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LA CCI M’ACCOMPAGNE Une boulangerie de retour à Saint-Ségal p. 7 3 QUESTIONS À FOCUS. QUEL EST LE DISPOSITIF MIS EN PLACE PENDANT LES TRA- VAUX TRAMWAY POUR VOUS, PROFESSIONNELS ? Roger Mérour, élu de la CCI, fait le point sur les services à la personne. p. 3 © SIMON COHEN Passer le cap du chantier tramway Courants commerce & tourisme 3 e trimestre 2009• N° 32 JOURNAL D’INFORMATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BREST Un guide pratique du dispositif d’accompagnement des entreprises touchées par les travaux du tramway sera très prochaine- ment édité par la SemTram. Pour en savoir plus sur la liasse unique et le prêt à taux bonifié , rendez vous sur le site internet de la CCI où est décrit l’arsenal de mesures à votre disposition tout au long du chantier. www.cci-brest.fr, rubriques : Tram- way, Les aides dont vous bénéficiez. PRATIQUE MALO LOUARN Le Web, un plus pour mon commerce ? p. 4-5 FORMATION p. 6 La CCI travaille de longue date à l’élaboration d’un dispositif des- tiné à vous aider à franchir le cap des trois années de travaux tram- way. Elle a recensé les meilleures pratiques mises en place dans d’autres villes ayant fait l’expé- rience d’un tel chantier. Puis elle a signé, avec BMO et la chambre de métiers et de l’artisanat du Finis- tère (CMA), une charte d’objectifs détaillant les mesures à prendre pour minorer l’impact sur l’attrac- tivité du centre-ville et le dyna- misme commercial. Aujourd’hui, elle fait partie de la SemTram et met à votre disposition une équipe de conseillers pour toute question relative à l’impact des travaux sur votre affaire. Le dispositif choisi pour vous ac- compagner se compose d’une commission d’indemnisation amiable des préjudices économiques dus aux travaux (lire ci-dessous), d’un dossier unique pour les charges fiscales et/ou sociales, d’un prêt à taux bonifié et de l’accompagne- ment de la CCI. LA COMMISSION D’INDEMNISATION AMIABLE • A quoi sert-elle ? La CIA ne peut inventer les règles de son propre choix. Elle doit se tenir aux règles de droit et à la jurisprudence des tribunaux administratifs. Ne vous en inquiétez pas : vous serez ac- compagné et conseillé tout au long de la procédure, par la CCI ou par votre CMA. Elle a pour but, de prime abord, de vous éviter d’al- ler jusqu’au tribunal administratif dont les délais de jugement sont plus longs, puis d’éviter ferme- tures, licenciements et enfin de compenser une perte d’activité anormale liées aux conséquences des travaux tramway. • Qui la compose ? Les membres ayant voix délibératives sont : Apprentissage : quelles sont les nouvelles aides dont vous bénéficiez ? © GUILLAUME TEAM Préparateurs en pharmacie

Courants commerce et tourisme

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Journal économique professionnel de la région brestoise

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LA CCI M’ACCOMPAGNE Une boulangerie de retour à Saint-Ségal p. 7

3 Questions à

Focus. Quel est le dispositif mis en place pendant les tra-vaux tramway pour vous, professionnels ?

Roger Mérour,élu de la CCI, fait le point sur les services à la personne.

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Passer le cap du chantier tramway

Courantscommerce&tourisme

3e trimestre 2009•N° 32

J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N D E L A C H A M B R E D E C O M M E R C E E T D ’ I N D U S T R I E D E B R E S T

Un guide pratique du dispositif d’accompagnement des entreprises touchées par les travaux du tramway sera très prochaine-ment édité par la SemTram.

Pour en savoir plus sur la liasse unique et le prêt à taux bonifié, rendez vous sur le site internet de la CCI où est décrit l’arsenal de mesures à votre disposition tout au long du chantier. www.cci-brest.fr, rubriques : Tram-way, Les aides dont vous bénéficiez.

