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Page 1: L’atteinte hépatique au cours de la sarcoïdose : à propos de 14 cas

A188 Abstracts / La Revue de médecine interne 35S (2014) A86–A200

nez n = 1, une thrombose veineuse profonde n = 1, une malabsorp-tion non étiquetée n = 1.Conclusion.– L’étiologie plus fréquente était l’iatrogénie. La vigi-lance s’impose. Notons aussi que la surcharge métabolique étaitfréquente : une meilleure hygiène de vie s’impose, notre régimealimentaire « méditerranéen » n’est pas si anodin. L’étiologie auto-immune était fréquente dans ce travail, mais il s’agit probablementd’un biais de recrutement.

http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2014.03.318

CA205La stéatose hépatique en médecineinterne : à propos de 24 casA. Laanani , I. Boukhris , S. Azzabi , I. Kéchaou ,A. Hariz , E. Chérif , C. Kooli , Z. Kaouech ,L. × Hassine , N. KhalfallahMédecine interne B, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie

Introduction.– La stéatose hépatique est habituellement totalementasymptomatique, mais elle peut s’accompagner d’une cytolyse,voire de douleurs abdominales et d’une cholestase ictérique. Sarecherche doit être systématique, surtout chez les patients ayantdes facteurs de risque. Un suivi ultérieur est nécessaire afin dedétecter à temps le risque de dégénérescence maligne. Le but denotre étude est de préciser les particularités épidémiologiques, cli-niques et paracliniques de la stéatose hépatique dans un groupe depatients.Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective de typedescriptive et analytique, menée dans un service de médecineinterne, portant sur les dossiers de patients hospitalisés entrejanvier 2007 et mars 2012 et présentant une stéatose hépatiquedécouverte fortuitement au cours de l’hospitalisation par une écho-graphie.Résultats.– Nous avons retenu 24 cas. Il s’agissait de 14 femmes et de10 hommes, d’âge moyen de 53 ans (extrêmes entre 28 et 81 ans).Parmi ces patients, 13 avaient un diabète de type II (54 %), donthuit patients étaient au stade de complications dégénératives, lechiffre moyen d’hémoglobine glycosylée était à 10 %. Un de nospatients avait un diabète de type I. Parmi tous ces patients dia-bétiques, 11 patients étaient hypertendu (45 %), 5 étaient traitéspour une dyslipémie (20 %), huit étaient sous-corticoïdes au longcours (33 %). Huit patients étaient tabagiques, aucun patient n’étaitalcoolique. Le poids des patients était entre 60 et 130 kg avec unemoyenne de 90 kg, l’IMC dans cette série était entre 25 et 48 kg/m2,pour une moyenne à 32. Le bilan lipidique était normal dans 9 cas(37 %), pour les autres, on trouvait une hypercholestérolémie dans66 %, une hypertriglycéridémie dans 33 %. Une cytolyse hépatiquea été notée chez cinq patients (20 %), une cholestase anictérique aété noté dans 13 cas. Le bilan étiologique de ces anomalies hépa-tiques était négatif, notamment les sérologies hépatiques et le bilanimmunologique ainsi que le reste de l’imagerie hépatique. Aucuneautre cause mis à part la stéatose n’a été mise en évidence. Un seulpatient a eu une ponction-biopsie du foie montrant une hépatitechronique active avec fibrose portale très probablement en rapportavec la stéatose hépatique.Conclusion.– Il est certain que la prévention de la stéatose hépa-tique chez le diabétique, passe avant tout par la perte pondéraleet l’activité physique afin d’améliorer l’insulino-résistance, uneréduction de l’apport calorique et de l’apport lipidique est aussinécessaire, ceci reste valable aussi pour le non diabétique vu lenombre relativement élevé des stéatoses méconnues et vu l’obésitémorbide que présente la population relativement jeune.

