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u n n o u v e a u m a r q u e u r p o u r d 6 t e c t e r la t o x o p l a s m o s e

c h e z le n o u v e a u - n 6

L'6quipe de recherche sur la toxo- plasmose de l 'Uni t6 mixte INSERM U.167 - CNRS 624 (directeur A. Capron) a d&ouvert que la pr6sence d'une classe d'an- ticorps sp6cifiques, appartenant la famille des immunoglobulines A (IgA) dirig6es contre le parasite Toxoplasma gondii, constitue un indicateur tr& fiable de l'infec- tion aigu~. La toxoplasmose, chez l'adulte, est en g6n6ral une maladie banale. En revanche, lorsqu'une m~re est infect& en cours de grossesse, son enfant, qui n'a pas encore de syst~me immunitaire mature, est particuli~rement vuln&able. I1 a 40 % de risque d'&re contamin6 et d'en subir les cons6quences: troubles oculaires, atteintes neu- rologiques et c6r6brales... Or, en France, il y a encore environ 2 500 enfants qui naissent chaque ann& avec une toxoplasmose cong6ni- tale.

Les tests de d&ection classiques t �9 P revelent la presence, dans le ' serum

des patients, des classes d'anticorps IgG et IgM. Les IgM apparaissent en grande quantit6 d& le d6but de l'infection, et subsistent par- fois pendant longtemps. Leur pr& sence peut &re le signe d'une infec- tion d6jfi ancienne de la m6re sans consdquence pour l'enfant et cela complique l 'interpr&ation du r6sultat. Les chercheurs de 1'U.167 o n t mis en 6vidence qu'une autre classe d'anticorps, les IgA dirig&s contre P30, prot6ine de surface du parasite, apparaissent rapide- ment en phase aigu~ de la maladie pour disparakre par la suite. A Hssue de leur &ude qui a port6 sur cent trente-trois personnes (femmes enceintes, noumssons indemnes ou atteints de toxoplas- mose, adultes porteurs chroniques ou pas, etc.), ils ont pu montrer en particulier que les b6b6s atteints d'une toxoplasmose cong6nitale

produisaient des IgA anti-P30. Le test reposant sur les marqueurs classiques s'est r~v~16 moins sp&i- fique et moins sensible avec quel- ques faux-positifs et quelques faux- n~gatifs.

Les IgA anti-P30 sont donc les marqueurs les plus stirs pour dis- tinguer rapidement l'infection r&ente. I1 s'agit maintenant de poursuivre les recherches sur des s~rums collect6s chez l'enfant in utero afin de pouvoir &ablir un diagnostic qui d&erminera le choix d'une th6rapie app. ropr{6e ; les !gA. anti-P30 pourralent &re aussl recherch6es chez les malades HIV- positifs dont la d6ficience en ddfen- ses immunitaires favorise le d6ve- loppement du parasite. Un test de diagnostic est actuellement d6velopp6 par Diagnostics Pasteur en vue d'une commercialisation.

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b 1 2 a n s d6 j& , o n p e u t p r e n d r e g o f i t & l ' a l c o o l !

Journal de P#DIATRIE et de PU~RICULTURE n ~ 6-1989

La ' " "' Prevention rouuere et le Cen- tre d'information et de documen- tation jeunesse ont lanc6, ~t la veille de Piques, une campagne << Les Jeunes et l'Alcool >> pour sensibi- liser les 15-20 ans au probl~me que pose l'alcool en France.

Cette initiative s'inscrit dans un plan d'action global qui dolt per- mettre aux enseignants d'informer la jeunesse. En octobre dernier, c etalent le dossier << Les avantu- res de Joseph et Mimi , , destin6

I aux ecoles maternelles et cours pr& paratoires ; le Concours national scolaire pour les 7-10 ans; Fop& ration , , Coll~ge ,, pour les 11-15 ans.

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