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D’un projet de démolition à une rénovation totale Centre psychiatrique des Frères Alexiens (Boechout) CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS tech care ANNEE 3 - JUI-AOÛT - SEP 2015 - N11 Bureau de dépot Ostende X - P915317 - Périodique trimestriel - Editeur responsable.: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

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Magazine. Construction, installation et amenagement dans le secteur des soins.

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D’un projet de démolition à une rénovation totale Centre psychiatrique des Frères Alexiens (Boechout)

CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

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Periodicité: Trimestrielle

Envoyé gratuitement aux chefs de département des services

techniques des centres de soins résidentiels, des hôpitaux et CPAS.

Rédactrice en chef: Tilly Baekelandt,

[email protected] - T + 32 (0)56 33 42 72

Rédaction: Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq,

Koen Vandepopuliere, Rudy Gunst, Bart Vancauwenberghe

[email protected] - T + 32 (0)56 77 13 10

Publicité - conseil: Filip Cossement,

T +32 (0)56 77 13 10, [email protected]

Editeur responsable: Filip Cossement,

Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies

Conception graphique: [email protected]

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publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque

manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur.

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Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

PROJETD’un projet de démolition à une rénovation totale Centre psychiatrique des Frères Alexiens (Boechout)

REPORTAGESL’hôpital Damiaan rénove son système anti-légionellose

L’Hôpital universitaire de Bruxelles investit dans une installation derefroidissement fiable et énergétiquement efficace

L’importance des flux laminaires dans les salles d’opération (mobiles)

L’hôpital Sint-Lucas choisit les refroidisseurs à condensation par air EWAD de Daikin

POINT DE VUECoup d’œil sur l’avenir de l’éclairage dans l’Internet des Objets

BCWUtilisation de lingettes humides pour l’hygiène en salle propre

JOURNEE D’ETUDECogénération et soins: le plan en étapes (deuxième partie)

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FOIRESConférences à Climatechno

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Les utilisateurs fréquents de l’axe reliant Anvers à Lier connaissent non seulement le dancing La Rocca, mais aussi le centre psy-chiatrique des frères Alexiens à Boechout. Ce bâtiment très reconnaissable, en forme de U, a été construit entre 1875 et 1899 pour abri-ter un hôpital; aujourd’hui encore, il consti-tue un jalon pour le trafic. C’est cet immeuble qui vient de subir une transformation en pro-fondeur. Pourtant, la direction et les Frères de la Charité, qui assurent l’exploitation du site de soins en emphytéose, étaient partis d’une option toute différente: ils envisageaient de démolir le bâtiment pour le remplacer par du neuf, et avaient signé après bien des péri-péties un accord en ce sens avec les proprié-taires et les Frères Alexiens, donneurs d’em-phytéose. Johan Deforche, directeur général:

«Le plan d’ensemble prévoyait de réorganiser l’immeuble pour en faire un service d’admis-sion, avec des salles de jour au rez-de-chaus-sée et une partie réservée au séjour et aux nuits à l’étage. En théorie, l’idée était intéres-sante, mais dans la pratique, ce scénario ne permettait pas d’assurer une permanence in-firmière et l’étage n’était pas gérable. Le dos-sier traînait depuis des années quand nous avons fini par décider de démolir, en accord avec les propriétaires. Nous avions trois argu-ments pour valider ce choix: d’abord, le bâ-timent ne correspondait plus à nos besoins fonctionnels. Ensuite, il était désespérément obsolète sur le plan énergétique, et nous ne voyions pas vraiment comment y remédier. Enfin, la superficie au sol était beaucoup importante par rapport à notre programme.

Nos services administratifs n’utilisaient qu’une partie du rez-de-chaussée, et l’étage, avec son labyrinthe de couloirs et de petites pièces, était inoccupé. Et comme le bâtiment était vide en grande partie, le SPF Santé Pu-blique n’acceptait plus nos coûts d’entretien et d’amortissement... Ce qui allait nous obli-ger à financer nous-mêmes les futurs travaux indispensables. Démolir et reconstruire à neuf était donc notre intention lorsque nous avons signé l’accord de coopération avec osar architectes en avril 2012.»

Pressés par la sixième réforme de l’ÉtatAprès analyse du bâtiment, l’équipe d’osar architectes a émis - à bon escient - plusieurs objections à la solution retenue. Cécilia Aernaudts, architecte: «L’état structurel du bâtiment était excellent, et rénover aurait été beaucoup plus durable que construire à neuf. Nous avions des solutions pour ré-soudre les problèmes de fonctionnalité, de performance énergétique et de superficie. Mais c’est principalement la valeur histo-rico-culturelle qui a fait la différence pour

“Si démolir paraît souvent plus simple, mieux vaut quelquefois rénover. Ce proverbe remis à notre sauce résume assez bien la transformation de l’immeuble de

soins de support du centre psychiatrique des Frères Alexiens à Boechout. Pour en savoir plus, nous sommes allés frapper à la porte du directeur général, Johan Deforche, et de l’architecte Cécilia Aernaudts d’osar architectes.

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nous. L’immeuble a une valeur iconique là où il se dresse, et il a été repris à juste titre dans l’inventaire fixe du patrimoine architectural. Il n’était pas du tout évident de le remplacer par une construction neuve équivalente. Se-lon notre expérience, le coût d’une rénova-tion poussée aurait été à peu près le même que celui d’une construction neuve.»Johan Deforche: «Pour ce qui est de l’investis-sement, nous avons commencé par envisa-ger un financement de type VIPA, mais nous avons vite abandonné l’idée, principalement à cause du caractère imprévisible du délai

d’approbation et de réalisation. Sans oublier que diverses règles du jeu sont relativement imprévisibles, comme les travaux de démo-lition qui ne sont acceptés que dans la me-sure où une construction neuve est prévue au même endroit. Une rénovation VIPA était également déconseillée dans la mesure où l’expérience des projets réalisés indiquait un risque important de surcoûts, et parce que les personnes qui étaient passées par là étaient souvent mécontentes du résultat, qui ne correspondait pas à leurs attentes.»La solution retenue a consisté en une sub-

vention du SPF Santé publique, mais il y avait un hic: la sixième réforme de l’État était sur les rails, de sorte que sur le plan comptable, il fallait que tout soit réglé avant fin 2013 sans quoi le financement en phase de transition aurait été des plus incertains. Le feu vert final pour le financement de la rénovation est ar-rivé le 4 juillet 2012, une date qui est gravée dans la mémoire du directeur. La discussion du jour concernait une esquisse préliminaire des architectes. Ceux-ci avaient proposé de remettre le bâtiment dans son état d’origine en l’amputant de toutes les annexes qui s’y étaient greffées au fil des décennies. A l’in-térieur, un vide créerait de l’espace tout en réduisant la superficie disponible. «Ici, au lieu de la situation fréquente où l’architecte doit faire entrer un programme trop ambi-tieux dans un carcan étriqué, nous étions face à l’exercice inverse», commente Cécilia Aernaudts. Le SPF Santé publique a accepté la proposition de rénovation et a défini un budget, ainsi que des conditions stipulant notamment que l’édifice rénové devrait ser-vir à supporter des soins et non pas devenir un immeuble de soins.Tout à coup, la pression est montée. Alors que le projet était loin d’être terminé, un dossier d’adjudication d’entreprise générale a été élaboré, avec une multitude d’éléments sous réserve de faisabilité et d’acceptabilité. Les entrepreneurs devaient soumissionner dans le cadre d’un budget fixe et d’un délai d’exécution ambitieux - onze mois à peine - assorti de clauses sévères prévoyant des amendes. C’est sur la base de ces critères par- >>>

01. A l’étage, un garde-corps relativement haut, dont la partie supérieure est revêtue de bois, sépare le couloir central du vide nouvellement aménagé. Le revêtement de sol y est en marmoleum.

02. Le patio intérieur est une oasis de calme. Grâce au pavage, la terrasse qui prolonge la salle polyvalente est distinctement séparée du coin du patio réservé au person-nel. Les éléments de façade chaulés créent une ambiance méditerranéenne.

03. L’immeuble en U, qui date de 1875, possède une entrée centrale ainsi qu’une porte supplémentaire dans chaque aile; celle-ci peut servir de porte de secours ou d’entrée pour les visiteurs hors des heures normales d’ouverture. L’accessibilité a été privilégiée. Une pente mène au sol intérieur, rehaussé à l’occasion des travaux.

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mi d’autres (dont certains étaient qualitatifs) que le contrat a été attribué au Groep Van Roey.

Équipe de construction: vite et sans détoursPour permettre la continuité des services administratifs durant le chantier, les collabo-rateurs ont provisoirement déménagé dans des conteneurs. Johan Deforche: «Le délai extrêmement serré - moins d’un an - a eu l’avantage de nous permettre de rentrer nos dépenses comme des frais généraux, sans devoir ouvrir un dossier de subsides avec amortissements etc.»Mener le projet à bien dans les délais fixés était une gageure d’une tout autre am-pleur. Sur proposition des architectes, c’est une équipe de construction qui s’est mise en place. Johan Deforche: «En fait, nous avons réalisé toute la partie technique de la construction en équipe. Ce n’est possible que si toute l’équipe a un objectif commun. Le projet s’articulait tout entier autour un plan-ning détaillé, détaillant tous les jalons sur le plan des travaux réalisés et des décisions à prendre, et qu’il fallait respecter pour tenir le délai final. Grâce à l’engagement de chacun, nous y sommes parvenus. Une fois prise, une décision était maintenue avec cohérence et personne n’a fait le difficile par rapport au tra-vail de weekend ou aux frais. Le contrôle des

coûts était une autre affaire. Au cours des tra-vaux, il faut surveiller étroitement le budget. Ce n’est pas une sinécure, car il faut prendre de très nombreuses décisions sans connaître avec certitude le prix exact. Il faut donc consigner soigneusement les avantages et les inconvénients, et voir régulièrement où l’on en est.»Cécilia Aernaudts: «C’est encore plus com-pliqué quand il s’agit d’un bâtiment existant, car de très nombreux éléments n’émergent qu’au moment où l’on casse, ce qui nous oblige à trouver des solutions sur place.»La décision de conserver la toiture au lieu de la rénover de fond en comble comme c’était initialement prévu, par exemple, reflète bien l’approche adoptée. L’entrepreneur a décidé qu’enlever la toiture aurait un impact trop important sur la stabilité du bâtiment. Mais conserver la charpente signifiait qu’il n’était plus possible de poser des dalles de sol en béton neuves. L’alternative a consisté à instal-ler un plancher à poutrelles et entrevous, de sorte que quelques trous dans le toit ont suffi pour faire entrer les matériaux. Mais avec, à la clé, l’obligation de chercher le sous-traitant adéquat... Et c’est ainsi que le projet a évolué de jour en jour.

Confort général et individuelToutes les annexes ajoutées ultérieurement à l’avant, à l’arrière et dans les cours intérieures

du bâtiment ont disparu, et une bonne par-tie de sa façade extérieure a retrouvé son état d’origine. Seuls les murs arrières, où les cica-trices des annexes étaient par trop visibles, ont été chaulés.Pour obtenir les performances énergétiques souhaitées, un mur intérieur en Multipor a été monté contre la paroi extérieure en brique massive. Les éléments de béton cellu-laire, épais de 10 cm, possèdent un excellent pouvoir isolant grâce à la présence d’une multitude de bulles d’air. Les ouvertures des fenêtres existantes ont été obstruées à l’aide de châssis en aluminium et de verre à haut rendement. En quelques rares endroits, les murs ont reçu des injections pour lutter contre l’humidité ascensionnelle. Sur la fa-

04. A l’étage, une kitchenette a été aménagée à côté de l’escalier intérieur ouvert. Le meuble de cuisine est en multiplex revêtu de stratifié.

05. La pharmacie est aménagée de manière claire et conviviale. Tous les tiroirs et armoires sur mesure ont été conçus par les architectes.

06. Le passage vers la polyclinique, avec une salle d’attente où les clients bénéficient de l’intimité de rigueur. Les services destinés aux visiteurs et aux patients, avec notam-ment les locaux d’entretien et de consultation, occupent le rez-de-chaussée.

07. Les nouveaux bureaux permettent de travailler de manière bien plus agréable et efficace. L’espace, la lumière naturelle et l’aménagement fonctionnel contribuent au confort. La diversité naît d’un jeu sur les matériaux, les couleurs et les textures.

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«L’immeuble devait avoir une aura positive. Il devait être respectueux des clients et de leur famille, et contribuer ainsi à rendre la psychiatrie plus accessible. L’accessibilité poussée s’inscrit dans la même volonté.»

çade arrière (côté sud), qu’il fallait protéger contre une éventuelle surchauffe, toutes les fenêtres ont été équipées de pare-soleils rabattables couleur sable pilotés par des cap-teurs de vent et de luminosité. Le toit a été doté de panneaux au-dessus de la structure portante, et revêtu d’ardoises neuves.A l’intérieur, tout a été réaménagé pour maxi-miser la lumière, l’air et l’espace, ce qui était d’ailleurs le mot d’ordre de l’architecte de l’immeuble originel. Tous les sols ont été cas-sés et une nouvelle structure de sol est venue s’attacher aux façades existantes (l’immeuble est partiellement construit sur caves). Seul le sol initial de la chapelle a été préservé. Pour cela, il a fallu trouver une solution pour rac-corder le nouveau sol, dont le niveau était 20 cm plus haut, et les voies d’accès ainsi que la chapelle. Des pentes légères surmontent la différence de niveau sans affecter l’unité visuelle ni l’accessibilité.La plupart des parois intérieures ont éga-lement disparu, tandis qu’un long vide rac-corde les deux niveaux sur le plan spatial et visuel. Les murs qui sont restés étaient en belles briques roses, et il a été décidé de les laisser visibles tels quels. Seuls les endroits où les traces du passé étaient trop apparentes ont été chaulés. Au rez-de-chaussée, une partie d’un mur laissé visible a été cimentée pour remédier préventivement aux consé-quences d’une éventuelle humidité ascen-sionnelle. Le nouvel agencement a recours à des parois en plaques de plâtre, pour les-quelles l’entrepreneur a accordé, durant la pose, le soin nécessaire aux raccords avec les sols, plafonds et portes. Des plafonds acous-tiques ont également été installés partout, sauf dans quelques pièces. Johan Deforche: «Une acoustique excellente était un must, tant pour notre personnel que pour nos clients.»

Choisir, c’est parfois renoncerLes techniques étaient elles aussi du ressort de l’équipe de construction. Après analyse d’une foule de possibilités, parmi lesquelles un chauffage à air chaud, elle a décidé de raccorder les chaudières à condensation

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installées quelques années plus tôt à un sys-tème de chauffage par le sol complété par des radiateurs réglables individuellement dans les pièces séparées. Johan Deforche: «De cette façon, tout le monde peut régler la température selon son propre confort. Une autre question s’est posée après la décision: comment fixer les radiateurs? Le Multipor ne permettait pas de le faire, et il donc a fallu chercher une alternative. En concertation avec l’entrepreneur, nous avons réalisé les parties des parois intérieures qui devaient ac-cueillir un radiateur en béton cellulaire ordi-naire, en y ajoutant une isolation supplémen-taire pour arriver à une valeur U identique à celle du Multipor. L’avantage du système de chauffage actuel, c’est qu’il est suffisamment flexible. Par exemple, dans l’avenir, nous pourrons éventuellement raccorder le chauf-fage au sol à des pompes à chaleur.»La ventilation est assurée par un système D à récupération de chaleur et détecteurs de présence. Pour des raisons d’économie d’énergie, l’éclairage est tamisable partout et se compose de lampes économiques ou de tubes fluorescents. Dans les couloirs, il est commandé par des détecteurs de présence. A la demande du personnel, les lampes de bureau individuelles prévues ont été rem-placées par un éclairage général. «Comme nous n’avons pas de compteur distinct pour ce bâtiment, et encore moins d’une me-sure-étalon, nous n’avons pas la possibilité de comparer nos coûts énergétiques avant et après la rénovation; mais étant donné

que le bâtiment était très inconfortable sur le plan thermique auparavant, presque tout le monde utilisait un ventilateur en été et un chauffage d’appoint en hiver. La différence au niveau des consommations ne peut donc qu’être appréciable.»La consultation et la participation des membres du personnel ont porté non seu-lement sur les techniques, mais aussi sur les matériaux... Ce qui s’est notamment traduit par la présence de linoléum au lieu de la moquette initialement prévue à l’étage. La direction n’a tenu bon que dans quelques cas exceptionnels, par exemple pour le re-vêtement en bois des marches de l’escalier jouxtant l’entrée.Bien entendu, l’équilibre entre les frais sup-plémentaires et les déductions a également contraint à certains renoncements, notam-ment au niveau des panneaux photovol-taïques et du système de gestion de l’im-meuble.

