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Les lois de la thermodynamique contrôlent la FREDERICK …

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MF_BLC_02aLes lois de la thermodynamique contrôlent la montée et la chute des systèmes politiques, la liberté ou la soumission des peuples, les mouvement de l’industrie et du commerce, les origines de la richesse et de la pauvreté, et le bien- être de la race humaine.
FREDERICK SODDY (Prix Nobel 1921)
Le premier principe concerne le caractère conservatif de l’énergie Le second principe regarde la qualité de l’énergie
Puisque les états I et F sont identiques, l’énergie interne U est la même =
U = 0 U = Q − W
=
chQ
frQ
=
chQ
Convertible
On ne peut pas récupérer tout ce qu’on a investi
≤ 1 −
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null, track -1
0
11.337122
L’entropie mesure la dégradation de la qualité de l'énergie. Elle ne peut que croître au cours du temps
=1

≤ 0
L’intégrale
é
entre un état initial et un état final est
indépendante du chemin suivi. Cette quantité correspond à la variation d’entropie, notée par le symbole .
i
fréversible

Pour un processus irréversible, (réel) l’expression suivante ne correspond pas à la variation d’entropie
= − ≠



L’inégalité fondamentale de Clausius ≤ 0 permet d’établir que
l’entropie est une quantité qui augmente tout le temps.
Réversible, Irréversible Entropie ?




δ→0
La qualité de la transformation est différente: le travail produit est maximal pour une transformation réversible!
État initial
État final
P1 V1 T1
P2 V2 T2
P3 V3 T3
1 2 3
On imagine qu’un ensemble de points à l’équilibre se trouvent sur une même surface, dite d’état, dans “l’univers 3D thermodynamique”
Y
S
X
A
B
processus réel
La surface d’état est une idéalisation Elle permet de concevoir un processus idéal (des équations), dit quasi-statique, décrivant le passage par une série d’états d’équilibre sur cette surface.
Un processus réel est une succession d’états hors l’équilibre thermodynamique. Il ne peut donc pas être défini sur la surface d’état
processus idéal
Relation pression-densité-température = , =
Énergie interne par unité de masse ()
Enthalpie par unité de masse = + ⁄ = + Chaleur spécifique à volume constant
=
=

=
=
1716 2
− 1 =
− 1
1 = 2 − 1
Variation d’énergie interne et d’enthalpie d’un gaz parfait à chaleur spécifique constante
66
9.01 Thermodynamique
Pour un gaz parfait, la variation d’entropie entre deux états et peut être calculée par:
ou encore
67
= , = .Processus isentropique
Cette combinaison peut être aussi être interprétée comme l’état qui prendrait l’enthalpie de l’écoulement si on l’amenait au repos de manière adiabatique On parle alors de grandeur d’arrêt ou de stagnation
L’enthalpie totale se conserve même si l’écoulement est irréversible! .
= +

Au cours du processus d’arrêt, l’énergie cinétique est convertie en enthalpie! .
= +
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13.696891
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À partir de l’enthalpie totale = + ⁄ , on peut trouver la température totale
9.03 Écoulement adiabatique…

La température totale d’arrêt ou de stagnation est conservée pour tout écoulement adiabatique

0
Jean Claude Barré de Saint-Venant 1797-1886
0
2
2
Au 19ième siècle, de Saint Venant à introduit un formule qui relie la température adimensionnelle ⁄0 au nombre de Mach
L’utilisation des relations pour un écoulement isentropique avec la relation de Saint-Venant, permet d’ écrire
72
= 1 + − 1
,
Les conditions statiques correspondent à celles qu’on enregistrerait si on se déplaçait à la même vitesse que l’écoulement
75
,
Les conditions totales correspondent à celles qu’on enregistrerait si on arrêtait complétement l’écoulement
Par définition, les quantités critiques correspondent à un point de l’écoulement où la vitesse est sonique, soit lorsque =
76

