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POSTERS NEYMAR & ROBIN VAN PERSIE N° 32 MAGAZINE GRATUIT 17 JUIN 2014 LE MATCH Belgique vs Algérie

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RED du 17 juin 2014

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POSTERSNEYMAR &ROBIN

VAN PERSIE

N° 32MAGAZINE GRATUIT17 JUIN 2014

LE MATCHBelgique vs Algérie

Page 2: Supdh 20140617 supdh full

LE TWEETBye bye Las Vegas, up to Miami…Radja Nainggolan, lui aussi au soleil

mais pas pour les mêmes raisons

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le Hodey. Directeur général Denis Pierrard. Rédacteur en chef Ralph Vankrinkelveldt. Responsable du magazine Benoît Delhauteur. Édition Laurent Denuit. Responsable rédaction sportive Philippe Lacourt. Mise en pages IPM Press Print. Direction, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 Bruxelles. Fax > (02) 211.28.70. Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59 Abonnements > (02) 744.44.55. Fax > (02) 744.45.55. E-mail > [email protected] Internet > www.dh.be. Crédits Une Shutterstock. Magazine gratuit avec la DH et La Libre du 7 juin 2014. Ne peut être vendu séparément.

LA FRAYEUROrigi, c’est du solide

L’espace d’un instant, Divock Origi s’estsans doute imaginé dans un vol retour pré-maturé vers l’Europe. Samedi, après uncontact avec Dembélé, le jeune Lillois a ététouché à la cheville et pendant quelquesminutes, tout le monde a cru a une blessu-re grave. Heureusement, le néo-Diable estun costaud et s’est très vite remis. Idempour Kevin De Bruyne, qui avait lui aussiquitté l’entraînement. Les gars, vous ne lè-veriez pas un peu le pied ? Ce serait quandmême dommage de se blesser pour unesimple victoire dans un démarquage quicompte pour du beurre… B

ELG

A

LE VIP Rivaldo en visite chez les DiablesSurprise de taille pour les Diables : Rivaldo est passé au Paradise Resort, l’hôtel où ils ont leursquartiers, pour une petite visite surprise. La star brésilienne connaît en fait bien Erwin Lemmens,l’entraîneur des gardiens, qui avait joué avec lui à l’Olympiacos. Les joueurs belges ont visible-ment été assez impressionnés par la visite. “Rivaldo, une des plus grandes légendes brésiliennes”,commentait ainsi Axel Witsel sur les réseaux sociaux, accompagnant son message du selfie d’usa-ge. Les Diables se rappellent-ils que lors du dernier match de Coupe du Monde des Belges, il y a dixans, Rivaldo avait marqué et fait mal aux Diables ? Pas sûr…

INST

AG

RA

M

LE BRUITEnfin des supportersau camp de base belge !

Pendant les premiers jours de leur séjourau Brésil, les entraînements des Diables setenaient dans le plus grand calme, à l’abridu public et des regards indiscrets. Heureu-sement, dès la fin de semaine, il y a eu unpeu plus d’animation et de bruit : d’abordavec la visite d’écoliers de la région, puisavec la présence samedi de 300 Belges expa-triés à São Paulo. On n’en est pas encore aux10.000 supporters que drainent l’Argentineet la France, mais c’est déjà ça… PH

OT

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EWS

LA WAGMadame Defourlui donneson soutienLaura Tropea, la compagnede Steven Defour, n’hésitepas à s’exprimer pour expri-mer son soutien à son Diablede mari. Cette semaine, dansPMagazine, la Liégeoiseposait de manière assez…décontractée, une écharpeaux couleurs belges autourdu cou… Rappelons queLaura tient également unechronique personnelle danslaDH pendant le Mondial.Elle y raconte commentelle vit l’éloignement avecSteven et comment ellecroise les doigts pour que,malgré cela, il revienne duBrésil le plus tardpossible…

P M

AG

AZI

NE

4Le nombre de matches joués

en phases finales de Coupe duMonde par les Diables Rouges,tous par Daniel Van Buyten, leseul à disputer son 2e Mondialcomme joueur, 12 ans après

la 17e édition au Japonet en Corée du Sud

EN DIRECT DO BRASIL

LE BRÉSIL AIME RONALDOMAIS PAS SON RETARD

Si Neymar est la vedette absolue du moment dans les médias brésiliens,

Messi et Ronaldo ne sont pas en reste. Les journalistes locaux

semblent même avoir beaucoup d’admiration pour les deux cracks, même si l’un des deux est argentin. Par contre, ils ont beaucoup moins

apprécié l’attitude du Portugais dimanche après midi : CR7 s’est

pointé avec une heure de retard à son point presse. Son excuse ? Il

voulait finir de regarder la première mi-temps de la France… Espérons

que si la Belgique affronte le Portugal en 8e de finale, la star du

Real se permette à nouveau d’arriver en retard. Et bien en retard,

de préférence.

REP

OR

TER

S

Ü LE CAÏPIRINHALE BUZZDe plus en plus de journalistespour voir la BelgiqueAu fil des jours, de plus en plus de journalistes se ren-dent aux points presse des Diables afin de tenter depercer le mystère de ce petit pays qui réussit si bienpour le moment. Dimanche soir, ils étaient ainsi prèsd’une centaine à Belo Horizonte, notamment pour par-ler à Lukaku et à Witsel. En cas de succès contre l’Algé-rie, nul doute qu’ils viendront encore plus nombreuxensuite… La rançon de la gloire !

PHO

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NEW

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2 La semaine diabolique y De Rivaldo àMourinho, en passant par Origi et LauraTropeo, l’actualité des Diables.

4 Jour de match y Belgique - Algérie,décryptage.

6 Souvenirs diaboliques y Retoursur les deux précédents affrontementsentre la Belgique et l’Algérie…

8 Portrait y Retour sur l’enfance deMarcWilmots, dans la campagne brabançonne,avec ceux qui l’ont côtoyé à l’époque…

Posters Neymar et Robin van Persie

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Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

SURFAITSOUSURDOUÉS :ONVAENFINSAVOIR

Ça y est. Alors que 28 équipes ont déjà foulé la pe-louse de ceMondial, la Belgique, impatiente, va en-trer en lice. Quel visage va-t-elle offrir dans ce tour-noi qu’elle attendait depuis douze ans ?Certaines voix sont pessimistes. Elles redoutent devoir les Diables tomber dans le piège algérien. Unpartage et boum! tout serait (déjà) remis en cause…Nos confrères français de L’Équipe ontmême quali-fié l’équipe deWilmots de sélection surfaite, qui al-lait forcément se planter plus tôt qu’elle ne le pen-sait.À l’autre bout de la lorgnette brésilienne, il y a lesoptimistes béats. Qui s’imaginent que les surdouésjoueurs belges vont arriver en finale sans trop desouci, et qu’ils sont même capables de la remporter.La vérité est sans doute, comme souvent, entre lesdeux. Dans la zone grise. Qui comporte elle-mêmeencore de nombreuses nuances, tantôt teintées deréussite, d’autres fois de déception.Comment prédire ce qui arrivera aux Diables dès cesoir à Belo Horizonte ? Là encore, les deux écoless’affrontent. Les grincheux affirmeront que sousl’èreWilmots, Kompany&Co n’ont jamais affrontéde grande nation du football mondial enmatch àenjeu. Les supporters les plus enthousiastes leurrépondront – à raison – que battre la Croatie, cen’était pas donné à tout le monde. Et ce n’est pasNeymar qui vous dira le contraire : sans l’aide d’unarbitre japonais, il n’y serait sans doute pas parve-nu… Alors, gris clair ou gris foncé ? Vraiment, on estcurieux de savoir.l

“ Il n’y pas d’histoire à faire :après le Mondial,

Courtois revient directementà Chelsea”

Jose Mourinho, intransigeant, a obtenu ce qu’il voulait :le portier défendra les buts des Blues la saison prochaine

AFP

LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

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LE TWEETBye bye Las Vegas, up to Miami…Radja Nainggolan, lui aussi au soleil

mais pas pour les mêmes raisons

LE VIP Rivaldo en visite chez les DiablesSurprise de taille pour les Diables : Rivaldo est passé au Paradise Resort, l’hôtel où ils ont leursquartiers, pour une petite visite surprise. La star brésilienne connaît en fait bien Erwin Lemmens,l’entraîneur des gardiens, qui avait joué avec lui à l’Olympiacos. Les joueurs belges ont visible-ment été assez impressionnés par la visite. “Rivaldo, une des plus grandes légendes brésiliennes”,commentait ainsi Axel Witsel sur les réseaux sociaux, accompagnant son message du selfie d’usa-ge. Les Diables se rappellent-ils que lors du dernier match de Coupe du Monde des Belges, il y a dixans, Rivaldo avait marqué et fait mal aux Diables ? Pas sûr…

INST

AG

RA

M

LA WAGMadame Defourlui donneson soutienLaura Tropea, la compagnede Steven Defour, n’hésitepas à s’exprimer pour expri-mer son soutien à son Diablede mari. Cette semaine, dansPMagazine, la Liégeoiseposait de manière assez…décontractée, une écharpeaux couleurs belges autourdu cou… Rappelons queLaura tient également unechronique personnelle danslaDH pendant le Mondial.Elle y raconte commentelle vit l’éloignement avecSteven et comment ellecroise les doigts pour que,malgré cela, il revienne duBrésil le plus tardpossible…

P M

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AZI

NE

EN DIRECT DO BRASIL

LE BRÉSIL AIME RONALDOMAIS PAS SON RETARD

Si Neymar est la vedette absolue du moment dans les médias brésiliens,

Messi et Ronaldo ne sont pas en reste. Les journalistes locaux

semblent même avoir beaucoup d’admiration pour les deux cracks, même si l’un des deux est argentin. Par contre, ils ont beaucoup moins

apprécié l’attitude du Portugais dimanche après midi : CR7 s’est

pointé avec une heure de retard à son point presse. Son excuse ? Il

voulait finir de regarder la première mi-temps de la France… Espérons

que si la Belgique affronte le Portugal en 8e de finale, la star du

Real se permette à nouveau d’arriver en retard. Et bien en retard,

de préférence.

