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DOSSIER DE PRESSE Je me souviens ... Oroitzen naiz ... Interprètes / parte-hartzaileak : Philippe Oyhamburu, Koldo Zabala, Jean Nesprias Pièce chorégraphique / Koregrafia de Mizel Théret Licence n° 2-1020149 et 3-1020150 - conception graphique CTRL Communication

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DOSSIER DE PRESSE

Je me souviens ...… Oroitzen naiz ...

Interprètes / parte-hartzaileak :

Philippe Oyhamburu, Koldo Zabala, Jean Nesprias

Réservations / erreserbak : Office de Tourisme de Biarritz / turismo bulegoaTél. 05 59 22 44 66

Renseignements / xehetasunak : Malandain Ballet Biarritz Tél. 05 59 24 67 19

Biarritz/Colisée

Pièce chorégraphique / Koregrafia de Mizel Théret

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Interprètes / parte-hartzaileak :

Philippe Oyhamburu, Koldo Zabala, Jean Nesprias

Réservations / erreserbak : Office de Tourisme de Biarritz / turismo bulegoaTél. 05 59 22 44 66

Renseignements / xehetasunak : Malandain Ballet Biarritz Tél. 05 59 24 67 19

Biarritz/Colisée

Pièce chorégraphique / Koregrafia de Mizel Théret

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Le Malandain Ballet Biarritz, implanté à Biarritz depuis 1998, fait partie des 19 Centres Chorégraphiques Nationaux Français. Ses principales missions sont la création et la diffusion d’œuvres chorégraphiques, la sensibilisation et la formation des publics, la recherche en danse et l’accompagnement artistique. Dès 2000 sa situation particulière l’invite à se doter d’une mission transfrontalière. A cet effet, il reçoit le soutien de la Diputación Foral de Guipúzcoa et de l’Europe – fonds européens Interreg III A. En 2002, cette ambition transfrontalière favorise la création de l’Association Dantzaz et d’un Centre de Sensibilisation Chorégraphique implanté à Donostia/San Sebastián. Soutenu par la Diputación Foral de Guipúzcoa et du Gouvernement Autonome Basque, le projet connaît un nouvel élan avec la fondation du Ballet Biarritz Junior en 2005, lequel devient autonome fin 2008, sous l'appellation Dantza Konpainia.En 2007, Malandain Ballet Biarritz met en place un partenariat avec la Ville de Donostia/San Sebastián et le Teatro Victoria Eugenia pour lequel il bénéficie des fonds Européens Interreg IV A.

La création de Ballet T, premier Centre Chorégraphique Transfrontalier d’Europe

Le projet de Centre Chorégraphique Transfrontalier a débuté à l’occasion de la réouverture du Teatro Victoria Eugenia en 2007. C’est à partir de cette date que le Malandain Ballet Biarritz et le Teatro Victoria Eugenia définissent les actions à mettre en œuvre pour favoriser l’essor de l’Art Chorégraphique sur le territoire du Pays Basque.

Le 26 mars 2011, la création du Ballet T, premier Centre Chorégraphique Transfrontalier d’Europe, est officialisée par la signature d’une convention d’objectif par le Malandain Ballet Biarritz et le Teatro Victoria Eugenia, les villes de Biarritz et de San Sebastián. Son siège se trouve au Teatro Victoria Eugenia alors que le Malandain Ballet Biarritz prend en charge sa coordination et sa direction.

Teatro Victoria Eugenia, Donostia San Sebastián

Gare du Midi, Biarritz ©Olivier Houeix

La génèse de la dimentiontransfrontalière

Le Centre Chorégraphique Transfrontalier BALLET T

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Créé en 1990, l’Institut culturel basque dont le siège est à Ustaritz est un organisme qui intervient dans les secteurs d’activités liés aux expressions basques telles que la littérature et l’édition, le théâtre et le bertsularisme, l’audiovisuel, la danse, le chant et la musique, les arts plastiques, le patrimoine et l’environnement, etc.

Concrètement, l’Institut culturel basque est partenaire, tant technique que financier, de projets portés par les associations membres (140 à ce jour) mais il génère aussi des actions qui lui sont propres, comme dans le domaine du patrimoine oral, ou dans le cadre de programmes pluriannuels comme « Kantuketan », « Batekmila » et plus récemment « Hogei’ta ».

