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Les essais cliniques en cancérologie : spécificités, structures et financements DIU Chef de Projet / infirmiers & techniciens en recherche clinique 13 mars 2015 Institut National du Cancer Département de Recherche Clinique [email protected]

Les essais cliniques en cancérologie : spécificités

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Les essais cliniques en cancérologie : spécificités, structures et financements

DIU Chef de Projet / infirmiers & techniciens en recherche clinique

13 mars 2015

Institut National du Cancer

Département de Recherche Clinique

[email protected]

La Recherche Clinique en cancérologie

Pourquoi ?

I. Pauporté

Évolution de l’incidence des cancers les plus fréquents 1990 - 2008

I. Pauporté

…des cancers , dont la mortalité , les facteurs de risques évoluent !

I. Pauporté

I. Pauporté

Pourquoi ?

• 40 % seulement des cancers guéris

• Nombreuses incertitudes

– Traitements « insuffisants », inexistants, non ciblés

– Place de nouveaux traitements

– Stratégie de traitement

– Modalités de dépistage, de diagnostic

– Incrédulité et détresse des malades et des proches

Médecine fondée sur les preuves

= Emploi conscient, explicite et judicieux, lors

de la décision pour un patient, de la méthode

ayant le meilleur niveau de preuve.

Type d’étude Preuve

Cas existe

Série effet possible

Essai effet prouvé

I. Pauporté

La Recherche Clinique en cancérologie

Spécificités

I. Pauporté

Spécificités en cancérologie

• Pathologie chronique, mortelle et récidivante

• Très variable dans son histoire naturelle et sa sensibilité aux

traitements

• Traitements toxiques

• Pathologie du sujet âgé

Âge moyen au diagnostic de cancer en 2012 = 67 ans chez l’homme

et 66 ans chez la femme

I. Pauporté

Spécificités

Les critères d’inclusion et de non-inclusion : pathologies étudiées

La méthodologie : phases, types

Le(s) objectif(s) de l’essai

Les traitements : description + modalités d’attribution

Les critères de jugement

Le déroulement de l’étude : visites, examens…

Pathologies étudiées

• Des cancers et non pas un cancer : plus d’une centaine de situations

cliniques différentes estimées

• Incidences variables : d’une 100aine de cas par an à 60000…

• Taux de mortalité variables : Survie à 5 ans de 27 localisations de cancer en fonction de leur incidence annuelle

Poumon Œsophage

Pancréas

SNC

LA

Bouche pharynx

Ovaire

Larynx LMNH Colon-rectum

Rein

Col utérus

Corps utérus

Estomac

ProstateLLC

SeinMélanomeHodgkin

ThyroïdeLèvre

Foie

Vessie

Myélome

Testicule

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000

Incidence

Taux d

e s

urv

ie à

5 a

ns

(%)

Cancers de bon pronostic

Survie à 5 ans > 80%

Cancers de pronostic

intermédiaire

Survie à 5 ans 20%-80%

Cancers de mauvais

pronostic

Survie à 5 ans < 20%

> 15 000 cas

par an

< 15 000 cas

par an

I. Pauporté

Dissection moléculaire

I. Pauporté

• Des cancers et non pas un cancer : des sous-groupes moléculaires

toujours plus nombreux

• Des molécules en développement très nombreuses

I. Pauporté

• Médicaments ou associations de médicaments

• Techniques (imagerie, radiothérapie, interventions chirurgicales……….)

• Qualité de vie

• Méthodes de diagnostic

• Stratégies de dépistage

• Caractéristiques génétiques

Domaines étudiés

I. Pauporté

• Critère principal : survie sans progression, survie globale

événement : rechute ou progression de la maladie, décès

• Autres critères :

toxicité ≠ tolérance : échelle de gradation CTCAE

qualité de vie

effets à long terme

Méthodologies utilisées

Recueil des événements

I. Pauporté

Recueil des événements

Pivot et al, Lancet Oncol 2013

Efforts considérables

• 3380 patientes atteintes de cancer du

sein localisé sur-exprimant la protéine

HER2+

• 160 centres investigateurs, 340

investigateurs, 150 ARCs

• 4 ans d’inclusions

• 10 ans de suivi (2 ans à la 1ère publi)

