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INTERNATIONAL CONSULTATIVE FORUM ON EDUCATION FOR ALL FORUM CONSULTATIF INTERNATIONAL SUR L’ÉDUCATION POUR TOUS Éducation pour tous Bilan à l’an 2000 Organisateurs: BANQUE MONDIALE, FNUAP, PNUD, UNESCO, UNICEF

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INTERNATIONAL CONSULTATIVE FORUM ON EDUCATION FOR ALL FORUM CONSULTATIF INTERNATIONAL SUR L’ÉDUCATION POUR TOUS

Éducation pour tous

Bilan à l’an 2000

Organisateurs: BANQUE MONDIALE, FNUAP, PNUD, UNESCO, UNICEF

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- 0 Iiïmmdl~~~~O~ ..<......<....,........<,................<...

@!Ile base db WZPU ._.............<...<. 7

Protection et éveil de la petite enfance ,._......_...__.....,..,.............. 8

Enseignement primaire ..,.........._..........__....,........,,....._....._.._...._.,.. IO

Acquis et résultats de l’apprentissage ........................................ 19

Alphabétisation des adultes ......................................................... 21

Formation à des compétences essentielles ............................... .23

Education pour une vie meilleure .,,.,...,..,._.,..............._............... 24

- L%ixi?l@X~~ .,........_............<,....................... 26

m Glossaire ...................................................................... 26

m Feuilles de données ................................................... 29

/ Guide de l’utilisateur ................................................ 41

m Évaluation du rendement interne de l’éducation par l’analyse des cohortes ............. .45

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniques

@ UNESCO 1998 imprimé en France

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques

L e bilan de l’éducation pour tous (EPT) à l’an 2000 est une entreprise majeure à l’échelon mondial qui permettra aux pays

participants (i) de dresser un tableau complet de leurs progrès en direction de leurs propres objec- tifs d’éducation pour tous depuis la Conférence de Jomtien en 1990, (ii) d’identifier des priorités et des stratégies prometteuses en vue de surmonter les obstacles et d’accélérer les progrès et (iii) de réviser en conséquence les plans d’action natio- naux. Les résultats devraient être utiles pour les décideurs, les planificateurs et les administrateurs tant à l’intérieur qu’en dehors des structures gou- vernementales. Le processus d’établissement du bilan devrait être l’occasion de recentrer I’atten- tion sur l’éducation de base et de relancer les efforts visant à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux.

Le bilan ne se borne donc pas à recueillir des données et il ne vise pas non plus à produire sim- plement un rapport. Toutefois, la collecte et I’ana- lyse de données pertinentes et d’informations qualitatives constituent un élément essentiel du bilan qui fournira la base factuelle des discussions et des décisions.

Le Forum consultatif international sur I’éduca- tion pour tous (Forum EPT), qui est chargé de la coordination mondiale du bilan EPT à l’an 2000, a fait parvenir des Principes directeurs à tous les pays. Chaque pays a été invité à mettre en place un groupe national d’évaluation de I’EPT qui devra constituer sans délai un sous-groupe tech- nique comprenant des planificateurs, des inspec- teurs de l’enseignement, des statisticiens et des chercheurs pour recueillir et analyser les diverses données nécessaires. Le groupe consultatif tech- nique du Forum EPT, composé de spécialistes de la Banque mondiale, du FNUAP, du PNUD, de l’UNESCO, et de I’UNICEF, a préparé les présentes Directives techniques pour aider les sous-groupes techniques nationaux dans leur travail.

Les Directives techniques comprennent trois parties. On trouvera dans la présente introduc- tion des informations générales relatives aux indicateurs de base, aux sources de données, aux modalités d’analyse suggérées et à plusieurs questions dont il conviendra de tenir compte pour établir le bilan de I’EPT à l’an 2000. La deuxième partie définit les principaux secteurs devant faire l’objet d’un bilan et propose des indicateurs susceptibles d’être utilisés pour les analyser, ainsi que les spécifications techniques relatives à 18 indicateurs de base de I’EPT. La troisième partie se compose d’annexes com- prenant notamment : (a) un glossaire de termes techniques, (b) une note technique sur l’analyse du flux des élèves par cohorte, des spécimens de formulaires pour la compilation des données et le calcul des indicateurs au niveau national et sous- national, (c) des instructions pour l’utilisation des formulaires électroniques joints. Les feuilles de données proposent également une présenta- tion commune pour les principales tabulations statistiques devant figurer dans le rapport sur le bilan national.

Aux présentes Directives techniques sont jointes deux disquettes qui comprennent les diverses feuilles de données électroniques sous format EXCEL (voir annexe B). Les données peuvent être directement entrées sur ces feuilles de données, et les formules de calcul incorporées calculeront automatiquement les indicateurs correspondants, lesquels constitueront un élément important pour le travail d’analyse du groupe national d’évaluation de I’EPT. Les feuilles de données remplies pourront être utilisées aussi pour l’établissement des tableaux et graphiques destinés au rapport sur le bilan national. Une copie du rapport devra être adressée au secrétariat du Forum EPT, avec les feuilles de données, de préférence sous forme électronique sur disquette.

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Education pour tous : Bilan ti l’an 2000 Directives techniques /

Les indicateurs de I’EPT Les présentes Directives techniques présentent un certain nombre de caractéristiques et de phéno- mènes ainsi qu’une série de 78 indicateurs de base de I’EPT, qui peuvent être utilisés pour décrire ou pour mesurer les principaux éléments constitutifs de l’éducation de base. Ils sont groupés selon les six (( aspects 1) proposés comme objectifs dans le Cadre d’action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux, adopté par la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous (Jomtien, Thaïlande, mars 1990).

Tous les pays sont incités à faire un effort par- ticulier pour recueillir les données nécessaires au calcul de ces indicateurs de base de I’EPT. La plu- part des données nécessaires sont recueillies régulièrement par les pays, et les chiffres relatifs aux agrégats nationaux sont communiqués chaque année à l’UNESCO en réponse au ques- tionnaire sur les statistiques de l’éducation. II va de soi que chaque pays est libre de faire figurer pour ses besoins propres d’autres mesures et indi- cateurs pertinents.

Les spécifications techniques faisant l’objet d’un accord international sont données dans le présent document pour chaque indicateur de base afin d’assurer la cohérence des données et des cal- culs au niveau de chaque pays et pour les compa- raisons entre pays. Les sous-groupes techniques de chaque pays sont invités à se conformer le plus possible auxdites spécifications et à adapter et utiliser ces feuilles de données fournies à titre de spécimens pour procéder au rassemblement et à l’analyse des données. Les tableurs électroniques qui accompagnent les présentes directives tech- niques devraient faciliter l’enregistrement, I’ana- lyse et la communication des données.

Couverture et désagrégat ion des données Le bilan EPT à l’an 2000 a pour but de parvenir à une vue globale des progrès, des réalisations et des déficiences dans l’offre d’éducation de base pour tous les enfants, adolescents et adultes. Les données requises pour l’obtention des indica- teurs de base et les autres mesures devraient par conséquent couvrir tous les éléments constitutifs de l’éducation de base tels qu’ils figurent dans le Cadre d’action pour répondre aux besoins éduca- tifs fondumentaux de Jomtien, à savoir, tous les

acteurs principaux et toutes les catégories de per- sonnes intéressées (élèves, enseignants, alphabé- tisés, etc.), tous les types d’établissements d’en- seignement et de programmes éducatifs (publics et privés, formels et non formels) et tous les éche- lons des dépenses publiques consacrées à I’éduca- tion (gouvernement central, administrations pro- vinciales, de district et locales).

Quand des estimations sont utilisées pour cer- taines données, il faut qu’elles fassent appel à des méthodes fiables et tiennent compte des ten- dances les plus récentes. Toute lacune dans la couverture des données et toutes les mises en garde concernant les données utilisées devront être signalées dans le rapport sur le bilan national au moyen de notes appropriées. Nous suggérons d’utiliser dans les feuilles de données et dans les rapports les signes conventionnels ci-après :

. . . Données non disponibles - Chiffre nul * Estimations ou chiffres provisoires ./. Données figurant ailleurs dans une autre

catégorie Les données recueillies devront viser à mettre en lumière deux éléments importants pour la poli- tique à suivre, à savoir (i) l’évolution ou les ten- dances dans l’offre d’éducation de base et dans ses retombées, en particulier au cours des années 1990, (ii) les disparités dans l’offre d’édu- cation de base.

En ce qui concerne le premier élément, des séries chronologiques pour les indicateurs de base de I’EPT devront être établies au moins à partir de 1990 et jusqu’à la (t dernière année disponible j). Ces séries chronologiques devront porter au moins sur les indicateurs nationaux, mais les pays qui sont en mesure de produire des séries chronologiques par subdivision géogra- phique ou administrative sont incités à le faire. Même lorsque les données les plus récentes ne sont pas immédiatement disponibles, il est pos- sible d’évaluer certains aspects de l’éducation de base en mettant à jour les données relatives à la (( dernière année disponible ».

La désagrégation des données est indispensable pour mesurer les disparités importantes dans l’offre d’éducation de base. Une attention particu- lière s’impose pour déceler les disparités en matière d’éducation et d’alphabétisation entre les sexes, entre les grandes subdivisions géogra-

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques 11

phiques ou administratives (par exemple provinces ou districts), entre les villes et les campagnes et entre les établissements d’enseignement et pro- grammes éducatifs du secteur public et ceux du secteur privé. Dans la mesure du possible, les indi- cateurs de base de I’EPT devraient faire l’objet d’une désagrégation selon chacune de ces dimen- sions pour permettre de mesurer le degré de dis- parité et pour déterminer les zones et les groupes de population désavantagés qui doivent bénéficier d’une attention prioritaire.

Dans certains cas, il est possible de mesurer des disparités importantes en désagrégeant les données par groupe d’âge, par groupe linguis- tique, par catégorie socio-économique ou en fonction d’autres particularités. Chaque pays devra déterminer le type de désagrégation des données qu’il est possible et opportun d’opérer aux fins d’une analyse de la politique éducative. C’est ainsi que les petits pays pourraient se contenter d’une désagrégation des données à un seul niveau sous-national (par exemple, celui des provinces) alors que les pays plus grands souhai- teront probablement analyser les données désa- grégées à deux échelons sous-nationaux au moins (par exemple province et district). La plu- part des feuilles de données figurant à titre d’exemples dans les présentes Directives tech- niques ainsi que les formulaires électroniques joints permettent une désagrégation des données selon le sexe et selon un échelon administratif sous-national au moins, ainsi qu’entre les zones urbaines et les zones rurales et entre I’enseigne- ment public et l’enseignement privé. On peut les adapter pour procéder également à d’autres types de désagrégation.

Les données retenues pour le bilan devront être récentes, fiables et complètes. II se peut que certaines données ne répondent pas à tous ces critères, mais elles peuvent néanmoins être utiles pour décrire ou illustrer un aspect ou une situa- tion. Quand on utilise ce dernier type de données, il est important d’en préciser la source et les limi- tations. Pour la définition des termes, des catégo- ries de données et des indicateurs, on est prié de se référer aux spécifications techniques figurant dans la partie suivante ainsi qu’au glossaire figu- rant en annexe. Plus généralement, la source des données et la période visée devront être indiquées sur tous les tableaux et graphiques. Les données

relatives aux ressources financières allouées à l’éducation devront dans toute la mesure du possible se fonder sur les dépenses effectives. II conviendra de n’utiliser les chiffres du budget que lorsqu’on ne dispose pas de données fiables sur les dépenses et il conviendra alors d’ajouter une note appropriée à cet effet dans le rapport de bilan.

Les sources de données Beaucoup des données nécessaires à I’établisse- ment d’un bilan complet de I’EPT sont soit déjà disponibles, soit relativement faciles à obtenir dans chaque pays. Les sources de données sont notamment les suivantes : q Rapports annuels des écoles ou questionnaires

remplis pour le ministère de l’éducation ou pour les services de l’éducation à un niveau administratif inférieur ;

q Enquêtes scolaires réalisées de temps à autres sur certaines questions ;

q Rapports d’inspection des écoles ; q Annuaires statistiques publiés par le ministère

ou par l’office central des statistiques ; q Enquêtes sur les ménages ; q Recensements de population ; q Etudes et rapports sur des projets établis à I’in-

tention du ministère ou de donateurs. En outre, un effort spécial devra être fait pour obtenir des données sur certaines activités d’édu- cation de base, en particulier en dehors de l’école. A cet effet, il faudra peut-être exécuter ou com- mander : q Des enquêtes par sondage utilisant des

méthodes statistiques établies garantissant leur fiabilité ;

q Des enquêtes ponctuelles utilisant des méthodes plus simples pour obtenir des don- nées éclairant certains points ;

q Des études de cas, pour documenter en détail des expériences particulières ;

q Des entretiens, pour obtenir des données des- criptives et des opinions.

II est important que chaque pays fasse appel à toutes les sources de données possibles et aux autres éléments d’information pertinents pour obtenir une vue d’ensemble complète et fiable permettant d’analyser les progrès réalisés vers les objectifs de I’EPT.

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Education pour tous : Bilan a l’an 2000 Directives techniques

Les questions de sexe S’il est un message qui s’est dégagé clairement de la réunion organisée en 1996 à Amman par le Forum EPT sur la base de l’examen à mi-décennie des progrès vers les objectifs de I’EPT, c’est que les pays doivent intensifier leur action pour remédier aux disparités entre les sexes en matière d’éduca- tion. En conséquence, les bilans nationaux de I’EPT devront considérer avec le plus grand soin la nature et les causes de toute disparité entre les sexes, ainsi que l’efficacité des stratégies visant à y remédier. L’analyse des données désagrégées par sexe constitue donc une étape essentielle, mais il faut aller plus loin en étudiant également divers aspects qualitatifs. L’interaction complexe entre les disparités selon le sexe en matière d’éducation et d’autres phénomènes tels que la pauvreté, les tendances démographiques et les possibilités d’emploi exige une attention spéciale dans chaque bilan national de I’EPT et dans les rapports corres- pondants.

Comme exemples de questions relatives aux sexes susceptibles d’être examinées, on peut men- tionner : les tendances des taux de participation à chaque degré d’enseignement (primaire, secon- daire et supérieur), les disparités des taux de redoublement et d’achèvement des études, la répartition par sexe des enseignants et son effet sur l’accès et sur les résultats, la qualité et la per- t inence des programmes d’études par rapport aux besoins d’apprentissage et aux possibilités d’em- ploi des deux sexes et le parti pris éventuel fondé sur le sexe dans les programmes d’études et dans l’enseignement.

Terminologie Enfin, un glossaire des termes principaux figure en annexe aux Directives techniques afin de faciliter la normalisation de la terminologie utilisée pour rendre compte des résultats du bilan. A ce propos, il convient de noter que le terme (t enseignement primaire )) est utilisé ici pour désigner le premier degré (appelé parfois rr enseignement élémen- taire 1) ou (1 éducation de base ))) de l’enseignement formel, et que le terme M année d’études 1) est uti- lisé pour désigner un échelon annuel (appelé par- fois ((classe 11) dans ce degré, à partir de la pre- mière année (début de l’enseignement primaire).

Le terme « éducation de base » exige des expli- cations particulières parce qu’il a des acceptions différentes selon les pays et aussi parce que l’UNESCO lui a donné des sens différents au cours des années. A l’article 1 de la (( Déclaration mon- diale sur l’éducation pour tous 11, adoptée en 1990, la Conférence de Jomtien affirme que I( Toute per- sonne - en fan t, odolescen t ou adulte - doit pouvoir bénéficier d’une formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamen taux. Ces besoins concernent aussi bien les outils d’apprentissage essentiels (lecture, écriture, expression orale, col- CU/, résolution de problèmes) que les contenus édu- catifs fondamentaux (connaissances, aptitudes, valeurs, attitudes) dont l’être humain a besoin pour survivre, pour développer toutes ses facultés, pour vivre et travailler dans la dignité, pour participer pleinement au développement, pour améliorer la qualité de son existence, pour prendre des déci- sions éclairées et pour continuer à apprendre. Le champ des besoins éducatifs fondamentaux et la manière dont il convient d’y répondre varient selon les pays et les cultures et évoluent inévitablement au fil du temps. »

Tel est le cadre de la «vision plus large de l’éducation de base )I qui s’est dégagé de la Conférence de Jomtien. L’éducation de base est donc un concept plus large que l’enseignement primaire puisqu’elle comprend également I’édu- cation de la petite enfance, les programmes d’al- phabétisation des adultes et toute une série d’ac- tivités d’éducation non formelle pour les adoles- cents et les adultes, ainsi que les messages édu- catifs diffusés par les médias. Certains pays considèrent que l’éducation de base comprend également le premier cycle de l’enseignement secondaire.

La plupart des données statistiques pertinentes dont on dispose déjà concernent la scolarité, qui est l’élément principal de l’éducation de base et, par conséquent, l’objet principal du bilan de I’EPT à l’an 2000 correspondant aux indicateurs 2 à 15. Toutefois, pour obtenir un apercu plus complet de l’offre d’éducation de base, les pays sont incités à recueillir et à analyser aussi des données et autres éléments d’information sur les activités éducatives en dehors du système formel (voir en particulier les indicateurs 1 et 16 à 18).

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques

programmes d’éveil de la petite enfance, dans les secteurs public, privé et communautaire, exprimé en pourcentage du groupe d’âge officiel concerné, s’il en existe un, ou sinon, du groupe d’âge de 3 à 5 ans.

de première année de l’enseignement primaire ayant suivi un type quelconque de programme organisé d’éveil de la petite enfance.

nouveaux élèves de première année de l’enseignement primaire en pourcentage de la population ayant l’âge officiel d’admission dans cet enseignement.

Taux net d’admission : nouveaux élèves de première année de l’enseignement pfimaire ayant l’âge officiel d’admission dans cet enseignement en pourcentage de la population correspondante.

Taux brut de scolarisation.

Dépenses publiques ordinaires pour l’enseignement primaire : a) en pourcentage du PNB ; b) par élève, en pourcentage du PNB par habitant.

l’enseignement primaire en pourcentage du total des dépenses publiques d’éducation.

m Pourcentage des enseignants I ,’ *

U l-l

Pourcentage des enseignants des écoles primaires certifiés pour enseigner selon les normes nationales.

Taux de redoublement par année d’études.

m Taux de survie en cinquième I I -

année (pourcentage de la cohorte parvenant effectivement jusqu’à la cinquième année).

m Coefficient d’efficacité (nombre I I -

idéal des années de scolarité nécessaires pour qu’une cohorte achève le cycle primaire, exprimé en pourcentage du nombre effectif des années de scolarité).

m Pourcentage des élèves ayant I I -

atteint au moins la quatrième année de la scolarité primaire qui maîtrisent un ensemble de compétences de base défini à l’échelon national.

m Taux d’alphabétisme des sujets I I ’ âgés de 15 à 24 ans.

adultes : pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus sachant lire et écrire.

m Indice de parité d’alphabétisme I # ’

entre les sexes : rapport entre le taux d’alphabétisation des femmes et celui des hommes.

des écoles primaires ayant les titres académiques requis.