Flexible et paré pour l’avenirLe bâtiment abrite aujourd’hui au rez-de-chaussée, contre le couloir central, un hall d’accueil juste en face de l’entrée princi-pale, avec une deuxième entrée à l’arrière. Il est entouré de bureaux, d’un ascenseur et, à l’extrémité, d’une zone de mouvement pour les clients. L’aile gauche est réservée à la chapelle et à une salle de séminaires qui est accessible par un couloir séparé après les heures de bureau. L’autre aile héberge la polyclinique, le service de nettoyage, la cui-

sine et la cantine du personnel. Une grande paroi coulissante permet de transformer ces deux locaux en grande salle de réception. Des escaliers sont aménagés aux extrémités. Toutes les fonctions accessibles au public se trouvent par conséquent au rez-de-chaussée et sont disposées de manière à séparer claire-ment les flux des visiteurs (clients, utilisateurs de la chapelle ou de la salle de séminaires).L’étage est réservé aux bureaux, une salle de réunion, des archives, la pharmacie et le cloître avec les quartiers des hôtes. La diver-sité de bureaux confère à l’immeuble une grande flexibilité.«Le bâtiment devait émettre une aura posi-tive», résume Cécilia Aernaudts pour expli-quer les ambitions qui ont présidé à la forme et à la réalisation. «Il devait être respectueux

«C’est encore plus compliqué quand il s’agit d’un bâtiment existant, car de très nombreux éléments n’émergent qu’au moment où l’on casse, ce qui nous oblige à trouver des solutions sur place.»

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08. L’accueil central, également accessible par une double porte.

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des clients et de leur famille, et contribuer ainsi à rendre la psychiatrie plus accessible. L’accessibilité poussée s’inscrit dans la même volonté.»L’aménagement des environs répond lui aus-si au même souhait, avec des possibilités de stationnement limitées devant l’immeuble et un vaste parking sur le côté, invisible de-puis la rue, utilisé par les membres du per-sonnel et les visiteurs qui connaissent déjà le site. Johan Deforche rêve de compléter l’aménagement du jardin-parc derrière l’im-meuble, grâce aux murs anciens qui bordent le terrain et un véritable jardin clos orné de quelques grands arbres. Il n’y a pas d’autres projets d’agrandissement pour l’instant. Jo-han Deforche: «En vertu de l’article 107 de la loi sur les hôpitaux, de la sociétisation des soins, nous tenons compte dans notre plan stratégique d’une diminution de 30% du nombre de lits dans les prochaines années. Pour l’avenir, nous ne misons pas sur les lits MSP ou les habitations protégées, mais plu-tôt sur des équipes d’outreaching qui pour-ront intervenir tant en cas d’appel aigus que pour le soutien à domicile des clients chro-

niques. Pour l’instant, nous disposons de deux équipes mobiles, en collaboration avec Sint-Amedeus à Mortsel et l’hôpital psychia-trique de Stuivenberg à Anvers. Nous avons également un projet-pilote avec les sociétés de logements sociaux à Anvers. Leur service social peut nous signaler des problèmes, au-quel cas nous nous rendons sur place. Nous parlons alors d’approche dynamique: il s’agit de soins non souhaités, pour lesquels on «met le pied dans la porte», ce qui demande un certain niveau de connaissances et de techniques. Autre piste d’avenir: la fusion avec Sint-Amedeus, un site de soins avec centre psychiatrique et MSP à Mortsel qui, tout comme l’établissement de Boechout, fait partie du réseau des Frères de la Charité. On ne sait pas encore quelles conséquences la fusion aura sur l’infrastructure. Johan De-forche: «Actuellement, nous travaillons sur la base du modèle des 7S à la création d’un seul nouveau centre qui aura sa stratégie, sa structure, sa direction, son identité et ses valeurs propres, avec 2017 comme horizon.» (Par Colette Demil & Staf Bellens - Photos: osar archi-

tectes, Sven van Baarle et le centre des Frères Alexiens)

www.osar.bewww.groepvanroey.bewww.alexianenboechout.be

09. De nouveaux escaliers ont été construits de part et d’autre du bâtiment. Celui qui se trouve du côté du parking est destiné au personnel. Côté cloître, l’escalier donne accès aux quartiers des hôtes, et un deuxième escalier intérieur relie les locaux sanitaires du rez et de l’étage.

10. Les collaborateurs disposent d’une cuisine compacte facile à entretenir, réalisée en multiplex stratifié en tons pastels.

11. Dans la salle de bains, la finition des murs et des sols consiste en carrelages bleus et blancs disposés en blocs. L’eau de pluie récupérée alimente notamment les WC.

12. L’architecte Cécilia Aernaudts d’osar architectes et Johan Deforche, directeur du Centre psychiatrique des Frères Alexiens à Boechout.

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Généralités• Mission: rénovation bâtiment administratif et cloître

du centre psychiatrique des Frères Alexiens• Maître d’ouvrage: Provincialaat der Broeders van Liefde vzw• Utilisateur: Broeders Alexianen Boechout• Bureau d’architectes: osararchitects nv• Bureau d’ingénieurs stabilité: All-Ingineering bvba• Bureau d’ingénieurs techniques: Studieburo De Klerck Engineering nv• EPB: esta-advies• Coordination sécurité: Macobo• Aménagement d’intérieur: osararchitects nv• Infrastructure et verdurisation: LandinZicht landschapsarchitecten +

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Corps de métier• Entrepreneur principal gros oeuvre et finitions: Van Roey nv• HVAC: Van Roey nv• Électricité, domotique, sécurité: Van Roey nv

Bâtiment• Superficie du site: 130.000 m²• Superficie du bâtiment: 2.970 m²• Superficie du bâtiment principal à rénover: 2.970 m²• Délai: 12 mois• Coût: 7.000.000 hors TVA et honoraires• Financement: SPF Santé publique• Nombre d’utilisateurs: 40

Matériaux et finition• Égouttage: Canalisations PE• Fondations: existantes• Caves: existantes• Façade: brique pleine (existante)• Menuiseries extérieures: profilés en aluminium isolé type SP70 I+,

Sprangers• Vitrage: vitrage isolant Energy 70/40 4/15 Argon 90% (valeur U du

verre 1,1 W/m²K)• Toits en pente: ardoises Alterna format 60/32, Eternit• Isolation

- toit: toit Sarking 100 mm PIR- entre fermes existantes: laine de roche- sols rez-de-chaussée: PUR injecté- isolation des murs intérieurs: Multipor 100 mm

• Murs intérieurs: murs existants ou plaque de plâtre (double plaque) 12,5 mm avec isolation en laine de verre 60 mm.

• Enduit murs intérieurs: Knauf MP75• Peinture: Zenit PU 03 RAL 9016, Akzo Nobel• Peinture bois: Herbolux Aqua PU Satin, Herbol• Huilage murs intérieurs bois: Masterolie naturel, Woca• Menuiseries extérieures: chaulage RC, Reynchemie• Parois de séparation: murs existants ou plaque de plâtre (double

plaque) 12,5 mm avec isolation en laine de verre 60 mm.

• Plafonds: faux plafond gyproc avec panneaux à isolation acous-tique Rigitone 8-12/15, Gyproc

• Menuiseries intérieures- portes: portes pleines avec feuille de placage- escaliers: escaliers de secours en béton décoratif, escalier princi-

pal en chêne, cage d’escalier garnie- fenêtres: menuiserie intérieur en bois, verre feuilleté- meubles: armoires sur mesure en multiplex + placage- meuble de cuisine: multiplex + placage

• Revêtement mural: carrelages muraux Cerev 15s15• Sols

- sol en dalles de céramique 30x30, Grespor- parquet en chêne français 14 mm- linoléum Marmoleum Walton cirrus Vintage Blue 3360, Forbo

Équipement et techniques• Ascenseur: MonoSpace 500, KONE• Chauffage: par le sol combiné avec des convecteurs• Système de ventilation D avec possibilité de chauffage d’appoint• Pare-soleil extérieurs: écrans de type US702, Harlo• Éclairage: général: tubes fluorescents mettant l’accent sur l’éclai-

rage de bureau, en armatures rondes vides The Sphere en opale soufflée à la main verre mat, Glashuette

• Domotique: DALI lichtsturing• Détection incendie, GBS• Portes anti-incendie, De Coene• Système de contrôle d’accès entrée bâtiment principal: vidéo-

phone et systèmes anti-intrusion, LOBECO• Système de contrôle d’accès par service/compartiment: lecteur de

badge EM22 Mifare Prox/M• Portes coulissantes automatiques de l’entrée: Unislide, Besam• Système d’appel: Televic

Équipement et aménagementLocaux individuels• Éclairage: Panos, Zumtobel• Meuble: armoires encastrables en bois plaqué• Finition du sol: parquet en chêne français 14 mm• Sanitaires

- tablette Duravit, robinet Delabie- bac de douche Duravit, robinet de douche Grohe

• Porte intérieure avec feuille de placage• Wifi: système central

WC Visiteurs• WC: Starck 3, Duravit• Chasse, Geberit• Tablette, Duravit • Robinets: robinet d’eau froide à manette unique, Delabie• Éclairage: Panos, Zumtobel• Sol: dalles en céramique 30 x 30, Grespor

Fiche projet

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L’hôpital Damiaan rénove son système anti-légionellose

Adopter une mesure alternative de lutte contre la légionellose: c’est dans cette optique que le service technique de l’hôpital Damiaan a contacté Holland Water fin 2014. Un peu moins de six mois plus tard, l’établissement mettait en service une installation utilisant

un concept qui a déjà été appliqué avec succès des centaines de fois aux Pays-Bas. «La technique en soi n’est pas innovante, mais un dosage correct est de la plus haute importance pour l’efficacité», affirme Leo de Zeeuw, directeur de Holland Water.

L’hôpital Damiaan est né le 1er janvier 1999 de la fusion des établissements Sint-Josef et Heilig Hart. Depuis octobre 2012, son ac-tivité est centralisée dans un nouveau bâti-ment situé dans la Gouwelozestraat. D’autres constructions neuves en cours entreront en service en décembre 2016.Modernes, elles permettront d’installer une centaine de médecins et quelque 1350 membres du personnel. L’hôpital aura une capacité de 523 lits plus 81 en hôpital de jour. «Nous sommes le plus grand établisse-ment de soins de la côte belge», explique le directeur Technique Christophe Allaert. «En tant que centre de référence pour les soins de santé régionaux, nous sommes en perma-nence à la recherche d’améliorations pour nos processus. Celles-ci passent de préfé-rence par l’intégration de processus durables et innovants dans l’hôpital nouvellement construit.»

But principal: améliorer la sécurité du patient tout en étant durable. Cette philosophie s’étend également à une meilleure sécurité de l’eau potable, ne laissant aucune chance à la légionellose et autres bactéries.

Nouvelle approcheL’hôpital a envisagé une désinfection ther-mique comme arme contre la légionellose, mais a fini par choisir un autre système car les coûts énergétiques de cette solution étaient relativement élevés. «Bien que jusqu’à ce jour, nous n’ayons eu aucun problème lié à la désinfection thermique grâce à un suivi qui demandait beaucoup de travail, nous avons souhaité une solution qui permettrait d’éviter la légionellose dans l’eau, qu’elle soit froide ou chaude. C’est ainsi que nous avons découvert la technique de l’ionisation cuivre-argent. La méthode existe depuis des siècles et a déjà été appliquée avec succès au fil du temps, mais c’est seulement l’an dernier qu’elle a été approuvée comme alternative dans la lutte contre la légionellose en Bel-gique.»

TimingLa réunion initiale et les premiers entretiens techniques entre l’hôpital et Holland Water remontent à fin 2014, après quoi le projet est passé à la vitesse supérieure. «Nous avons donné le feu vert interne en février, et les travaux d’installation ont commencé dès le

mois suivant. Le système est en service de-puis avril. L’objectif est de mettre en place un itinéraire de suivi jusqu’en mars prochain, de manière à pouvoir analyser à fond et op-timiser tout ce qui doit l’être. Dans tous les cas, cette solution doit permettre de réaliser d’importantes économies sur les coûts de l’eau et de l’énergie, sachant qu’elle permet de maintenir la température de l’eau chaude sanitaire à 48°C. Ce chiffre correspond à une diminution de 204 tonnes de nos émissions de CO2», conclut Christophe Allaert.

Expérience particulièreIl va sans dire que le directeur de Holland Water, Leo de Zeeuw, se réjouit que l’hôpital Damiaan ait choisi Bifipro, mais cette satisfac-tion va beaucoup plus loin que le simple as-pect commercial. «Bien que nous ayons déjà installé des centaines d’exemplaires de ce système aux Pays-Bas, nous n’avions encore jamais été traité de manière aussi profession-nelle - en tant que partenaire/fournisseur - que par le personnel de l’hôpital Damiaan. Leur expertise m’a impressionné. Ils com-prennent mieux que quiconque que même si une eau propre, potable ou destinée aux

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processus, semble aller de soi, c’est loin d’être le cas car la contamination à la légionellose constitue un problème réel. En règle gé-nérale, on s’efforce de régler la question en prévoyant un filtre pour l’eau entrante, mais celle qui est présente dans l’installation pose elle aussi bien souvent problème. Il faut y ajouter des produits pour éviter l’apparition d’un biofilm ou d’algues pour ne laisser au-cune chance à la légionellose. La clé de notre solution, c’est Bifipro, une solution brevetée basée sur la technique de l’ionisation cuivre-argent.»

Avec Bifipro, Holland Water se targue d’élimi-ner le biofilm ainsi que la légionellose dans le réseau de canalisations. Le système est approuvé en tant que biocide pour l’eau po-table et de refroidissement par les pouvoirs publics fédéraux. Avec un temps de recolo-nisation de six à douze semaines, l’effet du système perdure très longtemps, même si une panne de courant, par exemple, le dé-sactive temporairement. Moyennant un plan de lutte contre la légionellose bien étudié, une évaluation minutieuse du système d’ap-provisionnement en eau et une analyse de risque, il peut aussi être mis en place à titre de mesure de gestion préventive.Le système ajoute à l’eau du cuivre et de l’argent, en dosages précis respectant (bien entendu) les normes légales autorisées. La quantité d’argent (Ag) est par exemple de 0,04 µg alors que la norme autorise un do-sage entre 0,02 et 1 µg. POur le cuivre (Cu) les quantités ajoutées peuvent aller de 0,2 à 2 µg par litre (0,4 µg/litre pour Bifipro).Si cette solution est si efficace, c’est parce

que les ions cuivre et argent font leur oeuvre dans toute l’installation d’eau potable. Contrairement au filtrage ou aux techniques UV, cette méthode garantit la propreté de l’ensemble de l’installation. L’effet repose sur les puissantes propriétés antibactériennes de l’argent, encore renforcées par la combinai-son avec le cuivre, même à faibles concen-trations. En plus d’éradiquer les bactéries de la légionellose présentes dans l’eau, ces concentrations suppriment le biofilm, ce fin dépôt organique tapissant la conduite, qui est un milieu propice au développement de nombreuses bactéries. L’expérience dé-montre qu’une fois le biofilm disparu, il n’y a plus trace de légionellose aux points de pré-lèvement», précise Leo de Zeeuw.Des débitmètres précis , ainsi qu’un contrôle de flux breveté, garantissent le bon dosage des ions et par conséquent le bon fonc-tionnement du système. Un capteur cuivre-argent permet de contrôler le dosage en ligne.