Il est subventionné par l’Etat (Ministère de la culture), le Département des Pyrénées-Atlantiques et le Conseil régional d’Aquitaine, avec la participation financière du Syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque (qui regroupe 146 communes) et du Gouvernement Basque dans le cadre d’une convention pluriannuelle.

L’Institut Culturel Basque

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JE ME SOUVIENS...Créé le 29 septembre 2011, au Colisée de Biarritz.

CoproductionCentre Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques Malandain Ballet Biarritz ; Institut Culturel Basque / Euskal Kultur Erakundea ; BALLET - T Centre Chorégraphique Transfrontalier Biarritz/San-Sebastián

Durée : 60’

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direction artistiqueinterprétation

mise en espace

musiques

lumières

Mizel ThéretPhilippe Oyhamburu, Jean Nesprias, Koldo ZabalaMizel Théret

Anjel ILLARRAMENDI (extraits 7ème symphonie)POLYPHONIES BASQUES contemporaines (Javier Bello-Portu, Javier Busto)Mikel LABOA, Iñaki SALVADORPello RAMIREZArvo PART …

Frédéric Bears

Pour cette création j’ai souhaité réunir trois danseurs exceptionnels, maintenant deve-nus âgés : Jean NESPRIAS (84 ans), Philippe OYHAMBURU (90 ans) et Koldo ZABALA (75 ans). Tous les trois ont en commun d’avoir consacré leur vie à la danse (et par delà à la culture basque), s’y jetant corps et âme, mû par un « feu sacré » qui ne cesse de les habi-ter encore aujourd’hui .

A travers cette création il ne s’agira pas de leur rendre un quelconque hommage, ni de porter un regard nostalgique sur leurs par-cours respectifs, mais de donner à voir toute la profondeur de leur humanité.

Cette pièce intimiste, empreinte de lenteur et de douceur, s’appuiera sur une gestuelle minimaliste. Ainsi, les trois danseurs vont marcher, cheminer, s’asseoir, s’allonger, se relever, esquisser quelques «pas» de danse , respirer, regarder..., parler un peu d’eux, ... rester immobiles, s’appuyer les uns sur les autres...

Par ailleurs, la question du vieillissement du corps du danseur, tout comme celle de la mémoire du corps, seront au centre de cette création.

Une pièce résolument contemporaine, por-tée par trois immenses personnalités de la danse en Pays-Basque ; dans la vérité de leur corps ils vont nous délivrer un message de force et d’espoir.

Mizel Théret

Philippe Oyhamburu, Koldo Zabala, Jean Nesprias ©Olivier Houeix

« L’eau nouvelle qui jaillit de la vieille source » « Iturri zaharreko ur berria »

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Biarritz / FranceLe ColiséeJeudi 29 septembre à 20h30Vendredi 30 septembre à 20h30 Samedi 1er octobre à 20h30Dimanche 2 octobre à 16h

San Sebastián / EspagneTeatro PrincipalMardi 4 octobre à 20h

Bilbao / EspagneInstitut FrançaisEn cours...

Diffusion

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Danseur, chorégraphe, musicien, chef de chœur, auteur, homme de radio et confé-rencier ; il a œuvré toute sa vie pour faire connaître la culture basque à travers le monde, notamment à la tête des Ballets et Chœurs Etorki avec lesquels il parcourra le monde pendant plusieurs décennies.

Musicien, danseur, chorégraphe et chef de chœur Philippe Oyhamburu apprend les danses basques en 1942 avec Don Segundo de Olae-ta, maître de danse biscayen, chorégraphe et musicien, alors réfugié à Biarritz. Il commence sa carrière comme accordéoniste, danseur puis metteur en scène du groupe Olaeta qui deviendra Oldarra en 1945. Il sera ensuite professeur de danse du groupe des étudiants basques de Paris de 1943 à 1944. Puis il sera directeur artistique et chef des chœurs des Ballets Basques de Biarritz Oldarra de 1945 à 1953.

Il poursuivra sa carrière à la tête des Ballets et Chœurs Etorki, de 1954 à 1984. Dès ses dé-buts, au théâtre des Champs-Élysées, Etorki recueillera les éloges de la presse parisienne, puis internationale.