− +
=
Le débit massique est une fonction du nombre de Mach
Connaissant le nombre de Mach, on peut trouver facilement le débit massique. Par contre, si l’on connait le débit massique, il faut résoudre une équation non linéaire pour trouver le nombre de Mach
78
− +
• Le diagramme h-s (enthalpie-entropie) est très utilisé pour représenter les transformations dans les turbomachines.
• Dans ce plan on peut analyser, comparer et visualiser plus facilement les variations d’enthalpie, réelle et idéale, décrites dans l’espace thermodynamique enthalpie () , entropie () pression ()
La thermodynamique est 3D
Transformation à s=cte
isobar:p=cnste.
s
processus réelh
01 − 02 01 − 02
= 02 − 01 = 02 − 01
>
Rend. compresseur
0 0
2 2
De manière similaire au processus isentropique, donné par la relation = , on peut prétendre qu’une transformation réelle s’effectue suivant l’équation = . avec un coefficient déterminé par la transformation. Un telle transformation est appelée polytropique
=
Polytropique
La figure dans le plan − ( = . ) illustre une compression, isentropique = , entre les points 01-02s. Le travail correspond à la surface hachurée comprise entre l’axe , la courbe 01−02s et les isobares
= =
= : =
pointillé, sont aussi illustrées à fins de comparaison
=
=
Turbine
Rendement en fonction des exposants et
=
= − 1 ⁄) − 1 ⁄)
< Compresseur
= 01
Étages multiples
= − 1 ⁄) − 1 ⁄)
= − 1 ⁄) − 1 ⁄)
À l’entré du rotor d’un compresseur la vitesse moyenne est = ⁄ . L’aire de la section de passage est = .. La température et la pression de l’environnement autour du compresseur sont respectivement = et = . La puissance fournie au fluide est = . Calculez:
= 0.082
1 • Les conditions d’arrêt ou totales: température, pression et
masse volumique à l’entrée du compresseur
2 • Le débit massique
3 • La pression de stagnation maximale possible à la sortie
• Considérez un processus isentropique entre tout point de l’environnement et l’entrée du compresseur
• Considérez que la vitesse 1est alignée avec l’axe de l’arbre
• Considérez l’air comme un gaz idéal avec = 287( ⁄ ) et = 1010( ⁄ )
Stagnation= Arrêt=Totale
1 = 320/ 01
=?
() =?
Les propriétés statiques au point 0 sont aussi des quantités totales, puisque la vitesse est nulle
L’écoulement d’air entre le point 0 et le point 1, l’entrée du compresseur, peut être estimé comme étant isenthalpique et isentropique. Alors,
01 = 300, 01 = 100 → 01 = 01 01
= 1.161 3
• Température, pression et masse volumique à l’entrée du compresseur
Le débit massique est fonction de la vitesse de l’air, de l’aire normale à cette vitesse, et de la masse volumique statique
Pour calculer cette dernière, nous utiliserons la pression et la température statique à l’entrée du compresseur
Pour la température
La masse volumique est obtenue via l’équation d’état
• Débit massique
1 01
= 1 01

1010 287
Finalement
Une voie alternative pour trouver , est l’utilisation du nombre de Mach = ⁄1 1 et par la suite la relation
• Débit massique

− +
)(−
La pression maximale théorique à la sortie, est celle qui serait atteinte si le processus dans le compresseur était isentropique. Dans ce cas, la formule pour l’obtenir est
01et 01 sont connues. Il faut trouver 02. Nous avons , alors
• Pression maximale
01
= 02 01


→ = .
Un compresseur centrifuge tourne à = . Le diamètre extérieur est = . Les conditions de stagnation à l’entrée sont = et = ⁄ . Le débit massique d’air est = . ⁄ et la composante périphérique de la vitesse absolue à la sortie est % de la vitesse tangentielle en ce point. Le rendement polytropique du compresseur est = %. Le nombre de pales est = Trouvez: a) le travail spécifique , b) la température totale à la sortie , c) le rapport: P-d’arrêt-sortie/P-d’arrêt-entrée dans le rotor
Considérez que la vitesse absolue de l’écoulement à l’entrée est alignée avec l’axe de l’arbre (sans prérotation)
Considérez l’air comme un gaz idéal: = ⁄




2 2
a) le travail spécifique We, b) température totale à la sortie T02, c) le rapport de pression d’arrêt dans le rotor
= .
= .
=
= 0.92 × 2 =

On a cherché une température moyenne puisque la valeur de cp dépend de la température
→ ≈ 1012 ⁄
(288)
= 288 + 88826 ⁄2 2
1006 ⁄
02 01
= 02 01

= 375.8 288
Un compresseur axial à 4 étages a les caractéristiques suivantes
1 = 1.5 ,1 = 350, = 1.4, :rendement isentropique de l’étage k
1 = 1.8 1 = 82% 2 = 2.1 2 = 78% 3 = 2.3 3 = 78% 4 = 2.6 4 = 74%

21 3 4
Les quantités sont totales (d’arrêt)
Pour chaque i-étage (i=1,4), on vous demande de calculer le rapport ⁄+1 ainsi que le rendement polytropique Par la suite, supposez des configurations successives, avec le premier étage seulement, et par après, avec les étages 1-2 , 1-2- 3, et 1-2-3-4 couplés Obtenez les rapports de température et de pression pour ces 4 configurations Finalement, utilisez ces résultats pour calculer les rendements isentropiques et polytropiques correspondants aux quatre agencements
Les quantités sont totales (d’arrêt)

