14
UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr 1 sur 14 FICHE Révisions Pré-requis Citez les éléments figurés du sang - GR (Fct° = transport O2 et partie CO2, ces deux élémen ts se fixent sur l’hémoglobine) GB (Fct°=défense de l’organisme) plaquettes Quelles sont les autres dénominations des GR, GB et plaquettes ? GR : érythrocytes, hématies = durée de vie 120j GB : leucocytes, polynucléaires = durée de vie 3-5 jours P : thrombocytes= durée de vie 8 jours Donner les valeurs physiologiques Homme Femme GR 4,5-6 millions/mm3 4-5,5 millions/mm3 Hémoglobine 13 à 18 g/dl 12 à 16 g/dl GB 4000 à 10.000/mm3 Plaquettes 1500.00 à 400.000/mm3 Citez les 3 grands groupes de GB - Monocytes de 5 à 10% : ils appartiennent au tissu myéloïde, séjournent 3-4 jours dans le sang puis passent dans les tissus ou ils deviennent des macrophages , ils vivent 1-3 mois au cours desquels ils se multiplient - Polynucléaires :appartiennent au tissu myéloïde, restent environ 12 jours dans la circulation sanguine, passent dans les tissus, agissent et meurent. Fct° = phagocytose. Après ils sont détruits par les macrophages, durée de vie 24h o Neutrophiles : entre 50 et 70% du taux normal. Fct° phagocytose Si taux <1500/mm^3 -> neutropénie -> pas de chimiothérapie o Basophiles : de 0 à 1% : sécrètent des médiateurs chimiques pour la réaction inflammatoire locale o Eosinophiles : de 1 à 3% : action lors réactions allergiques ou parasitaires - Lymphocytes (B, T et NK) de 20 à 40% : naissent dans la moelle osseuse mais appartiennent au tissu lymphoïde o LB : migrent directement vers lorganes lymphoïdes. Ils sécrètent des Ac o LT : transitent par le thymus, action direct en lysant les corps étrangers o LK : appartiennent au tissu myéloïde, rôle essentiel dans la coag sang Où retrouve-t’on le tissu myéloïde ? Moelle osseuse rouge Le tissu myéloïde participe à la fabrication des GR, des plaquettes et des polynucléaires Examen ponction de la moelle osseuse au niveau du sternum = Myélogramme (médullogramme) BOM (=biopsie ostéo médullaire) -> très hémorragique donc on demande au patient de se mettre en décubitus dorsal avec un sac de sable Quels sont les tissus lymphoïdes centraux et primaires ? - Moelle osseuse - le thymus Qu’appelle-t’on les tissus lymphoïdes périphériques ? - Ganglions et circulation lymphatique - Amygdale et végétation adénoïde - Rate Qu’est ce que l’érythropoïèse ? L’ensemble des processus de production des érythrocytes (GR) dans la moelle osseuse rouge L’érythropoïèse est régulée par une hormone, laquelle ? L’érythropoïétine (hormone rénale) EPO Comment agit-elle ? En stimulant la formation d’érythrocytes dans la moelle osseuse Qu’est ce qu’un réticulocyte ? GR immature -> si trop élevé peut être le signe d’un dysfonctionnement de la moelle osseuse -> leucémie pour contrer l’anémie Qu’est ce que l’hémostase ? Processus physiologique permettant de stopper le saignement pour éviter l’hémorragie Hémostase primaire : qui va être efficace sur les petites hémorragies -> vasoconstriction et formation d’un clou plaquettaire secondaire : facteurs de coagulation produits par les cellules hépatiques -> transformation de la protéine en prothrombine puis en fibrine Donner la définition de l’immunité L’immunité est un mécanisme ayant pour but de prendre en charge la défense de l’organisme contre les éléments étrangers à cet organisme (agents infectieux comme les bactéries, les virus ou les parasites). Reconnaître le soi et le non soi Spécifique : mise en oeuvre par les lymphocytes Non spécifique : existe avant tout contact avec l’agent infectieux Naturelle acquise Définir immunoglobuline. Immunoglobuline ou anticorps est une protéine plasmatique, est produite par les lymphocytes B sous l’effet d’une stimulation immunitaire, assure donc la défense humorale de l’organisme. Quelle est son autre dénomination ? Ig Il en existe de plusieurs types : IgA qui neutralisent les virus et les toxines IgD IgE, médiateurs de la réponse allergique IgG capables de franchir la barrière placentaire permet au nouveau né une immunité passive pendant 6 mois IgM synthétisées en réponse à un contact du système immunitaire avec des antigènes

PROCESSUS TUMORAUX - Cours 83 Infirmier · vivent 1-3 mois au cours desquels ils se multiplient ... Permet la dosimétrie de la radiothérapie. Plus précise que le scanner. Non douloureux

Embed Size (px)

Citation preview

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

1 sur 14

FICHE

Révisions Pré-requis Citez les éléments figurés du sang

- GR (Fct° = transport O2 et partie CO2, ces deux élémen ts se fixent sur l’hémoglobine)

GB (Fct°=défense de l’organisme) plaquettes

Quelles sont les autres dénominations des GR, GB et plaquettes ? GR : érythrocytes, hématies = durée de vie 120j GB : leucocytes, polynucléaires = durée de vie 3-5 jours P : thrombocytes= durée de vie 8 jours

Donner les valeurs physiologiques Homme Femme GR 4,5-6 millions/mm3 4-5,5 millions/mm3 Hémoglobine 13 à 18 g/dl 12 à 16 g/dl GB 4000 à 10.000/mm3 Plaquettes 1500.00 à 400.000/mm3

Citez les 3 grands groupes de GB - Monocytes de 5 à 10% : ils appartiennent au tissu myéloïde, séjournent 3-4 jours

dans le sang puis passent dans les tissus ou ils deviennent des macrophages, ils vivent 1-3 mois au cours desquels ils se multiplient