I. Pauporté

Place de la biologie moléculaire

I. Pauporté

Etudes de prédiction de la réponse

aux traitement

• Biopsie tumorale ou métastatique

• Test biomarqueur positif inclusion

dans l’étude

• Etude randomisée

Place de la biologie moléculaire

I. Pauporté

Etudes médicaments/biomarqueur

compagnon

• Biopsie tumorale ou métastatique

• Test biomarqueur positif inclusion

dans l’étude

• Un seul médoc/biomarqueur ou « des

paniers »

SAFIR, SHIVA, WINTHER etc…

André F et al, Lancet Oncol, 2014

Designs innovants

Bedard et al., Nature 2013

Comparer en parallèle des médicaments ≠ dans les mêmes types de cancer présentant des mutations ≠

Comparer en parallèle des médicaments ≠ dans des types de cancer ≠ présentant les mêmes mutations

Comparer à la suite des médicaments ≠ dans des cancers ≠ présentant les

mêmes mutations

Comparer de nouveaux médicaments ≠ à la suite d’un autre médicament dans

des types de cancer ≠ présentant les mêmes mutations

Parmar et al. J. Natl. Cancer Inst. 2008

Alternative : 1 seul essai, plusieurs traitements testés MAMS

• plus de chances pour le patient d’avoir accès à un nouveau traitement

• moins cher, 1 seul bras contrôle

• collaborations académiques/multiples industriels nécessaires

Designs innovants

I. Pauporté

Clinique guidée par la biologie

% pts présentant l’altération x précision du test x % pts éligibles x % pts acceptant l’étude

Nombre de patients requis pour l’étude d’un seul médicament basé sur une altération moléculaire

NPR = 1

Exemple : HER2+ = 1/(0.2 x 0.9 x 0.5 x 0.8) ≈ 14 patientes screenées 1 patiente incluse

Sledge JCO 2012

Méthodologie

Sens de la réalité

Etudes « panier »

Identifier une altération dès gènes de la tumeur (exemple ALK)

Attribution du traitement basée sur l’altération moléculaire

Différents types de cancer

Colon 3 %

Poumon 1 %

Sein 1 %

Ovaire 1 %

Autres : % ?

15 patients inclus

15 patients inclus

15 patients inclus

15 patients inclus

15 patients inclus

Sens de la réalité

Exemple « panier » : AcSé

www.e-cancer.fr

• accès précoce et sécurisé au médicament ciblé (fourni par l’industriel) basé sur

test moléculaire (financement public)

• détecter des signaux d’efficacité

Matériel tumoral testé par une plateforme de génétique moléculaire

Absence d’anomalie

Sélection protocole AcSé *

Critères de non inclusion

Traitement et surveillance

Inclusion AcSé

SCR

EEN

ING

ES

SAI C

LIN

IQU

E

(*) En l’absence d’une autre étude active en France ciblant les mêmes anomalies et pouvant être proposée au patient

Etudes « parapluie »

Identifier les altération dès gènes de la tumeur

Inhibiteur EGFR

Inhibiteur BRAF

Inhibiteur MEK

Inhibiteur AKT

CHIMIO

Attribution du traitement basée sur l’altération moléculaire

Même type de cancer

Essais de phase précoce

Essais de phase I : patients pour lesquels toutes les thérapeutiques antérieures ont échoué

Niveau « acceptable » de toxicité ?

• Très dépendant de la pathologie +++

• Maladies à fortes morbi-mortalité (hémato-cancérologie +++)

Niveau acceptable de toxicité parfois élevé

Hypothèse : Toxicité est une mesure indirecte de l’efficacité potentielle

Remise en question avec les thérapies ciblées : peu d’effets

immédiats

Phase I : Population

• Plus aucune thérapeutique éprouvée ne peut être proposée

• Sans altération majeure des fonctions rénales, hépatiques

et pulmonaires

• Espérance de vie suffisante pour observer l’effet (3-4 mois)

• Recevant un minimum de traitements symptomatiques…

• Ayant donné leur consentement écrit

Cures répétées

Relation avec la population cible ???