PratiQue

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Le Web, un plus pour mon commerce ?

p. 4-5

Formation

p. 6

la CCI travaille de longue date à l’élaboration d’un dispositif des-tiné à vous aider à franchir le cap des trois années de travaux tram-way. Elle a recensé les meilleures pratiques mises en place dans d’autres villes ayant fait l’expé-rience d’un tel chantier. Puis elle a signé, avec BMO et la chambre de métiers et de l’artisanat du Finis-tère (CMa), une charte d’objectifs détaillant les mesures à prendre pour minorer l’impact sur l’attrac-tivité du centre-ville et le dyna-misme commercial. aujourd’hui, elle fait partie de la SemTram et met à votre disposition une équipe de conseillers pour toute question relative à l’impact des travaux sur votre affaire. le dispositif choisi pour vous ac-compagner se compose d’une commission d’indemnisation amiable des préjudices économiques dus aux travaux (lire ci-dessous), d’un dossier unique pour les charges

fiscales et/ou sociales, d’un prêt à taux bonifié et de l’accompagne-ment de la CCI.

La CoMMiSSion d’indeMniSation aMiabLe• A quoi sert-elle ? la CIa ne peut inventer les règles de son propre choix. Elle doit se tenir aux règles de droit et à la jurisprudence des tribunaux administratifs. Ne vous en inquiétez pas : vous serez ac-compagné et conseillé tout au long de la procédure, par la CCI ou par votre CMa. Elle a pour but, de prime abord, de vous éviter d’al-ler jusqu’au tribunal administratif dont les délais de jugement sont plus longs, puis d’éviter ferme-tures, licenciements et enfin de compenser une perte d’activité anormale liées aux conséquences des travaux tramway.

• Qui la compose ? les membres ayant voix délibératives sont :

apprentissage :quelles sont les nouvelles aides dont vous bénéficiez ?

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ACTUALITÉ

(Suite de la page 1)

3 Questions à roger mérour, vice-président commerce

Les services savent s’adapter

François lotoux, président et son suppléant Jean-Claude Bernard, tous deux issus du tribunal admi-nistratif de rennes, deux représen-tants de BMO, un représentant élu de la CCI, un représentant élu de la CMa et deux membres consultatifs (l’un de la direction générale des finances publiques et l’autre de l’ordre des experts-comptables de Bretagne).

• Qui peut la saisir ? les profes-sionnels riverains du périmètre du chantier, conformément à la charte d’objectifs.

• Comment se procurer un dossier ? avant tout, sachez que vous de-vrez faire preuve d’un dommage direct et anormal caractérisé par une perte du chiffre d’affaires (Ca) en relation directe avec les travaux liés au tramway. le principe d’une baisse supérieure ou égale à 10 % de votre Ca ou susceptible de porter atteinte à la pérennité de votre af-faire, est retenu. Il est donc néces-saire de noter et/ou photographier en permanence les évolutions vous paraissant dommageables. Vous pouvez vous procurer un dossier auprès de la CCI, de la CMa, de la SemTram ou sur les sites internet de la CCI (www.cci-brest.fr) et de la SemTram (www.letram-brest.fr).

• Dans quel délai déposer ma demande ? les dossiers ne pour-ront être déposés qu’à l’expiration d’un délai minimum de trois mois après le début de la perte de chiffre

d’affaires imputable au chantier (sauf en cas d’urgence motivée).

Quelle est la méthode de calcul ? Il sera fait une moyenne de la période chantier des trois années précédentes qui sera comparée au chiffre d’affaires pendant la pério-de de travaux. a cette baisse du Ca il sera appliqué le taux de marge moyen calculé sur les trois derniè-res années. au cas où une entre-prise installée récemment ne peut produire trois bilans, la commis-sion appréciera la demande sur les éléments fournis. les surcoûts exceptionnels engagés à cause des nuisances du chantier viendront s’ajouter à l’indemnité prévue.

Quel est le délai d’indemnisation ? le bureau de BMO, seul habilité à valider les propositions de la com-mission et à engager les sommes proposées, a délégué sa signature au vice-président délégué aux fi-nances, pour un versement plus rapide des sommes aux profes-sionnels concernés. Si la demande est rejetée ou si le requérant refuse la proposition de la commission, il lui reviendra de saisir les juridic-tions compétentes pour faire exa-miner ses arguments.

Département commerce, tourisme et services (CCI).

02 98 00 38 17 [email protected]

> Les services à la personne sont-ils créateurs d’emplois ?

Roger Mérour : Oui, car l’atout de ce secteur, c’est qu’il génère de nouveaux services tels que la maintenance informatique, la livraison de produits à domicile ou encore des activités annexes dans les commerces. ainsi, sur notre circonscription, nous comptons plus de 2 000 établissements et 10 000 emplois dans le loisirs-tourisme, la santé, les transports, les services à domicile, etc. En 10 ans, le nombre de salariés y a augmenté de plus d’un quart.

