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RANDRIAMBOLOLONA Dinalalaina
ETIOLOGIES ET PREVENTION DES INFIRMITES MOTRICES D’ORIGINE
CEREBRALE TRAITEES EN REEDUCATION FONCTIONNELLE
Thèse de Doctorat en Médecine
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE MEDECINE
ANNEE : 2006 N°7506
ETIOLOGIES ET PREVENTION DES INFIRMITES MOTRICES D’ ORIGINE
CEREBRALE TRAITEES EN REEDUCATION FONCTIONNELLE.
THESE
Présentée et soutenue publiquement le : 30 Novembre 2006
à Antananarivo
par
Madame RANDRIAMBOLOLONA Dinalalaina
Née le 09 Septembre 1981 à TULEAR.
Pour obtenir le grade de
DOCTEUR EN MEDECINE (Diplôme d’Etat)
MEMBRES DU JURY
Président : Professeur RAZANAMPARANY Marcel
Juges : Professeur RAKOTOARIMANANA Denis Roland
Professeur ANDRIAMAMONJY Clément
Rapporteur : Docteur RAKOTOVAO Razafindramavo Edwige
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE MEDECINE
Année Universitaire 2005-2006 I- DIRECTION
A. DOYEN
M. RAJAONARIVELO Paul
B. VICE –DOYENS -Relations avec les Institutions et Partenariat M RASAMINDRAKOTROKA Andry -Troisième Cycle Long et Formation Continue M. RAJAONA Hyacinthe -Scolarité (1er et 2nd cycles) M. RAKOTOARIMANANA Denis Roland -Ressources Humaines et Patrimoine M. RAMAKAVELO Maurice Philippe -Thèses, Mémoires, Recherche, Agrégation, M. RABENATOANDRO Rakotomanatsoa Titularisation -Appui à la Pédagogie et Stages Hospitaliers M. RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin -Troisième Cycle Court M. RANDRIANJAFISAMINDRAKOTROKA (Stage interné et Examens de Clinique) Nantenaina Soa -Technologies de l’Information, de la M. RAPELANORO RABENJA Fahafahantsoa Communication et de la Télémédecine
C. SECRETAIRE PRINCIPAL
Mme RASOARIMANALINARIVO Sahondra H. II. PRESIDENT DU CONSEIL D’ETABLISSEMENT
M. RAKOTOVAO Joseph Dieudonné III. CHEFS DE DEPARTEMENT -Biologie M. RASAMINDRAKOTROKA Andry - Chirurgie M. ANDRIAMAMONJY Clément -Médecine M. RABENATOANDRO Rakotomanantsoa
-Mère et Enfant Mme RAVELOMANANA RAZAFIARIVAO Noëline -Santé Publique M. RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin -Sciences Fondamentales et Mixtes M. RANDRIANJAFISAMINDRAKOTROKA Nantenaina Soa -Tête et cou Mme ANDRIANTSOA RASOAVELONORO Violette
IV. PRESIDENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
M. RAJAONARIVELO Paul V. COLLEGE DES ENSEIGNANTS
A- PRESIDENT
Pr. RAPELANORO RABENJA Fahafahantsoa
B- ENSEIGNANTS PERMANENTS
1) PROFESSEURS TITULAIRES D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE RECHERCHE
DEPARTEMENT BIOLOGIE
- Immunologie Pr. RASAMINDRAKOTROKA Andry
DEPARTEMENT MEDECINE ET SPECIALITES MEDICALES
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VI. ENSEIGNANTS NON PERMANENTS PROFESSEURS EMERITES
Pr. ANDRIAMANANTSARA Lambosoa Pr. RAKOTOZAFY Georges
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Pr. FIDISON Augustin Pr. RANDRIARIMANGA Ratsiatery
Pr. KAPISY Jules Flaubert Honoré Blaise
Pr. RABARIOELINA Lala Pr. RASOLOFONDRAIBE Aimé
Pr. RABETALIANA Désiré Pr. RATOVO Fortunat
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VII. IN MEMORIAM
Pr. RAJAONERA Richard Pr. RAKOTOVAO Rivo Andriamiadana Pr. RAMAHANDRIARIVELO Johnson Pr. RAVELOJAONA Hubert Pr. RAJAONERA Fréderic Pr. ANDRIAMAMPIHANTONA Emmanuel Pr. ANDRIAMASOMANANA Velson Pr. RANDRIANONIMANDIMBY Jérôme Pr. RAKOTOSON Lucette Pr. RAKOTONIAINA Patrice Pr. ANDRIANJATOVO RARISOA Jeannette Pr. RAKOTO-RATSIMAMANGA Albert Dr. RAMAROKOTO Razafindramboa Pr. RANDRIANARISOLO Raymond Pr. RAKOTOBE Alfred Dr. RABEDASY Henri Pr. ANDRIAMIANDRA Aristide Pr. MAHAZOASY Ernest Dr. RAKOTONANAHARY Pr. RATSIFANDRIHAMANANA Bernard Pr. ANDRIANTSEHENO Raphaël Pr. RAZAFINTSALAMA Charles Pr. RANDRIAMBOLOLONA Robin Pr. RANAIVOARISON Milson Jérôme Pr. RAMANANIRINA Clarisse Pr. RASOLONJATOVO Andriananja Pierre Pr. RALANTOARITSIMBA Zhouder Pr. MANAMBELONA Justin Pr. RANIVOALISON Denys Pr. RAZAKASOA Armand Emile Pr. RAKOTOMANGA Robert Pr. RAMIALIHARISOA Angeline Pr. RAKOTOBE Pascal Pr. RANAIVOZANANY Andrianady
VIII. ADMINISTRATION
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ADMINISTRATION ET FINANCES M. RANDRIARIMANGA Henri APPUI A LA RECHERCHE ET
FORMATION CONTINUE M. RAZAFINDRAKOTO Willy Robin RELATION AVEC
LES INSTITUTIONS M. RAMARISON Elysée RESSOURCES HUMAINES Mme RAKOTOARIVELO Harimalala F. SCOLARITE ET APPUI
A LA PEDAGOGIE Mme SOLOFOSAONA Sahondranirina TROISIEME CYCLE LONG ET M. RANDRIANJAFIARIMANANA Charles Bruno
FORMATION CONTINUE
DEDICACES
« Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant
toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en
abondance pour toute bonne œuvre »
II Cor 9 : 8.
Je dédie cette thèse,
A Dieu : « Mon Père Tout Puissant, c’est Lui qui me donne la sagesse et la force de
persévérer ». Que la gloire lui revienne.
A la mémoire de mon père : Il aurait été fier de me voir ici, en ce jour.
Que son âme repose en paix.
A ma mère : Merci pour tout ce que tu as fait, pour ton affection, tes encouragements,
et tes sacrifices .J’espère ne jamais te décevoir.
A mon mari : Tu m’as toujours soutenue. Tu as toujours été à mes côtés. Merci pour ta
compréhension, ta tendresse et ton amour. Je t’aime. Ma réussite est la tienne.
A mes beaux- parents : Vous m’avez tout de suite acceptée, et m’avez beaucoup aidée.
Merci pour vos précieux conseils et vos prières. Je vous en suis reconnaissante.
A mes frères et sœur et à ma belle sœur : Nous nous sommes toujours serrés les
coudes. Vous étiez toujours présents quand j’avais besoin de vous. Que notre
famille soit toujours très unie.
A toute ma famille, mes amis et à ma promotion FITARATRA : Merci pour vos
soutiens et vos prières. Merci d’être venus et de m’avoir donné un peu de votre
précieux temps.
Monsieur le Docteur RAZANAMPARANY Marcel
Professeur Emérite en Pédiatrie à la Faculté de Médecine d’Antananarivo.
Vous nous faites l’honneur de présider cette thèse.
Veuillez agréer le témoignage de notre profond respect et de nos vifs
remerciements.
A NOS MAITRES ET HONORABLES JUGES DE THESE
Monsieur le Docteur RAKOTOARIMANANA Denis Roland
Professeur Emérite en Pédiatrie et Génétique Médicale à la Faculté de Médecine
d’Antananarivo.
Monsieur le Docteur ANDRIAMAMONJY Clément
Professeur d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Neuro Chirurgie à la Faculté
de Médecine d’Antananarivo.
Chef de Service de Neuro Chirurgie au CHU-HJRA Antananarivo
Vous nous faites l’honneur de siéger parmi les membres de jury. Veuillez trouver
ici l’expression de notre sincère reconnaissance et de notre profond respect.
A NOTRE RAPPORTEUR DE THESE
Madame le Docteur RAKOTOVAO RAZAFINDRAMAVO Edwige
Certificat d’étude Spéciale l’Hydrologie et de Climatologie Médicales
Chef de Service de Rééducation Fonctionnelle CHU- Antananarivo
Malgré toutes vos obligations, vous nous avez consacré beaucoup de votre précieux
temps, vos conseils nous sont précieux, merci infiniment.
A NOTRE MAITRE ET DOYEN DE LA FACULTE DE MEDECINE
D’ANTANANARIVO
Monsieur le Professeur RAJAONARIVELO Paul,
Nos hommages respectueux et notre reconnaissance pour les efforts que vous effectuez
pour favoriser une excellente et une haute qualité de l’Enseignement à la Faculté de
Médecine d’Antananarivo.
A TOUS NOS MAITRES ET ENSEIGNANTS DE LA FACULTE DE
MEDECINE D’ANTANANARIVO ET DES HOPITAUX
Sincères remerciements et profonde gratitude pour toutes les connaissances que vous
nous avez transmises.
A TOUT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE DE L A
FACULTE DE MEDECINE D’ANTANANARIVO
Nous vous remercions de votre entière collaboration.
A TOUS CEUX QUI, DE PRES OU DE LOIN, ONT CONTRIBUE A
L’ACCOMPLISSEMENT DE CE TRAVAIL.
Sincères remerciements.
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION ............................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE ........................................................................................................ 2
IMOC – IMC
I – 1 – Rappels ......................................................................................................... 2
I – 1- 1 - Développement psychomoteur normal de l’enfant ............................. 2
I – 1 - 2 – Quelques définitions ........................................................................ 12
I – 2 – Etiologies .................................................................................................... 13
I - 2 – 1 – Causes anténatales ........................................................................... 13
I - 2 – 2 – Causes périnatales ........................................................................... 15
I - 2 – 3 – Causes post natales .......................................................................... 17
I - 3 – Les manifestations cliniques........................................................................ 18
I - 3 – 1 – Comment reconnaître l’IMC/IMOC ................................................ 18
I - 3 – 2 – Description clinique......................................................................... 18
I - 4 – Prises en charge ........................................................................................... 25
I - 4 – 1 - Evaluation générale ......................................................................... 25
I - 4 – 2 – Traitement........................................................................................ 26
I - 4 – 2 - 1 – Buts ................................................................................... 26
I - 4 – 2 - 2 – Moyens thérapeutiques et indications ............................... 26
I - 4 – 2 - 3 – Suivi et surveillance .......................................................... 33
DEUXIEME PARTIE ..................................................................................................... 34
II – Etude des dossiers .................................................................................................... 34
II – 1 – Matériels et méthodes ............................................................................... 34
II – 1 – 1 – Méthodologie ................................................................................. 34
II – 1 – 2 – Matériels ........................................................................................ 34
II – 2 – Nos résultats ............................................................................................. 34
II – 2 – 1 - Type de l’étude ............................................................................... 34
II – 2 – 2 – Sélection des patients recrutés ...................................................... 35
II – 2 – 2 – 1 – Critères d’inclusion ........................................................... 35
II – 2 – 2 – 2 – Critères d’exclusion ........................................................... 35
II – 3 – Les dossiers ............................................................................................... 35
II – 4 – Résultats des recrutements ....................................................................... 37
II – 4 – 1 – Répartition selon le sexe ................................................................ 37
II – 4 – 2 – Répartition selon l’âge de la première consultation ...................... 38
II – 4 – 3 – Répartition selon les couches sociales ........................................... 39
II – 4 – 4 – Répartition selon la parité .............................................................. 39
II – 4 – 5 - Répartition selon les étiologies et les facteurs favorisants ............. 40
II – 4 - 6 - Répartition selon les consultations prénatales et leurs modalités ... 42
II – 4 – 7 – Répartition selon les circonstances de l’accouchement ................. 44
II – 4 – 8 – Répartition selon la vaccination .................................................... 44
II - 4 – 9 – Répartition selon les formes cliniques ........................................... 45
II – 4 – 10 – Liaison des formes cliniques et des causes ................................. 47
II – 4 – 11 – Liaison des troubles associés et des causes ................................. 49
II – 4 – 12 – Répartition selon les réponses aux traitements ............................ 51
TROISIEME PARTIE .................................................................................................... 54
Commentaires et discussions ................................................................................. 54
Suggestions ............................................................................................................ 72
CONCLUSION ............................................................................................................... 78
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
Pages
Tableau I : Repère du développement staturo-pondéral ......................................... 11
Tableau II : Répartition selon le sexe ...................................................................... 37
Tableau III : Répartition selon l’âge de la première consultation ............................. 38
Tableau IV : Répartition selon les couches sociales ................................................. 39
Tableau V : Répartition selon la parité .................................................................... 39
Tableau VI : Répartition selon les étiologies ............................................................ 40
Tableau VII : Répartition selon les facteurs favorisants ............................................ 41
Tableau VIII : Nombres des CPN ................................................................................ 42
Tableau IX : Nombre des femmes ayant fait des VAT ............................................. 43
Tableau X : Répartition selon la pratique de la sérologie syphilitique .................... 43
Tableau XI : Les circonstances de l’accouchement .................................................. 44
Tableau XII : Taux de vaccination des enfants .......................................................... 44
Tableau XIII : Répartition selon les formes cliniques ................................................. 45
Tableau XIV : Liaison des formes cliniques et des causes .......................................... 47
Tableau XV : Liaison des troubles associés et des causes .......................................... 49
Tableau XVI : Durée du traitement et évolution .......................................................... 51
Tableau XVII : Les traitements adjuvants ..................................................................... 52
LISTE DES FIGURES
Pages
Figure 1 : Répartition selon le sexe .............................................................................. 37
Figure 2 : Répartition selon l’âge de la première consultation .................................... 38
Figure 3 : Répartition selon les couches sociales ......................................................... 39
Figure 4 : Répartition selon la parité ............................................................................ 39
Figure 5 : Les étiologies ............................................................................................... 40
Figure 6 : Les facteurs favorisants ............................................................................... 42
Figure 7 : Les circonstances de l’accouchement .......................................................... 44
Figure 8 : Taux de vaccination des enfants .................................................................. 45
Figure 9 : Répartition selon les formes cliniques ......................................................... 46
Figure 10 : Liaison des formes cliniques et des causes.................................................. 48
Figure 11 : Liaison des troubles associés et des causes ................................................. 50
LISTE DES ABREVIATIONS
CAM : Centre d’appareillage de Madagascar
CPN : Consultation prénatale
CRMM : Centre de Récupération Motrice de Madagascar
DPM : Développement Psycho Moteur
DVP : Dérivation Ventriculo-Péritonéale
ETF : Echographie transfontanellaire
HTA : Hypertension artérielle
IMC : Infirmité Motrice Cérébrale
IMOC : Infirmité motrice d’origine cérébrale
PEV : Programme élargi de vaccination
TDM : Tomodensitométrie
VAT : Vaccin anti-tétanique
1
INTRODUCTION
Dans les pays développés, l’handicap moteur touche environ 1% des enfants,
d’après des enquêtes menées dans les pays européens. A Madagascar, le taux est
probablement le même sinon plus important mais aucune enquête n’a été effectuée.
La politique nationale de la santé vise à améliorer les conditions sociales et le
bien-être des mères et des enfants. Malheureusement, le sort des enfants infirmes est à
déplorer car ils font souvent l’objet de honte et de rejet de leur famille. Mais plus
encore, les enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale (IMOC), condamnés
à être des « éternels assistés », ne peuvent pas s’insérer dans la société ni subvenir à
leurs besoins et sont considérés comme des « boulets »pour leur famille. Ce qui nous a
incité à effectuer cette étude.
L’IMOC est une lésion cérébrale donnant des troubles moteurs franchement
prédominants et non évolutifs avec retard mental. On parle d’ IMC (Infirmité Motrice
Cérébrale) lorsque le quotient intellectuel est plus ou moins normal.
L’ IMOC peut être d’origine prénatale ou périnatale ou postnatale. Elle associe à
des degrés divers, des déficiences motrices, sensorielles, intellectuelles et des troubles
psychiatriques. Son évolution est fatale car une fois installée, c’est un handicap à vie,
les résultats thérapeutiques et kinésithérapiques sont non satisfaisants.
Le but de ce travail est alors, de déterminer les causes de la pathologie afin de
prévenir son apparition.
Notre travail comprend trois grandes parties :
Dans la première partie, nous parlerons de l’ IMOC – IMC : les rappels, les
étiologies, les manifestations cliniques, la rééducation fonctionnelle et les autres
traitements.
La deuxième partie sera réservée à l’étude des dossiers.
Nous terminons par la troisième partie : commentaire, discussion, prévention et
suggestions, conclusion générale.
2
PREMIERE PARTIE : IMOC – IMC.
I – 1 - Rappels :
I – 1 - 1– Développement psycho - moteur normal de l’enfant : (1)
La connaissance du développement normal de l’enfant à chaque âge est
indispensable car elle permet de détecter le plus tôt possible les éventuelles
perturbations. Cependant, ces perturbations doivent être interprétées avec une
grande prudence compte tenu des variations individuelles.
Les éléments d’appréciation portent sur les capacités motrices,
sensorielles, cognitives, mentales, linguistiques et émotionnelles, qui
s’influencent mutuellement à chaque âge de la vie.
Ainsi les étapes que nous allons décrire ne sont que des repères dans le
suivi du développement de l’enfant.
I – 1 – 1 – 1 – Les étapes de développement psychomoteur d’un enfant
normal de 0 à 7 ans :
- A la naissance : (2)
Le nouveau-né présente une attitude en flexion avec une hypertonie
physiologique des membres et une hypotonie du tronc.
On note les différents réflexes archaïques que nous allons détailler plus
tard. Ce sont le réflexe de succion, le réflexe d’orientation oral, le réflexe de
préhension, le réflexe de MORO, le réflexe de GALANT , le réflexe de la
marche automatique et le réflexe de redressement.
Les formes de mouvement sont des réactions posturales automatiques de
redressement et d’équilibre.
La gesticulation est spontanée, athétoïde, asymétrique.
3
- A 1 mois : (3)
• La motricité :
Le tonus axial : en décubitus ventral, la tête repose sur un côté. En
décubitus dorsal, la tête a tendance à tourner légèrement sur le côté et le
corps suit le mouvement en bloc. En tiré assis, la tête tombe, ballote d’un
coté à l’autre.
Le tonus des membres : l’attitude en flexion et hypertonie
prédominent aussi bien en décubitus dorsal qu’en décubitus ventral :
c’est l’attitude fœtale.
La gesticulation est pauvre : il reste couché sur le côté.
• La mobilité oculaire :
On note une orientation par la lumière.
• L’audition :
Il réagit aux bruits violents par un sursaut, mais ne se tourne pas pour
en localiser l’origine.
• Le visage est immobile avec des sourires fugitifs non électifs, sans raison
apparente.
• Le langage se résume à des vagissements (des sons inarticulés).
• Le sommeil dure 21 heures avec des crises de pleurs la nuit.
- A 2 mois : (4)
• La motricité :
Le tonus axial : mis sur le ventre, il redresse la tête à faible amplitude
(moins de 45°) et pendant un court instant ; Il peut tourner sa tête du côté
droit ou du côté gauche.
Il se retourne sur le côté vers le dos.
Approche de la préhension : ses poings sont étroitement serrés, il
porte sa main à la bouche. Mais il ouvre sa main si on la touche avec un
hochet qu’il saisit sans le lâcher.
• L’audition : il se tourne en entendant un bruit.
• Il sourit à son entourage ou quand on lui parle.
• Le langage : il émet des sons « a, e ; o, u »
4
• Le sommeil dure 18 heures.
• L’enfant explore les objets visuellement.
- A 3 mois : (5)
C’est la fin du stade d’hypertonie des fléchisseurs.
Mis sur le ventre : redresse sa tête à 45°, il s’appuie de façon encore
instable sur ses avant – bras, les poings serrés.
Maintien de la tête ou port de tête.
Convergence oculaire stable : l’enfant explore les objets visuellement.
Regard précis, maintien des mains dans le champ visuel.
Ouvre les mains, peut joindre les deux mains.
Jeu d’exploration avec les mains, le regard et le toucher.
Rit quand on lui parle, se tourne vers celui qui parle ou vers la source d’un
bruit ;
Langage : vocalise et gazouille.
- A 4 mois : (6)
En décubitus ventral : redresse bien la tête, s’appuie de façon stable sur les
avant–bras. Bonne extension du tronc et de la hanche.
Gesticulation : relève et contrôle la tête, se met sur le ventre, cherche à
saisir un objet qui l’intéresse mais la préhension est encore mal coordonnée.
Coordination oculo – manuelle : début de la préhension avec bi
latéralisation.
Langage : roucoule, gazouille, essaie de répéter les sons qu’il entend.
Suit des yeux les objets dans toutes les directions.
Reconnaît sa mère par la voix.
-A 5 mois : (7)
Décubitus ventral : peut allonger les bras en avant et faire des mouvements
de « natation » par début d’extension.
Gesticulation : commence à se retourner dans son lit.
5
Sourit à son image dans le miroir, différencie sa famille des étrangers dont
il a parfois peur.
L’audition : reconnaît les bruits familiers.
- A 6 mois : (8)
Amélioration du tonus axial :
En position assise, le dos est presque droit mais encore instable, est tenu
assis avec appui sur les membres supérieurs (position assise aidée).
En décubitus ventral : Peut s’appuyer sur les mains voire sur une seule
main pour saisir un objet par l’autre main.
Se tourne dans le lit.
Exploration corporelle : en position couchée, attrape les pieds, porte sa
main à la bouche.
Préhension globale acquise : peut tenir un objet dans chaque main ;
Réactions de parachute et de Landau : présents.
Langage : « Ra » « Re » « Da » « De ». « Mama » « Dada » sont
prononcés sans raison apparente. « Parle » même s’il est seul.
Suit des yeux un objet qui tombe jusqu’à se pencher Rit en se regardant
dans le miroir.
- A 7 mois : (8)
En coucher dorsal, soulève la tête.
Peut rouler de la position ventrale à la position dorsale ; s’assoit seul.
Se tient à 4 pattes, il commence à se tenir en appui sur les membres
inférieurs et soutenir le poids du corps.
Mis debout : présente une attitude du sauteur et les pieds équins.
Peut passer un objet d’une seule main à l’autre avec préhension cubitale et
palmaire. Mange un biscuit.
On note une orientation du regard par le son ; bouge la tête en suivant du
regard.
6
- De 8 – 9 mois : (4)
Sa position assise est devenue stable.
Peut se retourner pour prendre un objet et revenir à la position.
Présente une bonne réaction d’équilibre, de redressement et de défense :
parachute avant et latéral avec les mains.
Rampe, enlève sa serviette, utilise la pince : pouce–index, peut frapper
deux cubes l’un contre l’autre.
Reconnaît son entourage.
Prononce des syllabes doubles et imite les sons qu’il entend ou qu’il
produit. Commence à chuchoter et à moduler la voix.
- A 10 mois : (5)
Se met debout, se redresse, se déplace latéralement avec appui. Se met à 4
pattes.
