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FLEXION/EXTENSION SSB Cours 3èmé année
Julie Chappat/Clément Cros/Ingrid Lucas
PRESENTATION DU CONTENU
La biomecanique cranienne The orie des verte bres cra niennes (comme mode le theorique)
Les axes de mobilite propres a chaque os
Les differents niveaux de test et de traitement
Notion de chaines dysfonctionnelles craniennes
Theorie de la SSB (la flexion/extension)
Rappels sur les points craniometriques et reperage
Test de mobilité de la flexion/extension
Test d’induction et d’ecoute de la SSB
EVALUATIONS et OBJECTIFS
Maitriser la biomecanique cranienne ainsi que ses liens
locaux, regionaux et a distance
Avoir inte gré les différents niveaux de test et de
traitement
maitriser la theorie de la SSB (anatomie, physiologie,
physiopathologie, rapports...)
Etre capable de tester et de traiter la
flexion/extension de la SSB en fonction de ces
differents niveaux
INTRODUCTION
Le mouvement de flexion-extension est le seul
MOUVEMENT PHYSIOLOGIQUE du crane
Il est involontaire - permanent
C’est une horloge biologique = Il est le reflet de l’e tat
de « sante » ou de « maladie » du patient
La flexion est la sante
L ’extension est la maladie ou la preservation de la
sante
DEFINITION
Il est le reflet de l’home ostasie ge ne rale. Un bon rythme MRP est le signe d’une bonne capacité d’autorégulation du patient.
Il sert de re fe rence au de cours d ’un traitement
La flexion-extension peut e tre pervertie. On parlera alors de dysfonction en flexion (rare) ou en extension (commune).
Ces dysfonctions peuvent être accompagne es de troubles « physiques - physiologiques – psychologiques «
La diminution ou la disparition de ces troubles accompagne s d ’un retour a une fre quence et une amplitude physiologiques du M.R.P seront le signe d ’une home ostasie retrouve e
DEFINITION
Pourquoi est-il le reflet de l ’homeostasie generale ?
Selon W. G. Sutherland : «la dure-mere est la premiere structure organisatrice du corps»
Les os de la base du crâne tiennent leur origine du cartilage, alors que ceux de la voute tirent leur origine de la membrane. « je soutiens que cette origine membranaire indique la flexibilité de la partie structurale des os de la voute aussi longtemps que la vie est présente »SUTHERLAND
LCR et communication non synaptique du crane, relation ventriculaire et SNV (globalité)
Modalités de création des
dysfonctions SSB
PRMAIRES
Def: Toute force exterieure au cra ne depassant la physiologie et les possibilite s d ’autoregulation du corps
– A- Avant la soudure
In-ute ro
A la naissance
Post-natal
-B- Après la soudure
Traumatismes
Modalités de créations des
dysfonctions SSB
SECONDAIRES OU D’ADAPTATION
A- a une dysfonction pre existante de la SSB (local)
B- a une dysfonction pre existante dans le crane (loco-
regionale)
C- secondaire à une dysfonction hors de la sphère
crânienne (à distance)
Tableau des influences de Magoun
LA SPHERE POSTERIEURE
Os impair moteur
OCCIPUT
Os pairs adaptatifs directs
Temporaux – Pariètaux
Os adaptatifs indirects =
Malaires - Mandibule – Os Hyoide
MOUVEMENT DE L’OCCIPUT LORS
DE LA FLEXION SSB
MOUVEMENT DE L’OCCIPUT LORS
DE LA FLEXION SSB
Le basion va en HAUT et en AVANT, guidée par le rail de
l’articulation pétro-basilaire
Le foramen magnum à tendance à remonter
L’écaille va en BAS et en AVANT dans son ensemble
Les angles inféro-latéraux vont en BAS et en DEHORS (ils
s’écartent relativement de l’axe médian)
Les processus jugulaires vont en AVANT, en HAUT et en
DEHORS
LES PARIETAUX Lors de la flexion de la SSB correspondant a une circumduction ante rieure de
l’occiput synchrone avec la circumduction ante rieure du sphe noi de, les os
pairs de la sphe re poste rieure en relation directe avec l’occiput font une
rotation externe adaptative. Cette rotation externe est favorise e pour les
parietaux par:
- La traction de l’occiput sur la faux du cerveau portant au centre les
parie taux en arrie re et en bas (depression et recul de la suture sagittale)
- Les angles late raux de l’occiput qui portent les angles poste ro-late raux en
bas, en avant et en dehors. Il s’agit d’un mouvement combine se faisant
simultane ment autour des axes ante ro-poste rieurs et verticaux.