AmortissementChristophe Allaert prévoit que l’hôpital Da-miaan amortira son investissement en deux années et quelques mois. «Nous avons inté-gré tous les aspects dans ce calcul: le coût de l’installation, mais aussi les tests que nous effectuerons l’an prochain, les économies en eau et en énergie que nous réaliserons, la diminution de la charge de travail de nos équipes technique et de nettoyage, etc.»La capacité d’un système Bifipro va de 500 à 500.000 mètres cubes par an.

(Par Bart Vancauwenberghe)

www.azdamiaan.bewww.hollandwater.com

01. L’hôpital aura une capacité de 523 lits plus 81 en hôpital de jour. 02. La consommation d’eau et le dosage de cuivre et d’argent sont faciles à contrôler.03. La capacité d’un système Bifipro va de 500 à 500.000 mètres cubes par an.04. La combinaison avec le cuivre renforce les capacités antibactériennes de l’argent.

“Si cette solution est si efficace, c’est parce que les ions cuivre et argent font leur oeuvre dans toute l’installation d’eau potable.”

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Coup d’œil sur l’avenir de l’éclairage dans l’Internet des Objets

Les immeubles sont devenus des écosystèmes complexes, commandés

par des capteurs et des acteurs qui communiquent rarement sur leurs prestations avec l’extérieur, et qui restent tous sur leur quant-à-soi. Après leur mise en service, il est rare que les installations bénéficient encore d’un suivi des performances.

« Or, ne fût-ce que sur le plan de la consom-mation énergétique, les immeubles sont le plus gros acteur du monde » ajoute Rik Vereecken (Smart Building Evangelist chez byNUBIAN). D’autres paramètres comme le coût total, le confort et le bien-être doivent également être considérés. Imaginez à pré-sent un monde où des millions d’objets se-raient capables de mesurer (des installations), de communiquer et d’échanger données et informations, reliés par des réseaux IP publics ou privés. Ces installations connectées dis-poseraient alors d’une véritable moisson de données et informations analysables à des fins de planification et de gestion.Il serait possible d’intégrer la pollinisation croisée des données, leur analyse et leur benchmarking pour améliorer les systèmes de commande à distance, et supporter ainsi l’automatisation des immeubles et installa-tions. Ce serait, de fait, l’avènement de l’In-

ternet des objets. « Au moyen de reconnais-sance de modèle, nous sommes capables de détecter et de corriger très tôt des installa-tions techniques au rendement insuffisant. »

De quoi s’agit-il?L’Internet des objets ou IoT (Internet of Things), c’est:• un réseau mondial dynamique• capable de s’autoconfigurer• basé sur des protocoles d’interopérabilité• où les objets physiques ou virtuels ont une

identité• utilisant des interfaces intelligentes et• intégrés de façon invisible dans le réseau

d’information • un champ d’application infini

RéseauxLe concept-clé de l’Internet des Objets, c’est la possibilité de raccorder tous les objets entre eux et au réseau. Les innombrables applications qui seront mises en oeuvre tourneront sur des serveurs dans le cloud: le «backhaul network», sur des réseaux basés IP (protocole Internet). Bien qu’Internet pour-rait être raccordé à chaque capteur, avec une éventuelle alimentation électrique (POE ou Power over Internet), il est peut-être moins onéreux d’utiliser une PLC (Power Line Com-munication) ou des réseaux sans fil, dans la bande des 2,4 GHz ou sub-1GHz pour en améliorer la fiabilité.Ces réseaux périphériques pourraient donc être câblés ou sans fil. Il peut être intéres-sant d’utiliser de multiples réseaux câblés à bas coût, comme les LIN (Local Interconnect

Source: byNUBIAN

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Network) de l’industrie automobile, qui transportent à la fois des données et de l’électricité.Les applications mobiles emprunteront les réseaux 4G (et bientôt 5G) des opérateurs existants. La fiabilité élevée et la vitesse ac-crue de la 5G seront donc particulièrement bienvenues. L’absence d’un langage stan-dard a donné le jour à diverses alliances qui n’ont pas amélioré la transparence du marché, d’autant que toutes les applications M2M (machine-to-machine) ne poseront pas les mêmes exigences aux réseaux.La startup française Sigfox déploie partout dans le monde, y compris en Belgique, des réseaux à basse énergie reliant capteurs, compteurs et même lessiveuses à Internet. Ils utilisent le spectre de la 2G, relativement disponible, et l’entreprise joue également le rôle d’opérateur. En Espagne, les Français ont récemment équipé 5 millions d’apparte-ments de capteurs anti-intrusion connectés.«Nous sommes le Twitter des télécoms», ex-plique le fondateur Ludovic Le Moan. «Nous créons la possibilité de transporter des pa-quets de données minuscules. Ne nous de-mandez pas de transmettre des photos...»Les capteurs qui supportent Sigfox sont ainsi en concurrence directe avec les cartes m2m, que proposent les opérateurs traditionnels pour le smart metering, la mobilité et les villes intelligentes. En effet, ces capteurs sont nettement moins chers et fonctionnent pen-dant cinq à dix ans avec la même pile.Le Gantois Sensolus, par exemple, propose un traceur GPS qui communique via ce ré-seau Sigfox; il complète les traceurs conven-tionnels qui ne peuvent s’installer que sur les appareils possédant leur propre alimenta-tion, ou qu’il faut recharger tous les jours.

L’éclairage d’abordL’omniprésence de l’éclairage dans les im-meubles et sur la voie publique en fait l’ap-plication par excellence pour prendre une position de tête dans le cadre de l’Internet des objets. Il est possible d’y intégrer des capteurs et de transmettre les informations quasiment n’importe où.

Modules intelligentsL’éclairage intelligent est déjà présent au niveau des dispositifs publics et pour les grandes superficies comme les entrepôts ou les bureaux. Son existence se justifie sys-tématiquement par les économies d’énergie, et des luminaires généralement assez grands et qui n’ont pas le design pour vocation pre-mière. L’implémentation d’éclairages intelligents dans la grande distribution, les soins et les locaux privés est moins évidente, au vu d’exigences différentes sur le plan de la qua-lité de la lumière, de la taille plus petite des luminaires, et du design. Si l’on y ajoute les capteurs et contrôleurs assurant la commu-nication, une multitude de fabricants, sans oublier le coût de la mise en oeuvre et de la gestion, on parvient sans peine à la conclu-sion que les pièces esthétiques/mécaniques et les fonctions de commande et de gestion de la source lumineuse, tout comme les cap-teurs et les contrôleurs, ont tout intérêt à res-ter séparés et que ces derniers doivent être intégrés dans un module intelligent.Le fait d’intégrer ces fonctionnalités intel-ligentes dans un module permettra de les répartir sur de nombreuses applications, de manière à en limiter le coût. Ici encore, on pensera en termes de «plus petit», «plus ra-pide» et «meilleur marché», tout comme dans l’univers des smartphones.

Traitement des donnéesRassembler des données est une chose, les traiter en est une autre. La société byNUBIAN dispose d’un environnement cloud puissant équipé de logiciels spécialisés. Il va de soi que les algorithmes par exemple de reconnais-sance d’erreur sont constamment modifiés et que les bâtiments « apprennent » les uns des autres. Microsoft, lui aussi, mise à fond sur le cloud et sur l’Internet des Objets. C’est ainsi notamment que la solution byNUBIAN a été reprise dans le concept smart-cities du géant du logiciel.

Qualité de l’éclairage et interfaces optiquesDepuis cinq à sept ans, la qualité de l’éclairage led a rattrapé celle des autres sources lumi-neuses, et elle peut désormais être comman-dée de manière à produire tel ou tel effet. Il est

«Le défi consistera à incorporer l’électronique dans l’éclairage proprement dit, sans faire de concessions au niveau du design et de l’esthétique de la source lumineuse.»

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Source: byNUBIAN

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difficile de ramener la qualité à un seul para-mètre, mais les mesures connues portent sur la cohérence des couleurs et leur rendement, ainsi que sur la brillance et la «performance du rayon». Le maintien de la qualité initiale dans le temps est également de rigueur. Des facteurs dépendant de l’environnement, tels que la température et l’humidité, ainsi que des paramètres internes, sont très importants. Pour ce qui est de la qualité des couleurs et de la sécurité de fonctionnement, l’approche «re-mote phosphor» donne de très bons résultats. Elle permet de scinder la gestion des couleurs et la production de lumière. Chacune de ces fonctions peut être définie indépendamment de l’autre, et combinée pour optimiser la co-hérence des couleurs. Cette technique, qui ré-duit également la chauffe du phosphore par les leds, est connue sous le terme de «correc-ted cold phosphor technology».

Elle présente un autre avantage dans la me-sure où elle permet de créer une interface optique correctement définie par l’émission secondaire de la lumière - la première étant celle du led. La plaque de phosphore, der-rière laquelle se trouve la cavité optique, mélange la lumière et rend l’émission indé-pendante du nombre et du type de leds de la source lumineuse. Il est ainsi possible de limiter la complexité de la conception d’op-tiques spéciales et d’améliorer la qualité du rayon lumineux.

Alimentation électrique et interface électriqueDu point de vue électrique, les leds s’assi-milent à des diodes, se comportent de ma-nière fortement non linéaire entre tension et courant, et requièrent une source électrique constante. Les grandes différences entre

les divers types de leds se traduisent par une offre infiniment diversifiée en matière de courant et de tension. En principe, il est possible de programmer les drivers led pour différentes tensions, mais c’est au détriment du coût. Avec les différences existant sur le plan des tensions présentes, on se trouve au-jourd’hui face à plus d’un millier de drivers led sur le marché... et à un risque bien réel de ne pas connecter le bon driver.Une solution possible consiste à intégrer dans les modules led une série de fonctions normalement assurées par le driver. On peut par exemple recourir à une alimentation électrique à voltage constant, très abon-dante sur le marché et peu coûteuse. Le dri-ver DC to DC est alors intégré au module et fabriqué en même temps que le led. On peut également prévoir un rhéostat avec micro-processeur dans le module, afin d’harmoni-ser au mieux l’algorithme de tamisage entre les drivers et les composants. Sachant que l’évolution de ces derniers est très rapide, mieux vaut laisser l’initiative au constructeur du module plutôt qu’au fabricant du lumi-naire. D’autres capteurs peuvent également utiliser la même alimentation électrique et le processeur pour communiquer. La mesure de la température dans l’environnement led à des fins de commande et d’optimisation des performances est une première appli-cation.

Changement de paradigmeDans le domaine de l’électricité, l’éclairage est resté remarquablement peu sensible au changement dans le temps. Sur le fond, les éclairages actuels ne font guère mieux que l’ampoule d’Edison, en dépit de l’apparition

L’Internet des Objets: un champ d’application infini (Source: byNUBIAN)

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voici soixante ans du transistor qui a déclenché une véritable ré-volution pour tant d’autres appareils électroniques. Aujourd’hui, l’éclairage de plafond omniprésent a cependant fait le premier pas dans l’univers des semi-conducteurs, des circuits intégrés et d’Inter-net. Deux évolutions technologiques fondamentales permettent à l’éclairage de passer d’une fonction de dispositif purement fonc-tionnel à celle d’actif plus précieux: le led et Internet.Les fonctionnalités qu’offre aujourd’hui le smartphone, et dont Graham Bell n’aurait même pas pu rêver, peuvent servir de modèle à ce que l’Internet des objets nous réserve. Jusqu’à présent, une lampe servait à éclairer. La mutation vers un système d’éclairage de-mande cependant une approche «holistique» englobant tous les paramètres:• une alimentation intégrant une interface du contrôle de l’éclairage

ayant un faible TCO,• une qualité de lumière adaptée ou adaptable,• ces capteurs et des micro-composants électroniques permettant

un éclairage «intelligent»: mesure, signalisation, communication et adaptation de paramètres opérationnels,

• possibilité de communiquer pour recevoir des informations nu-mériques et les transmettre à des systèmes de gestion locaux ou distants.

Il importe aussi de déterminer où «l’intelligence» doit se trouver. Tous les modèles «intelligents» actuels reposent sur leurs propres programmes et API pour relier entre eux des composants divers. Le défi consistera à incorporer l’électronique dans l’éclairage propre-ment dit, sans faire de concessions au niveau du design et de l’es-thétique de la source lumineuse. On pourrait tirer un parallèle avec l’évolution qu’a connue l’univers du PC, où la carte-mère a absorbé les ports et des cartes spécifiques.Selon R. Vereecken tout ceci est bien plus proche que nous ne le pensons: « L’éclairage IP, y compris alimentation par un simple câble réseau, est déjà presque rentable. De plus, dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’avoir un système bus séparé pour l’éclairage, par conséquent pas besoin non plus d’un grand nombre d’interfaces. Dans cette optique, nous sommes pour l’instant en pourparler avec un grand acteur néerlandais du secteur. »

www.bynubian.com

Source: byNUBIAN

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Sur le campus de l’Hôpital universitaire de Bruxelles, plusieurs bâtiments sont climatisés à l’aide de dispositifs Carrier, notamment un chiller monobloc refroidi par air avec récupé-ration de chaleur ou encore le centre d’onco-logie, à la grande satisfaction de la direction. Lors de la modernisation de l’établissement, qui combinait rénovation et construction neuve, il n’a donc pas fallu hésiter longtemps pour choisir ce même fournisseur pour l’ins-tallation du refroidissement/chauffage.

Cahier des charges«Dans l’ancienne installation, le refroidisseur assurait également le chauffage en récupé-rant la chaleur résiduelle; or, il est apparu a posteriori que la demande de chaleur était très faible», explique Johan Vergaelen de Car-rier Airconditioning Benelux. «La nouvelle ins-tallation a fait l’objet de quelques exigences justifiées, portant notamment sur l’optimi-sation de la situation hydraulique existante tout en permettant d’économiser l’énergie. Après les travaux d’étude requis, une installa-

tion regroupant deux unités refroidies à l’eau Aquaforce 30XWV (puissance frigorifique: 880 kW) à compresseurs à vis dans la cave et quatre refroidisseurs secs sur le toit repré-sentaient la meilleure solution. Cette confi-guration permet de produire de l’eau froide pour maintenir une agréable fraîcheur à l’in-térieur, mais aussi de maintenir directement les scanners à température opérationnelle en évacuant la chaleur qu’ils produisent. Deux schémas de température ont été éla-borés pour répondre à cette double mission. Le premier circuit (température de l’eau: 12 à 18°C et accumulateur de 2000 litres) sert à re-froidir les scanners. La consommation est ici constante. Le second (température de l’eau 12 ) 6°C) sert aux groupes électrogènes et à la déshumidification. L’installation existante n’est plus vraiment utile, mais elle reste là à titre de système de secours.