> Quelles sont les tendances constatées dans ce secteur ?

R. M. : Dans le commerce, on observe un accroissement des investissements liés aux services à la personne. Globalement, pour évoluer, les services doivent s’adapter aux nouveaux comportements de consommateurs. le secteur crée de petits métiers tout à fait inédits comme le nettoyage de voiture à domicile. Ce sont des niches d’activité supplémentaires qui apportent au client ce « sur mesure » que de petites structures sont à même de proposer. l’originalité doublée de la qualité a toute sa place.

> Parmi tous les services à la personne, lequel s’est particulièrement développé ?

R. M. : le secteur « beauté-bien-être » est en plein essor. les gens ont pris goût aux soins du corps. Depuis quelques temps, les hommes sont plus nombreux à fréquenter les cabinets d’esthétique, qui se sont adaptés à leurs besoins. C’est un secteur très concurrentiel, car les professionnels sont nombreux à se lancer sur ce créneau, mais il a de l’avenir. a condition de savoir proposer des services à des prix qui restent abordables dans un cadre agréable.

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2 • Courants commerce & tourisme - 3e trimestre 2009

ACTUALITÉ

EN BREF surlenetwww.restaurateurs-pointe-bretagne.com

le site internet du groupement des restaurateurs de la pointe Bretagne vous propose des menus de chefs dans le cadre de la semaine « Nos restaurateurs ont du talent ». ainsi, du 10 au 18 octobre, le séculaire paté Hénaff, la coquille Saint-Jacques, la pomme de terre Dolwen, le chou, la pomme et la « Blanche de pom-me » (eau de vie de pommes, spécialité finistérienne) seront à l’honneur dans les restaurants participants. le groupement, soutenu par la CCI de Brest, rassemble 52 membres et fête ses 10 ans d’existence cette année. Dans ce cadre, un guide des adhérents à été édité. Il est disponible sur commande en ligne ou bien auprès du service Tourisme de la CCI.

Annie Salaün (CCI). 02 98 00 38 69

Fisac : des modifications une nouvelle circulaire concernant le fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac) est parue. Parmi les nouvelles dispositions, précisons que le taux de subvention pour les entreprises ou les collectivités passe de 20 % à 30 % voire 40 % pour certains types de travaux. les opérations rurales sont éligibles dans les communes de moins de 3 000 habitants au lieu de 2 000. le délai de carence entre deux opérations urbaines est désormais de deux ans contre cinq auparavant.

Service Commerce (CCI). 02 98 00 38 17 [email protected]

Commerçants immatriculés et régime auto-entrepreneurles commerçants déjà immatriculés au rCS et qui ont choisi le régime fiscal de la micro-entreprise, ne peuvent pas se radier du rCS pour prendre le statut d’auto-entrepreneur. Mais ils peuvent opter pour le régime social et fiscal de l’auto-entrepreneur en faisant une démarche auprès du rSI et des services fiscaux avant le 31 décembre, pour bénéficier de l’option l’année suivante. Pour les nouveaux micro-entrepreneurs, l’option doit se faire au plus tard le dernier jour du 3e mois suivant celui de la création.

Accueil de l’entrepreneur (CCI) 02 98 00 38 73

France Bleu Breizh Izel partenaire des CCI de BretagneEcoutez chaque matin à 11 h 20, dans l’émission «ma-bretagne.com» sur France Bleu Breizh Izel*, le témoignage d’un créateur d’entreprise.la radio et le réseau des CCI de Bretagne s’associent pour valoriser l’entrepreneuriat et les initiatives locales en Bretagne. Chaque matin, l’animatrice Danièle Belbahri questionne un chef d’entreprise sur son activité, son parcours personnel, ses projets... Vous êtes chef d’une entreprise de moins trois ans et vous souhaitez participer à cette émission ? Contactez le service création d’entreprise.

Accueil de l’entrepreneur (CCI) 02 98 00 38 73 *Brest 99.3, Châteaulin 104.9, Landerneau 101.4

Changement d’adresse pour Reso 29reso 29, groupement d’employeurs du secteur de l’hôtellerie, est transféré de l’ESC Bretagne Brest au 9 bis rue Yves Giloux, près de l’Ifac (centre de formation des apprentis de la CCI).