- Polynucléaires :appartiennent au tissu myéloïde, restent environ 12 jours dans la circulation sanguine, passent dans les tissus, agissent et meurent. Fct° = phagocytose. Après ils sont détruits par les macrophages, durée de vie 24h

o Neutrophiles : entre 50 et 70% du taux normal. Fct° phagocytose Si taux <1500/mm^3 -> neutropénie -> pas de chimiothérapie

o Basophiles : de 0 à 1% : sécrètent des médiateurs chimiques pour la réaction inflammatoire locale

o Eosinophiles : de 1 à 3% : action lors réactions allergiques ou parasitaires

- Lymphocytes (B, T et NK) de 20 à 40% : naissent dans la moelle osseuse mais appartiennent au tissu lymphoïde

o LB : migrent directement vers lorganes lymphoïdes. Ils sécrètent des Ac o LT : transitent par le thymus, action direct en lysant les corps étrangers o LK : appartiennent au tissu myéloïde, rôle essentiel dans la coag sang

Où retrouve-t’on le tissu myéloïde ? Moelle osseuse rouge Le tissu myéloïde participe à la fabrication des GR, des plaquettes et des polynucléaires Examen ponction de la moelle osseuse

• au niveau du sternum = Myélogramme (médullogramme)

• BOM (=biopsie ostéo médullaire) -> très hémorragique donc on demande au patient de se mettre en décubitus dorsal avec un sac de sable

Quels sont les tissus lymphoïdes centraux et primaires ?

- Moelle osseuse - le thymus

Qu’appelle-t’on les tissus lymphoïdes périphériques ? - Ganglions et circulation lymphatique - Amygdale et végétation adénoïde - Rate

Qu’est ce que l’érythropoïèse ? L’ensemble des processus de production des érythrocytes (GR) dans la moelle osseuse rouge L’érythropoïèse est régulée par une hormone, laquel le ? L’érythropoïétine (hormone rénale) EPO Comment agit-elle ? En stimulant la formation d’érythrocytes dans la moelle osseuse

Qu’est ce qu’un réticulocyte ? GR immature -> si trop élevé

• peut être le signe d’un dysfonctionnement de la moelle osseuse -> leucémie

• pour contrer l’anémie Qu’est ce que l’hémostase ? Processus physiologique permettant de stopper le saignement pour éviter l’hémorragie Hémostase

• primaire : qui va être efficace sur les petites hémorragies -> vasoconstriction et formation d’un clou plaquettaire

• secondaire : facteurs de coagulation produits par les cellules hépatiques -> transformation de la protéine en prothrombine puis en fibrine

Donner la définition de l’immunité L’immunité est un mécanisme ayant pour but de prendre en charge la défense de l’organisme contre les éléments étrangers à cet organisme (agents infectieux comme les bactéries, les virus ou les parasites). Reconnaître le soi et le non soi

• Spécifique : mise en œuvre par les lymphocytes • Non spécifique : existe avant tout contact avec l’agent infectieux • Naturelle • acquise

Définir immunoglobuline. Immunoglobuline ou anticorps est une protéine plasmatique, est produite par les lymphocytes B sous l’effet d’une stimulation immunitaire, assure donc la défense humorale de l’organisme. Quelle est son autre dénomination ? Ig Il en existe de plusieurs types :

• IgA qui neutralisent les virus et les toxines • IgD • IgE, médiateurs de la réponse allergique • IgG capables de franchir la barrière placentaire permet au nouveau né

une immunité passive pendant 6 mois • IgM synthétisées en réponse à un contact du système immunitaire avec

des antigènes

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

2 sur 14

Qu’est ce qu’un Ag ? Un antigène est une substance naturelle ou synthétique, reconnue comme étrangère de l’organisme par le système immunitaire de l’organisme dans lequel elle s’introduit et stimule la fabrication d’anticorps. Quelles sont ses propriétés ? A deux propriétés :

• Immunogénicité c.-à-d. il est capable d’activer le système immunitaire afin d’induire une réponse immunitaire. = fabrication d’Anticorps

• Réactivité antigénique c.-à-d. il doit réagir avec les éléments du système immunitaire qu’il a activé.

Qu’appelle t’on période de quiescence ? Toutes les cellules qui ne sont pas encore engagées dans le processus de division cellulaire. Certains TTT anti-mitotiques sont inefficaces sur c es cellules !

Qu’appelle t’on mitose ? La mitose est la phase de division cellulaire C’est une division cellulaire au cours de laquelle le noyau se divise pour produire deux cellules filles ayant chacune le même nombre de chromosomes que la cellule mère prophase → métaphase → anaphase → télophase . → interphase Qu’est ce que la prophase ? 1ere phase de la mitose : formation du fuseau protéique Qu’est ce que la métaphase ? 2eme phase de la mitose : formation de la plaque équatoriale Qu’est ce que l’anaphase ? 3eme phase de la mitose : les chromosomes migrent vers les pôles de la cellule Qu’est ce que la télophase ? Dernière phase de la mitose : la cellule mère se divise en deux cellules filles Qu’appelle t’on fuseau mitotique ? Permet la migration des chromosomes lors de la mitose. Définir l’apoptose Processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal = Mort cellulaire Les cellules cancéreuses ne meurent pas ! -> pas d’apoptose

Qu’est ce qu’un caryotype ? Etude du nombre et de la forme des chromosomes (46 chromosomes : 22 paires autosomes et une paire de gonosomes)

Qu’appelle t’on un anti-émétique ? Un antiémétique est un médicament qui agit contre les vomissements et les nausées Attention Primpéran -> crises épileptiques chez cer tains patients !

