es teignes du cuir chevelu (selon la ter-
minologie internationale : tinea capitis)
conskcutives a un parasitisme pilaire du
cuir chevelu sont /es infections fongiques /es
plus frkquentes de I’enfant. Exceptionnelles
chez I’homme, qui a le privikge de pouvoir &tre
atteint de teignes de /a barbe (tinea barbae)
dont est souvent responsable Trichophyton
rubrum, e//es sont dues A des dermatophytes
dont /a transmission est inter-humaine (derma-
tophytes anthropophi/es), zoophile voire tellu-
rique (dermatophytes gkophiles). Les myco-
logues du laboratoire de I’h8pital Saint-Louis
ont fait dans /a Presse Mkdicale une mise au
point mt&essante sur I’&pidkmiologie de ces
mfections parasitaires.
Le contrdle de qua/it6 a permis aux biologistes
d’entretenir leurs connaissances sur /es derma-
tophytes responsables qu’ils connaissent bien : Tnchophyton et Microsporum et leurs espkces /es
plus frkquemment impliqukes : - anthropophiles : Microsporum audouinii, Micro-
sporum langeronii, Tnchophyton violaceum ;
- zoophi/es : Microsporum canis, T~~~~~~~~
mentagrophytes, Trichophyton verrucowm, %k$W
phyton equinum, Trichophyton erinacei ; - ou geophiles : Microsporum gypseum, On a assist4 en France depuis la fEn du Xlxe
sikcle A un modification importante de l’&kk&i&
logie des teignes et /es teignes zoophiles dent M.
canis qui dtait de 1950 B 1980 I’espke dami-
nante (plus de 60 o/, des cas) ne repr&entanf
plus aujourd’hui que 6 d 7 % des cas do& qua
/es espkes anthropophiles qui les ont supplan-
t&es sont observhes dans 93 a 94 % des a& Lkwl
don&es kpidt+miologiques de IA&pit& Saint- Louis sont r&urn&es dans le tableau ci-co&e.
Pour qu’une teigne puisse se dkvelopper, il faut
que le parasite entre en contact avec un cheveu
I&G ef /es hpiddmies dues B des esp&es aNh?o-
pophiles sont essentiellement in&a-fam&?&s ou
plus rarement intra-scolaires, Les coiffures tnndi-
tionnelles jouent un grand rBle dans leur tranamis-
sion. Un certain laxisme Ii6 en particulier ao p&da
financier du traitement qui n&es&e dew cof~til-
tations, deux examens de laboratoire auxqoelq;
s ‘ajoutent les medicamen& expliquent des &vie-
tions scolaires anormalement prolong&s dans
certains cas.
Presse M&d30 (17B.?!Of) 49Q+J4
Agent responsable
Trichophyton soudanense
Nb de cas Origine geographlque de8 prrttcmts
232 Afrique noire (210), Antilles, Cap Veit, Comores, Haiti, Maroc, France m&ropoli-
taine (2)
Microsporum langeronii 115 Afrique noire (96), Cap Vert, Comores,
R&union, Sri Lanka, Br&il, Maghreb,
France m&ropolitaine (3)
Tnchophyton violaceum
Trichophyton tonsurans
Mlxtes : Trichophyton soudanense
+ Microsporum langeronii
4 Maghreb (3), Afrique noire
10 Afrique noire (4), Antilles, Hditi, lndes
13 Afrique noire (13)
Microsporum canis
khophyton mentagrophytes
21 France m&ropolitaine (9), Afrique noire,
Maghreb, Antilles, Isra@i
1 France
Id’aprks Presse M&k 30 CBOl) 5WE
t lien entre ces facteurs de risque
et cette d&mence peut s’expli-
quer par :
es statines, produits inhlbl-
teurs de I’HMG-CoA rbductase,
ont un effet hypocholest&ol&
meant puissant et sont plus effl-
caces que les flbrates de 2e
g&&ration.
- le rBle que pourralt jouer un
petit accident vasculalre pour
entrainer une demence chez un
patient atteint d’une maladle
d’Alzheimer infra-cllnique ;
On salt par ailleurs que les fac-
teurs de rlsques vasculaires
favonsent la survenue des
dbmences vasculaires mais aussi
de la maladle d’Alzheimer et ce
- le fait qu’outre les l&ions
deg&Watives specifiques de la
maladie des modifications vas-
culaires ; - le rBle de I’all8le ApoE est un
facteur de risque des formes de
debut tardif de la maladie
d’Alzheimer.
Blen que le rBle favorlsant des
dysllpldemies dans la survenue
des dbmences n’ait pas BtB
drSmontr8, Jlck et al. [Lancet 356
(2000) 1627-l 631) ont reali&
une Etude kpldemlologique pour
&valuer le rBle &entuel d’un trai-
tement par une statine sur la sur-
venue d’une demence chez des
sujets de plus de 65 ans chez les-
quels la prevalence des demence
est de I’ordre de 10 %. Cette
Btude cas-contr8le a port6 sur
trois groupes de plusleurs mllliers
de patients de plus de 50 ans trai-
t&s par une statine ou un autre
Les risques cardiovasculalres
d’un exces de sodium sont de
nouveau d’actualite dans les
mbdias mais aussl dans la presse
sclenttflque. Depuis toujours, les
cardlologues franqais prohibaient
le sel chez leurs patients hyper-
tendus. On admet en effet depuls
longtemps que I’exct+s de sodium
engendrait une hypertension atie-
rielle responsable au premier
chef de ces effets nkgatifs. Les
effets du sodium sont sans doute
divers mais leur aspect negatif est
Evident. NBanmoins, certains
auteurs contestent cette position
et se laissent meme aller B dire
qu’une rr+ductlon de I’apport sod&
pourrait &tre nocive.
Soucieux de faire le point sur le
risque direct d’un exc& de sel sur
16 Revue Francase des Laboratolres, avr~l 2001, N” 332
produit hypollp8miant, ayant une
hyperlipidemie connue mals
jamals trait& par un medicament
hypolipemiant ou, groupe tbmoin,
sans hyperllpldemie connue ni
traitke.
Au seln de cette population de
plus de 60 000 patbents, le
risque relatlf de dbmence apres
ajustement B I’ige, au sexe, aux
antecedents vasculaires, B I’hy-
pertension, au tabagisme et B I’ln-
dex de masse corporelle, Btalt : - de 0,29 (0,13-0,63) chez les
patients trait&s par une statine, _ de 0,96 (0,47-0,97) chez les
patients trait&s par un autre pro-
duit hypollp&miant,
- de 0,72 (0,45-1,14) chez les
patients hyperlipemiques non trai-
t&.
La conclusion de cette etude qui
permet de penser que la pres-
crlptlon de statines chez les sulets
de plus de 50 ans pourrait prkve-
nlr la survenue d’une demence et
qu’il serait raisonnable de prescrire
ces prod&s systematiquement
doit toutefols &re temperbe du fait
qu’elle pourralt cornporter un cer-
taln nombre de biais qul lmposent
d’attendre que ces r&ultats, aussi
impressionnants sotent-ils, soient
confirm& par d’autres etudes
prospectlves randomis8es.
Presse Mdd. 30 (03/03/01) 378