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Communications affichees / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 56S (2008) S85–S115S110
n’existe pas de relation entre le nombre de ganglions preleves et
les survies brute ( p = 0,20) ou relative ( p = 0,60). Les patientes
diagnostiquees avec des tumeurs de SBR2 ou 3 ont une moins
bonne survie brute ( p < 0,0001) ou relative ( p < 0,0001) que
celles diagnostiquees avec des tumeurs de SBR1. Les patientes
diagnostiquees avec des tumeurs ayant des recepteurs
hormonaux positifs ont une meilleure survie brute ou relative.
Enfin, les patientes diagnostiquees entre (1993–1997) ont une
meilleure survie brute ( p = 0,001) ou relative ( p = 0,006) que
celle diagnostiquees entre (1982–1992).
Conclusion.– Le stade TNM, le SBR, les recepteurs
hormonaux, l’extension locoregionale et le nombre de foyers
sont des facteurs pronostiques independants de la survie.
doi:10.1016/j.respe.2008.03.050
a4a17
Impact de la technique du ganglion sentinelle (SLNB)applique dans le cancer du sein en region Bourgogne
T. Sandrine Myriam Dabakuyo a,b, J. Fraisse a, S. Causeret a,
S. Gouy a, M.-M. Padeano a, C. Loustalot a, J. Cuisenier a,
J.-M. Sauzedde c, S. Boulet a, F. Bonnetain a,b
a Centre Georges-Francois-Leclerc, EA 4184, Dijon, Franceb Faculte de medecine, Dijon, Francec Polyclinique du Val-de-Saone, Macon, France
Contexte.– Si de nombreuses publications monocentriques ont
permis de demontrer la faisabilite de SLNB, toutefois un debat
demeure sur l’impact de la technique sur la qualite de vie
(QdV).
Objectifs.– Evaluer et comparer l’impact de differentes
techniques chirurgicales sur la QdV.
Materiels et methodes.– Une etude de cohorte prospective
multicentrique incluant toutes les patientes operees pour un
cancer du sein a ete mise en place dans cinq hopitaux de Cote
d’Or et de Saone et Loire. La sante globale (GHS) et les
symptomes des bras (Bras) et des seins (BRBS) ont ete evalues
grace aux questionnaires EORTC QLQ-C30 et EORTC QLQ
BR 23. La QdVa ete evaluee avant la chirurgie, en periode peri-
operatoire, six et 12 mois apres. Les tests de Kruskal Wallis,
avec un ajustement de Bonferroni, et celui de Wilcoxon sur
series appariees ont ete utilises respectivement pour comparer
les scores en fonction du type de chirurgie et du temps de
mesure. Un modele mixte d’analyse de variance pour mesures
repetees a ete utilise afin de determiner l’evolution temporelle
des scores de QdV selon le mode de curage.
Resultats.– Cinq cent dix-huit patientes ont ete incluses entre le
1er janvier 2005 et le 1er janvier 2006. Deux cent trente-cinq
patientes ont subi un curage axillaire complet (AC), 222 SLNB
et 61 SLNB + AC. Avant la chirurgie, les scores GHS
( p = 0,7807), Bras ( p = 0,7688) et BRBS ( p = 0,3007) etaient
comparables quel que soit le mode de curage. Douze mois apres
la chirurgie, les scores GHS 75,91 (SD = 17,44) et Bras 11,39
(SD = 15,36) etaient meilleurs dans le groupe traite par SLNB.
Quel que soit le mode de curage, le score GHS decroıt apres la
chirurgie ( p < 0,0001), et augmente six mois apres
( p = 0,0016). Bras augmente en periode peri-operatoire
( p = 0,0329) et jusqu’a six mois ( p < 0,0001) avant de
decroıtre ensuite ( p < 0,0001). Independamment de la periode
de suivi, GHS et Bras sont meilleurs dans le groupe traite par
SLNB que dans celui traite par SNLB + AC. Moyennes des
differences respectives 4,94 ( p = 0,0185) et 6,28 ( p = 0,0013).
Conclusion.– SNLB est susceptible d’ameliorer la QdV.
Toutefois, cette technique necessite un apprentissage rigoureux
des medecins pour qu’elle puisse atteindre son efficience.
doi:10.1016/j.respe.2008.03.051
a4a18
Enseignements de l’enquete « Regards sur les maladies
inflammatoires chroniques de l’intestin (Mici) »
J.-P. Gendre a, A. Olympie b
a Comite scientifique de l’association Francois-Aupetit, service
de gastro-enterologie et de nutrition de l’hopital Saint-Antoine
Paris-12, Paris, Franceb Association Francois-Aupetit, France
Contexte.– Les Mici ont des consequences souvent majeures
sur la qualite de vie mais le vecu des patients a peu ete
evalue.
Objectifs.– Evaluer le vecu de la maladie par le patient et
identifier des decalages avec la perception de son entourage et
de son medecin par le biais d’une enquete nationale realisee
pour l’association Francois-Aupetit par TNS Healthcare.
Materiels et methodes.– Elaboration d’un questionnaire
specifique integrant les echelles validees RFIPC et MFI 20.
Comparaison des reponses de chaque patient avec celles du
medecin et du membre de l’entourage qu’il a designes.
Resultats.– Deux mille quatre cent vingt-quatre patients ont
participe (1494 [62 %] atteints de Crohn [MC], 741 [30 %] de
rectocolite hemorragique [RCH] et 189 [8 %] d’une maladie
mal etiquetee). L’age moyen au diagnostic etait de 29,1 ans
pour la MC et 34,5 ans pour la RCH. Le principal enseignement
est la fatigue (66 % des patients) et son impact sur les activites
quotidiennes. Soixante et onze pour cent des patients ont le
sentiment qu’ils ont a fournir un effort plus important pour
effectuer leurs activites quotidiennes, mais 77 % disent
maintenir leur niveau d’activite quel qu’en soit l’effort. La
maladie a egalement des repercussions negatives sur les
activites de loisirs (78 %), la vie professionnelle (71 %),
familiale (68 %) et intime (46 %). Les principales craintes,
hierarchisees sur une echelle de 0 a 100, sont le caractere
imprevisible de la maladie (76), la stomie (73), etre moins en
forme (72) et etre (re)opere (72). La concordance, analysee par
les coefficients k sur 770 couples patient/medecin et 1104
couples patient/proche, est bonne (k de 0,61 a 0,80) mais
legerement moindre sur les aspects les plus intimes. Les
medecins tendent a surestimer le degre d’information des