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Education pour tous : Bilan a l’an 2000 Directives techniques /l

Objectif: Expansion des activités de protection et d’éveil de lu petite enfance, y compris les interven- tions au niveau de la famille ou de la communauté, particulièrement en faveur des en fan ts pauvres, défu- vorisés et handicapés.

Cet objectif concerne le premier élément de l’éducation de base, à savoir la protection et l’éveil de la petite enfance, termes qui englobent toute la gamme des activités délibérées et organisées desti- nées à permettre une croissance saine et à répondre aux besoins de développement des enfants de la naissance à l’âge de 8 ans. II s’agit d’activités assu- rées sous le contrôle de plusieurs services relevant de l’Etat, comme l’éducation, la santé, la nutrition, la prévoyance sociale, etc. L’objectif comporte expres- sément les interventions dans ce domaine de la famille et de la communauté, en particulier pour les enfants pauvres, défavorisés et handicapés. II est peu probable que beaucoup de pays aient tenu systéma- tiquement le compte d’une gamme d’activités aussi large ; aussi les renseignements à leur sujet devront- ils souvent être obtenus par la consultation de rap- ports ainsi que par des études spéciales et des enquêtes sur les ménages.

Des études et des enquêtes de ce genre ont été effectuées dans un certain nombre de pays, parfois par les pouvoirs publics, mais souvent par des ONG et des institutions internationales. Ces pays auront donc là un bon point de départ pour établir leur bilan. L’impact des programmes de protection et d’éveil de la petite enfance est difficile à apprécier. L’une des méthodes possibles consiste simplement à déterminer quelle est parmi les enfants qui entrent à l’école la proportion de ceux qui ont bénéficié d’un soutien quelconque de ce genre.

Les pays sont invités à recueillir et analyser des données au moins pour les indicateurs 1 et 2 ci- après, afin de se faire une idée générale de l’étendue des activités de protection et d’éveil de la petite enfance. Dans toute la mesure du possible, ces don- nées devraient être complétées par des renseigne- ments sur la nature et la disponibilité des pro- grammes de protection et d’éveil de la petite enfance, et en particulier sur leur contenu éducatif.

Le bilan devra si possible porter plus particulièrement sur les programmes d’éveil de la petite enfance, c’est-à-dire sur ceux qui comportent des activités organisées et systématiques s’appuyant sur une école ou sur un centre et qui visent à favoriser I’apprentis- sage et le développement affectif et social des enfants.

m Taux brut d’inscription aux I , *

programmes d’éveil de la petite enfance, dans les secteur public, privé et communautaire, exprimé en pourcentage du groupe d’âge officiel concerné, s’il en existe un, ou sinon, du groupe d’âge de 3 à 5 ans.

Définition et objet : Nombre total des enfants ins- crits à des programmes d’éveil de la petite enfance, quel que soit leur âge, exprimé en pourcentage de l’effectif du groupe d’âge officiel correspondant ou, sinon, du groupe d’âge de 3 à 5 ans. Cet indicateur mesure le niveau général de participation des jeunes enfants aux programmes d’éveil de la petite enfance. II indique aussi la capacité d’un pays à préparer les jeunes enfants à l’enseignement primaire.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des enfants inscrits à des programmes d’éveil de la petite enfance, quel que soit leur âge, par le nombre des enfants constituant le groupe d’âge offi- ciel correspondant (ou, sinon, le groupe d’âge de 3 à 5 ans) pour une année scolaire donnée, et multiplier par 100.

EbEE TB&= 7 GEE PPEE

X100 ou TB&= 7 p3-5

x100

où, TBIbE, = Taux brut d’inscription aux programmes d’éveil de la petite enfance pour l’année scolaire t EPEE = Nombre des enfants inscrits aux programmes d’éveil de la petite enfance pour l’année scolaire t PPEE = Population du groupe d’âge officiel corres- pondant intéressé par les activités d’éveil pour I’an- née scolaire t.

Interprétation : Un taux brut d’inscription aux pro- grammes d’éveil de la petite enfance élevé indique que le pays dispose d’une capacité convenable pour ce type de programme. Un taux d’inscription brut proche de 100 % ou dépassant 100 9’0 indique que le pays a en principe les moyens de s’occuper de tous les enfants du groupe d’âge officiel intéressé par des

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques /l

activités d’éveil de la petite enfance. II peut y avoir en outre d’importantes différences dans la façon dont les pays conçoivent l’éducation de la petite enfance, certains insistant sur une éducation fondée sur l’expérience et d’autres sur le développement des aptitudes, le développement intellectuel, les arts visuels, etc.

Normes de qualité : Les données relatives aux ins- criptions devront porter à la fois sur les institutions et programmes publics et privés. Les données rela- tives aux programmes d’éveil de la petite enfance peuvent varier selon les méthodes de comptabilisa- tion, c’est-à-dire selon la mesure dans laquelle des programmes de protection de la petite enfance ayant un contenu pédagogique nul ou trés faible figurent dans les statistiques. La distinction entre l’éveil de la petite enfance et la garde organisée des jeunes enfants peut être difficile à définir d’une façon inter- nationalement cohérente, en particulier dans le cas des très jeunes enfants, chez qui le rythme naturel de développement limite les possibilités pédagogiques. Comme le chiffre brut des inscriptions ne tient pas compte de l’âge des enfants, ceux qui ont moins de 3 ans et plus de 5 ans (ces chiffres pouvant varier selon la définition officielle du groupe d’âge) seront égale- ment inclus. Le taux brut d’inscription peut donc être supérieur à 100 Vo. Seuls les pays exigeant un enre- gistrement officiel de toutes les activités d’éveil de la petite enfance auront des chances de disposer de données officielles pour cet indicateur. Les pays qui ne disposent de données que pour les programmes éducatifs préscolaires ou préprimaires gérés ou contrôlés par l’Etat devront compléter ces données par des informations sur les inscriptions à d’autres types de programmes organisés d’éveil de la petite enfance, éventuellement au moyen d’études de cas et/ou d’enquêtes par sondage.

m Pourcentage des nouveaux , , *

élèves de première année de l’enseignement primaire ayant suivi un type quelconque de programme organisé d’éveil de la petite enfance.

Définition et objet: Nombre de nouveaux élèves de première année de l’enseignement primaire ayant bénéficié d’un type quelconque de programme orga- nisé d’éveil de la petite enfance équivalant à 200 heures au moins, exprimé en pourcentage du nombre total de nouveaux admis en première année

de l’enseignement primaire. Cet indicateur permet de se faire une idée de la proportion des nouveaux élèves de première année qui ont bénéficié d’une préparation à la scolarité primaire grâce à des pro- grammes d’éveil de la petite enfance.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des nouveaux élèves de première année de l’enseignement primaire ayant suivi un type quel- conque de programme organisé d’éveil de la petite enfance par le nombre total des nouveaux élèves de première année du primaire pour une année scolaire donnée et multiplier par 100.

%NE :,PEE = NE :,PEE NE;

x100

où %NE&, = Pourcentage des nouveaux élèves de première année de l’enseignement primaire pour l’année scolaire t ayant suivi un type quelconque de programme organisé d’éveil de la petite enfance. NEt eEE = Nombre des nouveaux élèves de première année de l’enseignement primaire pour l’année sco- laire t ayant suivi un type quelconque de programme organisé d’éveil de la petite enfance. NE! = Nombre total des nouveaux élèves de pre- mière année de l’enseignement primaire pour l’année scolaire t.

Interprétation : Un pourcentage élevé de nouveaux élèves de première année de l’enseignement pri- maire ayant suivi un type quelconque de programme organisé d’éveil de la petite enfance indique qu’une proportion importante de ces enfants a bénéficié d’activités organisées d’apprentissage antérieure- ment à l’admission à l’école primaire. Le progrès scolaire dépend souvent des aptitudes cognitives acquises à un très jeune âge. On reconnaît en géné- ral qu’une participation préalable à des programmes d’éveil de la petite enfance peut jouer un rôle impor- tant dans les études futures de l’enfant parce que ces programmes créent des attitudes envers I’ap- prentissage et développent des compétences sociales de base, mais l’effet des activités d’éveil sur le développement cognitif des enfants peut varier selon la nature du programme suivi. Toutefois, I’in- dicateur risque de donner une idée fausse de l’accès auxdites activités puisque les enfants qui ont accès à ces programmes ont aussi plus de chances d’avoir accès à l’école primaire.

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Education pour tous : Bilan a l’an 2000 Directives techniques

Objectif : Universalisation de I’enseignemen t pri- maire (ou de l’éducation de base) d’ici à l’an 2000.

Cet objectif ne concerne pas seulement I’élargisse- ment de l’accès à l’enseignement primaire pour que celui-ci soit suivi par tous les enfants ayant l’âge voulu, il concerne également l’amélioration de son efficacité interne afin que tous les élèves achèvent effectivement le cycle primaire. II implique qu’on fasse en sorte que des ressources et une infrastructure suf- fisantes soient disponibles et utilisées efficacement.

Pour permettre l’établissement d’un bilan global des progrès réalisés vers cet objectif, il est nécessaire d’avoir des données et autres éléments d’information sur toutes les formes d’offre organisée d’enseigne- ment primaire, que celui-ci soit f inancé ou géré par le secteur public ou par le secteur privé. Quand un pays considère que I’«éducation de base)) englobe également le premier cycle (inférieur) de I’enseigne- ment secondaire, il devra faire figurer également dans son bilan les données relatives à ce cycle.

La plupart des pays recueillent régulièrement les données nécessaires au calcul de 13 des 18 indica- teurs de base de I’EPT, comme les taux de scolarisation et les taux d’admission, et ils adressent leurs données agrégées et leurs indicateurs nationaux à l’UNESCO en réponse au questionnaire annuel de l’UNESCO sur les statistiques de l’éducation. Toutefois, certains pays devront faire un effort spécial pour recueillir et trans- mettre les données en question. Pour ce faire, il leur faudra peut-être changer les formulaires de recense- ment scolaire pour la prochaine année scolaire ou recueillir des données au moyen d’enquêtes par son- dage ou d’enquêtes sur les ménages. Les données nécessaires pour quelques indicateurs (par exemple, les indicateurs 9 et 10) n’ont pas fait l’objet d’une communication internationale jusqu’à présent et elles constitueront donc un repère pour les bilans futurs tout en contribuant à la présente analyse.

En déterminant les progrès réalisés vers cet objectif de I’EPT, les pays voudront peut-être exami- ner plusieurs autres facteurs qui influent sur l’accès à la scolarité, le processus d’enseignement et d’ap- prentissage et ses résultats, ainsi que sur l’efficacité de l’enseignement primaire ; il s’agit par exemple de facteurs tels que l’état matériel des écoles et des salles de classe, la disponibilité d’eau potable, de toi-

lettes qui fonctionnent et d’électricité, la disponibi- lité et l’état des manuels scolaires et autres matériels d’enseignement, l’assiduité des élèves et des maîtres, les politiques et les pratiques ayant des incidences sur l’inclusion ou l’exclusion des enfants souffrant d’un handicap ou de difficultés d’apprentissage, le soutien pédagogique et le contrôle fournis par les maîtres, les interactions dans la communauté sco- laire (par exemple, associations de parents d’élèves actives, utilisation des bâtiments et terrains scolaires pour des activités communautaires et des pro- grammes d’alphabétisation des adultes).

nouveaux élèves de la première année de l’enseignement primaire en pourcen toge de la population ayant l’âge officiel d‘admission dans cet enseignement.

Définition et objet : Nombre total des nouveaux admis en première année de l’enseignement primaire, sans considération d’âge, exprimé en pourcentage de la population ayant l’âge officiel d’entrer à l’école primaire. L’indicateur traduit le niveau général d’ac- cès à l’enseignement primaire. II indique également la capacité du système éducatif à assurer l’accès en première année de la population ayant l’âge officiel d’entrer à l’école. Cet indicateur est utilisé à la place du taux net d’admission en l’absence de données sur les nouveaux élèves selon l’âge de ceux-ci.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des nouveaux élèves de première année, quel que soit leur âge, par le nombre total des enfants ayant l’âge officiel d’entrer à l’école et multiplier le résultat par 100.

TBA'=$XlOO a

où, TBAt = Taux brut d’admission pour l’année scolaire t Nt = Nombre total des nouveaux élèves de première année de l’enseignement primaire pour l’année sco- laire t PL = Nombre d’enfants ayant l’âge officiel a d’entrer à l’école primaire pour l’année scolaire t. N.B. Lorsque les données sur les nouveaux élèves ne sont pas enregistrées séparément, on peut les obte- nir en soustrayant le nombre des redoublants de I’ef- fectif de la première année.

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directrves techniques pGmÏ

Interpréta f-ion : Un taux brut d’admission élevé indique en général un degré élevé d’accès à I’ensei- gnement primaire. Comme le calcul porte sur tous les nouveaux élèves de première année, y compris les enfants trop âgés et trop jeunes qui entrent à l’école primaire pour la première fois, le taux brut d’admission peut être supérieur à 100 O/o.

Normes de qualité : Le nombre des nouveaux élèves devra porter à la fois sur les écoles publiques et les écoles privées. Les données (ou les estimations) rela- tives à la population utilisées pour le calcul de I’indi- cateur devront se référer strictement à l’âge officiel d’entrée à l’école. II conviendra de veiller à ce que les redoublants en première année ne soient pas inclus dans le calcul car cela gonflerait indûment le taux brut d’admission.

élèves de première année de l’enseignement primaire ayant l’âge officiel d’admission dans cet enseignement en pourcentage de la population correspondante.

Définition et objet: Nombre des nouveaux élèves de première année de l’enseignement primaire ayant l’âge officiel d’entrer à l’école primaire, exprimé en pourcentage de la population du même âge. Cet indi- cateur fournit une mesure plus précise du niveau d’ac- cès à l’enseignement primaire de la population en âge d’y entrer que ne le fait le taux brut d’admission.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des enfants ayant l’âge officiel d’entrée à l’école primaire qui entrent effectivement en pre- mière année de l’enseignement primaire par l’effectif de la population du même âge et multiplier le résul- tat par 100.

TNAt = 3 X100 a

où, TNAt= Taux net d’admission pour l’année scolaire t Na = Nombre des enfants ayant l’âge officiel a d’en- trée à l’école primaire qui entrent en première année de l’enseignement primaire pour l’année scolaire t Pi = Effectif de la population ayant l’âge officiel a, a d’entrée à l’école primaire pour l’année scolaire t.

Interprétation : Un taux net d’admission élevé indique un degré élevé d’accès à l’enseignement pri-

maire pour les enfants ayant l’âge officiel d’entrée à l’école primaire et une proportion élevée d’élèves du même âge en première année de l’enseignement pri- maire, ce qui peut faciliter l’action pédagogique. Les pays désireux d’universaliser l’enseignement primaire chercheront à scolariser tous les enfants ayant l’âge officiel d’entrée à l’école ; le taux net d’admission est ainsi une mesure des progrès accomplis à cet égard.

Normes de qualité: Les données relatives aussi bien aux nouveaux élèves qu’à la population utilisée pour le calcul de l’indicateur devront se référer stricte- ment à l’âge officiel d’entrée à l’école. En principe, la valeur de cet indicateur ne devrait pas être supé- rieure à 100 VO. II faut veiller à ce que les redoublants en première année ne soient pas inclus dans le cal- cul. Cela peut poser un problème surtout pour les enfants qui étaient entrés à l’école avant d’avoir l’âge officiel et qui redoublent leur première année lorsqu’ils atteignent cet âge.

m Taux brut de scolarisation I I -

Définition et objet: Total des inscriptions dans I’en- seignement primaire, sans distinction d’âge, exprimé en pourcentage de la population officiellement sco- larisable à l’école primaire pour une année scolaire donnée. Le taux brut de scolarisation est largement utilisé comme indice du niveau général de participa- tion à l’enseignement primaire et de la capacité de celui-ci. On l’emploie au lieu du taux net de scolari- sation lorsqu’on ne dispose pas des données sur les effectifs par âge. On peut l’utiliser aussi conjointe- ment avec le taux net de scolarisation pour mesurer l’importance de la scolarisation des enfants ayant dépassé ou n’ayant pas encore atteint l’âge officiel d’entrée à l’école.

Méthode de culcul et données requises : Diviser le nombre des élèves inscrits dans l’enseignement pri- maire, quel que soit leur âge, par la population ayant l’âge officiel de scolarisation à l’école primaire et multiplier le résultat par 100.

où,

TBS;= EP ÏXlOO P w

TBS; = Taux brut de scolarisation dans I’enseigne- ment primaire p pour l’année scolaire t Ek = Inscriptions dans l’enseignement primaire p pour l’année scolaire t

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Education pour tous : Bilan 2 l’an 2000 Directives techniques

rFziFiÏ

Pt ,,, a = Population du groupe d’âge a correspondant officiellement au degré primaire de l’enseignement p pour l’année scolaire t. Exemple : si l’âge d’entrée dans l’enseignement pri- maire est de 7 ans et que cet enseignement dure 6 ans, a va alors de 7 à 12 ans.

Interprétation : Un taux de scolarisation brut élevé indique un degré élevé de participation, que les élèves appartiennent au groupe d’âge officiel ou non. Quand la valeur du taux brut approche ou dépasse 100 O/o, cela indique que le pays est en principe capable de scolariser la totalité de sa population en âge de fréquenter l’école primaire, mais n’indique pas la proportion de cette population qui fréquente effectivement l’école. Parvenir à un taux de scolari- sation brut de 100 070 est donc une condition néces- saire, mais non suffisante, de l’universalisation de l’enseignement primaire. Quand le taux de scolarisa- tion brut dépasse 90 % pour l’enseignement pri- maire, le nombre total des places pour les élèves approche le nombre requis pour que le groupe d’âge officiel soit scolarisé en totalité. Toutefois, pour que l’universalisation de l’enseignement primaire soit effectivement réalisée, il faudrait que le nombre des élèves n’ayant pas encore atteint ou ayant déjà dépassé l’âge officiel diminue afin de libérer des places pour les élèves faisant partie du groupe d’âge officiel de fréquentation de l’enseignement primaire.

Normes de qualité : Le taux de scolarisation brut dans l’enseignement primaire devra se baser sur le total des inscriptions dans toutes les catégories d’écoles primaires et établissements analogues. II doit donc s’agir de tous les établissements publics, privés et autres qui offrent des programmes éduca- tifs organisés au niveau primaire. Le taux de scolari- sation brut peut parfois dépasser 100 Vo lorsque les élèves trop âgés et trop jeunes ainsi que les redou- blants sont inclus. En pareil cas, une interprétation rigoureuse du taux de scolarisation brut exige qu’on dispose de renseignements supplémentaires sur le nombre des redoublants, des élèves n’ayant pas encore atteint l’âge officiel et de ceux qui l’ont dépassé, etc.

m Taux net de scolarisation I ,* #

Définition et objet : Inscriptions dans I’enseigne- ment primaire du groupe ayant l’âge officiel de fré- quenter l’école primaire exprimées en pourcentage

de la population correspondante. Le taux de scolari- sation net fournit une mesure plus précise de I’éten- due de la participation à l’enseignement primaire des enfants appartenant au groupe officiellement en âge de fréquenter l’école primaire.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des élèves inscrits dans l’enseignement primaire qui font partie du groupe ayant officiellement l’âge de fréquenter l’école primaire par la population du même groupe d’âge et multiplier le résultat par 100.

