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Rapport sur les résultats

Faits et chiffres65 partenaires Via de toute la Suisse 14 intervenants et responsables du symposium4 exposés du monde scientifique et de la pratique4 ateliers organisés en deux sessions Marché aux informations avec 12 vitrines de projetsDiscussions informelles avec des représentants des seniors

Réseau: Association suisse des responsables cantonaux pour la promotion de la santé – ARPS | 12 cantons | Pro Senectute Suisse et 6 organisations cantonales Pro Senectute | Bureau de prévention des accidents – bpa | Association Alzheimer Suisse | FMH | Ligue suisse contre le rhumatisme | Croix-Rouge suisse| Conseil suisse des aînés| Fédération suisse de gymnastique FSG | SVKT – Frauensportverband | Fédération Suisse des Centres Fitness et de Santé | Spitex Ville de Zurich | Policlinique Médicale Universitaire PMU et autres organisations

«Via – Bonnes pratiques de promotion de la santé des personnes âgées»: approfondissement et élargissement3e journée de mise en réseau , Berne, le 21 mai 2014

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Participant(e)s

Université de Bâle

Université des Sciences Appliquées de Zurich (ZHAW)

Policlinique médicale universitaire (PMU)

Université de Berne

Société Suisse de Gérontologie

Vaud

Pro Senectute

Suisse

Appenzell Rhodes-Extérieures

Canton de Berne

Zoug

Région de Berne

Emmental-Haute-Argovie

NGO

Conseil suisse des aînés (CSA)

Fédération suisse de gymnastique (FSG)

Spitex de la ville de Zurich

FMH

Ligue suisse contre le rhumatisme

Association Alzheimer Suisse

Vitaswiss

bpa – Bureau de prévention des accidents

Fédération Suisse des Centres Fitness

Croix-Rouge suisse

Société des Médecins du canton de St-Gall,

Conférence des SociétésCantonales de Médecine

SVKT – Frauen-sportverband

Berne

Appenzell Rhodes-Extérieures

Zoug

Saint-Gall

Schaffhouse

Ville de Zurich

Fribourg

Genève

Tessin Argovie

Association suisse des responsables cantonaux pour la promotion de la santé (ARPS)

Grisons

CONFÉRENCE NATIONALE SUR LA PROMOTION

DE LA SANTÉ

Pro Senectute

Cantons / Communes

Universités / Hautes écoles spécialisées

Ligues de la santé / Associations

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Feed-back

Source: Evaluation de la 3e journée de mise en réseau Via 2014 orchestrée par Promotion Santé Suisse

jugent la qualité des ateliers… bonne à très bonne100 %

jugent les échanges d’expériences… bons à très bons99 %

jugent la possibilité de nouer des contacts… bonne à très bonne98 %

97 %

jugent la possibilité d’élargir ses connaissances… bonne à très bonne

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A propos de la plénière

Informations au niveau fédéral. Bettina Abel, Promotion Santé Suisse, a chaleureusement accueilli les participants et a brossé la dé-marche des deux projets-dialogues Santé men-tale et Stratégie MNT (maladies non transmis-sibles) inscrits dans le Dialogue de la Politique nationale de la santé (www.nationalegesundheit.ch). La Confédération, la CDS et Promotion Santé Suisse rédigeront d’ici fin 2014 un rap-port sur la santé mentale en Suisse (analyse des problèmes et possibilités d’action), qui abordera également le thème de la promotion de la santé des personnes âgées. Le rapport servira de base pour la planification de la stra-tégie et des mesures en 2015 et 2016. Bettina Abel a appelé les participants à faire valoir le thème de l’âge auprès des personnes et organi-

sations impliquées dans ce processus (lien vers la présentation).