I. Pauporté

Les traitements étudiés

Chirurgie : nouvelles voies, robotique, ambulatoire

Médicamenteux : chimiothérapie, thérapies ciblées,

hormonothérapies

Irradiation : conventionnelle, curiethérapie, protons…

Spécifiques à chaque situation clinique

I. Pauporté

Les traitements étudiés Conséquences

Pour le promoteur

Multitude d’essais de stratégie : place importante de la recherche

académique

Multidisciplinarité : à intégrer dans la conception de l’étude

Pour le patient

Des effets indésirables, voire toxiques à différents niveaux

Surveillance accrue dans les essais cliniques : pendant et après

l’étude, très long terme si nécessaire

• Côtées selon des échelles préétablies

NCI’s Common Toxicity Criteria [CTC-AE] 2.0 (387 types d’EI)

• Côtation de l’intensité (sévérité) de 0 à 5

0 – aucun 3 – sévère

1 – faible 4 – mise en jeu pronostic vital

2 – modérée 5 – décès

Recueil de la toxicité

Recueil de la toxicité

I. Pauporté

Evaluation de la réponse

I. Pauporté

Mesures utilisées

• Imageries pour diagnostiquer la

rechute ou la progression

• Échelle standardisée depuis 2000

Complete Response (CR)

Partial Response (PR)

Stable Disease (SD)

Progressive Disease (PD)

Examples of [18F]fluorodeoxyglucose response in patients with high metabolic disease volume.

McArthur G A et al. JCO 2012;30:1628-1634

©2012 by American Society of Clinical Oncology

Critères de jugement

I. Pauporté

Mesures cliniques et biologiques pour l’évaluation et le

développement des thérapeutiques.

En cancérologie, ils sont centrés :

• sur le patient

survie globale (SG)

qualité de vie relative à la santé (QdV)

• sur la tumeur

survie sans progression

critères de substitution centrés sur la tumeur , visent à se substituer

aux critères de jugement centrés sur le patient notamment la SG

Bonnetain et al, 2014

Critères de jugement

I. Pauporté

• problématique majeure pour apprécier le réel bénéfice du traitement

pour le patient.

• CONSORT conseille de reporter précisément les définitions des

critères de jugement primaires et secondaires.

• SG critère de référence mais nombre plus important de patients à

inclure et à suivre plus longtemps ce qui augmente le coût des essais

cliniques.

• critères intermédiaires centrés sur la tumeur, évalués plus

précocement et utilisés comme critères substitutifs de la survie

globale de plus en plus utilisés

• définitions standardisées absentes ce qui limite la comparaison des

résultats de différents essais cliniques

Bonnetain et al, 2014

I. Pauporté

Déroulement de l’étude

Pour le patient

Multitude d’acteurs : plusieurs cliniciens, équipe de recherche clinique

Multitude d’examens : imageries, biologies, biopsies…

Multiples déplacements vers le centre d’investigation

Aspects psycho-sociaux

Spécifiques à chaque situation clinique

Déroulement de l’étude

I. Pauporté

Pour le promoteur

Comité de revue centralisée de données : géré per le

promoteur

• Imageries

• Radiothérapie

• Pathologie

Homogénéiser les données et améliorer l’inclusion, le traitement et le

suivi des patients

Sécurité

I. Pauporté

Sécurité en termes d’efficacité et toxicité

Comité de revue indépendente – du promoteur – des données

(DMSB, IDMC)

Décision d’arrêter ou de continuer l’étude : à suivre par le promoteur

Déroulement de l’étude

I. Pauporté

Pour le promoteur et le site

investigateurs : coûts !!!!

Coûts pour le site - études académiques Coûts pour le site - études industrielles

www.ispy2.org

Exemple collaboratif : I-SPY2 (preuve de concept)

• plus de chances pour le patient d’avoir accès à un nouveau traitement

• moins cher, 1 seul bras contrôle

• collaborations académiques/multiples industriels nécessaires

Modèle collaboratif

I. Pauporté

www.e-cancer.fr

Exemple collaboratif INCa-ANSM : AcSé (preuve de concept)

• accès précoce et sécurisé au médicament ciblé (fourni par l’industriel) basé sur

test moléculaire (financement public)

• détecter des signaux d’efficacité

Matériel tumoral testé par une plateforme de génétique moléculaire

Absence d’anomalie

Sélection protocole AcSé *

Critères de non inclusion

Traitement et surveillance

Inclusion AcSé

SCR

EEN

ING

ES

SAI C

LIN

IQU

E

(*) En l’absence d’une autre étude active en France ciblant les mêmes anomalies et pouvant être proposée au patient