REP

OR

TER

S

Ü LE CAÏPIRINHA

“ Il n’y pas d’histoire à faire :après le Mondial,

Courtois revient directementà Chelsea”

Jose Mourinho, intransigeant, a obtenu ce qu’il voulait :le portier défendra les buts des Blues la saison prochaine

AFP

LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

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JOUR DE MATCH BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

Marco AntonioRodríguez Moreno (Mex)

KNé le 10 novembre 1973 à MexicoLangue : espagnol.Arbitre international depuis

le 3 mars 1999 > Paraguay - Guatemala.3e Coupe du Monde :2 matches en 2006 (8 jaunes et 2 rouges);2 matches en 2010 (7 jaunes et 2 rouges).Centres d’intérêt : musique, vélo,natation… et lire la Bible.Arbitre assistant 1 >Marvin Torrentera (Mex).Arbitre assistant 2 >Marcos Quintero (Mex).Quatrième arbitre > Alireza Faghani (Irn).

LESTAD

E

LA SÉLECTION BELGEPOSTE N° PRÉNOM NOM NÉ LE CLUB M B M CM B CM

G 13 Sammy BOSSUT 11/08/85 Zulte Waregem 1 0 0 0

G 01 Thibaut COURTOIS 11/05/92 Atletico Madrid (Esp) 17 0 0 0

G 12 Simon MIGNOLET 06/03/88 Liverpool (Ang) 15 0 0 0

D 02 Toby ALDERWEIRELD 02/03/89 Atletico Madrid (Esp) 35 1 0 0

D 23 Laurent CIMAN 05/08/85 Standard de Liège 8 0 0 0

D 04 Vincent KOMPANY (cap) 10/04/86 Manchester City (Ang) 60 4 0 0

D 18 Nicolas LOMBAERTS 20/03/85 Zenit St-Pétersbourg (Rus) 26 2 0 0

D 15 Daniel VAN BUYTEN 07/02/78 Bayern Munich (All) 80 10 4 0

D 21 Anthony VANDEN BORRE 24/10/87 RSC Anderlecht 26 1 0 0

D 03 Thomas VERMAELEN 14/11/85 Arsenal (Ang) 48 1 0 0

D 05 Jan VERTONGHEN 24/04/87 Tottenham Hotspur (Ang) 57 4 0 0

M 22 Nacer CHADLI 02/08/89 Tottenham Hotspur (Ang) 20 3 0 0

M 07 Kevin DE BRUYNE 28/06/91 VFL Wolfsburg (All) 22 5 0 0

M 16 Steven DEFOUR 15/04/88 FC Porto (Por) 44 2 0 0

M 19 Moussa DEMBÉLÉ 16/07/87 Tottenham Hotspur (Ang) 57 5 0 0

M 08 Marouane FELLAINI 22/11/87 Manchester United (Ang) 51 8 0 0

M 06 Axel WITSEL 12/01/89 Zenit St-Pétersbourg (Rus) 49 5 0 0

A 10 Eden HAZARD 07/01/91 Chelsea (Ang) 46 6 0 0

A 20 Adnan JANUZAJ 05/02/95 Manchester United (Ang) 2 0 0 0

A 09 Romelu LUKAKU 13/05/93 Everton (Ang) 30 9 0 0

A 14 Dries MERTENS 06/05/87 Naples (Ita) 25 3 0 0

A 11 Kevin MIRALLAS 05/10/87 Everton (Ang) 45 9 0 0

A 17 Divock ORIGI 18/04/95 Lille OSC (Fra) 3 0 0 0

M = matches en équipe nationale. B = buts en équipe nationale. MCM: matches en Coupe du Monde. BCM: buts en Coupe du Monde

LA SÉLECTION ALGÉRIENNEPOSTE N° PRÉNOM NOM NÉ LE CLUB M B MCM BCM

G 23 Rais Mbolhi 25/04/86 CSKA Sofia (Bul) 28 0 2 0

G 16 Mohamed Zemmamouche 19/03/85 USM Alger 7 0 0 0

G 01 Cédric Si-Mohamed 09/01/85 CS Constantine 1 0 0 0

D 04 Essaïd Belkalem 01/01/89 Watford (Ang/D2) 13 1 0 0

D 02 Madjid Bougherra 07/10/82 Lekhwiya (Qat) 62 4 0 0

D 17 Lyassine Cadamuro 05/03/88 Real Majorque (Esp) 7 0 0 0

D 03 Faouzi Ghoulam 01/02/91 Naples (Ita) 6 0 0 0

D 05 Rafik Halliche 02/09/86 Academica Coimbra (Por) 29 1 3 0

D 20 Aissa Mandi 22/10/91 Stade de Reims (Fra) 2 0 0 0

D 22 Mehdi Mostefa 30/08/83 Ajaccio (Fra) 23 0 0 0

D 12 Carl Medjani 15/05/85 Valenciennes (Fra) 26 1 1 0

D 06 Djamel Mesbah 09/10/84 Livourne (Ita) 26 0 0 0

M 14 Nabil Bentaleb 24/11/94 Tottenham (Ang) 3 1 0 0

M 11 Yacine Brahimi 08/02/90 Grenade (Esp) 6 0 0 0

M 08 Medhi Lacen 15/03/84 Getafe (Esp) 30 0 3 0

M 19 Saphir Taïder 29/02/92 Inter Milan (Ita) 11 3 0 0

M 07 Hassan Yebda 14/05/84 Udinese (Ita) 25 2 3 0

A 18 Abdelmoumen Djabou 31/01/87 Club Africain (Tun) 8 1 0 0

A 10 Sofiane Feghouli 26/12/89 Valence (Esp) 19 5 0 0

A 21 Ryad Mahrez 21/02/91 Leicester City (Ang/D2) 2 0 0 0

A 13 Islam Slimani 18/06/88 Sporting Lisbonne (Por) 20 10 0 0

A 15 Hilal Soudani 25/11/87 Dinamo Zagreb (Cro) 22 11 0 0

A 09 Nabil Ghilas 20/04/90 FC Porto (Por) 5 2 0 0

Marc WilmotsPays : BelgiqueDate de naissance : 22 février 1969 (45 ans)Lieu de naissance : Dongelberg

CARRIÈRE DE JOUEUR(ATTAQUANT)Saint-Trond (1987 > 88)Malines (1988 > 91)Standard (1991 > 96)Schalke 04/All (1996 > 2000)Bordeaux/Fra (2000 > 01)Schalke 04/All (2001 > 03)

CARRIÈRE D’ENTRAÎNEURSchalke 04/All (03/2003 > 06/2003)Saint-Trond (2004 > 02/2005)Belgique (depuis mai 2012)

PALMARÈS DE JOUEURÜ 80 sélections nationales; 70 caps; 29 butsÜ 1 Supercoupe d’Europe (1988)Ü 1 x champion de Belgique (1989)Ü 1 Coupe de Belgique (1993)Ü 1 Coupe Uefa (1997)Ü 1 Coupe d’Allemagne (2002)

SON BILAN AVEC LA BELGIQUEÜ 1er match: Belgique - Monténégro 2-2,le 25 mai 2012Ü 22 matches; 14 victoires,4 partages, 4 défaites

LE SÉLECTIONNEUR

Vahid HalilhodžićPays : BosnieDate de naissance : 15 mai 1952 (62 ans)Lieu de naissance : Jablanica

CARRIÈRE DE JOUEUR(ATTAQUANT)Turbina Jablanica/You (1968-71)Velez Mostar/You (1971-81)Nantes/Fra (1981-86)Paris Saint-Germain/Fra (1986-87)

CARRIÈRE D’ENTRAÎNEURVelez Mostar/You (1990-92)AS Beauvais/Fra (1993-94)Raja Casablanca/Mar (1997-98)Lille/Fra (1998-2002)Rennes/Fra (2002-03)PSG/Fra (2003-05)Trabzonspor/Tur (2005-06)Ittihad Djeddah/ArS (2006)Sélectionneur de la Côte d’Ivoire (2008-10)Dinamo Zagreb (2010-11)Sélectionneur de l’Algérie (depuis 2011)

PALMARÈS DE JOUEURÜ 15 sélections internationales, 8 butsÜ 1x champion de France (1983)Ü 1 Coupe de Yougoslavie (1981)Ü 1x champion d’Europe Espoirs (1978)

PALMARÈS D’ENTRAÎNEURÜ 1x champion du Maroc (1998)Ü 1x champion de Croatie (2011)Ü 1x champion de France (D2-2000)Ü 1 Coupe de France (2004)Ü 1 Coupe d’Afrique des clubs champions

(1997)

SON BILAN AVEC L’ALGÉRIEÜ 1er match: Tanzanie - Algérie 1-1,le 3 septembre 2011Ü 27 matches; 18 victoires,4 partages, 5 défaites

LE SÉLECTIONNEUR

Passé en CMPour leurs débuts enEspagne en 1982,les Fennecs avaientfrappé un grand coupen dominant la RFA(2-1), premier succèsafricain en CM.Les éditions de 1986et 2010 leur ont laissé demoins bons souvenirs :un seul point récolté.

Fiche d’identitéSurnom : FennecsParticipations en Coupedu Monde : 3Joueur le plus capé :Lakhdar Belloumi,101 sélectionsMeilleur buteur :Abdelhafid Tasfaout,35 butsPremier match :contre la Bulgarie,le 6 janvier 1963 : 2-1Plus large victoire :contrele Yemen du Sud,le 17 août 1973 : 15-1Plus large défaite :en RDA,le 21 avril 1976 : 5-0Bilan des éliminatoires :6 victoires,2 défaites, 0 nul16 buts pour; 7 contre

PalmarèsCoupe du Monde(4e participation) :1er tour en 1982,1986 et 20109 m.; 2 v.; 2 n.; 5d.;6 bp-12 bcCan(15 participations) :vainqueur en 1990,finaliste en 1980,demi-finaliste en 1982,84, 88 et 2010

Capitale : Alger.Population :37.900.000 hab.Superficie : 2.381.741 km2.Langue officielle : arabe.Hymne national :Kassaman.Fédération : FédérationAlgérienne de football(FAF) (www.faf.dz).Affiliés :1.790.200 (2.090 clubs).