Et TNS;= 3X100

rP,a où, TNS; = Taux net de scolarisation dans I’enseigne- ment primaire p pour l’année scolaire t E;, a = Inscriptions de la population du groupe âge a dans l’enseignement primaire p pour l’année scolaire t PL, a = Population du groupe d’âge a correspondant officiellement au degré primaire de l’enseignement p pour l’année scolaire t. Exemple : si l’âge d’entrée dans l’enseignement pri- maire est de 7 ans et que cet enseignement dure 6 ans, a va alors de 7 à 12 ans.

Interprétation : Un taux net de scolarisation élevé dénote un degré élevé de participation à I’enseigne- ment primaire du groupe ayant l’âge officiel de la scolarité primaire. Ce taux peut atteindre au maxi- mum 100 Vo. Lorsque le taux net de scolarisation augmente avec le temps, cela signifie que la partici- pation à l’enseignement primaire s’améliore. Si l’on compare le taux de scolarisation net avec le taux brut, la différence entre les deux taux mesure I’inci- dence de l’inscription des élèves n’ayant pas encore atteint l’âge officiel et de ceux qui l’ont dépassé. Si le taux de scolarisation net est inférieur à 100 Vo, la différence entre les pourcentages mesure la propor- tion des enfants en âge de fréquenter l’école primaire qui ne sont pas inscrits dans l’enseignement pri- maire. Toutefois, comme certains enfants en âge de fréquenter l’école primaire peuvent être inscrits dans des établissements d’autres degrés, cette différence des pourcentages ne doit en aucun cas être considé- rée comme indiquant le pourcentage exact des enfants non scolarisés. Le taux de scolarisation par âge constitue un indicateur complémentaire plus précis qui indique le niveau de participation à I’en- seignement de la population d’un âge donné.

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Education pour tous : Bilan 2 l’an 2000

Directives techniques riGziÏ

Normes de qualité: Le taux net de scolarisation dans l’enseignement primaire doit être basé sur le total des inscriptions dans toutes les catégories d’écoles primaires et autres établissements équivalents, que ces établissements soient publics, privés ou autres, dispensant un enseignement structuré au niveau pri- maire. Certaines difficultés peuvent apparaître lors- qu’on calcule un taux net de scolarisation appro- chant 100 ‘70 : b lorsque la date de référence pour l’entrée dans

l’enseignement primaire ne co’incide pas avec les dates de naissance de tous les membres de la cohorte scolarisable dans le primaire ;

b lorsqu’une proportion importante de la popula- tion commence la scolarité primaire avant l’âge prescrit et termine par conséquent cette scolarité avant l’âge prescrit également ;

F lorsque l’âge d’entrée dans l’enseignement pri- maire est relevé et que la durée de cet enseigne- ment reste inchangée.

N.B. Bien que le taux net de scolarisation ne puisse dépasser 100 VO, des valeurs allant jusqu’à 105 O/o ont été obtenues en raison de contradictions dans les don- nées relatives aux inscriptions et/ou à la population.

pour l’enseignement primaire (a) en pourcentage du PNB ; (b) par élève, en pourcentage du PNB par habitant.

Définition et objet : Les dépenses publiques ordi- naires pour l’enseignement primaire exprimées en pourcentage du PNB indiquent la part de la valeur de la production nationale totale de biens et services pour une année donnée qui a été consacrée à I’en- seignement primaire. Les dépenses publiques ordi- naires par élève pour l’enseignement primaire expri- mées en pourcentage du PNB par habitant, pour un exercice financier donné mesurent le coût moyen d’un élève dans l’enseignement primaire par rapport au PNB par habitant du pays. Une comparaison entre ces deux indicateurs et des indicateurs similaires relatifs aux autres degrés de l’enseignement mesure également l’importance relative accordée à I’inves- tissement dans l’enseignement primaire.

Méthode de calcul et données requises : a) Diviser les dépenses publiques ordinaires pour l’enseignement primaire au cours d’une année don- née par le PNB pour la même année et multiplier par 100.

%DPOE h.m = DPOE; x1oo PNB’

b) Diviser le montant des dépenses publiques ordi- naires par élève pour l’enseignement primaire au cours d’une année donnée par le PNB par habitant pour la même année et multiplier par 100.

%DPOE;m, = DPOE; , PNBt x1oo

Eb PP où, %DPOE;,, = Dépenses publiques ordinaires pour l’enseignement primaire p en pourcentage du PNB pour l’exercice financier t. %DPOE;,,, = Dépenses publiques ordinaires par élève de l’enseignement primaire p en pourcentage du PNB par habitant pour l’exercice financier t. DPOE: = Dépenses publiques ordinaires pour I’ensei- gnement primaire p au cours de l’exercice financier t PNBt= Produit national brut pour l’exercice financier t Eb = Total des inscriptions dans l’enseignement pri- maire p pour l’année scolaire t Pf= Population nationale totale pour l’année t.

Interprétation : Des valeurs élevées pour les deux pourcentages a) et b) dénotent en général un niveau élevé de dépenses pour l’enseignement primaire. L’in- dicateur a) mesure la proportion totale du PNB qui a été dépensée pour l’enseignement primaire par les pouvoirs publics (autorités centrales, provinciales et locales). L’indicateur b) mesure le coût par élève sco- larisé dans le primaire par rapport au PNB par habi- tant, déterminant ainsi le rapport entre la dépense moyenne par élève et la moyenne théorique du revenu par habitant dans le pays. Cela évite les problèmes de comparabilité internationale qui se poseraient si les dépenses par élève étaient converties en une monnaie commune selon des taux de change. II convient tou- tefois d’interpréter avec prudence les chiffres élevés de dépense par élève, étant donné que ces chiffres pourraient être simplement dus à la faiblesse de la scolarisation. La dépense par élève en pourcentage du PNB par habitant doit donc être considérée conjointe- ment avec les taux de scolarisation. Quand on observe à la fois une modicité de la dépense par élève et une faible scolarisation dans l’enseignement primaire, d’une part, et une dépense élevée et/ou de faibles ins- criptions dans l’enseignement supérieur, d’autre part, il y a lieu de se demander s’il ne faut pas reconsidérer les allocations de ressources dans le secteur de I’édu- cation, en particulier si l’on donne la priorité à I’uni- versalisation de l’enseignement primaire.

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Education for All: The Year 2000 Assessment Technml Guidelines rFZSÏ

Normes de qualité : Les dépenses publiques ordi- naires pour l’enseignement primaire en pourcentage du PNB ne peuvent dépasser 100 % ni même appro- cher ce chiffre. Les dépenses publiques ordinaires pour l’enseignement primaire par élève exprimées en pourcentage du PNB par habitant peuvent parfois dépasser 100 Yo dans des pays où le PNB par habitant est faible et où les dépenses ordinaires par élève sont élevées. Ces deux indicateurs doivent se baser sur des données cohérentes concernant les dépenses publiques ordinaires qui couvrent la totalité des dépenses des autorités centrales, provinciales et locales pour la totalité des écoles primaires publiques et les subventions aux établissements d’enseigne- ment, aux enseignants et aux élèves du secteur privé. En utilisant cet indicateur, il faut tenir compte du champ des dépenses publiques ordinaires pour I’en- seignement primaire et de la mesure dans laquelle les estimations du PNB correspondent au niveau réel de la production économique nationale. II faut tenir compte en outre du fait que l’exercice financier et les dates du budget pour l’année scolaire peuvent ne pas co’incider.

m Dépenses publiques pour I ,’ :

l’enseignement primaire en pourcentage du total des dépenses publiques d’éducation.

Définition et objet : Dépenses publiques pour I’en- seignement primaire exprimées en pourcentage du total des dépenses publiques d’éducation. Cet indica- teur rend compte de la part relative des dépenses consacrées à l’enseignement primaire dans le total des dépenses publiques d’éducation.

Méthodes de calcul et données requises : Diviser le montant des dépenses publiques consacrées à I’en- seignement primaire par le total des dépenses publiques pour tous les degrés d’enseignement et multiplier le résultat par 100.

%DPE;= n DPEP x100 &DPEi

où, %DPEk = Dépenses publiques pour l’enseignement primaire p en pourcentage du total des dépenses publiques d’éducation pour l’exercice financier t DPEP = Dépenses publiques pour l’enseignement primaire p au cours de l’exercice financier t DPEf, = Dépenses publiques d’éducation au niveau h pour l’exercice financier t.

Interprétation : Un pourcentage relativement élevé des dépenses publiques consacré à l’enseignement primaire dénote la priorité accordée à cet enseigne- ment dans les politiques nationales de l’éducation et dans l’allocation des ressources. Lorsqu’on inter- prète cet indicateur, il convient de tenir compte de la scolarisation correspondante au niveau primaire, à savoir taux brut et net de scolarisation, pour esti- mer ensuite les dépenses ordinaires correspon- dantes par élève.

Normes de qualité : Cet indicateur doit se fonder sur des données cohérentes relatives aux dépenses publiques pour chaque degré d’enseignement qui couvrent le f inancement public des établissements d’enseignement tant publics que privés. Dans cer- tains cas, il peut être nécessaire d’ajouter aux don- nées concernant les dépenses provenant du ministère de l’éducation les données d’autres ministères qui consacrent une partie de leur budget à des activités éducatives au niveau de l’enseignement primaire.

m Pourcentage des enseignants I I’ *

des écoles primaires ayant les titres académiques requis.

Définition et objet : Nombre des enseignants des écoles primaires ayant au moins les titres acadé- miques minimaux requis par les pouvoirs publics pour l’enseignement dans le primaire, exprimé en pourcentage du nombre total des enseignants des écoles primaires. Cet indicateur mesure la proportion des enseignants des écoles primaires qui satisfont aux règles fixées par les autorités nationales en matière de titres académiques. II indique la qualité générale du capital humain que le pays investit dans l’enseignement au niveau du primaire. Les ensei- gnants sont des personnes qui, à titre professionnel, guident et orientent les élèves dans leurs expériences d’apprentissage et leur permettent d’acquérir les connaissances, les attitudes et les compétences pres- crites dans un programme d’études donné.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des enseignants des écoles primaires ayant les titres académiques minimaux requis par le nombre total des enseignants des écoles primaires et multiplier par 100.

MP4 OAIM;,~ = 7 MP

x100

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Education pour tous : Bhn à l’an 2000

Directives techniques

où % M f p,4 = Pourcentage des enseignants des écoles pri- maires ayant les titres académiques requis pour l’année t Mb,q = Nombre total des enseignants des écoles pri- maires ayant les titres académiques requis pour I’an- née t ML = Nombre total des enseignants des écoles pri- maires pour l’année t.

Interprétation : Un pourcentage élevé d’enseignants ayant les titres académiques requis dénote la dispo- nibilité en enseignants dûment qualifiés et la qualité générale du corps enseignant. II existe un rapport étroit et constant entre les titres académiques des maîtres, complétés par la formation avant emploi et en cours d’emploi, et les résultats obtenus par les élèves, résultats qui dépendent bien entendu aussi d’autres facteurs, comme l’expérience et le statut des enseignants, les méthodes et les matériels d’ensei- gnement et la qualité des conditions de travail dans les classes. II convient de noter que certains ensei- gnants n’ayant pas les titres académiques requis peuvent acquérir une compétence équivalente dans la matière enseignée par l’expérience professionnelle et I’autodidactisme.

Normes de qualité : II convient d’appliquer stricte- ment les normes nationales relatives aux titres aca- démiques minimaux requis des enseignants du pri- maire pour déterminer le nombre des maîtres dûment qualifiés. Le pourcentage des enseignants ayant les titres universitaires requis ne saurait dépasser 100 Vo. Cet indicateur doit être calculé séparément pour les écoles primaires du secteur public, pour celles du secteur privé et pour les autres. II faut veiller à tenir compte de la totalité du personnel enseignant.

m Pourcentage des enseignants des # # *

écoles primaires certifiés pour enseigner selon les normes nationales.

Définition et objet : Nombre des enseignants des écoles primaires certifiés comme ayant reçu la for- mation pédagogique systématique minimale (avant emploi ou en cours d’emploi) requise pour enseigner dans les écoles primaires, exprimé en pourcentage du nombre total des enseignants des écoles primaires. Cet indicateur mesure la proportion des enseignants des écoles primaires formés à la pédagogie selon des normes nationales pour enseigner effectivement et utiliser les matériels d’enseignement disponibles.

Il révèle aussi la mesure dans laquelle le pays est résolu à investir dans la mise en valeur de son capi- tal humain chargé d’activités d’enseignement. Les enseignants sont des personnes qui, à titre pro- fessionnel, guident et orientent les élèves dans leurs expériences d’apprentissage pour acquérir les connaissances, attitudes et compétences prescrites dans un programme d’études donné.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des enseignants des écoles primaires certi- fiés comme ayant reçu le minimum de formation pédagogique requis par le nombre total des ensei- gnants des écoles primaires et multiplier par 100.

OhM;,c = !$-pXlOO P

où, % M ;, c = Pourcentage des enseignants des écoles primaires certifiés comme ayant la formation péda- gogique requise pour l’année t Mb,, = Nombre total des enseignants des écoles pri- maires certifiés comme ayant la formation pédago- gique requise pour l’année t ML = Nombre total des enseignants des écoles pri- maires pour l’année t.

Interprétation : Un pourcentage élevé de maîtres certifiés comme ayant reçu la formation pédago- gique minimale requise pour enseigner dans les écoles primaires implique qu’une majorité du corps enseignant est formée et possède les compétences pédagogiques nécessaires pour enseigner et utiliser efficacement les matériels d’enseignement dispo- nibles. Cet indicateur ne tient pas compte des diffé- rences existant dans l’expérience et le statut des enseignants, dans les méthodes d’enseignement, dans les matériels d’enseignement et dans les condi- tions de travail dans les classes, facteurs qui influent aussi sur la qualité de I’enseignement/apprentissage. II convient de noter que certains enseignants non certifiés peuvent avoir acquis une compétence péda- gogique équivalente par l’expérience professionnelle.

Normes de qualité : Les données doivent concerner les enseignants certifiés comme ayant reçu une for- mation pédagogique convenable avant emploi ou en cours d’emploi, ou les deux à la fois. Le pourcentage des maîtres certifiés ne saurait dépasser 100 Vo. L’in- dicateur devra être calculé séparément pour les écoles du secteur public, pour celles du secteur privé et pour toutes les autres.

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I -- .-

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniques [TiZëiÏ

m Nombre d’élèves par maître , , -

Définition et objet : Nombre moyen d’élèves par maître dans l’enseignement primaire pour une année scolaire donnée. Les enseignants sont des personnes qui, à titre professionnel, guident et orientent les enfants dans leurs expériences d’apprentissage pour acquérir les connaissances, les attitudes et compé- tences prescrites dans un programme d’études donné. Cet indicateur est utilisé pour mesurer le niveau de l’investissement humain en considérant le nombre des maîtres par rapport à l’effectif des élèves.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre total des élèves inscrits dans l’enseignement primaire par le nombre des maîtres au même niveau.

EP NEM; = ut P

où, NEMP = Nombre d’élèves par maître dans I’ensei- gnement primaire pour l’année scolaire t Ek = Nombre total d’élèves dans l’enseignement pri- maire pour l’année scolaire t Mb = Nombre total de maîtres dans l’enseignement primaire pour l’année scolaire t.

Interprétation : Le nombre d’élèves par maître doit normalement être comparé aux normes nationales établies à ce sujet pour chacun des degrés ou des types d’enseignement. Un nombre élevé d’élèves par maître donne à penser que chaque enseignant doit s’occuper d’un grand nombre d’enfants et que, inver- sement, ceux-ci bénéficient de moins d’attention de la part du maître. On estime généralement qu’un nombre faible d’élèves par maître se traduit par des classes moins nombreuses, qui permettent à I’ensei- gnant de s’occuper davantage de chaque élève, et contribue ainsi à ce que les élèves obtiennent de meilleurs résultats. Cet indicateur ne tient pas compte des différences existant dans les titres aca- démiques des maîtres, leur formation pédagogique, leur expérience professionnelle et leur statut, dans les méthodes et les matériels d’enseignement et dans les conditions de travail en classe, tous facteurs qui peuvent aussi influer sur la qualité de I’enseigne- ment/apprentissage et sur les résultats des élèves.

Normes de qualité : Cet indicateur doit être calculé séparément pour les écoles publiques, les écoles pri- vées et tous les autres établissements. En calculant

et en interprétant cet indicateur, il faut tenir compte de l’existence d’un enseignement à temps partiel, de classes par roulement, de classes ayant des élèves de plusieurs niveaux et d’autres pratiques qui risquent d’influer sur la précision et la signification des chiffres relatifs au nombre d’élèves par maître. II conviendra par exemple de convertir le nombre des enseignants à temps partiel en un nombre d’ ccensei- gnants en équivalent plein temps)). II conviendra de veiller à inclure la totalité du personnel participant à l’enseignement.

d’études Taux de redoublement par année

Définition et objet : Proportion des élèves inscrits dans une classe donnée au cours d’une année sco- laire donnée qui étudient dans la même classe au cours de l’année scolaire suivante. L’indicateur mesure le phénomène du redoublement et constitue l’un des moyens de juger de l’efficacité interne du cycle d’enseignement primaire.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des redoublants dans une classe donnée au cours de l’année scolaire t+l par le nombre des élèves qui étaient inscrits dans la même classe au cours de l’année scolaire précédente t.

R’+’ ri = *

où, ri = Taux de redoublement pour la classe i au cours de l’année scolaire t Rt+l = Nombre d’élèves redoublant la classe i au cours de l’année scolaire t+l E\ = Nombre des élèves inscrits en classe i pour I’an- née scolaire t. Voir l’annexe C pour une explication plus détaillée de l’analyse du flux des élèves d’une cohorte.

Interprétation : L’idéal serait que les taux de redoublement soient proches de 0%. Des taux de redoublement élevés sont révélateurs de problèmes d’efficacité interne du système éducatif et peuvent être l’indice d’un niveau d’instruction médiocre. Quand on compare les taux de redoublement selon les années de scolarité, les chiffres peuvent indi- quer que les taux de redoublement sont plus élevés pour certaines années, ce qui appelle des études plus approfondies sur les causes du phénomène et

-

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques pzzÏ

sur les possibilités d’y remédier. Dans certains cas, des taux de redoublement faibles peuvent traduire simplement des politiques ou des pratiques consis- tant à faire passer automatiquement les élèves dans la classe supérieure. Le taux de redoublement maximal et le nombre des redoublements tolérés pour une classe donnée peuvent dans certains cas être déterminés par les autorités responsables de l’éducation désireuses de faire face à une capacité limitée pour certaines années d’études et d’ac- croître le flux des élèves dans le cycle éducatif. L’indicateur doit donc être interprété avec pru- dence, surtout quand on fait des comparaisons entre divers systèmes éducatifs.