Citer les familles d’antalgiques relatives au palie r de l’OMS • Palier 1 : Antalgiques non morphinique

o Analgésiques purs o Analgésiques antipyrétiques (paracétamol) o Les AINS (aspirine)

• Palier 2 : Antalgiques morphiniques faibles o La codéine ou méthylmorphine o Le dextropropoxyphène o Le tramadol

• Palier 3 : Antalgiques morphiniques forts o Agonistes morphiniques purs (morphine)

� Morphine � Fentanil (durogésic) � Hydromorphone � Oxycodone � pethidine

o Agonistes/antagonistes partiels morphiniques � Buprenorphine � Nalbuphine

o Antagonistes morphiniques Définir les différentes composantes de l’expression de la douleur. 4 composantes :

• sensorielle : nature, durée, intensité, localisation • émotionnelle • cognitive : souvenirs, perception qu’on a de la douleur • réaction comportementale (verbale et non verbale)

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

3 sur 14

Définir asepsie, antisepsie, désinfection et décont amination 1. Asepsie : absence germes microbiens pouvant entraîner apparition

infection 2. Antisepsie : sur tissus vivants, opération d’élimination de bactéries et

virus

3. Désinfection : sur matière inerte, opération momentané d’élimination de bactéries et virus

4. Décontamination : Idem désinfection mais préalable à la désinfection ou

l’antisepsie. Distinguer les différents types d’isolement et préc iser leur objectif

• Précautions standards : gants… • Précautions complémentaires :

o Isolement septique : ensemble de mesures visant à établir des barrières pour éviter la transmission d'un agent infectieux (connu ou présumé) à partir d'un patient infecté ou porteur identifié, à des individus non infectés et non porteurs mais réceptifs (patients ou mains du personnel).

o Isolement protecteur : ensemble de mesures à mettre en place pour éviter la transmission de tout agent potentiellement infectieux à des patients immunodéprimés (microorganismes de l'environnement ou portés par d'autres patients, ou les membres du personnel ou les visiteurs). En oncologie, il y a des chambre stériles pour les personnes en aplasie.

Dans le cadre de la loi Huriet, citer les informati ons que l’investigateur doit communiquer à la personne se prêtant à une recherch e biomédicale

• objectif • méthodologie • durée • bénéfices attendus • alternatives médicales • contraintes, risques • avis du comité AFSSAPS • Droit de refuser ou de se retirer de cette recherche à tout moment • Ne doit pas participer à une autre recherche en même temps

La mesure 40 du plan cancer précise : « tout patien t doit pouvoir bénéficier au début de sa maladie et/ou en cas de récidive d’u n dispositif d’annonce organisé qui doit être mis en place dans tous les é tablissements traitants des patients atteints de cancer ». Citer les 4 temp s du dispositif d’annonce. Préciser les objectifs de la consultation infirmièr e. 4 temps :

• temps médical : plusieurs consultations dédiées à l’annonce du diagnostic du cancer + proposition de stratégie thérapeutique définie lors de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) + présentation de ce projet thérapeutique au patient + acceptation du malade formalisée par écrit et remise sous forme d’un programme personnalisé de soins (PPS)

• temps d’accompagnement soignant : permet au malade ou à ses proches d’accéder à des soignants (en général IDE) disponibles qui écoutent, reformulent, donnent de l’information et peuvent orienter vers d’autres professionnels (service social, psychologue/psychiatre, associations

• L’accès à une équipe impliquée dans les soins de support • Temps d’articulation avec la médecine de ville

Objectifs :

• Améliorer la PEC du patient et favoriser l’adhésion du patient a son projet thérapeutique

• Assurer la cohérence et la complémentarité des différents acteurs • Préparer et aider le patient à préserver son autonomie au maximum • S’assurer de la connaissance du patient • Mettre en place des actions préventives et éducatives • Lien de confiance

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

4 sur 14

4 principes Ultrasons (échographie) Radiofréquence (IRM) fait bouger les molécules d’eau Rayons X Radioactivité (médecine nucléaire, scintigraphie, petscan) patient urine avant quitter le service

Examens Définition But

Echographie Ultrasons

Explorations non invasives des organes mous ou cavi tés permettant de faire une exploration non invasive de la plupart des organes mou et particulièrement de l'abdomen ; Et produit des images en temps réel grâce au procédé d’émission réception d’ondes électro-acoustiques

permet localisation de la tumeur forme / dimension de la tumeur et c'est un guide pour les ponctions (sein, thyroïde)

Coloscopie Vidéo

Examen visuel de la lumière du gros intestin au moyen d’un tube optique introduite par l’anus. Préparation. Sous anesthésie (AG ou locale ou neuroleptanalgésie ).

Thérapeutique (ablation de polypes, diverticules) Biopsie Contrôle thérapeutique

IRM = Image par Résonance

Magnétique Radiofréquence

Appareil d’imagerie du corps humain , utilisant un aimant, des ondes de radiofréquence, pour faire vibrer les noyaux d’hydrogène qui composent les tissus du corps Il permet des coupes horizontale et verticale.

Enlever bijoux, pansement à l’argent, agrafes, CI pacemaker, prothèses. Examen bruyant et très anxiogène.

Visée Diagnostic Bilan pré thérapeutique surveillance post thérapeutique et évolution. Permet la dosimétrie de la radiothérapie. Plus précise que le scanner. Non douloureux mais anxiogène

Mammographie Rayons X

Examen radiographique du sein . Elle comporte des clichés sans préparation, et dans certains cas, des clichés après injection d’un produit de contraste opaque aux rayons X dans un ou plusieurs canaux galactophores

Dépistage cancer sein (50 ans) Suivi de lésions bénignes ou malignes - Précision du caractère suspect d’une lésion

Scanner Rayons X

Examen radiographique réalisant coupes du corps hum ain examen irradiant à des doses faibles possibilité d’ injection d’un produit de contraste (à jeun) possibilité d’injection (à jeun alors) CI aux femmes enceintes

Visée diagnostique dans le suivi thérapeutique permet de déterminer le volume de la tumeur et l’extension, biopsie (en chimio avant une radiothérapie) en pré-op, et vérifier efficacité de certains traitements.

Scintigraphie Médecine nucléaire

Méthode d’investigation consistant à injecter un is otope radioactif et à examiner sa fixation par un organe = Reflet d'activ ité cellulaire pour en étudier le fonctionnement normal et les anomalies. Médecine nucléaire . Os, thyroïde, foie, poumons principalement.