Passé en CMParticipants récurrents

depuis la premièreCoupe du Monde en

Uruguay, les Diables nese sont extirpés qu’une

fois des huitièmes definale. Au Mexique, en

1986, ils se hissèrentjusqu’en demi-finales

après avoir éliminél’URSS et l’Espagne.

Un doublé du meilleurjoueur de la

compétition, l’ArgentinDiego Maradona, mis fin

aux espoirs de finale.Absente depuis2002, après six

participations d’affilée,la sélection belge faitson grand retour surl’échiquier mondial.

Fiche d’identitéSurnom :

Diables RougesParticipations en Coupe

du Monde : 11(1930, 1934, 1938, 1954,1970, 1982, 1986, 1990,

1994, 1998, 2002)Joueur le plus capé :

Jan Ceulemans,96 sélections

Meilleur buteur :Paul Van Himst

et Bernard Voorhoof,30 buts

Premier match :contre la France,

le 1er mai 1904 : 3-3Plus large victoire :contre Saint-Marin,

le 28 février 2001 : 10-1Plus large défaite :contre l’Angleterre

amateurs,le 17 avril 1909 : 11-2

Bilan des éliminatoires :8 victoires, 2 nuls,

0 défaite,18 buts pour, 4 contre

PalmarèsCoupe du Monde

(12e participation) :5 huitièmes de finaleen 1934, 1938, 1990,

1994 et 2002Demi-finaliste en 198636 m.; 10 v.; 9 n.; 17 d.;

46 bp-63 bcEuro

(4 participations) :finaliste en 1980

demi-finaliste en 1972JO : champion

olympique en 1920

Capitale : Bruxelles.Population :

11.116.243 hab.Superficie : 30.528 km2.

Langues officielles :néerlandais/français/

allemand.Hymne national :

la Brabançonne.Fédération : URBSFA

(www.belgianfootball.be).Licenciés : 415.000 affiliés

(2.000 clubs).

L’ARB

ITRE

SES 5 DERNIERS MATCHES19.11.2013 Belgique - Japon (amical) 2-305.03.2014 Belgique - Côte d’Ivoire (am) 2-226.05.2014 Belgique - Luxembourg (am) 5-101.06.2014 Suède - Belgique (am) 0-207.06.2014 Belgique - Tunisie (am) 1-0

SES 5 DERNIERS MATCHES12.10.2013 Burkina Faso - Algérie (qualif. CM) 3-219.11.2013 Algérie - Burkina Faso (qualif. CM) 1-005.03.2014 Algérie - Slovénie (amical) 2-031.05.2014 Algérie - Arménie (amical) 3-104.06.2014 Algérie - Roumanie (amical) 2-1

2 Belges et Algériens se sont déjà rencontrés deux fois. Chaque fois en match amical. Les Diables n’ont jamais été battus : 1 partage (0-0 en 2002) à Bruxelles et 1 succès (1-3 en 2003) à Anabba.1986 Les Diables n’ont plus été battus lors de leur premier match du

Mondial depuis… 1986 ! Au Mexique, ils avaient subi la loi du paysorganisateur (2-1). Ils ont ensuite battu la Corée du Sud (2-0 en

1990) et le Maroc (1-0 en 1994), avant de partager avec les Pays-Bas (0-0 en 1998) et le Japon (2-2 en 2002). Cette défaite d’entrée à Mexico 86 est la seule de l’après-guerre : s’ils avaient été battus par les USA (3-0 en 1930), l’Allemagne (5-2 en 1934) et la France (3-1 en 1938) lors de leurs trois premières participations, les Belges avaient ensuite partagé avec l’Angleterre (4-4 en 1954), puis gagné contre le Salvador (3-0 en 1970) et l’Argentine (1-0 en 1982). Au total, 4 succès, 4 défaites et 3 partages.

BELO HORIZONTEBeagá – reproduction phonétique des initiales BH en portugais – est la sixième ville la pluspeuplée du Brésil, avec un peu plus de 2,4 millions d’habitants. Sa conurbation, qui comprend34 municipalités, est la troisième du pays, derrière São Paulo et Rio de Janeiro.

Estadio Mineirão

KCapacité : 62.160 spectateurs.Coût : 695 millions de reais(310 M USD, 231 M €).

Temple du football brésilien, fief du Clube Atlético Mineiro, alias Galo (le coq), et le CruzeiroEsporte Clube, alias Raposa (le renard), ce stade appartient au gouvernement de l’État deMinas Gerais et porte officiellement le nom d’Estádio Governador Magalhães Pinto, mais lessupporters l’appellent communément le Mineirão. Situé dans le quartier de Pampulha, il a étéinauguré le 5 décembre 1965 et modernisé pour ce Mondial. La Seleção aime y disputer sesrencontres les plus compliquées car l’ambiance y est toujours chaude. Le stade a déjà accueilliun match de ce Mondial 2014: Colombie - Grèce 3-0. (AFP)

vsBelgiqueAlgérieMONDIAL 2014 > GROUPE H

ESTÁDIO MINEIRÃO > BELO HORIZONTE (BRÉ)

MARDI 17 JUIN 2014 (13H LOCALE, 18H EN BELGIQUE)

Page 5: Supdh 20140617 supdh full

JOUR DE MATCH BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

Marco AntonioRodríguez Moreno (Mex)

KNé le 10 novembre 1973 à MexicoLangue : espagnol.Arbitre international depuis

le 3 mars 1999 > Paraguay - Guatemala.3e Coupe du Monde :2 matches en 2006 (8 jaunes et 2 rouges);2 matches en 2010 (7 jaunes et 2 rouges).Centres d’intérêt : musique, vélo,natation… et lire la Bible.Arbitre assistant 1 >Marvin Torrentera (Mex).Arbitre assistant 2 >Marcos Quintero (Mex).Quatrième arbitre > Alireza Faghani (Irn).

LA SÉLECTION ALGÉRIENNEPOSTE N° PRÉNOM NOM NÉ LE CLUB M B MCM BCM

G 23 Rais Mbolhi 25/04/86 CSKA Sofia (Bul) 28 0 2 0

G 16 Mohamed Zemmamouche 19/03/85 USM Alger 7 0 0 0

G 01 Cédric Si-Mohamed 09/01/85 CS Constantine 1 0 0 0

D 04 Essaïd Belkalem 01/01/89 Watford (Ang/D2) 13 1 0 0

D 02 Madjid Bougherra 07/10/82 Lekhwiya (Qat) 62 4 0 0

D 17 Lyassine Cadamuro 05/03/88 Real Majorque (Esp) 7 0 0 0

D 03 Faouzi Ghoulam 01/02/91 Naples (Ita) 6 0 0 0

D 05 Rafik Halliche 02/09/86 Academica Coimbra (Por) 29 1 3 0

D 20 Aissa Mandi 22/10/91 Stade de Reims (Fra) 2 0 0 0

D 22 Mehdi Mostefa 30/08/83 Ajaccio (Fra) 23 0 0 0

D 12 Carl Medjani 15/05/85 Valenciennes (Fra) 26 1 1 0

D 06 Djamel Mesbah 09/10/84 Livourne (Ita) 26 0 0 0

M 14 Nabil Bentaleb 24/11/94 Tottenham (Ang) 3 1 0 0

M 11 Yacine Brahimi 08/02/90 Grenade (Esp) 6 0 0 0

M 08 Medhi Lacen 15/03/84 Getafe (Esp) 30 0 3 0

M 19 Saphir Taïder 29/02/92 Inter Milan (Ita) 11 3 0 0

M 07 Hassan Yebda 14/05/84 Udinese (Ita) 25 2 3 0

A 18 Abdelmoumen Djabou 31/01/87 Club Africain (Tun) 8 1 0 0

A 10 Sofiane Feghouli 26/12/89 Valence (Esp) 19 5 0 0

A 21 Ryad Mahrez 21/02/91 Leicester City (Ang/D2) 2 0 0 0

A 13 Islam Slimani 18/06/88 Sporting Lisbonne (Por) 20 10 0 0

A 15 Hilal Soudani 25/11/87 Dinamo Zagreb (Cro) 22 11 0 0

A 09 Nabil Ghilas 20/04/90 FC Porto (Por) 5 2 0 0

Vahid HalilhodžićPays : BosnieDate de naissance : 15 mai 1952 (62 ans)Lieu de naissance : Jablanica

CARRIÈRE DE JOUEUR(ATTAQUANT)Turbina Jablanica/You (1968-71)Velez Mostar/You (1971-81)Nantes/Fra (1981-86)Paris Saint-Germain/Fra (1986-87)

CARRIÈRE D’ENTRAÎNEURVelez Mostar/You (1990-92)AS Beauvais/Fra (1993-94)Raja Casablanca/Mar (1997-98)Lille/Fra (1998-2002)Rennes/Fra (2002-03)PSG/Fra (2003-05)Trabzonspor/Tur (2005-06)Ittihad Djeddah/ArS (2006)Sélectionneur de la Côte d’Ivoire (2008-10)Dinamo Zagreb (2010-11)Sélectionneur de l’Algérie (depuis 2011)

PALMARÈS DE JOUEURÜ 15 sélections internationales, 8 butsÜ 1x champion de France (1983)Ü 1 Coupe de Yougoslavie (1981)Ü 1x champion d’Europe Espoirs (1978)

PALMARÈS D’ENTRAÎNEURÜ 1x champion du Maroc (1998)Ü 1x champion de Croatie (2011)Ü 1x champion de France (D2-2000)Ü 1 Coupe de France (2004)Ü 1 Coupe d’Afrique des clubs champions

(1997)

SON BILAN AVEC L’ALGÉRIEÜ 1er match: Tanzanie - Algérie 1-1,le 3 septembre 2011Ü 27 matches; 18 victoires,4 partages, 5 défaites

LE SÉLECTIONNEUR

Passé en CMPour leurs débuts enEspagne en 1982,les Fennecs avaientfrappé un grand coupen dominant la RFA(2-1), premier succèsafricain en CM.Les éditions de 1986et 2010 leur ont laissé demoins bons souvenirs :un seul point récolté.