Normes de qualité : Comme les autres taux relatifs au flux des élèves (taux de passage à la classe supé- rieure et taux d’abandon), le taux de redoublement est obtenu par l’analyse des données relatives aux effectifs et aux redoublants par année d’études pour deux années scolaires consécutives. II faut donc veiller à ce que ces données reposent sur une cou- verture cohérente de la période et des années d’études. II faut veiller également à réduire le plus possible certaines erreurs fréquentes qui risquent de fausser ces taux des flux, comme celles qui consis- tent à enregistrer des chiffres excessifs d’inscriptions et/ou de redoublements (en particulier pour la pre- mière année d’études), à ne pas faire une distinction claire entre les nouveaux élèves et les redoublants et à ne pas tenir compte des transferts d’élèves d’une classe à une autre ou d’une école à une autre.

m Taux de survie en 5e année , I -

(pourcentage de la cohorte parvenant effectivement jusqu’à la 5e année)

Définition et objet : Pourcentage des élèves d’une classe d’âge qui ont été inscrits dans la première année de l’enseignement primaire au cours d’une année scolaire donnée et qui sont parvenus finale- ment jusqu’à la 5e année. L’indicateur a pour objet de déterminer l’efficacité interne du système éduca- tif et la mesure dans laquelle celui-ci est capable de retenir les élèves. Le taux de survie en 5e année indique la proportion des élèves d’une cohorte qui achèvent la 4e année et parviennent en 5e année et il indique a contrario l’importance des abandons avant la 5e année.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre total des élèves appartenant à une même cohorte qui ont atteint chaque année d’études successive de l’enseignement primaire par le nombre des élèves de la cohorte, c’est-à-dire de ceux qui avaient été initialement inscrits en première année de l’enseignement primaire, et multiplier par le résul- tat par 100.

TSk, = OPP,i &’ L *100

Ei

où, i = année de scolarité (1, 2, 3 ,...., m) t = année (1, 2, 3 ,...., n) g = cohorte d’élèves TS& = Taux de survie de la cohorte g en année i par rapport à une année de référence k E,” = Nombre total des élèves faisant partie de la cohorte g pour l’année de référence k Pz, i = Elèves faisant partie de EE qui passeront dans les classes successives i au cours des années succes- sives t Rf= Nombre d’élèves redoublant la classe i au cours de l’année scolaire t. Voir l’annexe C pour une explication plus détaillée de l’analyse des flux des élèves d’une cohorte.

Interprétation: Le taux de survie jusqu’à la 5e année de scolarité primaire présente un intérêt particulier du fait que l’achèvement des quatre premières années de scolarité est généralement considéré comme une condition préalable d’un niveau d’alpha- bétisme durable. La distinction entre le taux de sur- vie avec redoublement et sans redoublement est nécessaire pour déterminer l’incidence de la déperdi- tion due aux abandons et aux redoublements. Etant donné qu’on estime d’ordinaire cet indicateur en recourant à des modèles d’analyse de cohorte qui se fondent sur un certain nombre d’hypothèses, il convient de faire preuve de prudence quand on fait des comparaisons entre pays.

Normes de qualité : Comme le calcul de cet indica- teur se base sur les taux de flux des élèves, la fiabi- lité du taux de survie dépend de la cohérence et de la fiabilité des données relatives aux inscriptions et aux redoublements pour une période donnée et pour des années de scolarité données.

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[Partiel

m Coefficient d’eflcacité I , *

(nombre idéal d’années-élèves nécessaires pour que les élèves d’une cohorte donnée achèvent le cycle primaire, exprimé en pourcentage du nombre d’années-élèves effectivement utilisé par ces élèves).

Définition et objet : Nombre idéal (optimal) d’an- nées-élèves nécessaires (c’est-à-dire en l’absence de redoublements et d’abandons) pour qu’un certain nombre d’élèves faisant partie d’une cohorte donnée achèvent leur scolarité primaire, exprimé en pour- centage du nombre effectif d’années-élèves consa- crées à la formation desdits élèves. Une année sco- laire passée dans une classe par un élève est comp- tée comme une d’année-élève. Le coefficient d’effi- cacité est un indicateur synthétique du rendement interne d’un système éducatif. II résume les réper- cussions des redoublements et des abandons sur l’efficacité du processus éducatif, c’est-à-dire sur sa capacité à former des diplômés. Le coefficient d’ef- ficacité est l’inverse du ratio intrants/extrants, qui est souvent utilisé aussi comme indicateur de I’effi- cacité interne.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre idéal d’années-élèves nécessaires à I’achè- vement de la scolarité primaire pour un certain nombre d’élèves faisant partie d’une cohorte donnée par le nombre effectif d’années-élèves consacrées à la formation desdits élèves, et multiplier le résultat par 100.

n+k

CD4 xn

CEg = {$Dg,j’ij} + {$A,,j Xj),,”

où, CE, = Coefficient d’efficacité pour une cohorte d’élèves g D,, = Nombre d’élèves faisant partie de la cohorte g qui achèvent leur scolarité primaire en dernière année n après n années d’études (sans redouble- ment) Dgj = Nombre d’élèves faisant partie de la cohorte g qui achèvent leur scolarité primaire en dernière année n après j années d’études Agj = Nombre des élèves (de la cohorte g) abandon- nant après j années d’étude k indique le nombre de redoublements toléré ; n La durée normale prescrite des études pour I’ensei- gnement primaire, g la cohorte des élèves et j le nombre des années d’études.

Voir l’annexe pour une explication plus détaillée de l’analyse du flux des élèves d’une cohorte.

Interprétation : Un coefficient d’efficacité proche de 100 O/o indique un niveau général d’efficacité interne élevé et une faible déperdition due aux redouble- ments et aux abandons. Un coefficient d’efficacité inférieur à 100 % dénote l’inefficacité due aux redoublements et aux abandons. Etant donné que cet indicateur est d’ordinaire obtenu à partir de modèles d’analyse des cohortes qui se fondent sur un certain nombre d’hypothèses et que cet indicateur a un caractère hautement synthétique, il convient de faire preuve de prudence dans les comparaisons d’un sys- tème éducatif à un autre. D’un point de vue concep- tuel, l’efficacité économique et l’utilisation des res- sources sont optimales lorsque la plupart des élèves achèvent leur scolarité après avoir accompli le nombre d’années prescrit pour le cycle primaire, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’ils aient obtenu les résultats escomptés en matière d’appren- tissage. En outre, selon cette méthode de calcul, les abandons précoces (c’est-à-dire dans les petites classes) réduisent moins l’efficacité interne que les abandons tardifs (c’est-à-dire dans les grandes classes) ; cela signifie que l’efficacité du point de vue économique peut être en contradiction avec les objectifs éducatifs qui sont de retenir les élèves à l’école le plus longtemps possible ou, du moins, jus- qu’à ce qu’ils atteignent les plus grandes classes du cycle primaire où ils acquièrent les connaissances et compétences de base prescrites.

Normes de qualité : Comme le calcul de cet indica- teur se fonde sur les taux de flux des élèves, sa fia- bilité dépend de la fiabilité et de la cohérence des données relatives aux inscriptions et aux redouble- ments pour une période de temps donnée et pour l’ensemble des années de scolarité. Lorsqu’on fait des comparaisons entre pays, il convient de tenir compte du fait que les règles relatives aux redoublements varient d’un pays à l’autre.

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Education pour tous : Bilan A l’an 2000

Direcbves techniques pzëiÏ

Objectif : Amélioration des résultats de I’apprentis- sage, telle qu’un pourcentage convenu d’une classe d’âge déterminée (par exemple, 80 % des jeunes de 74 uns) atteigne ou dépasse un certain niveau d’acquisi- tions jugé nécessaire.

Cet objectif concerne l’efficacité du processus d’éducation de base pour ce qui est des résultats effectifs de l’apprentissage. Les approches adoptées par les pays pour juger des résultats de I’apprentis- sage varient considérablement, traduisant des diffé- rences de conception sur ce que doivent être les résultats de l’éducation. Certains pays évaluent les résultats de l’apprentissage au moyen d’examens destinés à déterminer la maîtrise des matières ins- crites au programme. D’autres évaluent la maîtrise d’une série de niveaux d’apprentissage minimaux séquencés ou de compétences d’apprentissage essen- tielles. D’autres encore ont recours à des évaluations, à des tests normalisés de compétences de base ou à des tests d’alphabétisme fonctionnel, d’arithmétique et de ((savoir-faire utiles)). Le projet UNESCO/UNICEF de suivi permanent des acquis éducationnels a incité certains pays à définir leurs critères en matière de résultats de l’apprentissage et à renforcer leurs capa- cités pour l’évaluation de I’alphabétisme, des connaissances en arithmétique et des ((savoir-faire utiless. Le projet a été axé sur les enfants ayant fait au moins quatre années de scolarité, c’est-à-dire ceux qui sont arrivés à un stade où ils ont acquis des compétences durables pour ce qui est de lire, écrire et compter. Ces travaux et d’autres encore ont permis de constater l’existence de variations considérables en matière de résultats de l’apprentissage à l’intérieur d’un même pays et entre les pays.

Toutefois, presque toutes les évaluations de I’ap- prentissage des enfants ont lieu dans les écoles. Ces activités appellent l’attention sur la nécessité d’éva- luer également le niveau d’apprentissage de base qui a été atteint par les enfants d’un certain groupe d’âge (à déterminer par chaque pays), qu’ils fréquentent l’école ou non. Dans le cas des pays où un grand nombre d’enfants ne sont jamais scolarisés, un effort spécial faisant preuve d’imagination s’impose pour évaluer ce que ces enfants sont parvenus à apprendre.

Les pays sont invités à saisir cette occasion d’étu- dier les modalités qu’ils utilisent pour évaluer les résultats obtenus par les enfants en matière d’ap- prentissage. II faudra peut-être aller au-delà des pra- tiques actuelles qui ont tendance à tester essentiel- lement des compétences cognitives étroitement défi- nies. Si l’on considère que l’école ne constitue qu’un milieu d’apprentissage parmi d’autres, à quelles modalités faut-il recourir pour évaluer les connais- sances, les compétences, les attitudes et les valeurs de base dont chaque individu a besoin pour vivre convenablement ? Comment peut-on évaluer les résultats de l’apprentissage en ce qui concerne les quatre piliers d’une société d’apprentissage : ((Apprendre à faire, apprendre à savoir, apprendre à être et apprendre à vivre ensembles ?

L’évaluation devrait faire usage de toutes les don- nées sur les résultats de l’apprentissage dont on dis- pose ou qu’on peut obtenir par des méthodes de son- dage. II est particulièrement important d’analyser les variations au sein d’un même pays, telles que les révèlent les données subdivisées en fonction du sexe et de la localisation, en vue de déterminer les causes possibles des différences. Cela devrait être utile quand on s’attache à améliorer les programmes d’études et la formation des maîtres et qu’on veut cibler les ressources sur les secteurs où le besoin s’en fait le plus sentir. Les pays pourront trouver des informations utiles pour leurs évaluations dans les études qui examinent les liens existant entre les conditions de la scolarité et les résultats de I’appren- tissage. Ces études pourront nourrir la réflexion sur la manière d’améliorer le milieu d’apprentissage et de créer des écoles accueillantes.

En plus des indicateurs 15 et 16 ci-après, les autres résultats mesurables d’une amélioration des résultats de l’apprentissage sont l’accroissement du nombre des adultes sachant lire et écrire, et I’amélio- ration des taux d’alphabétisme des adultes qui se reflètent dans les tendances à long terme (objectif 4).

atteint au moins la 4e année de la scolarité primaire qui maîtrisent un ensemble de compétences de base défini Q l’échelon national.

Définition et objet: Nombre des élèves qui ont maî- trisé un niveau défini de compétences de base en 4e année (ou une autre année), exprimé en pour- centage de l’échantillon total ou du nombre total des élèves de 4e année (ou d’une autre année).

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniques

/l

Cet indicateur vise à mesurer les résultats de I’ap- prentissage en ce qui concerne les connaissances de base minimales et les compétences analytiques qu’on attend des élèves ayant atteint cette année de scolarité.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des élèves de 4e année (ou d’une autre année) qui maîtrisent un niveau défini de compé- tences de base par le nombre total des élèves de l’échantillon ou le nombre total des élèves de 4e année (ou de l’autre année considérée) et multiplier par 100. Les données requises sont les résultats som- maires des examens de 4e année (ou de l’autre année considérée) ou bien les évaluations des compétences, ainsi que le nombre total des élèves de l’échantillon ou le nombre total des élèves de 4e année (ou de l’autre année choisie). Les instruments utilisés pour mesurer les compétences de base (par exemple la capacité de lire, écrire et compter) peuvent être des examens normalisés, des évaluations faites par l’école et par le maître ou des enquêtes scolaires.

Interprétation : Cet indicateur a pour objet de réunir des renseignements sur les compétences de base des élèves (mesurées en fonction des normes nationales) vers la fin du premier stade de l’éducation de base. Un chiffre élevé donne à penser que les compétences de base sont maîtrisées par la plupart des élèves de 4e année (ou de l’autre année considérée). Les élèves ayant de très bons résultats d’apprentissage en 4e année (ou pour l’autre année considérée) ont éga- lement des chances d’obtenir de bons résultats aux stades ultérieurs de leur apprentissage. Il conviendra d’examiner cet indicateur de la maîtrise des compé- tences de base conjointement avec les taux de sco- larisation et d’achèvement des études au niveau pri- maire pour évaluer l’efficacité globale de la scolari- sation primaire en ce qui concerne le développement individuel et les objectifs plus vastes de développe- ment sociétal.

Normes de qualité : Le pourcentage des élèves qui maîtrisent un niveau donné de compétences de base ne saurait être supérieur à 100 Vo. Un calcul aboutis- sant à un chiffre de plus de 100 O/o révélerait des erreurs soit dans les données relatives aux inscrip- tions, soit dans les données relatives aux résultats de l’apprentissage, données qui doivent les unes et les autres se référer aux élèves de la même année de scolarité, avec les ajustements appropriés si on uti- lise une technique de sondage.

m Taux d’alphabétisme des sujets * I ’

âgés de 15 à 24 ans.

Définition et objet: Nombre des personnes âgées de 15 à 24 ans qui peuvent à la fois lire et écrire et com- prendre un texte simple et court relatif à leur vie quo- tidienne, exprimé en pourcentage du nombre de per- sonnes de ce groupe d’âge. Le taux d’alphabétisme des personnes âgées de 15 à 24 ans revêt une signification spéciale dans la mesure où il traduit les résultats récents du processus d’éducation de base. C’est une mesure sommaire de l’efficacité du système éducatif.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le nombre des personnes âgées de 15 à 24 ans sachant lire et écrire par la population du même groupe d’âge et multiplier par 100.

ALP:m = e X100

où, AW 5-24 = Taux d’alphabétisme des personnes âgées de 15 à 24 ans pour l’année t

G-24 = Population âgée de 15 à 24 ans sachant lire et écrire pour l’année t %-24 = Population âgée de 15 à 24 ans pour l’année t.

Interprétation : Un taux élevé d’alphabétisme chez les 15 à 24 ans indique un niveau élevé de participa- tion et de rétention dans l’enseignement primaire et le fait que cet enseignement réussit à inculquer les connaissances de base de la lecture et de l’écriture. Etant donné que les personnes appartenant à ce groupe d’âge font leur entrée dans la vie adulte, la détermination de leur niveau d’alphabétisme est importante pour les politiques nationales d’utilisa- tion des ressources humaines ainsi que pour la déter- mination et la prévision des progrès de I’alphabétisa- tion des adultes.

Normes de qualité: Le taux d’alphabétisme ne peut pas dépasser lOOO/o. II sera utile d’aligner les mesures de I’alphabétisme sur la définition internationale normalisée donnée plus haut et d’administrer les tests d’alphabétisme en utilisant un échantillon afin de vérifier et d’améliorer la qualité des statistiques de I’alphabétisme.

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Education pour tous : Bilan à l'an 2000

Directives techniques pzëiÏ

Objectif : Réduction du taux d’analphabétisme des adultes (le groupe d’âge ù prendre en considération étant fixé par chaque pays), par exemple 0 la moitié deson niveuu de 7990 en /‘an 2000, en mettantsuffi- somment /‘accent sur l’alphabétisation des femmes pour réduire de façon significative la disparité actuelle entre les taux d’analphabétisme masculin et féminin

Cet objectif vise à évaluer les diverses options et mesures adoptées pour développer l’alphabétisation et les autres programmes non formels d’éducation de base destinés à répondre aux besoins d’apprentissage de diverses catégories d’adultes, c’est-à-dire faisant partie de la population âgée de 15 ans et plus. Cet objectif concerne donc toute une série de cours d’al- phabétisation de base et de programmes de dévelop- pement des compétences comportant un élément d’alphabétisation. II convient d’accorder une atten- tion particulière à la mesure dans laquelle ces pro- grammes répondent aux besoins d’apprentissage spécifiques des femmes, des minorités ethniques et culturelles, des groupes socialement défavorisés et d’autres catégories ayant des besoins d’apprentis- sage spéciaux.

Dans quelle mesure les pouvoirs publics et leurs partenaires sont-ils parvenus à accroître les possibi- lités d’alphabétisation de base, de postalphabétisa- tion et d’éducation permanente pour la population adulte ? En facilitant le succès de l’apprentissage des adultes par la création d’un milieu favorable à I’al- phabétisme et par l’affectation de ressources et la mise en place d’infrastructures permettant d’at- teindre ces objectifs ! Les pays sont invités à faire une analyse d’ensemble des possibilités d’apprentis- sage ainsi offertes par les ministères, les autorités locales, les ONG, les organisations communautaires, la presse, ainsi que des initiatives prises par le sec- teur privé. II est souvent difficile d’obtenir des infor- mations sur les activités d’éducation de base pour les adultes, mais la tâche peut être facilitée si l’on fait participer des éducateurs d’adultes au processus d’évaluation.

En plus de l’examen de l’information descriptive et qualitative relative à cet élément important et varié de l’éducation de base, les pays devront analy- ser les données statistiques à utiliser pour les indica-

teurs 17 et 18 présentés ci-après. Les données concernant le nombre des adultes analphabètes, par sexe, par groupe d’âge, par région administrative et parfois par groupe cible, sont généralement obtenues au moyen de recensements de population, d’en- quêtes sur les ménages et d’enquêtes par sondage, ou encore par des mesures supplétives, comme les conclusions qu’on peut tirer des données relatives aux inscriptions scolaires pendant une certaine période. Le travail d’évaluation fournit une occasion d’envisager les améliorations qu’il serait possible d’apporter à la collecte des données sur I’alphabé- tisme et au suivi des programmes d’alphabétisation. Pour ce faire, la participation de praticiens expéri- mentés de l’alphabétisation serait utile.