ConfigurationConcrètement, en plus de l’évaporateur à calandre, la configuration intérieure inclut

également un condensateur refroidi à l’eau, relié par circuit fermé aux quatre refroidis-seurs secs. Johan Vergaelen: «Lorsque la tem-pérature extérieure est suffisamment basse, le compresseur cesse de fonctionner et nous passons en mode ‘free cooling’ pour refroi-dir l’eau en utilisant l’air extérieur. Concrète-ment, le free cooling est partiel à partir du moment où il fait 8°C dehors; et lorsque la température extérieure passe sous les 3°C, le compresseur s’arrête complètement. Le free cooling est surtout rentable dans les proces-sus impliquant une demande permanente, comme à l’Hôpital des enfants, pour profi-ter au maximum du refroidissement naturel assuré par l’air extérieur. C’est une efficacité énergétique absolue pour un résultat opti-mal.»Les à refroidies à l’eau Aquaforce 30XWV re-présentent une excellente solution pour les applications exigeant des performances et une qualité de pointe, grâce aux rendements à charge partielle très élevés que permettent les compresseurs. Les avantages sont im-pressionnants: amélioration de l’efficacité, plus particulièrement à charge partielle, cou-rant de démarrage minimal et facteur de tra-vail élevé à n’importe quelle charge. Les com-presseurs à vis birotor offrent ainsi un réglage précis de la capacité selon les modifications de charge dans l’immeuble.La série Aquaforce 30XWV inclut neuf mo-dèles dont la puissance frigorifique va de 587 à 1741 kW (puissance calorifique de 648 à 2075 kW). Le 30XWV est conçu pour des per-

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L’Hôpital universitaire de Bruxelles investit dans une installation de refroidissement fiable et énergétiquement efficace

Le service pédiatrique de l’Hôpital universitaire de Bruxelles dispose depuis peu d’une installation de refroidissement performante de Carrier. Les souhaits de

la direction étaient clairs: une installation de refroidissement à la fois fiable et énergétiquement efficace. Avec le bureau d’études et de conseils Technum, les conseillers de Carrier Airconditioning Benelux ont conçu une installation performante combinant deux refroidisseurs à condensation par eau et un réglage général. Mission accomplie.

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formances puissantes tant à pleine charge qu’à charge partielle, avec une efficacité énergétique (EER) pouvant atteindre 5,5 et des efficacités énergétiques saisonnières (ES-EER) allant jusqu’à 8.0 selon EN14511-3:2011 (respectivement 5,07 et 7,76 pour le modèle de 880 kW). C’est 40% de plus que les unités traditionnelles à vitesse fixe. Une efficacité saisonnière élevée signifie une consomma-tion moins élevée et une diminution des coûts en électricité.Le réglage intelligent innovant TouchPilot pour les compresseurs à vis utilise un pan-neau de commande intuitif et convivial pré-sentant des informations concises et claires, disponibles en français et en néerlandais, et offrant un accès direct aux dessins tech-niques et à la documentation d’entretien de l’unité. Plusieurs niveaux de protection permettent d’accéder facilement aux divers paramètres spécifiquement réglés d’après l’utilisateur (importateur, installateur, service technique).

Réglage ALC général«Pour harmoniser intelligemment nos mo-des de fonctionnement, nous avons prévu un réglage ALC général de Carrier», poursuit Johan Vergaelen. «L’Hôpital universitaire de Bruxelles bénéficie dès lors d’une disponibi-lité maximale de l’installation, ce qui réduit considérablement les risques d’arrêt et per-met de sélectionner le fonctionnement le plus économique. Nous surveillons l’installa-tion depuis notre centre de contrôle. En cas

d’alarme, les techniciens interviennent avant même que l’utilisateur ne remarque quoi que ce soit. A terme, nous élargirons cet ALC à d’autres services de l’Hôpital universitaire de Bruxelles.

Fluide frigorigènePour terminer, un mot au sujet du fluide fri-gorigène. Dans le cas de la série Aquaforce 30XWV, il s’agit du R134a. C’est actuellement un des fluides écoresponsables les plus uti-lisés, mais même s’il n’affecte pas la couche d’ozone, son impact reste encore important sur l’effet de serre, avec une valeur GWP de 1300. Selon la réglementation européenne, c’est un chiffre qui reste parfaitement appli-cable jusqu’en 2030, après quoi l’on ne pourra plus ajouter de fluide réfrigérant. Sachant que Carrier table sur une durée de vie d’au moins 20 ans pour ses installations, le service et l’en-tretien de l’installation seraient alors suscep-tibles de poser problème. Mais il n’en est rien. «Notre série Aquaforce est compatible avec les HFO, la nouvelle génération de fluides réfrigérants à faible GWP», explique Johan Vergaelen. «2030 peut sembler lointain, mais il est très important d’y penser dès mainte-nant. Voici deux points auxquels être attentif. L’utilisation de HFO présuppose d’autres exi-

gences en matière de risque d’explosion et d’incendie, et le local technique est considéré comme une chaufferie. Il y a ensuite le ren-dement. Tenez compte d’une perte de ren-dement d’environ 10% lors du remplacement du R134a par un HFO. C’est un facteur dont il faut tenir compte à la conception.»

«La bonne vision d’avenir pour les nouvelles installations de refroidissement consiste à limiter au maximum la quantité de fluide réfrigérant qu’elles contiennent», conclut Johan Vergaelen. «Nous poursuivons en per-manence des recherches visant à développer des technologies et des composants inno-vants qui y contribueront. C’est le cas pour notreMicro Channel Heat Exchanger (MCHE) en aluminium, qui a fait de nous en 2007 un des précurseurs de cette technique aux avan-tages non négligeables. Je pense à une dimi-nution de 40% à 50% du fluide réfrigérant, 10% de poids en moins, un niveau sonore très faible, au fonctionnement en environne-ment corrosifs, et à la facilité de nettoyage. Qualité supérieure, fiabilité et service: voici les atouts qui ont fait notre renom.» (Par Rudy Gunst)

www.carrier.be

Une installation regroupant deux unités refroidies à l’eau Aquaforce 30XWV (puissance frigorifique: 880 kW) à com-presseurs à vis dans la cave et quatre refroidisseurs secs sur le toit représentaient la meilleure solution.

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L’importance des flux laminaires dans les salles d’opération (mobiles)

Une partie importante de la recherche, du développement et de

l’implémentation dans le domaine des systèmes de ventilation dans les salles d’opération d’hôpital a eu lieu en Belgique et aux Pays-Bas. Il n’est donc pas surprenant que ces pays figurent parmi les premiers en Europe à se rendre compte des avantages liés aux salles d’opération mobiles équipées de systèmes à flux laminaire, qui permettent de continuer à traiter des patients, même lors d’une rénovation.

Bien que protéger les patients contre des infections soit devenu, grâce aux systèmes de renouvellement de l’air, une exigence élémentaire en milieu hospitalier, et ce no-tamment pour les patients du service ortho-pédique, la recherche et l’innovation dans le domaine de la logistique des prestations reste une priorité pour des études ulté-rieures. Ces dernières années, des recherches fructueuses ont été effectuées au sein de l’Hopital universitaire d’Anvers et du CHU de Liège, situé sur le campus Sart Tilman, pour améliorer l’efficacité des systèmes de renou-vellement de l’air.A l’Université technique d’Eindhoven, des études importantes ont été faites, entre autres par M. W.A.C. Zoon, afin de détermi-ner l’efficacité de la ventilation dans les salles d’opération pour lutter contre les bactéries

transmises par l’air. En outre, une équipe di-rigée par M. Dirk F. de Korne a étudié quel serait le meilleur aménagement des équi-pements chirurgicaux afin de répondre au mieux aux exigences en matière de la qua-lité de l’air (soutenu par l’Institut de Gestion et Politiques de Santé au sein de l’Université Erasmus de Rotterdam).

“Air renouvelé jusqu’à 600 fois par heure”Pour la durée de la rénovation des salles d’opération, il est primordial que les unités mobiles utilisées disposent elles aussi d’un système de renouvellement de l’air de haute qualité.Les salles d’opération mobiles de Vanguard Healthcare commencent à devenir un élé-ment habituel des projets de rénovation dans les hôpitaux belges et néerlandais. La technologie de flux laminaires intégrée en est une des raisons principales.“Nous sommes conscients du fait que les systèmes de renouvellement de l’air sont d’une importance cruciale pour les équipes chirurgicales et c’est la raison pour laquelle nous investissons depuis de nombreuses an-nées beaucoup d’argent pour développer et

proposer à nos clients des systèmes ultramo-dernes à flux laminaires”, explique Rob van Liefland (Spécialiste du marché européen chez Vanguard).“Nos technologies à flux laminaires ré-pondent au Grade A des directives BPF de l’UE et produisent un air ambiant purifié aux filtres HEPA, renouvelé jusqu’à 600 fois par heure. Ainsi, les équipes chirurgicales ont à leur disposition des salles qui répondent aux mêmes exigences sévères que d’habitude, même au moment où l’hôpital procède à une rénovation.”Plus que jamais, les hôpitaux de toute l’Eu-rope font appel à nous pour leur fournir des unités mobiles, qui jusqu’à ce jour ont per-mis plus de 213.000 interventions réussies en toute sécurité.

l’Hôpital Vivalia Princesse PaolaEn Belgique, Vanguard a livré pour le seul site de l’Hôpital Vivalia Princesse Paola à Marche-en-Famenne trois salles d’opération mobiles équipées de systèmes de renouvellement de l’air à flux laminaires, afin de permettre à la maternité et aux services de chirurgie géné-rale et orthopédique de poursuivre leurs acti-vités, pendant qu’une rénovation importante

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La possibilité de fournir une ventilation à flux laminaires, associée à l’efficacité logistique des salles d’opération mobiles, se révèle une solution attractive aussi bien pour l’équipe médicale que pour l’équipe dirigeante.

avait lieu. Les facilités temporaires avaient été installées à l’arrière de l’hôpital, tout près de l’entrée des ambulances. Alain Remacle (Coor-dinateur au sein de l’hôpital) explique: “En faisant un usage innova-teur des facilités temporaires, nous avons réussi non seulement à poursuivre nos activités importantes dans les salles d’opération, mais nous avons également montré que notre principal souci reste l’ex-périence du patient, la réussite des opérations et l’efficacité de nos collaborateurs.”L’hôpital Zorgsaam à Oostburg en Flandre zélandaise a utilisé les faci-lités mobiles pour traiter 900 patients qui attendaient une interven-tion chirurgicale, pendant la réalisation d’un projet de rénovation. Ailleurs aux Pays-Bas, un centre de traitement réputé, la clinique Klein Rosendael, a réussi à réduire de 22 à 12 semaines son programme de rénovation, en faisant appel à quatre salles d’opération mobiles.

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Utilisation de lingettes humides pour l’hygiène en salle propre

Les salles propres constituent un élément important des hôpitaux et des firmes pharmaceutiques, depuis les environnements critiques pour la préparation de médicaments jusqu’aux salles d’opération alimentées en air propre. La propreté de l’environnement est

assuré par sa conception: des filtres HEPA nettoient l’air des particules et micro-organismes qu’il contient, et des différences de pression empêchent l’air extérieur, moins propre, de pénétrer dans le local. Des exigences strictes en matière de tenue de travail et de comportement de l’opérateur sont indispensables pour minimiser le risque de contamination.

En dépit des nombreuses mesures, il arrive que les surfaces de la salle propre soient souillées et contaminées par des micro-or-ganismes, des particules, des résidus et des restes de produits. La contamination peut avoir pour origine les personnes présentes dans la salle propre, les produits qui y sont utilisés, l’appareillage, ou le transfert de per-sonnes et de produits de l’environnement externe dans le local de production. Des sur-faces fortement souillées par des bactéries ou des moisissures représentent un risque de transfert, et c’est pourquoi leur nettoyage et leur désinfection est un élément clé de la maîtrise de cet environnement. Dans le sec-teur des soins de santé, ce qui compte n’est pas uniquement le nombre de micro-orga-nismes présents sur une surface, mais aussi leur type. La pollution de surface dans les hô-pitaux inclut généralement une série de bac-téries cutanées comme les staphylocoques et les microcoques, sans oublier le dangereux staphylocoque doré résistant à la Meticil-line- (MRSA). Les micro-organismes peuvent

survivre pendant des semaines sur des rails de lit, des boutons d’alarme, la surface de pannes ou de poignées de portes, surtout en présence d’humidité.

Les micro-organismes présents sur les sur-faces des salles propres sont exterminés au moyen de désinfectants. L’utilisation de lingettes préalablement imprégnées de dé-sinfectant, par exemple, est courante. Les lingettes pour salles propres sont utilisées dans un but précis - désinfecter une surface, absorber une fuite, etc. Pour atteindre l’ob-jectif, il est important d’évaluer les caractéris-tiques des lingettes avant d’en choisir le type, et celles d’un désinfectant pour salle propre. On prendra donc soin d’analyser l’un comme l’autre.

DÉSINFECTANTLa plupart des désinfectants pour salles propres sont disponibles en pulvérisateurs prêts à l’emploi, sous forme concentrée, ou pour lingettes humides. Quel que soit votre

choix, chaque possibilité a ses avantages et ses inconvénients: à vous de les peser. Pour les pulvérisateurs, vérifiez si le désinfectant qu’ils contiennent ne risque pas d’être souil-lé par l’air aspiré dans le flacon lorsque vous actionnez le diffuseur. Notez la date de dé-but d’utilisation et la date de péremption au moment où vous entamez le flacon. Pour les agents concentrés, il est important de connaître la dilution correspondant à une utilisation efficace. Le dosage doit être men-tionné par le fabricant. Le non-respect des proportions correctes influe directement sur l’efficacité du désinfectant. Le désinfectant se choisit en fonction de la flore «locale», et les tests effectués sur site et en pratique doivent démontrer une extermination efficace des micro-organismes présents.

LINGETTESDans le secteur des sciences du vivant, les lingettes pour salles propres sont un élément essentiel de la désinfection et du nettoyage quotidiens dans les salles propres. L’utilisa-

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tion de ces lingettes sur des surfaces et des appareils divers vise à éliminer les particules vivantes ou inertes. Les premières - bactéries, moisissures - disparaissent avec l’utilisation de lingettes imprégnées de désinfectants spécifiques. Toutes les lingettes pour salles propres produisent elles-mêmes des pous-sières qui sont absorbées par la circulation de l’air dans la salle propre et présentent un risque de contamination pour le produit fini. Le choix du matériel de base, la finition des bords, le fait qu’elles aient ou non été lavées, a un impact direct sur la libération de particules et de fibres.

Les lingettes pour salles propres, ou «clean-room wipes» en anglais, comportent trois classifications de matériaux de base: fibres synthétiques, naturelles, et mélanges. ASTM E1560-95 et IEST-RP-CC004.3:2004 sont les deux normes permettant de tester les articles utilisés en salle propre.

Les lingettes pour salles propres ne sont pas classées comme article médical, ce qui signi-fie qu’il n’existe pas de norme couvrant leur fabrication. Pour autant, l’utilisateur s’attend à ce qu’elles présentent une certaine qualité sur le plan de l’absorption et de la rétention du liquide jusqu’à leur élimination, soient ré-sistantes à l’usure et, n’émettent que peu de particules ou de contaminants chimiques ou viables.

Les lingettes pour salle propre peuvent être en soi une source de pollution si elles contiennent une quantité trop importante de germes ou d’endotoxines. Seule l’utilisa-tion de lingettes stériles validées peut ga-rantir l’absence de micro-organismes vivants. La pré-imprégnation des lingettes pour salle propre influe sur l’efficacité du désinfectant utilisé, et peut également libérer des parti-cules et des fibres des lingettes présentes dans l’emballage. Pour bien choisir une lin-gette pour salle propre, il est important de

vérifier si elles ont été lavées dans un lavoir en salle propre et emballées dans des conditions de salle propre. Le processus de lavage ôte les impuretés des lingettes et les rend aptes à une utilisation dans des environnements cri-tiques. L’emballage des lingettes ne peut pro-duire de particules, et l’encre sur l’emballage doit résister à l’alcool.

Les tests portant sur la présence de particules de lingettes pour salle propre, emballage inclus, s’effectueront de préférence dans un isolateur ISO5 pour réduire au maximum le risque de contamination humaine pen-dant les tests. Parmi les facteurs de risque liés aux lingettes pour salle propre et à leur emballage, citons les lingettes qui génèrent des particules, l’ouverture de l’emballage, le fait de sortir la lingette de son emballage, la technique et la rapidité du nettoyage et de la désinfection, et l’élimination des lingettes. Chaque étape peut produire des particules dont le nombre dépassera les quantités per-mises par la classe de salle propre.

