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Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Re
2-12
mergence de l’insuffisance rénale dans les formes gravesu paludisme de l’enfant à Kinshasa.S. Kunuanunua a, N.M. Aloni b, N.C. Nsibu a, M.J. Bodi a, M.P. Ekulu b,.K. Gini b
Unité des soins intensifs, département de pédiatrie, cliniques universitairese Kinshasa, faculté de médecine, université de Kinshasa, Kinshasa,épublique démocratique du CongoUnité de néphrologie, département de pédiatrie, cliniques universitaires deinshasa, faculté de médecine, université de Kinshasa, Kinshasa, Républiqueémocratique du Congo
ntroduction.– En République démocratique du Congo, la résistance du Plas-odium falciparum à la chloroquine observée dans les années 1990 a conduit
u changement de politique de prise en charge du paludisme. L’objectif est deéterminer son impact sur l’émergence de l’insuffisance rénale aiguë (IRA) danses différentes formes graves du paludisme de l’enfant.
éthodes.– Une étude transversale a été menée du 1er janvier au 31 décembre008, auprès des enfants admis aux urgences pour paludisme de cinq centresédicaux de la ville de Kinshasa.ésultats.– L’échantillon était constitué de 378 sujets (226 garcons et 152 filles).’IRA a été observée chez 89 enfants (23,6 %) dont 87 (97,8 %) avaient la formeémoglobinurique. Cette forme était prédominante chez les enfants âgés delus de cinq ans (94,8 %). La quinine est la molécule la plus impliquée dans’hémolyse (76,0 %). Le délai médian d’admission et la durée d’hospitalisationtaient respectivement de six jours et de 15 jours. La dialyse a été indiquée chezes 23 enfants (24,0 %) et n’a été effective que chez 21 enfants (91,3 %). Laechnique de la dialyse péritonéale a été la seule utilisée. Le taux de décès étaite 12,6 % (n = 87). La récupération de la fonction rénale a été normale chez lesutres enfants.iscussion/conclusion.– Cette politique de changement thérapeutique a entraîné
’émergence de la forme hémoglobinurique et de l’insuffisance rénale aiguë chezes enfants.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.209
2-13
révalence et déterminants de l’hypertension artériellehez les adultes tunisiens, Tunisie. Marzouk-Aissi a, N. Ben Alaya-Bouafif a, S. Bougatef a, P. Traissac b,
. Delpeuch b, H. Ben Romdhane c
Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes, Tunis, TunisieUMR 204 NUTRIPASS, IRD-UM1-UM2, institut de recherche pour leéveloppement, Montpellier, FranceLaboratoire de recherche « épidémiologie et prévention des maladiesardiovasculaires », faculté de médecine, Tunis, Tunisie
ntroduction.– L’hypertension artérielle (HTA) constitue un problème de santéublique en Tunisie. Il n’y a pas de données tunisiennes sur la prévalence natio-ale de l’HTA. Notre objectif était d’estimer la prévalence nationale de l’HTAhez les adultes et d’analyser ses déterminants en Tunisie.éthodes.– Il s’agit d’une enquête transversale réalisée en 2005 auprès d’un
chantillon national représentatif de la population adulte âgée de 35 à 70 ansn = 8007). Nous avons considéré comme hypertendue toute personne hyper-endue connue ou ayant une pression artérielle systolique supérieure ou égale
140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique supérieure ou égale à0 mmHg.ésultats.– La prévalence de l’HTA était de 30,4 % [28,9–31,8], significative-ent plus importante chez les femmes (32,2 %) que chez les hommes (28,5 %)
vec p < 0,01. La prévalence de l’HTA était significativement plus élevée enilieu urbain que rural (p < 0,001). Les prévalences les plus élevées de l’HTA
taient observées dans les régions du district de Tunis (34,6 %), Sud-Est (33,2 %),t Centre-Est (32,4 %) avec p < 0,001. La prévalence augmentait significative-ent avec l’âge (p < 0,0001). Elle était significativement différente selon le
iveau d’éducation ; la prévalence la plus élevée était observée chez les non-colarisés (38,3 %) avec p < 0,0001. Parmi les hypertendus, seulement 38,1 %onnaissaient qu’ils étaient malades.