Modèle collaboratif

I. Pauporté

La Recherche Clinique en cancérologie

Structures

I. Pauporté

I. Pauporté

Acteurs Académiques

• Institutions – CHU (28), CLCC (20), CH

• Agences – ANRS, INCa, INSERM

• Groupes coopérateurs

Hématologie : lYSARC, IFM, LLC…

Solide :

UNICANCER – sein, sarcomes, urogénital, digestif

FFCD – digestif

GERCOR – digestif

GINECO – ovaires

IFCT – poumon

SFCE

Labellisation INCa d’intergroupes coopérateurs

I. Pauporté

Acteurs Groupes coopérateurs en cancérologie

• Réseaux structurés et multidisciplinaires : France, Europe, US,

monde

• Fédérer l’expertise médicale et scientifique

• Concevoir des essais cliniques, notamment randomisés

• Indépendance de la conception, conduite, analyse,

interprétation et communication des résultats

Rôle important pour les essais industriels - les études

d’enregistrement menées avec leur appui

I. Pauporté

Qui fait de la Recherche clinique ?

Labellisation INCa d’intergroupes coopérateurs sur appel à candidatures

• Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique (IFCT)

• Intergroupe LYSA-LYSARC de recherche sur les lymphomes

• Intergroupe Francophone du Myélome (IFM)

• Intergroupe ORL

• Intergroupe sur les tumeurs digestives

• Intergroupe ARCAGY-GINECO

• INTERSARC

• Intergroupe français du cancer du sein.

• Intergroupe Coopérateur des Leucémies Aiguës

• Intergroupe de la Société Française de lutte contre les Cancers et les leucémies

de l'Enfant et de l'adolescent

• Intergroupe GERICO – UCOG (personne âgée)

I. Pauporté

Promotion académique

Source : INCa

Académique

• CHU (28), CLCC (18), CH :

plus de 750 essais promus

plus de 900 ARC/TEC/CP

621 585

637 660 600

555

743 713

841

759 688 666

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Nb essais promotion hospitalière

I. Pauporté

Acteurs

• Industriels :

– Laboratoires pharmaceutiques

– CROs

– Biotechs

I. Pauporté

Promoteurs d’essais

Source : INCa

2; 1%

18; 9% 1; 1%

26; 14%

1; 1%

1; 1% 14; 7%

108; 57%

14; 7%

4; 2% Agence nationale

Centre de Lutte Contre le Cancer

Centre Hospitalier

Centre Hospitalier Universitaire

Divers

Etablissement privé

Groupe coopérateur

Industriel

International académique

Privé non commercial

• établissements de santé : 50 établissements soit 26 % des promoteurs et

45 % des études

• industriels : 108 entités soit 57 % des promoteurs et 40 % des études

• groupes coopérateurs français et internationaux

• autres…

I. Pauporté

Acteurs…

MAIS aussi tous les centres investigateurs hors CHU - CLCC!!!

238 CH 209 PRIVES

I. Pauporté

Acteurs…

Répartition des sites d’investigation par type de structure

238; 36%

139; 21% 20; 3%

52; 8%

209; 31%

10; 1%

CH CHU

CLCC Privé non commercial

Privé Autres

Répartition des inclusions par type de structure

14218; 40%

14420; 41%

4808; 14%

1873; 5%

CHU CLCC CH/Privé non commercial LIBERAL

I. Pauporté

La Recherche Clinique en cancérologie

Financement

I. Pauporté

Actions en recherche clinique en cancérologie

• Soutien aux infrastructures et aux réseaux

• Soutien par les d'appels à projets (avec le Ministère de la santé)

I. Pauporté

Financement en France

400 M€ annuels de financement public pour la RC Cancérologie

400 M€ annuels de financement privé pour la RC Cancérologie

Source : INCa, 2007

0

5

10

15

20

25

30

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

PHRC (projets - DGOS) Personnels (ARC/TEC - DGOS/INCa)