Pour obtenir des données utiles dans le cadre d’une analyse de risque, il faut que les tests effectués reproduisent aussi fidèlement que possible les conditions de travail réelles.

LINGETTES POUR SALLES PROPRES DE TYPE COURANTLingette en microfibre pour salle propreLa microfibre est une fibre artificielle plus fine que toutes les autres fibres naturelles; les bords des lingettes confectionnées dans cette matière peuvent être soudés.Les lingettes et serpillières en microfibres n’ont pas leur pareil pour éliminer la sale-té, les résidus ou les substances grasses et huileuses; en revanche, elles ne sont pas conçues pour désinfecter les surfaces, car la microfibre est faite pour laisser une sur-face sèche derrière elle. Il existe une diffé-rence importante entre les textiles en mi-crofibre industrielle et en microfibre pour cleanroom. Les premiers contiennent en-core des impuretés issues du processus de

Linda Vereycken (CEO BMC consulting et trésorière/formatrice-BCW)

Pour bien choisir des lingettes de salle propre, il est important de vérifier si elles ont été lavées dans un lavoir en salle propre et emballées dans des conditions de salle propre.

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production, alors que les seconds en sont exempts grâce à un processus chimique et ne laissent donc aucun résidu.

Les tissus en microfibre peuvent être utili-sés dans la classe ISO5 A/B à condition qu’il s’agisse de versions pour salles propres et non industrielles.

Lingettes 100% polyesterLes lingettes et serpillières 100% polyester sont en fibres de polymères uniques ex-traordinairement longues et peuvent être pourvues de bords soudés.Elles conviennent particulièrement bien pour le nettoyage et la désinfection de sur-faces critiques, sur lesquelles elles laissent suffisamment de désinfectant pour at-teindre les durées de contact préconisées. En choisissant des lingettes ou serpillières 100% polyester, il est important de vérifier si celles-ci ont ou non été lavées, et dans quelles conditions de salle propre elles ont été emballées. A défaut, la lingette elle-même pourrait devenir une source de contamination pour la salle propre. Les lingettes 100% polyester peuvent être uti-

lisées dans des environnements ISO5 classe A/B.

Lingettes en cellulose/polyester non lavéesCes lingettes combinent généralement fibres de cellulose (papier) et polyester, mais peuvent aussi être composées de Rayon. Elles conviennent pour les travaux de net-toyage dans les environnements non-cri-tiques comme ISO7/8 classe C/D. Propriétés intéressantes: absorbent l’eau, les solvants, l’huile et les graisses.

Lingettes non tissées en polypropylèneCe textile est une composition de fibres de polypropylène fondues. Elles résistent bien aux acides, bases et solvants et conviennent pour les salles propres de classe ISO7/8 C/D. On les utilise généralement pour humidifier les lingettes, éliminer la saleté et désinfecter les petites surfaces de travail.

ConclusionLa sélection de lingettes destinées au net-toyage et à la désinfection des salles propres

Parmi les facteurs de risque liés aux lingettes pour salles propre et à leur emballage, citons les lingettes qui génèrent des particules, l’ouverture de l’emballage, le fait de sortir la lingette de son emballage, la technique et la rapidité du nettoyage et de la désinfection, et l’élimination des lingettes.

n’est pas chose aisée et on la sous-estime souvent. Faire le bon choix présuppose des connaissances techniques dignes de ce nom. Mieux vaut étudier les données de tests ex-haustifs démontrant que votre choix corres-pondra à votre objectif. Prenez le temps de procéder à des tests approfondis sur site et en pratique, et impliquez vos collaborateurs en temps utile dans la mise en oeuvre des ma-tériaux sélectionnés. C’est seulement lorsque les opérateurs auront validé votre choix et at-teint les résultats souhaités que vous pourrez confirmer que vous avez choisi le bon article.

(Par Linda Vereycken (CEO BMC consulting et trésorière/

formatriceBCW)

Références:- IEST-RP-CC004.3 Evaluating Wiping Materials

Used in cleanrooms and other controlled envi-ronments. Institute for environmental sciences and Technology. Rolling meadows.

- Sandle T. In situ study of particles generated from the use of pharmaceutical grade clean-rooms wipes, European Journal of Parenteral and Pharmaceutical sciences. (2013)

- Sandle T. Wipe study measures particle shed-ding, cleanroom technology (2012)

- Sandle T; Cleanroom wipes ( 2015 )

www.bcw.bewww.bmc-consulting.eu

Les tests portant sur la présence de particules de lingettes pour salle propre, emballage inclus, s’effectueront de préfé-rence dans un isolateur ISO5 pour réduire au maximum le risque de contamination humaine pendant les tests.

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L’hôpital Sint-Lucas choisit les refroidisseurs à condensation par air EWAD de Daikin

Sint-Lucas est un hôpital moderne situé au centre de Gand, sur deux sites séparés de cent mètres à peine (Sint-Lucas et la Volkskliniek). Il compte 805 lits hospitaliers et 103

en clinique de jour. L’an dernier, il a recensé plus de 63.000 admissions dont 33.439 en soins de jour. Avec une part de marché de plus de 35%, il s’agit du principal hôpital pour la population gantoise.

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Mais on ne reste pas un hôpital moderne en se croisant les bras. Les exigences des soignants, des patients et du législateur évoluent. Les divers blocs sont pris en main dans le respect du plan d’ensemble qui court jusqu’en 2028. Par exemple, le bloc E: initia-lement, seuls les troisième, quatrième et cin-quième étages devaient être rénovés, mais moyennant quelques manœuvres de dé-ménagement, il a également été possible de libérer les deux autres niveaux, et il a été dé-cidé de rénover les cinq étages hébergeant des services de soins. Chaque étage compte une vingtaine de chambres.

Énergétiquement responsable «La demande de chaleur est un élément im-portant dans un hôpital», explique Rik Casier, ingénieur projet du département infrastruc-ture de Sint-Lucas. «Pour nos patients alités et affaiblis, il faut des chambres à 23 ou 24°C. Pour le chauffage de base, nous avons choisi des radiateurs alimentés par des échangeurs

de chaleur utilisant le chauffage urbain dont dispose la ville de Gand. En complément, nous ventilons, chauffons et refroidissons par air dans chaque chambre. La puissance frigo-rifique requise se chiffre à 500 kW pour la cen-trale du bloc E, mais nous nous efforçons de centraliser les unités de refroidissement sur notre site, et le bloc E a donc été équipé d’une machine supplémentaire de 400 kW. Celle-ci nous donne la possibilité d’éteindre un des deux refroidisseurs quand la demande est moins importante, et nous travaillons donc de façon énergétiquement responsable.»

Anticiper L’installateur Omer Deloof nv (Aalter) est sur-tout actif dans l’industrie, le secteur tertiaire et les hôpitaux à qui il fournit chauffage, climatisation, ventilation, conditionnement d’air, sanitaires et entretien. L’entreprise est un partenaire fiable de Sint-Lucas depuis 1999. «Nous essayons d’adopter une approche originale qui nous permet de concevoir des

solutions logiques axées sur des résultats op-timaux», explique Els De Ruyck, responsable de projet. «Initialement, un seul refroidisseur était prévu pour le bloc E, mais en cours de projet, il nous a été demandé de remplacer le système existant du bloc D. Nous avons alors proposé de construire un système re-dondant capable d’alimenter les divers blocs, y compris d’éventuels projets futurs. En com-plément, il existe une machine qui refroidit le service d’imagerie médicale depuis 2000; les canalisations hydrauliques sont déjà prévues pour le moment où il faudra la remplacer, ce qui pourra se faire à bas prix tout en garantis-sant la continuité du fonctionnement. Antici-per avec le client et prendre les dispositions nécessaires pour des agrandissements et/ou des modifications à venir permet de réaliser des économies importantes à terme, tant sur le plan financier qu’économique.»

Une technologie de pointe et un logiciel innovantLe niveau sonore des refroidisseurs était un élément important. En effet, non seulement l’hôpital se trouve au beau milieu d’un quar-tier résidentiel, mais ses patients cloués au lit sont extrêmement sensibles à des éléments perturbateurs comme le bruit. Par ailleurs, étant donné que les centrales sont répar-ties sur l’ensemble du domaine, il existe un

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effet d’accumulation du bruit qui se traduit par des nuisances excessives. Le bruit est no-tamment limité grâce à un coffrage adéquat, la forme unique du ventilateur, et des tech-niques d’isolation acoustique spéciales inté-grées au compresseur. Si, en plus du faible niveau sonore, on tient également compte des autres incontournables que sont l’effica-cité énergétique et la fiabilité, on ne s’éton-nera pas que le maître d’ouvrage ait choisi les refroidisseurs à condensation par air EWAD de Daikin.«Le système refroidi par air à compresseur monovis avec convertisseur de fréquence est une solution rentable pour les applica-tions soumises à d’importantes variations de charge en cours d’année», commente Michael Vanholst, consulting sales engineer chez Daikin Belux. «Ainsi, le groupe d’eau glacée à condensation par air EWAD-TZ à compresseur monovis avec convertisseur de fréquence offre un rendement à charge partielle imbattable tant en ESEER qu’en EER à pleine charge, avec des rendements élevés sur toute la plage de puissances.»Au cœur de l’EWAD-TZ, une série d’innova-

tions technologiques optimisent le proces-sus de réfrigération. Tout d’abord, le com-presseur monovis avec convertisseur de fréquence maximise l’efficacité du processus sans impacter la fiabilité ni les performances. Par ailleurs, le refroidisseur intègre une tech-nologie de «ratio de volume variable» qui lui permet de conserver un rendement optimal dans toutes les conditions possibles, depuis la canicule jusqu’aux pires frimas.«Cette technologie de pointe est complétée par des logiciels innovants», poursuit Michael Vanholst. «L’EWAD-TZ est équipé des der-niers logiciels, avec le Dynamic Condensing Pressure Management et l’Innovative Eco-nomizers Control. C’est tout un programme, mais cela revient à dire que le contrôleur adapte la pression de la condensation pour obtenir un rendement optimal de toute l’ins-tallation, et pas seulement du compresseur. Daikin a également développé des compo-sants encore plus efficaces pour améliorer le processus frigorifique, comme par exemple les ventilateurs CE et les nouveaux moteurs électriques du compresseur.»

Vite amortiMichael Vanholst évoque un autre avantage important qui, grâce aux technologies appli-quées, apporte une valeur ajoutée majeure

à l’utilisateur final: l’efficacité énergétique ex-trême se traduit par un amortissement par-ticulièrement rapide pour ce groupe d’eau glacée à condensation par air avec compres-seur monovis à convertisseur de fréquence, par rapport aux modèles traditionnels avec/sans convertisseur. «Dans le refroidissement des processus, il suffit d’un an à peine pour amortir l’investissement, sur la base de 5000 heures de fonctionnement par an en condi-tions d’utilisation normales et avec des prix de l’électricité normaux. L’appareil à conver-tisseur de fréquence est au maximum de ses performances quand la température extérieure tombe sous les 15°C. Les charges partielles progressives de 20 à 100% donnent alors des rendements particulièrement éle-vés.»«Mesurer, c’est savoir, et nous mettons un point d’honneur à le faire», conclut Rik Ca-sier. «Si l’on se donne la peine de comparer la consommation énergétique des divers ap-pareils, on peut calculer l’économie réelle et on est beaucoup mieux placé pour prendre la bonne décision dans l’avenir.»

(Par Rudy Gunst)

www.daikin.bewww.omerdeloof.bewww.azstlucas.be

Le système refroidi par air à compresseur monovis avec convertisseur de fréquence est une solution rentable pour les applications soumises à d’importantes variations de charge en cours d’année.

De gauche à droite: Els De Ruyck (Responsable de projet installateur Omer Deloof), Rik Casier (Ingénieur projet du service infrastructure de l’hôpital Sint-Lucas) et Michael Vanholst (Consulting sales engineer chez Daikin Belux)

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Cogénération et soins: le plan en étapes (deuxième partie)

En dépit des avantages économiques et écologiques avérés

de la cogénération, cette technologie conserve encore un potentiel de développement considérable dans le secteur des soins, comme a permis de le constater la journée d’étude organisée par COGEN Vlaanderen en collaboration avec le réseau hospitalier anversois ZNA, VTDV et Zorgnet Vlaanderen. Après avoir abordé les mesures de soutien, cette édition de Techcare se penche sur la marche à suivre, en prenant les exemples de quelques hôpitaux et d’un centre de repos et de soins.

Ingénieur Steven De Vroede est membre de Vanparijs Engineers; il a suivi le parcours des nouvelles installations à cogénération de l’Hôpital universitaire d’Anvers (UZA) à Edegem de bout en bout. L’établissement a choisi de faire l’acquisition de l’installation, et de travailler avec un partenaire qui a intégré l’unité dotée d’un moteur à gaz de 1,5MWe. De Vroede a repris les diverses étapes dans

le plan: faisabilité, modèle adéquat de chau-dière à cogénération , sélection des offres, autorisations, implémentation et démar-rage, et enfin exploitation et entretien. «Une étroite collaboration et une bonne interac-tion entre tous les intervenants internes et externes (pompiers, Eandis...) est cruciale», explique-t-il.

FaisabilitéPour vérifier la faisabilité d’une installation à cogénération, il faut prévoir une période de deux mois au cours de laquelle les divers flux énergétiques seront examinés. Le premier de ces flux, indispensable pour faire tourner le moteur, est le gaz. Pour les installations déve-loppant plus de 200 kW, la pression typique nécessaire est de 100 mBar. Le compteur doit aussi posséder une capacité suffisante pour pouvoir couvrir la consommation sup-plémentaire de l’installation à cogénération. Deuxième flux important: l’électricité. Une étude d’orientation permet au gestionnaire

de réseau de vérifier si la cabine principale est adaptée. Dans le cas présent, il s’est avé-ré que le transformateur existant suffisait. La livraison d’électricité en amont, par contre, n’étant pas autorisée; la pose d’un relais adéquat a suffi à régler le problème. La de-mande de chaleur constitue un troisième flux énergétique. Ici, la température de retour dépassait parfois 75°C. Quelques adaptations minimes au niveau du système de distribu-tion et l’ajout d’un réglage de fréquence aux pompes primaires ont permis d’obtenir un système à débit variable. La température de retour est alors tombée sous les 75°C, ce qui correspond au maximum pour garantir un refroidissement suffisant du moteur. Éven-tuellement, une installation à cogénération peut aussi produire de la vapeur.

L’installation souhaitée Il faut également compter deux mois pour poser les divers choix techniques (par exemple en termes de puissance). Pour l’em-

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placement du système, on choisira de préfé-rence un endroit aussi proche que possible de la production de chaleur initiale. La pose d’amortisseurs en caoutchouc spéciaux sous l’appareil a permis de réduire fortement le transfert des vibrations à l’immeuble. La pres-sion de fonctionnement et le couplage hy-draulique - en rapport aux chaudières - sont également des paramètres importants. Il faut aussi choisir entre une seule installation de grande taille ou deux unités plus petites, et décider de prévoir ou non un accumulateur. Ici, le choix s’est porté sur un modèle de 3600 kW (consommation de gaz) et 2 accumula-teurs de 2 x 30 m3. Un bon dimensionne-ment est important. Le choix d’un ou deux moteurs est surtout de nature financière, et dépend de la demande de chaleur que l’on prévoit dans l’avenir. Il est possible d’établir par simulation la rentabilité des diverses op-tions, compte tenu des prix de l’énergie, du nombre de moteurs etc.