Virgine L’Haridon. 06 63 14 32 03

Entreprises en difficulté : soutien de la CCIVotre entreprise est en difficulté ? N’hésitez pas à appeler rapidement votre CCI qui a été désignée tiers de confiance dans le cadre de la cellule de vigilance mise en place par la préfecture. Selon la situation, nos conseillers vous dirigeront vers le médiateur du crédit (en passant obligatoirement par la saisie d’un dossier en ligne sur www.mediateurducredit.fr) ou toute autre voie de résolution de difficultés. un numéro azur est ouvert : 0 810 00 12 10 (prix d’un appel local).

Département Commerce, tourisme et services (CCI). 02 98 00 38 17 [email protected]

• 26 octobre. Séminaire sur la démarche environnementale en hôtellerie de plein air. Ce séminaire se compose de trois tables rondes, de 14h à 17h, au camping du port de plaisance de Bénodet.

et inscriptions. Tourisme (CCI). 02 98 00 38 79• 19 novembre. 2e colloque sur les services à la personne.au centre des arts de Concarneau.

Ana-Maria Montañes- Le Squer (ADMR 29). 06 37 79 68 91 [email protected]

Courants commerce & tourisme - 3e trimestre 2009 • 3

agenda

PRATIQUE

memento. vous n’êtes pas encore prêts à investir dans une site internet professionnel ? procédez par étapes. il existe des outils simples et non coûteux pour se lancer sur le web.

en 6 conseils1 Vous n’avez plus le choix.

aujourd’hui, avant de faire ses courses, le premier réflexe est de

se rendre sur Internet pour balayer l’offre et chiffrer ses dépenses. Plus qu’une tendance, faire les vitrines sur le Net fait partie d’un mode de consommation. Dans la population, on distingue trois générations nu-mériques : l’analogiste (il imprime son courriel), le numérique immi-grant (il a plus de 35 ans et maî-trise le web) et le natif numérique (il est né avec le Web). Ces derniers, consommateurs de demain, rai-sonnent par et avec Internet. Enfin, soulignons que 56 % des Français pensent que l’achat en ligne aide à la survie des petits commerçants et 45 % que cela aide à découvrir des produits locaux uniques (journaldu-net.com). alors, foncez !

2 Par où commencer ? Si vous hésitez encore, pensez déjà à créer votre « carte de visite nu-

mérique » en référençant votre en-treprise sur « Google maps » par exemple, Google étant le moteur de recherche n°1 dans le monde. C’est gratuit et ne vous prendra que quel-ques minutes. Vous pourrez ainsi modifier les fiches créées par défaut et souvent fausses : localisation, présentation, horaires, marques, avec photo ou vidéo si vous le sou-haitez.

3 Essayer, c’est l’adopter ! l’avantage avec Internet, c’est que vous avez le droit à l’essai.

avant de passer par un prestataire spécialisé, vous pouvez vous adres-ser à un fournisseur d’applications en ligne. Vous créez votre site direc-tement sur le Net, avec des modèles préétablis. Diverses formules exis-tent, du totalement gratuit au peu coûteux. Moins performant qu’un site «pro», il vous permet de réflé-chir à la façon dont vous souhaitez présenter votre boutique, les pro-duits, les marques, les services, les avantages, etc.

4 Évitez les banalités. Vous pouvez aussi tenir un blog dans lequel vous mettez en avant les

informations et actualités liées à vo-

tre profession, à votre savoir-faire, à la vie locale… le tout est de bien peser les informations que vous mettez en ligne car, si vous avez le droit à l’essai, vous n’avez pas le droit à l’erreur : un site ou un blog donne une première impression qui doit être positive. abandonnez l’idée de faire du tout marketing car l’internaute cherche des infor-mations, de la plus-value par rap-port à la classique publicité papier. Inscrivez-vous dans votre territoire, prévoyez un espace commentaires. Bref, démarquez-vous !

5 Allez plus loin. apprenez à lire et écrire l’Internet en consultant des sites profession-

nels (marques, produits…), des sites spécialisés dans votre secteur d’ac-tivité, les sites de vos concurrents, les forums de discussion… la veille concurrentielle et commerciale vous aidera à trouver des idées et à les formuler pour le Web. Et pour vous simplifier la vie, vous pouvez maintenant faire venir à vous des informations en vous inscrivant à des flux rSS, proposés sur de nom-

La formation continue de la CCi propose des formations liées aux usages d’Internet pour les entreprises de moins de 10 salariés.