Fiche d’identitéSurnom : FennecsParticipations en Coupedu Monde : 3Joueur le plus capé :Lakhdar Belloumi,101 sélectionsMeilleur buteur :Abdelhafid Tasfaout,35 butsPremier match :contre la Bulgarie,le 6 janvier 1963 : 2-1Plus large victoire :contrele Yemen du Sud,le 17 août 1973 : 15-1Plus large défaite :en RDA,le 21 avril 1976 : 5-0Bilan des éliminatoires :6 victoires,2 défaites, 0 nul16 buts pour; 7 contre

PalmarèsCoupe du Monde(4e participation) :1er tour en 1982,1986 et 20109 m.; 2 v.; 2 n.; 5d.;6 bp-12 bcCan(15 participations) :vainqueur en 1990,finaliste en 1980,demi-finaliste en 1982,84, 88 et 2010

Capitale : Alger.Population :37.900.000 hab.Superficie : 2.381.741 km2.Langue officielle : arabe.Hymne national :Kassaman.Fédération : FédérationAlgérienne de football(FAF) (www.faf.dz).Affiliés :1.790.200 (2.090 clubs).

L’ARB

ITRE

SES 5 DERNIERS MATCHES12.10.2013 Burkina Faso - Algérie (qualif. CM) 3-219.11.2013 Algérie - Burkina Faso (qualif. CM) 1-005.03.2014 Algérie - Slovénie (amical) 2-031.05.2014 Algérie - Arménie (amical) 3-104.06.2014 Algérie - Roumanie (amical) 2-1

2 Belges et Algériens se sont déjà rencontrés deux fois. Chaque fois en match amical. Les Diables n’ont jamais été battus : 1 partage (0-0 en 2002) à Bruxelles et 1 succès (1-3 en 2003) à Anabba.

vsBelgiqueAlgérie

Page 6: Supdh 20140617 supdh full

“LA BELGIQUE PEUT ALLER JUSQU’EN FINALE”Directeur technique de la Fédération algérienne jusqu’en avril dernier,Saïd Haddouche a également travaillé avec le staff belge par le passé.Entre Belgique et Algérie, son cœur balance…

Directeur technique de la Fédération algérien-ne il y a quelques semaines encore, Said Had-douche est rentré en Belgique pour s’occuperde son épouse, malade. Lui qui a égalementtravaillé pour l’Union belge connaît les deuxformations sur le bout des doigts. Avant lematch de ce mardi, son cœur balance.“J’ai de l’affection pour les deux pays. L’unm’aaccueilli et l’autre est mon pays d’origine. J’aiégalement travaillé dans les directions techni-ques de chaque équipe et, pour moi, c’est vrai-ment difficile de porter un jugement”, affirmecelui qui est revenu à Bruxelles en avril.Ce mardi, c’est un regard neutre que Said Had-douche portera sur le duel entre deux pays quiont une place importante dans son cœur. Pourlui, on assistera à une belle rencontre de foot-ball.“Les deux pays possèdent des joueurs de qualitéinternationale évoluant à des postes similaires.Pour moi, la différence se jouera au niveau del’analyse tactique. C’est le staff qui aura lemieux analysé les points forts et les faiblesses del’autre qui l’emportera !”Une chose est certaine: que ce soit la Belgiqueou l’Algérie, les deux pays possèdent des indi-vidualités capables de faire la différence.“La Belgique compte en ses rangs des joueurscomme Hazard, Kompany, Fellaini, Witsel, capa-bles de tirer les autres vers le haut. Mais l’Algérieaussi possède de bons joueurs évoluant dans desgrands clubs européens. Des éléments commeBrahimi et Feghouli se sont imposés en Espagne,Taider l’a fait à l’Inter et Bentaleb évolue aujour-d’hui à Tottenham. Il y a du talent dans cetteéquipe d’Algérie, croyez-moi.”Mais cela ne sera pas le plus important.“On le voit depuis le début de cette Coupe duMonde brésilienne, c’est bien le collectif qui faitla différence. L’équipe qui imposera son jeu à

l’autre l’emportera.”Pour Said Haddouche, les deux formations ontdonc tout pour réaliser un beau Mondial. S’iln’affiche pas sa préférence, le technicien voitles Belges aller très loin dans cette phase finale.“Il est toujours difficile de poser des certitudesdans ce genre de compétition. Il suffit de voir lasévère défaite 1-5 de l’Espagne contre les Pays-Bas. Mais je pense sincèrement que les deuxéquipes qui s’affrontent à Belo Horizonte peu-vent se qualifier pour les huitièmes de finale, etsortir de ce groupe H. Je suis même persuadéque la Belgique a tout pour aller jusqu’en finale !Le staff prépare l’équipe depuis plusieurs an-nées, les joueurs se connaissent très bien. Con-trairement à l’Algérie qui a mis son projet enplace il y a deux et demi seulement. Il lui man-quera l’expérience que possède déjà la Belgi-que.” lSébastien Sterpigny

D. R

.

Les souvenirsalgériens de RousselL’ancien buteurde Mons avait fêtéla première deses deux capesnationales face auxFennecs, en 2003

12 février 2003. Cette daterestera, pour Cédric Roussel,celle de ses grands débutssous lemaillot des Diables

Rouges que leMontois arbore dé-sormais fièrement à chacune dessorties de Lukaku et Cie. Ce jour-là, à Annaba, le buteur de l’Alberteut plus de chance que Jelle VanDamme (Ajax), lui aussi sélec-tionné pour la première fois.Contrairement à l’actuel capitai-ne du Standard, resté sur le banc,Roussel joua une dizaine demi-nutes, en remplacement d’unEmileMpenza double buteur cesoir-là, face aux Algériens de…Georges Leekens.

Celui qui fête en cemoment leDoudou comme il se doit n’apeut-être participé qu’à deux ren-contres en équipe nationale,mais il fait partie des quelquesDiables à n’avoir connu que lavictoire : 1-3 en Algérie et 2-0contre l’Estonie, quelquesmoisplus tard.

“Il y avait pas mal de bons atta-quants à l’époque : Sonck et les frè-res Mpenza, notamment”, se sou-vient l’attaquant, qui, à 36 ans,jouera la saison prochaine au FCHavré (P2 Hainaut) après avoiraider le RCWaterloo (P1 Brabant)àmonter en promotion. “Je ne re-grette pas de n’avoir participé qu’àdeux rencontres. En revanche, je necomprends toujours pas pourquoije n’ai pas été appelé précédem-ment, alors que je fonctionnais as-sez bien en Premier League

(NdlR : il évolua à Coventry et àWolverhampton). Il a fallu que jerentre en Belgique, à Mons, pourobtenir une certaine considérationalors qu’aujourd’hui, il faut plutôtpartir pour être pris en compte.”

De cematch contre l’Algérie,Cédric garde peu de souvenirs.À Annaba, les Diables d’AiméAnthuenis préparaient unimportant déplacement enCroatie, qui se solda sur unsévère 4-0, en éliminatoires del’Euro 2004…que Roussel vécutdu banc. Et la partie face aux Fen-necs n’avait pas déchaîné les pas-sions.

“Ce n’était pas un grandmatch,sur un terrain assez moyen lui aus-si. Ce qui m’avait frappé, c’était leprofessionnalisme de l’encadre-ment et la pression populaire. Der-rière vous, il n’y a pas une ville maistout un pays. On se sent investid’unemission…”

L’ancien attaquant de Genket du Standard disputa ensuitetrois autresminutes sous lemaillot des Diables, contrel’Estonie, en octobre 2003(succès 2-0), mais ne fut plusappelé par la suite…

“AU BRÉSIL, EDEN HAZARDRÉPONDRA PRÉSENT”

Cemardi, c’est depuis une Citédu Doudou en pleine efferves-cence et entre amis que leMon-tois suivra lematch des DiablesdeWilmots…

“Je ne crains pas spécialementl’Algérie, mais la manière avec la-quelle les Diables vont aborder larencontre. La campagne prépara-toire nem’a pas rassuré. J’ai l’im-pression que beaucoup ont surtoutévité de se blesser. Or quand je re-garde la France, je vois un rythmetrois à quatre fois plus élevé. Je suisnéanmoins sûr d’une chose : au Bré-sil, Eden Hazard répondra présent.J’espère aussi que Dries Mertensjouera.” l

x Cédric Rousselen action lors du dernieraffrontement entreBelges et Algériens,en février 2003.(PHOTONEWS)

2 PRÉCÉDENTS

Les Diables ont rencontrédeux fois l’Algérie, chaque fois enmatch amical : le premier avantle Mondial 2002, le deuxièmequelques mois plus tard… l

l Belgique Algérie 0­014 mai 2002 > Match amicalBruxelles, stade Roi Baudouin (14.000)BELGIQUE : Geert De Vlieger (Willem II-P-B/23); Eric Deflandre (Olympique Lyonnais-Fra/39) puis 46e Jacky Peeters (AA Gent/11),Eric Van Meir (Standard de Liège/31)puis 46e Daniel Van Buyten (Olympiquede Marseille-Fra/5), Glen De Boeck(2e capt-SC Anderlecht/31),Peter Van Der Heyden (Club Bruges KV/3);Jérôme Mbo Mpenza (Excelsior Mouscron/24),Timmy Simons (Club Bruges KV/10) puis46e Yves Vanderhaeghe (SC Anderlecht/28),Johan Walem (Standard de Liège/31) puis 46e

Gaëtan Englebert (Club Bruges KV/2), Bart Goor(Hertha BSC Berlin-All/36) puis 60e Danny Boffin(Saint-Trond VV-51); Marc Wilmots (capt-FC Schalke 04-All/64) puis 46e Sven Vermant