CI aux femmes enceintes

CANCER Informer sur l’activité de l’organe , sa dimension, la présence d’une lésion, une hypertrophie ou une atrophie et étudier la courbe de radioactivité en fonction du temps, qui renseigne sur son fonctionnement. Diagnostic Bilan d’extension du K Surveillance et évolution du K. Permet le bilan diagnostic et le suivi thérapeutique

PET scan (=Tomographie par Emission

de positons au [18F]-déoxyglucose)

Médecine nucléaire Rayons X

Le PET-scan est une technique d’imagerie dite fonct ionnelle. Le 18-fluoro-déoxyglucose est du glucose radioactif capté préférentiellement par les cellules cancéreuses. La réalisation spontanée d’un scanner permet de localiser précisément la zone d’hyperfixation (= présence de cellules malignes). CI aux femmes enceintes / Allaitant Diabétique déséquilibré car fausse les résultats

CANCER Permet en un seul examen une évaluation du corps entier à la recherche de tumeurs malignes.

+ Recherche de tumeurs malignes + bilan d’extension (recherche de métastases)

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

5 sur 14

Expliquez en quoi consiste le PET-scan. Vous complèterez votre

réponse en précisant les différentes précautions à prendre pour

optimiser cet examen. Le PET-scan est une technique d’imagerie dite fonctionnelle.

Et couple les techniques du scanner + scintigraphie

avec injection de glucose radioactif (ou traceur)

Car les cellules cancéreuses se nourrissent de beaucoup + de sucre que les

cellules normales apparaissent alors en couleur sur les images � détecter des foyers cancéreux de petites tailles.

� rechercher des métastases dans le corps.

� utile pour la chirurgie et la radiothérapie - Coût élevé

Contre indications au PET SCAN :

- diabétique déséquilibré car fausse les résultats

- grossesse

- Femme allaitant

Au regard du geste opératoire pratiqué (mastectomie droite +

curage ganglionnaire), énumérez les conseils à prodiguer à Mme

X pour éviter l’apparition des complications.

2. Infectieux : 1. porter des gants pour les différents travaux,

1. utiliser un rasoir électrique pour l’épilation

2. pas d’acuponcture,

3. pas de tatouage,

4. Pas d’injection sur le bras du coté opéré,

1. Diabètique = plus d’injection ou HGT sur bras opéré

5. Pas de prise de sang ni prise de tension du côté du bras opéré

6. ne pas se ronger les ongles � risk de panaris

7. être à jour du vaccin antitétanique,

8. éviter les coups de soleil, Ecran total Indice 50

9. désinfection immédiate en cas de blessures,

3. Lymphœdème : 1. Soutien-gorge sans baleine mais avec maintien serré de jour

comme de nuit � car risque de survenu de lymphe sur les

parties vides

2. Pour éviter syndrome de « gros bras » � pose d’un filet de

contention sur le bras et si développement de lymphe, on peut

pratiquer des ponctions (grosseurs sur bras)

3. Peut mobiliser son bras

MAIS pas porter charges lourdes / éviter tractions bras,

4. Lors des douches et des bains, éviter l’eau trop chaude

5. éviter les compressions cotés bras opéré, (bijoux, habilles trop

serrés), éviter l’exposition prolongée au soleil.

4. La raideur de l’épaule : 1. rééducation par la mobilisation précoce du bras est le meilleur

moyen d’éviter la raideur ou a l’inverse limitation des gestes.

Précautions pour optimiser l’examen :

AVANT examen préparation Physique / Psychologique

� Prévoir horaire large= prendre RDV + transport ambulance

� Dossier patient (courrier PM + dossier médical + préparation éventuelle)

� Prévoir à récupérer les examens (demander au labo)

� Patient à jeun depuis au -6h mais peut boire eau ou boisson non sucrée

� SI DOULEUR = a le droit de prendre des antalgiques

� Contrôler la glycémie en systématique juste avant l’injection pour vérifier

l’absence de diabète décompensé (si P diabétique => préparation)

� Faire uriner avant le P

� Pas d’activité physique la veille du scan pour éviter recharge musculaire

� Prévoir VVP IV deux voies, gros calibres 3 voies

Examen (examen dure 30 min à 2 heures)

� Après l’injection IV de 18 – fluoro – déoxyglucose, le patient doit patienter environ

1h avant l’enregistrement des images

� Retirer les objets métalliques

� Pendant tout l’examen le patient doit rester au calme, allongé

o Pas de mouvements ni d’activité : car l’activité consomme du sucre

� On recommande aux mamans de ne pas prendre l’enfant dans ses bras pdt 24h

le temps qu’il élimine le produit radioactif

Après examen

� Faire boire le P pour qu’il urine dans le service car le produit radioactif est éliminé

dès la première miction � élimination radio actifs sur place dans le service radio

� Glycémie avant et après même si insulino dépendant

� Retour en brancard ou en ambulance

Cicatrice - Peut être laissée rapidement à l’air mais doit être sèche en permanence

- Hygiène rigoureuse

o Savon doux ou savon de Marseille � pH neutre

- Fils : car agrafes peuvent gêner si la patiente doit faire des rayons

- Bains (1 mois) et expo soleil plus tardive

Il existe trois risques (infectieux, Lymphœdème, la raideur de l’épaule):

Résume conseils : Eviter effraction cutané / attention chaleur / attention effort

excessif sur le bras opéré

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

6 sur 14

Tumeur maligne. Cancer d’une glande (ex : prostate ou sein) ou d’un épithélium (tissu) glandulaire

Adénocarcinome tumeur maligne qui se développe aux dépend des épithéliums (tissus) glandulaires

Adénome � tumeur bénigne touchant une glande (sein, thyroïde ou prostate)

Carcinome �tumeur maligne se développent aux dépens des épithéliums (estomac, colons)

Carcinome épidermoïde � se développe en couches de cellules : peau, col de l’utérus K ORL, œsophage

Sarcome � cancer des tissus mous (MI, MS, tête, tronc)

Liposarcome � au niveau de la graisse (tumeur bénigne = lipome / ostéosarcome = redoutable et douleur=

redoutable et douleur +++)

Expliquez les termes TNM. T= 0 – 1 – 2 – 3 – 4

N = 0 – 1 – 2 – 3

M = 0 – 1

Tumeur Dimension tumeur primaire

N= Nodes

(ganglions)

Métastases

présence éventuelle

de métastases

TO= abs de tumeur N0 = pas de ganglion M0= abs de

métastases

T1 < 2cm

N1 1 ganglion homo-latéral

distance < 3cm

de l’organe atteint

M1

= présence de

métastase.