I. Pauporté

Financement des projets

• DGOS – PHRC, STIC

• INCa – AP recherche de transfert, libres

• Autres agences

• Associations caritatives – ARC, LNCC

I. Pauporté

Programme Hospitalier de la Recherche Clinique

567 PROJETS FINANCES 158 M€

Source : INCa

PHRC 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Nb projets déposés 141 116 212 230 213 170 213 222 285 238

Nb projets financés 52 32 65 63 76 50 52 59 62 56

Financement global 13 9 15 15 14 16 18 18 20 20

Financer, sur une base compétitive, les meilleurs projets en recherche clinique et de transfert

Moyens 2015 : en collaboration avec les DRCI et GIRCI

MIG D16 soit 6,4 M€ pour le recrutement de personnels en

recherche clinique en cancérologie

PHRC soit 20 M€ pour le financement de projets

Moyens des DRCI dans le cadre des MIGAC soit des millions

d’euros pour financer la recherche clinique hospitalière

http://www.sante.gouv.fr/les-missions-d-enseignement-de-recherche-de-reference-et-d-innovation-merri.html

MIG CRC DRCI GIRCI EMRC PHRCK

2011- 2014 TOTAL

Montant 14 570 800 70 717 807 7 031 005 6 639 962 2 538 907 101 498

482 Part estimée cancer 7 285 400 35 358 904 3 515 503 6 639 962 2 538 907 55 000 000

I. Pauporté

Financement USA

2200 M$ annuels de

financement public et

caritatif de la

recherche sur le cancer

Source : NCI

I. Pauporté

Financement pharma

Investissement massif de l’industrie pharma :

• plus de 1000 nouvelles molécules en développement sur le cancer

• près de 200 AMM attendues

• 33 % de l’investissement R&D – 17 % du chiffre d’affaires attendu

• médicaments prescrits à des groupes de populations restreints i.e:

crizotinib pour 5 % des patients ayant la mutation ciblée par le

médicament

• résistance aux médicaments ciblée associations à prévoir avec

d’autres médicaments

Montant total ??

Forbes Magazine, 3/03/2014

I. Pauporté

Actions INCa

• Registre français des essais cliniques en cancérologie

• Équipes Mobiles de Recherche Clinique (EMRC)

• Centres Labellisés INCa de Phase Précoce (CLIP2)

I. Pauporté

Registre français des essais cliniques en cancérologie

• Fournir aux patients et aux

professionnels une information

de qualité sur les essais

cliniques ouverts

• Essais académiques industriels

• Information disponible sur le

site de l’INCa

Registre des essais cliniques :

bilan

Nombre d’essais cliniques publiés au 15 mai 2015

1789 essais répertoriés publiés depuis 2006

232 promoteurs

60 % promotion académique

I. Pauporté

Équipes Mobiles de Recherche Clinique

• Faciliter mise en place des essais et inclusions

• Mettre en place des outils de travail et de suivi

• Participer au repérage des patients

• Assurer le suivi des inclusions

140 ETP partout en France

Établissements publics (CH, CHU, CLCC)

Établissements privés

6,4 M€ annuels

I. Pauporté

Répartition géographique

Source : INCa

50 villes, 115 etb 100 villes, 200 etb

Centres labellisés de phase précoce - CLIP²

Faciliter l’accès des molécules innovantes aux patients

français

• Améliorer la qualité et le nombre des essais cliniques de phases

précoces,

• Couvrir l’ensemble des pathologies du cancer ( y compris Hématologie,

Pédiatrie et maladies orphelines)

• Augmenter la visibilité et l’attractivité de la recherche clinique française

auprès des industriels du médicament en France et à l’étranger.

Avantages du réseau CLIP² • Un réseau de 16 centres labellisés, experts en phase précoce

• Une couverture de toutes les pathologies

• Supportés et financés par l’INCa et l’ARC (et autres institutions partenaires)

• Une garantie de qualité : le plus haut standard international de QA/QC

• Des audits systématiques : diligentés par l’INCa et au standard NCI

• Des essais académiques : Indépendants

• Des collaborations internationales : NCI/CTEP, autres …

Essais de phase précoce : CLIP2 Lille * CLIP² Lille

(CLCC+ CHU)

Toulouse Unité de recherche

clinique

Institut Claudius

REGAUD (CLCC)

Lyon (2) - Centre Léon Bérard

(CLCC) *

- CITOHL ( HCL- CHU)