(FC Schalke 04-All/12), Wesley Sonck(RC Genk/11) puis 46e Branko Strupar(Derby County FC-Ang/14)puis 91e Bernd Thijs (RC Genk/1).Entraîneur : Robert Waseige (27).ALGÉRIE : Lounes Gouaoui (JS Kabylie);Rafik Mezriche (ES Troyes Aube Champagne-Fra)puis 65e Redouane Akniouene (CR Belouizdad),Brahim Zafour (JS Kabylie),Salim Aribi (CA Batna), Nouredine Drioueche(JS Kabylie), Moulay Haddou (MC Oran);Mohamed Belgharbi (RC Kouba), Yazid Masouri(Le Havre Athletic Club-Fra) puis 74e

Karim Ghazi (USM Alger), Nasredine Kraouche(capt- AA Gent-Bel), Rafik Saïfi (EspéranceSportive Troyes Aube Champagne-Fra)puis 80e Yacine Bezaz (JS Kabylie);Nassim Akrour (FC d’Istres Ville Nouvelle-Fra).Entraîneur : Rabat Madjer.Arbitre : M. René Rogalla (Sui).Avertissements : Walem (20e),Van Der Heyden (35e); Mezriche (56e),Zafour (70e) Mansouri (73e).

l Algérie ­ Belgique 1­312 février 2003 > Match amicalAnnaba, stade du 19 mai 1956 (40.000)ALGÉRIE : Lounes Gaouaoui (JS Kabylie);Karim Gazi (USM Alger) puis 46e Djamel Belkaid(JS Kabylie), Nouredine Drioueche (JS Kabylie),Mounir Zeghdoud (USM Alger), Abd e RaoufZarabi (USM Alger); Salim Arribi (USM Alger),

Nasredine Kraouche (AA Gantoise-Bel) puis 63e

Mohamed Samadi (USM Blida), Djamel Belmadi(capt-Manchester City-Ang), Yazid Mansouri(Le Havre AC-Fra); Refik Saïfi (ES Troyes AubeChampagne-Fra) puis 46e Karim Ziani (ES TroyesAube Champagne-Fra), Abdelmalek Cherrad(OGC Nice-Fra) puis 63e Nassim Akrour(ES Troyes Aube Champagne-Fra).Entraîneur : Georges Leekens (Bel-1).BELGIQUE : Geert De Vlieger (Willem II-P-B/34) puis 46e Frédéric Herpoel (AAGantoise/5); Olivier De Cock (Club Bruges KV/3),Daniel Van Buyten (Olympiquede Marseille-Fra/14) puis 46e Bernd Thijs(RC Genk/5), Timmy Simons (Club Bruges KV/21),Peter Van der Heyden (Club Bruges KV/8);Gaëtan Englebert (Club Bruges KV/6),Yves Vanderhaeghe (2e capt-SC Anderlecht/39),Thomas Buffel (Sportclub Feyenoord/P-B/3)puis 82e Sandy Martens (Club Bruges KV/7),Bart Goor (capt-Hertha Berlin-All/47) puis84e Tom Soetaers (Roda JC Kerkrade-P-B/2);Wesley Sonck (RC Genk/21) puis 56e

Mbo Mpenza (Excelsior Mouscron/31),Emile Mpenza Lokonda (FC Schalke 04-All/38)puis 80e Cédric Roussel (AEC Mons/1).Entraîneur : Aimé Anthuenis (5).Arbitre : M. Jamel Baraket (Tun).Avertissements :Ghazi (20e),Kraouche (52e), Akrour (71e);Vanderhaeghe (35e).Les buts : 2e E. Mpenza (0-1); 7e Sonck (0-2);58e E. Mpenza (0-3); 90e Belmadi (1-3).

ÉVOCATION KEVIN CENTORAME

xGeorges Leekens était l’entraîneurde l’Algérie en 2003, et Aimé Anthuenisavait succédé à Robert Waseige aprèsle Mondial 2002 à la tête des Diables Rouges.(PHOTONEWS)

Ü REPÈRES

81S’il joue contre l’Algérie, DanielVan Buyten rejoindra Paul VanHimst, l’icône nationale, à la 6e

place du classement des Diablesles plus capés : 81 matcheschacun. Jan Ceulemans (96),Timmy Simons (93), Eric Geretset Franky Van der Elst (86)et Enzo Scifo (84) sont les cinqlégendes qui les précèdent.

50Big Dan pourrait aussi atteindrele nombre considérable de50 capes pour un même clubétranger, en l’occurrencele Bayern Munich où il resteaffilié jusqu’au 31 juin.Un record pour les Diables.Le Top 10

1. Daniel Van Buyten,49 au Bayern Munich (All);

2. Marc Wilmots,38 à Schalke 04 (All);

3. Gert De Vlieger,37 à Willem II (P-B)

. Timmy Simons,37 au PSV Eindhoven (P-B)

. Vincent Kompany,37 à Manchester City (Ang)

6. Eric Gerets,36 au PSV Eindhoven (P-B)

. Jan Vertonghen,36 à l’Ajax (P-B)

8. Jean-Marie Pfaff,33 au Bayern Munich (All)

. Marouane Fellaini,33 à Everton (Ang)10. Bart Goor,29 à Hertha Berlin (All)11. Luc NIlis,28 au PSV Eindhoven (P-B)

. Eric Deflandre,28 à Olympique Lyonnais (Fra)

. Eden Hazard,28 à Lille OSC (Fra)14. Thomas Vermaelen,27 à Arsenal FC (Ang)15. Nico Van Kerckhoven,26 à Schalke 04 (All)

. Mousa Dembélé,26 à AZ Alkmaar (P-B)

. Toby Alderweireld,26 à AFC Ajax (P-B)

23Contre l’Algérie, VincentKompany rejoindra… MarcWilmots, qui porta le brassard decapitaine de l’équipe belge à 23reprises. Au coup d’envoi,s’entend. Ce n’est encore quela 8e perf nationale mais Vince,qui vient d’égaler Eric Gerets (22),devrait, dès sa 2e apparition auMondial, rejoindre à la 7e placeGeorges Grün et ses 24capitanats.

38Axel Witsel va devenir le 38e

Diable à compter 50 capes.À 25 ans et 156 jours, il sera ledeuxième plus jeune joueur belgeà atteindre ce cap, échouant àseulement… 11 jours de PaulVan Himst. Ce dernier fêta sa 50e

sélection le 23 février 1969 face àl’Espagne à Sclessin. Polleke étaitalors âgé de 25 ans et 145 jours !

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1­3SOUVENIRS ENDIABLÉS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

6 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 7

Page 7: Supdh 20140617 supdh full

Robin Van PersiePays­Bas (Reporters/Imago Sport)

Moussa Dembélé(REPORTERS)

Page 8: Supdh 20140617 supdh full

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Neymar JrBrésil (Reporters/Imago Sport)

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Robin Van PersiePays­Bas (Reporters/Imago Sport)

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“LA BELGIQUE PEUT ALLER JUSQU’EN FINALE”Directeur technique de la Fédération algérienne jusqu’en avril dernier,Saïd Haddouche a également travaillé avec le staff belge par le passé.Entre Belgique et Algérie, son cœur balance…

Directeur technique de la Fédération algérien-ne il y a quelques semaines encore, Said Had-douche est rentré en Belgique pour s’occuperde son épouse, malade. Lui qui a égalementtravaillé pour l’Union belge connaît les deuxformations sur le bout des doigts. Avant lematch de ce mardi, son cœur balance.“J’ai de l’affection pour les deux pays. L’unm’aaccueilli et l’autre est mon pays d’origine. J’aiégalement travaillé dans les directions techni-ques de chaque équipe et, pour moi, c’est vrai-ment difficile de porter un jugement”, affirmecelui qui est revenu à Bruxelles en avril.Ce mardi, c’est un regard neutre que Said Had-douche portera sur le duel entre deux pays quiont une place importante dans son cœur. Pourlui, on assistera à une belle rencontre de foot-ball.“Les deux pays possèdent des joueurs de qualitéinternationale évoluant à des postes similaires.Pour moi, la différence se jouera au niveau del’analyse tactique. C’est le staff qui aura lemieux analysé les points forts et les faiblesses del’autre qui l’emportera !”Une chose est certaine: que ce soit la Belgiqueou l’Algérie, les deux pays possèdent des indi-vidualités capables de faire la différence.“La Belgique compte en ses rangs des joueurscomme Hazard, Kompany, Fellaini, Witsel, capa-bles de tirer les autres vers le haut. Mais l’Algérieaussi possède de bons joueurs évoluant dans desgrands clubs européens. Des éléments commeBrahimi et Feghouli se sont imposés en Espagne,Taider l’a fait à l’Inter et Bentaleb évolue aujour-d’hui à Tottenham. Il y a du talent dans cetteéquipe d’Algérie, croyez-moi.”Mais cela ne sera pas le plus important.“On le voit depuis le début de cette Coupe duMonde brésilienne, c’est bien le collectif qui faitla différence. L’équipe qui imposera son jeu à

l’autre l’emportera.”Pour Said Haddouche, les deux formations ontdonc tout pour réaliser un beau Mondial. S’iln’affiche pas sa préférence, le technicien voitles Belges aller très loin dans cette phase finale.“Il est toujours difficile de poser des certitudesdans ce genre de compétition. Il suffit de voir lasévère défaite 1-5 de l’Espagne contre les Pays-Bas. Mais je pense sincèrement que les deuxéquipes qui s’affrontent à Belo Horizonte peu-vent se qualifier pour les huitièmes de finale, etsortir de ce groupe H. Je suis même persuadéque la Belgique a tout pour aller jusqu’en finale !Le staff prépare l’équipe depuis plusieurs an-nées, les joueurs se connaissent très bien. Con-trairement à l’Algérie qui a mis son projet enplace il y a deux et demi seulement. Il lui man-quera l’expérience que possède déjà la Belgi-que.” lSébastien Sterpigny