A la station debout, les réactions d’équilibration ne sont pas encore
acquises.
Habileté manuelle : boit avec la tasse, retire le cube de la tasse.
Retrouve un objet caché et se calme avec un jouet.
Réagit en entendant son nom, comprend les mots « oui » et « non ».
- A 12 mois : (6)
Se tient debout avec appui et marche avec aide : « premiers pas ».
Présente une réaction de défense à type de plongeon.
Au point de vue préhension : lâche les objets volontairement et utilise la
pince supérieure entre les extrémités pouce et index.
Les jeux sont spontanés, explorateurs et tactiles.
Propreté: n’est pas encore propre.
Langage : l’enfant imite tout ce qu’il entend, dit exactement « Dada »,
« Mama ».
- A 15 mois : (7)
Monte les escaliers à pieds joints (une marche).
7
S’accroupit en jouant.
Gestes courants de la vie : Fait des gestes adaptés à l’habillage, boit seul
dans un verre.
Gribouille sur ordre et montre du doigt ce qu’il fait.
Transporte, entasse, cache et retrouve les objets.
Est passivement propre.
Le langage : enrichissement rapide du vocabulaire, des noms propres, des
objets divers.
Comprend ce qu’on lui dit, obéit, met dans la main de quelqu’un objet
qu’il a ramassé.
- A 18 mois: (5)
Commence à courir.
Sait s’asseoir et se lever d’une petite chaise, sait se lever tout seul du sol.
Monte les escaliers seuls en se tenant.
Utilisation des objets : participe à l’habillage, tourne la page d’un livre,
peut être assis à table et manger avec une cuillère des aliments pré coupés
(mange seul). Se cherche derrière une glace. Gribouille, construit une tour de 4
cubes et range ses jouets.
Obéit aux ordres simples : ramasse, va chercher, ferme, assis – debout.
Sphincters : mieux contrôlés, commence à demander son pot (les filles sont
propres plus précocement).
- A 21 mois : (8)
Grimpe sur un coussin ou un tabouret.
Utilisation des objets : ouvre une porte, allume l’interrupteur, approche
une chaise et grimpe pour prendre un objet haut placé.
La propreté de jour est acquise (sauf accidentellement).
- A 2 ans : (3)
Locomotion : court bien, pédale un tricycle, saute avec deux pieds, monte
et descend les escaliers avec appui, donne un coup de pied, ou de ballon.
8
Manipulation : Développement de l’habileté manuelle comme le jeu de
vissage, tourne les pages d’un livre, plie les papiers, enlève les souliers, lave
les mains.
Relation avec l’entourage : écoute une histoire, reconnaît ses parents après
une absence, méfiance des étrangers, explore sa personne et celles des autres,
peut être agressif et mord, commence à poser des questions « quoi ? »
« Pourquoi ?».
Sphincters : il va seul au WC, aux toilettes, la propreté de jour est acquise
et la propreté de nuit est progressive.
Jeux : spontanés, animiste ou d’imitation.
- A 3 ans : (2)
Locomotion et coordination : commence à s’habiller et à se déshabiller,
monte les escaliers en alternant, roule à tricycle, ouvre, franchit et referme une
porte sans aide, porte des objets encombrants.
Jeux et manipulations : peut dresser un tour de 10 cubes, empilage,
emboîtage, vissage, puzzle, comprend les gestes simples et les réalise.
Langage et compréhension : reconnaît les objets usuels, les parties du
corps, les vêtements. Exécute les ordres simples, explore son entourage, pose
des questions. Distingue les couleurs, le temps des verbes, améliore son
vocabulaire, distingue les garçons des filles, dit son sexe.
Autonomie pratique : participe activement à l’habillage, habille la poupée,
déboutonne les gros boutons, début de laçage des souliers, lave les mains et le
visage, mange seul.
Ecole maternelle : petite section, début de socialisation.
- A 4 ans : (6)
Locomotion, coordination et équilibre : station debout unipodal, coupe
avec les ciseaux, laçage correct, range dans une boîte.
Langage et expression : dit son nom et son âge correctement, fait des
phrases constituées avec des incorrections « logiques ».
Graphisme : fermeture complète du cercle.
9
Ecole maternelle : moyenne section.
- A 5 ans : (6)
Coordination et équilibre : saute à cloche pied.
Acquisition de l’indépendance : s’habille seul, boutonne et déboutonne
bien, fait des nœuds, se coiffe seul, va aux toilettes seul et s’essuie seul, mange
seul, verse dans un verre et boire avec une paille, se sert seul.
Habileté manuelle : enroule un fil, coud avec une grosse aiguille.
Ecole maternelle : grande section, dessins variés (arbre, maison), corps
complet.
- A 6 ans : (8)
Indépendance : peut se laver seul, coupe la viande.
Compréhension : ordre logique, reconnaît le danger comme le feu à la
maison.
Expression : sait son adresse, le téléphone, extension du vocabulaire,
langage correct, amélioration de la syntaxe.
Graphisme – écriture : scolarité en cours préparatoire, sait lire et écrire et
dessiner ; maîtrise les couleurs, l’épaisseur et la dimension.
- A 7 ans : (7)
Indépendance et maturité : peut faire les courses et les commissions simples,
peut se prendre en charge seul à la maison, sait ouvrir et fermer la porte à clé,
sait téléphoner, acquisition de la notion de droite et gauche sur lui.
Scolarisation : scolarité en cours élémentaire, lecture, écriture,
mathématiques, mémorisation, expériences.
I – 1 – 1 - 2 – Les réflexes :
- Les réflexes archaïques du nouveau – né :
• Le réflexe de succion (9) : Il est déclenché par le contact avec les
lèvres ou la peau péri orale.
10
Une faiblesse de la succion existe chez le prématuré et chez les
nourrissons présentant des atteintes cérébrales au moment de la
naissance.
Sa persistance au – delà de 6 mois est pathologique.
• Le réflexe d’orientation oral (5) : Le contact péri oral déclenche le
réflexe de succion et la rotation de la tête du côte de la stimulation.
Il persiste jusqu’à 3 mois.
• Le réflexe de MORO (1) : le nouveau – né tenu en position assise est
laissé tomber de quelques degrés en arrière, ce qui déclenche une
abduction des bras, une ouverture de la bouche puis une adduction des
bras. Ceci est habituellement suivi de pleurs, il s’agit d’un « réflexe de
peur ».
Il persiste environ jusqu’au 3è mois et lorsqu’il persiste au – delà du 6èm
mois, on suspecte une atteinte cérébrale.
• Le réflexe de préhension (9): le contact avec la paume de la main ou
la plante des pieds déclenche la fermeture de la main jusqu’à environ 3
mois.
• Le réflexe de GALANT (4): le nouveau – né est tenu suspendu en
décubitus ventral et stimulé au niveau de la peau à hauteur des reins ;
ceci provoque une flexion de la colonne vertébrale et une rotation du
bassin.
Ce réflexe persiste jusqu’au 9è mois.
• Le réflexe de position du cou (3): il s’agit d’un réflexe positionnel
déclenché par des modifications de la position du corps ou de la tête.
- Réflexe positionnel symétrique – tonique : la rotation de la tête
entraîne une extension des extrémités supérieures, et une flexion des
extrémités inférieures. Ce réflexe est toujours pathologique.
- Réflexe positionnel asymétrique – tonique : la rotation de la tête
entraîne l’extension des extrémités du côté de la rotation, une flexion des
extrémités controlatérales ; la persistance de ce réflexe au-delà du 6è mois est
pathologique.
11
• Le réflexe de la marche automatique (2): l’appui plantaire du
nouveau – né tenu verticalement entraîne la flexion de cette jambe et
l’extension de l’autre. Ce réflexe persiste jusqu’au 3è mois environ.
- Les réflexes du nourrisson :
• Les réflexes de Landau (2): le nourrisson est suspendu en décubitus
ventral, ce qui déclenche l’extension du tronc, des extrémités et la
surélévation de la tête. Ils existent du 5è mois jusqu’à environ la 3è année.
• La préparation du saut (9): l’enfant est tenu par le milieu du tronc
et basculé vers l’avant. Ceci déclenche une extension des bras en avant et
l’appui sur les mains ouvertes. Ce réflexe peut être provoqué à partir du 6è
mois.
• La réaction d’appui (3): l’enfant assis est légèrement basculé sur le
côté, ce qui provoque une extension du bras et un appui sur la main ouverte
du côté du basculement. Ce réflexe peut être déclenché à partir du 7è mois.
• Le réflexe de Babinski (4) : flexion dorsale du gros orteil par
frottement du bord externe du pied. Sa persistance au – delà de 2 ans est
pathologique.
• Les réflexes musculaires propres (9): réflexes rotulien, achilléen,
et d’extension du biceps.
I – 1 – 1 - 3 – Repère du développement staturo – pondéral : (6)
Tableau I :
Poids (g) Taille (cm)
Périmètre crânien (cm)
Naissance 3 300 50 36
5 mois 6 600 65 43
6 mois 7 500 67 44
12 mois 9 500 75 46,5
24 mois 12 000 85 48
12
I – 1 - 2 – Quelques définitions :
Avant de continuer plus loin notre étude, il est important de définir
certaines expressions qu’il ne faut pas confondre, qui sont en relation avec
cette pathologie et qui sont souvent retrouvées dans les documents concernant
cette maladie.
-La santé : d’après l’OMS, est un état de complet bien-être physique,
mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou
d’infirmité.
-La maladie : est une altération de l’état de santé. Elle se manifeste par
des symptômes et des signes anormaux en rapport avec des troubles
fonctionnels ou des lésions organiques. (10)
-L’infirmité : est une affection particulière qui atteint d’une manière
chronique une partie du corps.
L’infirme peut se trouver ainsi privé d’une certaine capacité d’action. Et le
désavantage qui en résulte à ses yeux et aux yeux des autres peut constituer un
handicap. (7)
-La déficience : est l’altération d’une structure ou d’une fonction
psychologique, physiologique ou anatomique. (8)
-Les incapacités : difficultés ou impossibilité à réaliser les activités de la
vie courante qui découle des déficiences. (8)
-Les désavantages : sont les problèmes sociaux qui résultent des
incapacités. (8)
-Le handicap : limitations fonctionnelles qui résultent d’une déficience
ou d’une incapacité. Ainsi on peut retrouver le handicap physique, le handicap
mental, le handicap sensoriel et le handicap comportemental. (7)
-L’invalidité est l’incapacité de gagner sa vie. (8)
-L’encéphalopathie : désigne toutes les affections du cerveau. (10)
-L’encéphalopathie infantile : est un cadre regroupant des syndromes
neurologiques survenant précocement et d’évolution chronique. Ils sont dus à
des agressions frappant le cerveau pendant la vie intra – utérine, au moment de
la naissance ou durant les premiers mois de la vie. Elles provoquent des
13
lésions cicatricielles définitives se traduisant par des troubles neurologiques
et/ou psychiques souvent intriqués. (10)
-L’IMC : est une encéphalopathie infantile, non héréditaire, non
évolutive, qui touche un cerveau en maturation. Elle sera responsable de
déficiences motrices exclusives ou prédominantes à type de troubles de la
posture et du mouvement. (11)
Des troubles spécifiques des fonctions « supérieures » peuvent s’y associer
gênant les apprentissages scolaires. Ces troubles sont :
- Les troubles sensoriels (les 5 sens)
- Les troubles perceptifs (analyse….)
- Les troubles praxiques (les savoir – faire) et gnosiques
(représentation du corps, visuelle, auditif,……). (12)
L’atteinte cérébrale a cependant suffisamment préservé les facultés
intellectuelles pour permettre une scolarisation (l’enfant est intelligent). (13)
-L’IMOC est une encéphalopathie infantile associant un trouble moteur
et une baisse plus ou moins importante du quotient intellectuel pouvant être
améliorée par une scolarisation spécialisée. (14)
-Le « polyhandicap » : est une association de déficiences motrice et
mentale sévère, donnant une restriction extrême de l’autonomie et des
possibilités de perception, d’expression et de relation. (15)
I – 2 - Les étiologies
Les causes sont nombreuses et variées : elles peuvent apparaître pendant
la grossesse, pendant l’accouchement ou encore après la naissance. (12)
Elles peuvent être liées à un problème circulatoire (le manque d’oxygène
ou hypoxie, le manque de vascularisation ou ischémie, processus
hémorragique), à un problème infectieux, ou à une cause traumatique. (13)
I – 2 - 1 – Causes anténatales :
On pense aujourd’hui que le cerveau est endommagé avant la
naissance dans 80% du cas d’enfants IMC, bien que les conséquences
n’apparaissent que plusieurs mois après la naissance. (16)
14
I - 2 – 1 – 1 - Causes des troubles circulatoires cérébraux:
Elles sont à l’origine d’un trouble de la circulation cérébrale
fœtale, qui va donner soit une ischémie cérébrale, soit une hypoxie qui
entraînera une hémorragie cérébrale par fragilité capillaire. (13)
Parmi ces causes, on peut noter : (17)
- Les troubles de la circulation foeto – placentaire lors des
hémorragies de la grossesse (menaces d’avortement, menaces
d’accouchement prématuré, placenta praevia, hématome rétro –
placentaire), traumatismes par manœuvres abortives manquées, gémellité,
malformations utérines.
- Les dysgravidies : Diabète, HTA, néphropathie
- L’hypotension artérielle lors des fatigues.
I – 2 - 1 – 2 – Causes des malformations cérébrales : (18)
- Consanguinité.
- Aberration chromosomique.
Au cours desquelles, on trouve une anomalie du programme génétique
cérébrale occasionnant les malformations.
I – 2 - 1 – 3 – Causes des lésions cérébrales :
- Incompatibilité foeto-maternelle (Rhésus, ABO) : (18)
On assiste à une hémolyse donnant une production excessive de
bilirubines libres puis une sécrétion anormale de neuro – transmetteurs
excito–toxiques (GUITAMATE) et va aboutir à la destruction des
neurones.
- Infections : contractées par la mère pendant la grossesse : (17)
• Parasitaires : la toxoplasmose, la listériose, le paludisme.
• Virales : la rubéole, la rougeole, la varicelle, les oreillons,
l’herpès, la grippe, le cytomégalovirus, le SIDA..
• Bactériennes : urinaires, la syphilis.
15
Les infections acquises par la mère vont entraîner des lésions
cérébrales par hémorragies méningées ou cérébrales, ramollissement
cérébrale, sclérose ou zone enkystée.
- Intoxications maternelles : alimentaires, nicotinique, alcoolique,
oxyde de carbone, mercure, sulfamide et autres. (17)
- Radiothérapie et toute irradiation.
I – 2 - 1 – 4 – Facteurs de risque : (18)
-Mauvaises conditions de grossesse : carence nutritionnelle (vitamines,
micro – éléments), traumatisme, anémie chronique.
- Multiparité.
- Age avancé de la mère.
I – 2 – 2 - Causes périnatales :
Elles sont dominées par:
- la prématurité et l’hypotrophie.
- l’anoxie néonatale.
- l’ictère néonatal pathologique.
I – 2 – 2 - 1 – Prématurité et hypotrophie :
• Un nouveau – né prématuré est un bébé né avant 37 SA
(semaines d’aménorrhée) révolues.
Il existe 2 types de prématuré :
_Grand prématuré : de la 28èm à 32èm SA
_Petit prématuré : de la 32èm à 37èm SA non révolues
Les prématurés sont plus sensibles aux diverses agressions du fait
de l’immaturité des organes nobles dont le cerveau, le foie et les
poumons.
L’atteinte de la substance blanche avec les leucomalacies péri
ventriculaires et les hémorragies intra parenchymateuses constituent la
menace la plus redoutable pour le cerveau de ces enfants. (19).
16
• On parle d’hypotrophie en cas de retard de croissance intra –
utérine et de poids de naissance très faible, inférieure au 10èm percentile
sur une courbe de référence.
Ses étiologies sont similaires à celles de l’IMC - IMOC.
Un nouveau – né hypotrophe est donc exposé à un grand risque d’
IMC – IMOC dès sa vie intra – utérine jusqu’à ses premiers mois de la
vie. (1)
I – 2 – 2 – 2 - L’anoxie néonatale :
La souffrance néonatale est retrouvée dans 35% des IMC. (13)
A la naissance, l’enfant ne respire pas assez tôt, devient bleu et flasque,
mou, nécessitant une réanimation.
La lésion cérébrale peut être provoquée par un traumatisme obstétrical
(accouchement difficile), par hypoxie (diminution d’apport d’oxygène).
L’hypoxie entraîne un état d’acidose avec accumulation de glutamates
dans les cellules cérébrales donnant des lésions cérébrales. (20)
On peut citer comme incidents obstétricaux : (21)
- circulaire du cordon.
- usage abusif d’anesthésique au cours du travail.
- décollement prématuré du placenta.
- rupture prématurée des membranes.
- gros bébé.
- gémellité.
- accouchement dystocique : - présentations vicieuses(surtout le siège)
-extraction instrumentale (forceps,
ventouse)
- accouchement difficile et long
- accouchement mal dirigé
Les dystocies ne sont pas forcément la source des lésions cérébrales mais
peuvent être la conséquence d’une hypotonie due à une souffrance
anténatale. (16)
17
I – 2 – 2 - 3 – Ictère néonatal pathologique : (22)
C’est la coloration jaune de la peau et des muqueuses.
Il est d’apparition précoce, avant les 24 1ères heures, intense et prolongé
(plus de 10 jours). Le plus redoutable étant l’ictère nucléaire.
Il est caractérisé par l’augmentation du taux de bilirubine dans le sang
(bilirubine libre), substance toxique pour les noyaux gris centraux qui
entraîne des lésions cérébrales.
Il est plus fréquent chez les prématurés qui ont des foies immatures.
I – 2 - 3 – Causes post-natales : (7)
Elles sont nombreuses.
-Infections : - méningites.
- Encéphalites.
- Gastro–entérites importantes.
-Traumatismes : survenus dans les deux premières années de la vie :
- Traumatismes crânio–encéphaliques.
- Hématomes.
- Hémorragie cérébrale.
- les sévices.
- asphyxie partielle lors d’une noyade par exemple.
- Encéphalopathies convulsivantes.
- Hydrocéphalie.
- Craniosténose.
- Déshydratation importante : occasionne exceptionnellement des
hémorragies et entraîne des lésions ischémiques.
- Intoxication (par le plomb pas exemple).
- Neurotoxicoses.
- Traitement d’une tumeur cérébrale par la chirurgie ou la
chimiothérapie.
- Malnutrition.
18
L’IMC – IMOC n’est pas une maladie génétique. Cependant, il existe des
risques de récurrence lors des grossesses ultérieures si la cause de l’accident
périnatal est liée à une pathologie maternelle non contrôlable. (13)
I – 3 - Les manifestations cliniques :
I – 3 - 1 – Comment reconnaître l’IMC – IMOC ? (7)
Pour cela, il faut d’abord cerner les enfants à risque qui sont les
prématurés, les nouveaux – nés ayant eu un faible poids de naissance, ceux
ayant eu un antécédent d’anoxie néonatale ou d’ictère néonatal.
Chez de tels enfants, il faut une surveillance rapprochée pour pouvoir
poser un diagnostic précoce.
Les 1ers signes faisant suspecter l’IMC – IMOC sont des difficultés dans le
développement de la motricité : (13)
- un enfant qui ne tient pas la tête.
- un enfant qui ne peut ramper en s’aidant des membres inférieurs.
- un enfant qui tarde à se tenir assis seul.
- un enfant qui n’utilise qu’une seule main.
Un peu plus tard, on notera les signes évoquant un contrôle moteur
anormal : des membres inférieurs raides, une main toujours fermée, une
tenue du tronc asymétrique.
S’il s’agit d’une IMC, l’enfant témoigne d’une intelligence normale : il a une
compréhension des situations et manifeste un intérêt pour des jeux de son
âge. Mais en cas d’IMOC, on verra un enfant indifférent à son
environnement, qui ne comprend pas ce qui se passe autour de lui.
I – 3 - 2 – Description clinique :
I – 3 - 2 – 1 – Selon la topographie de l’atteinte : (11)
- L’atteinte motrice peut toucher un membre isolé, ou prédominer sur les
membres supérieurs ou inférieurs, avec une atteinte plus ou moins
importante du tronc.
19
-Hémiplégie : « Hémiplégie cérébrale infantile » : est une atteinte d’un
hémicorps. Elle peut toucher la face. Elle est caractérisée par une asymétrie
qui est fruste au début puis devient de plus en plus évidente au fur et à
mesure que l’enfant se développe.
Les troubles des fonctions supérieurs sont fréquents : vision
(hémianopsie, strabisme), tactile (astéréognosie : non reconnaissance par le
toucher des formes, volumes consistances…), langage, épilepsie (partielle
motrice, spasme en flexion).
-Monoplégie : est une atteinte d’un seul membre, le bras plus
fréquemment que la jambe.
-Diplégie est une atteinte globale des 4 membres avec nette
prédominance aux membres inférieurs.
-Triplégie : atteint 3 membres dont 2 membres inférieurs et 1 membre
supérieur.
-Tétraplégie (ou quadriplégie) est une atteinte globale, touchant tout le
corps. Le trouble est donc massif et associe une insuffisance posturale du
tronc, un contrôle de la tête souvent faible.
I – 3 - 2 – 2 – Les principaux types cliniques :
En fonction du type d’étiologie, de la partie et de l’étendue de
l’encéphale lésé, le tableau clinique sera différent. Il est par conséquent
impossible d’établir une description type de l’IMC – IMOC, seule la
description de types cliniques est possible. (13)
-La spasticité :
• Elle traduit une lésion de la voie pyramidale. (23)
Elle représente environ 70% des IMC – IMOC. (13)
Les muscles sont raides en permanence. Les muscles antagonistes
reçoivent simultanément des ordres de contraction. Ceux assurant la flexion
sont plus puissants que ceux assurant l’extension, ce qui explique l’attitude
demi–fléchie adoptée naturellement par les enfants. Ils ne peuvent pas les
20
détendre volontairement, ce qui rend les mouvements rigides, crispés,
difficiles et fatigants. (24)
Elle se diagnostique par la présence d’un « clonus » infatigable.
Quand le pied est redressé, la jambe, spastique se met à alterner rapidement
contractions et détentes sans s’arrêter, à moins de changer de position. (25)
-La diplégie spastique ou syndrome de Little : (11)
L’atteinte motrice prédomine au niveau des membres inférieurs :
- Les cuisses sont en adduction, rotation interne et flexion.
- Les genoux sont en flexion et se cognent.
- Lors de la station debout : il a tendance à croiser les jambes qui
pivotent vers l’intérieur, ses pieds sont en varus équin (ils pivotent vers
l’intérieur et le talon ne touche pas le sol).
- La démarche est caractéristique « en ciseaux » et les jambes qui se
croisent, peuvent provoquer des chutes.
Le contrôle de la tête est en général bon.
L’atteinte des membres supérieurs est limitée sous forme de léger
tremblement et une maladresse.
-L’hémiplégie spastique : (26)
Elle est caractérisée par l’asymétrie du corps au repos et à l’effort.
L’atteinte prédomine souvent au membre supérieur avec le coude et
le poignet en flexion, la main en pronation avec des difficultés dans
l’utilisation de la pince pouce – doigt lors de la préhension.
L’enfant peut souvent marcher et courir.
La croissance peut se faire de façon asymétrique : le côté atteint se
développe moins que le côte intact.
-La quadriplégie spastique : (27)
C’est la forme la plus grave des atteintes spastiques.