Bénédicte Bulle (CCI)

02 98 30 45 85 formationentre-

[email protected]

breux sites. Dès qu’une actualité y sera publiée, elle sera « agrégée » sur une plateforme que vous aurez préalablement choisie. Enfin, les alertes Google sont d’une grande utilité : vous entrez un mot-clé et dès qu’une information y fait réfé-rence, elle vous parvient sous forme de courriel. Pourquoi s’en priver ?

6 Soyez visibles ! Pensez au référencement naturel en utili-sant des mots-clés précis. Met-

tez-vous à la place de l’internaute qui recherche le produit ou le service que vous vendez. Faites des liens hypertextes vers d’autres sites. utilisez un français standard ainsi que des titres clairs et informatifs, pour être compris du plus grand nombre. Inscrivez-vous sur des annuaires, certains sont gratuits (ex. : « Ci-tyvox » référence les restaurants, hô-tels…) N’hésitez pas à avoir recours à un référencement payant : Internet s’adapte à votre budget (ex. : « ad-words »). Cela vous donne le droit de vous tromper et de mieux préparer votre prochaine campagne.

4 • Courants commerce & tourisme - 3e trimestre 2009

Ma petite entreprisevisible sur le net

en 6 conseilsBOÎTE À OUTILS

QUESTION/RÉPONSE

PRATIQUE

• Liens hypertextes : ils crédibilisent votre site en lui ajoutant de la notoriété. Il s’agit d’envoyer l’internaute vers un autre site internet que vous avez aimé ou qui vous semble apporter une ouverture complémentaire sur un sujet donné. attention à ne pas les multiplier pour rester lisible.

• Flux RSS : c’est un fil d’information, auquel vous vous abonnez gratuitement et qui vous transmet automatiquement toutes les mises à jour du site choisi sur un agrégateur (Netvibes, Google, Eskobo Beta, Goowy, Windows live) ou directement dans la barre du haut de votre moteur de recherche.

• Dailymotion et Youtube : ces deux sites de partage de vidéos sont les plus utilisés. Vous pouvez vous-même y placer vos vidéos ou bien

Dans le cadre de mesures de prévention contre la grippe H1N1, j’ai entendu parler du plan de continuité d’activités. Qu’en est-il ?Ce plan est fortement recommandé pour les entreprises et les collectivités territoriales. Il est préférable de prévoir à l’avance le

fonctionnement des services en mode dégradé :Identification et hiérarchisation des missions pouvant être assurées en toutes circonstances (exemple : le service paye si toutes les personnes sont absentes) ;• Identification des missions pouvant être interrompues pendant une à deux semaines et celles pouvant l’être de 8 à 12 semaines ;• Identification des ressources nécessaires à la continuité de l’activité indispensable : moyens humains et matériels, affectations financiè-res (évaluer la baisse des commandes, le coût des journées de travail perdues, les pénuries et besoin en stocks complémentaires…), conseil juridique ;• Extension des délégations de signature et des principes de sup-pléance, dans l’hypothèse de l’indisponibilité simultanée de plusieurs responsables.Pour prévenir tout bouleversement, il est nécessaire d’identifier les personnes les plus exposées au virus (personnel à l’accueil par exem-ple) et de déterminer les modalités particulières de leur protection ;• Il faut rappeler, par voie d’affichage, les mesures d’hygiène élémen-taires et mettre à disposition dans les sanitaires et toilettes des flacons de solution hydroalcoolique et des serviettes à usage unique ;• Selon les risque d’exposition, il existe deux types de masques à préconiser : le masque anti-projections dit masque chirurgical et le masque de protection respiratoire ;• Penser aussi à limiter les regroupements de personnes (réunions, dé-jeuners…) et privilégier les moyens de communication téléphoniques ou de visioconférences.

et télécharger des exemples de Plan de continuation de l’activité des entreprises : www.cci-brest.fr (rubrique actualités)

copier le code de l’une d’entre elles pour le coller dans votre propre site.

• Flickr, Kizoa, Picasa… : sites de partage de photos. Ils vous permettent de faire des diaporamas et de les inclure dans votre site. Cela peut être l’occasion pour vous de publier un mini-reportage suite à un salon ou un événement particulier auquel vous avez participé. De plus, ces sites sont très ludiques.