D. R

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2 PRÉCÉDENTS

Les Diables ont rencontrédeux fois l’Algérie, chaque fois enmatch amical : le premier avantle Mondial 2002, le deuxièmequelques mois plus tard… l

l Belgique Algérie 0­014 mai 2002 > Match amicalBruxelles, stade Roi Baudouin (14.000)BELGIQUE : Geert De Vlieger (Willem II-P-B/23); Eric Deflandre (Olympique Lyonnais-Fra/39) puis 46e Jacky Peeters (AA Gent/11),Eric Van Meir (Standard de Liège/31)puis 46e Daniel Van Buyten (Olympiquede Marseille-Fra/5), Glen De Boeck(2e capt-SC Anderlecht/31),Peter Van Der Heyden (Club Bruges KV/3);Jérôme Mbo Mpenza (Excelsior Mouscron/24),Timmy Simons (Club Bruges KV/10) puis46e Yves Vanderhaeghe (SC Anderlecht/28),Johan Walem (Standard de Liège/31) puis 46e

Gaëtan Englebert (Club Bruges KV/2), Bart Goor(Hertha BSC Berlin-All/36) puis 60e Danny Boffin(Saint-Trond VV-51); Marc Wilmots (capt-FC Schalke 04-All/64) puis 46e Sven Vermant

(FC Schalke 04-All/12), Wesley Sonck(RC Genk/11) puis 46e Branko Strupar(Derby County FC-Ang/14)puis 91e Bernd Thijs (RC Genk/1).Entraîneur : Robert Waseige (27).ALGÉRIE : Lounes Gouaoui (JS Kabylie);Rafik Mezriche (ES Troyes Aube Champagne-Fra)puis 65e Redouane Akniouene (CR Belouizdad),Brahim Zafour (JS Kabylie),Salim Aribi (CA Batna), Nouredine Drioueche(JS Kabylie), Moulay Haddou (MC Oran);Mohamed Belgharbi (RC Kouba), Yazid Masouri(Le Havre Athletic Club-Fra) puis 74e

Karim Ghazi (USM Alger), Nasredine Kraouche(capt- AA Gent-Bel), Rafik Saïfi (EspéranceSportive Troyes Aube Champagne-Fra)puis 80e Yacine Bezaz (JS Kabylie);Nassim Akrour (FC d’Istres Ville Nouvelle-Fra).Entraîneur : Rabat Madjer.Arbitre : M. René Rogalla (Sui).Avertissements : Walem (20e),Van Der Heyden (35e); Mezriche (56e),Zafour (70e) Mansouri (73e).

l Algérie ­ Belgique 1­312 février 2003 > Match amicalAnnaba, stade du 19 mai 1956 (40.000)ALGÉRIE : Lounes Gaouaoui (JS Kabylie);Karim Gazi (USM Alger) puis 46e Djamel Belkaid(JS Kabylie), Nouredine Drioueche (JS Kabylie),Mounir Zeghdoud (USM Alger), Abd e RaoufZarabi (USM Alger); Salim Arribi (USM Alger),

Nasredine Kraouche (AA Gantoise-Bel) puis 63e

Mohamed Samadi (USM Blida), Djamel Belmadi(capt-Manchester City-Ang), Yazid Mansouri(Le Havre AC-Fra); Refik Saïfi (ES Troyes AubeChampagne-Fra) puis 46e Karim Ziani (ES TroyesAube Champagne-Fra), Abdelmalek Cherrad(OGC Nice-Fra) puis 63e Nassim Akrour(ES Troyes Aube Champagne-Fra).Entraîneur : Georges Leekens (Bel-1).BELGIQUE : Geert De Vlieger (Willem II-P-B/34) puis 46e Frédéric Herpoel (AAGantoise/5); Olivier De Cock (Club Bruges KV/3),Daniel Van Buyten (Olympiquede Marseille-Fra/14) puis 46e Bernd Thijs(RC Genk/5), Timmy Simons (Club Bruges KV/21),Peter Van der Heyden (Club Bruges KV/8);Gaëtan Englebert (Club Bruges KV/6),Yves Vanderhaeghe (2e capt-SC Anderlecht/39),Thomas Buffel (Sportclub Feyenoord/P-B/3)puis 82e Sandy Martens (Club Bruges KV/7),Bart Goor (capt-Hertha Berlin-All/47) puis84e Tom Soetaers (Roda JC Kerkrade-P-B/2);Wesley Sonck (RC Genk/21) puis 56e

Mbo Mpenza (Excelsior Mouscron/31),Emile Mpenza Lokonda (FC Schalke 04-All/38)puis 80e Cédric Roussel (AEC Mons/1).Entraîneur : Aimé Anthuenis (5).Arbitre : M. Jamel Baraket (Tun).Avertissements :Ghazi (20e),Kraouche (52e), Akrour (71e);Vanderhaeghe (35e).Les buts : 2e E. Mpenza (0-1); 7e Sonck (0-2);58e E. Mpenza (0-3); 90e Belmadi (1-3).

Ü REPÈRES

81S’il joue contre l’Algérie, DanielVan Buyten rejoindra Paul VanHimst, l’icône nationale, à la 6e

place du classement des Diablesles plus capés : 81 matcheschacun. Jan Ceulemans (96),Timmy Simons (93), Eric Geretset Franky Van der Elst (86)et Enzo Scifo (84) sont les cinqlégendes qui les précèdent.

50Big Dan pourrait aussi atteindrele nombre considérable de50 capes pour un même clubétranger, en l’occurrencele Bayern Munich où il resteaffilié jusqu’au 31 juin.Un record pour les Diables.Le Top 10

1. Daniel Van Buyten,49 au Bayern Munich (All);

2. Marc Wilmots,38 à Schalke 04 (All);

3. Gert De Vlieger,37 à Willem II (P-B)

. Timmy Simons,37 au PSV Eindhoven (P-B)

. Vincent Kompany,37 à Manchester City (Ang)

6. Eric Gerets,36 au PSV Eindhoven (P-B)

. Jan Vertonghen,36 à l’Ajax (P-B)

8. Jean-Marie Pfaff,33 au Bayern Munich (All)

. Marouane Fellaini,33 à Everton (Ang)10. Bart Goor,29 à Hertha Berlin (All)11. Luc NIlis,28 au PSV Eindhoven (P-B)

. Eric Deflandre,28 à Olympique Lyonnais (Fra)

. Eden Hazard,28 à Lille OSC (Fra)14. Thomas Vermaelen,27 à Arsenal FC (Ang)15. Nico Van Kerckhoven,26 à Schalke 04 (All)

. Mousa Dembélé,26 à AZ Alkmaar (P-B)

. Toby Alderweireld,26 à AFC Ajax (P-B)

23Contre l’Algérie, VincentKompany rejoindra… MarcWilmots, qui porta le brassard decapitaine de l’équipe belge à 23reprises. Au coup d’envoi,s’entend. Ce n’est encore quela 8e perf nationale mais Vince,qui vient d’égaler Eric Gerets (22),devrait, dès sa 2e apparition auMondial, rejoindre à la 7e placeGeorges Grün et ses 24capitanats.

38Axel Witsel va devenir le 38e

Diable à compter 50 capes.À 25 ans et 156 jours, il sera ledeuxième plus jeune joueur belgeà atteindre ce cap, échouant àseulement… 11 jours de PaulVan Himst. Ce dernier fêta sa 50e

sélection le 23 février 1969 face àl’Espagne à Sclessin. Polleke étaitalors âgé de 25 ans et 145 jours !

SOUVENIRS ENDIABLÉS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

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“UNJOUEURCOMMEONN’ENVOITQU’UNDANSSAVIE…”Marc Wilmots fit ses premiers pas de footballeur à Jodoigne,à proximité de son village natal de Dongelberg. Il y resta trois saisons.Le temps de marquer les esprits et d’empiler les buts, avant de rejoindreSaint­Trond et d’entamer sa fulgurante ascension. Rencontre avec ceuxqui ont côtoyé le sélectionneur des Diables durant sa période brabançonne

REPORTAGE RÉALISÉ PAR THIBAUT HUGÉ

Jodoigne, plus précisément Dongelberg etla ferme familiale, a vu grandirMarcWil-mots. Personne ne se doutait à cette épo-que qu’il deviendrait l’une des icônes du

football belge, de par son parcours de footbal-leur, notamment à Schalke 04 ou encore avecles Diables Rouges,mais également de parson charisme naturel qui fait de lui le sélec-tionneur à succès des Diables Rouges.

Alors qu’il n’avait pas encore dix prin-temps, celui qui allait devenir plus tard danssa carrière le Taureau de Dongelberg prit sa pre-mière affiliation à Jodoigne, où il resta trois

xMarc Wilmots (2e en haut, partantde la gauche), à Jodoigne, dansl’équipe de José Bauwin. (D. R.)

“IL MANGEAITÉNORMÉMENT”Pour être un sportif de haut niveau,il faut une bonne hygiène de vie.Et donc une alimentation correcte.Marc Wilmots accorde une grandeimportance à cet aspect dans la ges-tion de son groupe, et il s’est adjointles services de spécialistes dans lestaff qu’il a emmené au Brésil. Pour-tant, parmi les images que conserveaujourd’hui José Bauwin deWillie, ily a celle de ce petit garçon qui avaittoujours un grand appétit : “Il man-geait énormément ! Je me souvienslui avoir dit qu’il ne pourrait pas deve-nir un bon joueur de football enman-geant autant ! J’avais tout faux. Quiplus est, il était tellement volontaire,sur le terrain mais aussi en dehors enaidant, notamment, au sein de la for-me familiale, qu’il dépensait toutel’énergie qu’il engloutissait.” l

“Je n’ai aucunméritedans son éclosion,

si ce n’est celui d’avoir cultivéson envie et sa discipline”

José Bauwin, son premier entraîneur

HU

xMarc Wilmots a grandi dans la campagne brabançonne,heureux dans la ferme familiale de Dongelberg, à quelques

encablures du RAS Jodoigne où il s’éveilla au football…(REPORTERS) 9

Après Hector Torten Goetinck (1930 et 1934), John David Jack Butler (1938), Dougall Duggie Livingstone (1954), Raymond

Goethals (1970), Guy Thys (1982, 1986 et 1990), Paul Van Himst

(1994), Georges Leekens (1998) et Robert Waseige (2002), Marc

Wilmots deviendra ce mardi le 9e

entraîneur à diriger la Belgique en phase finale de Coupe du Monde.

saisons avant de connaître une fulgurante as-cension qui débuta à Saint-Trond. Ces trois an-nées passées à la Cabouse, nomdu stade de laRAS Jodoigne dont l’équipe première évolueen 3e provinciale brabançonne, permirent àMarcWilmots de déjàmarquer les esprits desgens qui l’ont côtoyé, tant chez lesminimesque chez les cadets, où il fut, il est vrai, entou-ré d’une génération talentueuse.