Le taux d’alphabétisme du groupe d’âge de 15 à 24 ans (indicateur 16) mérite un examen particulier parce que ce groupe constitue un élément dyna- mique de la population adulte. Les changements du taux d’alphabétisme de ce groupe peuvent servir de mesure supplétive de l’efficacité du système scolaire formel par rapport à la décennie précédente, ainsi que d’indicateur de la progression ou de la régression à long terme de la masse d’adultes analphabètes.

En évaluant le progrès réalisé dans ce secteur cible, les pays devront également s’efforcer de recueillir et d’analyser des données sur le nombre des centres d’alphabétisation en activité, sur les taux de fréquentation et d’achèvement des cours, ainsi que des informations sur les groupes de population qui sont bien desservis ou insuffisamment desservis. Les mesures prises pour créer un milieu favorable à I’alphabétisme et pour développer une ((culture de lecture)) jetteront un éclairage supplémentaire sur l’étendue des efforts déployés pour atteindre tous les apprenants adultes et pour maintenir leur capacité de lire et d’écrire.

La question de la langue dans laquelle on apprend à lire et à écrire est d’une extrême importance. C’est pourquoi les informations sur l’alphabétisation dans des langues autre que la langue ou les langues natio- nales officielles fourniront des renseignements pré- cieux sur le niveau atteint en matière d’alphabétisme par des segments importants de la population dans de nombreux pays.

Les dépenses publiques consacrées à I’alphabéti- sation et à l’éducation non formelle, les contribu- tions des familles et le soutien fourni par les com- munautés sont des mesures supplétives d’un intérêt et d’une adhésion véritables et fournissent égale- ment une indication sur la pertinence des cours d’al- phabétisation offerts par rapport aux demandes et

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniques riGiëiÏ

aux préoccupations des populations cibles. Les infor- mations sur ces divers aspects sont importantes pour parachever l’évaluation des progrès réalisés pour promouvoir l’alphabétisation des adultes.

adultes : pourcentage de lu population âgée de 15 uns et plus sachant lire et écrire.

Définition et objet : Le taux d’alphabétisme des adultes est défini comme le pourcentage des membres de la population âgée de 15 ans et plus qui savent à la fois lire et écrire et comprendre un texte simple et court sur leur vie quotidienne. En général, on entend par ((alphabètesr les personnes qui savent non seulement lire et écrire, mais encore compter, c’est-à-dire faire des calculs arithmétiques simples. Le taux d’alphabétisme des adultes indique le résul- tat cumulatif du travail accompli par l’enseignement primaire et par les programmes d’alphabétisation pour inculquer les compétences de base à la popula- tion lui permettant ainsi de les appliquer dans la vie quotidienne et de continuer à apprendre et à com- muniquer en faisant usage de l’écrit. L’alphabétisme constitue un potentiel pour le développement intel- lectuel ultérieur de l’individu et une contribution accrue au développement socio-économique et cul- turel de la société.

Méthode de cr~lcul et données requises : Diviser le nombre des personnes âgées de 15 ans et plus sachant lire et écrire par l’effectif total du groupe d’âge, et multiplier le résultat par 100.

ALP:S+ = A:s+ ~ x100 es+

où, ALP;,, = Taux d’alphabétisme des adultes âgés de 15 ans et plus pour l’année t A:s+ = Population adulte âgée de 15 ans et plus sachant lire et écrire pour l’année t

pis+ = Population adulte âgée de 15 ans et plus pour l’année t.

Interprétation : Un taux d’alphabétisme élevé indique l’existence d’un système d’enseignement pri- maire et/ou de programmes d’alphabétisation des adultes efficaces qui ont permis à une proportion importante de la population d’acquérir la capacité d’utiliser l’écrit (et de faire des calculs arithmétiques simples) dans la vie quotidienne. On a généralement

l’habitude de présenter et d’analyser les taux d’al- phabétisme conjointement avec le nombre absolu des adultes analphabètes étant donné que I’amélio- ration des taux d’alphabétisme peut parfois s’accom- pagner d’une augmentation du nombre des analpha- bètes en raison d’un changement de la structure démographique.

Normes de qualité: Le taux d’alphabétisme ne peut être supérieur à 100 %. II est important d’aligner les mesures de I’alphabétisme sur la définition interna- tionale normalisée donnée plus haut et, lorsque cela est possible, d’administrer des tests d’alphabétisme sur un échantillon de population pour vérifier et améliorer la qualité des statistiques de I’alphabé- tisme.

m Indice de lu parité entre les , , -

sexes en matière d’ulphabétisme : rapport entre le taux d’cdphabétisme des femmes et celui des hommes.

Définition et objet : Le rapport entre les taux d’al- phabétisme des adultes féminin et masculin mesure le progrès réalisé vers l’équité entre les sexes en matière d’alphabétisme et le niveau des possibilités d’apprentissage dont disposent les femmes par rap- port à celles dont disposent les hommes. C’est égale- ment un indicateur significatif de la responsabilisa- tion des femmes dans la société.

Méthode de calcul et données requises : Diviser le taux d’alphabétisme féminin par le taux d’alphabé- tisme masculin.

IPSA:s+ = ALPF: 5+ ALPM: 5+

où, IPSA;,, = Indice de la parité entre les sexes en matière d’alphabétisme ALPF;,, = Taux d’alphabétisme chez les femmes âgées de 15 ans et plus pour l’année t ALPM;,, = Taux d’alphabétisme chez les hommes âgés de 15 ans et plus pour l’année t.

Interprétation : Quand l’indice de la parité d’alphabé- tisme entre les sexes accuse une valeur égale à 1, les taux d’alphabétisme féminin et masculin sont égaux. Une valeur inférieure à 1 indique qu’il y a proportion- nellement moins de femmes que d’hommes qui savent lire et écrire, et inversement, une valeur supérieure à 1

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indique qu’il y a proportionnellement moins d’hommes que de femmes sachant lire et écrire. II convient de noter que la valeur de l’indice de parité d’alphabétisme entre les sexes peut subir l’influence des différences d’espérance de vie entre les hommes et les femmes, surtout pour les groupes les plus âgés dans des pays où les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes. En pareil cas, il convient de séparer et d’analyser les indices de parité d’alphabétisme entre les sexes par groupes d’âge.

Normes de qualité: II convient d’aligner les mesures de I’alphabétisme sur la définition internationale normalisée donnée plus haut et d’administrer des tests d’alphabétisme sur des échantillons de popula- tion afin de vérifier et d’améliorer la qualité des sta- tistiques de I’alphabétisme, mais il faut également veiller à ce que les taux d’alphabétisme pour les hommes et pour les femmes qu’on utilise pour le cal- cul de l’indicateur se rapportent aux mêmes couches de population (par exemple population urbaine ou rurale, groupes d’âge, etc).

Objectif: Expansion des services d’éducation de base et des forma Cons à d’autres campé tentes essentielles destinés aux adolescents et aux adultes, l’efficacité des actions étant appréciée en fonction de la modifi- cation des comportements et de l’impact sur /a santé, l’emploi et la productivité.

Cet objectif concerne une large palette d’activités d’apprentissage au niveau de base visant à inculquer les connaissances, les compétences et les attitudes dont les adolescents et les adultes ont besoin dans leur vie quotidienne et dans leur travail, ainsi que pour améliorer leur qualité de vie. Le champ de cet objectif dépasse l’offre d’éducation et de formation de base pour englober également l’efficacité des pro- grammes et leur impact tel qu’il se manifeste dans la modification des comportements et dans les amélio- rations en matière de santé, de taux d’emploi, de productivité, etc.

Education DOM tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques riizFig

Certains de ces programmes visent à doter chaque apprenant de compétences et de «savoir- faire utiles N alors que d’autres sont destinés à mettre les apprenants en mesure de progresser dans la prise de conscience et la connaissance de leurs droits et de leurs devoirs en tant que citoyens, travailleurs et parents. Les programmes peuvent être organisés par des ministères, des communautés locales, des asso- ciations bénévoles, des organisations religieuses, des employeurs publics et privés, etc.

Les pays sont invités à examiner les progrès réa- lisés au cours des années 1990 dans l’offre d’éduca- tion de base et de formation aux ((savoir-faire utiles)) pour les adolescents et les adultes, à l’école et hors de l’école, en ce qui concerne l’expansion et la diver- sification de ces possibilités d’apprentissage. L’éva- luation devra prendre en compte la répartition terri- toriale des programmes, l’adéquation de la formation offerte aux besoins des apprenants, les groupes de population visés et leurs taux de participation par sexe et par groupe d’âge.

L’examen devra porter également sur le contexte de politiques et de gestion dans lequel s’inscrivent ces programmes. De quelle manière les pouvoirs publics procèdent-ils pour encourager, suivre et réguler ces programmes? Quels sont les ministères qui organisent ou qui financent ces activités d’édu- cation et de formation ? Quels sont les principaux organisateurs et dispensateurs ? Comment ces activi- tés s’insèrent-elles dans le système d’éducation et de formation du pays?

Enfin, le bilan devrait viser à apprécier la qualité, l’efficacité et les résultats de ces programmes. On peut obtenir des indications de la qualité en ana- lysant les renseignements relatifs au niveau d’ins- truction et à la formation des instructeurs ainsi qu’aux matériels d’instruction et aux méthodes d’enseignement utilisés (par exemple, expériences pratiques avec manipulations, conférences ou démonstrations, etc.). L’efficacité et les résultats de ces programmes peuvent être mis en lumière par cer- tains indicateurs supplétifs, comme les taux de fré- quentation et d’achèvement des cours (qui sont sou- vent révélateurs de l’idée que les apprenants se font de leur pertinence), la mesure dans laquelle les adiplômés» réussissent à obtenir un emploi ou à augmenter leur revenu et les changements de com- portement se traduisant par une amélioration des pratiques sanitaires, des soins aux enfants, de la nutrition, etc. Encore qu’il soit difficile à mesurer, l’impact social de ces programmes ne doit pas être négligé. Les informations provenant de rapports

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniwes

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d’évaluation des programmes et d’études de cas, ainsi que les impressions des diverses parties pre- nantes (par exemple, organisateurs de programmes, fonctionnaires locaux, etc.) peuvent fournir des élé- ments d’analyse.

Objectif : Acquisition accrue par les individus et les familles, grâce au concours de tous les canaux d’édu- cation - y compris les médias, les autres formes de communication modernes et traditionnelles et I’ac- tion sociale - des connaissances, compétences et valeurs nécessaires à une vie meilleure et un dévelop- pemen t ru tionnel et durable, l’efficacité de ces inter- ventions étant appréciée en fonction de la modifica- tion des comportements.

Aujourd’hui, l’éducation est manifestement deve- nue un processus permanent, les gens apprenant à n’importe quel âge et en n’importe quel lieu selon les besoins et les possibilités. Certaines possibilités d’ap- prentissage en dehors du système scolaire formel sont r igoureusement structurées, mais font appel à des moyens ccnon formels)) pour dispenser I’instruc- tion. D’autres sont relativement peu structurées et ccnon formelles)), mais apportent des expériences éducatives très riches. Certaines fournissent des cer- tificats d’équivalence avec la scolarité formelle, alors que d’autres ne le font pas. Certaines créent des situations d’enseignement/apprentissage indivi- duelles ou pour de petits groupes ; d’autres font usage des télécommunications modernes et des technologies informatiques pour atteindre un grand nombre d’apprenants.

II peut être difficile, dans la pratique, de distin- guer les activités d’éducation de base qui sont en rapport avec cet aspect cible de celles qui dévelop- pent des compétences essentielles (voir la section précédente). Toutefois, l’accent est mis ici sur I’utili- sation des médias et des canaux de communication modernes à des fins éducatives - bien qu’en général il ne s’agisse pas là de leur fonction première.

Les activités éducatives constituant cet élément de l’éducation de base sont souvent destinées à renfor- cer et compléter la scolarité formelle et les pro- grammes d’éducation extra-scolaire (non formelle) ou à toucher le grand public. Par exemple, les pro- grammes et les messages éducatifs diffusés par la radio et la télévision peuvent servir à renforcer I’en- seignement dispensé en classe, à appuyer des cam- pagnes locales de prévention du sida et/ou à toucher des personnes de tous âges à leur domicile. Les jour- naux et les magazines introduisent souvent eux aussi des messages éducatifs dans les classes et dans les foyers.

L’examen des progrès de l’éducation pour une vie meilleure pourrait porter sur les changements signi- ficatifs intervenus depuis 1990 dans les domaines suivants :

Utilisation des médius électroniques et impri- més à des fins éducatives :

Emissions éducatives (radio, télévision) utilisées dans les écoles ;

Emissions éducatives utilisées dans les programmes extra-scolaires ;

Emissions éducatives utilisées pour améliorer les compétences des enseignants en service ;

Programmes éducatifs diffusés à l’intention du grand public ;

Annonces des services publics diffusées par la radio et la télévision ;

Diffusion géographique des émissions - zones urbaineslzones rurales, par région ;

Journaux et magazines comprenant des rubriques, des articles ou des suppléments à caractère éducatif;

Utilisation active des bibliothèques, musées et foires du livre pour promouvoir et soutenir l’éducation de base ;

b Théâtre de rue et autres formes de divertissement véhiculant des messages éducatifs ;

b Campagnes de mobilisation sociale pour sensibiliser et informer le public, par exemple pour la protection de l’environnement, l’hygiène, la vaccination des enfants.

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques

pcizzq

2. Politiques, gestion et f inancement

w Politiques et mesures officielles pour l’utilisation des médias à des fins éducatives ;

b Ministères utilisant les médias pour l’éducation ;

b Autres organisateurs de programmes éducatifs utilisant les médias ;

b Réglementation et contrôle de ces programmes par les pouvoirs publics ;

b Financement public et privé de ces programmes.

3. Qualité, efficacité et résultats

b Education et formation pédagogique des planificateurs de programmes ;

b Coopération entre les professionnels de l’éducation et ceux des médias ;

b Réactions (information en retour) et demande émanant des enseignants et directeurs d’école ;

b Réactions des auditeurs, spectateurs et lecteurs des médias ;

b Demande d’un plus grand nombre d’émissions ou d’articles à contenu éducatif;

b Modes de comportement des auditoires cibles, tels qu’ils ressortent de l’amélioration des pratiques sanitaires, des soins aux enfants, du planning familial, de l’utilisation des services publics, de la participation aux organisations sociales, etc.

Pour réunir des informations sur cet élément de l’éducation de base, le processus d’évaluation devrait faire intervenir des personnes et des institutions qui participent à ces activités.

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-- r

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directwes techmqoes IPartiel

Education de base désigne toute une série d’activités Etablissement d’enseignement : établissement éducatives qui ont lieu dans différents cadres et visent à ayant pour objet unique ou principal de dispenser répondre aux besoins éducatifs fondamentaux, tels que les l’enseignement. Ces établissements sont normalement définit la Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous agréés, ou sanctionnés, par une autorité publique. (Jomtien, Thaïlande, 1990). Elle comprend donc à la fois l’enseignement scolaire formel (primaire et parfois premier Personnel de l’éducation : terme désignant cycle du secondaire) et un ensemble très divers d’activités globalement trois catégories. Le personne/ enseignant, éducatives non formelles et informelles, publiques et privées, qui comprend les personnes participant directement à qui visent à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux l’instruction des élèves [voir ci-dessous « Personnel spécifiques de groupes de personnes de tous âges, enseignant n). Autre personne/ pédagogique et administratif;

qui comprend les chefs d’établissement, les administrateurs Besoins éducatifs fondamentaux : ils comprennent scolaires, les inspecteurs, les conseillers d’orientation, le

aussi bien les outils d’apprentissage essentiels (lecture, personnel de santé scolaire, les bibliothécaires, les écriture, expression orale, calcul, résolution de problèmes) élaborateurs de programme, ainsi que le personnel que les contenus éducatifs fondamentaux (connaissances, d’administration de l’enseignement aux échelons local, aptitudes, valeurs, attitudes) dont l’être humain a besoin régional et central. Le personne/ de soutien comprend pour survivre, pour développer toutes ses facultés, pour les employés de bureau, le personnel de construction et vivre et travailler dans la dignité, pour participer d’entretien, le personnel de sécurité, le personnel employé pleinement au développement, pour améliorer la qualité de aux transports, aux cantines, etc. son existence, pour prendre des décisions éclairées et pour continuer à apprendre. Programme éducatif : ensemble d’expériences

d’apprentissage organisées et délibérées, ayant au minimum Coefficient d’efficacité : mesure de l’efficacité interne une durée d’une année scolaire, qu’offrent en général les

d’un système éducatif donnée par le quotient du nombre établissements d’enseignement. idéal des années de scolarité nécessaires pour qu’une cohorte d’élèves achève un degré ou un cycle Système éducatif : le réseau général des établissements et d’enseignement (par exemple, le cycle primaire) par le des programmes par lesquels l’éducation, dans toutes ses nombre total estimatif des années de scolarité effectives de catégories et à tous les niveaux, est dispensée à la population. cette même cohorte d’élèves. L’inverse du coefficient d’efficacité est le rapport entréeskorties. Dépenses : les dépenses d’investissement concernent les

éléments d’actif d’une durée de vie supérieure à un an. Ils Education obligatoire : nombre d’années ou fourchette comprennent les dépenses de construction, de rénovation et

d’âges durant lesquelles les enfants et les adolescents sont de grosses réparations de bâtiments et les dépenses consa- légalement tenus d’aller à l’école. crées à l’achat ou au remplacement du matériel lourd et des

véhicules. Les dépenses ordinaires portent sur les biens et Cours : série planifiée des expériences d’apprentissage dans services consommés dans le courant de l’année et qui doivent

une matière donnée, ou un ensemble de compétences, en être renouvelés si besoin est l’année suivante. Elles compren- général dispensées par un établissement ou un programme nent les émoluments tels que les salaires bruts, plus les d’enseignement ou de formation à un ou plusieurs élèves. indemnités non salariales (avantages divers). Le salaire brut

désigne le salaire total perçu par les employés, y compris les Taux d’abandon : pourcentage d’élèves qui abandonnent primes et indemnités versées à titres divers, avant déduction

une classe, un cycle ou un degré d’enseignement au cours des impôts, des cotisations des employés à la retraite, à la d’une année scolaire donnée. sécurité sociale, etc. Les indemnités non salorkrles compren-

nent les dépenses effectuées par l’employeur etlou par les Eveil de la petite enfance : programmes qui proposent pouvoirs publics au titre des programmes de retraite, des

une gramme d’activités délibérées et structurées soit dans soins de santé ou de l’assurance santé, des indemnités de des établissements d’enseignement formel (préscolaire), soit chômage, de l’assurance invalidité et autres formes d’assu- dans le cadre d’un programme non formel de protection de rances sociales, des compléments en nature (par exemple, l’enfance. Les programmes d’éveil de la petite enfance logement gratuit ou subventionné), soins aux enfants gratuits intéressent en général les enfants à partir de l’âge de trois ou subventionnés et autres avantages annexes du même ans et comportent des activités d’apprentissage organisées ordre. Les autres dépenses ordinaires comprennent celles qui qui ne représentent pas moins de 30 ‘70 du programme correspondent à la commande ou à l’achat d’articles et de général de protection. Aux fins de l’établissement du bilan, services tels que : les manuels scolaires et autres matériels les programmes d’éveil doivent occuper les enfants pendant d’enseignement, les cahiers et autres fournitures en rapport au moins deux heures par jour et cent jours par an. Ce direct avec les activités pédagogiques ; les services sociaux peuvent être, par exemple, tous les programmes reçus sous contrat et achetés auprès de pourvoyeurs préscolaires qui sont conformes à la définition du niveau 0 extérieurs tels que cantines scolaires, internat, repas de la CITE.’ distribués aux élèves, ramassage scolaire, services médicaux,

26 ’ CITE= Classification internationale type de l’éducation.