• www.soumission-manuelle.com : il permet de référencer son site.

• www.nom-domaine.fr : il permet de réserver son nom de domaine.

www.google.fr/ AdWords : site de référencement payant pour faire sa promotion et qui s’adapte à votre budget.

On compte en France près de 22 millions de cyberacheteurs au premier trimestre 2009. Et selon une enquête réalisée par Médiamétrie, 52 % d’entre eux ont acheté des biens techniques (jeux vidéo, électroménager...) lors des six derniers mois, tout juste devant les prestations de voyage (billets de transport, réservation d’hôtels, séjours...) souscrites, elles, par 51 % des internautes.(source : Journal du Net)

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Courants commerce & tourisme - 3e trimestre 2009 • 5

Ma petite entreprise

Produits techniques 52 %

Prestations de voyage 51%

Services 47 %

Produits culturels 46 %

Habillement 46 %

La moitié des internautes achète des prestations de voyage en ligne

Formation. avec 1 700 jeunes en formation, l’ifac assure un rôle clé dans la transmission du savoir-faire par l’alternance. le plan d’urgence jeunes renforce ce lien jeunes-entreprises.

L’apprentissage bénéficie de nouvelles aides

le contrat d’apprentissage concerne les jeunes de 16 à 25 ans. Il doit être conclu entre

un jeune et un maître d’appren-tissage qui jouera un rôle détermi-nant dans son parcours de qualifi-cation. l’Ifac, centre de formation d’apprentis de la CCI, a d’ailleurs créé l’an passé un service relations avec les entreprises afin de renfor-cer les liens entre la pédagogie de l’enseignement et les pratiques sur le terrain. Il a également amélioré l’information et l’accompagne-ment des jeunes à travers les Mer-credis de l’apprentissage, afin de diminuer les ruptures de contrat : 8 % en 2008 contre presque 12 % en 2007. Et cette année, trois déve-loppeurs de l’apprentissage sont à disposition des entreprises.

favoRabLe à L’eMPLoiCela aboutit à un fort taux d’inser-tion des jeunes dans le monde du travail : 91,5 % ont un emploi ou sont en formation dans le secteur géographique de l’Ifac un an après l’obtention de leurs diplômes.l’apprentissage associe un ensei-gnement général et théorique, dis-pensé dans le centre de formation des apprentis, à un enseignement pratique en entreprise. le contrat est un contrat à durée déterminée de type particulier de 1 à 3 ans, assorti d’une période d’essai de deux mois. le Point apprentissage

oriente et informe les employeurs dans leurs démarches d’enregistre-ment des contrats mais aussi dans la recherche d’apprentis.

ReCRUteR et êtRe aidéDe nouvelles aides ont été mises en place par le gouvernement afin de renforcer l’accueil de jeunes ap-prentis. Pour Philippe Portal, direc-teur de l’Ifac, « c’est une très bonne nouvelle qui apporte à la fois une réponse à la crise et à l’explosion du chômage chez les jeunes. » Doté de 1,3 milliard d’euros, ce plan se découpe en trois points. un pre-mier décret étend l’exonération to-tale des cotisations sociales à toutes les entreprises. Ensuite, une prime de 1 800 d sera accordée à toute entreprise de moins de 50 salariés qui embauchera un apprenti avant le 30 juin 2010. un troisième décret accorde une prime de 1 000 d pour chaque jeune de moins de 26 ans recruté en contrat de profession-nalisation, prime portée à 2 000 d pour ceux n’ayant pas le niveau bac. De plus, la région Bretagne accorde 500 d aux entreprises de moins de 20 salariés recrutant des apprentis et valorise les aides aux transports, à l’hébergement et à la restauration.

Point information apprentissage. 02 29 00 60 00

VIE DES ENTREPRISES

mouve-mentsdesenseignes

Un Campus des métiers en 2013La CCI a lancé les études préalables pour la construc-tion d’un Campus des métiers sur le site de Botspern, à Guipavas, pour pallier l’étroi-tesse de l’Ifac à Lambézellec. La surface des futurs locaux est d’en-viron 17 000 m2, sur 10 ha, dont 7,6 ha seront aménagés. Coût de l’investisse-ment : 40 Me HT.