Dès lors, Etorki se produira dans 4 conti-nents, 31 pays et 28 capitales, sur des scènes aussi prestigieuses que le Palais de Chaillot,

Philippe Oyhamburu © Olivier Houeix

Philippe Oyhamburuné en 1921

le Concertgebouw d’Amsterdam, le Sadler’s Wells de Londres, le Bolchoi de Moscou, le Coliseo de Buenos-Aires ou le Bellas Artes de Mexico. Ce seront ensuite les chœurs Oyham-buru (1991-1998) puis les chœurs Etorburu (1999-2008). Les chœurs Oyhamburu se pro-duiront jusqu’à Tbilissi et Saint-Pétersbourg. Les chœurs Etorburu se produiront jusqu’au Québec, en Géorgie et à New York.

La carrière de Philippe Oyhamburu se décompose en 3 périodes :

• 1943-19531943 - 1944 Professeur de danse de Errepika (qui en 1944 prend le nom de Gernika) 1945 Direction artistique de Olaeta (qui la même année prend le nom de Oldarra) 1945 - 1953 Direction artistique de Oldarra.

• 1954-1990 1954 - 1984 Création et direction artistique de Etorki, compagnie professionnelle 1964 - 1966 Directeur du Centre culturel de Vitry-sur-Seine 1985 - 1989 Prestations sans nom officiel 1988 - 1990 Direction artistique des ex-Olaeta-Oldarra-Etorki

• 1990-20081990 - 1998 Création et direction des chœurs Oyhamburu 1999 - 2008 Création et direction des chœurs Etorburu

En dehors du Pays Basque et de la France, Philippe Oyhamburu se produira, avec l’un ou l’autre groupe, dans les pays suivants :

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Algérie en 1951 ; Allemagne (RFA - RDA) en 1945, 1951, 1955, 1959, 1961 et 1963 ; Amérique Centrale (Costa-Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua) en 1972 ; Ar-gentine en 1972 ; Belgique en 1945, 1947, 1949, 1952, 1954, 1955, 1956, 1958, 1959, 1969 et 1978 ; Bolivie en 1972 ; Brésil en 1972 ; Canada en 1981 et 2002 ; Chili en 1972 ; Colombie en 1972 ; Danemark en 1949 ; Équateur en 1972 ;

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Spécialiste et ambassadeur de la culture basqueDès les années 1940, Philippe Oyhamburu apprendra le basque et ne cessera de se per-fectionner au point de publier lui-même en basque et d’enseigner cette langue.

À partir des années 1940, Philippe Oyhamburu donnera des conférences sur la culture basque et la cause basque. En 1944, à Paris, salle de la Mutualité, il donnera une conférence sur le nationalisme basque. En 1948, à Biarritz, lors du 7ème Congrès d’Études Basques, il donnera deux confé-rences, l’une sur la danse basque, l’autre sur « les néologismes outranciers de « l’école sabinienne». À la fin des années 1940, Philippe Oyhamburu sera secrétaire de la Société Internationale des Études Basques.

Espagne : Madrid en 1949, Catalogne en 1948, 1976 et 1977 ; Grande-Bretagne en 1954 et 1969 ; Géorgie en 1992 et 2000 ; Grèce en 1966 et 1971 ; Hollande en 1955, 1978 et 2007 ; Iran en 1977 ; Irlande en 1954 ; Italie en 1951, 1966 et 2004 ; Liban en 1966 ; Mexique en 1972 ; Pérou en 1972 ; République Sud-Africaine en 1972 ; Russie en 1957 et 1996 ; Suède en 1949 ; Suisse en 1948, 1950 et 1955 ; Tunisie en 1967 et 1969 ; Turquie en 1966 ; Uruguay en 1972 ; USA en 1981, 1993, 1998 et 2002 ; Venezue-la en 1977 ; Ex-Yougoslavie en 1952, 1965 et 1966

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Au début des années 1980 il fera publier deux ouvrages : L’irréductible phénomène basque et L’esthétique dans la danse basque. Les 10 années suivantes le verront occupé à la rédaction des 3272 pages de son célèbre Euskal deituren hiztegia, Dictionnaire des patronymes basques.

AuteurPhilippe Oyhamburu est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles.

