reef monitoring. A group of 5 newly recruited rangers who had not previously undertaken the workshop was trained in the 1 day course. The morning was dedicated to theory and they went over the protocols being used. The afternoon was dedicated to a filed session on one of the already established monitoring site at Moyenne island in the Ste Anne Marine National Park.

• Along with our major partner the SCMRT-MPA, the institution where the national focal point is based the SNCRN participated in the annual Regatta Fair. There were many information boards, competition as well as environmentally minded games available. One of the most successful games was an anagram in which a person was given 1 minute to solve the jumbled up names of 3 marine species. As price were SNCRN, turtle monitoring programme, Marine Parks Authority as well as Aldabra World Heritage site T-shirts. Also popular was pick-a-straw in which people got to pick a straw in which 50% of them had a question on the marine environment. By successfully answering the question the person got a small pocket calendar and a bookmark with a “coral reef based message” on. There was also a sand carving competition in which children designed different environmental creatures. The price for this competition was given on the day by the Minister for Environment and Natural Resources Mr. Ronny Jumeau.

• A large portion of SNCRN time in 2004 went towards the preparation of the regional report for inclusion in the 2004 Status Report produced by AIMS. The SNCRN was given the final responsibility for translating, editing and beefing up the regional report so that it will be at the appropriate level for inclusion in the status report. As opposed to previous years when this task was contracted out in 2004 the task was done in house in the Seychelles free of charge.

• The SNCRN and SCMRT-MPA jointly organised beach and mangrove clean up activities to celebrate dive into earth day. Site targeted for this activity was the Port Launay Mangrove forest, which is being designated as a RAMSAR site, the coast leading from Port up to Cap Ternay and Anse du Riz in the Baie Ternay Marine National Park. For this activity we specifically targeted the yacht rental companies such as VPM and Sunsail as well as environmental school groups and government departments. We had more than 100 participants and we together collected close to about 1 ton of non-degradable wastes.

• 2005

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• There was a quiz show that runs for a period of 2 weeks on the local FM radio station in which people had to phone in to answer 3 multiple choice question about the marine environment and coral reefs in the Seychelles. The age limit was set between 12 to 18years old. The first person to phone in with the 3 correct answers got a free glass bottom boat ticket for a glass bottom boat outing that was being organised by the network.

• A glass bottom-boat expedition to the Ste. Anne Marine National Park was organised by the network for the radio phone-in quiz winners. As the competition run for 10 week days there were 10 winners. As the glass bottom boat had the capacity to hold 26 person orphans from the Sainte Elizabeth and Foyer de Nazareth Orphanage were also invited. The glass bottom boat was given free of charge for this activity by Mason Travel a local travel agent and packed lunch was provided by Ste Anne Resort, a hotel found within the Ste Anne Marine National Park.. Apart from the SNCRN focal point and the Information and Education officer of SCMRT-MPA Dr. Clive Wilkinson of GCRMN and Dr. Richard Kenchington of ICRAN also accompanied the children and provided them with information regarding the marine environment.

• The network organised activities with 2 of its member dive operators (Big Blue Divers and Underwater Centre, Seychelles) for Earth Week in which 2 clean up dives were done at Baie Ternay and Beau Vallon. This activity was offered free of charge to the public and featured as a news item on the local TV station.

• The network in 2005 is offering dive courses to the staff of its member organisations so that more staff members could be involved in the monitoring. So far more than 10 people has benefited from these courses at PADI Open and Advanced Open Water level. Some of the staff members will be trained up to Rescue Diver and Dive Master level. The training is being carried out in house by one of SCMRT-MPA staff.

• The SNCRN focal point participated in the 2005 SUBIOS Festival in which he gave an open air presentation to a large crowd on the life of corals. The focal point also participated in the International Coral Reef Initiative (ICRI) Coordination and Planning Committee (CPC) meeting which was held in the Seychelles.

• SNCRN went on a door to door campaign to talk to dive operators on the main island of Mahe about the idea of setting up a Reefcheck voluntary monitoring network in the Seychelles. It also organised a meeting between the major dive operators on the Mahe and the head of Reefcheck Dr. Gregor Hodgson on the beach of the Port Launay Marine National Park. Dr. Hodgson gave an overview on what Reefcheck is all about and on how the Reef check headquarters could help with the setting up of the Reefcheck network in the Seychelles as well as introduced the Reefcheck protocol and material to those that were present. Some international delegates that were in the Seychelles attending the ICRI CPC also attended the meeting.

