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Polyar’trottons ® Dimanche 14 octobre 2012 « Marchons, courons pour aider la recherche sur la Polyarthrite Rhumatoïde » DOSSIER DE PRESSE

Polyar'trottons 2012 : Dossier de presse

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Dossier de presse à propos du Polyar'trottons 2012 destiné à financer la recherche contre la polyarthrite rhumatoïde

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Page 1: Polyar'trottons 2012 : Dossier de presse

Polyar’trottons®

Dimanche 14 octobre 2012

« Marchons, couronspour aider la recherche sur la Polyarthrite Rhumatoïde »

DOSSIER DE PRESSE

Page 2: Polyar'trottons 2012 : Dossier de presse

Faire progresser la recherche contre Polyarthrite Rhumatoïde qui touche 300 000 français P3/4

Le Polyar’Trottons : P5

- Le matin, marchons, courons contre la polyarthrite et pour la recherche ! P5 - L’après-midi, un moment privilégié pour rencontrer les experts… P6

Les partenaires essentiels du Polyar’Trottons… P7

Annexes P11

- Mieux comprendre la polyarthrite rhumatoïde P11 - Entretiens avec les experts de la PR P13 - L’affiche du Polyar’trottons Paris 2012 P14

SOMMAIRE

Polyar’Trottons®à Paris, le Dimanche 14 octobre 2012

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Il dispose d’un des plus beaux palmarès du sport français (12 titres de champion du monde, 34 titres de champion d’Europe et 25 re-cords du monde de ski nautique), et a accepté d’être le parrain de France Rhumatismes.

Ce grand sportif invite le public à se mobiliser comme lui contre les maladies rhumatismales, en faisant connaître cette cause et en donnant des moyens à la recherche médicale.

Rendez vous le 14 octobre 2012 avec Patrice Martin, Ancien champion du monde de ski nautique,Parrain de France Rhumatismes +

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Faire progresser la recherchecontre la polyarthrite rhumatoïde qui touche 300 000 français

1 +Qui court au Polyar’Trottons® et pour quelle cause ?Le Polyar’trottons® est un événement ouvert à tous, qui permet de parti-ciper à l’avancée de la recherche sur la polyarthtrite rhumatoïde. Cette maladie douloureuse et invalidante, encore incurable, touche près de 300 000 personnes en France, de tous âges y compris des enfants. Comme les autres maladies rhumatismales, elle ne bénéficie pas de la part du pu-blic d’une connaissance à la hauteur de ses conséquences personnelles et sociales, qui vont jusqu’au handicap fonctionnel. L’ANDAR et la com-munauté médicale et scientifique souhaitent attirer l’attention du public et des autorités sur la nécessité de recherche et de diagnostic précoce sur la polyarthrite rhumatoïde.

La participation est gratuite et les participants sont sponsori-sés pour atteindre un objectif collectif : plus de moyens pour la recherche sur la polyarthrite rhumatoïde.

Réunir toutes les parties prenantes de la lutte contre la polyarthrite rhumatoïdeAu Polyar’Trottons Paris 2012, l’association ANDAR réunit le public, les patients et leurs proches dans un défi contre la maladie. Mais ils seront aussi accompagnés des chercheurs, des kinésithérapeutes et des équipes des sponsors de l’ANDAR qui se sont engagés à reverser 1 euro par tour parcouru. De plus, les salariés de plusieurs entreprises, dont certains sponsors, se sont impliqués dans cette cause, et ont formé des équipes dans des chal-lenges d’entreprise qui courront au Polyar’Trottons 2012.

Le Polyar’Trottons, c’est résolument tous ensemble contre la polyarthrite rhumatoïde. Pour les médecins, c’est l’occasion de rencontrer les patients dans un cadre générateur d’espoir ; pour les pa-tients eux-mêmes, une occasion de se regrouper dans une ambiance positive. Les chercheurs et les salariés des entreprises qui soutiennent le Polyar’Trottons y renouvellent leur motivation dans leurs missions au service de la santé.

L’originalité du Polyar’Trottons, est de proposer au public, proches, familles, amis, de courir aux côtés des malades, ensemble contre la maladie et pour la recherche.