Les déplacements et les activités motrices fonctionnelles se font de
manière anormale selon des attitudes anormales, accompagnées d’efforts
excessifs. Ce qui renforce la spasticité.
La position assise est donc très instable.
Les déplacements au sol sont très difficiles.
21
La marche est impossible la plupart du temps à cause des
problèmes d’équilibre.
-La dyskinésie :
Elle représente environ 20% des IMC – IMOC. (13)
Elle est d’origine extra – pyramidale. Elle touche souvent les
noyaux gris centraux. (23)
Il y a 3 types :
• L’athétose : (13) est un trouble du contrôle postural avec des
mouvements involontaires, incoordonnés, prédominant aux extrémités des
membres. Elle apparaît aussi bien au repos qu’au cours des mouvements.
Elle survient après une longue période d’hypotonie.
A l’occasion de gestes volontaires, l’athétosique est gêné par des
mouvements parasites.
L’athétosique est reconnaissable par son incapacité à stopper ses
contractions musculaires. Lorsqu’il va entreprendre un geste, des troubles
vont apparaître tels qu’une contraction trop longue (et il n’atteint pas son
but), une mauvaise coordination du geste dans le temps et des importants
problèmes de « fausse – route ».
Lors d’une quadriplégie athétosique : c’est la localisation la plus
fréquente, les membres supérieurs et le tronc sont en général plus atteints
que les membres inférieures.
L’enfant a du mal à maintenir sa tête dans la ligne médiane.
Il ne peut pas coordonner, ni régler, ni diriger ses mouvements.
Il ne peut maintenir aucune posture contre la pesanteur.
La position debout n’est acquise que très tardivement et la marche est
souvent impossible.
• La dystonie : (24)
C’est l’ensemble des troubles du tonus et du mouvement : dès que
l’on demande un geste, des mouvements hypermètres et tremblés
apparaissent. L’atteinte prédomine souvent au membre supérieur avec une
extension lente et non dissociées des doigts lors de la préhension.
22
Les troubles n’existent pas au repos.
• La chorée : (11)
Elle donne des mouvements brusques, rapides, irréguliers au niveau
de la face et des extrémités. Ces mouvements choréiques n’existent pas à
l’état pur chez l’IMC/IMOC.
-L’ataxie : (13)
Elle représente 10% des IMC – IMOC.
Le tonus musculaire est généralement faible.
Elle est due à une lésion du cervelet. Ainsi, l’équilibre et la
coordination des mouvements sont affectés.
La démarche est instable, l’enfant tombe souvent sans parvenir à
amortir sa chute et il a des difficultés à accomplir des actions précises,
comme écrire.
-L’hypotonie : (11)
Appelée fréquemment « la faiblesse de l’IMC-IMOC ». Elle
précède souvent l’état de spasticité ou d’athétose.
Elle est la forme de début de l’IMC-IMOC.
-Le syndrome mixte : (8)
Ces formes cliniques peuvent exister en même temps.
Exemple : Syndrome spastique et syndrome dyskinétique.
I – 3 - 2 – 3 – Les troubles associés :
-Les troubles de la vue : (14)
Beaucoup de régions du cerveau interviennent dans le contrôle du
regard et dans l’interprétation de ce qui est vu. Il est donc rare que l’une de
ces régions ne soit pas touchée par la lésion qui est à l’origine de l’IMC–
IMOC. (23)
On observe souvent comme troubles :
23
• Le nystagmus : c’est un trouble de la poursuite oculaire. Le
patient aura du mal à contrôler la direction de son regard, à fixer un objet
précis ou à explorer son environnement.
• L’hémianopsie : une perte de la moitié du champ visuel.
• Le strabisme : il résulte de la difficulté des deux yeux à se
coordonner. Il est de type alterné. Et il donne souvent une diplopie.
-Les troubles de l’audition et du langage : (26)
• L’hypoacousie apparaît chez 25% des enfants IMC.
• Les troubles de la parole : à type d’aphasie ou de dysarthrie.
-Les troubles tactiles : (26) à type d’astéréognosie : incapacité
d’identifier un objet par le toucher, en l’absence d’informations auditive et
visuelle.
-Les troubles psychologiques : (11)
L’enfant a beaucoup de mal à contrôler ses émotions.
Il a souvent des réactions qui semblent exagérées, passant rapidement du rire
aux larmes, de la tendresse profonde à l’agressivité incontrôlée.
Il est très gai et joyeux au début (dans la petite enfance) mais il
peut prendre conscience de son handicap à l’adolescence et va traverser des
phases de dépressions, de tristesse, et de nervosité ou d’agressivité, qui
peuvent signifier sa souffrance d’être différent.
Et du fait de la lenteur de ses mouvements, de ses réactions, et de
ses pensées, il va présenter un retard scolaire qui sera difficile à rattraper. De
plus, il a une très grande difficulté à focaliser longtemps son attention sur un
sujet.
-Les retards mentaux ou « handicap cognitif »: (7)
Ils s’observent uniquement chez les IMOC.
Ils ont pour conséquences :
24
- Un trouble de communication : la relation avec autrui est difficile,
il y a un retard dans le développement de la pensée.
- Des troubles de la perception et de la spatialisation : il s’agit
d’une perturbation de la compréhension du monde et de la pensée,
l’expérimentation et l’apprentissage en deviennent plus délicats.
- Tous ces troubles sont favorisés par les troubles de l’attention.
-Les autres troubles :
-Troubles de la motricité bucco – faciale : (28)
- Protrusion de la langue associée à un abaissement exagéré
de la mâchoire.
- Insuffisance de serrage des lèvres associée à une inefficacité
de la tétée.
- Les troubles de la déglutition : à type de fausses routes
fréquentes.
- Le bavage : il est lié à une mauvaise aspiration intra buccale
de la salive ou à une fermeture incomplète de la bouche.
-Les troubles nutritionnels (28) : difficulté ou absence de
mastication, l’anorexie, la déshydratation (due à des fausses routes aux
liquides), les reflux gastro–oesophagiens.
-Les caries dentaires. (28)
-Le retard de croissance (24) : dus aux troubles nutritionnels et
aux contractions spastiques des muscles qui empêchent la croissance
normale des os.
Ainsi les enfants IMC – IMOC sont souvent plus petits (voire
hypotrophiques) par rapport aux enfants de même âge qu’eux.
25
-Epilepsie : (26)
Elle est très : fréquente au cours de l’IMC – IMOC.
Les crises ne sont pas dangereuses, elles sont de courte durée.
-Les troubles orthopédiques : (29)
Ce sont des déformations dues à la faiblesse et aux rétractions
musculaires qui sont accrues par le non utilisation de groupes musculaires
dans tout un secteur des membres.
Ces troubles sont à types de : luxation ou subluxation de la hanche,
d’antéversion fémoral excessive, de pieds varus ou valgus, d’inégalité des
membres inférieurs, ou de scoliose.
-Les troubles du contrôle vésico – sphinctérien : (13)
La retard de l’acquisition de la propreté et peut être dû : aux
difficultés motrices et sensorielles, aux difficultés de déshabillage
nécessitant l’aide d’un tiers.
Il existe aussi des dysfonctionnements vésico – sphinctériens
d’origine neurologique, liés aux difficultés de détente par maîtrise incertaine
de la musculature striée.
I -4 – La prise en charge :
I - 4 – 1 – Evaluation générale : (11)
Devant un enfant IMC – IMOC, un bilan complet doit être établi pour
préciser :
- le degré de dépendance motrice,
- le niveau mental,
- les troubles associés,
- la valeur éducative et socio – culturelle du milieu familial,
- les possibilités de scolarisation.
26
I - 4 – 2 – Traitement :
I - 4 – 2 – 1 – Buts : (11), (30)
- Développer chez l’enfant son autonomie maximale :
- la possibilité de se déplacer seul,
- l’utilisation efficace de ses mains,
- l’utilisation suffisante du langage pour communiquer avec les autres.
- Lui donner une apparence aussi normale que possible afin de l’intégrer
dans la société :
- lui donner un tonus plus proche de la normale,
- prévenir et corriger les rétractions et les déformations.
- Aider l’enfant à reconstruire son schéma corporel.
- Développer et explorer ses compétences et ses potentiels.
I - 4 – 2 – 2 – Les moyens thérapeutiques et indications :
La prise en charge très précoce sera favorable pour le
développement de la fonction cérébrale et pour l’avenir orthopédique à l’âge
adulte. (11)
Elle nécessite l’intervention de plusieurs spécialités : la
kinésithérapie, la chirurgie, la pédiatrie, l’ergothérapie, l’orthophonie,
l’orthopédie et l’appareillage, la psychomotricité, l’éducation,
l’enseignement, ect….et celle des parents, et de la famille. (13)
-Kinésithérapie :
Plusieurs méthodes ont été mises au point optimiser la rééducation
(méthode Bobath, méthode de Métayer….) donnant des résultats variables.
(13)
- Les étapes en rééducation thérapeutique :
• Correction des postures : (31)
- Le rééducateur utilise des manœuvres de décontraction (indolore et
source de confort) et corrige les postures anormales, puis, par le biais des
27
automatismes disponibles, il crée des situations actives que l’enfant apprend
à poursuivre et à répéter par la commande volontaire : le choix de
l’automatisme varie en fonction de l’activité fonctionnelle proposée.
Dans les cas où les contractions pathologiques sont intenses, les
manœuvres de décontraction facilitent le maniement de l’enfant pour
l’habillage, l’installation dans une chaise ou un fauteuil par exemple.
- La correction de la posture peut se faire aussi par la position assise en
tailleur sur un siège de mousse découpé selon la morphologie de l’enfant.
- La position en « W » est à proscrire.
- Le travail actif de renforcement des muscles déficitaires tels que les
muscles du cou, du tronc, de l’abdomen, des membres, améliore également
la posture.
• Les automatismes disponibles : (31)
- Automatismes anti – gravitaires :
On distingue :
- automatismes de soutien : exemple : en position accroupie.
- automatismes de maintien : exemple : provoquer et entretenir le
maintien de l’axe du corps et de la tête.
- automatismes de redressement : exemple : le redressement de la
position décubitus dorsal à la position assise en passant par l’appui sur un
coude.
- automatismes d’équilibration : exemple : les incurvations
compensatrices de l’axe du corps associées aux réponses des membres
inférieurs.
- Automatismes de locomotion :
On distingue :
- la marche : le déroulement selon un enchaînement de réponses
programmées qu’il est possible de provoquer tout en sollicitant la
participation active de l’enfant.
28
- le retournement du dos sur le ventre ou du ventre sur le dos, qui est
provoqué puis guidé par des stimulations effectuées soit au niveau des
membres inférieurs soit au niveau de la tête et des membres inférieurs.
- la reptation.
Ces réactions motrices ont pour intérêt de donner à l’enfant des
expériences motrices, pour qu’il puisse les mémoriser au fil des répartitions
puis y participer activement.
Le rééducateur veille toujours à donner à ces mouvements actifs un but
fonctionnel motivant pour l’enfant.
Les séances de kinésithérapie peuvent se faire soit en salle, soit à domicile,
à raison de une à trois fois par semaine.
• Activités manuelles : (11)
L’implication des membres supérieurs dans les retournements les appuis
sur le sol et les redressements laisse le choix à l’utilisation de nombreux
automatismes innés.
Libre de ses membres supérieurs, l’enfant apprend à ouvrir la main durant
le transport de celle – ci vers la cible, à s’adapter rapidement à la forme de
l’objet, à apprendre à utiliser les différentes manières de saisir, de manipuler.
C’est pourquoi l’éducation des gnosies tactiles tient une place importante
dans les jeux.
Pour l’hémiplégique, lui apprendre à se servir de « la mauvaise main »
comme d’une bonne main assistante. C’est donc des activités bi manuelles
qu’il y a lieu de lui proposer.
• Traitement préventif des « rétractions » consiste : (24)
- à développer les mouvements sur des amplitudes maximales (exemple :
par l’étirement).
- à maintenir les muscles en position d’allongement non douloureux
pendant un temps suffisamment long sur les 24 heures le maintien en
position d’allongement se fait au moyen de gouttières moulées.
29
• Prévention des troubles orthopédiques des hanches et des genoux
consistent à : (29)
- interdire la position à genoux et assise entre les talons
- favoriser la position assise en tailleur
- favoriser la position assise sur un rouleau ou sur une selle, les hanches
fléchis à 60° avec l’usage de siège moulée, à maintenir les deux cuisses
écartées d’au moins 25° et plus selon les nécessité.
-L’appareillage ou aides techniques : (27), (30)
En complément de la Kinésithérapie, des aides orthopédiques sont
utilisés pour prévenir et corriger les déformations, pour aider l’enfant à
maintenir une bonne position et pour mieux se déplacer.
Exemples :
- Pour la position couchée :
Gouttière de nuit, hamac
- Pour la position assise :
Siège moulée avec ou sans appui tête, coquilles, corsets, fauteuil
roulant adapté pour le déplacement, trotte – lapin (petit matériel permettent
le déplacement en position assise en trottant avec les pieds), table adaptée
pour l’alimentation ou autres.
- Pour la position debout :
Matériels pour assurer la verticalisation de l’enfant (gouttières
moulées…)
Appareils de marche : plâtre de marche, semelles enveloppantes
(coques) placées dans les chaussures normales, chaussures orthopédiques,
attelles, appareils de déambulation (rollators, crawlers, cadre de marche).
L’appareillage tient une grande place dans le traitement des enfants
IMC. Il leur donne des points d’appui stables qui leur permettent
d’instrumenter les membres supérieurs et d’agir sur l’environnement (saisir,
manipuler, et autres).
Exemple : lorsque le bassin est stabilisé, les mains se libèrent.
30
-Le mode d’approche de l’enfant ou « handling » :
L’éducation motrice se fait au quotidien dans les jeux, l’habillage,
la toilette, l’alimentation, les façons de le positionner ou de le porter. (13)
Si des aides techniques peuvent améliorer son autonomie, ce sont
surtout les façons de guider l’enfant qui vont la développer. (12)
C’est dire l’importance de former les parents ou la nounou sur la
façon d’approcher l’enfant, de le mobiliser, de le nourrir. (13)
On va surtout les apprendre à corriger les troubles de la motricité
bucco – faciale s’ils existent : (28)
-Les aliments sont présentés par en bas pour éviter l’extension
active du cou.
-La tenue de la cuillère et du verre revêt une certaine importance :
-La protrusion de la langue est contrôlée à l’aide d’une cuillère en
exerçant une pression mesurée sur la partie médiane. Eviter d’enduire le dos
de la cuillère avec l’aliment, cela incite l’enfant à la lécher.
-Présenter le verre par en bas sans verser le liquide dans la bouche
et sans introduire le bord du verre entre les gencives ou les dents. Favoriser
l’aspiration du liquide en aidant les lèvres à prendre contact sur le bord du
verre. Tout enfant capable d’effectuer des mouvements de succions, peut être
éduqué à aspirer et à boire au verre.
-Développer la mastication et le plaisir de mastiquer, en stimulant
les mouvements latéraux de la langue avec le doigt ou un morceau de pain
très ferme, maintenu solidement pour éviter tout danger. Ces stimulations
peuvent être pratiquées durant quelques minutes, en dehors des repas jusqu’à
ce que l’enfant mastique véritablement.
-La chirurgie :
• La neurochirurgie : (8)
-La craniotomie : elle vise à lever la compression cérébrale du à
la fermeture précoce des sutures crâniennes (crâniosténose) et à corriger la
dysmorphie crânio - faciale. La première année est la plus favorable à
31
l’intervention car elle correspond à la période de croissance rapide du
cerveau et de remodelage facile des os.
-La dérivation ventriculo–péritonéale : chirurgie correctrice de
l’hydrocéphalie. Elle va diminuer l’hypertension intracrânienne et va
corriger une éventuelle macrocéphalie.
• La chirurgie orthopédique : (29)
Elle peut se révéler indispensable.
Elle vise à corriger les déformations.
Elle consiste en : une ténotomie, une neurotomie, une arthrodèse,
une ostéotomie, ou une transplantation musculaire.
• La chirurgie du bavage (s’il en existe) : (32)
Elle va intervenir au niveau des canaux de Sténon et de Wharton.
Elle vise à faire disparaître ou du moins à atténuer le bavage.
Elle peut se faire dès l’âge de 10 ans. Les résultats sont meilleurs
chez les enfants à quotient intellectuel peu altéré. Les effets secondaires sont
dominés par l’hyposialie.
-La psychomotricité : (13)
Elle va essayer de faire acquérir à l’enfant un nouveau regard sur
son corps et sur sa relation au monde extérieur.
Elle s’efforce de l’aider à se repérer dans le temps et dans l’espace,
à contrôler ses mouvements, à acquérir une latéralisation (les notions de
gauche–droite, haut–bas, avant–arrière), à maîtriser les notions du nombre, et
à acquérir des bases de logiques.
-L’orthophonie : (33)
Elle a pour but de développer les langages : intérieur, oral, et écrit.
L’élaboration du langage est liée au développement affectif et relationnel.
32
-L’ergothérapie : (13)
L’ergothérapeute aide l’enfant à acquérir la maîtrise des actes de la
vie quotidienne tels que nouer les lacets, manger seul, écrire avec un stylo et
autres.
-L’apprentissage de la propreté : (13)
Il consiste à : _ parler à l’enfant de sa sexualité.
_ entretenir l’écoute et le respect de son corps.
_ permettre la miction dans un espace calme.
-Traitements médicamenteux : (8)
Anti–convulsivants,
Vitamines,
Tranquillisants,
Anti-spasmodiques,
Oxygénateurs cérébraux,
Injection d’alcool dans les muscles contracturés.
-Traitement psychologique : (13)
Il concerne les troubles de la personnalité et à titre
d’accompagnement dans le vécu du handicap.
-La scolarisation : (8)
Elle est réservée aux enfants IMC et elle se fait dans des centres
d’éducation spécialisée.
-Aide sociale :
- Attitudes de la société face à l’handicap,
- Législation, allocations invalidité.
33
-Les traitements adjuvants selon les troubles associés :
En cas de troubles nutritionnels : (28)
-Ration alimentaire hypercalorique, riche en vitamine D, fer
et acide folique.
-Boissons abondantes.
-Si les fausses routes sont répétées :
Bien positionner l’enfant, au besoin, le gaver.
Eviter l’hyper extension de la tête.
Eviter certains aliments (liquide ou solide selon le cas).
-S’il existe des troubles de la mastication :
Mixer les aliments.
En cas de troubles respiratoires : (12)
-Kinésithérapie respiratoire,
-Antibiotique s’il y a surinfection.
I - 4 – 2 – 3 – Suivi et surveillance :
-Le suivi des enfants se fait :
Tous les mois pendant le premier trimestre,
Tous les deux mois pendant six mois,
Tous les trois mois à partir du 9e mois jusqu’au 18e mois de
traitement,
Tous les six mois après le 18e mois.
-Il faut surveiller : (12)
L’état vaccinal,
L’état dentaire,
La survenue d’un reflux gastro-oesophagien,
La hanche et du rachis jusqu’à l’adolescence : par un bilan
radiologique annuel. (29)
34
DEUXIEME PARTIE :
II - Etude des dossiers :
II – 1 – Matériels et méthodes :
II – 1 – 1 – Méthodologie :
Les données cliniques des enfants présentant des IMC/IMOC étaient
recueillies.
II – 1 – 2 – Matériels :
Il s’agit d’une étude rétrospective faite dans le service de la Rééducation
fonctionnelle du centre hospitalier universitaire d’ Antananarivo Joseph
Ravoahangy Andrianavalona (CHU.A/JRA). Les patients admis dans ce centre
et ayant comme diagnostic l’IMC/IMOC ont été étudiés.
Les paramètres que nous allons étudier :
- L’identité : âge, sexe.
- Le rang dans la fratrie.
- Le niveau socio-économique de la famille : niveau d’étude et
professions des parents.
- Antécédents personnels.
- Histoire de la maladie : modalité de début.
- Le stade de développement moteur de l’enfant à l’entrée.
- Les traitements et l’évolution.
II – 2 – Nos résultats :
II – 2 – 1 – Type de l’étude :
Notre travail est une étude rétrospective des registres inventoriés sur les
patients admis du mois de Janvier 1996 au mois de Décembre 2005.
35
II – 2 – 2 – Sélection des patients recrutés :
II – 2 – 2 – 1 – Critères d’inclusion :
Enfants moins de 15 ans admis dans le service durant cette période avec
dossier complet. Nous avons retenu 492 dossiers.
II – 2 – 2 – 2 – Critères d’exclusion :
Tous les dossiers incomplets, 520 dossiers ont été étudiés dont 28 n’ont été
retenus car ils étaient inexploitables.
II – 2 – 3 – Les dossiers :
Nous avons résumé les 492 cas sous forme de tableau dans l’annexe.
Voici un exemple de l’observation médicale que nous avons suivie :
Etat civil : nom, prénom, sexe, âge, professions des parents.
Date d’entrée
Histoire de la maladie : les circonstances de découverte, le mode de début,
l’évolution
Antécédents:
Personnels : Obstétricaux
Est-ce que la femme a fait des CPN ? Combien de fois ? Où ?
Est-ce qu’elle a été vaccinée contre le tétanos ?
Est-ce qu’elle a fait de la sérologie syphilitique ?
Est-ce qu’elle a été malade durant sa grossesse ?
Est-ce qu’elle a pris du tambavy ?
Est-ce qu’elle a subi un traumatisme ?
Est-ce qu’elle a pris du tabac ou de l’alcool ?
Médicaux : infections, convulsions, méningite….
Chirurgicaux : Craniotomie
Vaccination : Combien de vaccins l’enfant a t’il reçu ? Lesquels ?
Mode d’alimentation.
Familiaux :
Parents : état de santé, habitudes toxiques, consanguinité.
36
Collatéraux : nombre, état de santé, rang de l’enfant dans la fratrie.
EXAMEN CLINIQUE du 2/1/96
Signes généraux : Taille, poids, vigilance, appétit.
Signes fonctionnels: le DPM.
Signes physiques: Inspection : attitudes de l’enfant, regard, visage, appareil
orthopédique….
Palpation : état musculaire, abdomen….
Percussion : réflexes ostéo-tendineux, thorax.
Auscultation : cardiaque, pulmonaire.
Appréciation de l’état cognitif, sensoriel….
Conduite à tenir : Kinésithérapie, massage. Nombre de séances par semaine.
Appareillage : attelles, plâtres, chaussures orthopédiques…
Traitements médicaux : anti convulsivants, vitamines….
Traitements chirurgicaux : craniotomie, DVP…
Evolution : Perdu de vue, ou revenu après 1, 2, 3…mois.
37
II – 2 – 4 – Résultats des recrutements :
II – 2 – 4 – 1 – Répartition selon le sexe :
Tableau II : Répartition selon le sexe.
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 TOTAL G 32 26 30 36 23 11 18 36 46 37 295 F 20 10 24 19 7 8 25 28 21 35 197
TOTAL 52 36 54 55 30 19 43 64 67 72 492
Sources : Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
Répartition selon le sexe
01020304050
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Nom
bre
des
patie
nts
G
F
Figure 1 : Répartition selon le sexe.
38
II – 2 – 4 – 2 – Répartition selon l’âge de la première consultation :
Tableau III : Répartition selon l’âge de la première consultation.