T2 entre

2-4 cm

N2

1 ganglion homo-latéral

entre 3 et 6 cm

de l’organe atteint

ou

2 ganglions (homo-latéral +bi-

latéral)

T3 > 4 cm

N3

1 ou plusieurs ganglions

distance >à 6cm de l’organe atteint

T4 =tissus adjacents

touchés

muscle, os, paroi thoracique

ou/et la peau

Avant de commencer une chimio, quelles sont les vérifs IDE ?

BILAN BIO

Etat clinique : 4 critères

J1 = J21 � Il faut partir d'un état général bon car après chimio

dégradation.

o T° car signe infection � allo docteur ? (apyrétique)

o Pas de troubles digestifs

o Pas de toux, dyspnée (poumon = foyer infectieux)

o Pas d’antibiotiques (sinon savoir pourquoi)

Consentement 2 critères

o Consentement libre et éclairé pour que le patient soit

acteur de sa PEC, et pouvoir donner l'alerte en cas pb.

o Consentement redemandé à chaque fois en expliquant

tous les ES.

Protocole 9 critères

o Nominatif : Nom + prénom

o Nom du médecin/référent du patient

o Pathologie pour laquelle la chimio est prescrite

o Nom du protocole : produit + modalités d’injection (vitesse

de passage + hyperhydratation associée

o Poids + Taille/ calcul de la dose

o Allergies éventuelles

o Protocole antiémétique

o Facteurs de croissance si nécessaire

o Cycle avec intervalle avec l’intervalle entre deux cures

Les éléments /paramètres indispensable à contrôler auprès du P avant chimio :

Bilan bio selon critère CAMITTA

Etat clinique

Consentement

Protocole

Critère CAMITTA OK CHIMIO

- Hémoglobine Hg >8g/dl - Leucocytes PN <1500/mm3 - Plaquettes <150.000/mm3

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

7 sur 14

1- Toxicité hématologique +++ • Touche les 3 lignées (rouges, blanches, plaquettes)

2- Toxicité muqueuse • Muscite +++

Le plus souvent les muqueuses digestives (stomatites et

gingivostomatites) : surviennent 5 à 7 jours après

chimiothérapie (proche du NADIR) entraînant une

hypersensibilité aux infections.

Signes cliniques = douleurs buccales à type de brûlure, érythème

muqueux, apparition rapide d’érosion puis ulcération

extrêmement douloureuse, épisode fébrile associé peut survenir,

dysphagie majeure ayant pour conséquence une déshydratation

et une dénutrition et des insomnies, retentissement sur l’état

général

5- Alopécie = perte des cheveux • Dépend du potocole de chimiothérapie plus ou moins alopéciant

• Survient chute 10-20 jours début (après la cure)

• Réversible 99% des cas

• La repousse 3 à 4 semaines fin (après la dernière cure)

• Effets secondaire le + redouté avec répercussions psycho

importantes

3- Toxicité digestive

• 3 types Nausées vomissements

• anticipé avec composante psychologique

• aigu ou immédiat (dans les 24h)

• retardé (à partir du 2ème jour jusqu’à plusieurs jours)

• 5patient à risques

o Femme (surtout celles ayant eu nausées pdt leur grossesse)

o Patients jeunes

o Patients anxieux

o Ceux sujets au mal des transports

o ATCD de nausées dans les cures précédentes

• 2 Facteurs protecteurs >65ans et éthylisme chronique (PA / alcolo)

• 2 Conséquences :

o Perturbation physique : ulcération digestive,

déshydratation, dénutrition

o Perturbation psychologique : anxiété, angoisse pouvant

aboutir à refus TTT

4- Toxicité gonadique • Homme : risque de stérilité = blocage de la spermatogénèse

• Femme : effet tératogène, risque d’aménorrhée plus ou moins

réversible

Rôle IDE : � Conseiller se faire couper les cheveux avant début Chimiottt � Si choix mettre prothèse capillaire : aller la choisir avant la

perte des cheveux � L’alopécie peut être prévenue partiellement avec l’usage d’un

casque réfrigérant souvent mal toléré

Rôle IDE : - apprécier l’état buccal+++, dépister les gingivorragies et les sensations

de brûlure, bains de bouches (6/jour) avec bicarbonate, Antiseptique et un antifongique dès apparition des lésions - nettoyer 2 fois /jour prothèse dentaire , + faire tremper la nuit -Adaptation de la texture des aliments par rapport à l’état buccal -Si douleurs morphine injectable

Rôle IDE : � Repérer le type de vomissement et la fréquence � Injecter ou faire prendre les antiémétiques 30 min avant chimio � Evaluer l’état nutritionnel � Soins de bouche avant et après le repas Encourager le patient � Repas fractionnés pris lorsque le patient à faim sans tenir

compte de l’heure o Eviter les aliments gras, épicés, très sucrés

Rôle IDE : proposer la congélation de sperme avant le traitement

Rôle IDE : contraception pendant la cure,

Rôle IDE : Contrôler Bilan sanguin

Critère CAMITTA (aplasie médulaire) - Anémie : Hg<8g/dl - Leucocytes <500/mm3 - Trombopénie <20.000/mm3

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

8 sur 14

Quels sont les risques hémato toxiques dus aux effets secondaires des

chimiothérapies et quel est le rôle infirmier pour chacun ?

• Atteinte de la lignée blanche ⇒ risque infectieux majeur ( leucopénie et neutropénie) voire risque de neutropénie fébrile chimio induite entre 8ème et12ème jour post chimio (T°>38°c et neutro <500/mm3) URG VITALE = hospitalisation + antibiothérapie à large spectre

• Atteinte des lignées plaquettaires

⇒ risque hémorragique +++ (si plaquettes <20 000-30 000/mm3) défaut producti° plaquettes => thrombopénie max vers J10 .