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques

ere A Anni

etc. ; les éléments d’équipement non classés comme investissements, réparations mineures, combustible, électricité, télécommunications, voyages, assurances, services reçus sous contrat avec des prestataires extérieurs pour l’entretien des bâtiments scolaires, loyers des bâtiments scolaires et autres installations, et aussi les impôts fonciers que les établis- sements d’enseignement sont tenus d’acquitter dans certains pays, ainsi que les provisions pour fluctuations des soldes (positifs ou négatifs) lorsque le total des montants perçus n’est pas exactement égal au montant total des dépenses parce que les établissements ont augmenté ou diminué leurs ressources et leurs dépenses au cours de la période considérée.

Education formelle : désigne l’enseignement dispensé dans le système des écoles, lycées, collèges, universités et autres établissements d’enseignement organisé qui constitue normalement une r( échelle » continue d’éducation à temps complet pour les enfants et les jeunes et débute en général à l’âge de cinq, six ou sept ans et se poursuit jusqu’à 20 ou 25 ans. L’éducation de base formelle désigne en général les classes du primaire, mais le terme peut aussi s’étendre à des classes supplémentaires (par exemple, le premier cycle du secondaire) qui sont considérées comme 11 fondamentales 11.

N.B. Aux fins de l’établissement du bilan, le terme d’éducat ion de base formelle s’applique, à titre distinctif, aux cas où l’on considère que l’éducation de base donnée dans le système scolaire formel s’étend au-delà de la scolarité primaire.

Classe : échelon de l’instruction correspondant en général à une année scolaire.

Diplômé : élève ou étudiant qui est parvenu avec succès au terme d’un degré d’enseignement, par exemple l’enseignement primaire.

Taux de scolarisation brut (TSB) : nombre total des élèves d’une année, d’un cycle ou d’un degré d’enseignement, quel que soit leur âge, exprimé en pourcentage de la population du groupe officiellement défini comme étant d’âge scolaire dans une année scolaire donnée.

Alphabétisme : capacité de lire et d’écrire, en le comprenant, un texte simple, sur la vie de tous les jours. Le terme suppose une continuité de l’aptitude à la lecture et à l’écriture et englobe souvent la capacité d’effectuer des calculs arithmétiques simples.

Taux d’alphabétisme : nombre d’adultes sachant lire et écrire exprimé en pourcentage de la population adulte totale (15 ans et plus).

Taux de scolarisation net (TSN) : nombre des élèves faisant partie du groupe officiellement défini comme étant d’âge scolaire exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe d’âge.

Nouvel élève : élève qui entre pour la première fois dans l’enseignement primaire.

Education non formelle : désigne toute activité éducative organisée et suivie qui ne correspond pas exactement à la définition donnée ci-dessus de l’éducation formelle. L’éducation non formelle peut avoir lieu aussi bien

à l’intérieur qu’à l’extérieur des établissements d’enseignement et s’adresser à des personnes de tous âges. Elle peut, selon les contextes nationaux, comprendre des programmes éducatifs destinés à alphabétiser des adultes, à dispenser l’éducation de base à des enfants non scolarisés, ou à transmettre des connaissances utiles, des compétences professionnelles et une culture générale. Les programmes d’éducation non formelle ne se conforment pas nécessairement au système de rt l’échelle » ; ils peuvent être de durées diverses et être ou ne pas être sanctionnés par un certificat des acquis de l’apprentissage effectué.

Enfants non scolarisés : ceux qui appartiennent au groupe officiellement défini comme étant d’âge scolaire et qui ne sont pas inscrits à l’école.

Enseignement préprimaire (niveau 0 de la CITE) : désigne les programmes qui se situent au stade initial de l’instruction organisée et sont principalement destinés à introduire des groupes de très jeunes enfants, en général à partir de l’âge de trois ans, dans un cadre analogue à celui de l’école, autrement dit à ménager une transition entre la maison et l’école. Ces programmes sont indifféremment appelés éducation de la prime enfance, puériculture, éducation préscolaire, éducation de la petite enfance. Voir aussi les programmes d’éveil de la petite enfance. Les critères à employer pour distinguer les simples soins aux enfants de l’éducation préprimaire ou l’enseignement préprimaire de l’enseignement primaire sont les suivants : le caractère éducatif du programme ; le cadre d’une école ou d’un centre spécialement équipé ; la qualification du personnel ; la fourchette d’âges des enfants pris en charge. L’enseignement préprimaire vise en général à amener des groupes d’enfants à se livrer à des activités qui favorisent l’autonomie et stimulent les aptitudes cognitives et sociales, à travers des récits, des jeux, la résolution de problèmes, la discussion et l’établissement de rapports de confiance avec d’autres enfants et avec des adultes. Il y a lieu de distinguer ces programmes des simples programmes de soins aux enfants et des crèches. Un programme destiné à des enfants âgés de deux ans ou moins ne peut être considéré comme appartenant au niveau 0. La limite d’âge supérieure est fonction de l’âge d’entrée dans l’enseignement primaire.

Enseignement primaire (niveau 1 de la CITE) : parfois appelé enseignement élémentaire, désigne des programmes éducatifs qui sont normalement conçus sur la base d’unités ou de projets destinés à dispenser aux élèves une bonne formation de base à la lecture, à l’écriture et au calcul ainsi que des connaissances élémentaires dans d’autres matières telles que l’histoire, la géographie, les sciences naturelles, les sciences sociales, les arts plastiques et la musique. Dans certains cas, l’instruction religieuse en fait également partie. Ces matières servent à développer chez les élèves la capacité d’obtenir et d’utiliser les informations dont un enfant a besoin sur son foyer, sa communauté, son pays, etc.

L’âge d’admission dans l’enseignement primaire se situe en général entre cinq et sept ans. Ce degré de l’enseignement comprend en principe quelque six années d’instruction scolaire à temps complet. Dans la plupart des pays, un seul maître dispense l’instruction donnée à ce niveau dans toutes les matières, tandis qu’au niveau 2 (premier cycle de l’enseignement secondaire) les élèves peuvent avoir plusieurs professeurs donnant chacun un

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Education pour tous : Bilan 2 l’an 2000 Directives techniques

pGzziq 1 Annexa

enseignement dans une matiére spécifique. Dans les pays qui ont une législation rendant l’enseignement obligatoire, l’enseignement primaire constitue en général le premier (et parfois le seul) cycle d’enseignement obligatoire.

Pour les pays où l’éducation de base formelle s’étend sur huit ans (correspondant souvent à la durée de l’enseignement obligatoire), seule la première étape de celle-ci doit - pour des raison5 de comparabilité - figurer au niveau 1. Normalement, le niveau 1 ne doit comprendre que le5 six première5 année5 primaires ; les deux ou trois années d’éducation de base restantes seront donc imputées au niveau 2. Cette distinction doit toutefois être opérée avec souplesse car on sait que si la répartition des élèves entre le niveau 1 et le niveau 2 est relativement nette, il n’est pas si facile d’effectuer la répartition du personnel enseignant, de5 dépenses, etc., par niveau. Voir aussi « Deuxième étape de l’éducation de base K

Taux de passage à la classe supérieure pourcentage des élèves admis à passer l’année suivante dans la classe supérieure. Certain5 pays pratiquent le passage automatique ; tous les élève5 passent alors dans la classe supérieure, quels que soient leurs résultats scolaires.

Etablissements d’enseignement publics établissements dont la tutelle, la gestion et le fonctionnement sont confiés à une autorité responsable de l’enseignement public, un organisme d’Etat ou un organe de gestion (conseil ou comité) dont la plupart de5 membres sont soit nommés par une autorité publique, soit élus par scrutin public. La plupart des établissements d’enseignement sont publics, car il5 relèvent des autorités responsables de l’enseignement public. Diverses autres autorité5 publique5 peuvent aussi intervenir, notamment les services publics chargés de la santé, de la formation professionnelle, du travail, de la justice, de la défense, des services sociaux, etc. En revanche, les établissements d’enseignement privés ne relèvent pas d’une autorité publique ; ils sont encadrés et géré5 par un organisme privé ou ont un conseil d’administration dont la plupart des membre5 ne sont pas désignés par un organisme public ou élus par scrutin public. Les établissements d’enseignement privé5 peuvent être administrés par une organisation ou une association non gouvernementale, un organisme confessionnel, un groupe d’intérêt spécial, une fondation ou une entreprise commerciale, à but lucratif ou sans but lucratif.

Elève : jeune personne qui est inscrite dans un programme éducatif. Aux fin5 du bilan, a élève )j désigne un enfant inscrit à l’école primaire, à la différence des enfants ou des adulte5 inscrits à des niveaux supérieurs de l’enseignement, qui sont désignés sou5 le nom d’étudiants.

Année-élève : unité de mesure non monétaire d’intrants ou de ressource5 éducationnels. Une année-élève indique les ressources dépensées pour le maintien d’un élève à l’école pendant un an.

Cohorte d’élèves : groupe d’élève5 qui entrent en première année d’un degré d’enseignement dans une même année scolaire et dont chacun à sa façon connaît ensuite de5 passage5 en classe supérieure, des redoublements, l’abandon ou la réussite à l’issue du cycle.

,A

Rapport élèves/maître (REM) : nombre moyen d’élèves par enseignant dans une classe, un cycle ou un degré d’enseignement dans une année scolaire donnée. Les autres personnels de l’éducation (personnel administratif et de soutien) ne sont pas pris en compte dans le calcul des rapport5 élèves/maître.

Redoublant : élève qui est inscrit dans la même classe pendant deux année5 successives (ou plus).

Taux de redoublement : pourcentage des élèves d’une classe pendant une année scolaire qui recommencent la même classe l’année suivante.

Taux de survie : pourcentage d’une cohorte d’élève5 entré5 ensemble en première année de l’enseignement primaire qui atteignent une classe donnée (par exemple, cinquième année) ou la dernière classe d’un cycle d’enseignement, avec ou sans redoublement d’une classe.

Deuxième étape de l’enseignement de base, plu5 communément appelée premier cycle de l’enseignement secondaire (niveau 2 de la CITE) : en général conçu de manière à parachever l’acquisition des compétences et de5 connaissance5 de base. Dans beaucoup de pays, le but éducatif poursuivi est d’établir solidement les bases d’un apprentissage et d’un développement personnel appelé à se poursuivre toute la vie. A ce niveau, les programmes sont généralement structurés par matières, dont chacune est enseignée par un professeur spécialisé. L’achèvement des études à ce niveau coïncide d’ordinaire avec la fin de l’enseignement obligatoire.

Education spéciale : terme qui désigne les interventions éducatives spéciales et autre5 mesures de soutien conçue5 pour répondre à des besoin5 éducatif5 spéciaux. Ce terme a pris une acception plu5 large que naguère où il s’appliquait essentiellement à l’éducation des enfants handicapés, laquelle avait lieu le plus souvent dans des école5 ou des institutions spécialisées. La catégorie des « enfant5 qui ont des besoins éducatifs spéciaux H s’étend, d’ailleurs, elle- même au-delà de ceux qui souffrent de déficiences physiques ou autres ; y entrent désormais aussi des élèves qui échouent à l’école pour toutes sorte5 d’autres raisons.

Population d’âge scolaire : nombre d’enfant5 du groupe d’âge défini comme étant celui de la scolarité primaire, qu’ils soient scolarisés ou non.

Enseignants : personnes qui, dans l’exercice de leur métier, guident et dirigent les expérience5 d’apprentissage de5 élève5 dans l’acquisition de connaissances, d’attitudes et de compétences que stipule un programme d’étude5 défini. Un enseignant à temps complet est une personne qui consacre à l’enseignement un nombre déterminé d’heures par semaine conformément à la réglementation en vigueur dan5 son pays. Un enseignant à temps partiel est un enseignant dont la charge de travail, et la rémunération correspondante, sont inférieures à celles d’un enseignant à temps complet.

Enseignement primaire universel (EPU) : scolarisation de tous les enfants d’âge scolaire primaire, soit un taux de scolarisation net de 100 010.

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Education pour tous : Bilan B l’an 2000

Directives techniques

1 Annexe B

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TABLEAU 1 : Indicateur 1 - Taux brut de scolarisation dans les programmes d’éveil de la petite

Pays : Année :

1. Par ‘Programmes d’éveil de la petite enfance’, on entend ici tous programmes organisés d’éducation destinés aux jeunes enfants âgés de 3 à 5 ans (otl selon le groupe d’8ge officiel dans un pays donné). Les données relatives aux effectifs doivent inclure les enfants inscrits dans le préscolaire (au l’enseignement préprimaire) et ceux inscrits dans d’autres institutions ou programmes d’éducation similaires.

2. Veuillez spécifier le groupe d’âge officiel pour le ‘programme d’éveil de la petite enfance’, si différent de 3-5 ans :

Age de début : /I Agedefin: 71

Sources : -

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TABLEAU 2 : Indicateur 2 - Pourcentage de nouveaux entrants en première année ayant suivi un programme organisé d’éveil de la petite enfance pendant au moins un an (ou une période d’inscription)’

Pays : 1-1 Année : 71

l.Par ‘Programmes d’heil de la petite enfance’. on entend ici tous programmes organisés d’éducation destinés aux jeunes enfants agés de 3 à 5 ans (ou selon le groupe d’âge officiel dans un Les données relatives aux effectifs doivent inclure les enfants inscrits dans le préscolaire (ou l’enseignement préprimaire) et ceux inscrits dans d’autres institutions ou programmes d’éducation

Z.Le terme ‘privé’ 5e réfère ici à toutes les institutions d’enseignement non gérées par l’Etat, qu’elles reqoivent ou pas un financement public.

w

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N

TABLEAU 3 : Indicateurs 3 et 4 - Taux brut (TBA) et Taux net d‘admission (TNA) dans l’enseignement primaire

Pays : 11 Année : /1

Col.1 Col.2

Ajouter Province

NATIONAL TOTAL (Tout le Garçons

wwf Filles Province 1 TOTAL

Col.3 1 coi.4 / Col.5 Nouveaux entrants - tous âges Total Public Privé’

Col.6 Col.7 Col.8 Col.9 Nouveaux entrants d’âge légal d’admission2 Population d’âge

Total Public Private’ légal d’admission

Gar$ons

1. Le terme ‘privé’ se réfère ici à toutes les institutions d’enseignement non gérées par l’Etat. qu’elles reçoivent ou pas un financement public.

2. Age officiel d’ admission dans le primaire :

Sources :

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TABLEAU 4 : Indicateurs 5 et 6 - Taux brut et taux net de scolarisation (TBS et TNS) dans le primaire

Pays : Année : Il< - - Col.1 Col.2

Ajouter Province

NATIONAL TOTAL

(E?d” Gar$ons Filles

Province 1 TOTAL

Col.3 / Col.4 1 Col.5 Effectifs totaux (tous âges)

Total Public Privé!

kil.6 Col.7 Col.8 Effectifs du groupe d’âge scolaire

Total Public Privé’

Col.9 Population

scolarisable2

Garçons Filles

Province 2 TOTAL Garçons Filles

Province 3 TOTAL Gaqons Filles

Province 4 TOTAL Garçons Filles

Province 5 Total Gar$ons Filles

Urbain TOTAL Garçons Filles

Rural TOTAL Gar$ons Filles

1. Le terme ‘privé’ se réfère ici 2 toutes les mstitutions d’enseignement non gérées par l’Etat. qu’elles reçoivent ou pas un financement public.

2. Groupe d’âge officiel pour l’enseignement primaire : Age de début : Age de début :

Sources : r

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TABLEAU 5 : Indicateurs 7 et 8 - Dépenses publiques ordinaires dans le primaire en pourcentage du PNB des dépenses publiques ordinaires d’enseignement (tous niveaux) ; et dépenses publiques du primaire en Vo du PNB par habitant

Pays : i Année : 71

Col.1 Col.2 Col.3 Col.4 Col.5 Col.6 CO~.~=COI.~+COI.~ Col.8=co1.3+co1.5 Dépenses publiques Dépenses publiques

Année ordinaires dans ordinaires dans Effectifs totaux Produit National Population Depenses publiques ordi-

narres du primaire en Vo du Dépenses

le primaire l’éducation dans le primaire Brut (PNB) totale total des dépenses publiques ordinaires (tous niveaux) ordinaires d’enseignement en Vo

1990

1991

1992

1993

1994

1995 ..~

1996

1998

1999

2000"

Note : Les données doivent se référer aux dépenses engagées en monnaie nationale. Veuillez indiquer toute autre situation au moyen d’une note explicative.