Ages Garçons Filles TOTAL 0 - 1 an 70 50 120 1 - 2 ans 81 48 129 2 - 3 ans 52 35 87 3 - 4 ans 29 19 48 4 - 5 ans 22 19 41 5 - 6 ans 16 7 23 6 - 7 ans 7 6 13 7 - 8 ans 5 1 6 8 - 9 ans 3 4 7 9 - 10 ans 2 2 4 >10 ans 8 6 14 TOTAL 295 197 492
Source : Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle
Répartition selon l'âge
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
0 - 1
an
1 - 2
ans
2 - 3
ans
3 - 4
ans
4 - 5
ans
5 - 6
ans
6 - 7
ans
7 - 8
ans
8 - 9
ans
9 - 1
0 an
s>1
0 an
s
Nom
bre
de p
atie
nts
Garçons
Filles
Figure 2 : Répartition selon l’âge de la première consultation
39
II – 2 – 4 – 3 – Répartition selon les couches sociales :
Tableau IV : Répartition selon les couches sociales
Couches sociales
basse moyenne haute TOTAL
TOTAL 226 200 66 492 . Source : Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
Couches sociales
46%
41%
13% basse
moyenne
haute
Figure3 : Répartition selon les couches sociales
II – 2 – 4 – 4 – Répartition selon la parité :
Tableau V : Répartition selon la parité.
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 TOTAL Primipare 24 23 33 31 15 4 12 25 24 29 220 Multipare 28 13 21 24 15 15 31 39 43 43 272 TOTAL 52 36 54 55 30 19 43 64 67 72 492
Répartition selon la parité
01020304050
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Par
ité Primipare
Multipare
Figure4 : Répartition selon la parité
Source : Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
40
II – 2 – 4 – 5 – Répartition selon les étiologies et les facteurs favorisants :
Tableau VI : Répartition selon les étiologies.
Causes anténatales TOTAL Infections maternelles 14
37 Toxiques 3
Troubles de la circulation foeto-maternelle 20
Causes périnatales Prématurité 32
238 Souffrance néonatale 146 Ictère néonatal 60
Causes postnatales Infections 41
217 Pathologies
convulsivantes 167
Traumas crâniens 7 Déshydratation sévère 2
TOTAL 492
Source : Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
Figure 5 : Les étiologies.
Les étiologies.
anténatale8%
périnatale48%
postnatale44%
41
Tableau VII : Les facteurs favorisants.
Facteurs anténataux TOTAL Toxémie
gravidique 2
120
Eclampsie 1 Infections
maternelles 61
Menace d'avortement 4
Menace d'accouchement
prématuré 1
Gémellité 17 Asthénie 7
Chute, massage 8 Consanguinité 2
Toxique 13
Primipares âgées 4
Facteurs périnataux TOTAL Prématurité 31
220
Faible PN 5
Souffrance néonatale
94
Opération césarienne
19
Présentations vicieuses
21
Circulaire du cordon
11
Procidence du cordon
1
Rupture prématurée des
membranes 3
Extraction instrumentale
20
Ictère néonatal 15
42
Facteurs postnataux TOTAL Infections 43
96
Crâniosténose 9 Hydrocéphalie 8
Epilepsie 5 Trauma crânien 1
Malnutrition 28 Déshydratation 2
Facteurs favorisants
Anténataux28%
Périnataux50%
Postnataux22%
Figure 6 : Les facteurs favorisants.
Source : Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
II – 2 – 4 – 6 – Répartition selon les CPN et leurs modalités :
Tableau VIII : Nombres des CPN.
Source : Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
CPN: oui CPN: non Avec antécédents anté et
périnataux 312 34
126 20
TOTAL 438 54
43
Tableau IX : Nombre des femmes ayant fait des VAT.
Tableau X: Répartition selon la pratique de la sérologie syphilitique.
Source : Dossiers du Service de Rééducation fonctionnelle.
VAT: oui VAT: non TOTAL 1996 38 14 52 1997 28 8 36 1998 43 11 54 1999 54 1 55 2000 28 2 30 2001 18 1 19 2002 37 6 43 2003 57 7 64 2004 60 7 67 2005 66 6 72
TOTAL 429 63 492
Ayant fait N'ayant pas fait
TOTAL
1996 19 33 52 1997 8 28 36 1998 16 38 54 1999 24 31 55 2000 10 20 30 2001 9 10 19 2002 20 23 43 2003 40 24 64 2004 19 48 67 2005 29 43 72
TOTAL 194 298 492
44
II – 2 – 4 – 7 – Répartition selon les circonstances de l’accouchement :
Tableau XI : Circonstances de l’accouchement.
non
compliqué compliqué TOTAL
Hôpital 83 193 276 Domicile 104 112 216 TOTAL 187 305 492
Les circonstances de l'accouchement.
0
50
100
150
200
250
non compliqué compliqué
Nom
bre.
Hôpital
Domicile
Figure 7 : Les circonstances de l’accouchement.
Source : Dossiers du Service de Rééducation fonctionnelle.
II – 2 – 4 – 8 – Répartition selon la vaccination :
Tableau XII : Taux de vaccination des enfants.
Vaccinés Vaccination incomplète
Non vaccinés TOTAL
1996 45 0 7 52 1997 34 1 1 36 1998 48 3 3 54 1999 54 1 0 55 2000 25 4 1 30 2001 18 1 0 19 2002 39 4 0 43 2003 63 0 1 64 2004 65 2 0 67 2005 67 5 0 72
TOTAL 458 21 13 492
45
Figure 8 :Taux de vaccination des enfants.
Source : Dossiers du Service de Rééducation fonctionnelle.
II – 2 – 4 – 9 – Répartition selon les formes cliniques :
Tableau XIII : Répartition selon les formes cliniques.
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 TOTAL Ataxie 2 4 5 4 2 4 3 10 7 12 53
Athétose 8 6 5 7 3 4 7 11 10 13 74 Dystonie 3 2 2 5 0 2 1 2 3 1 21
Hémiplégie 7 1 6 6 3 1 2 9 5 6 46 Hypotonie généralisée
12 6 19 11 15 3 13 14 14 25 132
Hypotonie axiale
4 6 4 10 3 1 7 3 5 1 44
Maladie de Little
5 2 1 3 3 0 2 9 4 3 32
Quadriplégie spastique
9 5 8 8 1 4 8 6 19 11 79
Syndrome mixte
2 4 2 1 0 0 0 0 0 0 9
Triplégie 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 Imprécise 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 TOTAL 52 36 54 55 30 19 43 64 67 72 492
Répartition selon la vaccination.
93%
4%3%
Vaccinés Vaccination incomplète Non vaccinés
46
Figure 9 : Répartition selon les formes cliniques.
Figure9 : . Répartition selon les formes cliniques
Source : Dossiers du Service de Rééducation fonctionnelle.
Ataxie11%
Dyskinésie19%
Hémiplégie9%
Hypotonie 36%
Maladie de Little7%
Quadriplégie spastique
16%
Syndrome mixte2%
47
II – 2 – 4 – 10 – Liaison des formes cliniques et des causes :
Tableau XIV: Liaison des formes cliniques et des causes.
Causes anténatales Causes périnatales Causes postnatales
TOTAL Infection
maternelle Toxique
Troubles de la
circulation fœtale
Prématurité Souffrance néonatale
Ictère néonatal
Infection Pathologie convulsivante
Trauma crânien
Déshydratation
Ataxie 4 5 6 4 11 23 53 Athétose 2 2 24 29 3 14 74 Dystonie 3 2 7 1 7 1 21
Hémiplégie 2 6 3 4 27 4 0 46 Hypotonie 3 2 11 9 58 22 17 51 1 2 176
Maladie de Little
1 1 14 5 1 9 1 32
Quadriplégie spastique
1 2 2 39 1 4 30 79
Syndrome mixte
2 1 1 5 9
Triplégie 1 1 Imprécise 1 1 TOTAL 14 3 20 32 146 60 41 167 7 2 492
Source: Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
48
Figure 10 : LIAISON DES FORMES CLINIQUES ET DES CAUSES
0
10
20
30
40
50
60
70
Infe
ction
mat
erne
lleTox
ique
Troub
les d
e la c
ircula
tion f
œtale
Prém
atur
ité
Souff
ranc
e néo
natale
Ictèr
e néon
atal
Infe
ction
Patho
logie
con
vulsi
vante
Traum
a crâ
nien
Déshy
dratat
ion
Ataxie
Athétose
Dystonie
Hémiplégie
Hypotonie
Maladie de Little
QuadriplégiespastiqueSyndrome mixte
Triplégie
Imprécise
49
II – 2 – 4 – 11 – Liaison des troubles associés et des cause
Tableau XV: Liaison des troubles associés et des causes
Les troubles Infection maternelle
Toxique
Trouble de la
circulation foetale
Prématurité Souffrance néonatale
Ictère néonatal
Pathologie convulsivante
Infection Trauma crânien
Déshydratation TOTAL
Alimentaire 1 0 3 1 26 7 13 6 0 0 57 Auditif 0 0 1 0 6 1 12 4 0 0 24 Bavage 1 0 1 3 18 5 9 3 0 0 40 Comportement 3 0 1 3 13 5 26 5 0 0 56 Croissance 3 0 5 6 21 12 30 7 0 0 84 Convulsion 4 0 6 6 54 17 48 5 2 0 142 Carie 0 0 0 0 7 2 4 1 0 0 14 Incontinence 1 0 0 1 16 3 20 6 1 0 48 Langage 8 1 11 16 87 31 111 24 5 1 295 Mental 3 0 3 3 25 5 30 6 0 0 75 Malformation 0 1 1 1 0 1 0 0 0 0 4 Macrocephalie 0 0 0 0 3 1 9 0 0 0 13 Microcephalie 0 0 1 2 14 2 14 0 0 0 33 Orthopédie 4 0 7 6 33 6 42 9 2 1 110
Protrusion de la langue
2 0 0 0 1 1 0 0 0 0 4
Respiratoire 1 0 2 1 13 9 5 1 0 0 32 Sommeil 0 0 0 0 2 0 1 1 0 0 4 Visuel 1 0 4 1 27 10 35 3 0 1 82
Source: Dossier du service de Rééducation fonctionnelle.
50
Figure 11 : LIAISON DES TROUBLES ASSOCIES ET DES CAUSES
0
20
40
60
80
100
120
Ali men
taire
Auditi
fBava
ge
Compo
rtem
ent
Croiss
ance
Convu
lsion
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opéd
ie
Protru
sion
de la
langu
eResp
irato
ireSo
mm
eilVisu
el
InfectionmaternelleToxique
Trouble de lacirculation foetalePrématurité
SouffrancenéonataleIctère néonatal
PathologieconvulsivanteInfection
Trauma crânien
Déshydratation
51
II – 2 – 4 – 12 – Répartition selon les réponses aux traitements :
Tableau XVI: Durée du traitement ( kinésithérapie et massage ) et évolution.
Moins de 3 mois 4-6 mois 7-12 mois 2-3 ans 4-6 ans TOTAL
Evolution Evolution Evolution Evolution Evolution S L F B S L F B S L F B S L F B S L F B
Ataxie 31 1 8 2 1 1 7 1 1 53
Athétose 39 8 10 1 1 1 3 1 6 4 74
Dystonie 5 1 5 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 21
Hémiplégie 26 1 11 2 2 2 2 46
Hypotonie 99 13 15 4 1 9 3 2 4 7 4 3 1 7 1 1 2 176
Maladie de Little
18 3 2 1 3 1 1 1 1 1 32
Quadriplégie spastique
38 1 9 3 1 3 8 1 2 2 6 1 1 1 1 1 79
Syndromes mixtes
5 1 2 1 9
Autres formes
1 1 2
TOTAL 262 26 63 14 5 6 25 9 5 8 28 5 3 5 13 3 2 3 2 5 492
S : Stationnaire ; L : Lente ; F : Favorable ; B : Bonne
52
Tableau XVII : Les traitements adjuvants.
Kinésithérapie respiratoire et appareillage:
Kiné respiratoire
Attelle Plâtre Chaussures orthopédiques
Déambulateur ou Béquille
Ataxie 0 0 1 2 7 Athétose 8 1 0 0 2 Dystonie 1 0 0 0 0
Hémiplégie 0 1 0 2 1
Hypotonie généralisée
8 0 0 2 0
Hypotonie axiale
3 1 1 2 1
Maladie de Little
1 1 0 1 1
Quadriplégie spastique
2 0 0 1 2
Syndrome mixte
0 0 0 0 0
Autres formes 0 0 0 1 0 TOTAL 23 4 2 11 14
Traitements médicaux et chirurgicaux:
Anti convulsivants
Vitamine DVP Craniotomie Chirurgie des tendons
Ataxie 16 2 1 2 0 Athétose 21 6 2 3 0 Dystonie 3 3 0 2 0
Hémiplégie 22 3 1 1 1
Hypotonie généralisée
28 12 1 18 0
Hypotonie axiale
12 5 2 6 0
Maladie de Little
7 1 0 2 1
Quadriplégie spastique
21 6 2 13 0
Syndrome mixte
2 1 0 2 0
Autres formes 1 0 0 1 0 TOTAL 133 39 9 50 2
53
Autres traitements:
Guidance Eveil Stimulation Orthophonie Réferer Autres
Ataxie 27 16 6 7 0 0
Athétose 27 25 11 3 2 2
Dystonie 4 7 2 0 0 0
Hémiplégie 20 17 2 2 0 0
Hypotonie généralisée
50 45 20 6 1 3
Hypotonie axiale
10 22 4 0 2 0
Maladie de Little
11 9 3 2 5 1
Quadriplégie spastique
34 24 14 1 2 1
Syndrome mixte
0 6 0 0 0 0
Autres formes
0 0 0 1 0 1
TOTAL 183 171 62 22 12 8
Source: Dossiers du Service de Rééducation
fonctionnelle.
54
TROISIEME PARTIE :
III – 1 – Commentaires et discussions :
III – 1 – 1 – Répartition selon le sexe :
Parmi les 492 cas, on observe une prédominance masculine avec 295
cas, soit 60% contre 197 filles soit 40%.
De 1996 à 2005, le sexe masculin prédomine sauf en 2002.
En 1996, sur 52 cas, on note 32 garçons soit 61.53% et
20 filles soit 38.46 %.
En 1997, sur 36 cas, on note 26 garçons soit 72,22 % et
10 filles soit 27,77 %.
En 1998, sur 54 cas, on note 30 garçons soit 55,55 % et
24 filles soit 44,44 %.
En 1999, sur 55 cas, on note 36 garçons soit 67.27 % et
19 filles soit 32.72 %.
En 2000, sur 30 cas, on note 23 garçons soit76.66% et
7 filles soit 23.33%.
En 2001, sur 19 cas, on note 11 garçons soit 57.89% et
8 filles soit 42.10%.
En 2002, sur 43 cas, on note 18 garçons soit 41.86% et
25 filles soit 58.13%.
En 2003, sur 64 cas, on note 36 garçons soit 56.25% et
28 filles soit 43.75%.
En 2004, sur 67 cas, on note 46 garçons soit 68.65% et
21 filles soit 31.34%.
En 2005, sur 72 cas, on note 37 garçons soit 51.38% et
35 filles soit 48.61%.
L’IMC/IMOC atteint plus les garçons que les filles.
D’après la recherche de RAVELOARIMANANA en 1997 (34), le nombre de
garçons est supérieur à celui des filles. Ainsi, nos données concordent.
55
III – 1 – 2 – Répartition selon l’âge de la première consultation :
La moitié de ces patients sont des nourrissons de 0 à 2 ans. Ce qui
représente 50.60% des cas.
Ceci montre que les parents sont attentionnés vis-à-vis de leurs enfants,
qu’ils s’intéressent beaucoup à leur développement et peuvent ainsi guetter assez
précocement l’apparition des anomalies. Ceci prouve aussi qu’ils sont assez bien
informés sur l’état normal et anormal des enfants et qu’ils espèrent une guérison des
anomalies vues très tôt.
Le taux maximal se trouve dans la tranche d’âge de 1 à 2 ans car c’est à
ce stade que les anomalies deviennent plus évidentes et plus alarmantes, dominées
par le retard du développement psychomoteur.
Pendant la période de l’apprentissage (de 2 à 4 ans), les retards sont
plus graves, l’handicap devient plus manifeste. Les parents moins attentifs aux
signes de début vont réagir et emmener leurs enfants au centre. C’est pourquoi, on
retrouve encore un taux assez élevé dans cette tranche d’âge avec 135 cas, soit
27.43%.
Après l’âge de 4 ans, on retrouve 108 cas, soit 21.95%. Ceci est
probablement dû au fait que les parents sont fatalistes, se sont résignés à leur sort ou
sont sceptiques en ce qui concerne la guérison. Certains n’étaient pas au courant de
l’existence des centres de rééducation ou n’ont pas les moyens de s’y rendre car en
plus des frais de déplacement, il faut compter les frais de séjour (l’hébergement, les
repas …).
D’après Leroy-Malherbe (13), les enfants IMC/IMOC sont pris en
charge de façon précoce grâce à la participation active des parents dans le
développement de leurs enfants, à la surveillance rapprochée (clinique : visites
systématiques et régulières ; para clinique : ETF dans les premières semaines de la
vie, TDM cérébrale.) des enfants à risque.
III – 1 – 3 – Répartition selon les couches sociales :
On parle de :
-Couche sociale basse : quand la famille est pauvre ou quand le niveau
d’éducation ou d’instruction des parents est bas.
56
Exemples : cultivateurs, marchands ambulants, chômeurs….
-Couche sociale moyenne : quand le revenu familial est moyen,
proportionnel au nombre d’enfants et/ou le niveau d’étude des parents est du brevet
d’étude de premier cycle au baccalauréat.
Exemples : commerçants, instituteurs, étudiants…..
-Couche sociale élevée : quand la famille est riche et/ou le niveau
d’étude est universitaire et plus.
Exemples : avocats, médecins, directeur d’entreprise…..
Dans notre étude, on a répertorié :
- 231 cas de couche sociale basse, soit 46.95%.
- 191 cas de famille de situation moyenne, soit 38.82%.
- 70 cas de famille riche, soit 14.22%.
On note une prédominance de l’IMC/IMOC dans les familles de bas
niveau socio-économique. Cette prédominance est liée à leur attachement aux us et
coutumes (traditionalisme), à l’insuffisance d’informations sur la lutte pour le bien
être des mères et des enfants dans les milieux ruraux, à l’insuffisance de moyens
pour accoucher à l’hôpital, au fait que les CSB sont mal équipés, que les femmes
enceintes travaillent dur pour survivre, et que les visites post natales sont quasiment
nulles.
III – 1 – 4 – Répartition selon la parité :
On a retrouvé 244 cas de primipares, soit 45.52% et 268 cas de
multipares, soit 54.47% : Il n’y a pas de grande différence.
Les primipares sont exposées du fait de l’anxiété, de la peur
d’accoucher, de l’inexpérience avec un grand risque de dystocie surtout chez les
primipares âgées qui accouchent par voie basse.
Les multipares sont plus concernées à cause de l’insouciance des
risques obstétricaux surtout chez les grandes multipares, et de la « mauvaise qualité
de l’utérus » lorsque l’âge est avancé.
D’après Badawi. N (18), la multiparité constitue un facteur de risque
d’apparition de l’IMC/IMOC car les troubles de la circulation materno-fœtale sont
plus fréquents dans ce cas.
57
III – 1 – 5 – Répartition selon les étiologies et les facteurs favorisants :
On a séparé les causes des facteurs favorisants à partir de l’histoire de
la maladie de ces enfants.
On a retrouvé que :
-Les causes périnatales occupent la première place dans cette maladie
avec 238 cas, soit 48%. Ce sont les souffrances néonatales qui dominent avec 146
cas. Elles englobent les dystocies et les hypoxies ou anoxies néonatales. Puis, il y a
les ictères néonataux avec 60 cas et la prématurité avec 32 cas.
-Les causes postnatales suivent avec 217 cas, soit 44%. Dans ce
domaine, les pathologies convulsivantes dominent avec 167 cas. Ce sont les
méningites, les encéphalites, les crâniosténoses, les hydrocéphalies…. Puis, il y a les
infections dont les infections néonatales, avec 41 cas, les traumatismes crâniens
avec 7 cas et les causes nutritionnelles, 14 cas.
-Les causes prénatales viennent en dernier lieu avec 37 cas, soit 8%. Ce
sont les troubles de la circulation foeto-maternelle dus aux dysgravidies, aux
ruptures prématurées des membranes, aux hémorragies au cours de la grossesse (les
menaces, les tentatives abortives). Ils se rencontrent dans 20 cas. Puis, viennent les
infections dans 14 cas et les causes toxiques dans 3 cas.
Parlons de facteurs favorisants :
On parle de facteurs car ce ne sont pas des causes directes mais des
situations prédisposant l’apparition de l’IMOC.
Exemple : un enfant né avec une souffrance néonatale est un bébé à
risque, mais il est possible qu’il ne soit pas IMOC. Mais si plus tard dans son jeune
âge, il est atteint de méningite, alors il y a de forte chance qu’il devienne IMOC.
Ainsi, la souffrance néonatale n’est qu’un facteur de risque, mais c’est la méningite
qui est la cause de l’IMOC.
Dans notre étude, ce sont encore les facteurs périnataux qui dominent
avec 220 cas, soit 45 %. Puis les facteurs anténataux et postnataux, avec
respectivement 120 et 96 cas.
58
Ce sont surtout :
-Comme facteurs périnataux :
- 94 cas de souffrances néonatales.
- 31 cas de prématurité.
- 5 cas de faible poids de naissance.
- 20 cas d’extractions instrumentales.
- 21 cas de présentations vicieuses.
- 11 cas de circulaires du cordon.
- 1 cas de procidence du cordon.
- 19 cas d’opérations césariennes.
- 3 cas de rupture prématurée des membranes.
- 15 cas d’ictères néonataux.
-Comme facteurs anténataux :
- 61 cas d’infections maternelles.
- 17 cas de gémellités.
- 13 cas de prises de produits toxiques.
- 8 cas de notions de chute ou de massage.
- 7 cas d’asthénies.
- 4 cas de primipares âgées.
- 4 cas de menace d’avortement.
- 2 cas de toxémies gravidiques.
- 2 cas de consanguinités.
- 1 cas d’éclampsie.
- 1 cas de menace d’accouchement prématuré.
-Comme facteurs postnataux :
- 43 cas d’infections dont les infections néonatales.
- 28 cas de malnutrition.
- 9 cas de crâniosténoses.
- 8 cas d’hydrocéphalie.
- 5 cas d’épilepsie.
- 2 cas de déshydratation.
- 1 cas de traumatisme crânien.
59
Tels sont nos résultats.
Au total, ce sont les pathologies convulsivantes qui sont les plus en
causes avec les 167 cas, soit 34%. Ceci montre que les crises convulsives ne sont
pas anodines. Mais surtout, les méningites, les encéphalites, les crâniosténoses sont
très dangereuses en particulier chez les petits enfants car elles peuvent donner des
souffrances cérébrales et même des séquelles graves telles que les atrophies
cérébrales. Tous les documents sur l’IMOC en notre disposition ne s’étalent pas sur
ce sujet, peut-être bien parce que chez eux, ces maladies sont mieux prises en charge
et assez précocement et ne donnent plus de séquelles graves telles que l’IMOC.
Les souffrances néonatales représentent 30% des cas, alors que les
causes anténatales ne représentent que 8%.
D’après Leroy-Malherbe (13), les souffrances néonatales représentent
35% des cas. Ce qui est assez proche de nos 30%. Mais qu’actuellement, on note
également une augmentation des causes anténatales par rapport aux causes
périnatales ou postnatales. Le rôle de l’inflammation et du contexte infectieux est
actuellement incriminé alors que le rôle de l’insuffisance circulatoire aiguë est
rarement prouvé.