Mais est-ce bon pour les malades de courir ou marcher aussi ?En fait, oui. Tout exercice physique modéré et adapté à la phase et la sévérité de la maladie ou de ses séquelles éventuelles, est tout à fait favorable, et n’ « use » pas les articulations. Les articulations sont soutenues par les muscles et tendons qui les entourent, et ceux-ci ont besoin de mouvement pour leur entretien. De plus, il faut entretenir sa santé cardio-vasculaire quand l’on souffre de polyarthrite rhumatoïde, et l’exercice y contribue. Bénéfices supplémentaires, l’exercice, par la sécrétion d’endorphines qui sont les morphines naturelles du corps, aide à lutter contre la douleur, et ré-entraîne à l’effort, donc à lutter contre la fatigue due à la maladie. Enfin, on sait par des études réalisées dans d’autres maladies chroniques, que l’on supporte mieux les traitements de fond, et leur efficacité peut même être supé-rieure, si l’on continue à pratiquer une activité physique, ou si l’on s’adonne à un sport adapté.

Pourquoi courir (ou trotter, ou marcher… à chacun son rythme !) même si l’on est atteint de polyarthtrite rhumatoïde ?+

Pr Rannou

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Le Polyar’Trottons de Paris suit le World Arthritis Day (Journée Mondiale du Rhumatisme), qui a lieu le 12 octobre de chaque année. Institué par Arthritis and Rheumatism International, le World Arthritis Day est promu dans toute l’Europe par l’EULAR, Ligue Européenne Contre le Rhumatisme. Son thème 2012 est « Move to Improve » : les rhumatismes, cela va mieux en bougeant, avec toutes sortes d’activités, de la danse de salon à la natation, en passant par le Qi Gong… et bien sûr la marche. Le mot d’ordre est « Wave for WAD » (faites un signe de la main pour la journée mondiale du rhumatisme !). L’objectif est que 100 000 personnes en Europe soutiennent cette initiative. Alors vous aussi, faites un signe en courant ou marchant au Polyar’trottons…

Pour en savoir plus : www.wad.org. et www.aflar.org

Pourquoi le 14 octobre ?Un événement dans le cadre de la journée mondiale du rhumatisme.+

1 tour, 1 euro : c’est le montant qui sera reversé par l’ANDAR à France Rhumatismes, fonds de dotation de la Société Française de Rhumatologie. Chaque euro sera reversé à la re-cherche contre la polyarthrite, pour chaque tour parcouru par chacun des participants

10 ans : Bravo à la ville de Besançon, et à Anne-Sophie WORONOFF, bénévole de l’ANDAR, qui ont déjà réalisé 10 Polyar’Trottons, le dernier date du 12 mai 2012.

10 000 kilomètres parcourus en 2011 grâce aux Polyar’Trottons dans 4 villes de France

627 participants : c’est le record à battre… celui de l’édition 2012 du Polyar’Trottons à Toulouse-Blagnac…

310 276 euros : c’est le montant reversé à la recherche contre la polyarthrite par l’AN-DAR depuis 1984

Le Polyar’Trottons Paris 2012 marque l’anniversaire de cet évènement, qui a su s’implan-ter dans plusieurs régions, après avoir débuté en Franche-Comté, à l’initiative d’une dé-léguée régionale bénévole de l’ANDAR. Anne-Sophie Woronoff a ainsi lancé le premier Polyar’Trottons à Besançon en 2002. Elle-même malade et de profession scientifique, elle a conçu avec l’ANDAR un évènement qui sait fédérer les acteurs de la recherche, les patients eux-mêmes et le public.

En 2011, les Polyar’Trottons ont pris place à Besançon, Toulouse, Paris et Mérignac (Bor-deaux) qui l’accueillait pour la première fois. Cette année, c’est la ville de Tain l’Ermitage qui entre en course pour la première fois avec un Polyar’Trottons le 20 octobre 2012, orga-nisé par la délégation Drôme-Ardèche de l’ANDAR.

Les Polyar’Trottons, une belle histoire qui a commencé il y a 10 ans

Le Polyar’Trottons en chiffres+

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Le Polyar’Trottons Paris 2012 a lieu le dimanche 14 octobre 2012, de 9h30 à 13h00, au Jardin du Luxembourg (Sénat), Paris 6ème. Accès et entrées : place Edmond Rostand, place André Honnorat, rue Guynemer, rue de Vaugirard Métro : Odéon - RER : station Luxembourg - Bus : 21, 27, 38, 58, 82, 84, 85, 89 - Il n’est pas obligatoire de s’inscrire à l’avance, mais c’est mieux ! Afin que l’on puisse vous préparer un t-shirt et un dossard. Venez en famille, avec vos amis, au nom d’un malade dans votre entourage, ou tout simplement pour encourager les malades et les chercheurs dans leur combat.- Vous venez plus tard ? Pas de problème. On peut commencer le parcours à toute heure, jusqu’à 14h ! - Vous marchez ou courez sur un parcours de 1 km, à vous de choisir le nombre de tours !- C’est gratuit pour les participants. L’ANDAR versera pour vous 1 euro par tour réalisé en marchant ou courant, grâce à ses sponsors qui se sont engagés à transformer le nombre de kilomètres parcourus en euros, à nous tous de faire qu’un maximum de fonds soit reversés à la recherche!