http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2014.03.319

CA206L’atteinte hépatique au cours de lasarcoïdose : à propos de 14 cas

L. Baili , I. Rachdi , F. Daoud , Z. Aydi ,B. Ben Dhaou , S. Kochbati , F. BoussemaService de médecine interne, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie

Introduction.– La sarcoïdose est une maladie systémique d’étiologieinconnue qui affecte de nombreux organes et notamment le foie.Notre objectif était de déterminer les caractéristiques cliniques,paracliniques, thérapeutiques des patients ayant une sarcoïdosehépatique.Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective monocen-trique portant sur 30 dossiers de patients suivis pour sarcoïdosesystémique au service de médecine interne de l’hôpital Habib-Thameur sur une période de 13 ans (1er janvier 2000–1er janvier2014). Le diagnostic de sarcoïdose hépatique a été suspectédevant l’association de signes cliniques, biologiques, radiologiquesévocateurs, confirmé par l’histologie montrant une infiltrationtuberculoïde sans nécrose caséeuse dans au moins deux sites. Dansd’autres cas, le diagnostic a été porté devant des atteintes hépa-tiques associées à une sarcoïdose systémique floride.Résultats.– Parmi les 30 patients suivis, 14 présentaient une atteintehépatique. Il s’agissait de 11 femmes âgées de 34 à 68 ans et de troishommes âgés de 38 à 54 ans. L’âge moyen était de 51,9 ans.L’atteinte hépatique révélait la sarcoïdose dans cinq cas. Quatrepatients ont présenté des douleurs abdominales. Une hépatomé-galie clinique associée à une splénomégalie était notée chez sixpatients. Des anomalies biologiques étaient identifiées chez dixpatients. Il s’agissait d’une cholestase hépatique isolée dans huitcas, d’association cholestase et cytolyse dans trois cas. Le bilanhépatique était strictement normal chez trois patients. Le bilanphosphocalcique montrait une hypercalciurie chez 3 patients. Unaspect nodulaire du foie et de la rate est décrit chez une patiente à laTDM abdominale. Le taux sérique de l’enzyme de conversion étaitélevé dans sept cas avec un taux moyen à 116 U/L. Une patienteavait un syndrome de Budd-Chiari sans mise en évidence d’unecompression extrinsèque à l’imagerie. L’histologie hépatique mon-trait chez huit patients une granulomatose hépatique typique. Elles’est associée à une atteinte respiratoire (5 cas), oculaire (5 cas),ganglionnaire (4 cas), cutanée (3 cas), articulaire (2 cas), et un syn-drome de Heerdfort dans un cas. Douze de nos patients ont ététraités par corticothérapie avec disparition de l’hépatomégalie danstrois cas et normalisation du bilan hépatique dans dix cas. On a eurecours à l’azathioprine dans 2 cas et à l’acide ursodesoxycholiquedans un cas devant une corticorésistance.Conclusion.– L’atteinte hépatique au cours de la sarcoïdose estgénéralement latente, peu sévère et répond à une corticothéra-pie bien conduite. Son pronostic reste toutefois réservé en casd’hypertension portale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2014.03.320

CA207L’atteinte hépatique au cours de lasarcoïdoseK. Ben Abdelghani a, N. Boussetta b, F. Jaziri a,F. Laajili b, M. Ben Naceur a, M. Mahfoudhi a,S. Barbouch a, A. Kheder a

a Service de médecine interne, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisieb Service de médecine interne, hôpital militaire de Tunis, Tunis,Tunisie

Introduction.– La sarcoïdose est une granulomatose systémique decause inconnue touchant avec prédilection l’appareil respiratoire etles voies lymphatiques et est caractérisée par la formation de gra-nulomes tuberculoïdes à cellules géantes et sans nécrose caséeuse.L’atteinte hépatique représente une localisation fréquente, trouvéedans environ 30 % des cas et elle est souvent asymptomatique.Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective portantsur 50 patients hospitalisés au service de médecine interne A de

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