Maclennan (17) dit aussi qu’il est difficile d’affirmer que l’origine
d’une IMOC est l’asphyxie per partum car pour cela, il faut que les trois critères
suivants soient réunis chez le nouveau-né :
- l’acidose métabolique.
- l’encéphalopathie néonatale.
- le type de l’IMOC : quadriplégie spastique et/ou dyskinésie.
Or, dans notre pratique courante, aucun centre hospitalier et
aucun personnel médical n’effectue de prélèvement de sang artériel ombilical à la
naissance ou lors de la première heure de vie postnatale (les seuls moments où les
valeurs du pH sont valides).
Enfin, Carbonne (16) affirme que les dystocies sont les conséquences
d’une hypotonie due à une souffrance anténatale et que le cerveau est endommagé
avant la naissance dans 80% des d’enfants IMOC même si les conséquences
n’apparaissent que plusieurs mois plus tard.
60
Ainsi, nos résultats ne correspondent pas à toutes ces données
bibliographiques. Ceci est probablement dû au fait que nous sommes trop obnubilés
par les circonstances de l’accouchement, qu’on accorde peu d’importance aux
problèmes anténataux, qu’aucune mère n’a de dossier médical sur le déroulement de
sa grossesse, ce qui fait que les dossiers du service sont incomplets.
En ce qui concerne les autres causes :
Les ictères néonataux : ils représentent 13% des cas. Ils sont
particulièrement dangereux, en particulier les ictères nucléaires, du fait de la
destruction des noyaux gris du cerveau. Nous savons que les cerveaux des nouveau-
nés sont très sensibles surtout ceux des prématurés. Beaucoup sont sans cause dans
notre étude. Trois sont dus à une incompatibilité foeto-maternelle et 3 sont dus à des
infections néonatales.
Les infections : dont les infections néonatales. Elles représentent
8.33% des cas. Ce sont aussi des maladies infectieuses qui se sont compliquées :
rougeoles, varicelles, paludismes qui ont donné des complications neurologiques.
La prématurité : elle n’ a représenté que 6.5% des cas. Mais elle
constitue un grand facteur de risque de survenue de l’IMOC du fait de sa grande
sensibilité et de l’immaturité de ces organes en particulier le cerveau et le foie.
Les troubles de la circulation fœtale : ils sont dus surtout aux
hémorragies de la grossesse, à certaines menaces et à des troubles obstétricaux
(placenta praevia par exemple). Ils se traduisent par des retards de croissance intra
utérine qui se manifestent à la naissance par des faibles poids de naissance. Ces
troubles peuvent engendrer une hypo perfusion des cerveaux des fœtus, gênant leur
développement intra utérin et pouvant donner des séquelles graves à type d’atrophie
cérébrale. (17)
III – 1 – 6 – Répartition selon la consultation prénatale et ses modalités :
On a retrouvé que 438 femmes ont fait des CPN au cours de leur
grossesse, soit 89%, dont 312 ont rencontré des soucis anténataux ou périnataux.
On note aussi que 429 femmes sont vaccinées contre le tétanos et 194
femmes seulement ont fait la sérologie de la syphilis.
61
Ces données montrent que les CPN ne sont pas prises au sérieux ni par
les femmes enceintes ni par les personnels médicaux responsables. De ce fait,
comme 89% de ces femmes ont fait de la CPN et ont quand même eu des enfants
IMC/IMOC, alors on peut dire que nos CPN ne préviennent pas l’apparition de cette
pathologie.
D’après Leroy-Malherbe (13), l’incidence de l’IMC/IMOC en France a
peu varié depuis 10 ans malgré la surveillance plus stricte des grossesses et des soins
périnataux. Ainsi même dans les pays développés, les CPN ne sont pas suffisantes
pour prévenir les IMC/IMOC.
III – 1 – 7 – Répartition selon les lieux et les circonstances de
l’accouchement :
Nos résultats ont montré que :
- 276 femmes ont accouché dans un centre de santé (centre de santé de
base ou hôpital), soit 56%.
- 216 femmes ont accouché à domicile, soit 44%. Certaines sont
assistées par une sage-femme ou par un médecin, d’autres sont assistées par une
matronne.
La majorité de ces femmes viennent accoucher dans des centres de
santé. Seulement, la plupart du temps ces centres ne sont que des centres de santé de
base ou des cabinets libres. Ces derniers ne sont pas assez équipés pour faire face à
des complications telles que la dystocie ou la réanimation néonatale (oxygène, table
chauffante, aspirateur …). Il en est de même à domicile.
De plus, une réanimation néonatale trop longue ou difficile et un
transfert à l’hôpital de dernières minutes en cas de dystocie importante font perdre
du temps et ont des chances de compromettre le pronostic fonctionnel cérébral.
Nos données montrent aussi qu’on a rencontré des complications dans
70% des accouchements dans les centres de santé et dans 52% des accouchements à
domicile. Ainsi, les complications néonatales constituent un grand facteur favorisant
l’apparition de cette pathologie.
62
III – 1 – 8 – Répartition selon la vaccination :
La plupart de ces patients sont vaccinés correctement selon le
Programme Elargi de la Vaccination (PEV) : 458 cas, soit 93%. 13 cas n’ont pas été
vaccinés (3%) et 21 cas n’ont pas fait tous les vaccins préconisés par le PEV, soit
4%.
L’IMC/IMOC touche les enfants aussi bien vaccinés que non vaccinés
car son origine est souvent anténatale et périnatale et ses causes postnatales sont
dominées par la méningite et les autres pathologies convulsivantes.
Or, le PEV ne protège les enfants que de la tuberculose, de la diphtérie,
du tétanos, de la coqueluche, de la poliomyélite et de la rougeole. Il est vrai que les
enfants bien vaccinés, seront protégés de ces pathologies mais ces maladies ne sont
pas les seules en cause dans la survenue de l’IMC/IMOC.
Ces enfants vaccinés sont soit des IMC depuis leur naissance : ils sont
vaccinés pour être protégés comme tous les autres enfants normaux, leurs familles
s’occupent donc bien d’eux malgré leur handicap ; soit des enfants ayant contracté
des maladies graves pendant leur petite enfance.
On a par contre constaté que les vaccins n’ont aucune influence ni sur
les manifestations cliniques ni sur la gravité des anomalies ni sur l’évolution.
III – 1 – 9 – Répartition selon les formes cliniques :
Les formes cliniques sont dominées par l’hypotonie qui représente
36% des cas. Ce qui n’est pas étonnant puisqu’elle est une phase qui précède les
formes spastiques et athétosiques (11). Il s’agit d’une diminution de la consistance
musculaire à la palpation, elle est le trouble le plus constant et le plus flagrant,
appelée également la « faiblesse d’origine cérébrale » des IMC/IMOC, d’après
Khouri (29). Elle peut toucher tout le corps (hypotonie généralisée), ou seulement le
tronc et la tête (hypotonie axiale).
Après l’hypotonie, viennent les dyskinésies. Elles regroupent l’athétose
et la dystonie. Elles représentent 20% des cas.
L’athétose se caractérise par l’existence de mouvements anormaux,
assez lents, incontrôlés, agitant essentiellement les membres supérieurs et le tronc, à
type d’enroulement ou de torsion pouvant réaliser de véritables contorsions
63
acrobatiques, survenant lors des mouvements ou en cas d’excitation ou d’émotion,
rendant impossible les mouvements volontaires.
La dystonie est caractérisée par l’apparition de gestes hypermètrés et
tremblés lors des mouvements intentionnels, lors du maintien ou du soutien postural,
mais qui n’existent pas au repos complet.
La quadriplégie spastique représente 16% des cas.
C’est la forme la plus grave de l’IMC/IMOC et le résultat
thérapeutique est souvent médiocre. D’après Leroy-Malherbe (13), elle représente
50% des IMC qui viennent consulter dans leur service spécialisé.
L’hémiplégie cérébrale infantile représente 10% de nos cas.
Il en est de même dans le service spécialisé de Leroy-Malherbe (13),
10% de leurs patients IMC présentent l’hémiplégie. Il.s’agit d’une diminution de la
force musculaire et de la commande volontaire sur une moitié du corps. C’est
probablement la forme la plus facile à rééduquer.
L’ataxie représente aussi 10% de nos cas. Les patients ataxiques
présentent une démarche instable et ont des difficultés à accomplir des actions
précises. Ceci s’explique par un trouble de l’équilibre et de la coordination.
La maladie de Little n’a représenté que 6% de nos cas alors qu’elle
fait partie des formes fréquentes de cette pathologie, d’après Cans (26).
Dans cette forme, l’atteinte prédomine au niveau des membres
inférieurs avec une démarche caractéristique en « ciseaux ». L’acquisition de la
marche autonome est souvent difficile malgré une bonne rééducation.
Enfin, il y a les syndromes mixtes qui ont représenté 2% des cas et les
autres formes : 1 cas de triplégie spastique et une forme imprécise sans atteinte
motrice évidente mais un retard du DPM et surtout mental.
III – 1 – 10 – Liaison des formes cliniques et des causes :
L’athétose connaît deux origines principales : les ictères néonataux
39% et les souffrances néonatales 32%. Ce qui correspond aux dires de Leroy-
Malherbe (13): « les ictères néonataux donnent particulièrement des tableaux
d’athétose ».
64
La dystonie est la conséquence d’une pathologie convulsivante dans
32% des cas et d’une souffrance néonatale dans 32% des cas.
La maladie de Little est due premièrement à la prématurité dans 44%
des cas, aux pathologies convulsivantes dans 28% des cas et aux souffrances
néonatales dans 16% des cas.
La quadriplégie spastique fait suite à des souffrances néonatales dans
50% des cas et des pathologies convulsivantes dans 37.5% des cas.
Dans 67% des cas, l’hémiplégie survient après des pathologies
convulsivantes et des traumatismes crâniens.
L’ataxie est due à des pathologies convulsivantes dans 43% des cas et
à des infections dans 21.5% des cas.
Le syndrome mixte fait surtout suite à des pathologies convulsivantes
dans 71% des cas.
L’hypotonie : elle est la forme transitoire de toutes les autres formes
spastiques et athétosiques. En tant que telle, elle peut se voir dans toutes les
situations en causes dont les plus importantes sont : les souffrances néonatales, 58
cas, les pathologies convulsivantes, 51 cas, les infections postnatales 17 cas, les
ictères néonataux 22 cas, les prématurités 11 cas, les troubles de la circulation foeto-
maternelle 11 cas.
Sur les 32 cas de prématurité : 14 présentent la maladie de Little soit
44% et 11 sont des hypotoniques soit 34%.
D’après Cans (26), la prématurité constitue un grand risque d’IMC et
engendre surtout un tableau particulier et caractéristique de maladie de Little.
Sur les 146 cas de souffrance néonatale : 56 sont des hypotoniques, soit
38%, 40 des quadriplégies spastiques (27%), 24 des athétosiques (16%).
D’après Cans (7), les quadriplégies spastiques et les dyskinésie sont
liés à des évènements hypoxiques per partum et que ces évènements sont rarement
impliquées dans la survenue des maladies de Little, des hémiplégies et des ataxies.
L’ictère néonatal donne surtout des tableaux athétosiques dans 48%
des cas et des tableaux hypotoniques dans 37% des cas. Ce qui confirme ce que
65
Leroy-Malherbe (13) a mentionné plus haut : « les ictères néonataux donnent surtout
des tableaux athétosiques. »
III – 1 – 11 – Liaison des troubles associés et des causes:
Dans l’ensemble, ces troubles se voient surtout en cas de pathologies
convulsivantes et de souffrance néonatale.
Les souffrances néonatales donnent surtout :
-des troubles alimentaires : 26 cas sur 57.
-des bavages : 18 cas sur 40.
-des caries dentaires : 7 cas sur 14.
-des troubles respiratoires : 13 cas sur 32.
Les pathologies convulsivantes donnent surtout :
-des troubles auditifs : 12 cas sur 24.
-des troubles du comportement : 26 cas sur 56.
-des troubles de la croissance : 30 cas sur 84.
-des troubles du langage : 111 cas sur 295.
-des macrocéphalies : 9 cas sur 13.
Les deux donnent autant de :
-crises convulsives.
-incontinences.
-troubles mentaux.
-microcéphalies.
Les troubles de l’alimentation : 57 cas.
Ce sont les troubles de la motricité bucco faciale : fausses routes,
troubles de la déglutition, de la mastication. Ils vont donner des retards de la
croissance, des malnutritions, des problèmes respiratoires.
Les troubles auditifs : 24 cas, soit
Ils sont à type d’hypoacousie ou de surdité.
Les troubles du langage sont présentent dans 295 cas, soit 60% des
cas. Ils sont donc très fréquents et prédominent quelque soit l’étiologie. Les troubles
sont à type d’aphasie, de dysarthrie.
66
D’après Amiel-Tison (11), ils sont très fréquents car ils témoignent du
retard du DPM.
Les troubles orthopédiques : ils sont aussi fréquents avec 110 cas,
soit 23%.
Ce sont :
-les déformations au niveau des genoux :
-Flexum des genoux.
-Genu varum.
-Genu valgum.
-les déformations au niveau des pieds :
-Pieds plats.
-Pieds varus.
-Pieds valgus.
-Pieds équins
-Pieds bots.
-les déformations de la hanche :
Ce sont surtout les dysplasies. On en a rencontré 6 cas, mais ceci
peut être dû aux dossiers incomplets.
D’après Khouri (29), ces attitudes vicieuses ou déformations sont les
conséquences du déséquilibre musculaire induit par le désordre neurologique
(faiblesse de certains groupes musculaires, contraction excessive et anarchique des
autres groupes).
Les troubles sensoriels :
-les troubles visuels : à type de baisse de l’acuité visuelle, de strabisme,
de nystagmus, de cécité. Ils sont présents chez 82 IMC dont 35 pathologies
convulsivantes, 27 souffrances néonatales et 10 ictères néonataux..
D’après Delcey (12), ces troubles se voient chez 25% des IMC.
-les troubles auditifs : à type d’hypoacousie, de surdité. Ils se voient
dans 24 cas. Ils perturbent l’apprentissage du langage.
Les troubles de la croissance : 83 cas, 17%.
Ce ne sont que les conséquences des troubles orthopédiques surtout les
rétractions musculaires, et des troubles de la motricité bucco-faciale.
67
Les retards mentaux : 75 cas, soit 15 %.
D’après Amiel-Tison (8), ces retards ne s’observent que chez les
IMOC, surtout les retards profonds. Seulement, 40% des enfants sont indemnes de
ces retards et ce sont surtout ceux présentant la maladie de Little.
Les troubles du comportement : 56 cas, soit 11.5%.
Ce sont :
-les agitations : 24 cas.
-les irritabilités : 10 cas.
-les apathies : 22 cas.
Ce sont les manifestations des états psychologiques particuliers des
IMC/IMOC. C’est leur façon de s’exprimer surtout s’il présente des troubles du
langage.
Les troubles du sommeil : ils sont rares avec 4 cas seulement dont 2
cas lors des souffrances néonatales, 1 cas lors des pathologies convulsivantes et 1
cas lors des infections.
Les troubles sphinctériens : 49 cas, soit 10%.
Les données bibliographiques (14) montrent que plus du quart des
IMOC présentent ces troubles. Nos résultats peuvent être dus aux dossiers
incomplets.
Les convulsions/épilepsies : 49 cas, soit 10%.
D’après les données bibliographiques (14), elles touchent environ la
moitié des enfants IMC, plus fréquemment les enfants spastiques. Ces crises
convulsives aggravent la maladie et ralentissent les traitements.
Les autres troubles :
-Les troubles bucco faciaux : 58cas, soit 11.58%.
-Les bavages : 40 cas.
_Les caries dentaires : 13 cas.
_Les protrusions de la langue : 4 cas.
-Microcéphalies : 21 cas, soit 4.26%.
Elles accompagnent surtout les quadriplégies spastiques : 13 cas
de ces microcéphalies se voient chez cette forme. Leroy-Malherbe (13) affirme que
leur association oriente vers une étiologie particulière : ischémie corticale diffuse
68
d’un nouveau-né no prématuré à la suite d’un accident vasculaire cérébrale (dû à des
incidents anténataux) ou d’une souffrance cérébrale.
-Macrocéphalies : 10 cas.
-Malformations : 4 cas. Ce sont des absences de doigts, une
communication inter-ventriculaire.
On peut donc penser que toute souffrance cérébrale n’est jamais
anodine car les cerveaux des enfants sont très fragiles et ne peuvent souffrir
d’aucune affection et qu’on ne peut jamais prévoir quelle partie du cerveau sera
lésée. C’est pourquoi l’atteinte motrice n’est jamais isolée et ce sont ces troubles qui
favorisent le handicap.
Les infections maternelles, les produits toxiques, les situations à
l’origine des troubles de la circulation foetale et les prématurités ne doivent pas non
plus être négligés car ils sont responsables de malformations, et de convulsions
comme nous avons pu le constater dans notre étude.
III – 1 – 12 – Répartition selon les réponses aux traitements :
Le massage et la rééducation fonctionnelle :
C’est le traitement de base de cette pathologie. Ils se font selon un
rythme de 1 ou 2 ou 3 fois par semaine pendant 10 ou 15 ou 20 séances selon l’état
du patient à l’entrée et selon les possibilités des parents. A la fin de chaque série de
traitement, le médecin va évaluer l’état du patient.
Les exercices dépendent des formes cliniques.
Ces traitements nécessitent de la persévérance et beaucoup de
compréhension venant des parents.
Pour les hypotoniques : les exercices sont à base de renforcement
musculaire et de travail pour l’acquisition d’une certaine position.
Pour les formes spastiques (quadriplégie ou paraplégie): la
kinésithérapie vise à lutter contre la spasticité pour faciliter les mouvements.
Pour les athétosiques, la rééducation est basée sur l’inhibition des
mouvements anormaux, à la facilitation des gestes normaux et à la correction des
mauvaises postures.
69
La rééducation des ataxiques est basée sur l’acquisition de l’équilibre
et l’acquisition de la coordination des mouvements.
La rééducation de l’hémiplégie consiste à utiliser le côté atteint et à
renforcer les muscles.
La rééducation des dystoniques est aussi basée sur les inhibitions, les
facilitations, comme toutes les dyskinétiques.
L’appareillage tient aussi une grande place dans ce traitement :
Attelle : 4 cas.
Plâtre : 2 cas.
Chaussures orthopédiques : 11 cas.
Déambulateur ou béquilles : 14 cas.
Youpala : 2 cas.
Chaises adaptées : 2 cas.
Les médicaments :
Ce sont surtout des anti convulsivants s’il y a des convulsions
associées (gardenal, dépakine).
Il y a aussi les vitamines qui sont surtout prescrites aux hypotoniques
(17 cas).
L’orthophonie : pour corriger les troubles du langage, mais elle ne
concerne que 22 cas.
La chirurgie :
Chirurgie du tendon d’Achille (2 cas).
Crâniotomie en cas de crâniosténose : 50 cas dont 24 hypotoniques et
13 quadriplégiques.
Dérivation ventriculo-péritonéale : 9 cas.
La guidance parentale : elle est importante et il s’agit d’une sorte de
soutien psychologique qu’on prodigue aux parents pour qu’ils acceptent mieux leurs
situations. Elle consiste également à apprendre aux parents comment manipuler
leurs enfants et à leur apprendre quelques gestes pour faciliter la rééducation. 183
70
enfants ont bénéficiés de ce traitement. Il s’agit aussi de rééduquer les parents, de les
apprendre comment élever leurs enfants, de leur expliquer les états de leurs enfants.
L’éveil : il est aussi important car la plupart de ces enfants présentent
des retards mentaux, l’éveil leur permet de mieux s’intéresser aux mondes extérieurs
et à comprendre des choses. 171 enfants ont reçu ce type de traitement.
Les stimulations : ce sont des stimulations sensorielles, réservées aux
enfants qui ont des problèmes sensoriels (visuels, auditifs). Elles ont concerné 62
cas.
L’orthophonie : 22 enfants seulement ont eu ce traitement. Il s’agit
d’apprendre à l’enfant à parler et à communiquer avec les autres.
12 de nos patients ont été référés dans d’autres établissements pour une
meilleure prise en charge.
Evolution :
Consultations et contrôles :
Parmi les 492 cas :
251 patients ont été assidus, soit 51% des cas.
Les autres (241 cas) sont partis après 1 ou 2 mois de traitement
car ils n’ont pas été satisfait des résultats ou ont été contraints d’arrêter faute de
moyens.
12 cas (2.5 %) sont référés au CRMM (Centre de Rééducation
Motrice de Madagascar) ou au CAM (Centre d’Appareillage de Madagascar) ou
adresser aux services de neurochirurgie ou de pédiatrie ou de neurologie pour la
prise en charge spécialisée des troubles associés. Et ils ne sont plus revus.
Les résultats du traitement :
Ces résultats sont très variables selon l’assiduité des enfants.
Nous entendons par bon résultat dans ce travail :
-Pour l’hypotonie : l’acquisition de la tenue de la tête, la
position assise.
71
-Pour les quadriplégies spastiques : la diminution de la
spasticité, l’acquisition de la préhension et de la station assise correcte.
-Pour les dyskinétiques : la diminution voire la cessation des
mouvements anormaux, l’acquisition d’une posture correcte.
-Pour les hémiplégiques, les ataxiques et la maladie de Little :
la coordination des mouvements, la marche, l’autonomie voire la scolarisation.
Ces résultats dépendent :
-de l’état mental du patient : un enfant IMC est plus facile à
rééduquer qu’une IMOC, car son intelligence est peu altérée et il comprend mieux
ce qu’on attend de lui.
-de l’âge de début du traitement : comme toutes les pathologies,
la prise en charge précoce est la meilleure.
-des troubles associés : les crises convulsives et les troubles
sensoriels gênent la rééducation.
-des formes cliniques :
• Pendant les trois premiers mois de traitement
kinésithérapique :
- 31 ataxiques sur 53 ont eu des évolutions stationnaires et 22
cas ont vu leur état s’améliorer.
- 39 athétosiques sur 74 n’ont pas obtenu de résultats
satisfaisants et 35 ont eu de résultats acceptables.
- 5 dystoniques sur 21 n’ont pas eu d’évolution satisfaisante
et 16 ont connu de bonnes évolutions.
- 26 hémiplégiques sur les 46 n’ont pas vu d’amélioration
dans leur état et 20 cas ont été assez satisfaits des résultats obtenus.
- 18 cas de Little sur 32 ont eu des évolutions stationnaires et
14 cas ont connu de bonnes évolutions.
72
- 99 hypotoniques sur 176 n’ont pas eu d’évolution favorable
et 77 ont eu de résultats encourageants.
- 38 quadriplégiques sur 79 ont eu des évolutions
stationnaires et 41 ont eu d’assez bons résultats.
• Après ces trois mois jusqu’à plus de cinq ans de
traitement :
21 cas sur 22 ataxiques revus en contrôle, ont eu de bons
résultats.
17 hémiplégiques sur 20 revus en contrôle ont eu de bons
résultats.
9 cas sur 14 de maladie de Little ont connu de bonnes
évolutions.
10 dystoniques sur 16revus en contrôle ont connu de bonnes
évolutions.
Ainsi, on peut avancer que ces quatre dernières formes sont
les plus faciles à rééduquer.