1948 Quelques mots sur les danses basques, article paru en 1948 dans la revue Eusko- Jakintza

1975 La revanche de Bakounine ou De l’anar-chisme à l’autogestion, aux éditions Entente, 334 pages

1977 La revancha de Bakunin, aux éditions Campo Abierto, Madrid (version en espagnol de l’ouvrage paru deux ans plus tôt)

1980 L’irréductible phénomène basque, aux éditions Entente, collection Minorités, 160 pages

1981 L’esthétique dans la danse basque, aux éditions Lauburu

1991 Euskal deituren hiztegia, Dictionnaire des patronymes basques, aux éditions Hitzak, 3 tomes, 3272 pages

1994 De Biarritz à Tbilissi en passant par Bo-gota, Chroniques des années saltimbanques, 1942-1994, édité à compte d’auteur, 353 pages

1996 Biarritz, Promenade océane (photo-graphies d’Éric Chauché, textes de Philippe Oyhamburu), aux éditions du Casino de Biar-ritz, 110 pages

1998 Euskadi, pays des Basques (photo-graphies d’Éric Chauché, textes de Philippe Oyhamburu), aux éditions Umea

2001 Dialogue avec mon journal, Un jeune séparatiste basque dans le Paris de l’Occupa-tion, aux éditions Atlantica, 412 pages

2008 De Tbilissi à Getaria, en passant par New York, Suite (1995-2007) des Chroniques saltimbanques, édité à compte d’auteur, 206 pages

2011 Dictons sagesses et proverbes basques, édité par De Borée

Homme de radioParallèlement à ses activités artistiques, Philippe Oyhamburu sera homme de radio, soit comme réalisateur soit comme produc-teur, successivement à la Radio d’Outre-Mer (où Pierre Schaeffer, son créateur, le fait en-trer), à Radio-France Internationale, à France-Culture, à Radio-Adour Navarre (lancé par Alexandre de la Cerda), à Radio-France Pays Basque (où il animera pendant plusieurs an-nées une émission quotidienne en basque).

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Danseur, chorégraphe et txistulari renommé au Pays Basque, il n’a eu de cesse depuis l’âge de 12 ans de transmettre, diffuser, vul-gariser la danse basque, tant sur le plan sco-laire qu’associatif, et de mettre en scène le folklore et les traditions du Pays Basque.

De 1940 à 1945, Jean Nesprias est élève de Don Segundo de Olaeta (ancien fondateur des ballets de Gernika, et refugié à Biarritz pendant la guerre civile espagnole) ; puis il fonde le groupe Orok Bat à l’âge de 16 ans.

En 1943, il crée « Ohidurak », association culturelle visant à l’enseignement de la danse et de la musique du Pays Basque dans les écoles primaires et les collèges. Il organisera des rencontres de plus de 1000 danseurs. Il interviendra ainsi pendant plus de 40 ans dans différents établissements scolaires.

En 1963, Orok Bat devient « Chœurs et ballets basques Orai Bat » et s’installe à Bayonne. Cette nouvelle troupe va rayonner dans toutes les régions de France, en Europe puis dans le reste du monde (plus de 30 pays) pour participer à différents festivals, et orga-niser de nombreux échanges culturels inter-nationaux.

Ses principales créations artistiques

« Ohidurak »« Ibilki« Hordago »

Jean Nespriasné en 1927, à Biarritz

Parallèlement, et dès 1971, Jean Nesprias organise les premiers festivals internationaux de folklore (à Bayonne, Biarritz et Pampelune notamment). L’objectif principal est de déve-lopper entre jeunes et adultes des sentiments d’amitié et de coopération mondiale. Vingt cinq festivals plus tard, plus de 60 nations auront participé aux différentes éditions.

En 1993, à l’âge de la retraite, il va créer Erro Bat. Encore très active aujourd’hui, la troupe doit se produire aux Etats Unis l’été prochain.

Quelques dates marquantes

1947 Orok Bat est classé 1er «Hors Concours» au festival international de Nice, ainsi qu’en 1949 au festival de Bordighera (Italie).

1967 Il reçoit la médaille d’argent du « Ministère de la Jeunesse et des Sports ».

1969 Il est nommé Conseiller Technique et Pédagogique en Arts et traditions popu-laires auprès de Jeunesse et Sports et devient titulaire de diplômes d’animation (CAPASE - DEFA).