Plus d’informations et toute l’actualité des Polyar’Trottons en France sur : www.polyartrottons.org ou au 0 800 001 159.

Comment participer ?le Polyar’trottons en pratique… +

4ème édition à Paris en 2012 : venez faire exploser

le compteur dans la capitale ! Chaque tour de

parcours effectué, c’est 1 euro collecté !

Le principe du « Challenge Entreprise » est de créer des équipes de coureurs ou marcheurs sous l’égide d’une entreprise souhaitant afficher ses couleurs lors du polyar’trottons®.Cet événement est un formidable prétexte pour :- Animer et faire agir vos collaborateurs sur notre cause. Mobiliser autour d’un événement sportif valorisant. - Encourager la cohésion d’équipe au sein de votre entreprise Sortir du cadre habituel, de l’ordinaire.Le but de ce challenge est de mettre en compétition chaque équipe entreprise pour qu’elle réalise un maxi-mum de tours en marchant ou en courant de 10h à 13h00.

Le nombre de personnes par équipe participante est indéfini. Les inscriptions seront closes le 5 octobre 2012 à minuit. (via www.polyartrottons.org). Les équipes auront la possibilité de se personnaliser aux couleurs et sigles de leur entreprise sachant que le port d’un dossard sera exigé sur le devant des maillots des participants pour l’épreuve. Le comité d’organisation assure : l’accueil, la sécurité sur les différents parcours, les dossards, le classement et le comptage des tours. Une coupe sera remise à l’entreprise ayant réalisé les meilleurs résultats.L’entreprise reversera 1 euro par tour effectué par chaque membre inscrit dans son équipe.

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Le Matin, le Polyar’Trottons : Marchons, courons contre la polyarthrite et pour la recherche !

2.1

Le challenge entreprises

Le Polyar’trottons en détail2

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Autour du Polyar’Trottons, des conférences médicales pour informer le public, les proches et les familles sur la polyarthrite rhumatoïde et la recherche. Des spécialistes de la polyarthrite rhumatoïde reconnus, issus de grands services de rhumatologie de France, apporteront aux malades et au public les informa-tions nécessaires pour bien comprendre la maladie et la prendre en charge.

Entrée libre et gratuiteProgramme des conférences :Lieu : Holiday Inn Paris Saint-Germain des Prés 92 rue de Vaugirard - 75006 PARISHoraires : de 14h30 à 17h00.Métro 4 : Saint Placide

Pr Thierry Schaeverbeke, CHU Pellegrin, Bordeaux : « Prévention de la Polyarthrite Rhumatoïde »Sous ce titre anodin, le Pr Schaeverbeke, comme à son habitude, « lance une bombe », la polyarthrite rhumatoïde serait une maladie que l’on pourrait prévenir ? Son annonce est vécue par les malades comme un coup du sort, et les médecins eux-mêmes invoquent surtout le hasard qui vient frapper telle ou telle per-sonne. Mais la meilleure connaissance de la maladie permet désormais de citer les éléments qui pourraient être les déclencheurs immunitaires de la polyarthrite rhumatoïde : phénomènes immunitaires complexes comme le micro-chimérisme, tabac, germes buccaux... leur maîtrise est-elle la voie de la prévention de la polyarthrite rhumatoïde ?

Pr François Cornelis, Centre Hospitalier Sud-Francilien et GenHotel :« La Polyarthrite Rhumatoïde est-elle une maladie familiale ? »L’aspect génétique d’une maladie a des répercussions nombreuses sur le patient mais aussi ses proches, et pro-voque nombre d’interrogations, voire de craintes chez les malades. Si j’ai une polyarthrite rhumatoïde, ma fille en souffrira-t-elle aussi ? Ou dans une forme moins sévère ? Peut-on être parents lorsque l’un des deux est atteint de polyarthrite rhumatoïde ? Le Pr Cornélis montrera dans cette conférence que la famille n’est pas le problème, mais la solution dans la polyarthrite rhumatoïde : en effet, la recherche a besoin d’elles pour découvrir l’identité génétique complexe de la maladie, mieux maîtriser les traitements et peut-être un jour trouver un traitement curatif contre cette maladie.