Photos ci-dessus :Jean Paul Golias, élu CCI en charge de l’apprentis-sage, Philippe Portal, direc-teur de l’Ifac et Maxime Escande, chargé des relations Ifac-entreprises

Jean-Paul Golias Maxime escande et Philippe Portal

6 • Courants commerce & tourisme - 3e trimestre 2009

Voici la liste des dernières créations d’enseignes commerciales réperto-riées dans le journal hebdomadaire réalisé par le service Fichier de la CCI.

Brest. En juillet-août : le luthier Quintric Guitares a transféré toute sa gamme d’instruments et accessoires de musique de la rue Duret au 30 rue Bugeaud. l’enseigne de prêt-à-porter Slow s’est installée 4 rue Ducouëdic. César Conciergerie (services aux entre-prises et particuliers pour la gestion du quotidien) est sortie de l’incuba-teur Produit en Bretagne, basé à l’ESC, pour s’installer au 1 rue rue louis-Pidoux. Le Marché aux Saveurs (épicerie fine, thé et café) a déménagé de Plouzané pour la rue Jean-Macé. breizh Punisher’s a transféré son point de vente/ate-lier de production à l’espace Grand large, quai de la Douane. le point de vente brestois de mode enfant haut de gamme Que du Bonheur, si-tué rue Etienne-Dolet, a été entière-ment transformé pour laisser place à l’atelier de Courcelles.

GouesnouEn août, le dépôt-vente du monde de l’enfance thomas et Lola a quitté le centre commercial place Napoléon III à Bellevue pour un lieu plus spacieux situé 5 rue Gaston-Planté (zone de Kergaradec).

Landerneaula vitrine de prêt-à-porter enfants Les amis de baptiste est visible au 29 rue Fontaine Blanche depuis le mois de juillet.

Locronanla galerie Margaretha (Guipavas) pro-pose ses bijoux et créations artistiques dans un second espace d’exposition, place des Charrettes, depuis le mois de juin.

Plomodiernle restaurant Crêpes et Légendes (5 rue Fontaine) a ouvert un second point de restauration appelé Mamm Keltig à lestrevet, le 1er juillet.

PlouzanéGamineries (prêt-à-porter enfants) est passé du n°1 au n°10 de la place du commerce.

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SUR LE TERRAIN

Saint-Ségal retrouve l’odeur du pain

La cci m’accomPagnesaint-ségal voulait une boulangerie. la cci a aidé la commune à concrétiser son projet

La boulangerie Pézard est implantée à Pleyben depuis 5 ans.Elle est en progression constante et emploie 2 salariés à l’année, 3 en saison.

Mis à part le café-restau-rant, qui faisait office de dépôt de pain, le dernier commerce de Saint-Ségal (canton de Châteaulin) avait de longue date baissé le rideau ; un coup dur porté à la vitalité du bourg de 1 000 âmes auquel le maire, andré le Gall, n’était pas décidé à se résigner. « Redonner un commerce à la com-mune faisait partie de nos engagements élec-toraux. C’était un point clé de notre projet de re-dynamisation du centre bourg. » résolus à passer de l’idée au projet, les élus frappent à la porte de la CCI. « Elle nous a conseillé de faire faire une étude qui a claire-ment montré que les ha-bitants de la commune apprécieraient d’acheter leur pain sur place. »

Une SUbvention fiSaCayant connaissance du projet, la boulangerie Pézard, à Pleyben, pose sa candidature à la mai-rie. le couple d’artisans-commerçants cherchait à ouvrir un second point de vente. Ce sera à Saint-Ségal. Ils s’installent dans un local communal, situé au cœur du bourg. Seul problème : « Tout était à refaire », indique le couple. « Cela représen-

tait un investissement de 27 000 d. Heureusement, la CCI était à nos côtés. Elle nous a notamment aidés à monter les dos-siers de demandes de subventions. Nous avons déjà obtenu 8 000 d dans le cadre du Fonds d’inter-vention et de sauvegarde de l’artisanat et du com-merce (Fisac). Nous espé-rons recevoir des aides du conseil général et de la direction départementale de la ruralité. »

Une eMbaUChele Fournil de Saint-Ségal a ouvert début avril. une vendeuse a été embau-chée. On y trouve les mêmes produits qu’à la boulangerie « mère » : pains traditionnels et spéciaux, viennoiserie, pâtisserie, livrés tout frais chaque jour de Pleyben avec, en plus, un rayon épicerie et produits frais de « dépannage ». « Cela démarre lentement », commente lorenza Pézard, la patronne. « Il faut du temps pour changer les habitudes. Pour l’instant, nous avons aménagé ce nouveau point de vente avec du matériel de loca-tion. Mais grâce à la CCI et la demande de Fisac, nous devrions pouvoir bientôt nous équiper en propre. »

Courants commerce&tourisme : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de Michel Gourtay. Président du comité de rédaction : Michel Guyot. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Catherine Croze, Christelle Hall. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 34 07 13. Tirage : 7 500 exemplaires. Impression : Publitex. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

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M. Pézard et son épouse, repreneurs de la boulangerie de Saint-Ségal.