• Atteinte des lignées rouges

⇒ risque anémique plus tardif (durée de vie des GR = 120 jours), d’installation progressive qui s’aggrave au fur et à mesure du traitement

Sémiologie commune à tous les cancers « D4A » - Dsypnée - pneumopathies du patient immunodéprimé - Asthénie - Peut entraîner une anorexie - Anorexie et Amaigrissement - Anxiété et dépression

- présente au long de la maladie, - dans l’attente des résultats, du diagnostic, - pendant examens - En apprenant une rechute

- Angoisse du devenir et retentissement socio-professionnel et psycho-affectif

o Importance du : � Conjoint � Famille, � Milieu socio-professionnel

o Annonce du diagnostic � = moment où soutien psy est + important � Importance de l’environnement

a) Au regard des signes cliniques et des résultats biologiques du 9

mars 2010, identifier le problème de santé d’ordre médical de Mme

X.

Problème de santé d’ordre médical de Mme X

� L’infection :

- frissons, sueurs profondes => isolement protecteur + ATB +

prélèvements bactériologiques + radio thoracique

- hyperthermie (38°9) / tachycardie (105 batt/min)

- marqueurs : leucopénie 450 PN, thrombopénie

160 000/mm3

b) Citez le risque majeur encouru par Mme X.

Risque majeur encouru par Mm X

Choc septique ou septicémie.

LUI DIRE PAS AVALER DU PARACETAMOL AU DOMICILE

Rôle IDE : � Asepsie+++ lors des soins � T° toutes les 4h � Surv frissons, sueurs nocturne, brûlures mictionnelles, toux � Encourager et contrôler hygiène corporelle du patient � NFS + contrôle résultat : si agranulocytose (PN<200-300/mm3 ⇒ patient mis en isolement chambre seul, limitation des visites)

Rôle IDE : � Ne pas trop gonfler le brassard à TA � Repérer purpura, pétéchies et rechercher tout saignement

(épistaxis, gingivorragies…) � Rasoir électrique + brosse a dents souple � Après prise sang, appliquer point compression

et pas quitter avant que le saignement soit arrêté ! � Eviter SC et IM interdit � Repos au lit strict si plaquettes <50 000 mm3 � Transfusion de plaquettes sur PM

Rôle IDE : � Contrôler sur PM hématocrite (vol de par GR dans vol de sang) et hémoglobine sur PM � Surveiller signes d’anémie : fatigue, pâleur, dyspnée,

essoufflement, vertiges, hypotension � Appliquer les PM (EPO (EPREX ou ARANESPE) associé à un

traitement martial, transfusion de concentré érythrocytaire)

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

9 sur 14

Toxicité des produits de chimiothérapie Agent scindant (Bléomycine®) – Fibrose pulmonaire Sels de platine (Cisplatine®) – Néphrotoxicité Antimétabolites (Fluoro-Uracile®) – Syndrome mains / pieds Cyclophosphamide (Endoxan®) – Cystite hémorragique

UE2.11.S5 – Principales chimiothérapie Famille Spécialités Toxicité Précautions / conseils au patien t

Sels de platine Néphrotoxicité

Sels de platine – Cisplatine® Action directe sur l’ADN

♥Néphrotoxicité (reins)

Neurologique auditive Nausées, vomissements sévères

Hydratation +++ Recueil urines /24h => clairance créatinine + créatinémie Audiogramme avant chaque cure Associer automatiquement des antimétisants

Alkylants Cystites

hémorragiques

Alkylants – Endoxan® Action directe sur l’ADN

♥Cystites hémorragiques Leucopénie

Hydratation +++ Bandelettes urinaires (recherche hématurie) Surveillance de l’hémogramme

Inhibiteurs de topo-isomérases Toxicité cardiaque

Anthracyclines – Adriblastine® Inhibition des enzymes chargées de réguler la structure de l’ADN

♥Cardiaque Nécrose (en cas d’extravasation)

ECG et FEV (fraction éjection ventriculaire) Injection IV stricte – contrôle impératif du retour veineux à chaque administration

Agents scindants Fibrose pulmonaire

Bléomycine – Bléomycine® Altération de l’ADN suite à la formation de radicaux libres

♥Fibrose pulmonaire Bilan respiratoire et radiologiques avant et après le TTT

Anti-métabolites – Aracytine® Interfèrent avec la synthèse de l’ADN, se substituent à des acides aminés

♥Mucite Nausées, vomissements

Hémogramme (quotidiennement) et myélogramme (tous les 4 à 5 jours) Associer systématiquement des antimétisants

Anti-métabolites – S-FU Fluoro-uracite® Interfèrent avec la synthèse de l’ADN, se substituent à des acides aminés

♥Syndrome mains-pieds Cardiaques (spasmes coronaires) Dépression médullaire

Mucite

ECG Hémogramme régulier Soins dentaires préthérapeutiques

Anti-métabolites mucite

syndrome mains-pied

Anti-métabolites – Améthotrexate® Interfèrent avec la synthèse de l’ADN, se substituent à des acides aminés

Néphrotoxicité (reins)

Bilan rénal

Poison du fuseau – Oncovin® - Velbe® Empêchent la formation du fuseau chromatique qui permet la séparation des chromosomes au cours de la mitose

♥Neuropathies périphériques Constipation (iléus paralytique) Nécrose (en cas d’extravasation)

Surveillance du transit avec laxatifs en prévention Voie d’abord : IV, VVC avec rinçage obligatoire

Poisson du fuseau Neuropathies

Taxane – Taxol® Bloquent la division cellulaire en désorganisant le fuseau

Hypersensibilité (réaction cutanée) Aythmie - troubles du rythme cardiaque

Prémédication corticoïdes et antihistaminiques Surveillance cardiaque en cours de perfusion

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

10 sur 14

Tumeur bénigne (ADENOME lésion precancereuse benigne) Tumeur maligne = CANCER Mitoses rares Mitoses fréquentes Non invasif Invasif Encapsulée (délimitée) Sans capsule (mal délimitée) Récidive rare Récidive habituelle Pas de métastase Métastases

Mesures plan Cancer 2009-2013 PAS DE QUESTION REINS + VESSIE EN EVAL

6 Cancers FDR Signes

- 1 poumon tabac toux, hémoptysie, douleur tho, dyspnée,

wheezing (bruit respi audibles)