La campagne 1979-1980 fut ainsi synonymed’un premier titre pour lui, chez lesminimes.Le T1 des Diables Rouges ymarqua la bagatellede 88 buts sur les 151 plantés par son équipecette saison-là. Toujours en âge de jouer dansla catégorie inférieure, le petitWilmots parti-cipa amplement au sacre des cadets la saisonsuivante, scorant à 52 reprises au cours d’unesaison où son équipe secoua les filets 201 fois,pour un seul but encaissé sur le terrain deNethen, club aujourd’hui disparu.

L’homme qui, le premier, eut la chance decôtoyerMarcWilmots à Jodoigne fut José Bau-win. Toujours très actif aujourd’hui au sein del’école de jeunes de la RAS Jodoigne, c’est parhasard que, comme entraîneur, il se retrouvaavec le citoyen de Dongelberg au sein de songroupe de jeunes.

“Mon équipe participait à unmatch amicaldans le cadre d’une kermesse locale, à Dongel-berg. Le terrain se trouvait en contrebas de la fer-me du papa deWilmots, Léon. C’est lui qui nousavait mis cet espace de jeu à disposition !” évo-que José Bauwin, aujourd’hui âgé de 66 ans.“C’est là que j’ai eumon premier contact avecMarc. Ma première image de lui est ce petit gar-çon venume tirer par le short pour me demanders’il pouvait jouer avec nous. Si j’ai accepté, je nel’ai pas fait jouer directement. Lorsqu’il est montéau jeu, mes premières impressions furent qu’ilétait déjà volontaire et rapide, mais il couraitdans tous les sens, ne voyant que le ballon. Per-sonne n’aurait pu dire qu’il allait réussir une sibelle carrière.”

DES MATCHES AVEC LE… CURÉEnfant de la ferme dans un village sans club

de foot, MarcWilmots n’avait pas attendu cepremiermatch sous la vareuse d’un club pourdécouvrir son amour du ballon rond. Depuislongtemps déjà, le petit Marc tapait en effet laballe en compagnie du PèreMarc, curé à Don-gelberg. Les portes de l’église lui servirent ré-gulièrement de goal avant qu’il ne commenceà les empiler sous les couleurs de Jodoigne.

“Rapidement, il fit trembler les filets”, reprend

l’ex-entraîneur deMarcWilmots. “Il était déjàaidé par une pointe de vitesse et ce coup de reinau démarrage qu’on lui connaît. Théoriquement,il aurait dû uniquement jouer enminimes vu sonâge. Mais rapidement, il fut repris une catégorieau-dessus tellement il était puissant. Cette géné-ration àma disposition était douée de grandesqualités et je n’aime pas réduire notre réussite àla simple présence deMarcWilmots dans le grou-pe. Mais il est certain aussi que cela facilitait cer-taines choses vu sa capacité à secouer les filets.Nous possédions un grand défenseur, capable debalancer le ballon de bien loin. Et Marc, souvent,faisait le reste devant…”

Les souvenirs sont nombreux dans la têtede José Bauwin. Mais le Jodoignois n’en tirepas de fierté personnelle, préférant parler“d’heureuse coïncidence” dans la présence d’untel talent dans ses rangs : “Un joueur comme ce-la, on a la chance seulement une seule fois danssa vie de l’avoir dans son équipe. Je n’ai aucunmérite dans son éclosion, si ce n’est celui d’avoircultivé son envie et sa discipline.”

11 BUTS EN 35 MINUTESEtmême si, à l’époque, rien ne laissait pré-

sager une telle réussite, avec notamment “descarences au niveau technique”, le Taureau deDongelberg avait déjà beaucoup des traits decaractère qui, tout au long de sa carrière, ontfait samarque de fabrique : “Marc était et estresté un gagneur, un battant de tous les instants.Disons qu’il était sans doute un peu trop indivi-dualiste sur un terrain à l’époque. Au début, il al-lait parfois jusqu’à bousculer l’un de ses équi-piers pour marquer un but. Mais cela s’expliqueaussi par ses qualités au-dessus de lamoyenne.Reste que, plusieurs fois, il a fait demoi un coachfuribard. Je me souviens que, isolé sur un flancdans un angle impossible, il a préféré tenter sachance plutôt que de servir un équipier idéale-ment placé. Dans ces circonstances, je n’hésitaispas à le faire descendre. Je pense égalementl’avoir fait jouer à toutes les positions, même augardien. (rires) Et, une fois, je l’ai prié de rejoin-dre le banc après avoir marqué onze buts en l’es-pace de 35minutes. C’en était trop. Il en faut pourtout le monde...”l

Wilmots,le Brabançon

PORTRAIT BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

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xMarc Wilmots (2e en haut, partantde la gauche), à Jodoigne, dansl’équipe de José Bauwin. (D. R.)

“IL MANGEAITÉNORMÉMENT”Pour être un sportif de haut niveau,il faut une bonne hygiène de vie.Et donc une alimentation correcte.Marc Wilmots accorde une grandeimportance à cet aspect dans la ges-tion de son groupe, et il s’est adjointles services de spécialistes dans lestaff qu’il a emmené au Brésil. Pour-tant, parmi les images que conserveaujourd’hui José Bauwin deWillie, ily a celle de ce petit garçon qui avaittoujours un grand appétit : “Il man-geait énormément ! Je me souvienslui avoir dit qu’il ne pourrait pas deve-nir un bon joueur de football enman-geant autant ! J’avais tout faux. Quiplus est, il était tellement volontaire,sur le terrain mais aussi en dehors enaidant, notamment, au sein de la for-me familiale, qu’il dépensait toutel’énergie qu’il engloutissait.” l

“Je n’ai aucunméritedans son éclosion,

si ce n’est celui d’avoir cultivéson envie et sa discipline”

José Bauwin, son premier entraîneur

HU

xMarc Wilmots a grandi dans la campagne brabançonne,heureux dans la ferme familiale de Dongelberg, à quelques

encablures du RAS Jodoigne où il s’éveilla au football…(REPORTERS) 9

Après Hector Torten Goetinck (1930 et 1934), John David Jack Butler (1938), Dougall Duggie Livingstone (1954), Raymond

Goethals (1970), Guy Thys (1982, 1986 et 1990), Paul Van Himst

(1994), Georges Leekens (1998) et Robert Waseige (2002), Marc

Wilmots deviendra ce mardi le 9e

entraîneur à diriger la Belgique en phase finale de Coupe du Monde.

saisons avant de connaître une fulgurante as-cension qui débuta à Saint-Trond. Ces trois an-nées passées à la Cabouse, nomdu stade de laRAS Jodoigne dont l’équipe première évolueen 3e provinciale brabançonne, permirent àMarcWilmots de déjàmarquer les esprits desgens qui l’ont côtoyé, tant chez lesminimesque chez les cadets, où il fut, il est vrai, entou-ré d’une génération talentueuse.

La campagne 1979-1980 fut ainsi synonymed’un premier titre pour lui, chez lesminimes.Le T1 des Diables Rouges ymarqua la bagatellede 88 buts sur les 151 plantés par son équipecette saison-là. Toujours en âge de jouer dansla catégorie inférieure, le petitWilmots parti-cipa amplement au sacre des cadets la saisonsuivante, scorant à 52 reprises au cours d’unesaison où son équipe secoua les filets 201 fois,pour un seul but encaissé sur le terrain deNethen, club aujourd’hui disparu.

L’homme qui, le premier, eut la chance decôtoyerMarcWilmots à Jodoigne fut José Bau-win. Toujours très actif aujourd’hui au sein del’école de jeunes de la RAS Jodoigne, c’est parhasard que, comme entraîneur, il se retrouvaavec le citoyen de Dongelberg au sein de songroupe de jeunes.

“Mon équipe participait à unmatch amicaldans le cadre d’une kermesse locale, à Dongel-berg. Le terrain se trouvait en contrebas de la fer-me du papa deWilmots, Léon. C’est lui qui nousavait mis cet espace de jeu à disposition !” évo-que José Bauwin, aujourd’hui âgé de 66 ans.“C’est là que j’ai eumon premier contact avecMarc. Ma première image de lui est ce petit gar-çon venume tirer par le short pour me demanders’il pouvait jouer avec nous. Si j’ai accepté, je nel’ai pas fait jouer directement. Lorsqu’il est montéau jeu, mes premières impressions furent qu’ilétait déjà volontaire et rapide, mais il couraitdans tous les sens, ne voyant que le ballon. Per-sonne n’aurait pu dire qu’il allait réussir une sibelle carrière.”

DES MATCHES AVEC LE… CURÉEnfant de la ferme dans un village sans club

de foot, MarcWilmots n’avait pas attendu cepremiermatch sous la vareuse d’un club pourdécouvrir son amour du ballon rond. Depuislongtemps déjà, le petit Marc tapait en effet laballe en compagnie du PèreMarc, curé à Don-gelberg. Les portes de l’église lui servirent ré-gulièrement de goal avant qu’il ne commenceà les empiler sous les couleurs de Jodoigne.