Dans les années 80 Jean Nesprias réalise un séjour en Algérie (1 mois) avec pour mission de développer une méthode d’enseignement du folklore algérien.

1990 Il reçoit la médaille de l’Ordre National du Mérite de la Pologne, par le Consul Géné-ral de Pologne pour « 33 ans de marche main dans la main d’Orai-Bat avec la Pologne. »

Jean Nesprias © Olivier Houeix

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Danseur, chorégraphe, pédagogue, Koldo Zabala a consacré toute sa vie à la danse. Formé à la danse traditionnelle basque, puis à la danse classique, féru de danse contem-poraine, il n’a cessé de nourrir toutes ses créations de ces différents apports.Il a connu l’exil dès son plus jeune âge, pour cause de guerre civile en Espagne, et cette épreuve a forgé son identité de basque.

Il commence par apprendre les danses tra-ditionnelles du Pays-Basque dans le cadre familial (père danseur). En 1947, il entre aux Ballets Basques Oldarra.

Dans les années 1950, il suit des études de danse classique au Conservatoire de Paris auprès d’Alexandre Volinine (pendant 2 ans). En 1955 – 1956 : il est engagé comme dan-seur au sein du Ballet du Théâtre de Bor-deaux.

A partir de 1957, il devient professeur, dan-seur et chorégraphe des Ballets Basques « Oldarra » (Biarritz). Durant les années 1970 et 1980, « Oldarra » devient une référence en Pays-Basque, et participe au renouveau de la culture basque. La troupe réalise de nom-breuses tournées à travers l’Europe, les Etats-Unis et l’Amérique Latine.En parallèle, Koldo Zabala continue de se for-mer à la danse classique auprès du célèbre maître Yves Brieux-Ustaritz (professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris).

Koldo Zabalané en 1936 à Getxo, Biscaye

En 1983, titulaire du Certificat d’Aptitude en danse classique, il devient professeur dans les Conservatoires de Brive puis de Bayonne-Côte Basque. Par ailleurs, il est chargé de mission par le Ministère de la Culture (Délégation à la danse) pour la formation des futurs professeurs de danse traditionnelle en Pays-Basque.

Depuis sa retraite du Conservatoire de Bayonne, il poursuit inlassablement son tra-vail de pédagogue et chorégraphe à Oldarra.

Ses principales créations chorégraphiques

« Gernika », sur une musique de Serge Lancen et Atton Valverde, et des costumes de Nestor Basterretxea

« Nafarroa » (ballet inspiré de l’histoire de cette province)

« Xubero » (ballet inspiré des mascarades en Soule)

« Hondarrean »

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De retour au Pays Basque il fonde la compa-gnie EKARLE (1983), pour laquelle il a réa-lisé plusieurs créations. Les premiers travaux étaient marqués par des références à la culture basque dans une approche contemporaine ; par la suite le travail a évolué vers une danse empreinte « d’abstraction lyrique ».

Ces créations ont pour la plupart été le fruit de collaborations avec Pascal Gaigne (com-positeur) et Johanna Etcheverry (danseuse).

Les créations pour la compagnie EKARLE

1983 « Ukatu amodioa » (L’amour nié)

1984 « Iguzki hauskara » (Soleil cendré)

1985 « Zalditik berex » (Séparé du cheval)

1986 « Atez ate » (de portes en portes)

1987 « Xori hegal gabeak » (Les oiseaux sans ailes) / Duo

1989 « Dantza Ezpalak » (Copeaux de danse) / Trio

1991 « Zumezko eskuak » (Mains d’osier)

1994 « Ozkak pikondo enborretan » (Entailles sur tronc de figuier)

1997 « Mendiko zigantea » (Le géant de la montagne) / spectacle jeune public

1997 « Hiru dantza » (Trois danses) / Duo

Après un arrêt de quelques années, il est re-venu à la danse :

2005 participation en tant que danseur- chorégraphe à la création collective du spectacle « Pilota hitza ».

2009 Création de « Dorrea » (la tour) – pièce en solo.

2011 Création de « Euripean » (sous la pluie) avec Johanna Etcheverry

Mizel Théretné en 1959 à Hasparren, Pays Basque

Chorégraphe et danseur, il a débuté par la danse traditionnelle, avant d’intégrer les « Ballets et Chœurs Basques Etorki ».