Pr Gérard Chalès, CHU Rennes : « Aliments et rhumatismes »Comme le conseillait Hippocrate, nombre de malades seraient tentés aujourd’hui de faire de l’alimentation leur première médecine… oui mais, attention danger, expliquera le Pr Chalès qui traite souvent de ce sujet qui est une vraie préoccupation des malades. La polyarthtrite rhumatoïde peut-elle être causée par notre alimentation ? Existe-t-il des régimes « anti-polyarthrite » ? Que risque-t-on en suivant un régime ? Le sujet est complexe, car des prin-cipes diététiques interviennent aussi dans la prévention des complications de la maladie, comme l’ostéoporose. Et les travaux sur l’immunité montrent le rôle de la flore intestinale dans ses perturbations, et là aussi, elle dépend pour sa part du régime alimentaire… Il sera répondu aux nombreuses questions du public sur ce sujet.

Pr François Rannou, CH Cochin AP-HP : « Activité physique et PR »Bouger quand le mouvement fait mal… tel est le paradoxe de l’activité physique chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Sans compter la fatigue générée par la maladie, et l’énergie qu’il leur faut pour inclure dans leur traitement l’activité physique. Et pourtant, l’activité physique est nécessaire à tous, et recommandée dans la polyarthrite comme dans presque toutes les maladies rhumatismales. Pourquoi est-elle nécessaire ? Comment la pratiquer, et quand ? Comment gérer les poussées de la maladie ? Quel sport pratiquer, et à quel niveau ? Les traitements permettent-ils de retrouver une activité physique ? Dans une conférence qui incite tous les acteurs de la lutte contre la maladie à marcher et courir contre la polyarthrite rhumatoïde, le sujet était bien sûr incontournable ; les réponses du Pr Rannou permettront de conseiller utilement les patients et les proches.

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L’après-midi, le Polyar’Trottons : Un moment privilégiéd’informations médicales

2.2

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L’ANDAR, Association Nationale de Défense contre l’Arthrite Rhumatoïde, première association de malades en lutte contre la Polyarthrite Rhumatoïde, encourage depuis 1984 la recherche sur cette maladie.

L’ANDAR est une association de malades, essentiellement composée de bénévoles, d’action nationale grâce à ses 16 délégations et relais en régions. Forte de plus de 3500 adhérents, elle est agréée à la représentation des usagers du système de santé, et membre du CISS (Collectif Inter-associatif Sur la Santé). Une de ses missions principales est l’information des malades, grâce à de nombreux supports, toujours réalisés avec les malades eux-mêmes (voir encadré). Le soutien des malades et de leurs proches ainsi que la défense de leurs droits complètent cette action.

• DVD Film « Parcours de soins » sur la PR • « Articule », Une collection complète de 11 livrets déclinant tous les thèmes essentiels de la maladie• Un livre + DVD sur la PR : « La PR, parlons-en vraiment ! » • La collection de fiches traitements « Bien connaître pour mieux vivre son traitement »• La brochure « J’ai un rhumatisme inflammatoire, comment vivre avec ? » pour expliquer l’éducation thérapeutique et com-ment faire face à la maladie pour ne pas la lais-ser contrôler• La brochure « L’annonce du diagnostic de polyarthrite : pourquoi moi et comment réa-gir ? » pour répondre aux premières questions que se posent les malades et leur donner des ressources immédiates.• La brochure « Fatigue », la brochure « Sexualité et PR »• La brochure : « A table : plaisirs gourmands des polyarhritiques »• « Andar Infos » une revue éditée trois fois par an d’informations nationales et locales, d’actualité et d’échanges • Un carnet de surveillance médicale pour vous aider dans la gestion de la maladie version papier mais aussi, la fiche santé « Sanoia » pour suivre votre maladie partout www.sanoia.com/andar

Association de malades, l’ANDAR a la vocation de dialoguer constamment avec les soignants, afin d’améliorer la relation des patients et des professionnels. Elle est l’interlocutrice de la communauté médicale et scientifique, avec qui elle collabore, notamment par la Société Française de Rhumatolo-gie et le fonds de dotation dédié à la recherche en rhumatologie France Rhumatismes.

Les mots d’ordre de l’ANDAR : Information, Recherche, Solidarité, Soutien.

+L’information délivrée par l’ANDAR :de nombreux outils au service des malades et des soignants

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L’Association Nationale de Lutte contre l’Arthrite Rhumatoïde

3.1

Les partenaires essentiels du Polyar’Trottons…3

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France Rhumatismes

France Rhumatismes est le fonds de dotation créé par la Société Française de Rhumatologie en octobre 2010.