- L’asterion est le point de plus grande expansion ante ro-laterale du cra ne
dans la flexion (coude astérial)
- Les bords externes s’e versent et avancent
- L’angle ante ro-late ral se dirige en bas en avant et en dehors pousse par le
frontal
- Le sinus longitudinal supe rieur s’ouvre, les veines ce re brales superficielles
diminuent leur angle avec le sinus et peuvent y amener du sang.
LES PARIETAUX
2 AXES DE MOBILITES (variant selon les auteurs):
- Un AXE dit ANTERO-POST, oblique en avant, en haut et
en dedans passant par les points pivots antérieur et
postérieur situés respectivement au 1/3 int et 2/3 ext
de la suture coronale et au 2/3 int et 1/3 ext de la
suture lambdoïde
-Un AXE dit VERTICAL passant par la bosse pariètale
C’est autour de ces deux axes que les pariètaux
effectuent un mouvement de ROTATION EXTERNE dit de
« CHASSE NEIGE »
LES PARIETAUX
LES PARIETAUX
LES TEMPORAUX
Lors de la flexion de la SSB correspondant a une circumduction ante rieure de l ’occiput synchrone avec la circumduction ante rieure du sphenoide, les os pairs de la sphere poste rieure en relation directe avec l ’occiput font une rotation externe adaptative.
Cette rotation externe est favorisee pour les temporaux par: les rapports entre l’occiput et le temporal dans les 3 contacts de la base du cra ne au niveau de:
- la suture pe tro-basilaire (mouvement de glissement charniere)
- l’articulation petro-jugulaire (premier contact)
- la suture occipito-mastoi dienne (accommodation du mouvement)
LES TEMPORAUX
3 AXES DE MOBILITE (variation selon les auteurs):
Un Axe principal : oblique en avant, en haut et en dedans passant par la facette jugulaire et le sommet du rocher (gueule de requin) coïncidant avec le grand axe du rocher
2 Axes secondaires :
- un dit ANTERO-POST passant par les points pivots CSM et SS
- un dit HORIZONTAL ou TRANSVERSAL passant par le CAE
C’est autour de ces axes que le temporal effectue un mouvement combiné de ROTATION EXTERNE dit de « ROUE VOILEE »
LES TEMPORAUX
LES TEMPORAUX
RELATION OCCIPITO-TEMPORAL
MOUVEMENT DE RE DU TEMPORAL
LORS DE LA FLEXION SSB
-L’Ecaille s’éverse et avance
-La pointe de l’apophyse mastoïde va en dedans/arrière/haut
-La portion mastoïde devient proéminente
-L’apophyse zygomatique va en avant et en dehors
-La cavité glénoïde recule et descend (bas/arrière/dedans)
-La pyramide pétreuse roule en dehors
-Le CAE roule vers l’avant
-La tente du cervelet mise en tension freine l’éversion du rocher
-La mandibule via la cavité glénoïde va en bas/arrière/dedans = RETRUSION MANDIBULAIRE (elle recule globalement)
LA SPHERE ANTERIEURE
Os impair moteur
Sphe noide
Os pairs adaptatifs directs
frontaux - palatins
Os impairs adaptatifs directs
Ethmoide - Vomer
Os adaptatifs indirects =
Maxillaires sup - malaires
SPHERE ANTERIEURE
Lors de la flexion de la SSB correspondant a une
circumduction ante rieure de l’OCCIPUT synchrone avec
une circumduction ante rieure du SPHENOÏDE, les os
pairs de la sphere ANTÉRIEURE en relation direct et
indirect avec LE SPHENOÏDE (FRONTAUX-PALATINS-
MALAIRES-MAXILLAIRES) font une rotation externe
adaptative.