D’après le tableau XVI, la récupération se fait de façon
progressive pendant les deux premiers mois de kinésithérapie. La période où la
récupération est maximale, se situe en moyenne entre le 3e et le 12e mois de
traitement si le patient est assidu. Après cette période, l’évolution devient plus lente.
III – 2 – Suggestions:
III – 2 – 1 - Prévention :
Compte tenu des résultats du traitement qui sont loin d’être
satisfaisants, il faut préconiser la prévention.
Cette prévention va se faire à différents niveaux.
73
La prévention primaire :
Elle consiste à éviter toutes les situations pouvant engendrer l’IMC.
• Avant la conception :
Eviter la consanguinité et l’incompatibilité foeto-maternelle en
préconisant les visites prénuptiales.
Eviter les grossesses non désirées par l’utilisation de méthodes
contraceptives pour ne pas se faire avorter.
Se faire vacciner contre le tétanos, la rubéole.
• Pendant la grossesse :
L’objectif est de faire en sorte que les femmes enceintes ne
soient jamais malades pendant leurs grossesses.
Pour ce faire, il faut prendre au sérieux les CPN :
Assurer une surveillance stricte et régulière des grossesses dans
les dispensaires, dans les centres de santé materno-infantile : c’est-à-dire faire des
CPN régulières, de préférence mensuelle.
Prévenir les infections par les chimioprophylaxies
(antipaludique), l’éviction des personnes ayant la rubéole.
Donner du fer et acide folique.
Eviter les infections sexuellement transmissibles (IST).
Traiter régulièrement les infections telles que le paludisme.
Eviter sinon traiter régulièrement les maladies obstétricales :
bien maîtriser ou stabiliser les HTA, les diabètes ; éviter les pyélonéphrites, traiter
les menaces de fausses couches spontanées et les menaces d’accouchement
prématuré.
Utiliser le moins de médicaments possible au cours de la
grossesse, connaître les effets secondaires du produit et éviter tout médicament
superflu.
Inciter les parturientes à accoucher à la maternité ou en milieu
hospitalier.
Ne pas tenter de sauver une grossesse que la femme a déjà
essayé d’interrompre.
74
Informer les femmes sur les règles hygiéno-diététiques à suivre
au cours de la grossesse :
Lutter contre la pratique des avortements provoqués.
Respecter les règles hygiéno-diététiques de la femme enceinte :
alimentation bien équilibrée, riche en fer, en vitamines. Mener une vie calme.
Proscrire les tabacs, les alcools, les tambavy.
Eviter les automédications.
• Au moment de l’accouchement :
L’accouchement doit être fait à l’hôpital pour éviter tous les
accidents à la naissance et réanimer éventuellement, rapidement le nouveau : bien
préparer tous les matériels de réanimation avant la venue du bébé.
Utiliser des enregistrements du rythme cardiaque fœtal (RCF)
de façon continue pour toutes les grossesses à risque et pour les accouchements qui
ne sont plus strictement eutociques ou qui présentent des facteurs de risque
identifiés (présentation de siège, utérus cicatriciel, grossesse gémellaire) ; lors de
l’utilisation des ocytociques, qu’il s’agisse d’une induction ou d’une augmentation
du travail.
Faire une prise de sang fœtal et pH de tout bébé à risque.
Ne pas accélérer à tort et à travers l’accouchement : ne pas
appuyer sur le ventre ; ne pas abuser d’anesthésique, de drogues ou d’ocytociques.
Réanimer rapidement le nouveau-né, si nécessaire.
Allaiter le bébé au sein immédiatement après. Ce geste prévient
et combat les maladies contagieuses.
• Après la naissance :
Prendre au sérieux les consultations postnatales.
Etablir pour chaque enfant un carnet de santé où seront notés
avec soin tous les évènements importants en commençant par les conditions de
grossesse et de naissance. Et y noter les étapes du développement de l’enfant.
Terminer les vaccinations préconisées par le PEV.
Eviter les traumatismes divers surtout crâniens.
75
Traiter correctement toutes les infections : paludismes, otites…
avant qu’apparaissent les complications neurologiques (méningites…)
Inciter les parents à emmener leurs enfants dans les centres de
santé en cas de problème.
Eviter l’hyperthermie et les crises convulsives des maladies
infantiles.
Eviter les états de déshydratation, en donnant des SRO en cas
de diarrhées.
Se méfier des enfants qui ont déjà fait des crises convulsives et
faire une EEG de routine.
Se méfier, éviter sinon bien prendre en charge tous les
problèmes rencontrés surtout en Neuro – chirurgie tels que :
- L’hémorragie cérébrale souvent l’apanage des prématurés
- La souffrance néonatale qui donne une anoxie cérébrale
- La crâniosténose
- L’hydrocéphalie
- Les méningites très pourvoyeuses d’hydrocéphalie
- Les traumatismes crânio – encéphaliques graves
La prévention secondaire :
Elle consiste à empêcher que les bébés à risque deviennent des
encéphalopathes.
Mentionner dans les carnets de santé de ces enfants qu’ils sont à
risque et nécessitent des attentions particulières du personnel médical lors des visites
postnatales, quant au développement psychomoteur.
Ce geste permet de faire un dépistage précoce et d’envoyer le plus
tôt possible ces enfants en rééducation.
La prévention tertiaire :
Elle empêche l’apparition du handicap.
Il s’agit d’orienter les enfants vers une structure d’accueil après la
rééducation. Ils vont y continuer leur apprentissage.
76
III – 2 – 2 – Informations - Educations concernant l’Infirmité Motrice
Cérébrale :
• Pour tout le monde :
-Cette éducation s’adresse à la communauté en général.
-Expliquer la nécessité des consultations prénuptiales, du planning
familial notamment des méthodes contraceptives.
-Exposer les conséquences des tentatives abortives manquées.
-Faire une éducation sanitaire pour inciter les mères de famille à suivre
régulièrement des consultations prénatales et post-natales et à accoucher à l’hôpital.
-Pour ces informations – éducations, on utilise différents moyens
audio-visuels : radio, télévisions, affichages, revues, journaux. Pendant ces
informations - éducations, il faut mettre en exergue :
-La définition de l’IMC,
-Les facteurs étiologiques,
-Les manifestations cliniques,
-Les possibilités thérapeutiques et préventives.
-Vulgariser le DPM normal des enfants.
-Inciter la société à ne pas faire de discrimination.
• Le corps médical, les médecins ou personnels de santé :
-Ils devraient prendre au sérieux les consultations prénatales et post-
natales.
-Ils devraient conseiller aux femmes enceintes surtout les primipares,
les grossesses précieuses et les accouchements qui risquent d’être dystociques,
d’accoucher à l’hôpital.
-Ils devraient appliquer la méthode PCIME (Prise en charge intégrée
des maladies de l’enfance).
-Ils devraient reconnaître leurs limites et diriger les enfants malades
vers un centre spécialisé.
-Ils devraient savoir travailler en équipe dans la prise en charge des
enfants IMC.
77
• Pour les familles qui ont des enfants IMC :
Implication des familles sur le principe de la réhabilitation à base
communautaire :
-Guidance parentale.
-Edition d’ouvrage simple sur la prise en charge, les problèmes, les
solutions possibles.
-Stimulation à la création d’association et de groupe d’entraide.
III – 2 – 3 - Amélioration des centres de santé :
-Doter les centres d’accouchement de :
-appareils enregistreurs de rythme cardiaque fœtal.
-matériels de réanimation : oxygène, aspirateur, tables
chauffantes, couveuses…
-Vulgariser, intégrer le vaccin contre la méningite dans le PEV.
III – 2 – 4 - Amélioration de la prise en charge des enfants IMC :
-Multiplier les centres de Rééducation fonctionnelle aussi bien à
Antananarivo que dans les provinces: En effet, on n’en dénombre que 4 (Centre
Hospitalier Universitaire d’Antananarivo / Joseph Ravoahangy Andrianavalona,
Centre Hospitalier de Soavinandriana, C.A.M, C.R.M.M d’Antsirabe)
-Renforcer les formations des kinésithérapeutes en matière de
rééducation des IMC.
-Encourager les médecins ou autre personnel médical à diriger
ces enfants dans des centres spécialisés.
-Renforcer le travail en équipe entre : les kinésithérapeutes, les
médecins rééducateurs, les pédiatres, les neuro – chirurgiens, les chirurgiens
orthopédiques, les parents… dans la prise en charge de ces enfants
78
CONCLUSION
Notre travail consiste à l’étude des étiologies et des facteurs qui
peuvent jouer en faveur de l’apparition de l’IMC/IMOC.
L’IMOC n’est pas un diagnostic mais un regroupement syndromique
dont le dénominateur commun est la reconnaissance de séquelles motrices après
lésions cérébrales de la période anténatale ou néonatale ou postnatale.
Tous les enfants sont exposés dès la vie intra utérine jusqu’à l’âge de
deux ans environ.
Il a été difficile de cerner les étiologies qui étaient souvent intriquées.
En Europe, les causes anténatales dominent et grâce à leurs moyens
d’investigation qui sont très performants, les diagnostics étiologiques en deviennent
plus précises.
A Madagascar, nous manquons de moyens techniques et nous nous
basons sur les dires de la famille pour détecter les étiologies. Nous avons constaté
que l’IMOC apparaît surtout après des épisodes d’états de mal convulsifs d’origines
diverses et particulièrement chez des enfants ayant eu des problèmes anté, péri et
néonataux.
L’IMOC est surtout caractérisée par les déficits de la motricité,
entraînant des situations d’handicap. La gravité des atteintes est variable selon
l’association aux autres troubles surtout cognitifs et sensoriels.
Il n’y a pas de remède miracle contre cette pathologie, la meilleure
attitude est la prévention, sinon le dépistage et la prise en charge précoce, durable et
multidisciplinaire. Cette prise en charge devrait comprendre, vis-à-vis de l’enfant, la
rééducation motrice et la prévention des complications orthopédiques, vis-à-vis des
parents un accompagnement psychologique et social, ainsi qu’une aide de proximité
pour faciliter le nursing de ce bébé si désorientant et une aide financière.
La formation de personnels qualifiés s’avère également nécessaire car
les techniques d’approche et du traitement sont spécifiques.
Enfin, certaines vérités sur l’IMOC sont toutefois, bonnes à dire : elle
n’est ni contagieuse ni héréditaire, elle n’est pas rare et elle ne s’aggrave pas mais
les séquelles motrices sont définitives.
ANNEXES
DATES D'ENTREE, ETAT CIVIL, ANTECEDENTS
N° Date d'entrée
Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
1 2/1/96 2ans
1mois x x x x x x x
2 15/1/96 2ans
4mois x x x x x x x
3 22/1/96 2 ans x x x x x x x 4 22/1/96 8 mois x x x x x x x 5 25/1/96 3 ans x x x x x x x 6 26/1/96 3 ans x x x x x x x 7 31/1/96 11 mois x x x x x x x
8 1/2/96 5ans
6mois x x x x x x x
9 13/2/96 2ans
6mois x x x x x x x
10 14/2/96 6 ans x x x x x x x 11 15/2/96 9 mois x x x x x x x 12 15/2/96 10 mois x x x x x x x 13 27/2/96 8 mois x x x x x x x 14 29/2/96 2 ans x x x x x x x
15 22/3/96 2ans
3mois x x x x x x x
16 1/4/96 5ans
4mois x x x x x x x
17 5/4/96 2 ans x x x x x x x 18 9/4/96 19 mois x x x x x x x 19 2/5/96 4 ans x x x x x x x 20 13/5/96 9 mois x x x x x x x 21 28/5/96 3 ans x x x x x x x 22 29/5/96 9 mois x x x x x x x 23 31/5/96 9 mois x x x x x x x 24 3/6/96 12 mois x x x x x x x 25 11/6/96 7 ans x x x x x x x 26 12/6/96 6 ans x x x x x x x 27 24/6/96 3 ans x x x x x x x 28 2/7/96 2 ans x x x x x x x 29 2/7/96 6 ans x x x x x x x 30 8/7/96 6 ans x x x x x x x 31 11/7/96 5 mois x x x x x x x Social: 1: niveau bas (cultivateurs, ouvriers, chômeurs, marchands ambulants…) 2: niveau moyen (instituteurs, commerçants, étudiants, chauffeurs, …) 3: haut niveau (avocats, médecins, officiers, directeurs, inspecteurs…) Sexe: G: garçon. F: fille. Parité: P: primipare. M: multipare. CPN: consultation prénatale. VAT: vaccin antitétanique. BW: sérologie syphilis. O: oui ou fait. N: non fait. +: résultat séro positif. -: séro négatif. Vaccin: O: fait. N: aucun. I: incomplet selon le PEV.
N° Date d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
32 19/8/96 4 ans x x x x x x x 33 22/8/96 9 mois x x x x x x x 34 30/8/96 8 ans x x x x x x x 35 4/9/96 9 mois x x x x x x x 36 5/9/96 9 mois x x x x x x x 37 6/9/96 12 mois x x x x x x x 38 18/9/96 2 ans x x x x x x x 39 10/10/96 2 ans x x x x x x x 40 15/10/96 5 ans x x x x x x x 41 16/10/96 12 mois x x x x x x x 42 29/10/96 6 mois x x x x x x x 43 20/10/96 8 mois x x x x x x x 44 20/10/96 6 ans x x x x x x x 45 3/11/96 15 mois x x x x x x x 46 3/11/96 4 ans x x x x x x x 47 19/11/96 2ans 4mois x x x x x x x 48 20/11/96 21 mois x x x x x x x 49 22/11/96 3ans 4mois x x x x x x x 50 3/12/96 3 ans x x x x x x x 51 11/12/96 4 ans x x x x x x x 52 11/12/96 3 ans x x x x x x x
53 20/1/97 2ans 9mois x x x x x x x 54 22/1/97 3 ans x x x x x x x 55 20/2/97 5 ans x x x x x x x 56 10/3/97 3ans 6mois x x x x x x x 57 11/3/97 12 mois x x x x x x x 58 13/3/97 2 ans x x x x x x x 59 20/3/97 9 ans x x x x x x x 60 9/4/97 2 ans x x x x x x x 61 11/4/97 3 ans x x x x x x x 62 15/4/97 20 mois x x x x x x x 63 17/4/97 3 ans x x x x x x x 64 5/5/97 2ans 5mois x x x x x x x 65 11/6/97 15 mois x x x x x x x 66 12/6/97 3 ans x x x x x x x 67 16/6/97 3 ans x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M: multipare. CPN: consultation prénatale. VAT: vaccin anti tétanique. BW:sérologie syphilis. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I: vaccin incomplet.
N° Date
d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin
G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I 68 3/7/97 12 mois x x x x x x x 69 8/7/97 3 ans x x x x x x x 70 18/7/97 2 ans x x x x x x x 71 22/7/97 9 mois x x x x x x x 72 6/8/97 21 mois x x x x x x x 73 7/8/97 4 ans x x x x x x x 74 9/9/97 4 mois x x x x x x x 75 30/9/97 3 ans x x x x x x x 76 2/10/05 15 mois x x x x x x x
77 6/10/97 2ans
5mois x x x x x x x
78 7/10/97 12 mois x x x x x x x 79 17/10/97 7 mois x x x x x x x 80 17/10/97 14 mois x x x x x x x 81 20/10/97 3 ans x x x x x x x 82 5/11/97 3 ans x x x x x x x 83 14/11/97 14 mois x x x x x x x 84 21/11/97 19 mois x x x x x x x 85 24/11/97 5 ans x x x x x x x 86 24/11/97 4 ans x x x x x x x 87 1/12/97 8 mois x x x x x x x 88 5/12/97 12 mois x x x x x x x
89 5/1/98 4 mois x x x x x x x 90 9/1/98 3 ans x x x x x x x 91 20/1/98 5 ans x x x x x x x 92 29/1/98 12 ans x x x x x x x 93 30/1/98 6 mois x x x x x x x 94 30/1/98 20 mois x x x x x x x 95 2/2/98 12 ans x x x x x x x 96 3/2/98 5 ans x x x x x x x 97 17/2/98 12 mois x x x x x x x 98 17/2/98 15 mois x x x x x x x
99 18/2/98 2ans
6mois x x x x x x x
100 19/2/98 7 ans x x x x x x x
101 2/3/98 2ans
6mois x x x x x x x
102 9/3/98 2 ans x x x x x x x 103 11/3/98 15 mois x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M: multipare. CPN: consultation prénatale. VAT: vaccin anti tétanique. BW:sérologie syphilis O : fait, N : non fait. + : résultat positif, - : séronégatif. I: vaccin incomplet.
Date d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
104 12/3/98 12 mois x x x x x x x 105 24/3/98 5 ans x x x x x x x 106 27/3/98 4ans 6mois x x x x x x x 107 10/4/98 5 ans x x x x x x x 108 17/4/98 12 mois x x x x x x x 109 20/4/98 3 ans x x x x x x x 110 29/4/98 2 ans x x x x x x x 111 29/4/98 19 mois x x x x x x x 112 30/4/98 7 ans x x x x x x x 113 7/5/98 2ans 3mois x x x x x x x 114 13/5/98 2 ans x x x x x x x 115 19/5/98 5 ans x x x x x x x 116 26/5/98 4 ans x x x x x x x 117 2/6/98 3 ans x x x x x x x 118 4/6/98 3 ans x x x x x x x 119 19/6/98 9 mois x x x x x x x 120 22/6/98 2 ans x x x x x x x 121 7/7/98 6 mois x x x x x x x 122 14/7/98 4 ans x x x x x x x 123 23/7/98 10 mois x x x x x x x 124 27/7/98 5 mois x x x x x x x 125 3/8/98 2 ans x x x x x x x 126 11/8/98 4 ans x x x x x x x 127 18/8/98 5 ans x x x x x x x 128 18/8/98 9 mois x x x x x x x 129 26/8/98 7 ans x x x x x x x 130 28/8/98 3ans 6mois x x x x x x x 131 3/9/98 14 mois x x x x x x x 132 3/9/98 10 ans x x x x x x x 133 9/9/98 15 mois x x x x x x x 134 15/9/98 12 mois x x x x x x x 135 23/9/98 9 mois x x x x x x x 136 23/9/98 3 ans x x x x x x x 137 2/10/98 2ans 6mois x x x x x x x 138 6/10/98 2ans 6mois x x x x x x x 139 14/10/98 10 mois x x x x x x x 140 22/10/98 6 mois x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M: multipare. CPN: consultation prénatale. VAT: vaccin anti tétanique. BW:sérologie syphilisO : fait, N : non fait. + : séropositif, - : séronégatif. I : vaccin incomplet
N° Date d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
141 30/10/98 6 ans x x x x x x x 142 2/11/98 5 mois x x x x x x x
143 11/1/99 7 mois x x x x x x x 144 12/1/99 2ans 3mois x x x x x x x 145 14/1/99 2ans 6mois x x x x x x x 146 18/1/99 2 ans x x x x x x x 147 20/1/99 2 ans x x x x x x x 148 22/1/99 8 mois x x x x x x x 149 2/2/99 2 ans x x x x x x x 150 3/2/99 7 mois x x x x x x x 151 10/2/99 8 ans x x x x x x x 152 11/2/99 5 ans x x x x x x x 153 17/2/99 3ans 6mois x x x x x x x 154 18/2/99 10 mois x x x x x x x 155 19/2/99 17 mois x x x x x x x 156 24/2/99 2 ans x x x x x x x 157 25/2/99 11ans x x x x x x x 158 1/3/99 6 mois x x x x x x x 159 4/3/99 12 mois x x x x x x x 160 15/3/99 2 ans x x x x x x x 161 17/3/99 7 mois x x x x x x x 162 19/3/99 4 mois x x x x x x x 163 19/3/99 2 ans x x x x x x x 164 31/3/99 12 mois x x x x x x x 165 31/3/99 6 ans x x x x x x x 166 14/4/99 3 ans x x x x x x x 167 23/4/99 3 ans x x x x x x x 168 14/5/99 3 ans x x x x x x x 169 17/5/99 12 mois x x x x x x x 170 20/5/99 12 mois x x x x x x x 171 15/6/99 5 ans x x x x x x x 172 15/6/99 7 ans x x x x x x x 173 2/7/99 5ans 6mois x x x x x x x 174 2/7/99 2 ans x x x x x x x 175 2/7/99 2 ans x x x x x x x 176 2/7/99 4 ans x x x x x x x 177 22/7/99 16 mois x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M:multipare O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I: vaccin incomplet.
N° Date d'entrée Age
Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
178 26/7/99 2 ans x x x x x x x 179 30/7/99 17 mois x x x x x x x 180 30/7/99 8 mois x x x x x x x 181 11/8/99 12 mois x x x x x x x 182 30/8/99 20 mois x x x x x x x 183 31/8/99 2ans 8mois x x x x x x x 184 7/9/99 14 mois x x x x x x x 185 1/9/99 5 ans x x x x x x x 186 8/9/99 2ans 3mois x x x x x x x 187 9/9/99 4 ans x x x x x x x 188 15/9/99 8 mois x x x x x x x 189 20/9/99 14 ans x x x x x x x 190 29/9/99 4 ans x x x x x x x 191 19/10/99 5 ans x x x x x x x 192 10/11/99 2 ans x x x x x x x 193 11/11/99 3ans 6mois x x x x x x x 194 7/12/99 12 mois x x x x x x x 195 9/12/99 2ans 8mois x x x x x x x 196 13/12/99 2ans 8mois x x x x x x x 197 28/12/99 12 mois x x x x x x x
198 11/1/00 18 mois x x x x x x x 199 9/2/00 12 mois x x x x x x x 200 14/2/00 3ans 6mois x x x x x x x 201 14/2/00 2 ans x x x x x x x 202 16/2/00 9 mois x x x x x x x 203 6/3/00 2ans 4mois x x x x x x x 204 7/3/00 17 mois x x x x x x x 205 9/3/00 15 mois x x x x x x x 206 10/4/00 14 mois x x x x x x x 207 12/4/00 4 ans x x x x x x x 208 25/4/00 16 mois x x x x x x x 209 10/5/00 3 ans x x x x x x x 210 10/5/00 9 mois x x x x x x x 211 17/5/00 3ans 6mois x x x x x x x 212 27/6/00 14 mois x x x x x x x 213 4/7/00 2 ans x x x x x x x 214 24/7/00 8 mois x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M:multipare. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I: vaccin incomplet.
N° Date
d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
215 24/8/00 18 mois x x x x x x x 216 28/8/00 20 mois x x x x x x x 217 1/9/00 19 mois x x x x x x x 218 4/9/00 4 ans x x x x x x x 219 15/9/00 5 ans x x x x x x x 220 21/9/00 2 ans x x x x x x x 221 29/9/00 2 ans x x x x x x x 222 6/11/00 18 mois x x x x x x x 223 9/11/00 7 mois x x x x x x x 224 14/11/00 2 ans x x x x x x x 225 27/11/00 5 ans x x x x x x x 226 27/12/00 3 ans x x x x x x x
227 28/12/00 2ans
6mois x x x x x x x
228 4/1/01 2ans
6mois x x x x x x x
229 16/1/01 5 ans x x x x x x x 230 23/1/01 6 ans x x x x x x x 231 13/2/01 9 ans x x x x x x x 232 23/2/01 5 ans x x x x x x x 233 12/3/01 18 mois x x x x x x x 234 26/3/01 12 mois x x x x x x x 235 10/4/01 8 mois x x x x x x x 236 8/5/01 6 mois x x x x x x x 237 7/8/01 10 mois x x x x x x x 238 27/8/01 3 ans x x x x x x x 239 28/8/01 12 mois x x x x x x x 240 3/9/01 6 ans x x x x x x x 241 25/9/01 12 mois x x x x x x x 242 5/10/01 12 mois x x x x x x x
243 15/10/01 2ans
6mois x x x x x x x
244 25/10/01 3ans
2mois x x x x x x x
245 6/12/01 5 ans x x x x x x x 246 7/12/01 2 ans x x x x x x x 247 16/1/02 6 ans x x x x x x x 248 13/3/02 6 ans x x x x x x x 249 19/3/02 12 mois x x x x x x x 250 3/4/02 12 mois x x x x x x x 251 24/4/02 7 mois x x x x x x x Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M: multipare. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I: vaccin incomplet.