L’objectif du Fonds de dotation « France Rhumatismes » est de financer la recherche sur toutes les maladies de l’appareil locomoteur et l’amé-lioration de leur traitement. Composé d’un conseil d’administration de quatre professeurs en rhumatologie, médecins hospitaliers de renom-mée internationale, France Rhumatismes fait appel à la générosité du public et des grandes entreprises afin de rassembler des moyens de fi-nancement dans la recherche contre les maladies rhumatismales, source de douleur et d’invalidité pour près d’une personne sur cinq en France.

Les fonds recueillis en 2012 grâce au Polyar’Trottons sont gérés par France Rhumatisme, et exclusi-vement dédiés à la recherche sur la polyarthrite rhumatoïde dans ses différentes voies : recherche fondamentale, clinique, génétique, immunologique…

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3.2 Société Française de Rhumatologie

3.3

La Société Française de Rhumatologie, société savante, a pour objet l’étude des maladies de l’appa-reil locomoteur, la promotion des connaissances les concernant, la réalisation d’expertises sur des problèmes d’intérêt général touchant l’épidémiologie, la prévention, le droit et l’information des malades, et de répondre et susciter des demandes spécifiques d’organismes de portée nationale ou internationale. Elle comporte plus de mille membres, soit près de la moitié des rhumatologues actifs en France.

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Quel est le rôle de France Rhumatismes auprès de l’ANDAR dans la mise à disposition des fonds pour la recherche sur la Polyarthrite Rhumatoïde ?

France Rhumatismes, fonds de dotation créé par la Société Française de Rhumatologie, a pour mission de collecter les fonds de cette généreuse initiative, et de les confier aux chercheurs qui portent des projets dans la Polyarthrite Rhumatoïde. Le rôle de France Rhumatismes est de définir les orientations de recherche prioritaires dans la maladie, puis, à la suite d’un appel d’offres, de sélectionner les meilleurs projets qui sauront apporter une meilleure connaissance de la polyarthrite rhumatoïde, et les solutions thérapeutiques de demain.

D’autres maladies peuvent-elles bénéficier de la recherche sur la polyarthrite rhumatoïde ?

Bien sûr. La Polyarthrite Rhumatoïde est « le » rhumatisme modèle parmi les rhumatismes inflammatoires, objet d’une attention particulière des chercheurs. C’est grâce à elle qu’ont été découverts les premiers traitements de fond des rhumatismes inflammatoires comme les sels d’or, il y a près de 80 ans. Aujourd’hui, les traitements par biothérapies qui ont été étudiés dans la polyarthrite sont systématiquement essayés dans d’autres rhumatismes inflamma-toires comme le rhumatisme psoriasique, ou l’arthrite juvénile idiopathique. Au final, pour chaque avancée dans la recherche sur la polyarthrite, ce ne sont pas les seules personnes atteintes de cette maladie qui en bénéficient, mais jusqu’à trois fois plus, touchées par près de 5 rhumatismes inflammatoires dysimmuns. Sans compter que l’on trouve de plus en plus de facteurs communs entre la Polyarthrite Rhumatoïde et d’autres rhumatismes de mécanismes différents, la recherche sur la polyarthrite contribue à celle sur l’immunité, le cartilage, l’os.

Interview du Pr Thomas Bardin,Président de France Rhumatismes +

Agé de 59 ans; le Pr Thomas Bardin a passé sa thèse en 1981 après des études médicales en rhumatologie à l’Hôpital Cochin à Paris; fonctions actuelles : Professeur de rhuma-tologie à l’Université Paris VII; il dirige le service de rhumatologie et mène des projets de recherche dans les pathologies et sujets devenus spécialités de l’Institut Viggo-Per-tersen qui abrite les activités de rhumatologie à l’hôpital Lariboisière : arthrites mi-crocristallines (goutte), arthropathies des insuffisants rénaux, arthrites réactionnelles; génétique de la Polyarthrite Rhumatoïde (participation comme clinicien aux travaux de François Cornelis).

Outre ses responsabilités à la Société Française de Rhumatologie, il est président de France Rhumatismes, fonds de dotation à la recherche en rhumatologie.

Chef de service de Rhumatologie à l’Hôpital Lariboisière AP-HP, Paris, Société Française de Rhumatologie et France Rhumatismes.

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Association Nationale de Défense contre l’Arthrite Rhumatoïde149 avenue du Maine 75014 PARIS

Sonia CHIROL - Directrice de l’ANDARmobile : 06 50 15 04 68 [email protected]

Contact presse :LJ ComMaryam de Kuyper01 45 03 89 94 [email protected]

www.polyarthrite-andar.org - www.polyartrottons.orgPlus d’informations : 0 800 001 159

Service administratif : 7 rue des Calquières34800 CLERMONT L’HERAULTtel : 04 67 88 53 12

Contacts :

avec le parrainage de :avec le soutien de :

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Annexe 1 :Mieux comprendre la polyarthrite rhumatoïde

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Qu’est-ce que la Polyarthrite Rhumatoïde ?