• The network has started work on the production of a Marine Environment Activity Kit for teachers and for use in the Natural History Museum in Victoria.

Anse Cimetiere A gradual increase in hard coral cover (LHCC) was observed on the reef slope at Anse

Cimetiere between 2002 (9.7%), 2003 (16.0%) and 2004 (22.28) (Fig. 3). However there

was a sharp drop in LHCC between 2004 and 2005 (4.72%). This is a direct result of the

December 26th 2004 tsunami result. In the Seychelles it was found that the most

vulnerable sites to the tsunami event was those found in channel and bays as the force of

the tidal waves are amplified on entering these restricted sites. As the reef slope at Anse

Cimetiere was made up of a lot of rubble that was poorly consolidated the backwash of

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the tidal waves was able to mobilise the poorly consolidated rubble upon which the coral

growth recorded from 2002 to 2004 was recorded. Assessment undertaken by SCMRT-

MPA after the tsunami event at that site recorded a lot of broken corals. At present these

rubble that form most of the abiotic factor remains the most common component at this

site followed by algae which are made up almost of turf algae (Fig. 4).

B e n th ic C o v e r o n th e r e e f s lo p e a t A n s e C im e tie r e , S te A n n e

1 6 .7 %

7 8 .4 %

0 .2 %

4 .7 %0 .0 %

C o ra l A lg a e O th e rs A b io tic D e a d

0

5

10

15

20

25

30

2002 2003 2004 2005

Year

Perc

enta

ge L

HC

C (%

)

Fig. 3. Trends in % LHCC on the reef slope at Anse Cimetiere, Ste Anne.

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Cachee A steady increase in LHCC has been observed at this site since monitoring started in

2003 when the site recorded 9.9% LHCC. In 2004 LHCC had increased to 12.57%. An

almost doubling in % LHCC was observed between 2004 and 2005 in which resulted in

LHCC of 21.9% (fig. 5). It is interesting to see recovery of the reef slope at this site

despite the fact that part of the reef is made up of mostly unconsolidated rubble. In 2005,

the most common benthic category was algae (Fig. 6), which was made up mostly of

small turf algae.

Fig. 4. Percentage cover of benthic categories on the reef slope at Anse Cimetiere, Ste Anne in 2005.

0

10

20

30

40

2003 2004 2005

Year

Perc

enta

ge L

HC

C (%

)

Fig. 5. Trends in % LHCC on the reef slope at Ile Cachee.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 166

Moyenne This site has recorded a slow but steady increase in LHCC since it started to be monitored

in 2002, at which time LHCC accounted for 10.5% of the reef slope. The site recorded a

somewhat high rate of increase between 2002 and 2003 where LHCC increased to 16.7%.

From then on LHCC has continued to increase but at a somehow slower rate. LHCC was

recorded at 18.4% in 2004 and 20.0% in 2005 (Fig. 7). There are opportunities for this

site to continue to recover as it is still made up of highly stable dead Acropora skeleton

which has been well consolidated by coralline algae. Abiotic substrate occupied 55.3% of

the reef area in 2005 (Fig. 8) being the most common benthic category.

Benthic Cover on the reef slope at Ile Cachee

21.9%

19.0%1.8%

0.0%57.3%

Coral Algae Others Abiotic Dead

Fig. 6. Percentage cover of benthic categories on the reef slope at Ile Cachee in 2005.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 167

0

5

10

15

20

25

30

2002 2003 2004 2005

Year

Perc

enta

ge L

HC

C (%

)

Benthic Cover on the reef slopa at Moyenne 1, Moyenne Island

20.0%

23.5%1.3%

0.0%

55.3%

Coral Algae Others Abiotic Dead

Cerf 1

Fig. 7. Trends in % LHCC on the reef slope at Moyenne 1.

Fig. 8. Percentage cover of benthic categories on the reef slope at Moyenne 1 in 2005.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 168

From 2002 to 2003 % LHCC reduced on the reef slope at Cerf 1 from 15% to 7.5%.

However, in the last 2 years in 2004 (13.8%) and 2005 (20.3%) an increase in % LHCC

has been observed (Fig. 9). Presently % LHCC is higher than it was in 2002 when

monitoring started. The reef slope at this site however continues to be dominated by algae

which accounted for 41.7% of the benthic cover in 2005 (fig. 10).