N° Date
d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
252 10/5/02 7 mois x x x x x x x 253 16/5/02 8 mois x x x x x x x 254 27/5/02 2 ans x x x x x x x 255 21/6/02 3 ans x x x x x x x 256 27/6/02 21 mois x x x x x x x 257 27/6/02 2 ans x x x x x x x 258 9/7/02 18 mois x x x x x x x 259 29/7/02 21 mois x x x x x x x 260 12/8/02 7 mois x x x x x x x
261 14/8/02 2ans
6mois x x x x x x x
262 14/8/02 7 mois x x x x x x x 263 14/8/02 5 ans x x x x x x x 264 16/8/02 12 mois x x x x x x x 265 20/8/02 12 mois x x x x x x x 266 20/8/02 10 ans x x x x x x x 267 21/8/02 22 mois x x x x x x x 268 21/8/02 5 ans x x x x x x x 269 27/8/02 2 ans x x x x x x x 270 29/8/02 8 mois x x x x x x x 271 18/9/02 10 mois x x x x x x x 272 24/9/02 9 mois x x x x x x x 273 24/9/02 8 mois x x x x x x x 274 30/9/02 6 mois x x x x x x x 275 4/9/02 9 mois x x x x x x x 276 6/9/02 4 ans x x x x x x x 277 9/9/02 16 mois x x x x x x x
278 1/10/02 4ans
6mois x x x x x x x
279 7/10/02 3ans
6mois x x x x x x x
280 9/10/02 23 mois x x x x x x x 281 21/10/02 4 ans x x x x x x x 282 21/10/02 7 ans x x x x x x x 283 14/10/02 14 mois x x x x x x x 284 28/10/02 5 mois x x x x x x x 285 14/11/02 4 ans x x x x x x x 286 22/11/02 13 mois x x x x x x x 287 17/12/02 3 ans x x x x x x x 288 18/12/02 5 ans x x x x x x x 289 18/12/02 2 ans x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M :multipare. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I: vaccin incomplet.
N° Date d'entrée
Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
290 22/1/03 13 ans x x x x x x x 291 23/1/03 3 ans x x x x x x x
292 27/1/03 2ans
2mois x x x x x x x
293 27/1/03 5 ans x x x x x x x 294 10/2/03 4 ans x x x x x x x 295 10/2/03 2 ans x x x x x x x 296 12/2/03 5 ans x x x x x x x 297 28/2/03 3 ans x x x x x x x 298 3/3/03 5 ans x x x x x x x 299 5/3/03 15 mois x x x x x x x 300 21/3/03 8 mois x x x x x x x
301 26/3/03 3ans
6mois x x x x x x x
302 27/3/03 2 ans x x x x x x x 303 31/3/03 3 ans x x x x x x x 304 2/4/03 4 ans x x x x x x x 305 2/4/03 13 mois x x x x x x x 306 14/4/03 2 ans x x x x x x x 307 28/4/03 2 ans x x x x x x x 308 29/4/03 2 ans x x x x x x x 309 7/5/03 21 mois x x x x x x x 310 9/5/03 6 ans x x x x x x x 311 12/5/03 13 ans x x x x x x x 312 15/5/03 3 ans x x x x x x x 313 16/5/03 3 ans x x x x x x x 314 16/5/03 2 ans x x x x x x x 315 22/5/03 4 ans x x x x x x x 316 30/5/03 18 mois x x x x x x x 317 13/6/03 17 mois x x x x x x x 318 16/6/03 11 ans x x x x x x x 319 17/6/03 23 mois x x x x x x x 320 19/6/03 5 ans x x x x x x x
321 17/7/03 2ans
6mois x x x x x x x
322 21/7/03 6 ans x x x x x x x 323 21/7/03 21 mois x x x x x x x 324 23/7/03 4 ans x x x x x x x
325 5/8/03 2ans
3mois x x x x x x x
326 11/8/03 19 mois x x x x x x x 327 11/8/03 16 mois x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M :multipare. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I: vaccin incomplet.
N° Date
d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
328 18/8/03 14 ans x x x x x x x 329 18/8/03 5ans x x x x x x x
330 28/8/03 2ans
7mois x x x x x x x
331 28/8/03 3ans
6mois x x x x x x x
332 4/9/03 4ans
6mois x x x x x x x
333 5/9/03 5 ans x x x x x x x 334 9/9/03 13 mois x x x x x x x 335 9/9/03 4 ans x x x x x x x 336 10/9/03 12 ans x x x x x x x 337 10/9/03 5 ans x x x x x x x 338 30/9/03 12 mois x x x x x x x
339 1/10/03 3ans
6mois x x x x x x x
340 3/10/03 13 ans x x x x x x x 341 9/10/03 4 ans x x x x x x x 342 15/10/03 7 ans x x x x x x x 343 16/10/03 3 ans x x x x x x x 344 20/10/03 7 ans x x x x x x x 345 24/10/03 6 mois x x x x x x x 346 7/11/03 3 mois x x x x x x x 347 11/11/03 2 ans x x x x x x x 348 17/11/03 8 ans x x x x x x x 349 18/11/03 9 ans x x x x x x x
350 21/11/03 2ans
6mois x x x x x x x
351 1/12/03 22 mois x x x x x x x 352 22/12/03 3 ans x x x x x x x 353 23/12/03 18 mois x x x x x x x
354 5/1/04 2 ans x x x x x x x 355 8/1/04 4 ans x x x x x x x 356 9/1/04 3 ans x x x x x x x 357 12/1/04 8 mois x x x x x x x
358 13/1/04 2ans
6mois x x x x x x x
359 16/1/04 7 ans x x x x x x x 360 19/1/04 10 mois x x x x x x x 361 21/1/04 2 ans x x x x x x x 362 22/1/04 6 ans x x x x x x x 363 26/1/04 3 ans x x x x x x x 364 11/2/04 7 ans x x x x x x x 365 24/2/04 2 ans x x x x x x x Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M :multipare. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I: vaccin incomplet.
N° Date
d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
366 10/3/04 16 mois x x x x x x x 367 12/3/04 1 an x x x x x x x 368 12/3/04 18 mois x x x x x x x 369 16/3/04 5 ans x x x x x x x
370 16/3/04 5ans
6mois x x x x x x x
371 16/3/04 1 an x x x x x x x 372 19/3/04 1 an x x x x x x x 373 25/3/04 3 ans x x x x x x x 374 25/3/04 7 mois x x x x x x x 375 31/3/04 4 ans x x x x x x x 376 28/4/04 3ans x x x x x x x 377 4/5/04 7 ans x x x x x x x 378 6/5/04 3 ans x x x x x x x
379 7/5/04 2ans
5mois x x x x x x x
380 7/5/04 6 mois x x x x x x x 381 12/5/04 5 mois x x x x x x x 382 13/5/04 10 ans x x x x x x x 383 17/5/04 5 ans x x x x x x x 384 21/5/04 4ans x x x x x x x 385 24/5/04 13 ans x x x x x x x 386 26/5/04 9 ans x x x x x x x
387 9/6/04 2ans
6mois x x x x x x x
388 10/6/04 3 ans x x x x x x x 389 23/6/04 9 ans x x x x x x x 390 29/6/04 18 mois x x x x x x x 391 8/7/04 3 ans x x x x x x x 392 8/7/04 6 ans x x x x x x x 393 12/7/04 7 mois x x x x x x x 394 20/7/04 2ans x x x x x x x
395 29/7/04 3ans
6mois x x x x x x x
396 11/8/04 20 mois x x x x x x x 397 11/8/04 15 mois x x x x x x x
398 18/8/04 2ans
6mois x x x x x x x
399 20/8/04 20 mois x x x x x x x 400 3/9/04 2 ans x x x x x x x 401 15/9/04 2 ans x x x x x x x
402 15/9/04 2ans
6mois x x x x x x x
403 20/9/04 5 ans x x x x x x x Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M: multipare. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I : vaccin incomplet.
N° Date
d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
404 28/9/04 17 mois x x x x x x x 405 1/10/04 9 ans x x x x x x x 406 6/10/04 6 ans x x x x x x x
407 7/10/04 2ans
6mois x x x x x x x
408 7/10/04 8 ans x x x x x x x 409 13/10/04 2 ans x x x x x x x 410 21/10/04 5 ans x x x x x x x 411 27/10/04 6 ans x x x x x x x 412 2/11/04 2 ans x x x x x x x 413 10/11/04 3 ans x x x x x x x 414 12/11/04 15 mois x x x x x x x 415 17/11/04 9 mois x x x x x x x 416 22/11/04 12 mois x x x x x x x 417 24/11/04 8 mois x x x x x x x 418 6/12/04 7 mois x x x x x x x 419 9/12/04 21 mois x x x x x x x 420 22/12/04 8 mois x x x x x x x
421 10/1/05 18 mois x x x x x x x 422 17/1/05 4 ans x x x x x x x
423 26/1/05 4 ans x x x x x x x 424 31/1/05 6 mois x x x x x x x
425 2/2/05 2ans
7mois x x x x x x x
426 14/2/05 7ans
6mois x x x x x x x
427 16/2/05 2 ans x x x x x x x
428 21/2/04 2ans
3mois x x x x x x x
429 23/2/05 10 mois x x x x x x x 430 24/2/05 2 ans x x x x x x x 431 24/2/05 12 ans x x x x x x x 432 28/2/05 14 mois x x x x x x x 433 3/3/05 10 ans x x x x x x x 434 4/3/05 2 ans x x x x x x x 435 7/3/05 12 mois x x x x x x x 436 10/3/05 2 ans x x x x x x x 437 11/3/05 3 ans x x x x x x x 438 11/3/05 4 ans x x x x x x x 439 17/3/05 14 mois x x x x x x x
440 18/3/05 5ans
5mois x x x x x x x
441 21/3/05 9 mois x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M: multipare. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I : vaccin incomplet.
N° Date
d'entrée Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
442 23/3/05 6 ans x x x x x x x 443 31/3/05 10 mois x x x x x x x 444 4/4/05 14 ans x x x x x x x 445 7/4/05 17 mois x x x x x x x 446 11/4/05 3 ans x x x x x x x 447 14/4/05 4 ans x x x x x x x 448 19/4/05 15 mois x x x x x x x 449 2/5/05 12 mois x x x x x x x 450 9/5/05 12 mois x x x x x x x 451 12/5/05 17 mois x x x x x x x 452 17/5/05 5 ans x x x x x x x 453 23/5/05 8 ans x x x x x x x
454 26/5/05 2ans
5mois x x x x x x x
455 30/5/05 7 ans x x x x x x x
456 2/6/05 3ans
5mois x x x x x x x
457 6/6/05 3ans
3mois x x x x x x x
458 13/6/05 10 mois x x x x x x x 459 15/6/05 2 ans x x x x x x x 460 23/6/05 18 mois x x x x x x x 461 27/6/05 17 mois x x x x x x x 462 28/6/05 14 mois x x x x x x x 463 29/6/05 12 mois x x x x x x x 464 4/7/05 3 ans x x x x x x x 465 7/7/05 22 mois x x x x x x x 466 14/7/05 12 mois x x x x x x x 467 1/8/05 19 mois x x x x x x x
468 4/8/05 3ans
6mois x x x x x x x
469 9/8/05 3 ans x x x x x x x 470 17/8/05 18 mois x x x x x x x 471 18/8/05 4 ans x x x x x x x 472 22/8/05 5 ans x x x x x x x 473 25/8/05 7 mois x x x x x x x 474 29/8/05 11 mois x x x x x x x 475 30/8/05 10 mois x x x x x x x 476 5/9/05 7 ans x x x x x x x 477 6/9/05 2 ans x x x x x x x 478 9/9/05 4 ans x x x x x x x 479 9/9/05 3 ans x x x x x x x
Niveau social: 1: bas, 2: moyen, 3: haut. Parité: P:primipare, M:multipare. O: fait, N: non fait. +:résultat séropositif. -: séronégatif. I : vaccin incomplet.
N° Date d'entrée
Age Sexe Social Parité CPN VAT BW Vaccin G F 1 2 3 P M O N O N + - N O N I
480 3/10/05 3 ans x x x x x x x
481 26/10/05 5 ans x x x x x x x
482 28/10/05 14 ans x x x x x x x
483 28/10/05 9 ans x x x x x x x
484 3/11/05 12 mois x x x x x x x
485 7/11/05 2 ans x x x x x x x
486 5/12/05 2 ans x x x x x x x
487 13/12/05 3 mois x x x x x x x
488 15/12/05 12 mois x x x x x x x
489 15/12/05 5 ans x x x x x x x
490 16/12/05 12 mois x x x x x x x
491 22/12/05 12 mois x x x x x x x
492 22/12/05 5 ans x x x x x x x
Source: Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
Social: 1: niveau bas (cultivateurs, ouvriers, chômeurs, marchands ambulants…) 2: niveau moyen (instituteurs, commerçants, étudiants, chauffeurs, …) 3: haut niveau (avocats, médecins, officiers, directeurs, inspecteurs…) Parité: P: primipare. M: multipare. O: oui ou fait. N: non fait. +: résultat séro positif. -: séro négatif. Vaccin: O: fait. N: aucun. I: incomplet selon PEV.
ANTECEDENTS
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1 x x x x 2 x x x 3 x x x 4 x x x 5 x x x 6 x x x 7 x x 8 x x x x x 9 x x x 10 x x x x x x 11 x x x x 12 x x x 13 x x x x 14 x x 15 x x x 16 x x x 17 x x
IST: infections sexuellement transmissible. Toxique: tambavy. Trauma: massage, chute. Menace: d'accouchement prématuré. Autre :toxémie gravidique. H:hôpital, D:domicile. P:prématuré. SN:souffrance néonatale.Extraction: F :forceps, V:ventouse OC:opération césarienne. CC: circulaire du cordon. IN :ictère néonatal. M :méningite. C:crâniosténose. Infections: varicelle(2), rougeole(2),BPP:broncho-pneumopathie(1),coqueluche(1),toxicose(1), infection néonatale(1). MN: malnutrition.
N°
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18 x x x x x 19 x x x 20 x x x 21 x x x x x 22 x x 23 x x x x 24 x x x 25 x x x 26 x x 27 x x x 28 x x x 29 x x x 30 x x 31 x x x 32 x x 33 x x 34 x x 35 x x 36 x x x x
Menace: d'avortement H:hôpital, D:domicile. P:prématuré. SN:souffrance néonatale. Extraction: F: forceps OC:opération césarienne Présentations: T:transversale, S:siège. CC:circulaire du cordon. IN: ictère néonatal. M: méningite. C:crâniosténose. Infections: rougeole, BPP:broncho-pneumopathie., E: épilepsie, MN: malnutrition.
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37 x x 38 x x x 39 x x x x x 40 x x x x x 41 x x x x 42 x x x x 43 x x x x 44 x x x x 45 x x x 46 x x x 47 x x 48 x x x 49 x x 50 x x 51 x x 52 x x
53 x x 54 x x x 55 x x x x 56 x x x
Menaces:d'accouchement prématuré (MAP), d'avortement. Autres: HTA (2), tentative abortive (1), consanguinité (1)GG:grossesse gémellaire. RPM: rupture prématurée des membranes. PN:poids de naissance. TC: trauma crânien. Infections:toxicose, BPP.
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57 x x 58 x x x 59 x x 60 x x x x 61 x x 62 x x x x 63 x x x 64 x x x 65 x x 66 x x 67 x x 68 x x 69 x x x x x 70 x x x x 71 x x x 72 x x x x x 73 x x x 74 x x 75 x x x 76 x x 77 x x x Menaces:MAP, d'avortement. Autres:primipare âgée. Présentation: T:transversale. Hy:hydrocéphalie. Infections:neuro cysticercose,otite
N°
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78 x x 79 x x x x 80 x x x 81 x x x 82 x x 83 x x 84 x x x 85 x x x x x 86 x x 87 x x x 88 x x
89 x x x 90 x x 91 x x 92 x x 93 x x x x 94 x x 95 x x 96 x x x 97 x x x x 98 x x x
Toxiques : alcool ; Autre :HTA .Extraction : V :ventouse, OC :césarienne. Infection :néonatale, gastro-entérite .
N°
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99 x x 100 x x x 101 x x 102 x x x 103 x x x 104 x x x 105 x x 106 x x 107 x x x 108 x x 109 x x x 110 x x 111 x x x x 112 x x x 113 x x x x 114 x x x 115 x x 116 x x 117 x x 118 x x 119 x x x
Extraction : F : forceps. M :méningite. Infections : dysentérie otite,rougeole.
N°
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120 x x 121 x x x 122 x x x x x 123 x x 124 x x 125 x x 126 x x x 127 x x x 128 x x x x 129 x x 130 x x 131 x x x x 132 x x 133 x x x 134 x x x 135 x x 136 x x 137 x x x 138 x x 139 x x x 140 x x x
Autre: primipare âgée. Extraction: V :ventouse. Présentation: S:siège. IN: ictère néonatal. Infections:neuropaludisme. DH:déshydratation
N°
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141 x x x x 142 x x
143 x x 144 x x 145 x x 146 x x 147 x x x 148 x x x x 149 x x x x 150 x x x 151 x x x 152 x x 153 x x x 154 x x x x x x 155 x x x x 156 x x 157 x x 158 x x x x 159 x x x 160 x x x 161 x x x x
. Autres: HTA, Eclampsie. P.C:procidence du cordon. Infections: néonatale, BPP.
N°
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Faible PN F V OC T S F Fr GG
162 x x 163 x x x x 164 x x x 165 x x x 166 x x 167 x x 168 x x 169 x x x x 170 x x x 171 x x 172 x x x 173 x x 174 x x x x 175 x x x 176 x x 177 x x 178 x x 179 x x x x 180 x x 181 x x 182 x x x
Toxique:tambavy. GG:grossesse gémellaire. C.C: circulaire du cordon. Infections:BPP (3), otite (2), varicelle, cysticercose, paludisme.
N°
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Faible PN F V OC T S F Fr GG
183 x x x 184 x x x x 185 x x 186 x x x x 187 x x x 188 x x x x 189 x x x x 190 x x 191 x x x 192 x x x 193 x x 194 x x x 195 x x x 196 x x x x x 197 x x x x x x
198 x x x x 199 x x x x 200 x x 201 x x x 202 x x x 203 x x
Menace:MAP. Présentation: Fr.: front. PN:poids de naissance. Infections: otite, paludisme.
N°
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Faible PN F V OC T S F Fr GG
204 x x x 205 x x x x x 206 x x x x 207 x x x 208 x x x 209 x x x 210 x x 211 x x 212 x x 213 x x x 214 x x x 215 x x 216 x x x 217 x x x 218 x x 219 x x 220 x x x x 221 x x 222 x x x 223 x x 224 x x
Autre: consanguinité. Infections: paludisme, BPP, infection néonatale.
N°
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Faible PN F V OC T S F Fr GG
225 x x x 226 x x 227 x x
228 x x 229 x x 230 x x x 231 x x x 232 x x x 233 x x 234 x x 235 x x x 236 x x 237 x x x x 238 x x x x x x 239 x x x 240 x x x x 241 x x 242 x x x 243 x x x 244 x x 245 x x x
Toxique: tambavy. Autres: hémorragie, radiographie. Infections: paludisme (2), varicelle.
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246 x x
247 x x 248 x x x x x 249 x x 250 x x x 251 x x x x 252 x x x 253 x x x 254 x x 255 x x x x 256 x x 257 x x 258 x x 259 x x x 260 x x x 261 x x x 262 x x x 263 x x x 264 x x x 265 x x x 266 x x x
Autres: toxémie gravidique, tabac, tentative abortive, HTA. Infections: BPP, paludisme.
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267 x x x x 268 x x x 269 x x x x 270 x x x 271 x x 272 x x x 273 x x 274 x x x x 275 x x x x x 276 x x x 277 x x x x 278 x x x 279 x x 280 x x x x x x 281 x x 282 x x x 283 x x x 284 x x x 285 x x 286 x x 287 x x
Toxique: tambavy. Autres: HTA (2), tuberculose. Infections: paludisme.
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Faible PN F V OC T S F Fr GG
288 x x 289 x x x x
290 x x x x x 291 x x 292 x x x x 293 x x x 294 x x x 295 x x x 296 x x 297 x x x 298 x x 299 x x 300 x x x x 301 x x 302 x x x 303 x x 304 x x 305 x x x x 306 x x x x 307 x x x 308 x x
Trauma:chute.Menace:d'avortement.RPM:rupture prématurée des membranes.Infections:otite,gastro-entérite(3),palu,cysticercose
.
N°
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Faible PN F V OC T S F Fr GG
309 x x 310 x x x x 311 x x 312 x x x 313 x x 314 x x x 315 x x x x x 316 x x 317 x x x 318 x x 319 x x x 320 x x x 321 x x x 322 x x x 323 x x x 324 x x x 325 x x x 326 x x 327 x x x x x 328 x x x 329 x x x
Toxique: tambavy. Menaces d'avortement. Autres: algies pelviennes. Infections: néonatale, palu, gastro-entérite, BPP
.
N°
Grossesse Accouchement
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330 x x 331 x x 332 x x x 333 x x 334 x x x 335 x x x 336 x x 337 x x x 338 x x 339 x x 340 x x 341 x x x x 342 x x x x 343 x x x x x 344 x x 345 x x x 346 x x 347 x x x x 348 x x x x 349 x x x 350 x x x
Autres: HTA. Présentation: F:face. RPM:rupture prématurée des membranes. Infections: paludisme, varicelle.
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351 x x x 352 x x x 353 x x
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Infections: varicelle (2), paludisme, gastro-entérite
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372 x x x x x 373 x x x 374 x x 375 x x x 376 x x x x 377 x x x 378 x x x 379 x x x 380 x x 381 x x 382 x x 383 x x x 384 x x x 385 x x x 386 x x x 387 x x x x 388 x x 389 x x x 390 x x x 391 x x 392 x x
Toxiques: tambavy (2), tabac. Infections: varicelle, gastro-entérite.
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393 x x 394 x x x 395 x x x 396 x x 397 x x x 398 x x x 399 x x x 400 x x x 401 x x 402 x x 403 x x x 404 x x 405 x x 406 x x x 407 x x 408 x x x x 409 x x 410 x x x 411 x x 412 x x x x x 413 x x x
Autre: hémorragie.
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414 x x 415 x x 416 x x x 417 x x x x 418 x x 419 x x 420 x x
421 x x x 422 x x 423 x x x 424 x x 425 x x 426 x x x 427 x x x x 428 x x 429 x x 430 x x 431 x x x x x 432 x x 433 x x x 434 x x
Autres: primipares âgées (2). Infections: varicelle, toxicose.