= ⁄+1 (−1 ⁄) − 1 ⁄+1 (−1 ⁄) − 1
1 = 1.8 1 = 82% 2 = 2.1 2 = 78% 3 = 2.3 3 = 78% 4 = 2.6 4 = 74%
21 3 4

⁄ − 1
1 + 1 ⁄ = .
1 = 1.8 1 = 82% 2 = 2.1 2 = 78% 3 = 2.3 3 = 78% 4 = 2.6 4 = 74%
21 3 4
2 1
= 2 1
−1 ⁄)
3 1/T T
( )( )4 1 3 1 4 3/ / / 1.59 1.34 2.14= = × =T T T T T T
( )( )5 1 4 1 5 4/ / / 2.14 1.42 3.05= = × =T T T T T T
Les quantités sont totales (d’arrêt)







= .
= .
= .
= .
1 = 1.8 1 = 82% 2 = 2.1 2 = 78% 3 = 2.3 3 = 78% 4 = 2.4 4 = 74%
=( ⁄3 2)( ⁄2 1) = 1.3 × 1.22 = 1.59
⁄2 1 = 1.22
⁄3 2 = 1.30
⁄4 3 = 1.34
⁄5 4 = 1.42



⁄2 1 = 1.22 1 = 1.8 1 = 82% ⁄3 1 = 1.59 2 = 2.1 2 = 78% ⁄4 1 = 2.14 3 = 2.3 3 = 78% ⁄5 1 = 3.05 4 = 2.6 4 = 74%
= .
⁄ = 1.8 × 2.1 × 2.3 = .
⁄ = 1.8 × 2.1 × 2.3 × 2.6 = .



⁄2 1 = 1.22 1 = 1.8 1 = 82% ⁄3 1 = 1.59 2 = 2.1 2 = 78% ⁄4 1 = 2.14 3 = 2.3 3 = 78% ⁄5 1 = 3.05 4 = 2.6 4 = 74%
1 = ⁄ 1
= 2,3,4,5
12 = 0.82 12 = 0.844 13 = 0.779 13 = 0.819
14 = 0.745 14 = 0.812 15 = 0.701 15 = 0.799
Le rendement isentropique varie de manière plus significative que le rendement polytropique
⁄ = ( ⁄3 2)( ⁄2 1) = 1.8 × 2.1 = .
⁄ = 1.8 × 2.1 × 2.3 = .
⁄ = 1.8 × 2.1 × 2.3 × 2.6 = .
⁄2 1 = 1.22 1 = 1.8 1 = 82% ⁄3 1 = 1.59 2 = 2.1 2 = 78% ⁄4 1 = 2.14 3 = 2.3 3 = 78% ⁄5 1 = 3.05 4 = 2.6 4 = 74%
1 = ⁄ 1
= 2,3,4,5
12 = 0.82 12 = 0.844 13 = 0.779 13 = 0.819
14 = 0.745 14 = 0.812 15 = 0.701 15 = 0.799
Le rendement isentropique varie de manière plus significative que le rendement polytropique



⁄ = 1.8 × 2.1 × 2.3 = .
⁄ = 1.8 × 2.1 × 2.3 × 2.6 = .
Dans une étape de préparation à l’étude des turbomachines nous avons:
1) Rappelé les lois de conservation, 2) Présenté l’équation d’Euler pour les turbomachines, 3) Rappelé le premier et le second principe de la
thermodynamique, 4) Rafraichi quelques notions de la dynamique des gaz,
5) Évoqué le diagramme h-s (enthalpie-entropie), 6) Présenté des formules pour le calcul des rendements
total-à-total et polytropique
Des problèmes utilisant ces notions dans le contexte des turbomachines ont été développés
2 1
= 2 1
⁄ =
2 1
Turbine
Compresseur
⁄2 1 −1 ⁄) − 1
= ⁄2 1
⁄2 1 −1 ⁄) − 1


Rendement Turbine
Rend. compresseur
0 0
2 2
Diapositive numéro 1
Révision: Thermo+ Mécaflu
Conservation du moment angulaire
L’équation d’Euler
L’équation d’Euler
La formule d’Euler etl’équation de l’énergie
Mécanique Thermodynamique
Mécanique Thermodynamique
Énergie: 1D
Énergie: 1D
Relation fondamentale
À venir
Question ?
Cycle: second principe
Enthalpie totale
Température totale
Conditions statiques p, ρ , T
Conditions totales p0 , ρ0 ,T0
Conditions critiques (M=1)
Synthèse de formules
Rendement polytropique
Rendement polytropique
Rendement polytropique
Rendement polytropique
Rendement polytropique
Relations polytropiques
Deux rendements?
Deux rendements?
Relations polytropiques