0

10

20

30

2002 2003 2004 2005

Year

Perc

enta

ge L

HC

C (%

)

Fig. 9. Trends in % LHCC on the reef slope at Cerf 1.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 169

Benthic Cover on the reef slope at Cerf 1, Cerf Island

20.3%

41.7%0.9%

0.0%37.1%

Coral Algae Others Abiotic Dead

Sector 1 Discussion Overall the reefs in this sector are undergoing positive recovery with most sites

displaying yearly increase in % LHCC. All of these sites are found within the Ste Anne

Marine National Park and it appears that protection is having a positive impact on the

recovery of this site. The reefs of this sector are among those with highest economic

value in the country as a result of their location within the Ste Anne Marine National

Park. This national park is one of the greatest visitor attractions as a result of its diverse

marine habitats and close proximity to the port of Victoria. However, it is this close

proximity to the Mahe East Coast that is the source of the greatest anthropogenic threat to

the reefs. The Mahe East Coast is the most developed area in the Seychelles and as a

result impact the environment in many ways. It is thus important to continue to protect

these reef sites and encourage the reef recovery that has been observed on most sites in

the last 5 years. The case of Anse Cimetiere serve to remind us that the reefs of the

Seychelles are still under the mercy of natural catastrophe such as tsunami event.

Fig. 10. Percentage cover of benthic categories on the reef slope at Cerf 1in 2005.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 170

Furthermore coral bleaching that was observed in 2002, 2003 and 2005 puts long term

recovery of coral reefs in question.

Sector 2 South Bay Reef On the south of Bay reef there was a slight drop in LHCC between 2002 (7.7%) and 2003

(3.9%). This can be mostly attributed to the coral bleaching event that was observed at

that site during monitoring in 2002. However, coral cover was found to have nearly

doubled (8.08%) between 2003 and 2005 on this site (Fig. 11). However 2005 monitoring

data is associated with large error bars indicating that the recovery is not homogeneous

on the reef but rather limited to a few pockets. This is understandable as a large part of

this site is composed of flat areas of sand and rubble which does not promote recovery of

coral reefs. The depth of the site could be also an important factor that has encourage

coral recovery as it tends to protect it from increases in sea surface temperature that may

affect shallower reef sites. Even though there is an increase in coral cover at this site that

are no increases in Acropora coral cover with no Acropora corals being recorded at this

site in 2005. The most common form of benthic category in 2005 was abiotic substrate

which covered 54.3% of the site followed by algae, made up mostly of turf algae that

occupied 30.7% of the site (Fig. 12).

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 171

0

4

8

12

16

2002 2003 2004 2005

Year

Perc

enta

ge L

HC

C (%

)

Benthic Cover on the reef slope of Baie Ternay south reef

8.1%

30.7%

6.9%

0.0%

54.3%

Coral Algae Others Abiotic Dead

Fig. 11. Trends in % LHCC on the reef slope at South of Bay Reef, Baie Ternay.

Fig. 12. Percentage cover of benthic categories on the reef slope at South of Bay Reef, Baie Ternay in 2005.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 172

Middle Reef A somewhat high increase in %LHCC was observed on Middle reef between 2003

(2.3%) and 2005 (22.6%) (Fig. 13). It is true that there are a lot of new recruits that is

starting to grow on the whole reef of Baie Ternay however such a high rate of increase as

was observed on this reef needs to be further investigated. Monitoring will be performed

again at this site within the next month (June 2005) to verify if the trend observed is

accurate. If it holds true this will imply that this particular reef site has an extraordinary

ability to recover from impacts such as the 1998 coral bleaching event which was the

primary factor which reduced coral cover at this site. In 2005 the most common benthic

category was abiotic substrate which was made up mostly of coral rubbles. Algae was the

most common life form covering 22.9% of the site (fig. 14). This category was made up

mostly of small turf algae and algal assemblages.

0

10

20

30

40

2002 2003 2004 2005

Year

Perc

enta

ge L

HC

C (%

)

Fig. 13. Trends in % LHCC on the reef slope at Middle Reef, Baie Ternay.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 173

Benthic Cover on the reef slope of Baie Ternay Middle Reef

22.5%

8.6%

0.0%46.0%

22.9%

Coral Algae Others

Abiotic Dead

Sector 2 – Discussion Both sites monitored in this sector are found within the limits of the Baie Ternay Marine

National Park and as such gets a certain degree of protection. Coral reefs within this

sector are showing positive signs of recovery which is encouraging. A large increase in %

LHCC was observed on Middle reef between 2003 and 2005 it will be interesting to see if

this trend continues in the years to come. Consolidation of rubble on Middle reef will

have important influence on if the reef will continue at this high rate observed between

2003 and 2005.