Sélection de l’offre idéaleUne période de 1 à 2 mois est recommandée pour comparer les solutions présentes sur le marché. L’UZA a opté pour des demandes d’offres fonctionnelles, et a proposé à chaque candidat d’effectuer une étude de faisabilité. La solution des deux moteurs a l’avantage de supprimer potentiellement la nécessité de prévoir un accumulateur, et de pouvoir maintenir un moteur en standby pendant les entretiens.

Demande de permis Pour l’étape des permis, il faudra prévoir une période de 4 à 6 mois. Pour les grandes ins-tallations, il faut demander un permis de bâtir et un permis d’environnement, que l’UZA a demandé en même temps que l’autorisation d’agrandir les bâtiments. Eandis a mis environ trois mois pour réaliser l’étude de conformité détaillée de la cabine principale: demander une décision de principe préalable n’est donc

«Pour que le nombre d’heures de fonctionnement reste optimal, il est crucial que tous les ‘partenaires’ entretiennent une communication ouverte, pour garantir une intégration correcte de la cogénération dans l’ensemble de l’installation technique de l’immeuble.»

pas inutile. Il est aussi intéressant d’inclure la détection anti-incendie et l’introduction d’un dossier VEA (pour l’agence flamande de l’énergie) dans cette phase.

Implémentation et démarrageCes deux étapes prennent environ trois mois. «Quand on investit dans une installation à cogénération, on souhaite qu’elle tourne à 100% en continu, et il faut que ce soit le cas dès le démarrage. Un accumulateur d’un vo-lume suffisant améliore la flexibilité. L’instal-lation en question peut facilement tourner pendant 1,5 à 2 heures sans interruption», précise De Vroede.

Exploitation, suivi et entretienPar la suite, l’installation peut démarrer et s’ar-rêter plus fréquemment, et les rendements peuvent évoluer. «Lors des révisions, il est important de vérifier le délai d’intervention. Le contrôle à distance est également indi-

qué, car il permet d’identifier rapidement les problèmes. Une bonne intégration des divers flux énergétiques aux différents niveaux de température est cruciale. Pour la plupart des systèmes, la température de retour permet-tant un refroidissement optimal ne doit pas dépasser 70°C, ce qui signifie que la tempé-rature à l’alimentation (vers le moteur) peut être légèrement supérieure. La température de retour peut aller jusqu’à 75°C.

Scan COGENLe réseau hospitalier anversois compte sept sites, dont trois sont équipés d’une installa-tion à cogénération. Tom Havemans, ingé-nieur et coordinateur environnemental de l’hôpital Middelheim (qui fait partie du ZNA), détaille: «Middelheim dispose d’une instal-lation de 835 kWe (intérieure) avec coffrage acoustique autour du moteur. Nous utilisons un refroidisseur et un condensateur des fu-mées de gaz pour préchauffer l’eau chaude

01. Le réseau hospitalier anversois (ZNA) dispose de trois sites, qui sont équipés d’une installation à cogénération. 02. Le système à cogénération de l’hôpital Imelda de Bon-heiden consiste en un moteur au gaz naturel développant 500 kWe.

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sanitaire.» L’hôpital Jan Palfijn (Merksem, éga-lement membre du ZNA), a quant à lui opté pour une installation extérieure avec coffrage qui renferme non seulement le moteur de 365 kWe mais aussi l’îlot chaud et les com-mandes. La capacité de l’accumulateur est de 200 m3. L’hôpital ZNA Sint-Elisabeth (Anvers) s’est doté d’une installation de 122 kWe sans vibration installée au cinquième étage, juste au-dessus du niveau des blocs opératoires. La structure spéciale à poutrelles permet d’éviter tout problème au niveau de la stabilité du sol. Pour élaborer notre dossier, nous procédons - en plus du scan COGEN - à une analyse pous-sée des pertes et profits. Du côté des coûts, on tient compte de l’investissement mais aussi de l’entretien et de la consommation de gaz supplémentaire. Côté bénéfices, il y a la réduction de la demande électrique et l’ex-ploitation de la chaleur disponible.

La cogénération dans les centres de repos et de soinsIngénieur elle aussi, Eef Mestdagh de VK Engineering a décrit l’installation à cogé-nération du nouveau centre de repos et de soins Mayerhof à Mortsel: «L’installation a été définie sur la base de la facturation de la consommation de gaz et d’électricité du home existant. Il a été décidé de dimen-sionner l’installation selon un schéma d’uti-lisation prévoyant uniquement l’eau chaude sanitaire. Sachant qu’en période hivernale et estivale, la production d’eau chaude sanitaire est quasiment permanente, cette solution a permis de maximiser le nombre d’heures de fonctionnement. Le système s’est inséré dans le schéma sur le plan hydraulique, parallèle-ment aux chaudières. Le réglage permet de lancer la cogénération en premier dans la chaîne. Si la production de chaleur s’avère insuffisante, les chaudières font l’appoint. Le problème acoustique - le bruit produit par le rayonnement et les vibrations - a été résolu au moyen d’une chape flottante surmontée d’un socle sur lequel repose l’unité. Elle est en outre entourée d’une enceinte étouffant le bruit. Le transfert des vibrations à la struc-ture de l’immeuble posait un autre problème acoustique. En concertation avec le fabri-cant du système à cogénération, les valeurs

acoustiques ont été mesurées pour détermi-ner les puissances sonores, et l’on a cherché les mesures permettant d’y remédier, par exemple un montage sur vérins.»

Communication ouverte, intégration correcte«Pour la bonne marche du projet, la relation avec Eandis mais aussi avec les autres interve-nants était capitale. Nous avons notamment examiné le mode de fonctionnement (en îlot ou avec raccordement au réseau public) qui fournissait la solution la plus intéressante, et les dispositifs supplémentaires qu’il impliquait. Pour que le nombre d’heures de fonctionne-ment reste optimal, il est crucial que tous les ‘partenaires’ (électricité, HVAC, cogénération) entretiennent une communication ouverte, pour garantir une intégration correcte de la cogénération dans l’ensemble de l’installation technique de l’immeuble. C’est le fabricant lui-même qui assure l’entretien de l’installation à cogénération, dans le cadre d’un contrat à dix ans. Chaque mois, on note le nombre d’heures de fonctionnement, les rendements atteints, on vérifie si les critères de qualité ont été respectés, etc.» conclut Eef Mestdagh. (Par Philip Declercq)

(WKK & soins: qui connaît les mesures de sou-tien? (Partie 1) – Voir Techcare 10)

www.cogenvlaanderen.be

INTRODUIRE SES DEMANDES A TEMPS POUR GARANTIR LE ROIIntroduire son dossier à temps auprès de la VEA ou de la VREG n’est pas sans importance pour pouvoir calculer le ROI de façon efficace et correcte. Lors du démarrage de l’installation à cogé-nération au centre de repos et de soins Mayerhof, des problèmes techniques relatifs au paramétrage hydraulique du système et au réglage automatique sont survenus. «Sur 2014, les résultats de l’installation ont été insuffisants (3500 heures de fonctionnement). Début 2015, nous avons apporté les modifica-tions hydrauliques et affiné le réglage automatique. Si nous extrapolons les résultats obtenus entre janvier et avril 2015 à toute l’année, en tenant compte des données de diffusion du profil uti-lisateur, ce chiffre passe à 6000 heures. Le système doit être parfaitement in-tégré aux installations techniques et avoir fait l’objet d’un dialogue préalable approfondi avec tous les intervenants», explique Eef Mestdagh.

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03. Le système à cogénération de l’Hôpital universitaire de Bruxelles consiste en deux moteurs au gaz naturel dévelop-pant chacun 1200 kWe.

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En plus de fournir une vision du progrès technologique enregistré par ce secteur, cette série montre également comment l’innovation peut aider à atteindre plus de confort, plus de qualité de vie et une approche plus humaine.

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«Cycling through your past» remporte le premier PRoF-Award

Le 27 mai, la remise du premier PRoF-Award récompensant les projets innovants dans le secteur des soins de santé a eu lieu à l’Université de Gand. Le prix est allé au projet

«Cycling through your past» développé par le centre de repos et de soins Witte Meren. L’événement a également rassemblé plusieurs exposés, dont ceux du Professeur Renaat Peleman (médecin en chef de l’Hôpital universitaire de Gand) et de M. Herman Van Rompuy (ancien président du Conseil européen).

PRoF est un groupe de réflexion international et interdisciplinaire. Parmi les soumissions, le jury a sélectionné les cinq projets les plus innovants, qui ont été présentés à l’occasion d’un symposium international.

Grandes tendancesLe Professeur Renaat Peleman, médecin en chef de l’Hôpital universitaire de Gand, a donné pour l’occasion un exposé remarqué au cours duquel il a énuméré les principales tendances qui caractériseront l’hôpital de demain. Pour commencer, il y a le vieillisse-ment de la population, que Peleman a illus-tré à l’aide de pyramides des âges. Celles-ci démontrent notamment que s’il y avait plus de femmes 100.000 âgées de plus de 85 ans dans notre pays en 2000, elles seront plus de... 400.000 en 2050. De plus, les modes de vies actuels comportent de grands risques en matière de santé publique. Les affections non transmissibles sont déjà responsables de 76% du nombre de décès dans le monde; c’est le cas des maladies cardiovasculaires ou des voies respiratoires, du cancer et du diabète.

Les maladies de l’avenir sont chroniques. Il existe donc plusieurs facteurs qui font aug-menter le besoin de soins, mais le nombre de soignants ne suit pas le mouvement, no-tamment parce que ce groupe profession-nel vieillit lui aussi. En 2009, 30% de tous les médecins de l’UE-17 avaient plus de 55 ans, et la moyenne d’âge du personnel soignant s’échelonnait de 41 à 45 ans. Par conséquent, en 2020, l’Europe manquera de 970.000 soi-gnants dont 230.000 médecins. Autre tendance: le secteur des soins de san-té est le théâtre d’inégalités de plus en plus marquées. Peleman craint que nous n’allions vers une médecine abordable pour certains, mais pas pour d’autres. Pour près de tous les pays de l’OCDE, la croissance annuelle des dépenses liées aux soins de santé dépasse celle du PIB global. La santé représente donc une part de plus en plus importante du bud-get que nous allouons collectivement, mais ce n’est pas principalement dû au vieillisse-ment, comme on le pense parfois. La cause première est le progrès avec son cortège de technologies et de traitements nouveaux qui

augmentent les chances de mener une vie longue et en bonne santé... Mais là aussi, il y a un prix à payer. Les coûts sans cesse plus élevés entraînent la nécessité de réduire au maximum la durée des hospitalisations, avec une moyenne de six à sept jours ou moins pour les adultes, et de trois à quatre jours pour les enfants. Les personnes ayant besoin de soins n’entraî-nant pas la nécessité d’un séjour permanent à l’hôpital seront invitées à rentrer chez elles après leur admission. Et les hôpitaux subiront une métamorphose en devenant plus petits, hyperspécialisés et high tech. Ils se spécialise-ront dans des diagnostics et des traitements très pointus, en devenant des centres de san-té inclus dans un «wellness park» qui com-binera l’hôpital tel que nous le connaissons sous sa forme actuelle avec d’autres services comme les «boutiques de soins» ou les éta-blissements de repos et de soins.

Cinq finalistes pour le PRoF-AwardNous évoluons donc vers un nouveau pa-radigme sur le plan de la santé. Celui-ci demandera de nouvelles solutions, et c’est précisément ce qu’examine le PRoF. Pour soutenir ce souhait, une chaire PRoF a été constituée à l’Université de Gand; elle est actuellement occupée par le Professeur Peleman. Chaque année, le groupe de ré-flexion décerne un PRoF-Award à des pro-jets innovants dans le secteur des soins de santé. En 2015, il a dû choisir cinq finalistes parmi 32 candidats. >>>

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«Exercise Prescription in Everyday Practice & Rehabilitative Training Flowchart»Parmi ces finalistes figurait l’initiative «Exer-cise Prescription in Everyday Practice & Re-habilitative Training Flowchart», de l’équipe du Dr Dominique Hansen de l’Université de Hasselt. Le projet part d’une constatation: les patients présentant des affections de type métabolique ou cardiovasculaire doivent effectuer un programme d’exercices. Ce-lui-ci doit être adapté au profil individuel de chaque patient, mais choisir un exercice adé-quat n’est pas une sinécure. C’est pourquoi le projet a élaboré un flow chart guidant le praticien vers les bons choix.

«Converge»Deuxième finaliste: le projet «Converge», présenté par le Dr. Nick Rowe de la York John University, au Royaume-Uni. Le projet vise à améliorer le bien-être des personnes souf-frant de troubles psychiques.

«We take care!»«We take care!» est le troisième finaliste. Paul Braem, du centre de repos et de soins Regi-na Coeli, explique que le projet est destiné à aider les personnes atteintes de démence précoce. Il combine sensibilisation, informa-tion et présentation d’une série de formes d’encadrement.

Projet Pilote Astor GeelLe quatrième finaliste retenu est le Projet Pilote Astor Geel, de l’asbl Astor, du Centre médico-pédagogique de l’Institut Oosterlo eet du Centre public de soins psychiques de Geel. Astor ambitionne de construire un envi-ronnement innovant pour les seniors.

«Cycling through your past»Le projet «Cycling through your past» est le cinquième et dernier finaliste. Selon les ex-plications de Roel Smolders (VITO, Institut flamand pour la recherche technologique), le projet est un vélo d’appartement mis au point pour les seniors séjournant en maison de repos. L’appareil est muni d’un écran qui, grâce à Google View, montre à ses utilisateurs l’endroit où ils habitaient jadis, par exemple le village où ils ont vécu. Pendant qu’ils s’en-traînent sur le vélo, ils peuvent le parcourir

virtuellement. Le logiciel s’adapte à la condi-tion physique de l’utilisateur, de manière à maintenir les seniors non seulement actifs, mais à renforcer leurs interactions sociales. Un résident «roule» dans son quartier d’an-tan, les autres regardent. Ils reconnaissent les rues et les maisons, ce qui alimente la conversation. De plus, les données stockées par le système permettent d’évaluer l’état

de santé et la forme physique des résidents afin de détecter plus rapidement d’éventuels problèmes de santé. S’il s’avère par exemple qu’un résident «perd le fil» pendant un itiné-raire virtuel vers son ancienne maison, cela peut être un signe de démence. Le centre de repos et de soins partenaire, Witte Meren, cherche actuellement un partenaire com-mercial pour étendre l’application du projet.

Herman Van Rompuy: «L’innovation est la seule manière de rester compétitifs sur le plan mondial.»Lors de l’événement de clôture, Herman Van Rompuy a présenté un exposé ayant pour thème «l’Europe et les soins». Reprenons-en quelques extraits: «Depuis près d’une dé-cennie, l’Europe est confrontée à un gigantesque défi économique. Mais ensemble, nous parviendrons à le relever. C’est précisément la manière dont le consortium PRoF fonc-tionne et parvient à ses résultats remarquables: par la collaboration. Dans un contexte multidisciplinaire et avec nombre de professionnels, entreprises, universités, établisse-ments de soins et autres organisations. (...) La Commission européenne a récemment publié un nouveau rapport sur le vieillissement de la population. Un chiffre m’a frappé de stupeur. Le nombre de personnes de plus de 65 ans passera de 18% aujourd’hui à 28% en 2050. Et le nombre de personnes de plus de 80 ans, de 5% aujourd’hui à 12% en 2060.... Mesdames et messieurs, l’innovation est cruciale pour notre avenir. C’est la seule manière de rester compétitifs sur le plan mondial. Mais force est d’admettre qu’une po-pulation plus âgée est moins créative et moins innovante. C’est pourquoi nous devons encourager les jeunes à prendre des risques et veiller à ce que les talents s’épanouissent. Nous devons être innovants dans les soins de santé, et dans le secteur des soins en général. Ce concours, tout comme l’initiative PRoF, montrent que c’est possible. Qu’il est possible de rendre la vie d’un maximum de personnes plus agréable et plus confortable. C’est la raison principale pour laquelle je prête mon concours à ce merveilleux événe-ment.»