“Rapidement, il fit trembler les filets”, reprend

l’ex-entraîneur deMarcWilmots. “Il était déjàaidé par une pointe de vitesse et ce coup de reinau démarrage qu’on lui connaît. Théoriquement,il aurait dû uniquement jouer enminimes vu sonâge. Mais rapidement, il fut repris une catégorieau-dessus tellement il était puissant. Cette géné-ration àma disposition était douée de grandesqualités et je n’aime pas réduire notre réussite àla simple présence deMarcWilmots dans le grou-pe. Mais il est certain aussi que cela facilitait cer-taines choses vu sa capacité à secouer les filets.Nous possédions un grand défenseur, capable debalancer le ballon de bien loin. Et Marc, souvent,faisait le reste devant…”

Les souvenirs sont nombreux dans la têtede José Bauwin. Mais le Jodoignois n’en tirepas de fierté personnelle, préférant parler“d’heureuse coïncidence” dans la présence d’untel talent dans ses rangs : “Un joueur comme ce-la, on a la chance seulement une seule fois danssa vie de l’avoir dans son équipe. Je n’ai aucunmérite dans son éclosion, si ce n’est celui d’avoircultivé son envie et sa discipline.”

11 BUTS EN 35 MINUTESEtmême si, à l’époque, rien ne laissait pré-

sager une telle réussite, avec notamment “descarences au niveau technique”, le Taureau deDongelberg avait déjà beaucoup des traits decaractère qui, tout au long de sa carrière, ontfait samarque de fabrique : “Marc était et estresté un gagneur, un battant de tous les instants.Disons qu’il était sans doute un peu trop indivi-dualiste sur un terrain à l’époque. Au début, il al-lait parfois jusqu’à bousculer l’un de ses équi-piers pour marquer un but. Mais cela s’expliqueaussi par ses qualités au-dessus de lamoyenne.Reste que, plusieurs fois, il a fait demoi un coachfuribard. Je me souviens que, isolé sur un flancdans un angle impossible, il a préféré tenter sachance plutôt que de servir un équipier idéale-ment placé. Dans ces circonstances, je n’hésitaispas à le faire descendre. Je pense égalementl’avoir fait jouer à toutes les positions, même augardien. (rires) Et, une fois, je l’ai prié de rejoin-dre le banc après avoir marqué onze buts en l’es-pace de 35minutes. C’en était trop. Il en faut pourtout le monde...”l

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SOUVENIRS D’ÉQUIPIER

“Pas le plustalentueuxmais un bosseur”Olivier Moens et MarcWilmots ont été équipierschez les jeunes à Jodoigne.L’un était supporterd’Anderlecht,l’autre du Standard.Tous deux ont souvent faitla route du stade ensemble,avant de prendredes trajectoiresbien différentes…

xOlivier Moens pose sa médaillesur la tête du petit Wilmots(couché, en rouge, au premier plan). (D. R.)

“MARCNE SE SENTAITBIEN QU’ENRÉCRÉATION…”Geneviève Bauwin,l’épouse de son… premierentraîneur, fut sa… premièreinstitutrice à Jodoigne

Le monde est petit. Encore plus à Jodoigne.Si José Bauwin fut le premier entraîneur deMarc Wilmots, Geneviève Bauwin, son épou-se, fut, quant à elle, sa première institutrice,

à l’Institut de la Providence, à Jodoigne.“Je l’ai eu en première maternelle, donc quandil était encore très jeune. Il ne devait avoir quetrois ans, trois ans et demi. À l’époque, ils’agissait évidemment d’un élève comme unautre, dans des classes où les enfants étaienttrès nombreux. Ce n’est que plus tard, lorsqu’ils’est fait un nom dans le milieu du football,que j’ai tenté d’ouvrir la boîte aux souvenirs.”Et, manifestement, l’école, du moins les heu-res de cours, n’était déjà pas les momentspréférés de la journée du champion en her-be.“Je me souviens de lui comme un jeune garçonnerveux en classe, qui ne se sentait réellementbien que lorsqu’il pouvait aller en récréation”,reprend Geneviève Bauwin qui, plus tard, futinvitée avec son mari au mariage de MarcWilmots. “Il avait un grand besoin de bouger,

de se dépenser. Cela ne fait pas l’ombre d’undoute. Je dois dire que l’école n’était pas spé-cialement son affaire. C’était plutôt un garçondu type casse-cou.” l

D. R

.

“Le surnom Taureaude Dongelberg lui allait déjà

comme un gant”Olivier Moens, l’un de ses premiers équipiers, à Jodoigne

HU

WILMOTS FUTAUSSI ENTRAÎNEURÀ JODOIGNE !Jeune joueur à Jodoigne, Marc Wilmots yest revenu après sa carrière de joueur,cette fois comme entraîneur. Ses deuxenfants ont aussi défendu les couleurs duclub brabançon, comme leur papa voiciplus de trente ans. Le Taureau de Dongel-berg leur emboîta le pas en reprenant lesrênes de leur équipe, attirant du mêmecoup une belle brochette de supporterslors des matches de cette équipe de jeu-nes à Jodoigne. La RAS rêve que son illus-tre Diable Rouge devienne, un jour, sonambassadeur de marque. Histoire del’aider à grandir et à franchir un, voireplusieurs paliers.l

Marc Wilmots restera sans doute àjamais la plus grande fierté foot-ballistique de Jodoigne. Trenteans après qu’il a pris la route de

Saint-Trond en échange de 300.000 francsbelges qui firent le plus grand bien à la tréso-rerie locale, personne ne l’a oublié. Sûrementpas ceux qui l’ont côtoyé sur les terrains.

Olivier Moens, de deux ans son aîné, estl’un de ceux-là. Durant trois saisons, il fut sonpartenaire sur les terrains, avant de suivreson évolution dans les médias. Aujourd’hui,il reçoit de ses nouvelles de temps en tempsou le recroise à l’occasion, toujours avec plai-sir.

“À la base, jamais je n’aurais imaginé qu’ilréussisse un parcours tel que le sien. Ce qu’il estparvenu à faire par la suite est exceptionnel”,indique son ex-équipier dans la dream teamjodoignoise de l’époque. “J’en suis le premierheureux pour lui. Passionné, il maîtrise son sujetà 100 %. Je ne peux qu’être ravi qu’il soit devenusélectionneur de notre équipe nationale. J’aibeaucoup de respect pour l’homme.”

Les deux hommes en ont fait de la routeensemble, celle menant vers le stade de la Ca-bouse notamment, mais leurs chemins ontvite pris une trajectoire diamétralement op-posée.

“Habitant un village voisin du sien, nous pas-sions le chercher à la ferme. Je garde cette imagede lui patientant sur un pilastre. On se taquinaitégalement beaucoup. Lui était supporter duStandard, moi d’Anderlecht et on pensait chacunpouvoir un jour défendre les couleurs de sonclub préféré… Ce fut le cas pour lui, pas pourmoi. (rires) J’ai pris un autre chemin, je n’ai pasde regret. Mais qui sait ? si j’avais eu la mêmecombativité, la même hargne que celle qu’il affi-chait déjà à l’époque… Le Taureau de Dongel-berg, et même s’il n’avait pas la carrure qui futla sienne par la suite, était un surnom qui auraitdéjà pu lui aller comme un gant tant il se don-nait sur les pelouses. Jamais on n’a senti au seindu groupe qu’il avait deux ans de moins que cer-tains joueurs, commemoi. Cela, tant au niveaudu jeu que de l’intégration.”

“IL NE VOYAIT QUE LE BALLON,QUITTE À ÊTRE 15 MÈTRES HORS­JEU…”

Le premier souvenir d’Olivier Moens con-cernant Marc Wilmots remonte à unmatchamical disputé à Hannut.

“Celui sur le terrain lors de la kermesse à Don-gelberg ne me dit rien”, rigole-t-il en référenceà la première apparition de Marc Wilmotsavec une équipe de Jodoigne. “Pour vous direcomme il m’avait marqué ce jour-là ! À Hannut,je me souviens qu’il ne voyait que le ballon, quit-te à être quinze mètres hors-jeu…”

Parmi cette génération dorée, son ex-équi-pier n’hésite pas à affirmer qu’il n’était peut-être pas l’élément le plus talentueux…

“Mais son travail, car c’est un bosseur, a fait ladifférence. Il avait bien plus d’engagement quela moyenne. Et que dire de son jeu de tête pourun gars de cet âge-là. Mais techniquement, il yavait certainement plus fort que lui dans notreéquipe.” l

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10 I la dernière heure - les sports I 17 JUIN 2014 17 JUIN 2014 I la dernière heure - les sports I 11

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xOlivier Moens pose sa médaillesur la tête du petit Wilmots(couché, en rouge, au premier plan). (D. R.)

“MARCNE SE SENTAITBIEN QU’ENRÉCRÉATION…”Geneviève Bauwin,l’épouse de son… premierentraîneur, fut sa… premièreinstitutrice à Jodoigne

Le monde est petit. Encore plus à Jodoigne.Si José Bauwin fut le premier entraîneur deMarc Wilmots, Geneviève Bauwin, son épou-se, fut, quant à elle, sa première institutrice,

à l’Institut de la Providence, à Jodoigne.“Je l’ai eu en première maternelle, donc quandil était encore très jeune. Il ne devait avoir quetrois ans, trois ans et demi. À l’époque, ils’agissait évidemment d’un élève comme unautre, dans des classes où les enfants étaienttrès nombreux. Ce n’est que plus tard, lorsqu’ils’est fait un nom dans le milieu du football,que j’ai tenté d’ouvrir la boîte aux souvenirs.”Et, manifestement, l’école, du moins les heu-res de cours, n’était déjà pas les momentspréférés de la journée du champion en her-be.“Je me souviens de lui comme un jeune garçonnerveux en classe, qui ne se sentait réellementbien que lorsqu’il pouvait aller en récréation”,reprend Geneviève Bauwin qui, plus tard, futinvitée avec son mari au mariage de MarcWilmots. “Il avait un grand besoin de bouger,

de se dépenser. Cela ne fait pas l’ombre d’undoute. Je dois dire que l’école n’était pas spé-cialement son affaire. C’était plutôt un garçondu type casse-cou.” l

D. R

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