- 2 colon-rectum surpoids

sédentarité

Alcool / Tabac

Troubles du transit (diarhée, constip)

Douleur, AEG,

Méléna, rectorragies

- sein

F + 50 ans

nulliparité

Expo soleil

obésité

Tabac

palpation par la patiente

- prostate H +60ans affaiblissement du jet

Pollakiurie nocturne et diurne

retard du jet

Miction incomplète

gouttes retardataires

Urgenturie

- ORL (K pharynx) Alcool / Tabac Dysphonie = Gène pour parler

Dysphagie = Gène pour avaler

Dyspnée = Gène pour respirer

- hémopathies

chimio =

leucémie

Anémies, fatigue

Expositions prof : amiante

Facteurs enviro : pollution

Mode de vie : alcool, tabac

Agents bio

Facteurs iatrogènes (lié aux TTT)

Facteurs génétiques ATCD K familiaux

Alcool : ORL, foie, œsophage

Tabac : poumon, ORL, vessie, col de l’utérus

Hepatite B, C = cancer du foie

Leucémie aiguë LAM = Adulte LAL = enfant

Prolifération monoclonale de cellules souches hématopoïetiques immatures responsable d’une insuff isance médullaire.

LMC - Leucémie myéloîde chronique

Syndrome myéloprolifératif caractérisé par la prése nce du chromosome Philadelphie et donnant lieu à une hyperleucocytose majeure (leucocytes = globules blancs)

Maladie de Vaquez ou polyglobulie préventive

Syndrome myéloprolifératif de la lignée érythroblastique (=GR) Entre 50 – 60 ans, étythrose cutanée faciale, prurit eau chaude

Myélome

Prolifération monoclonale maligne de plasmocytes (=lymphocytes spécialisés produisant les Anti-Corps) qui sécrètent une immunoglobuline engendrant des douleurs osseuses, (risque fracture) libération calcium dans le sang = hypercalcémie (nausée, constipation, déshydratation, arythmie) une anémie (due à la prolifération des plasmocytes dans la moelle osseuse) et une insuffisance rénale => vers 65 ans, ↑VS, élimination par urines => bcp déchets

Maladie de Hodgkin (lymphome malin hodgkiniens)

Syndrome lymphoprolifératif (=prolifération de lymphocytes anormaux dans les organes lymphoïdes (ganglions, rate, thymus) caractérisé par une atteinte ganglionnaire et la pr ésence de cellule de Reed-Sternberg (diagnostic biopsie ganglionnaire)

LMNH - Lymphome malin non hodgkinien

Tumeur du système lymphatique

SANS MATURATION DES CELLULES

Myéloprolifiratifs = relatif à la moelle osseuse

Lymphoprolifératifs = relatifs aux ganglions

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

11 sur 14

RADIOTHERAPIE EXTERNE => but mort cellulaire Peut être EXCLUSIVE (ex prostate) But : TTT locorégional visant à la destruction complète de la tumeur en respectant les tissus sains voisins et en créant minimum de lésions et de séquelles. Principe : ensemble de techniques où la source est extérieure par voie transcutanée (par la peau = surv de la peau) Principales indications de la radiothérapie. visée curative : tumeur en place (larynx et prostate) o exclusive (prostate) o radio chimio concomitante : Les cellules ayant subit une chimio sont

très sensibles à la radio o néo-adjuvante = AVANT chirurgie (sein) ↓taille de la tumeur pour faire

chirurgie conservatrice o adjuvante APRES une chirurgie : on stérilise les reliquats tumoraux

visée palliative : o augmente la durée et la qualité de vie o consolidatrice (permet une ré ossification),

décompressive (essentiellement pour les méta osseuse décomprime la moelle), hémostatique (arrête les saignements de l’utérus), antalgique

o cancer col utérin Effets secondaires de la radiothérapie Effet différentiel :

Action cellules cancéreuse, mitose rapide mauvais régénération Action cellule saine mitose normale bonne régénéra tion

ES précoces : 2ème semaine de la radiothérapie - radiodermique, anite, rectite, cystite, ES tardifs : de 6 mois jusqu’à 10 ans après. ES doses-dépendant / volume tumeur / âge / radiosensibilité individuelle

Effets secondaires immédiats que l’on peut observer chez Mr P. Quels conseils donner ? Le patient a 70 Gy (dose totale) sur 7 semaines Radio du lundi au vendredi sur 5 jours : 10 Gy /semaine et donc 2 Gy /jours � Radio dermite aigue : fin de 2ème sem début de 3ème sem quand la peau a reçu 20 Gy

o 1er degré : 20Gy érythème, prurit, dépilation => guérit 8-10jours o 2ème degré : 45Gy radio dermite exsudative , + profond , douleur ++

=> guérit en 1 à 2 mois avec séquelles de désépidermisation

o 3ème degré : radio dermite aigue ulcérante = stade de l’ulcère (exceptionnel)

� Radio dermite chronique : + tardive (>Plusieurs mois après), favorisée

par l’exposition au soleil o Stade 1 : Radiodystrophie, telagestasie o Stade 2 : nécrose – de 6 mois à plusieurs années o Stade 3 : cancérisation de la zone traitée (oreille, aile du nez, dos de la main)

� Cystite : 2 ème 3- 4ème semaine de ttt : dites immédiate

pollakiurie, dysurie, hématurie

� Rectite, anite : envie d’aller à la selle plus fréquemment, émissions douloureuses, faux besoins (spasmes), brûlures au niveau de l’anus

Rôle IDE : Conseils au patient - si démangeaisons : ne pas se gratter - Pas d’exposition solaire (utiliser crème de protection)

Hygiène quotidienne o prendre savon de Marseille ou savon doux o Ne pas frotter avec le savon o Sécher par tamponnement o Pas de déo, ether, alcool, mercurochrome

vêtements o vêtements ample et en coton o pas de ceinture serrée o pas de soutient gorge pendant tt la durée de l’irra diation

si problème de peau => cs Dr pour crème adaptée sur PM (corticoïdes sou vent)

Rôle IDE : Conseils Cystite Boire 2 à 3L/J Uriner régulièrement (récepteurs qui donnent envie à 300ml) Signaler tt brulures, difficultés mictionnelles ou changement du rythme des mictions