qDd
’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S97–S148 S101
iscussion/conclusion.– Notre étude est la première étude populationnelle tuni-ienne qui a estimé la prévalence nationale de l’HTA. Nous avons trouvé unerévalence élevée d’HTA aussi bien chez les hommes que chez les femmes.ne faible proportion de personnes hypertendues connaissaient qu’elles étaientalades. Un programme de dépistage s’impose.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.210
2-14
anifestations neuropsychiatriques des accidentsasculaires cérébraux à Kinshasa. Mpembi Nkosi , S. Mampuza Ma Miezi
CNPP/UNIKIN, Kinshasa, République démocratique du Congo
ntroduction.– Les manifestations neuropsychiatriques sont fréquentes après unccident vasculaire cérébral (AVC). Les données les concernant sont inexis-antes pour le Congo-Kinshasa. Cette étude avait pour objectifs de déterminera prévalence des troubles psychiatriques post-AVC, décrire les profils socio-émographique et clinique des patients souffrant des troubles psychiatriquesost-AVC (TPPAVC) et indiquer les facteurs de risque de survenue des TPPAVC.éthodes.– Il s’agit d’une étude transversale descriptive réalisée entre le
er octobre 2008 et le 30 décembre 2009 portant sur un total de 50 patients hos-italisés pour AVC. Les données ont été analysées avec les logiciels Epi-Info.04 version francaise et Stata/IC 11.2. Le test de Chi2 a servi à rechercher lesssociations entre les variables. Le seuil de signification retenu était de 5 %.ésultats.– L’âge moyen était de 60,6 ± 11,1 ans. Le sex-ratio était de 1,9 hommeour 1 femme. Les syndromes psychiatriques ont été retrouvés chez 56 % desatients. Les troubles dépressifs étaient présents chez 44 %. Ils étaient associésla démence diagnostiquée au Minicog (p = 0,01). Après ajustement par rapportl’âge, au sexe et au niveau d’étude, les patients déments avaient dix fois pluse risque de présenter un trouble dépressif.iscussion/conclusion.– Les troubles psychiatriques post-AVC sont fréquentsarmi les patients hospitalisés à Kinshasa. Les résultats obtenus dans cette étudeuggèrent que le dépistage des troubles cognitifs permet de détecter les patientsrisque de présenter un trouble psychiatrique en post-AVC.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.211
2-15
n niveau élevé d’acides gras oméga-3 marins peut abaisseres concentrations circulantes de protéine C-réactive. Proust , É. Dewailly
Axe santé des populations et environnement, CRCHUL-CHUQ, Québec,anada
ntroduction.– Des études épidémiologiques ont montré une association positiventre la protéine C-réactive (CRP, biomarqueur d’inflammation), et l’incidencee maladie coronarienne (CHD). Or, les acides gras poly-insaturés EPA (acideicosapentaenoïque) et DHA (acide docosahexaenoïque), présents en grandesuantités dans l’alimentation traditionnelle inuit, ont été associés à un risqueiminué de CHD. L’objectif est d’investiguer la relation entre les niveaux’EPA + DHA et de CRP chez les adultes inuit du Nunavik.éthodes.– Au total, 299 inuits âgés de 40 à 74 ans ont été inclus dans l’étude.es concentrations d’EPA + DHA et de CRP ont été mesurées dans les échan-
illons sanguins; les sujets avec CRP ≥ 10 mg/L ont été exclus. Une analysee covariance a été utilisée pour examiner les differences entre les quartiles’EPA + DHA. Une régression logistique a été utilisée pour examiner la relationntre les concentrations relatives d’EPA + DHA et les niveaux élevés de CRP.ésultats.– La concentration relative moyenne d’EPA + DHA des adultes inuittait très élevée (9,21 %, 95 % CI: 8,90–9,52). La moyenne ajustée de CRP dimi-uait du plus bas quartile d’EPA + DHA (2,72 mg/L) au plus élevé (2,50 mg/L).e rapport de cote (RC) brut de CRP élevé (≥ 1,0 mg/L) pour EPA + DHA était,13 (p = 0,009) et restait significatif après ajustement pour les facteurs confon-ants potentiels (RC = 0,85, p = 0,008). Le RC ajusté de CRP élevé pour les
uartiles d’EPA + DHA croissants était 1,00, 0,56, 0,59 et 0,58.iscussion/conclusion.– Ces résultats montrent que des niveaux élevés’EPA + DHA d’origine marine peuvent diminuer les concentrations circulantes