Lors de la circumduction antérieure du sphénoïde, les os
impaires en relation direct avec lui, ETHMOÏDE et
VOMER font une circumduction POSTERIEURE autour de
leur axe transversal respectif
MOUVEMENT DU SPHENOÏDE LORS
DE LA FLEXION SSB
LA RELATION SPHENOIDE/FRONTAUX
Les relations entre le sphénoïde et le frontal sont très importantes : le sphénoïde est positionné sous le frontal (légèrement incliné vers l’avant)
1er contact : Rapport entre les grandes ailes et les piliers externes du frontal (la surface en L) / Zone la plus solide du crâne
2ème Rapport entre les petites ailes et le frontal (relation porteur d’eau)
Au centre la faux du cerveau tracte la suture métopique en arrière et en haut qui va se déprimer
En RE on parle de frontal FUYANT
MOUVEMENT DES FRONTAUX LORS
DE LA FLEXION SSB Les principaux axes de mobilité:
Sont deux axes presque verticaux
partant de chaque lame orbitaire
et traversant les bosses frontales
-Les piliers externes vont en bas,
en avant et en dehors sous
l’influence du sphénoïde
-La Glabelle va en arrière et en haut
suite à la traction de la faux du
cerveau
-La suture métopique se creuse et
recule légèrement
LES FRONTAUX
MOUVEMENT DE L’ETHMOÏDE LORS
DE LA FLEXION SSB
RELATION SPHENOÏDE/ETHMOÏDE
Relation processus éthmoïdal du sphénoïde/lame criblée
éthmoïdale
Lors de la FLEXION du sphénoïde le processus éthmoïdal
pousse sur la face post de l’ethmoïde
En même temps, traction de la faux du cerveau mise en
mouvement par l’occiput sur l’apophyse Crista Galli
L’ETHMOÏDE effectue une CIRCUMDUCTION POSTERIEURE
RELATION SPHENOÏDE VOMER
Suture rail creux/ rail plein
Lors d’une circumduction
antérieure du sphénoïde
celui-ci pousse la partie
supérieure du vomer en bas et
en arrière
Le vomer effectue alors une
circumduction POSTERIEURE
MOUVEMENT DU VOMER LORS DE
LA FLEXION SSB
RELATION SPHENOÏDE/PALATINS
L’unité ptérygo-palatine = rapport entre les apophyses ptérygoïdes du sphénoïde et les apophyses pyramidales des palatins / Relation rail plein (palatin) et rail creux (sphénoïde)
Lors de la Flexion SSB, les pointes des apophyses ptérygoïdes vont en arrière/dehors/haut et le sommet des apophyses ptérygoïdes va en avant/dehors/bas
Le palatin va s’enclencher dans le rail de la ptérygoïde, il va relativement monter par rapport à elle, puis tout va aller en avant/dehors/bas
Les palatins vont également s’écarter grâce à l’action du vomer au niveau de la suture inter-palatine = le palais s’abaisse au centre et s’écarte en périphérie=palais plus plat
PALATIN
L’axe principal de
mouvement du
palatin est un axe
quasi vertical
passant par le
processus orbitaire
et par le centre de
la lame
horizontale.
C’est autour de
cet axe que le
palatin va faire sa
RE.