Sources :

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TABLE 6 : Indicateurs 9 et 10 - Pourcentage d’enseignants du primaire ayant le titre académique tage d’enseignants du primaire ayant un certificat pédagogique conformément aux normes

Pays : / 1 1 Années : 1

Col.1 1 Col.2

Ajouter Province

NATIONAL TOTAL Hommes - Femmes

Province 1 TOTAL

Col.3 Col.4 coi.5 1 Col.6=co1.4/co1.3 / Col.7==c01.5/co1.3 Nombre d’enseignants du primaire Pourcentage d’enseignants du

Total Ayant le niveau Ayant un certificat Ayant le titre d’études requis

Ayant un certificat pédagogique académique requis(‘) pédagogique@)

1

Hommes Femmes

Province 2 TOTAL Hommes

1 Femmes 1 1 P 1 TnTAI *n\tinrY= 1

es I I r 1 remme 1s

/

Province 4 / TOTAL

I l Hommes 1

I 1 Femme 5 - -

l t

l Hommes / 1 Femmes 1

Urbain

1 Province 5 1 TOTAL /

Rural Femmes

TOTAL Hommes ( Femmes 1

1. Veuillez spécifw les normes nationales requises pour les enseignants du primare en termes de :

(a) Titre académique minimum :

(b) Certificat pédagogique :

2. Dans la mesure du passible. ce tableau est à compléter séparément pour l’enseignement public et privé.

Sources :

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TABLEAU 7 : Indicateurs 11 - Nombre d’élèves par maître dans l’enseignement primaire

Pays : /i Année : ~~~~~

. pays) / // Province 1

Province 2

Province 3

Province 4

Province 5

Urbain 1

Rural

1. Le terme ‘privé’ se réfère ici à toutes les institutions d’enseignement non gérées par l’Etat. qu’elles reçoivent ou pas un financement public.

sources : 1 .-

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TABLEAU 8 : indicateur 12 - Taux de redoublement dans l’enseignement primaire 1.2.3

---- Pays : r-- 1 Année : r--- -7

-

-

/ / 1 1 I I -I -I

Col.1 / Col.1 / Col.2 / /

Col.2 1 Col.3 / Coi.4 1 Col.5 / Col.6 1 Col.7 / COI.8 / Col.9 / Col.10 1 I Col.3 / Col.4 1 Col.5 / Col.6 1 Col.7 / Col.8 / Col.9 / - - Col.10 1 Col.11 Col.11 ----

Ajouter Province Ajouter Province Années d’études Années d’études

1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 6 6 7 7 8 8 National National TOTAL TOTAL

‘~~~~” ‘~~~~” Garçons Garçons -_ -_ - - Filles Filles

Province 1 TOTAL Province 1 TOTAL , Garçons Garçons 1 Filles Filles

Province 2 Province 2 1 TOTAL TOTAL Garçons Filles

Province 3 TOTAL Garçons Filles

Province 4 TOTAL Province 4 TOTAL Garçons Garçons Filles -- Filles --

Province 5 TOTAL Province 5 TOTAL Garçons Garçons Filles Filles

Urbain Urbain TOTAL TOTAL -- -- Garçons Garçons Filles Filles

Rural Rural TOTAL TOTAL Garçons Garçons Filles Filles

1. Ces indicateurs peuvent être calculés par le modèle des flux de cohorte (voir en annexe la note relative à la méthode de la cohorte et le fichier COHORT.XLS lié à cette feuille de calcul).

2. Si les données couvrent l’éducation de base, veuillez spécifier ci-dessous :

L’enseignement primaire s’étend de l’année d’études / cIzIrIl

L’enseignement de base s’étend de l’année d’études a

3. Dans la mesure du possible. ce tableau est a compléter séparément pour l’enseignement public et privé.

Sources :

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w m

TABLEAU 9 : Indicateurs 13 et 14 - Taux de survie en 5e année et coefficient d’efficacité l

Pays : Année : L ----1

I Col.1

NATIONAL

‘“IIe Province 1

Province 2

Province 3

+

Province 4 +

/ Province 5

Urbain

Rural t

Col.2 1 Col.3 / Col.4 - Col.5 / Col.6 / Col.7 co1.8 Col.9 / Col.10

Taux de survie en 5e année Coefficient d’efficacité en 5e année Coefficient d’efficacité du primaire

Tota I Garçons Filles Total Garçons Filles Total Garçons Filles Taux en

-

1. Ces indicateurs peuvent être calculés par le modèle des flux de cohorte (voir en annexe la note relative à la méthode de la cohorte et le fichier COHORTE.XLS lié à cette feuille de calcul]

2. Dans la mesure du possible. ce tableau est à compléter séparément pour l’enseignement public et privé

Sources : /-

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’ TABLEAU 10 : Indicateur 15 - Pourcentage d’élèves ayant atteint au moins la quatrième année du primaire

i

(ou une autre année d’études supérieure) qui maîtrisent un niveau de connaissances de base définies ~~

Pays : Année :

Col.1 Col.2

Ajouter Province

Col.3 1 Col.4 1 Col.5 / Col.6 Col.7 Col.8=co1.3/coi.7 1 cOl.9=Col.4/Col.7 / c01.10&1.5/C01.7

Nombre d’élèves en 4e primaire (ou une année d’études supérieure) qui maîtrisent les connaissances de base

Effectif de la 4e année du primaire (ou d’une

Pourcentage d’élèves qui maîtrisent les connaissances

Lecturelicriture Mathémathiques Vie courante/ T.M.C4

année d’études correspondante) Lecturelicriture Mathémathiques Vie courante/

Autres Autres

NATIONAL TOTAL (Tout le Garçons

pays) Filles Province 1 TOTAL / / ,

/ Gar$ons

Garçons

Rural TOTAL Garçons

1. Ce tableau devrait présenter les résultats de derniers tests relatifs aux acquis scolaires. En l’absence des tests, veuillez indiquer le nombre d’élèves ayant passé avec succès l’examen scolaire par matière ‘mathématiques’. ‘Vie courante/autres’, et le nombre total d’éléves ayant passé avec succès leur examen scolaire, toutes matières confondues, sur la colonne 6 : ‘T.M.C:

2. Veutllez spécifier les nomes nationales pour :

Lecturelécriture :

Mathématiques :

Vie courante/Autres : ~euiiler spécrfkr tcwh mati+re outre que fo ‘“k co”ronte~

3. T.M.C. signifie ‘toutes matières confondues’ et se réfère au nombre d’élèves ayant obtenu une note globale satisfaisante pour l’ensemble des matières indiquées dans les colonnes 3. 4, et 5.

4. Dans la mesure du possible. ce tableau est à compléter séparément pour l’enseignement public et privé.

Sources :

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TABLEAU 11 : Indicateurs 16. 17 et 18 - Taux d’alphabétisme de la population âgée de 15-24 ans ; Taux âgée de 15 ans et plus ; Indice de parité entre les sexes en matière d’alphabétisme 1

Pays : r 1 Année : r-1

Col.1 Col.2 Col.3 Col.4 Col.5 /w co~.8-Col.6/Col.4

Population Nombre d’alphabètes Taux d’analohabétisme 15-e 15-24 15+ 15-24 15+ 15-24

NATIONAL TOTAL ~.~

(EZe Hommes Femmes

lp rovince 1 / TOTAL Hommes

---xGmr Province 2 TOTAL

Hommes Femmes

Province 3 TOTAL

Hommes / Femmes

t !

/ 1. Définition de I’alphabétisme :

Sources : I

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r Annexe C

Pour faciliter la compilation des données et le calcul des indicateurs de base pour I’EPT, trois fichiers Excel sont fournis dans la disquette qui accompagne les Directives techniques :

1. EFATABSXLS (contient 11 feuilles de données pour la compilation des 18 indicateurs-clé I’EPT)

Feuille de données N” Indicateur Indicateurs

PEE 1 Taux brut de scolarisation dans les programmes d’éveil de la petite enfance (PEE).

Al PEE 2 Pourcentage de nouveaux entrants en Ire année ayant une expérience de PEE.

TBA-TNA 3, 4 Taux brut et taux net d’admission (TBA et TNA) dans l’enseignement primaire.

TBS-TNS 5, 6 Taux brut et taux net de scolarisation (TBS et TNS) dans l’enseignement primaire.

DEPENSE 7 a) Dépenses publiques ordinaires dans l’enseignement primaire, en O/o du PNB ; b) Dépenses publiques ordinaires par élève de l’enseignement primaire en Yo du PNB

par habitant ; et dépenses ordinaires dans l’enseignement primaire en 010 du total 8 des dépenses ordinaires d’enseignement.

ENSEIGNANTS 9 !J/O d’enseignants ayant le titre académique requis ; 10 % d’enseignants ayant un certificat pédagogique.

RATIO E-M 11 Nombre d’élèves par maître dans l’enseignement primaire.

REDOUBLEMENT 12 Taux de redoublement par année d’études dans l’enseignement primaire (“1

SURVIE 13 Taux de survie jusqu’en !je année d’études ; 14 Coefficient d’efficacité en 5e et en dernière année d’études (*]

ACQUIS 15 O/o d’élèves maîtrisant un ensemble de compétences de base.

ALPHABETISME 16, 17, 18 Taux d’alphabétisme de la population âgée de 15-24 ans et de 15 ans et plus ; Indice de parité entre les sexes en matière d’alphabétisme (IPS)“”

l Calculés à partir du fichier lié : COHORTE.XLS (voir ci-dessous). H Sur les formulaires contenant les données par sexe, le calcul automatique de l’indice de parité entre le sexe est inclus dans la

dernière colonne de droite.

No Indicateur Indicateurs

2. ACCESS.XLS 1, 3, 4, 5, 6 PEE (TBS) ; TBA ; TNA ; TBS ; TBN ; TSAS ; O/o d’élèves moins âgés ; % d’élèves plus âgés ; population d’âge scolaire non inscrite a l’école.

3. COHORTE.XLS I 2, 13, 14 Taux de promotion ; taux de redoublement ; taux d’abandon ; taux de survie ; coefficient d’efficacité ; nombre moyen d’années par diplômé.

Les fichiers ACCESSXLS et COHORTE.XLS permettent de calculer de nombreux indicateurs de base de I’EPT dan&s feuilles de don- nées EFATABS, ainsi que quelques indicateurs supplémentaires. Dans la mesure du possible, ikonvient d’utiliser ACCESSXLS pour dériver les indicateurs N” 1, 3, 4, 5, 6, qu’on peut alors copier sur les feuilles de données correspondantes dans EFATABS. On calcule les indicateurs 12, 13, 14 au moyen du modèle de flux d’élèves par cohorte reconstruit dans le fichier COHORTE.XLS, qui enregistre automatiquement les totaux nationaux dans les feuilles de données REDOUBLEMENT et SURVIE. Cependant, les totaux qu’on obtient par provinces/districts et zones urbaines/zones rurales devront être copiés à la main sur ces feuilles de données. En ouvrant chaque fichier, veuillez lire attentivement le u GUIDE w de la feuille de programmation qui contient le mode d’emploi.

Education pour tous : Bilan à l’an 2000

Directives techniques /Partiel

41

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniques

pczGiÏ 1 Annexe C 1 __.... -___ -

Toutes les feuilles de programmation ont trois zones colorées. Les cellules blanches sont dest inées à l’entrée des données. Les cellules bleues ne reçoivent ni données ni calculs. Les cellules jaunes comportent des formules incorporées qui calculent automatiquement les indicateurs correspondants. II faut éviter de modifier les formules des cellules jaunes car elles correspondent à la méthode de calcul standard indiquée dans les spécifications techniques. Si, toutefois, des modifications sont nécessaires, veuillez expliquer au bas de la feuille de programmation ou sur une feuille jointe les motifs de la modification et la nouvel le formule employée.

Opérations générales Par mesure de précaution, il est vivement recommandé de commencer par faire une copie de

sauvegarde de la disquette et de copier les formulaires électroniques et les feuilles de données

sur un disque dur.

[Etape Ouvrez les fichiers EFATABS. XLS ou ACCESS. XLS ou COHORTE. XLS. Sélectionnez u Activate macros )) dans la première boîte de dialogue et « No bj quand apparaît l’option u Read only 1) dans la deuxième boîte de dialogue. Si une troisième boîte de dialogue apparaît, indiquant « File not found », cl iquez sur M Cancel ». Lisez attentivement le guide de l’utilisateur avant de démarrer les opérations.

1-1 Inscrivez le nom du pays.

WI Précisez l’année de référence.

~ Avant d’ t en rer les données, s’il faut des espaces pour davantage de provinces ou de districts (ou d’Etats, de régions, ou autres entités administratives infranationales), cl iquez sur la touche «Ajouter Province » autant de fois qu’il y a de provinces/districts à ajouter. Ces provinces/districts supplémentaires seront ajoutés sous (r province 6 bt et ainsi de suite sur chaque feuille de programmation dans EFATABS et apparaîtront SOUS forme de feuilles de programmation addit ionnelles (Province 1, 2) dans ACCESS et COHORTE. Précisez le nom de chaque province/district, qui pourra alors être copié sur les différentes feuilles de programmation. Pour effacer des provinces/districts, suivez simplement les procédures EXCEL normales en pointant à l’écran les l ignes ou les feuilles de programmation à supprimer avec le bouton de droite de la souris et cl iquez sur N Delete 1).

ml Entrez les données voulues dans les cellules blanches. Les indicateurs seront calculés automatiquement et apparaîtront dans les cellules appropriées. Déplacez le curseur vers le bas (dans ACCESS) ou vers la droite (dans COHORTE) pour visionner certains graphiques établis à titre d’exemple à partir des indicateurs calculés. Concevez et incorporez tout autre graphique qui vous paraîtra utile.

mEtape Lisez attentivement la note d’explication au-dessous de chaque tableau (EFATABS)

Retape Précisez dans les cellules blanches réservées à cet effet sous chaque tableau la (les) source(s) des données, en donnant les détails relatifs aux institutions, publications, recensements/enquêtes, et l’année de la publication ou de l’enquête. Joignez si nécessaire des notes de bas de page ou des documents.

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Directives techniques

La principale feuille de programmation dans ACCES XLS permet de calculer les indicateurs de base de I’EPT en ce qui concerne I’accés et la participation au programmes d’éveil de la petite enfance et/ou à I’B éducat ion de base formelle )I. (N.B. L’éducat ion de base formelle est un terme qui s’appl ique aux cas où l’éducat ion de buse est considérée comme s’étendant au-delà de l’enseignement primaire dans le système scolaire formel. Par exemple, dans un système scolaire en 6+3+3, l’éducat ion de base sera peut-être considérée comme incluant les six classes primaires plus les trois classes du premier cycle secondaire. En ce cas, on prendra en compte les données qui concernent ces neuf classes et on utilisera la l igne donnant le total t( Education de base formelle 11).

La feuille de programmation contient trois modules constitutifs

Le premiermodule permet de donner des précisions sur les groupes d’âge et indique les résultats résumés exprimés par les indicateurs de base de I’EPT concernant les programmes d’éveil de la petite enfance et l’enseignement primaire (ou de base). Inscrivez dans cette partie le nom du pays, l’année de référence et les âges définis officiellement comme étant ceux du début et de la fin de chacun des niveaux d’enseignement ou programmes éducatifs spécifiés. Ensuite, n’oubliez pas d’ajouter si nécessaire les provinces/districts, avec leurs noms. Cela dit, les indicateurs clefs ne seront calculés automatiquement que lorsque les données nécessaires auront été introduites dans le deuxième module.

Le deuxième module porte sur les données concernant la populat ion et la scolarisation, par âge indiqué année par année, par classe (année) d’enseignement et par sexe. Veillez à bien inscrire les données correspondantes. II y a deux options possibles en fonction des données dont on dispose sur les effectifs scolarisés par âge et par classe. Option 1 : si l’on dispose de ces données, leur entrée permet le calcul non seulement des indicateurs de base de I’EPT, mais aussi d’indicateurs complémentaires tels que les taux de scolarisation par âge, la populat ion d’âge scolaire non scolarisée, les pourcentages d’élèves trop âgés et d’élèves trop jeunes par classe, les taux de scolarisation brut et net par classe, etc. Les calculs donnant les pourcentages d’élèves trop âgés et d’élèves trop jeunes par classe sont fondés sur les âges d’admission officiels dans chaque pays, âges qu’il faut indiquer (dans le premier module) avant de commencer à entrer les données. Les pays où l’âge officiel d’entrée à l’école primaire est autre que 5, 6 ou 7 ans devront adapter les formules intégrées à leur âge d’entrée officiel. Veuillez noter que la limite d’âge supérieure retenue dans les tableaux de données est 18+.

Option 2 : si vous ne disposez pas de données relatives à la scolarisation par âge, année par année, veuillez inscrire les chiffres appropriés à la l igne ((Total effectifs primaires par classe 1) et/ou ((Total effectifs de l’éducat ion de base formelle par classe 1) au bas de chaque tableau. Dans chaque cas, seules les données relatives à la scolarisation totale et à la populat ion d’âge scolaire correspondante seront nécessaires pour obtenir un unique taux de scolarisation brut pour l’ensemble du cycle primaire (ou de l’éducat ion de base formelle). On ne pourra pas calculer les autres indicateurs de base.

Une fois que toutes les données sont inscrites, cl iquez sur la touche «VERIFICATION )) pour vérifier que les chiffres du Total (pour les deux sexes) sont égaux à la somme des chiffres indiqués pour les garçons et les filles. Toute erreur apparaîtra en chiffres rouges ; après correction, faites une nouvel le vérification pour vous assurer que les totaux (apparaissant en bleu) sont exacts.

Le troisiéme module présente à titre d’exemples certains graphiques : taux d’admission apparents et nets par sexe ; taux de scolarisation bruts et nets par sexe ; pourcentage des effectifs trop âgés ou trop jeunes par sexe ; populat ion d’âge scolaire non scolarisée par sexe.

IMPORTANT : F Quand vous commencez à utiliser la touche t( AJOUTER PROVINCE )j, le (t compte 1) doit être égal à 1 (un). F Pour accéder au guide de l’utilisateur, cl iquez sur (t AIDE )) (Help). F Pour revenir à la feuille de programmation, cl iquez sur t( RETOUR » (Back) en haut du guide.

43

- -T

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniwes

La principale feuille de programmation dans COHORTE. XLS permet d’effectuer le calcul des indicateurs de base de I’EPT relatifs à l’efficacité interne de l’enseignement primaire (ou de l’éducat ion de base formelle), tels que les taux de redoublement et de survie. La feuille de programmation contient trois modules constitutifs.

Le premier module permet d’entrer des données pour deux années consécutives. Après avoir indiqué le nom du pays et l’année de référence (première des deux années pour lesquelles on dispose de données), entrez les données relatives à la scolarisation par classe pour les deux années consécutives, puis les données relatives aux redoublants par classe pour la deuxième année seulement. Ces données doivent être saisies séparément pour le total (des deux sexes) et pour les garçons et les filles. Si l’on dispose de données relatives au nombre de diplômés pour la première année, les entrer dans les cellules 017, 018 et 019 ; s inon inscrire zéro. Ce formulaire électronique reçoit des données pour un maximum de dix classes. Si vous disposez de données relatives au nombre de diplômés de l’enseignement primaire seul, n’entrez pas de données pour des classes de niveau supérieur à l’enseignement primaire ou inscrivez simplement zéro. Dans le cas de l’éducat ion de base formelle (comprenant donc des classes de niveau supérieur au primaire), les données inscrites dans les cellules 017, 018 et 019 devront exprimer le nombre de diplômés de l’ensemble du cycle d’éducat ion de base formelle.

Une fois toutes les données entrées dans le premier module, cl iquez sur la touche ((VERIFICATION )) pour vérifier que les chiffres du Total (pour les deux sexes) sont bien égaux à la somme des chiffres indiqués pour les garçons et les filles. Toute erreur apparaîtra en chiffres rouges ; après correction, vérifiez de nouveau que les totaux sont bien exacts (ils apparaissent en bleu).

Le deuxiéme module (sur l’écran, juste au-dessous du premier module) montre les principaux indicateurs qui ont été calculés automatiquement par classe, notamment les taux de passage en classe supérieure, les taux de redoublement, les taux d’abandon, les taux de survie, le nombre estimatif d’années-élève, le coefficient d’efficacité et le nombre d’années de scolarité par diplômé. Des graphiques illustrant ces indicateurs apparaissent à l’écran à leur droite.