La polyarthrite rhumatoïde concerne environ 300 000 personnes en France, plus souvent les femmes que les hommes, mais n’épargne pas les enfants. La maladie est douloureuse et peut parfois conduire au handicap, avec de lourdes conséquences sur la vie familiale, sociale et pro-fessionnelle.La polyarthrite rhumatoïde est une maladie qui touche plusieurs articulations et qui a pour point de départ une inflammation de la membrane synoviale, qui entoure l’articulation. L’inflammation se reconnaît, pour le malade comme pour le médecin, par une rougeur, une chaleur, un gonfle-ment et une raideur de l’articulation. Dans la polyarthrite rhumatoïde, la douleur et la raideur, le matin surtout, créent un véritable handicap, dans les mains et les pieds particulièrement. Même si elle n’est pas héréditaire, Il existe une prédisposition génétique à la polyarthrite rhuma-toïde, reconnue par les antigènes HLA DR1 et HLA DR4. L’environnement bactérien, mal connu, pourrait être une des causes de son déclenchement.

Malheureusement, au fil des poussées inflammatoires de la maladie, les articulations peuvent se dégrader, se déformer, se détruire jusqu’à nécessiter une chirurgie orthopédique. Il n’est malheureusement pas rare que les malades, au long des années d’évolution de cette maladie chronique, se retrouvent en situation d’invalidité, même si cela devrait de moins en moins se ren-contrer grâce au diagnostic et traitements précoces.

A ces symptômes, et parce que la polyarthrite rhumatoïde est un rhumatisme inflammatoire pré-sentant un caractère auto-immun - elle provient d’une réaction exagérée du système immunitaire du corps contre ses propres constituants ; on retrouve très souvent des auto-anticorps dans le sang – s’ajoute la fatigue, qui épuise le malade. Cette fatigue caractéristique est de plus accen-tuée par le caractère nocturne de la douleur : les rhumatismes inflammatoires font souffrir égale-ment au repos, et provoquent des troubles du sommeil.

Comment diagnostique-t-on la Polyarthtrite Rhumatoïde ?

Il faut tout d’abord affirmer que désormais, le diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde doit être une priorité, au risque de perte de chance thérapeutique pour le malade.

Les critères diagnostiques sont tout d’abord cliniques : des signes inflammatoires comme décrits plus haut, et qui persisteraient au-delà de trois semaines, doivent amener à consulter un rhuma-tologue. Au plan biologique (par analyse de sang), les critères seront ceux de l’inflammation biologique, les facteurs rhumatoïdes spécifiques à la maladie, et la présence éventuelle d’anti-corps appelés « anti CCP ». Fort heureusement, les radiographies ne révèlent normalement pas de lésion visible à ce stade précoce ; par contre, l’IRM, et surtout l’échographie de la membrane synoviale peuvent désormais, si elles montrent un épaississement de celle-ci, faciliter le dia-gnostic précoce de la Polyarthrite Rhumatoïde.

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Comment soigne-t-on la Polyarthrite Rhumatoïde ?

Le traitement peut s’attacher au symptôme, et il sera constitué en ce cas de corticostéroïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens, anti-douleurs… mais désormais, on met en place le plus tôt pos-sible pour contrôler la maladie, un traitement de fond comme le méthothrexate devenu le traite-ment de référence, ou ses alternatives. Les traitements locaux des articulations sont des infiltrations de cortisone.

En cas d’échec à cette première étape de traitement, le rhumatologue, après un bilan hospitalier, a recours aux biothérapies, traitements innovants issus de la recherche en immunologie.On appelle ces traitements issus des biotechnologies de pointe « biothérapies » car ils sont issus d’organismes vivants. Ces organismes vivants sont capables de contrer des protéines naturelle-ment fabriquées par l’organisme humain comme le TNF alpha - Tumor Necrosis Factor Alpha - premier d’entre eux découvert comme substance impliquée dans la réaction inflammatoire. Les « cibles » de ces traitements sont des messagers chimiques (qui peuvent être des cytokines ou interleukines), intermédiaires entre le système immunitaire et l’inflammation, et qui ont un rôle dans les phénomènes inflammatoires ou d’érosion. La « cible » peut également être une cellule comme le lymphocyte B ou le lymphocyte T qui semblent avoir un rôle crucial dans les mécanismes de l’inflammation et de la polyarthrite ; en inactivant une certaine classe de lymphocytes B, on peut ralentir fortement l’évolution de la maladie.