LES MAXILLAIRES SUPERIEURS
Axe principal vertical légèrement oblique en bas en avant et en dehors passant par la partie sup de la branche montante en haut et la bosse canine en bas
Ils sont animés par l’unité ptérygo-palatine au niveau de la tubérosité postérieure à la périphérie et par le vomer au centre au niveau de la suture inter-maxillaire
Les palatins portent les tubérosités postérieures des maxillaires en bas/avant/dehors
Le vomer écarte la suture inter-maxillaire et contribue à un écartement et un abaissement du palais dur
Lors de la flexion SSB les maxillaires se frontalisent comme tout les os de la face
LES MAXILLAIRES
LES MALAIRES
Influence principale provient du sphénoïde via la suture sphéno-zygomatique (bord ant de la grande aile) qui pousse le malaire vers le dehors
Le rebord orbitaire s’éverse et le rebord maxillaire s’inverse
L’apophyse zygomatique va en bas/avant/dehors s’accommodant du mouvement du processus zygomatique qui le chevauche
L’apophyse frontale devient proéminente (en avant et en dehors) sous l’influence du processus zygomatique du frontal
L’apophyse maxillaire est attirée vers le haut et le dedans
Ce mouvement est appelé « geste papale » du malaire et se fait autour d’un axe transversal plus ou moins oblique en avant et en dedans
LES MALAIRES
TEST DE MOBILITE DE FLEXION-
EXTENSION (LE CENTRE)
REPERES MORPHOLOGIQUES
REPERES MORPHOLOGIQUES
REPERES MORPHOLOGIQUES
REPERES MORPHOLOGIQUES
REPERES MORPHOLOGIQUES
DIAMETRES DU CRÂNE EN FLEXION
DIAMETRES DU CRÂNE EN
EXTENSION
CAVITES DU CRANE EN FLEXION
MORPHOLOGIE D’UN CRÂNE EN
FLEXION
MORPHOLOGIE D’UN CRÂNE EN
EXTENSION
ADAPTATION DES QUADRANTS A LA
VOUTE
TEST DES QUADRANTS EN PRISE
PAR LA VOUTE
TEST QUADRANT EN PRISE PAR LA
VOUTE
ADAPTATION DES QUADRANTS DE
LA VOUTE
ADAPTATION DES QUADRANTS DE
LA VOUTE
ADAPTATION DES QUADRANTS DE
LA VOUTE
ADAPTATION DES QUADRANTS DE
LA VOUTE
TEST DE LA FLEXION/EXTENSION
TEST D’ECOUTE
TEST DE LA FLEXION/EXTENSION
TEST D’ECOUTE
TEST DE FLEXION/EXTENSION
TEST D’INDUCTION
CORRECTIONS Suite à un TEST DE MOBILITE = CORRECTION SEMI-DIRECT
Exemple d’une dysfonction de FLEXION:
1er temps: AMENER en EXAGERATION en FLEXION jusqu’à la barrière
physiologique, puis INSPIRATION et APNEE jusqu’à RDT-FDT
2ème temps: AMENER EN CORRECTION en EXTENSION sans repasser par le
« neutre » jusqu’à la barrière dysfonctionnelle, puis expiration et apnée
jusqu’à RDT-FDT
RELACHER/ PAS DE CONSOLIDATION
Barrière
physiologique
EXTENSION
Barrière
Physiologique
FLEXION
Barrière dysfonctionnelle 1er temps: EXAGERATION
2ème temps : CORRECTION
CORRECTIONS
Suite à un test D’ECOUTE = CORRECTION PAR MISE AU NEUTRE
Recherche d’un point d’équilibre des tensions dans la DYSFONCTION puis STILL
POINT PROVOQUE OU SPONTANE ( en général à mi-chemin de la facilité)
EX: DYSFONCTION D’EXTENSION
1.Recherche d’un point d’équilibre des tensions vers l’EXTENSION
2.Mise en place d’un STILL POINT en « bloquant » le mouvement
3.EXPIRATION et APNEE
4.RDF-FDT qui se manifeste par la reprise du mouvement en FLEXION
Barrière dysfonctionnelle
Barrière
Physiologique
FLEXION
Barrière
Physiologique
EXTENSION Point d’équilibre des tensions
STILL POINT
CORRECTIONS Suite à un TEST D’INDUCTION = CORRECTION INDIRECT
EX: DYSFONCTION DE FLEXION
1. Attendre un départ de FLEXION MRP
2. Demander une inspiration au patient et INDUIRE UNE FLEXION SSB
3. Suivre le mouvement jusqu’à la barrière PHYSIOLOGIQUE
4. Demander une APNEE et attendre RDT-FDT
5. RELACHER
Barrière
Physiologique
FLEXION
Barrière
Physiologique
EXTENSION
Barrière Dysfonctionnelle
INSPIRATION APNEE
RDT-FDT