Click here to load reader
View
215
Download
2
Embed Size (px)
Citation preview
ages hospitalises sachant toutefois
que plus d’un patient sur cinq avait
des antecedents thyro’rddiens ou
etart traite par amiodarone. Cette
prevalence n’etart plus que de 9,6 O/o
dans le groupe 1, celui des patients
pour lesquels il s’agissait veritable-
ment d’un depistage.
Les auteurs de I’etude se sont atta-
ches aux implications cliniques de la
decouverte d’une dysthyrd’die. II en
est ressorti que dans la plupart des
cas II s’agissait de dysfonctronne-
ments thyro’idtens pauci-sympto-
matiques ou asymptomatrques et
que les indications therapeutiques
ont ete de ce fait limrtoes a I,2 %
des patrents du groupe 1.
Cette etude confirme, par ailleurs, la
frequence des troubles thyro’idiens
chez les patients trait& par I’amio-
darone, particulierement nombreux
dans la population etudree mais
montre que cette frequence ne
semble pas augmenter avec I’age
contrairement a ce qui a ete observe
dans le groupe 1.
Ce depistage ne s’est pas rev&
tres utile dans la population Qtudiee
du fait du petit nombre d’interven-
tions therapeutiques. On ne peut
toutefois etendre ces conclusions a
une population agee non hospitali-
see que visent les recommandatrons
amerrcaines. Seule une etude spe-
cifique de cette population permet-
trait d’apprecier I’utilite du depistage
recommande.
Presse Med. 28 (23llOf99) 1743-1747
Staphylocoques do&s rbistants aux glycopeptides 0 Les glycopeptides presentaient
I’interet en France d’etre jusqu’ici
peu affect& par la resistance des
staphylocoques don% et des ente-
rocoques. Cela ne devrait plus durer
du fait que I’on observe aux Etats-
Unis une montee en puissance de
la resistance des enterocoques a la
vancomycine et I’apparition de
souches de staphylocoques dares
de sensibilite diminuee ou interme-
diaire a cet antibiotique.
Deux communications presentees a
I’ICAAC (Interscience Conference
on Antimicrobial Agents and
Chemotherapy), qui s’est tenue a
Infections occultes au VHB
D e nombreuses etudes ont montre que des hepatites B pouvaient se developper chez des sujets
ne presentant pas de d’antigene de surface (HbsAg) detectable et ces infections a virus de
l’hepatite 6 (VHB), au cows desquelles on met en evidence IYIDN viral par PCR, sont dites
ocwltes. Les marqueurs serologiques de /‘infection (anticorps anti-HBs ou anticorps anti-HBc) ne sont
pas toujours retrouves chez ces patients. II semble que ie virus en cause soit ie fait de mutations qui ne
permettent plus a I’anticorps monoclonal utilisd par /es reactifs modernes de reconnaitre son antigene de
surface. C’est du moins une des hypotheses avancbes. Ces infections occultes sont frequemment retrou-
vees chez des sujets atteints d’hepatite C chronique.
Les medecins internistes de la Polyclinique universitaire de Messine se sont fixes comme objectif d’evaluer
l‘importance de ces infections a VHB occultes chez les sujets infect& par le VHC. Cette etude a port& sur
200 patients infect& par fe VHC (147 hepatites chroniques, 48 cirrhoses et 5 sujets porteurs de modifi-
cations histologiques disc&es) et tous HbsAg negatifs. Ils ont aussi &die 50 patients atteints de patho-
logic hepatique mais nkgatifs tant pour I’HBsAg que pour les marqueurs du VHC. La prevalence de I’infection
occulte a VHB chez ces 250 sujets est resumee dans le tableau ci-dessous.
Nombre de patients avec infection B VHB occulte
[D’aprh A!. Engl. J. Med. 34 1 (1999) 24.1
On peut retenir des rtkultats de cette etude que f’infection occulte au VHB survient effectivement plus fre-
quemment chez les patients atteints d’une hepatite C chronique, 9~’ on ne retrouve des anticorps anti-HBc
que chez 46 des 66 patients concern&, que, par ailleurs, 22 des 66 patients souffraient de cirrhose alors
que &fait le cas de seulement 26 patients parmi 134 patients infect& par le VHC et sans sequence de
VHB decelable et que parmi les 83 patients trait& par interferon on observe une absence de reponse au
tmitement dans 79 % des cas chez /es patients infect& par le VHB contre 58 % chez les patients indemnes
de cette infection associee.
En conclusion, outre son association frequente a une hepatite C chronique, l’infection occulte au VHB semble
avoir une incidence clinique correlant une etude 9ui avait montre que I’effet protecteur contre un hepato-
carcinome par /‘interferon n’etait reel qu’en /‘absence de mar9ueurs serologiques de I’hepatite B.
N. Enql. J. Med. 341 (01/07/99) 22-26
San Francisco du 26 au 29 sep-
tembre 1999, signalent, ce qui etait
jusque-la exceptionnel, l’emergence
d’une resistance aux glycopeptides
en tours de traitement.
La premiere, presentee par une
equipe japonaise, concerne I’appa-
rition d’une resistance d’une souche
de Staphylococcus aureus au tours
d’un traitement a la vancomycine. II
s’agissait d’une femme de 50 ans
qui souffrait d’abces multrples et
rep&es a Staphylococcus aureus
resistant a la meticilline @ARM)
chez laquelle, apres un traitement de
100 jours par la vancomycine, on a
isole par hemoculture une souche
de SARM heterogene pour la van-
comycine.
Cautre communication d’origine
suedoise decrit une resistance
acquise a la vancomycine au tours
du traitement d’une infection a
Revue Fran~a~se des Laboratolres,]anvlerifevrler 2000, N" 319
Closfridium difficile survenue chez
un malade au d&ours d’une infec-
tion nosocomrale a Staphylococcus
aureus traitee pendant 6 semarnes
par la clindamycine. La CMI qui etart
de 1 mg/l pour la vancomyine sur la
souche isolee initialement est pas-
see a 4 mg/l apres six semaines et
a 6 mg/l six semaines plus tard.
Canalyse genotypique a confirme
I’identite des trois souches isolees
chez ce malade.
Une communication francaise pre-
sentait les resultats dune etude
effect&e dans un CHU parisien,
I’Hbpital Louis Mourier a Colombes.
Cette etude, fondee sur I’anonymat,
a porte sur I’ensemble du personnel
et avant pour objectd d’evaluer le por-
tage nasal de Staphylococcus
aureus, sujet relativement peu
connu. Alors qu’au tours de la
meme periode le taux de SARM
chez les malades etait de 32 %,
27 O/o des agents etaient porteurs
de SAMS et 6 Yo de SARM avec
une repartition en fonction de la
categoric professionnelle qui mon-
trait que le personnel de soins etait
le plus touch& II est interessant de
noter que le portage etait moins fre-
quent parmi les personnels des ser-
vices dans lesquels une politique
d’hygibne a ete mise en place
depuis plus de deux ans.
Cette etude confirme que le per-
sonnel hospitalier constitue bien un
reservoir de Staphylococcus aureus.
Ceducation du personnel et I’appli-
cation de regles d’hygiene strictes au
sein des services permettront seules
de maitriser la dissemrnation de ces
batteries au sein de I’hbpital.
Presse Mgd. 28/sup.3
(27/11/99) 17-18
29