Angers

Nantes * EXPRes-ONCO Nantes (CLCC+ CHU)

Marseille (2) - ETOH – Institut Paoli

Calmette (CLCC)

- CEPCM – AP-HM

(CHU) *

Montpellier

CLIP²

MONTPELLIER-ICM

(CLCC+CHU)

Rennes

- Essai clinique de

phase précoce

(CLCC + CHU) Dijon CLIP²

Bourgogne/Fra

nche-Comté

(CLCC+ CHU)

Besançon

Caen Unité de Phases Précoces (CLCC+ CHU)

Bordeaux - Cancer

Innovation

Aquitaine –

Institut Bergonié

(CLCC)

Clichy

Saint-Cloud Paris (3)

Bobigny

Villejuif * - Gustave Roussy

(CLCC + CHU)

* CLIP² Pédiatrique (2) = nombre de CLIP² dans une même ville

CLCC = Centre de Lutte Contre le Cancer CHU = Centre Hospitalier Universitaire

Site Partenaire

Paris (3) - Saint-Louis - Paris Nord (AP-HP)

- CLIP² Galilée (H, Mondor + Pitié

Salpêtrière - AP-HP)

- Institut Curie (CLCC) *

I. Pauporté

Indicateurs d’activité

− Quantitatifs

− Essais cliniques Loi Huriet : quel type d’essai

− Études observationnelles, registres

− Tumorothéques

− Autres activités

Bilan d’activité

I. Pauporté

Taux d’inclusion

Source : INCa

2008-2013 :

102 % au niveau national

127 % essais académiques

35 % essais industriels

4/5 pts inclus essai académique

36221 patients inclus essais à promotion non-industrielle

7802 patients inclus essais à promotion industrielle

Evaluation indicateurs activité RC 2014 :

par structure

Pour 2014 : 1 patient sur 4 inclus dans des essais à promotion non-hospitalière 93 à 96% de taux de réponse, 200 établissements

I. Pauporté

Faire évoluer la recherche clinique et translationnelle en

cancérologie

• Action 5.2 : Inclure 50 000 patients par an dans des essais

thérapeutiques en 2019

• Action 5.4 : Associer les patients et leurs représentants aux essais

cliniques et dans le parcours permettant l’accès à ces recherches

Accélérer l’émergence de l’innovation au bénéfice des patients

Faire évoluer la recherche clinique et translationnelle

• Action 5.2 : Inclure 50 000 patients par an dans des essais thérapeutiques en 2019.

- Doubler le nombre de patients inclus dans ces essais

- S’appuyer sur la dynamique des groupes coopérateurs en cancérologie

- Répondre aux des grandes questions thérapeutiques d’augmentation de survie

- Réduction des effets secondaires et tardifs

Mettre à la disposition des patients et du public les registres d’essais cliniques

Ouvrir des centres investigateurs dans tous types de structure,

notamment les DOM

Accélérer l’émergence de l’innovation au bénéfice des patients

Faire évoluer la recherche clinique et translationnelle

Action 5.3 : Poursuivre l’effort de développement de centres d’essais précoces

(CLIP2) et favoriser la création de centres dédiés aux enfants.

Action 5.4 : Associer les patients et leurs représentants aux essais cliniques et dans

le parcours permettant l’accès à ces recherches.

- Informer mieux les patients et leurs associations des recherches en cours et à

venir, les impliquer davantage dans leur élaboration et les aider à y participer.

- Partager systématiquement avec les différents publics, notamment les

personnes ayant participé aux essais, les résultats de la recherche clinique.

CONFORTER L’AVANCE DE LA FRANCE DANS LA MÉDECINE PERSONNALISÉE

Promouvoir une politique globale du médicament en cancérologie

Action 5.6 : Adapter les essais cliniques aux évolutions conceptuelles induites par

l’arrivée des thérapies ciblées.

Valider et déployer les nouvelles techniques d’analyse des tumeurs

Action 6.3 : Mettre en œuvre dès 2014 des essais cliniques incluant l’analyse de

l’exome tumoral sur 3 000 patients atteints de cancers du sein, cancers du côlon,

cancers du poumon et sarcomes pour démontrer la faisabilité à grande échelle de

ces approches et leur utilité dans la prise en charge des patients.