Le traitement non médicamenteux a toute sa place dans la polyarthrite rhumatoïde dès la première étape de traitement : kinésithérapie, ergothérapie, podologie, rééducation fonctionnelle et traite-ment social, balnéothérapie, techniques de bien-être… Ce recours à de nombreuses spécialités médicales et paramédicales rend la prise en charge de la maladie nécessairement pluridiscipli-naire. De même, son caractère chronique et très individuel justifie une éducation thérapeutique pour une meilleure sécurité et autonomie du patient face à une prise en charge complexe et une vraie difficulté à assurer une juste qualité de vie.

La Polyarthrite Rhumatoïde, première maladie rhumatismale que l’on pourrait bientôt contrôler : près de 30 % des malades peuvent déjà être mis en rémission par une stratégie de traite-ment agressive.

Les caractéristiques communes des maladies rhumatismales (qui touchent les articulations, le dos, les tendons…) sont leur chroni-cité. Il n’est encore malheureusement pas possible de guérir de la plupart d’entre elles. Cependant, la polyarthrite rhumatoïde, grâce à la recherche en immunologie, a ouvert la voie au contrôle de la maladie : on peut désormais, pour beaucoup de malades, stopper son évolution, voire la mettre en rémis-sion. Pour cela, deux conditions ; un diagnostic précoce et un traitement agressif actif et immédiat.

Gérard THIBAUD,Président de l’ANDAR+

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Que sait-on de plus sur la Polyarthrite Rhumatoïde depuis les 20 dernières années, et cela a-t-il changé la vie des malades ? Après la découverte des traitements de fond, et particulièrement le méthoth-rexate, la connaissance des mécanismes de l’immunité, et des médiateurs de l’inflammation dans la polyarthrite rhumatoïde a changé la perspective des traitements. Alors qu’autrefois on contre-attaquait avec des traitements comme la cortisone, on peut désormais tenter de contrôler la maladie dès son début, dans les 6 premières semaines, avec un traitement de fond, puis avoir recours si nécessaire à une biothérapie par exemple. Pouvoir éviter le handicap, ou espérer une rémission, cela change la donne pour la personne atteinte de po-lyarthrite. C’est ce que nous avons montré grâce aux résultats de la cohorte ESPOIR en étudiant la rémission et la progression radiologique à un an.

Pourquoi le besoin de recherche est-il encore si important ? Mieux maîtriser une maladie par les traitements n’est malheureusement pas la guérir ; il faudrait pour cela mieux la connaître. Par exemple, pourquoi les traitements ne sont-ils pas aussi efficaces d’une personne à l’autre ? Pourquoi un traitement qui a contrôlé la maladie à ses débuts ne suffit-il plus ensuite à soulager le patient ? Telles sont les questions auxquelles la recherche doit répondre.

Quelles sont, à votre avis, les voies de recherche qui peuvent changer la vie des malades demain ?Bien sûr, en continuant à étudier des cohortes, c’est-à-dire observer l’évolution de la maladie, on pourra mieux connaître la maladie, y compris dans des aspects qui intéressent particulièrement les malades comme le rôle du mode de vie, de l’environnement dans l’apparition ou l’évolution de la maladie. La recherche clinique doit se poursuivre pour trouver de nouveaux traitements encore plus efficaces et essayer d’identifier les patients les plus à même de répondre à tel ou tel médicament. La génomique pourrait aider à personnaliser le traitement, et ainsi permettre de mieux contrôler le traitement chez chacun des patients, en optant dès le début de la maladie pour le traitement qui sera le plus efficace. Enfin, la recherche fondamentale sur la membrane synoviale et le cartilage fera pro-gresser à terme la maîtrise des traitements. »

Pr Bernard COMBE, Président de la Société Française de Rhumatologie Chef de service de rhumatologie à l’Hôpital Lapeyronie, Montpellier,

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Annexe 2 : InterviewsLes experts de la polyarthrite rhumatoïde

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Le Professeur Bernard Combe a 59 ans ; il a obtenu sa thèse de médecine en 1982 et est spécialiste en rhumatologie. Ses projets de recherche et publications concernent particu-lièrement la polyarthrite rhumatoïde ; il coordonne actuellement la cohorte multicentrique française ESPOIR qui vise à observer le devenir des polyarthrites et leur évolution, projet d’intérêt majeur pour les recommandations sur la pratique des traitements futurs.

Il est actuellement chef de service de rhumatologie à l’Hôpital Lapeyronie de Montpellier et président de la Société Française de Rhumatologie.