Rôle IDE : Conseils Rectite, anite Régime sans résidu pour éviter les aliments irritants Pesée hebdomadaire (perte de poids) Signaler la moindre douleur et toutes modification du transit (diarrhée) PM : antispasmodiques et pansements intestinaux

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

12 sur 14

Radio mucite : apparaît dans l’irradiation des tumeurs ORL (larynx, pharynx), sur un terrain fragilisé par tabac , alcool et mauvaise hygiène bucco dentaire Effet immédiat = entre 2 et 4 ème semaine Signes :

- sécheresse buccale - modification du goût - inflammation de la muqueuse qui peut atteindre l’arrière bouche et

donner des douleurs très pénibles - hyposialie (pas de salive) - risque carrie

si aggravation => radio mucite exsudative = très douloureux

Planification des séances / Quels conseils donner ? Dose totale : quantité d’énergie distribuée aux tissus par les ra yons

« Vous allez recevoir au total 70 Gy » Etalement : durée totale du traitement = 7 semaines

« votre TTT va durer 7 semaines » Fractionnement : nombre de séances avec la dose quotidienne = 5 jours à 2 Gy/Jour.

« Cela améliore l’efficacité et la tolérance »

Radioactivité provoquéE par le TTT ? RADIOTHERAPIE => aucun risque d’irradiation Attention, au contraire la CURIETHERAPIE = risque d ’irradiation !!

Rôle IDE : Conseils au patient Mesures préventives : hygiène buccale lutter contre la macération des aliments dans la bouche

o bain de bouche 5 à 6 fs/J (bicarbonate) o brossage avec brosses à dents souples (soie) o tenter de réduire la consommation d’alcool et de tabac => très

difficile dans ce contexte hygiène alimentaire : o éviter aliments acides et épicés o adapter la texture des aliments en tenant compte des capacités de

déglutition (semi liquide voire liquide) o fractionner les repas o inciter à boire pour maintenir un milieu humide o ajouter œufs, samos, kiri dans les soupes pour apport suffisant o repas froids voire glacés o compléments alimentaires sur PM o parfois mis en place de GPE o ATB, antifongique et antalgique (on peut aller jusqu’à la morphine)

Rôle IDE : Conseils patients qui va commencer la radiothérapie « POUR une meilleure efficacité de votre TTT,

respectez la régularité du traitement (observance+++)»

« Séance NON DOULOUREUSE »

Rôle IDE : Conseils patients qui s’inquiète de la radiothérapie « Tout comme un brûlé ne brûle pas, un personne qui f ait de la radiothérapie externe n’irradie pas »

Rôle IDE : Conseils patients qui s’inquiète de la radiothérapie

Positionnement très important Soutien psychologique (éviter interruption TTT) Observation douleur (risk abandon) Suivi diététique (éviter dénutrition)

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

13 sur 14

Principe du Pet scan et précaution/préparation pour optimiser le résultat 3 points Expliquer PET-scan : Association du scanner et de la scintigraphie qui

passent par le principe du glucose radioactif, examen irradiant, ciblé sur

les cellules consommatrice de glucose (cellules tumorales). Vision globale

des organes atteints. 1h 30 d’examen (30 min d’examen + 1h de repos

avec hydratation)

Précautions pour optimiser l’examen : � A jeun (6h),

� vérification des allergies,

� récupération des urines des 24h,

� pose d’une voie (robinet 3 voies),

� seul médic autorisé => antalgique ; contrôle glycémie (av

pendant ap) ; -

� pas faire de sport avant l’intervention ; Sérum phy ; patient

allongé (malaise) ; pas de contact pendant 24h

Définir 3 points - Myélogramme : Analyse cytologique de la moelle osseuse

hématopoïétique . Cet examen fournit des infos sur précurseurs des

différente lignées sanguine

- BOM : biopsie ostéomédullaire : analyse histologique de la moelle

osseuse.Permet d'étudier la structure de la MO et d'analyser le stroma

médullaire (organisation du tissu)

- Biopsie ganglionnaire : Acte chirurgical qui consiste à prélever

l 'ensemble du ganglion .ablation d'un ou plusieurs ganglion.

Citez les critères Camitta 1,5 points

OK Chimio Aplasie médullaire

Hémoglobine Leucocytes Plaquettes

>8g / dl >1500 / mm3 > 150.000/mm3

<8g / dl <1500 /mm3 < 20.000 /mm3

Expliquer TNM

Les trois lettres symbolisent la propagation de la maladie cancéreuse

sur le site de la tumeur primitive (T), dans les ganglions lymphatiques

voisins (N pour node en anglais) et à distance pour d’éventuelles

métastases (M).

Par rapport à la radiothérapie définir : dose totale, étalement, fractionnement, voie externe Dose totale = dose totale de rayons mesurée en gray qui seront

administré durant le traitement.

Etalement = durée du traitement

Fractionnement = nombre et espacement des séances

Signes cliniques de la radiomucite - sécheresse buccale

- modification du goût

- inflammation de la muqueuse arrière bouche avec douleurs +++ - Hyposialie

- Risque de carie

- Si aggravation = radiomucite exsudative très douloureux

Conseils pour prévenir la radio mucite (6 points) Bonne hygiène buccale, - brosse à dent souple

- bains de bouche 6/J bicarbonate

- Arrêt tabac / alcool

Hygiène alimentaire - éviter aliments acides / épicés

- Adapter texture des aliments selon capacités déglutition

- Repas fractionné

- Inciter à boire +++

- Augmenter l’apport protéinique => compléments sur PM

- Repas froid voire glacé

- Douleur à évaluer

Identifier le problème de santé de mr X (450 neutro et Hyperthermie à 39°) 3 points Devant cette complication faut-il hospitaliser en urgence, argumentez Atteinte ligné blanche + Hypertermie = neutropénie fébrile

Le risque majeur encourue par le P est la speticémie avec choc

spetique.

OUI il faut hospitaliser en URGENCE et mettre le patient en

isolement protecteur + Rx pulmonare + ECBU

UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr

14 sur 14