«Les hôpitaux subiront une métamorphose en devenant plus petits, hyperspécialisés et high tech.»

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Jan Van Hecke: «Dès l’an prochain, s’étendre à toute l’Europe.»Jan Van Hecke (S.A. Boone) coordonne le consortium PRoF qui compte plus de 300 membres. Il s’agit plus précisément d’établissements de soins, d’organismes de re-cherche, de fabricants et d’architectes. Nous nous sommes entretenus avec lui après l’événement. Il a notamment évoqué la remise des PRoF-Awards 2016: «Je pense que l’approche sera à 95% la même que cette année. Les 32 dossiers, présentés à partir de 9 pays, étaient extrêmement diversifiés. En matière de soins, il faut pouvoir parler de milliers de choses: architecture, dispositifs, alimentation... Sans doute devrons-nous être plus focalisés l’an prochain, surtout sachant que nous voulons nous étendre à toute l’Europe dès 2016. Je pense que cela représenterait une forte valeur ajoutée pour notre consortium, en expri-mant le fait que notre projet belge est en train de devenir européen.»Le consortium examinera à nouveau les 32 projets pour vérifier s’ils peuvent apporter une plus-value au projet PRoF. Van Hecke: «A vrai dire, c’est pour nous une opportunité de croissance, car les personnes qui ont participé ont d’abord lu toutes les règles de base du consortium. Nous allons examiner avec attention lesquels correspondent à nos valeurs.»Concernant les établissements de soins, Van Hecke précise que l’on y tire un parti ex-traordinaire des ressources disponibles. «Mais ils se trouvent face à un grand défi. Le gros problème, c’est que les ressources diminuent. La tendance aux soins à domicile se développe. PRoF doit contribuer à faire en sorte que la technologie permette de rester chez soi. Pensons par exemple à des capteurs qui contribueront à suivre à distance l’état d’un malade qui se trouve chez lui. Il doit aussi exister des moyens pour éviter que des personnes ne tombent dans l’isolement.»Enfin, il signale à quel point il est satisfait du bon déroulement du Prof-Award 2015: «Les nombreux envois et le professionnalisme du jury sous la direction du Professeur Pele-man y sont pour beaucoup. La contribution des sponsors a elle aussi joué un grand rôle dans ce succès. La KBC était notre Gold Sponsor, et les Silver Sponsors étaient Boeckx Architecture & Engineering ainsi que le consortium PRoF.»

Le projet «Cycling through your past» permet à un résident de parcourir virtuellement son ancien quartier à vélo, tandis que d’autres regardent.

L’Europe et les soinsPRoF est une plate-forme d’innovation ou-verte qui a vu le jour en 2009. Depuis lors, le groupe de réflexion a lancé plusieurs solutions innovantes révolutionnaires. En 2011, il a pré-senté la Patient Room of the Future, en 2012 la Personalized Residence of the Future, en 2013 la Private care room of the Future et en 2014 la Patient Recovery room of the Future.

Le premier Président européen, Herman Van Rompuy, a reçu le PRoF Honorary Award en 2013. Cette année, il présidait le jury qui a choisi parmi les cinq finalistes le gagnant du PRoF-Award pour les projets innovants. Il a proclamé le vainqueur au terme de l’événe-ment de clôture, à savoir le projet Cycling Through Your Past du VITO, un partenariat entre professionnels des soins de santé et chercheurs du centre de repos et de soins Witte Meren (Mol), le Vito et l’Université de Leuven. En route maintenant vers les PRoF-Awards 2016. (Par Koen Vandepopuliere, pho-

tos: UGent, Nic Vermeulen)

01. Herman Van Rompuy, ancien président européen02.: Jan Van Hecke, l’esprit qui anime ProF03. Roel Smolders (VITO) avec le PRoF-Award 2015 pour le projet Cycling Through Your Past du VITO, un partenariat entre les professionnels des soins de santé et chercheurs du centre de repos et de soins Witte Meren (Mol), le Vito et l’Université de Leuven.

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Conférences à Climatechno

ODE Vlaanderen organisera le Symposium Pompes à Chaleur à l’occasion du salon pro-fessionnel Climatechno qui aura lieu le mer-credi 14 octobre. Cette année, le symposium annuel sera donc intégré à l’événement, et subdivisé en trois sections s’adressant à des publics spécifiques. En matinée, les thèmes privilégieront plutôt le niveau politique et se pencheront sur le rôle de la pompe à chaleur dans la politique énergétique, ou encore la place de la Belgique sur le marché internatio-nal. Les groupes-cibles sont les représentants de villes et communes, les bureaux d’études et les architectes. La session de l’après-mi-di sera plus concrète, avec des études de cas portant sur des appartements, bureaux, centres de repos et de soins etc. En soirée, plusieurs exposants auront l’occasion de pré-senter leurs innovations.Le jeudi 15 octobre, SBM (Syntra pour entre-prises et membres du personnel) organisera les « séminaires HVAC », qui présenteront les dernières tendances et technologies du sec-

WARMTEPOMPSYMPOSIUMME 14 OCTOBRE 2015de 09h30 à 15h30 &de 17h30 à 19h10organisation ODE-VlaanderenParticipation au programme en journée:Non-membres: 190€ Membres WPP & Architectes: 150€Etudiants: 25€ Participation au programme en soirée: GRATUITE, moyennant inscription préalable

SEMINAIRE SBMJE 15 OCTOBRE 2015de 09h à 13horganisation SBM (Syntra pourles Entreprises et leur Personnels)

teur sous forme de sessions parallèles.Les thèmes abordés toucheront notamment la ventilation STS, les critères minimaux pour les installations dans des bâtiments existants, la gestion et le monitoring des bâtiments, ou encore les recours juridiques en cas de pro-messes d’économies d’énergie non tenues. Après cette conférence, SBM organisera plu-sieurs visites guidées de stands qui vous per-mettront de découvrir de manière concise et efficace une série de nouveautés.

Pour toutes les informations sur le Sym-posium Pompes à Chaleur et le Séminaire HVAC, consultez le site www.climatechno.be, où vous pouvez également vous inscrire.

EN PRATIQUEME 14 OCTOBRE 2015 de 12h à 21h JE 15 OCTOBRE 2015 van 12h à 19hBrabanthal Louvain

www.climatechno.be

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Aquarama et TNAV célèbrent leur dixième anniversaire et séminaire

Enregistrement obligatoireEntrée salon: gratuit

wppwarmtepomp platform

qui se respectent. «L’harmonie entre le sé-minaire et le salon joue un rôle important», affirme l’organisateur Filip Cossement. «Après avoir visité divers stands - il y en a une cen-taine en tout -, les visiteurs peuvent toujours affiner leurs connaissances actives en assis-tant à des conférences. La formule full service est aussi un atout de choix. Les exposants apprécient le fait de pouvoir consommer sur leur stand les boissons, zakouskis et sand-wichs qui sont proposés.»

22/10/2015

TRADE FAIRAQUARAMAFOR WATER TECHNOLOGY

IEn cette époque de vaches maigres pour de nombreux organisateurs de salons, les nouvelles favorables font du bien. L’histoire de l’Aquarama Trade Fair en fait partie. Dix ans tout juste après que l’éditeur du ma-gazine spécialisé éponyme ait rassemblé pour la première fois les acteurs belges du monde de la technologie de l’eau lors d’un salon hébergé dans le Brabanthal (Louvain), l’organisation a conquis une place de choix dans l’agenda de tous ceux qui veulent jouer

un rôle dans ce secteur. Le partenariat solide avec TNAV contribue au succès de l’événe-ment: le Vlaams Netwerk Watertechnologie propose systématiquement un séminaire de très haute tenue fort apprécié par tous les vi-siteurs et participants.

L’Aquarama Trade Fair améliore son score d’année en année. Né en 2006, l’événement est progressivement devenu un incontour-nable pour tous les professionnels de l’eau

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Le salon s’en tient depuis des années à un concept modulaire, avec des stands d’une superficie allant de douze à vingt-quatre mètres carrés. «Nous traitons tout le monde sur pied d’égalité, en partant de la conviction que les exposants présents voudront (et sau-ront) faire la différence grâce aux produits et/ou services qu’ils commercialisent.»Cette année, comme de coutume, TNAV pro-posera également un séminaire de qualité. Cette édition sera placée sous le thème de la «gestion durable de l’eau dans l’industrie». «Nous évoquerons l’eau utilisée pour les pro-cessus industriels, mais aussi les eaux usées», commente Paul Ockier. «Les intervenants examineront notamment l’exploitation des

matières premières tirées des cours d’aux, le recyclage durable de l’eau à l’aide de sources d’approvisionnement alternatives, et des techniques plus efficaces permettant d’éco-nomiser la ressource.»Pour la première fois, le séminaire sera orga-nisé en partenariat avec VMx, la fédération

des professionnels du secteur. Le Vlario, AquaFlanders et le Vlakwa sont également partenaires de l’Aquarama Trade Fair, qui aura lieu le 22 octobre 2015 dans le Brabanthal à Louvain. (Par Bart Vancauwenberghe)

www.aquarama.be

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23-24 MARS 2016KORTRIJK XPOPlus d’infos: WWW.UTILITY2BUILD.BE

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Enregistrement obligatoireEntrée salon: gratuit

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Plus de 50 séminaires gratuits à EXPO 60+ à Malines

La 18ème édition d’EXPO 60+ aura lieu du 7 au 9 octobre 2015 au Nekkerhal-Brussels North (Malines). EXPo 60+ est le plus grand salon professionnel de Belgique destiné au

secteur des soins; pendant trois jours, plus de 7300 spécialistes et décideurs y rencontreront les 260 exposants et pourront assister à un ou plusieurs séminaires d’un programme bien étoffé. L’événement se distingue par son ambiance à la fois détendue et professionnelle.

Conformément à la tradition, EXPO 60+ proposera cette année encore un mélange captivant de fournisseurs innovants, de produits inspirants et d’innovations inté-ressantes. En parallèle, le généreux pro-gramme de séminaires s’intéressera aux thématiques actuelles du secteur. Lors de chaque édition, quelque 4500 visiteurs par-ticipent aux séminaires qui leur donnent droit à une attestation officielle de for-mation continue. La participation est gra-tuite pour tous les visiteurs d’EXPO 60+ à condition qu’ils s’inscrivent à l’avance sur www.expo60plus.be, où ils pourront égale-ment consulter le programme complet des séminaires.

ThématiquesCette année, les thématiques suivantes se-ront au programme: • Burnout dans le secteur des soins• Autogestion pour les gestionnaires de soins• Personnel infirmier ou personnel soignant: y

a-t-il encore une différence?• Wifi/dect/systèmes d’appel en combinai-

son avec les matériaux de construction...• Comment faire correspondre l’architecture

aux besoins des utilisateurs?• Prévention des chutes• Le juste prix au quotidien du centre de re-

pos et de soins: rentabilité - marché interne et société en équilibre

• Mobilité dans le secteur des soins: un terme à la mode? Ou permet-elle vraiment de re-médier à la carence de personnel?

• Relighting - gestion de l’énergie - meilleures pratiques et conseils pour économiser

• Objectifs thérapeutiques dans les soins à domicile

Innovation to Care (I2C)EXPO 60+ est très attentif aux produits, ser-vices et concepts totaux les plus récents et innovants. Le vendredi 9 octobre 2015 aura lieu la huitième remise des Innovations 2 Care (I2C) Awards. Les candidats pour-ront être examinés et évalués à partir de la mi-septembre sur le site www.expo60plus.be et seront présentés lors du salon.

Hospitality AwardsEXPO 60+ attache beaucoup d’importance à l’hospitalité.. Chacun a son interprétation du concept, mais de nombreuses organisations

de soins investissent beaucoup d’énergie dans la manière dont elles procurent un sen-timent chaleureux et agréable à leurs hôtes. Les choses bougent en permanence dans ce domaine, et un partage des initiatives per-met l’apprentissage mutuel. C’est pourquoi cinq Hospitality Awards seront décernés lors d’EXPO 60+ afin de récompenser ces organi-sations et d’encourager les autres. Les orga-nisations de soins ont jusqu’au 25 septembre pour présenter leur candidature. Pour plus d’informations au sujet des Hospitality Awards, merci de contacter [email protected].

En pratiqueEXPO 60+ 2015 aura lieu les 7, 8 et 9 octobre au NekkerHal-Brussels North (Malines). Le mercredi 7 et le jeudi 8 octobre, le salon sera ouvert de 9h30 à 18h, et de 9h30 à 17h le vendredi.

L’accès à EXPO 60+ est gratuit moyennant pré-inscription sur www.expo60plus.be.Veuillez utiliser le code promotionnel «Techcare15».

www.expo60plus.be

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Laque en phase aqueuse avec

technologie LTA+

«La toute nouvelle technologie permet de répondre à la tendance du marché», ex-plique Didier Van der Taelen (Technical Sup-port Manager PPG Coatings). «D’une part, nous souhaitons offrir une durabilité accrue à nos clients, surtout dans les pièces où l’on vit, et de l’autre, nous répondons également aux souhaits des professionnels en termes d’esthétique, de degré de brillance et de temps ouvert. Sigma Tigron Aqua, notre as-sortiment de laques en phase aqueuse pour les applications intérieures, a été revu en pro-fondeur. Nous ne nous sommes pas conten-tés de remplacer l’un ou l’autre ingrédient: nous avons reformulé le produit à partir de la base.»

Combiner esthétiques et performances techniquesSigma Coatings propose deux systèmes de peinture en phase aqueuse: Sigma Torno pour les peintures extérieures et Sigma Ti-gron Aqua pour les travaux intérieurs. Didier Van der Taelen: «Nous réussissons pour l’inté-rieur à combiner, dans une seule laque, des prestations esthétiques et des performances techniques. La résistance à la graisse des mains et à l’usure a par exemple encore été renforcée grâce à la technologie LTA+. Pour

Sigma, elle est synonyme d’une combinai-son de liants et d’adjuvants qui, ensemble, procurent une couche de peinture durcie à coeur et qui, de ce fait, résiste durablement à la graisse des mains. Les marques de doigts sont un problème bien connu dans le cas de laques intérieures en phase aqueuse. La graisse naturelle qui se trouve sur nos doigts est comparable à certains composants du liant de la peinture. Concrètement, ce qui se passait auparavant est que la graisse péné-trait dans le film supérieur et provoquait une réaction avec le film de peinture qui, de ce fait, se ramollissait. Les saletés avaient ainsi la possibilité de pénétrer dans la couche de peinture, ce qui entraînait des taches sales, collantes, généralement à des endroits tels que le pourtour de poignées de portes.»L’ancienne formule LTA luttait contre le pro-blème en bloquant la liaison des acides, mais Sigma a reformulé Tigron Aqua afin de suivre les tout derniers développements dans le domaine de la technique des liants. Avec nos fournisseurs, nous avons développé un liant qui, après séchage, ne se réticule pas uniquement mais l’on parle de ‘crosslinking’. En d’autres termes, la couche devient nette-ment plus dure et de ce fait plus difficile à pénétrer. Grâce à la combinaison unique de

liants, la couche de peinture résiste actuel-lement encore mieux à la graisse des mains et à l’usure.

La nouvelle Tigron Aqua existe dans diffé-rents degrés de brillance. «Le degré de bril-lance satin, nous l’avons réduit à 10 ‘gloss units’ à la demande des peintres profession-nels», précise Liesbeth Teliszewskyj (Brand Manager Sigma Coatings). «En outre, nous avons également veillé à rendre la laque plus visqueuse, à prolonger le temps ouvert et à améliorer l’arrondi. De ce fait, la mise en oeuvre de Tigron Aqua s’apparente encore plus à celle d’une laque alkyde à base de sol-vants.» Le primaire Tigron Aqua n’a pas été perdu de vue non plus. Dans la nouvelle qua-lité, le pouvoir garnissant, le séchage à cœur et la ponçabilité ont été considérablement améliorés.»