Il s’est formé ensuite à la danse contempo-raine auprès de divers professeurs (« Ména-gerie de verre » à Paris), et à la danse clas-sique auprès de Yves Casati (Paris).

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Hiru dantza (Trois danses) / Duo

« Hiru dantza de Mizel Théret, touche par la qualité de l’écriture, par sa sobriété et par la force de son propos poétique, réflexion sub-tile sur le temps. […] La relation musique-danse est d’une rare qualité, comme s’il s’agissait d’une respiration commune, intime. La danse s’y alanguit, s’y étire, s’y cabre selon les mouvements. » Marie-Christine Vernay, Libération, 18 septembre 1997

« Sans prétention, sans affirmer découvrir quoi que ce soit de novateur, avec une mo-destie et une sensibilité qui emporte l’ad-hésion, Mizel Théret s’attache à traduire la parfaite fluidité du mouvement. […] Sur une musique extrêmement construite, la ligne claire du geste coule, sincère et juste, un rien austère mais si lumineux. » Philippe Verrièle, Les Saisons de la Danse, novembre 1997

« Obra ederra, ez abstraktoa ez eta figuratiboa ere. Kantu bat da, kantu lasai bat, bere melo-dia poliki entzunarazten diguna. » Pantxika Telleria, Egunkaria, 24 septembre 1997

« Le travail d’Ekarle est une belle réussite… Le geste est maîtrisé. L’ensemble peut juste apparaître austère. » Isabelle Castéra, Sud Ouest, 22 septembre 1997

Ozkak pikondo enborretan (Entailles sur tronc de figuier) »

« Mizel Théret témoigne d’une passion pro-fonde pour sa culture, mais sa danse rejoint celle d’aujourd’hui : gestes sèchement arrê-tés, chutes languides, parcours rapides… Avec cette création se confirme la finesse et la rigueur du chorégraphe. » Olivier Marmin, les Saisons de la Danse, mars 1994

« C’est à l’univers des bûcherons, à leurs gestes tranchants et puissants que le choré-graphe s’est intéressé… il a su en tirer des variations subtiles et contrastées. » Jacky Pailley, Danser, mars 1994

EXTRAITS DE PRESSE / Mizel Théret

Zumezko eskuak (Mains d’osier)

« Les quatre danseurs exécutent ensemble des figures harmonieuses qui sont dictées par la forme même du chistera : rien d’anguleux, tous les mouvements épousent la courbe de l’instrument. Il y a aussi des idées tendres ou poétiques dans cette création. […] Œuvre élégante, sans violence ni prouesses tech-niques, Mains d’osier constitue une expé-rience originale.» René Sirvin, Le Figaro, 3 décembre 1991

« Malgré quelques longueurs, la chorégra-phie de Mizel Théret fourmille d’idées à tra-vers diverses formes abstraites et se révèle un travail d’une grande beauté plastique. » Jacky Pailley, Danser, février 1992

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Tarifs Plein Tarif : 20 €Tarif Amis du Malandain Ballet Biarritz : 15 € Tarif réduit (enfants, étudiants, demandeurs d’emploi, groupe de 10 personnes) : 12 €

Réservations Office de Tourisme de Biarritz Tél. 05 59 22 44 66

CONTACTS MBB

malandain ballet biarritz centre chorégraphique national d’aquitaine en pyrénées-atlantiques

gare du midi • 23 avenue foch • 64200 biarritz • tél. +33 (0)5 59 24 67 19 • fax. +33 (0)5 59 24 75 40

Sabine Lamburu • responsable de la communication • [email protected]élissandre Lemonnier • assistante communication • [email protected]

BALLET T • Centre Chorégraphique Transfrontalier San-Sebastián / BiarritzCarine Laborde • chargée du développement transfrontalier • [email protected]

Institut Culturel Basque • Pantxoa Etchegoin • directeur • [email protected]

www.malandainballet.comJe me souviens ...… Oroitzen naiz ...

Interprètes / parte-hartzaileak :

Philippe Oyhamburu, Koldo Zabala, Jean Nesprias

Réservations / erreserbak : Office de Tourisme de Biarritz / turismo bulegoaTél. 05 59 22 44 66

Renseignements / xehetasunak : Malandain Ballet Biarritz Tél. 05 59 24 67 19

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