Il collabore régulièrement avec l’association ANDAR.

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La recherche génétique dans la polyarthrite rhumatoïde : forcément complexe ! En effet, la polyarthrite rhumatoïde est une maladie polygénique : plusieurs gènes sont impliqués ; le premier marqueur connu ayant été le HLA DR4. Mais surtout, la génétique n’est pas la seule en cause, c’est une maladie multifacto-rielle. Son déclenchement, son évolution individuelle dépendent d’autres élé-ments, comme l’environnement bactérien.

Quel est l’objet de la campagne de recherche génétique que vous menez au sein de Genhotel Auvergne ?En accueillant des chercheurs d’horizons divers dans le cadre d’un projet de recherche européen, le laboratoire étudie particulièrement la combinaison des facteurs génétiques connus dans la poly-arthrite rhumatoïde, en utilisant le génome (par simple prise de sang) de membres de la famille de personnes atteintes de polyarthtrite. L’objectif principal de notre laboratoire est de fournir, pour la première fois, une estimation des risques chez les membres de familles atteintes de polyarthrite rhu-matoïde de développer cette maladie, dans l’environnement actuel, en fonction de leur génotype pour les facteurs connus et de leur exposition au tabac, seul facteur d’environnement actuellement confirmé. L’objectif secondaire est de rechercher de nouveaux facteurs génétiques ainsi que de nou-veaux facteurs d’environnement, en se focalisant sur les facteurs alimentaires, tout en initiant des ap-proches innovantes pour la recherche de facteurs infectieux et psychologiques. Le troisième objectif est d’évaluer la faisabilité d’utiliser une telle cohorte pour appliquer une approche similaire dans les maladies auto-immunes qui sont associées à la polyarthrite rhumatoïde1 ainsi que pour d’autres maladies fréquentes et causant un problème majeur pour la santé publique, non associées avec la P.R. : l’insuffisance rénale, la maladie thrombo-embolique, le choc anaphylactique et les malformations congénitales. (1) Michou et al, 2008

La recherche génétique, voie d’avenir dans la PRLa recherche génétique dans la polyarthrite rhumatoïde : forcément complexe !

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En effet, la polyarthrite rhumatoïde est une maladie polygénique : plusieurs gènes sont impliqués ; le premier mar-queur connu ayant été le HLA DR4. Mais surtout, la génétique n’est pas la seule en cause, c’est une maladie multi-factorielle. Son déclenchement, son évolution individuelle dépendent d’autres éléments, comme l’environnement bactérien.

Pr François CORNELIS, rhumatologue et généticien, Directeur de GENHOTEL AUVERGNE à Clermont-Ferrand, et co-directeur de GENHOTEL EVRY. François Cornélis a étudié à Nantes, Paris et Oxford et a obtenu son premier doctorat en 1993. Il a pour double spécialité la rhumatologie et la génétique médicale. Après la direction du laboratoire de recherche labellisé EA 3886 GenHotel-Evry à la Geno-pole de l’Université d’Evry Val d’Essonne, et de l’unité de Génétique adulte à l’Hôpital Lariboisière, AP-HP, il est actuellement professeur de Génétique au CHU de Clermont-Ferrand, attaché à l’unité de génétique adulte de l’Hôpital Avicenne et à la Fédération de Rhumatologie de l’Hôpital Lariboisière AP-HP. Il dirige le laboratoire de recherche labellisé GenHotel-Auvergne à l’Université d’Auvergne.

Il est membre de la Société Française de Rhumatologie et du Programme de Recherche sur les Maladies Ostéo-articulaires de l’INSERM. Au niveau international, il coordonne le Consortium Européen ECRAF (European Consortium on Rheumatoid Arthritis Families) et le Consortium Européen EPRAC (European Pre-Rheumatoid Arthrits Consortium). Son sujet de recherche est la génétique multifactorielle de la PR, dans laquelle il est auteur de nombreuses publications scientifiques.Il pratique les randonnées dans la nature

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Polyar’trottons®

Dimanche 14 octobre 2012Course au profit de la recherche de 09h30 à 13h00

Conférences médicales de 14h30 à 17h00

Ensemble, soutenons la rechercheVenez marcher ou courir contrela polyarthrite rhumatoïde

avec le parrainage de :

Participation gratuiteInformations et inscriptions : www.polyartrottons.org - 0 800 001 159

1€ par tour reversé à :

par l’ANDAR grâce aux sponsors

avec le soutien de :

Jardin du Luxembourg (Sénat) Odéon, : station «Luxembourg» - Bus : 21, 27, 38, 58, 82, 84, 85