Actualité de Promotion Santé Suisse: phase de projet 2014–2016. Ralph M. Steinmann, Promo-tion Santé Suisse, a salué le cercle exclusif des partenaires Via, qui étaient très bien représen-tés à la manifestation par les délégués de la Confédération, des cantons, de nombreuses organisations et ligues travaillant auprès des personnes âgées ainsi que par les représen-tants des seniors, de la FMH, des soins médi-caux, des physiothérapeutes, des universités et du monde économique. L’évaluation de la pre-mière phase de projet 2010–2013 a montré que Via est sur la bonne voie. Pour la seconde phase 2014–2016 du projet Via, de nouveaux thèmes

seront pris en compte, à savoir l’alimentation et la participation des personnes âgées. L’approche éprouvée de Via sera poursuivie: atteindre les communes au travers des cantons, par le biais d’un échange réciproque de connaissances et d’expériences. Si les objectifs principaux sont atteints et le financement assuré, Via sera transformé en programme à partir de 2017 (lien vers la présentation).

Seul, mais pas solitaire. Liens, renonciations et relations au troisième âge. Pasqualina Perrig- Chiello, Université de Berne, a soulevé une question: comment (re-)construire des liens au troisième âge? Il s’agit ici d’un champ d’action essentiel pour la promotion de la santé. L’inté-gration sociale des personnes âgées est l’un des critères majeurs garantissant une bonne santé psychique et physique. Les liens sont un élé-ment clé de l’intégration sociale. Toutefois, vivre seul(e) n’est pas systématiquement synonyme de solitude. Pasqualina Perrig-Chiello a expli-qué qu’il existe chez les femmes un risque d’iso-lement et ce, bien qu’elles disposent de plus d’opportunités d’intégration sociale aujourd’hui qu’il y a 30 ans. Du point de vue de la promotion de la santé des personnes âgées, il est impor-tant de retenir que toutes les capacités peuvent être stimulées (résilience) sans aucune limite d’âge et que les liens sociaux se tissent tout au long de la vie (lien vers la présentation).

Pasqualina Perrig-Chiello, Université de Berne

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tériel d’information. Ensuite, le projet soutenu et orchestré par Via sera lancé dans deux ré-gions pilotes. D’ici fin 2015, 40 % des acteurs principaux devront avoir suivi une formation continue ou un perfectionnement. Le nombre de personnes âgées assistant à des ateliers spécialisés de prévention des chutes doit aug-menter de 20 % chaque année. La fin du projet pilote est prévue pour fin 2016 et sera suivie d’une évaluation (lien vers la présentation).

Collaboration avec les médecins – dans quels domaines peut-on la systématiser? Reto Auer, médecin praticien et spécialiste de la préven-tion à la Policlinique médicale universitaire Lausanne, a souligné lors de son exposé la place qu’occupent aujourd’hui les maladies chroniques non transmissibles. Ces maladies sont à l’origine d’un nombre croissant de consultations médicales, tout particulièrement chez les personnes âgées qui souffrent souvent de plusieurs pathologies (multimorbidité). Au-delà des traitements, la prévention et la prophylaxie au cabinet médical jouent un rôle toujours plus important. Pour les médecins, il s’agit ici de s’y retrouver parmi la multitude d’offres et de possibilités (comme notamment les examens de dépistage et leurs différents degrés d’efficacité), parfois déroutante. Le mé-decin ne doit pas seulement savoir quel élé-ment établi justifie quelle intervention, il doit

Prévention des chutes à l’exemple du canton de Saint-Gall. Lors de son exposé, Peter Wie-dersheim, Société médicale du canton de Saint-Gall, a exigé le renforcement et l’optimisation d’un système de santé proche de la population afin de pouvoir faire face aux défis liés au tour-nant démographique et au manque de res-sources qui en découle (personnel soignant, médecins, financements). Selon lui, une grande partie des moyens serait attribuée au volet cu-ratif du système de santé alors qu’il ne repré-sente qu’une faible contribution à la promotion de la santé. Et Peter Wiedersheim demande quel investisseur agirait ainsi? Combien de temps encore pouvons/voulons-nous nous per-mettre ces dépenses? Peter Wiedersheim a ensuite montré les potentiels de la promotion de la santé en s’appuyant sur l’exemple de la prévention des chutes. Dans le canton de Saint-Gall, toutes les per-sonnes actives dans le secteur de la prévention des chutes travaillent ensemble et les méde-cins généralistes jouent ici un rôle central. Partant de l’affirmation «Une chute n’est pas simplement une chute», Peter Wiedersheim a expliqué la signification d’une chute et de ses conséquences lorsque le risque de fracture fait la différence. Ici, le traitement de l’ostéoporose revêt une importance majeure. Actuellement, et jusqu’à la fin 2014, la phase de préparation est consacrée notamment au traitement du ma-

A propos de la plénière

Peter Wiedersheim, médecins saint-gallois et sociétés cantonales de médecine

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nequins; (3) mettre l’accent sur l’âge cognitif – créer des marques de produits qui ne sont pas réservées aux personnes âgées; (4) communi-quer la possibilité d’éviter des «oublis» – ne pas réduire les contenus à de simples messages; (5) utiliser des symboles de la jeunesse – ne pas se concentrer sur les effets des limites phy-siques (lien vers la présentation).