Courants commerce & tourisme - 3e trimestre 2009 • 7

Retrouvez le prochain

dans ouest-franceet Le télégramme

le jeudi 16 novembre

Courants

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La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.

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voscontactsPortrait. le salon de thé brestois symphonies de la rue de siam, a ouvert un second établissement sur le port, incluant une boulangerie et la restauration rapide.

Le bon goût s’accorde avec la restauration rapide

Sur les murs, les fresques marines donnent le ton : Symphonies s’est mis à

l’heure de la grande Bleue. Installé depuis 2005 en bas de la rue de Siam, le salon de thé vient de jeter l’ancre sur le port de commerce avec un second établissement et une nouvelle formule version restauration du midi et boulangerie. Objectif : attirer la clientèle de bureau pour une pause déjeu-ner décontractée en salle ou en terrasse. « Je voulais anti-ciper les travaux du tramway au centre-ville en trouvant une seconde implantation », expli-que Hervé Floch, chef des lieux. « J’ai choisi ce site il y a trois ans en misant sur le dévelop-pement du port avec l’arrivée d’entreprises du secteur tertiaire et l’ouverture de nouveaux bu-reaux. »

dU fait MaiSon Chaque jour, du lundi au ven-dredi dès 7 heures du matin, Symphonies, Le Port démarre dans une irrésistible odeur de pains frais ou croissants dorés, pétris et cuits sur place. Idéal pour le petit déjeuner, à em-porter sur le chemin du bureau. À midi, les plats du jour ne dé-rogent jamais à une règle d’or : ils sont viande ou poisson, au choix. Tout comme les salades, tar-

tes salées et autres sandwiches, les plats Symphonies relèvent le double défi de la qualité et du « vite servi ». Du « fait maison » de a à Z ? Cela va de soi pour le patron, un pâtissier de mé-tier, qui a gardé de son passé de compagnon du devoir la fibre du travail bien fait. « Ce que je veux montrer, c’est que la restaura-tion rapide peut être aussi de la bonne cuisine. » Ici, la recette et le choix des pro-duits font la différence. Même la viennoiserie affiche cette ini-mitable touche maison. En té-moigne, par exemple, la recette inédite des croissants. Quant à l’élaboration des menus, c’est l’affaire de Gwénaël Floch, le frère et collaborateur d’Hervé dans l’entreprise familiale. Inu-tile de dire que ce cuisinier qui a aiguisé ces couteaux aux four-neaux de restaurants français, n’exerce ses talents que sur du frais et, de préférence, sur des produits locaux.Bref, à Symphonies, ce qui prime, c’est le goût, celui du métier as-socié à celui du terroir. avec, en plus, la volonté de transmettre son savoir-faire. Dans les cuisines et au fournil, il y a toujours une place pour de jeunes appren-tis ou d’anciens compagnons. « Former les plus jeunes, cela fait partie de mes engagements de compagnon du devoir. » Pour le plaisir des papilles du port.

Symphoniesest constitué de deux SARL familiales.

Les deux sites emploient 13 salariés. Ils affichent un chiffre d’affaires de 700 000 e. €

8 • Courants commerce & tourisme - 3e trimestre 2009

Le restaurant- boulangerie-salon de thé Symphonies, Le Port est ouvert du lundi au vendredi de 7 h à 20 h. Cet établissement sans alcool sert 70 couverts en salle ou en terrasse et propose par ailleurs un service de vente à em-porter. L’entreprise a investi 340 000 e dans la réhabi-litation de son nouveau site, un ancien garage auto.

© S

IMON

COH

EN

Photo ci-dessus :Hervé Floch, son épouse et son frère Gwenaël, ont créé un es-pace restauration détente.

Courants est imprimé sur un papier respectant les critères de respon-sabilité écologique, social et économique et contribuant à la bonne gestion de la forêt au niveau planétaire.