Le troisième module (sur l’écran, un peu plus bas) donne les modèles de flux d’élèves reconstruits (séparément pour les garçons et les filles et pour les deux sexes), qui font apparaître le flux simulé d’une cohorte initiale de 1000 élèves année par année et classe par classe. Ces modèles de flux permettent le calcul automatique des principaux indicateurs du deuxième module.

IMPORTANT F Quand vous commencez à utiliser la touche «AJOUTER PROVINCE )I, le I( compte )) doit être égal à 1 (un). b Pour accéder au guide de l’utilisateur, cl iquez sur I( AIDE )) (Help). w Pour revenir à la feuille de programmation, cl iquez sur (( RETOUR » (Back) en haut du guide.

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Directives techniques

r Annexe D

L’évaluation de l’efficacité interne et de la N déperdit ion » dans l’enseignement utilise des techniques analogues à celles qu’on emploie dans l’analyse des cohortes en démographie. Une cohorte se définit comme un groupe de personnes qui vivent ensemble une série d’événements déterminés pendant une pér iode donnée. Dans ces conditions, on peut définir une cohorte d’éléves comme un groupe d’élèves qui entrent en première année d’un cycle donné dans la même année scolaire et vivent par la suite, chacun(e) à sa façon, les événements que sont le passage en classe supérieure, le redoublement, l’abandon ou la réussite finale à l’issue de la dernière classe du cycle.

Selon le type de données recueillies, il y a trois manières d’analyser l’efficacité interne d’un système éducatif par la méthode des cohortes d’élèves : (i) la méthode de la cohorte réelle, (ii) la méthode de la cohorte apparente, (iii) la méthode de la cohorte reconstituée.

Le moyen idéal d’obtenir une évaluation précise de la déperdit ion scolaire est d’utiliser la méthode de la cohorte réelle. II faut pour ce faire soit une étude longitudinale suivant la progression d’une cohorte d’élèves au long du cycle d’études, soit une étude rétrospective des registres scolaires permettant de reconstituer les flux d’élèves qui sont passés de classe en classe au fil des années écoulées. La méthode de la cohorte réelle a cependant l’inconvénient de coûter cher et de prendre beaucoup de temps ; il faut en outre qu’il y ait des registres scolaires de qualité et fiables contenant des informations sur chaque élève. C’est la raison pour laquelle cette méthode n’est pas très utilisée.

En l’absence d’informations individualisées sur les élèves, on peut évaluer le rendement interne de l’enseignement à partir de données relatives aux effectifs inscrits par classe au cours d’au moins deux années consécut ives en utilisant soit la méthode de la cohorte apparente, soit celle de la cohorte reconstituée.

On appl iquera la méthode de /a cohorte uppurente lorsqu’il n’y a pas de données sur les redoublants. On compare alors l’effectif inscrit dans la classe 1 (ou Ière année d’études) pour une année donnée avec les effectifs des classes successives au cours des années successives, en posant comme hypothèse que la diminution d’effectifs d’une classe à la suivante correspond à l’abandon. Cette méthode, la plus couramment utilisée jusqu’ici, donne des estimations très approximatives des abandons en cours d’études et sa grande faiblesse est qu’elle suppose que les élèves ou bien passent en classe supérieure ou bien abandonnent le système scolaire. Le redoublement, qui est un facteur primordial, est simplement passé sous silence. Cette méthode convient néanmoins aux pays qui pratiquent le système de promotion automatique.

Plus pert inente et plus couramment utilisée, /a méthode de /a cohorte reconsti tuée est moins tributaire de données détaillées, dont on peut disposer ou pas pour une pér iode donnée. Pour appliquer cette méthode, il suffit de disposer des données sur l’effectif inscrit par classe d’enseignement pendant deux années consécutives, ainsi que des données relatives aux redoublants par classe pour la seconde des deux années scolaires choisies ; on peut alors faire une estimation des trois principaux taux de flux : les taux de promotion en classe supérieure, le taux de redoublement et le taux d’abandon. Une fois ces taux déterminés, on peut les analyser, d’abord par classe d’enseignement pour étudier les schémas de redoublement et d’abandon. On peut ensuite s’en servir pour reconstituer les flux d’élèves d’une cohorte afin d’en déduire d’autres indicateurs de l’efficacité interne. Tel est le cas illustré ci-dessous avec des données provenant de Guinée.

45

7

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Educatmn pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniques

1. Calcul des taux de flux à l’aide des données relatives aux effectifs inscrits et aux redoublements

A. Données initiales : effectifs et redoublunts pur année d’études en Guinée, 1993 et 7994.

La méthode de la cohorte reconsti tuée repose sur l’idée fondamentale qu’ il ne peut y avoir, pour les élèves inscrits dans une classe donnée à une année donnée, que trois éventuali tés : (a) certains d’entre eux passeront dans la classe supérieure l’année scolaire suivante ; (b) d’autres redoubleront la même classe au cours de l’année scolaire suivante ; (c) les élèves restants abandonneront l’école en cours d’année.

Année d’études

D’après cette hypothèse, l’échanti l lon de données ci-dessus permet de calculer les trois taux de flux. Par exemple, sur les 123702 élèves inscrits en première année d’études en 1993 :

1. 33539 ont redoublé la première année en 1994, soit 27,l Vo. 2. 86815 sont passés dans la classe supérieure, soit 70,2 Vo (113882 inscrits en classe 2 en 1994 moins

27067 qui ont redoublé cette classe en 1994). 3. 3348 ont abandonné l’école, soit 2,7 Vo (123702 moins la somme de 86815 et 33539).

Les taux de flux correspondants sont par conséquent : p = 0,702 ; r = 0,271, a = 0,027, dont le total est 1, soit 100 Vo.

B. Principaux taux de flux permettant d’étublir le diugrumme de flux

En appl iquant le même mode de calcul selon une démarche classe par classe, on pourra obtenir les taux de flux par classe suivants :

-mr^lmr-1mcj7 Année d’études

Taux de promotion (p) /\ ri!GiT r7Eic] 10.606J ) pszq

Taux de redoublement (r) IpzTÏ p5ïq 10,351-1 r-1 [0,3631 ,351l

Taux d’abandon (d) [pEq ro,o46] rctzq [yEq )0,090) jl

2. Reconstitution de « l’histoire » de l’école : d iagramme de flux hypothét iques de la cohorte au cours de l’enseignement primaire en Guinée, en 1993.

A partir des taux de flux ci-dessus, on peut reconstituer le flux d’une cohorte fictive de 1.000 élèves au long du cycle d’enseignement primaire comme ci-après, en fonction de trois hypothèses selon lesquelles :

1. à une classe donnée s’appliquent les mêmes taux de redoublement, de promotion et d’abandon, qu’un élève ait atteint le niveau de cette classe directement ou après un ou plusieurs redoublements (hypothèse de comportement homogène) ;

2. il n’y aura d’élèves supplémentaires (nouveaux entrants) dans aucune des années suivantes pendant la durée de vie de la cohorte originelle de 1.000 élèves ;

3. le nombre de redoublements autorisé pour tout élève doit être bien défini.

Pour reconstituer l’histoire des 123702 élèves entrés dans la classe de Ière en Guinée en 1993, il est préférable de coutume d’exprimer cette cohorte de départ sous forme d’indice pour 1000 élèves ; toutes les opérat ions seront dès lors traduites en termes de N pour mille N. Ainsi, lorsqu’on appl ique chacun des taux de flux de la classe 1 à cette cohorte fictive de 1000 élèves (au lieu du nombre réel de 123 702 élèves), on obtient 271 redoublants de la classe 1 (27,l Vo), 27 abandons (2,7 Vo) et 702 passages dans la classe supérieure (70,2 Vo). En appl iquant les taux de flux de la classe 2 aux 702 élèves qui l’ont atteinte, on obtient 171 redoublants de cette classe 2 (24,4 Vo), 32 abandons

46

~- 1 l

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Education pour tous : Bilan à l'an 2000

Directives techniques

1 Annex D 1

Année scolaire

1993

Années d’études

1

m100011r27 l \

271 702

3 4 5 6

Année Année- d’études élèves

1 1365 2 1251 3 1302 4 1056 5 898 6 663

Total 6534

Diplômés 317 Année de scolarité par diplômé 20.6

Coefficient d'efficacité 0.291 (soit 29.1%)

Diplômés

Survivants par année d’études

(4,6 Vo) et 499 passages en classe 3 (71 Vo), et ainsi de suite. On observera que la premiére diagonale du diagramme ci-dessous s’obtient en multipliant les taux de promotion successifs pour les classes successives et les années successives. On appl ique alors les taux de redoublement et d’abandon pour obtenir la deuxième, la troisième et la quatr ième diagonale.

On peut tirer de ce diagramme de flux un certain nombre d’observat ions intéressantes. Par exemple, sur le nombre initial de 1000 enfants entrés en première année, ils ne sont que 46 a obtenir le diplôme à l’issue du cycle sans avoir redoublé une seule classe ; 88 ont obtenu le diplôme avec un an de retard (autrement dit, ils ont redoublé une classe), 98 avec deux ans de retard, donc après deux redoublements, et 84 après avoir redoublé trois fois.

En outre, ce diagramme de flux permet de calculer les principaux indicateurs du rendement interne. Par exemple, les chiffres figurant dans les cases du bas indiquent le nombre d’élèves atteignant une classe donnée, ce qui permet de calculer les taux de survie par classe. On constate que 958 des 1000 élèves de la cohorte (95,8 Yo) ont atteint la classe 2. Il est facile de tirer ces chiffres de la partie supérieure du graphique en faisant la somme du nombre d’abandons dans chaque classe et chaque année et en soustrayant cette somme de l’effectif inscrit dans cette même classe. Pour la classe 1, on obtient 27+7+2+6 = 42 abandons, qui, soustraits de 1000, laissent 958 survies. Enfin, en faisant la somme des abandons de chaque classe (42+69+126+122+149+175) on obtient un total de 683 élèves qui ont abandonné l’école sans avoir atteint le terme de l’enseignement primaire (en tant que diplômés). Ainsi, sur la cohorte initiale de 1.000 élèves, ils ne sont que 317, soit environ 32 Vo, à avoir obtenu le diplôme du cycle primaire.

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Education pour tous : Bilan à l’an 2000 Directives techniques

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En multipliant ce nombre de diplômés par le nombre de classes (317 x 6 = 1902), on obtiendrait le nombre idéal d’années-élèves nécessaires pour produire les diplômés. Le rapport entre ces derniers et le nombre réel d’années- élèves qui ont été utilisées par la cohorte (6534) donne le coefficient d'efficacité (1902t6534 = 0,291 - soit 29,l 070). Le nombre d 'années de scolarisation par diplômé (20,6) s’obtient en divisant le nombre total d’années- élèves passées à l’école par la cohorte (6534) par le nombre total de diplômés (317). On peut alors comparer le nombre d’années de scolarisation par diplômé au nombre idéal requis qui est simplement la durée du cycle d’enseignement, soit 6 ans dans le cas présent.

Les chiffres ci-dessus permettent de conclure qu’en raison de redoublements et d’abandons, il a fallu plus de trois fois le nombre idéal d’années-élèves nécessaire pour produire les 317 diplômés. Le rapport intrants-extrants, qui est l’inverse du coefficient d’efficacité, peut se calculer en divisant le nombre d’années de scolarisation par diplômé par la durée prescrite du cycle d’enseignement (20,6+6 = 3,4). La valeur du minimum idéal de ce rapport est 1, cas ou il n’y a ni redoublement ni abandon.

Fiabilité des données relatives aux effectifs inscrits et aux redoublants. La justesse de la description que les indicateurs obtenus donnent de la progression effective d’une cohorte au long d’un cycle d’enseignement est fonction de la validité des hypothèses sur lesquelles repose ce modèle et de la fiabilité des données statistiques dont on dispose pour l’estimation des taux de flux. II importe d’observer que, dans la mesure où les données relatives aux passages en classe supérieure et aux redoublements ne sont en général pas directement disponibles, les erreurs affectant les données disponibles sur les effectifs inscrits et les redoublants se répercuteraient sur les estimations établies pour ces deux flux. Voici trois erreurs courantes pouvant entraîner des distorsions des taux de flux :

1. Surévaluation des effectifs/redoublants (en particulier dans la classe 1). Elle peut être dél ibérée lorsqu’il existe un mobile d’ordre financier; par exemple, si le nombre d’enseignants rétribués par l’Etat est lié au nombre d’élèves inscrits. On rencontre un autre type d’exagérat ion d’effectifs dans des pays où des parents inscrivent leurs enfants à l’école au début de l’année scolaire mais où beaucoup d’enfants inscrits ne vont pas à l’école ou ne la fréquentent que pendant très peu de temps.

2. Distinction inexacte entre nouveaux entrants et redoublants. Elle aboutit, toutes choses égales par ailleurs, à un sous-évaluat ion du nombre des redoublants en classe 1 et à une surestimation des abandons dans cette classe.

3. Variation annuel le dans la collecte des données. Supposons que, pour une raison quelconque, les données dont on dispose pour l’année t soient complètes tandis que celles de l’année t+l sont incomplètes. Indépendamment des autres catégories d’erreurs, cela entraîne que le nombre des admis dans la classe supérieure et celui des redoublants en t+l sera sous-est imé et le nombre d’abandons surestimé. Si, en outre, les données relatives a l’année scolaire t+2 sont complètes, cela entraînera que certains des admis en classe supérieure et des redoublants de cette année n’auront pas été pris en compte dans l’effectif de l’année précédente, ce qui aboutit à une surestimation des taux de promotion en classe supérieure et de redoublement et à une sous-estimation du taux d’abandon de scolarité, qui dans certains cas, pourra prendre une valeur négative.

Alors que les erreurs décrites aux points 1 et 2 ci-dessus ont toutes chances de se répercuter principalement sur les taux de flux concernant la première classe de l’enseignement primaire, les données incomplètes ont évidemment pour effet de déformer les taux relatifs à toutes les classes. Tous ces types d’erreur peuvent avoir pour effet de fausser les indicateurs d’efficacité interne. Comme le taux d’abandon est calculé sous forme de résidu, il sert souvent de révélateur de certaines de ces erreurs : un taux d’abandon négatif, en particulier, est un signe d’erreur dans les données brutes, c’est-à-dire dans les chiffres donnés pour les effectifs inscrits et les redoublants.

Nota : La comparaison de la méthode de la cohorte apparente et de celle de la cohorte reconsti tuée montre qu’en négligeant le facteur redoublement, la méthode de la cohorte apparente aboutit à une sous-estimation des taux de survie et à une surestimation des taux d’abandon.

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L e FORUM CONSULTATIF INTERNATIONAL SUR L’ÉDUCATION POUR TOUS est l’organisme interinstitutions créé pour guider et superviser le suivi de la CONFÉRENCE MONDIALE SUR L’ÉDUCATION POUR TOUS : RÉPONDRE AUX BESOINS ÉDUCATIFS FONDAMENTAUX qui s’est tenue à Jomtien (Thaïlande) en mars 1990. Le Forum EFA

(Education for All), ainsi qu’on l’appelle couramment, réunit périodiquement des décideurs de haut niveau et des spécialistes des pays en développement, d’institutions internationales et bilatérales de développement ainsi que d’organisations non gouvernementales et de fondations. Lors de sa première réunion (Paris, décembre 1991), le Forum EFA a axé ses travaux sur les perspectives d’universalisation de l’éducation primaire. A sa deuxième réunion (New Delhi, septembre 1993), il a examiné les possibilités d’assurer une éducation pour tous de qualité, et lors de sa troisième réunion (Amman, juin 1996), il a fait le point des progrès réalisés à la mi-décennie dans la voie de l’éducation pour tous et défini les priorités d’action pour le reste de la décennie.

Déterminé par un Comité directeur interinstitutions, le plan de travail du Forum EFA est exécuté par le Secrétariat du Forum EFA, basé au siège de l’UNESCO à Paris, en coopération avec différents partenaires. Pour la période de

’ programmation 1995-1996, les activités principales du Forum ont été financées par des contributions du Danemark, de Finlande, d’Italie, de Norvège, des Pays-Bas et de Suède ainsi que de ses cinq fondateurs : la Banque mondiale, le FNUAP, le PNUD, l’UNESCO et I’UNICEF.

Le programme actuel du Forum EFA (1996-1999) s’articule autour de trois objectifs spécifiques : F Renforcer le suivi de l’éducation pour tous et coordonner l’évaluation de fin de décennie des progrès de

l’éducation pour tous ; F Renforcer et étendre les alliances de l’éducation pour tous, en particulier afin de travailler avec des partenaires

qui influent sur l’opinion publique et la politique, et b Promouvoir et accélérer l’action en faveur de l’éducation pour tous dans les pays en développement par le biais

d’actions de soutien menées à l’échelon régional et mondial. Le bilan de l’éducation pour tous à l’an 2000 est au coeur des activités du Forum EFA et vise à : l fournir à tous les pays des principes directeurs pour la réalisation de leur propre évaluation des progrès réalisés

vers l’éducation pour tous (EPT) ; l rassembler et analyser des données sur l’éducation de base dans les pays en développement ; l faire effectuer une série d’études de cas sur certains aspects de I’EPT ; l faire effectuer des enquêtes dans un échantillon représentatif de pays en développement sur les conditions

d’apprentissage dans les écoles primaires et les résultats des élèves ; l examiner les politiques et les pratiques des bailleurs de fonds de l’éducation de base ; l recueillir les points de vue des principaux groupes d’ONG sur I’EPT ; l organiser une série de séminaires régionaux pour l’examen des politiques d’EPT ; l présenter les résultats de ces activités à la prochaine réunion mondiale du Forum EFA qui se tiendra en

l’an 2000 ; et l informer le public, par le biais des médias, de ces résultats et des principaux problèmes de I’EPT.

Le Forum EFA travaille en étroite collaboration avec l’Association mondiale des journaux pour promouvoir une meilleure couverture médiatique des grandes questions éducatives ainsi que l’emploi de la presse comme matériel d’apprentissage dans les écoles et les programmes extrascolaires d’éducation de base.

Le Secrétariat du Forum publie le bulletin trimestriel EFA 2000 en cinq langues, une série de rapports sur des sujets d’actualité intitulée Éducation pour tous : situation et tendances ainsi que des brochures et documents divers. II alimente également un site sur Internet, http://www.education.unesco.org/efa, qui diffuse tous ses principaux documents, les textes fondamentaux sur I’EPT et des publications sur l’actualité.

Le présent rapport est publié par l’UNESCO pour le FORUM CONSULTATIF INTERNATIONAL SUR L’ÉDUCATION POUR TOUS, mécanisme mondial créé pour

promouvoir et suivre les progrès vers les objectifs de l’éducation pour tous.

Pour tout complément d’information, priére de s’adresser au : Secrétariat du Forum ({Éducation pour tousr

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