Trauma: chute. Autres: malnutrition, HTA. C.C: circulaire du cordon. Infections: dysentérie, BPP (2), paludisme (2)
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435 x x x x 436 x x 437 x x x x 438 x x x x 439 x x x x x 440 x x x 441 x x 442 x x x 443 x x x 444 x x 445 x x 446 x x x x 447 x x x 448 x x 449 x x 450 x x x x 451 x x x x 452 x x x 453 x x 454 x x 455 x x x x x
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RPM C.C
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456 x x 457 x x x 458 x x x x 459 x x x 460 x x x x 461 x x x 462 x x x 463 x x x 464 x x x x x 465 x x x x x x 466 x x x 467 x x 468 x x x 469 x x 470 x x x x 471 x x x x 472 x x x 473 x x x 474 x x 475 x x x x 476 x x x x x
Toxique: tambavy. Autres: HTA (2), pyélonéphrite gravidique. Infections: varicelle, palu, infection néonatale, otite, gastro-entérite.
Toxique: tabac. Trauma: chutes (2). Autres: malnutrition, HTA (2). Infection: rougeole.
Source: Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
I.S.T: infections sexuellement transmissibles. H:hôpital. D: domicile. P: prématuré. S.N: souffrance néonatale. Extraction: F :forceps,
V:ventouse, OC: césarienne. Présentation:T:transversale, S:siège, F:face, Fr :front, GG:grossesse gémellaire. RPM:rupture prématurée des membranes. C.C:circulaire du cordon. Faible PN:faible poids de naissance. I.N: ictère néonatal. M: méningite. C:craniosténose. Hy:hydro-céphalie. TC:traumatisme crânien. E:épilépsie. MN: malnutrition. DH:déshydratation.
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Faible PN F V OC T S F Fr GG
477 x x x 478 x x 479 x x 480 x x x x x 481 x x 482 x x x 483 x x 484 x x x 485 x x x x x x x 486 x x 487 x x x x x 488 x x 489 x x x 490 x x x x 491 x x x 492 x x x x
CLINIQUES
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Hypotonie: G: généralisée, A: axiale. ML :maladie de Little. QS: quadriplégie spastique. SM: syndrome mixte. A.F: autres formes. Troubles: Alim. :alimentaire. Aud:auditif. Bav:bavage. Comp.:comportement. Croiss.:croissance. Conv.:convulsions. Incont.:incontinence. Lang.:langage. Malform .:malformation. Macro.:macrocéphalie. Micro .:microcéphalie. Ortho.:orthopédique. P.L:protrision de la langue.
Resp.:respiratoire. Som.:sommeil. Vis.:visuel.
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42 x 43 x 44 x x 45 x x x 46 x x x 47 x x x 48 x 49 x x x x x 50 x x 51 x x 52 x
53 x x x x 54 x x x x x 55 x x x 56 x x x x 57 x x x x 58 x x x 59 x x x x 60 x x 61 x x x 62 x x x 63 x x x 64 x x x x x
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111 x x x x x 112 x x x x x 113 x x x x x 114 x x 115 x x x x x 116 x x x x 117 x x x 118 x x x x x 119 x x x x x 120 x x x 121 x x 122 x x x x x 123 x x 124 x x 125 x x x 126 x x 127 x x 128 x 129 x x 130 x x x x 131 x x x 132 x x x 133 x
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134 x x x 135 x x x x 136 x x x x x x 137 x x x 138 x x x x 139 x x 140 x x x 141 x x x 142 x x x x
143 x x x 144 x x x 145 x x x 146 x x x 147 x x x 148 x x x 149 x x x x 150 x x 151 x x x x x 152 x x x x x 153 x x x x 154 x x 155 x x x 156 x x
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157 x x x 158 x x 159 x x 160 x x x 161 x x 162 x 163 x x x 164 x x x 165 x x x x 166 x x 167 x x x x 168 x x 169 x x x 170 x x x 171 x x x x 172 x x x x 173 x x x 174 x x 175 x x x 176 x x x x x x 177 x x x 178 x x 179 x x x
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FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
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180 x x 181 x 182 x x x x 183 x x x 184 x x 185 x x 186 x x 187 x x x 188 x 189 x x x 190 x x x x 191 x x 192 x x x 193 x x x 194 x x 195 x x x x x 196 x x x x x 197 x
198 x x x x 199 x x x x 200 x x x 201 x x x 202 x x x x
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203 x x 204 x x x x x 205 x x x 206 x x x x 207 x x 208 x x x 209 x x x 210 x 211 x x x x 212 x x x 213 x x x 214 x x 215 x x x x 216 x x x 217 x x x x 218 x x x x x 219 x x x x x 220 x x x 221 x x x x 222 x x x x 223 x x x 224 x x x x 225 x x x x x x
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226 x x x 227 x x x x x x
228 x x x x 229 x x x x 230 x x x x x x x 231 x x x x 232 x x x x 233 x x 234 x x x x 235 x 236 x x 237 x x x 238 x x 239 x x x x 240 x x x x x 241 x x x x 242 x x 243 x x x 244 x x x 245 x x x x x 246 x x x x
247 x x x x x
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xie tose tonie plégie G A
248 x x 249 x x x x 250 x x x 251 x x x 252 x x x 253 x x 254 x x x 255 x x x x x 256 x x x x 257 x x x 258 x x x x 259 x x 260 x x x 261 x x 262 x x x x 263 x x x 264 x x x 265 x x x x x x 266 x x 267 x x 268 x x x 269 x x x x x 270 x x
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FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
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xie tose tonie plégie G A
271 x x 272 x x 273 x x 274 x x x x 275 x x x 276 x x x x x x 277 x x x x 278 x x x x x x x 279 x x x x x 280 x x 281 x x x 282 x x x x x 283 x x 284 x x x 285 x x x x 286 x x x x 287 x x x 288 x x x x x x 289 x x x
290 x x x x x 291 x x 292 x x x x x 293 x x x x
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FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
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xie tose tonie plégie G A
294 x x x 295 x x x x x x 296 x x x x x 297 x x x x 298 x x x 299 x x x x 300 x x 301 x x 302 x x x x x 303 x x 304 x x x 305 x x x x x x 306 x x x x 307 x x x 308 x x x 309 x x 310 x x x x 311 x x x 312 x x x x x x 313 x x x x x 314 x x x 315 x x x 316 x x x x x
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xie tose tonie plégie G A
317 x x 318 x x x x 319 x x x 320 x x x x x x 321 x x 322 x x x 323 x x 324 x x x 325 x 326 x x 327 x x x 328 x x x x 329 x x x x x 330 x x x 331 x 332 x x x 333 x x x 334 x x 335 x x x x 336 x x x x x x x 337 x x x x x x 338 x x x 339 x x x x
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FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
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xie tose tonie plégie G A
340 x x x 341 x x x x 342 x x x 343 x x x 344 x x x 345 x x x 346 x x x 347 x x x x 348 x x x x x 349 x x x x x 350 x x x x x 351 x x x 352 x x x x 353 x x x x x
354 x x x x x 355 x x x 356 x x x x 357 x x x x 358 x x x x 359 x x x x 360 x x 361 x x x 362 x x x x x
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FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
ML QS SM AF
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xie tose tonie plégie G A
363 x x x 364 x x x x x 365 x x x x 366 x x x x 367 x x 368 x x 369 x x x x 370 x x x 371 x 372 x x x x x 373 x x x 374 x x 375 x x 376 x x x x 377 x x x x x 378 x x x 379 x x 380 x 381 x x x 382 x x x x 383 x x x x x 384 x x x x x x x 385 x x
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FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
ML QS SM AF
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xie tose tonie plégie G A
386 x x x 387 x x x 388 x x 389 x x x 390 x x x x x 391 x x x x 392 x x x x 393 x x x 394 x x x 395 x x x x 396 x x x 397 x x x 398 x x 399 x x 400 x x x 401 x x x 402 x x x 403 x x x 404 x x 405 x x x 406 x x x x 407 x x x 408 x x x x x
N°
FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
ML QS SM AF
Alim
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Bav
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Com
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Som
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xie tose tonie plégie G A
409 x x x 410 x x x x 411 x x x 412 x x x 413 x x x 414 x x x x x 415 x x x 416 x 417 x x x x 418 x x 419 x x x 420 x x
421 x 422 x x x 423 x x x x x 424 x x 425 x x x x 426 x x x x 427 x x x x 428 x x x x 429 x x x 430 x 431 x x x x x x x
N°
FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
ML QS SM AF
Alim
.
Aud
.
Bav
.
Com
p.
Cro
iss.
Con
v.
Car
ie
Inco
nt.
Lang
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Men
tal
Mal
for.
Mac
ro.
Mic
ro.
Ort
ho
P.L
Res
p.
Som
Vis
.
xie tose tonie plégie G A
432 x x x x 433 x x x x 434 x x x x x x 435 x x x x 436 x x x 437 x x x x 438 x x x x 439 x x x x 440 x x x x x 441 x x x x 442 x x x x 443 x x x 444 x x x 445 x x x x 446 x x x x x 447 x x x 448 x x x x 449 x x x 450 x x 451 x x 452 x x x x 453 x x x x 454 x x x
N°
FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
ML QS SM AF
Alim
.
Aud
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Bav
.
Com
p.
Cro
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Con
v.
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Lang
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Men
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Mal
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Mac
ro.
Mic
ro.
Ort
ho
P.L
Res
p.
Som
Vis
.
xie tose tonie plégie G A
455 x x x x x x 456 x x 457 x x x x x x 458 x x 459 x x 460 x x 461 x x x x 462 x x x x x 463 x x 464 x x x x x 465 x x x x x 466 x x x x x 467 x x 468 x x x 469 x x x 470 x x x x 471 x x x 472 x x 473 x x 474 x x 475 x 476 x x x x 477 x x x x
N°
FORMES CLINIQUES. TROUBLES ASSOCIES Ata Athé Dys Hémi Hypotonie
ML QS SM AF
Alim
.
Aud
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Bav
.
Com
p.
Cro
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Con
v.
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nt.
Lang
.
Men
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Mal
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Mac
ro.
Mic
ro.
Ort
ho
P.L
Res
p.
Som
Vis
.
xie tose tonie plégie G A
478 x x x x 479 x x x x x 480 x x x x 481 x x x x x 482 x x x x 483 x x x x 484 x x x 485 x x x 486 x x 487 x x x 488 x x x x 489 x x x x x 490 x x x x x 491 x x 492 x x x x x
Source: Dossiers du service de Rééducation fonctionnelle.
Hypotonie: G: généralisée, A: axiale. ML: maladie de Little. QS: quadriplégie spastique. SM: syndrome mixte. A.F: autres formes.
Troubles: Alim.: alimentaire. Aud:auditif. Bav:bavage. Comp.:comportement. Croiss.:croissance. Conv.:convulsions. Incont.: incontinence. Lang.:langage. Malform .:malformation. Macro.:macrocéphalie. Micro .:microcéphalie. Ortho .:orthopédique. P.L:protrision de la langue.
Resp.:respiratoire. Som.:sommeil. Vis.:visuel.
TRAITEMENT
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre
RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
1 x x
2 x
3 x x
4 x
5 x
6 x x x
7 x x
8 x x x x
9 x x x
10 x x
11 x x
12 x x
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15 x x x
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19 x
20 x
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23 x x x
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28 x x x
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30 x x
31 x
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33 x x
34 x
35 x x x
36 x x
RF:massage et rééducation fonctionnelle. Att. :attelle. Pl.:plâtre. C.O:chaussures orthopédiques. D/B:déambulateur ou béquilles. A.C:anti convulsivant. Vit :vitamines.
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
37 x x 38 x 39 x 40 x x x 41 x x 42 x 43 x x x 44 x x x 45 x x x 46 x x 47 x x x 48 x 49 x x 50 x 51 x 52 x
53 x 54 x x x 55 x x x x 56 x 57 x x 58 x x x 59 x x x 60 x x 61 x 62 x 63 x 64 x x 65 x x 66 x x 67 x x 68 x 69 x x 70 x x x 71 x x 72 x 73 x 74 x x x 75 x 76 x 77 x
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
78 x x x 79 x 80 x 81 x x 82 x x x 83 x x 84 x x 85 x 86 x x x 87 x x x 88 x x
89 x x 90 x x 91 x x x x 92 x x x 93 x x x 94 x x x x 95 x x x 96 x 97 x x x x x 98 x x x 99 x 100 x x x x 101 x x 102 x 103 x 104 x x x 105 x x x 106 x x x x 107 x x x 108 x 109 x x 110 x x x 111 x 112 x x x 113 x x x x 114 x 115 x x x 116 x 117 x Autres: scolarisation à l'Orchidée blanche, balnéothérapie, scolarisation à domicile.
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
118 x x x x 119 x 120 x x 121 x 122 x x x 123 x x x x 124 x 125 x x 126 x x 127 x x 128 x 129 x x 130 x 131 x x 132 x 133 x x 134 x x 135 x x x 136 x x 137 x x 138 x x 139 x 140 x x 141 x x 142 x x x
143 x x 144 x x 145 x x x x 146 x x 147 x x x 148 x x x 149 x x x 150 x x x 151 x x x 152 x x x 153 x x x 154 x x x 155 x x x x 156 x 157 x x x x Autres: acupuncture, youpala.
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
158 x x 159 x x 160 x x x 161 x x x 162 x 163 x x x 164 x x x 165 x x 166 x x 167 x x 168 x x 169 x x x x 170 x x x 171 x x 172 x x 173 x x x 174 x 175 x 176 x x 177 x x 178 x x x 179 x x 180 x x 181 x x 182 x x x 183 x x x x 184 x 185 x 186 x 187 x x 188 x x x 189 x x 190 x x x x 191 x 192 x x x x 193 x x 194 x x 195 x x x 196 x x x x 197 x
198 x x x x
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
199 x x x x 200 x x x 201 x x 202 x x x x 203 x x 204 x x x 205 x x x 206 x x x 207 x x 208 x x x 209 x x x 210 x 211 x x x 212 x x 213 x x x x 214 x x 215 x x x 216 x x x 217 x x 218 x x 219 x x x 220 x x 221 x x 222 x x 223 x x 224 x x 225 x x x 226 x x 227 x x x x
228 x x 229 x x x 230 x x 231 x x 232 x x x 233 x x 234 x x 235 x x 236 x x 237 x x 238 x x x 239 x x x
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
240 x 241 x x x 242 x x x 243 x x x 244 x 245 x x x 246 x x
247 x 248 x x 249 x x 250 x x x 251 x x x 252 x x 253 x x x x 254 x x x 255 x x 256 x x x 257 x x x x 258 x x 259 x 260 x x x x 261 x x x 262 x x 263 x x x 264 x x x 265 x x x x 266 x 267 x x 268 x x 269 x x x x 270 x x 271 x 272 x x 273 x x x 274 x x 275 x x x x x 276 x x x 277 x x x 278 x x x 279 x x x Autre : youpala.
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
280 x x 281 x x x 282 x x x x x 283 x x 284 x x x x 285 x x x 286 x 287 x x 288 x x 289 x x
290 x 291 x 292 x x x 293 x x 294 x x x 295 x x x 296 x x x x 297 x x 298 x x x 299 x x x x 300 x x 301 x x 302 x x x 303 x x x 304 x x x 305 x x x 306 x x x x 307 x x 308 x x x 309 x x x 310 x x x x x x 311 x x 312 x x x x 313 x x x x 314 x x 315 x x x 316 x x x x 317 x x 318 x x x x 319 x x 320 x x x
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
321 x x 322 x x 323 x x x 324 x x x 325 x x x 326 x x 327 x x 328 x x 329 x x x x 330 x x x 331 x x x 332 x x x 333 x x x 334 x x 335 x x x 336 x x 337 x x x 338 x x x 339 x x x 340 x x x 341 x x 342 x x x x 343 x 344 x x 345 x x x 346 x x x 347 x x x x x 348 x x 349 x 350 x x x 351 x x x 352 x x 353 x x x x
354 x x x x 355 x x x 356 x x x 357 x x x x x 358 x x x 359 x x x 360 x x x 361 x x x
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
362 x x x x 363 x x 364 x x x x x 365 x x x x x 366 x x x 367 x x x 368 x x 369 x x 370 x x x 371 x x 372 x x x x 373 x x 374 x x x 375 x x 376 x x 377 x x x 378 x x 379 x x 380 x x 381 x x x 382 x x x 383 x x x 384 x x x 385 x x 386 x x x 387 x x x 388 x x 389 x x 390 x x x x 391 x x x 392 x x x x 393 x x x 394 x x 395 x x x x 396 x x 397 x x x x 398 x x 399 x x 400 x x 401 x x x 402 x x x 403 x x
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
404 x x 405 x x 406 x x x x 407 x x 408 x x 409 x x x x 410 x x 411 x x 412 x x 413 x x x 414 x x x 415 x x x x 416 x 417 x x 418 x x 419 x x x x 420 x x
421 x x 422 x x 423 x x x 424 x x 425 x 426 x x x x 427 x x x 428 x x 429 x x 430 x x 431 x x x x 432 x x x 433 x x 434 x x x x 435 x x x 436 x x 437 x x x 438 x x 439 x x x x 440 x x x 441 x x x 442 x x x 443 x x Autre : chaise adaptée.
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
444 x x x 445 x x 446 x x x x x 447 x x x x 448 x x 449 x x x 450 x x x 451 x x 452 x x x 453 x x 454 x x 455 x x x x 456 x x 457 x x x 458 x x x 459 x x 460 x x 461 x x x x x 462 x x x x 463 x x 464 x x x 465 x x x x x 466 x x x 467 x x 468 x x x 469 x x 470 x x x 471 x x x 472 x x x 473 x x x 474 x x x 475 x x 476 x x x 477 x x 478 x x 479 x x x 480 x x 481 x x x 482 x x Autre : chaise adaptée.
N° KINE APPAREILLAGE MEDICAL CHIRURGIE
G.P E S O Réf Autre RF Re Att. Pl. C.O D/B A.C Vit. CR DVP Tend
483 x x x 484 x x x 485 x x x 486 x x 487 x x 488 x x x 489 x x 490 x x x x 491 x x 492 x x x x x
Source: Dossiers du service de Rééducation.
RF:massage et rééducation fonctionnelle. Att .:attelle. Pl.:plâtre. C.O:chaussures orthopédique. D/B:déambulateur ou béquilles. A.C:anti convulsivant. Vit :vitamines. CR:craniotomie. DVP:dérivation ventriculo-péritonéale. Tend:chirurgie du tendon. G.P:guidance parentale. E:éveil. S:stimulations. O:orthophonie. Réf:référé.
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VELIRANO
« Eto anatrehan’ i ZANAHARY, eto anoloan’ireo mpampianatra ahy sy ireo mpiara-
mianatra tamiko eto amin’ity toeram- pampianarana ity ary eto anoloan’ny sarin’i
HIPPOCRATE
Dia manome toky sy mianiana aho fa hanaja lalandava ny fitsipika hitandrovana
ny voninahitra sy ny fahamarinana eo am-panatontosana ny raharaham-pitsaboana.
Hotsaboiko maimaim-poana ireo ory ary tsy hitaky saran’asa mihoatra noho ny
rariny aho, tsy hiray tetika maizina na oviana na oviana ary na amin’iza na amin’iza aho
mba ahazoana mizara aminy ny karama mety ho azo.
Raha tafiditra an-tranon’olona aho dia tsy hahita izay zava-miseho ao ny masoko
ka tànako ho ahy samirery ireo tsiambaratelo aboraka amiko ary ny asako tsy avelako
atao fitaovana hanatontosana zavatra mamoafady na hanamorana famitàn-keloka.
Tsy avelako ho efitra hanelanelana ny adidiko amin’ny olona tsaboiko ny anton-
javatra ara-pinoana, ara-pirenena, ara-pirazanana, ara-pirehana ary ara-tsaranga.
Hajaiko tanteraka ny ain’olombelona na dia vao torontoronina aza, ary tsy
hahazo mampiasa ny fahalalàko ho enti-manohitra ny lalàn’ny maha-olona aho na dia
vozonana aza.
Manaja sy mankasitraka ireo mpampianatra ahy aho ka hampita amin’ny
taranany ny fahaizana noraisiko tamin’izy ireo.
Ho toavin’ ny mpiara-belona amiko anie aho raha mahatanteraka ny velirano
nataoko.
Ho rakotry ny henatra sy horabirabin’ireo mpitsabo namako kosa aho raha
mivadika amin’izany »
PERMIS D’IMPRIMER
LU ET APPROUVE
Le Président de thèse
Signé : Professeur RAZANAMPARANY Marcel
VU ET PERMIS D’IMPRIMER
Le Doyen de la Faculté d’Antananarivo
Signé : Professeur RAJAONARIVELO Paul
Name and first name : RANDRIAMBOLOLONA Dinalalaina.
Title of the thesis : SCIENTIFIC STUDIES AND PREVENTION OF
CEREBRAL PALSY TREATED IN FUNCTIONAL RE-
EDUCATION
Heading : Pediatry
Number of pages : 78
Number of documents appended : 73 Number of figures : 11
Number of tables : 17 Number of bibliographical references : 34
SUMMARY
The handicapped children including the cerebral physical disabled have always
been a charge and even a shame for the family and for the society.
The physical disability from cerebral origin is then a serious pathology because
of its high risks of chronic physical sequels.
We have tried to study the causes of that pathology on the children who are
following medical treatment within the casualty department of the University Hospital
Centre Joseph Ravoahangy Andrianavalona during those last ten years.
We have noticed that this handicap is due to a harm of the brain before, during
and after the birth and the convulsing pathologies as well as the neo-native sufferings
which occur at the first place. In addition, the therapeutic results are rather
unsatisfactory.
So it’s very important to inform the population and the medical staff on the
necessity of the prevention.
Key-words : brain suffering, cerebral palsy, mental retardation, Little
syndrome, mental capacities.
Director of thesis : Professor RAZANAMPARANY Marcel
Assisted by : Doctor RAKOTOVAO Razafindramavo Edwige
Correspondance : Lot D 2 cité Akany Sambatra Itaosy. 102 Antananarivo
Nom et Prénom : RANDRIAMBOLOLONA Dinalalaina
Titre de la thèse : ETIOLOGIES ET PREVENTION DES INFIRMITES MOTRICES
D’ORIGINE CEREBRALE TRAITEES EN REEDUCATION
FONCTIONNELLE
Rubrique : Pédiatrie
Nombre de pages : 78
Nombre d’annexe : 73 Nombre de figures : 11
Nombre de tableaux : 17 Nombres de référence bibliographique : 34
RESUME
Les enfants handicapés dont les infirmes moteurs cérébraux ont toujours été
une charge et même une honte pour la famille et pour la société.
L’infirmité motrice d’origine cérébrale est donc une pathologie grave du fait
de ses hauts risques de séquelles motrices chroniques.
Nous avons essayé de cerner les causes de cette pathologie chez les enfants
suivis dans le service de Rééducation fonctionnelle du centre hospitalier universitaire de
Joseph Ravoahangy Andrianavalona durant ces dix dernières années.
Nous avons constaté que ce handicap est causé par une atteinte du cerveau
avant, pendant ou après la naissance et les pathologies convulsivantes ainsi que les
souffrances néonatales occupent la première place. De plus, les résultats thérapeutiques
sont peu satisfaisants.
Il est donc primordial d’informer la population et le personnel médical sur
l’importance de la prévention.
Mots clés : souffrance cérébrale, infirmité motrice cérébrale, retard
psychomoteur, maladie de Little, capacités mentales.
Directeur de thèse : Professeur RAZANAMPARANY Marcel
Rapporteur de thèse : Docteur RAKOTOVAO Razafindramavo Edwige
Adresse de l’auteur : Lot D 2 cité Akany Sambatra Itaosy. 102 Antananarivo.