Durabilité«Grâce à notre R&D, nous parvenons à conserver notre avance qualitative», conclut Didier Van der Taelen. «La durabilité est un élément important dans ce cadre. Nous pondérons le rendement avec l’humain et l’environnement. Nous privilégions au maxi-mum les matières premières renouvelables et écoresponsables, mais nous développons aussi des produits qui prolongent la durée de vie de tout ce qui protège notre peinture. De la sorte, les immeubles et les constructions doivent être remplacés moins souvent.» (Par Rudy Gunst)

www.ppg.com

Sigma Coatings lance la nouvelle Sigma Tigron Aqua fortement améliorée, une laque en phase aqueuse intégrant la technologie LTA+. La combinaison unique de

liants protège encore mieux les boiseries contre les griffes et la saleté, mais aussi la graisse de la peau. Le produit est donc particulièrement bien indiqué pour les applications dans le secteur des soins.

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Architectes, maîtres d’ouvrage et gestionnaires de centres psychiatriques veulent de plus en plus des portes de sécurité avec un haut degré d’an-ti-effraction et d’esthétique. Le concept ERIBEL offre la solution. Les avantages sont: look & feel d’une porte standard en bois (pas de plaques en métal), approprié pour badge et contrôle d’accès élaboré, techniques de verrouillage intégrées dans la huisserie, pratique et sûr (surveillance par le per-sonnel possible, en même temps la vie privée peut être garantie), si souhaité, équipé de quincaillerie anti-suicidaire, combinaison avec chassis fixes et vitrage, durable et robuste (nombre de cycli selon NBN EN12400, classe 8 – 1.000.000) Agréé Benor/ATG: RF30 et RF60.

www.eribel.be

Beltracer donne un nouveau souffle aux marbres classiques. Le meilleur de deux mondes est ici associé: une base céramique recouverte d’une finition en marbre. Beltracer ne fait que 1,2 cm d’épaisseur et est donc idéale à utiliser même en rénovation. Diverses finitions sont proposées telles que: poli, adouci et antico. On recommande la finition adoucie comme revêtement de sol et la finition polie sera préférée en revêtement mural. Quant à la finition antico, elle sera préférée pour un intérieur plutôt champêtre. (Réalisation du projet: AZ Sint-Monica)

www.beltrami.be

Beltrami:Bianco Carrara Beltracer

Le nouvel AquaClean Mera de Geberit est une solution totale qui porte le confort et la simplicité d’un WC-douche à un niveau inédit. La technologie de pointe et le design poussé se complètent parfaitement, pour que le nettoyage à l’eau aille de soi. Un repère lumineux d’orientation discret, un couvercle à ouverture et fermeture automatique, une lunette chauffante, le séchage et l’extraction des odeurs sont autant de fonctionnalités supplémentaires. La commande à distance facile d’emploi permet d’utiliser les diverses fonctions de manière intuitive et selon les préférences de chacun. La technologie de douchette Whirlspray, utilisée pour la première fois, inclut deux orifices pour l’eau et garantit un nettoyage extrêmement ciblé. Ce dispo-sitif assure une hygiène personnelle poussée et agréable malgré une consom-mation d’eau limitée. Une douchette dames produit un jet particulièrement délicat. La cuvette en céramique sans rebords de rinçage de l’AquaClean Mera est étonnamment large à l’intérieur, et le WC convient donc à une utilisation pour les personnes de toutes tailles.

www.geberit.be

Le Zusterhof a mis au point avec Accel un itinéraire portant sur les chariots de soins mobiles numériques. Jef Verstappen (Zusterhof ): «Jadis, les collabora-teurs faisaient leur tournée puis devaient s’occuper de l’administration. Ce n’est pas efficient. Chaque chariot est équipé d’un thin client. Nos collaborateurs peuvent s’y connecter et traiter directement l’administration depuis la chambre où ils s’occupent du patient. Sachant que nos combinons les thin clients et une connexion RDP, il est possible d’échanger les chariots. Tout le monde peut se connecter à n’importe quel chariot et accéder à ses propres données, ce qui est un immense avantage. Notre deuxième centre de repos et de soins, Onze-Lieve-Vrouw, se connecte via le même système. Avec Accel, nous avons optimalisé notre infrastructure IT de manière à ce que les deux établissements puissent utiliser le même système et les mêmes applications.»

www.accel.be

Accel: Des chariots de soins mobiles numériques pour le Zusterhof

Eribel: L’ensemble de portes de cellules d’isolation coupe-feu

Geberit Le WC-douche AquaClean Mera de Geberit

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Avec le Rekta 40/90 épuré Multiline ajoute un nouveau profil à sa série Rekta40 pour l’éclairage. direct/indirect. Multiline utilise les modules Tridonic Talexx led, offrant une température de couleur de 2700K, 3000K, 4000K ou une température de cou-leur réglable (tunable white) entre 3000K et 6000K. Grâce aux modules à spots avec 3 ou 4 led Nichia de 1W (3000K ou 4000K) l’éclairage d’accentuation est possible. Offrant un rendement de 130 lm/W, ces modules sont disponibles avec un angle de rayonnement de 8° ou 32°. Rekta 40/90 est comme applique très pratique à la tête de lit mais peut aussi utilisé en suspension ou plafonnier, sur mesure ou dans une version standardisée. Aussi ce luminaire est disponible en version anodisée ou revêtu d’une peinture en poudre de n’importe quelle couleur RAL.

www.multiline.be

Multiline: Rekta 40/90GEZE Powerturn

Le mécanisme d’entraînement, Powerturn est un exemple puissant de la conception universelle que vous attendez de GEZE. Le mécanisme d’entraîne-ment pour porte battante de GEZE permet en plus des portes standards, d’ouvrir des portes plus volu-mineux et lourdes avec une largeur jusque 1.600mm et un poids maximale de 300kg. En même temps le Powerturn s’adapte à chaque conception en toute transparance avec sa hauteur d’installation faible de seulement sept centimètres. La variante Powerturn F/R est très approprié portes coupe-feu (particulière-ment larges). Avec le Powerturn utilisation manuelle de la porte est puérilement facile. C’est possible en rai-son de la récupération de l’énergie stockée. Le ressort, dont la porte est fermée en cas d’incendie, une fois tendue est tenue dans cet état. En toute temps l’en-traînement reste ‘’Maître de la situation’’. La fonction Smart swing permet d’économiser sur la consomma-tion d’énergie aussi dans la fonction ‘’ouvert en per-mance’’ que pendant l’utilisation.

www.powerturn.gezebenelux.com

Halton: De l’air ultra-pur dans toute la salle d’opérationHalton annonce sa nouvelle technologie de l’air pur destinée aux salles d’opérations modernes des hôpitaux. Cette technologie est une révolution par rapport aux solutions traditionnelles dans le secteur, et apporte le niveau d’hy-giène demandé par les opérations exigeantes à l’ensemble de la salle d’opération. La solution a été développée en coopération avec l’hôpital ultra-moderne de New Karolinska Solna, qui va ouvrir à Stockholm en 2016. Halton Vita OR Space utilise un type de technologie complètement nouvelle qui crée l’espace pur requis dans l’ensemble de la salle d’opération, et avec un meilleur rendement énergétique. Cette technologie donne la possibilité de régler la ventilation dans chaque salle d’opération. Halton fournira une solution clé en main, incluant une méthode d’évalua-tion unique: la solution est testée sur place, au moyen d’une activité chirurgicale simulée ou réelle.

www.halton.com

Initial présente sa gamme no touchpour une hygiène parfaite Le lavage et le séchage des mains sur le lieu de travail peuvent dorénavant s’effectuer selon la méthode no touch – sans le moindre contact avec des surfaces, robinets ou distributeurs de savon potentiellement contaminés – grâce au lancement de la gamme no touch d’Initial. Cette gamme se com-pose d’un robinet, un distributeur de savon et un distributeur de gel désin-fectant pour les mains. Il y a aussi un distributeur de papier no touch et un distributeur de serviettes no touch (disponible à partir d’octobre). Tous les produits sont équipés d’un capteur, ce qui rend tout contact manuel super-flu. Les produits font partie de la gamme Signature, qui a reçu le prix interna-tional Red Dot Design Award 2014.

www.initialservices.be

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En 2,5 ans, 12 hôpitaux en Flandre sont devenu des utilisateurs des systèmes Oxypoint. Ces hôpitaux ont décidé d’améliorer le confort du patient et de réduire le gaspillage d’oxygène médical coûteux à un mini-mum. Les débitmètres Oxypoint réduisent la dés-hydratation des muqueuses nasales et réalisent une forte réduction de la consommation d’O2 (jusqu’à 75%). En plus du mode confort, le système peut éga-lement être utilisé comme un débitmètre classique, de sorte que le médecin et le personnel infirmier peuvent toujours choisir la thérapie souhaitée selon le patient. Une expansion à Bruxelles et en Wallonie est en cours et aussi déjà cette année vous pourrez suivre les premier pas d’Oxypoint à l’étranger.

www.oxypoint.eu

EasyLED constitue une nouveauté ma-jeure dans le monde de l’éclairage de sécurité. Idéal pour des petites installa-tions, le produit réunit toutes les caracté-ristiques attendues d’un bloc d’éclairage de sécurité. Facile à installer et discret, EasyLED associe de nombreuses qualités: longue durée de vie, esthétique, fiabilité, économie d’utilisation et prix attractif. EasyLED installé aux endroits stratégiques (par exemple au-dessus de son tableau électrique) apporte un éclairage de se-cours en cas de défaillance du producteur d’électricité ou en cas de blackout.

www.schneider-electric.be

Schneider Electric: EasyLED éclairage de sécurité

Itec présente avec la collection Concept Ultimate de nouveaux dessins et de nouvelles couleurs qui dynamisent ses atouts fonctionnels caractéristiques, particulièrement ap-propriés pour le secteur des soins de santé. Facile d’entretien grâce à son léger relief granuleux, tout en étant à la fois élégant et idéal pour les nombreuses allées et venues dans les services de soins. Ce vinyle possède une chape d’usure de 0,70 mm d’épaisseur renforcée par une couche de polyuréthane qui rend le sol résistant à l’usage intensif des chaises roulantes, des roulettes pivotantes etc. Concept Ultimate a subi un traitement complémentaire antimoisissure et antibactérien. Les motifs de la collection vont du par-quet classique et contemporain, à des structures modernes telles que le gravier, le grani-to et des revêtements frais. La gamme de couleurs va du gris ou brun neutre aux nuances de rouge, de vert, d’orange, de jaune et de bleu. Disponible sous forme de rouleau, en bandes de 2 et 4 mètres.

www.itecfloors.com

Itec: Concept Ultimate d’Itec

Oxypoint débitmètres Oxypoint

L’imprimante d’étiquettes CRM-100 réa-lise des impressions pour tuyaux dans les bonnes combinaisons de couleur qu’il suffit ensuite de découper dans la forme souhai-tée. L’appareil peut aussi imprimer des éti-quettes pour la signalisation de sécurité, les codes à barres et l’identification. Le logiciel contient une vaste bibliothèque de picto-grammes, y compris les derniers modèles selon la directive ISO EN7010.

www.safetyscience.be

Safety Sience: Imprimante pour le marquage de tuyaux

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A la demande du marché, Kortrijk Xpo organisera les mercredi 23 et jeudi 24 mars 2016 le nouvel événement professionnel UTILITY2BUILD, la plateforme construction/rénovation signée par les organisateurs d’ARCHITECT@WORK. Cette plateforme de contacts professionnelle combine un focus exclusif sur les ma-tériaux et techniques pour la construction utilitaire et projets à de vastes possibilités de networking et de transfert des connais-sances. La participation est réservée aux fabricants, importateurs exclusifs et distributeurs de matériaux pour le gros oeuvre et les finitions extérieures, intérieures, les techniques, aux bureaux d’architectes, d’ingénieurs et d’études et aux entrepreneurs des classes 5 à 8. Pour ces acteurs de la construction, UTILITY-2BUILD invitera de manière très ciblée des maîtres d’ouvrage des six secteurs clés suivants dans le monde de la construction utilitaire et projets: education, government, offices, healthcare, hospitality, retail. Afin d’optimiser le contact entre les acteurs de la construction et les maîtres d’ouvrage, ces derniers seront gui-dés à travers des modules compacts et uniformes qui créeront ensemble un salon d’aspect innovant incluant le service traiteur gratuit pour tous.

www.utility2build.be

Nouvel événement professionnel UTILITY2BUILD

Viega: Elément Eco Plus réglable en hauteur pour lavabos

Viega a présenté au salon ISH 2015 beaucoup de nouveautés, comme par exemple l’élément Eco Plus réglable en hauteur pour lavabos. Outre l’élément déjà connu pour le réglage en hauteur des WC, il existe désormais également une version pour le réglage individuel des lavabos. Comme pour les élé-ments de WC déjà connus, Viega a développé une commande mécanique fiable: en appuyant simplement sur un bouton, sans aucune électronique, le lavabo peut être réglé en continu à tout moment dans une plage de 20 cm.

www.viega.be

Agrandissement des CuSL avec des modules ALHO Construire une annexe à deux étages dans une cour intérieure étroite, située entre des bâtiments existants allant jusqu’à une hauteur de sept étages d’un côté et douze de l’autre. Le tout est posé sur un étage d’amphithéâtres existants, soutenu par un nombre limité de colonnes – telle était le défi à relever par ALHO lors de l’agrandissement des Cliniques universitaires St.- Luc à Wo-luwe (Bruxelles) avec la construction d’ un hôpital de jour spécia-lisé en hématologie. La priorité absolue pour le maître d’ouvrage fut la qualité élevée des modules préfabriqués en usine. Dans le nouveau bâtiment d’une surface brute de 850 m², il fallait que les patients du service d’ hématologie découvrent une architecture fonctionnelle, en inspirant confiance. Pendant la livraison et les 4 jours de montage sur place, ainsi que la période suivante des tra-vaux d’expansion, les activités de la clinique ont pu se poursuivre normalement, sans bruit ni poussière.

www.alho.com

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Le nouveau système de vidéosurveillance de Geutebruck pour le secteur de la santé constitue le pilier central d’une solution com-plète en matière de sécurité. Grâce à ses interfaces ouvertes aux autres professions de sécurité, elle apporte les images décisives au bon moment. Son domaine d’application s’étend de l’obser-vation des patients en soins intensifs au contrôle des accès. Cela permet ainsi de surveiller exactement ce qu’il faut voir, automa-tiquement ou manuellement, pour assurer une bonne préven-tion. L’analyse vidéo intelligente apporte alors son aide et détecte automatiquement ce qui importe. S’il y a une alarme, celle-ci se déclenche, l’his-torique est sauvegardé, les évènements sont retransmis en direct et le lieu/la posi-tion sont représentés sur un plan graphique.

www.geutebrueck.com

Geutebrück: Vidéosurveillance pour le secteur de la santé

© Mark Winfrey / Shutterstock.com © Viega

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La 18ème édition du salon des soins de santé EXPO 60+ aura lieu les 7, 8 et 9

octobre au Nekkerhal-Brussels North à Malines. Le salon rassemblera, pendant

trois jours, 7.300 professionnels tels que des gestionnaires, des administrateurs,

des architectes, des infirmiers, des gestionnaires logistiques et techniques des

maisons de repos, des hôpitaux, de la psychiatrie, des centres d’invalidité et des

soins à domicile qui veulent trouver des informations détaillées sur les nouvelles

technologies, les innovations et matériaux.

Visitez

Le salon professionnel du secteur de la santé

7-8-9 OCTOBRE NEKKERHAL - BRUSSELS NORTH - MALINES

ANNONCE EXPO60+ A4 TECHCARE15.indd 2 27/08/15 14:41

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