Overall Synthesis Overall most sites being monitored are showing encouraging signs of recovery from the

1998 coral bleaching event that subsequently killed and significantly reduced coral cover

on them. Percentage LHCC on most reef is around 20% which is about 4 times of the

average cover just after the 1998 coral bleaching event. The Seychelles continues to be

impacted by coral bleaching event and recorded major bleaching episode in 2002 and

Fig. 15. Percentage cover of benthic categories on the reef slope at South of Bay Reef, Baie Ternay in 2005.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 174

2003 whereas only a few colonies bleached in 2005 at the same time that Rodrigues and

the Comoros was reporting extensive coral bleaching. It is imperative that these sites

continue to be protected and monitored at least once a year. There now exist a good set of

data for these sites being monitored with most sites having more than 3 years worth of

monitoring data. The need for the SNCRN at the moment is to expend on its monitoring

activities to include some of the coral reef monitoring sites that was being monitored

under the SEYMEMP project as like our present sites there is also about 4 years worth od

data that is available for many of these sites. Once we have a good idea of the trends of

recovery of the reef within the Seychelles inner islands we will be able to see the real

value of the coral reef monitoring program as it would provide us with the necessary

information needed for making management decisions.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 175

4. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Le bilan de 4 années du réseau de Suivi des récifs coralliens dans les pays membres de la COI a été considérée comme étant très positif. Le projet a notamment permis :

• La formation de nombreux techniciens et scientifiques sur les méthodologies de suivi des récifs et sur la plongée sous marine

• L’acquisition d’équipements scientifiques et de plongée importants • La création d’un climat de convivialité et de fraternité régionale entre les

différentes personnes membres du réseau • Une expérience de cartographie de vulnérabilité des récifs sur des sites pilotes qui

s’est avérée très pertinente pour la gestion des ressources récifales • La création d’une base de donnée régionale de suivi des récifs très convoitée sur

la scène internationale ( Reef Base et Fish base) • Une participation remarquable sur le Rapport mondial de l’état des récifs

coralliens et aux symposiums internationaux sur les récifs coralliens Tous les pays de la COI ont exprimé une volonté manifeste de continuer le fonctionnement du Réseau Régional de surveillance des récifs coralliens après la fin du financement du Fond mondial sur l’environnement. Deux pistes de solutions ont été proposé : - La première : le suivi 2006 serait assuré par des fonds nationaux et/ou d’autres sources de financement régionaux dont le CORDIO et le Coral Reef Task Force de la Convention de Nairobi. - Après 2006 : Le comité de pilotage du réseau récif a recommandé que la COI intègre la composante de suivi des récifs coralliens dans les projets futurs du Réseau des Aires Protégées Marines financé par le Fond Français sur l’Environnement et Celui de Gestion Durable des Zones Côtières avec un financement de l’Union Européenne. La banque mondiale s’est également montrée disposer à étudier une proposition de projet mettant l’accent sur la gestion durable des récifs coralliens. Par ailleurs les acteurs du réseau ont exprimé un besoin de voir le suivi des récifs apporter des éléments de réponses concrètes quant à l’exploitation rationnelle des ressources récifales et à la représentativité spatiale des données du suivi. Le dernier comité de pilotage du réseau récif a ainsi jugé nécessaire d’intégrer une activité d’évaluation des stocks de poissons et une activité de réalisation de cartographie des récifs qui sont considérées comme étant des outils d’aide à la décision importants pour l'exploitation rationnelle des récifs coralliens et des ressources marines et côtières associées. Un consensus a également été dégagé sur la nécessité d'adopter un protocole méthodologique qui permettrait de limiter le nombre de stations de suivi des récifs avec une technique d’échantillonnage fixe et d’augmenter le nombre de stations avec une technique d’échantillonnage aléatoire (Exemple du Reef Check). Ceci permettra de répondre à un double objectif de suivi des récifs dans le temps et dans l’espace.

________________________________________________________________________ Réseau régional récif WIO/GCRMN Rapport régional COI Août 2005 176

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