à utiliser lors des visites médicales de préven-tion. Une coopération entre Via et le projet Evi-prev est prévue ultérieurement. Reto Auer a présenté pour la pratique médicale une multi-tude de possibilités d’action autour des thèmes prioritaires de Via et a signalé des tendances majeures: des soins axés sur le patient, une multidisciplinarité accrue et une conception nouvelle du rôle des médecins sont nécessaires pour faire face à l’avenir à l’augmentation crois-sante des maladies chroniques non transmis-sibles.

Communication et marketing avec les per-sonnes âgées: défis et opportunités. «Arrêtez de faire du marketing spécial seniors!», s’est exclamé Peter Burri, Pro Senectute Suisse. Il ne s’agit toutefois pas de concevoir la commu-nication sans les personnes âgées. Bien au contraire, les groupes cibles doivent être impli-qués pour que l’on sache de quoi ils ont besoin. La communication ne devrait donc pas faire omission des personnes âgées. Et l’on devrait également éviter de chercher à atteindre toutes les personnes âgées. Pour la communication avec les personnes âgées, il faut respecter des règles de base positives et négatives: (1) com-muniquer par des messages positifs – ne pas rappeler qu’elles vieillissent; (2) montrer une approche intergénérationnelle – ne pas utiliser uniquement les personnes âgées comme man-

aussi saisir au cours de l’entretien avec le pa-tient quels sont ses besoins et préférences à prendre en compte dans la réflexion. C’est à ce niveau qu’intervient le projet Eviprev, qui pro-pose aux médecins des bases décisionnelles fondées sur la pratique et axées sur le patient,

A propos de la plénière

Reto Auer, Policlinique médicale universitaire Lausanne

Peter Burri, Pro Senectute Suisse

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Atelier 1 – Réseaux Activité physique et ren-contres: un exemple de réalisation. Au cours des deux ateliers a été présentée la mise en place depuis 2012 à Bienne du réseau en expan-sion sous la responsabilité de Pro Senectute Canton de Berne avec «Zwäg ins Alter» et de la CRS Canton de Berne avec le projet «Réseau de promotion de la santé et de prévention chez les personnes âgées». La coopération entre les responsables, le financement et l’intégration d’un maximum d’acteurs, y compris de per-sonnes âgées, ont fait l’objet de discussions. On peut retenir en conclusion

– qu’il est capital d’avoir un responsable local neutre. Il peut s’agir d’un conseil des aînés, d’une commune ou encore d’un groupe créé pour le réseau.

– qu’il doit y avoir un intérêt réel et visible pour chaque acteur.

– que des «actions» ou produits communs sont importants.

– que la mise en place d’un réseau est un pro-cessus de longue haleine.

– que le modèle sera multiplié mais qu’il n’a pas encore été testé suffisamment longtemps.

A propos des ateliers

En cas de questions et pour plus d’informations: Heidi Schmocker, Pro Senectute Canton de Berne, heidi.schmocker@be.pro-senectute.ch, ou Helen Lamontagne, CRS Canton de Berne, service Formation, helen.lamontagne@srk-bern.ch.

Atelier 2 – Collaboration avec les médecins: dans quels domaines peut-on la systémati-ser? Le Dr Reto Auer de la Policlinique médi-cale universitaire à Lausanne (PMU) a cherché à faire partager les expériences des partici-pants et participantes de leur collaboration avec les médecins de premiers recours. Le de-gré d’autonomie d’une profession est souvent proportionnel à la durée de formation. Il est dif-ficile de rentrer au sein de la relation méde-cin-patient. Les interventions basées sur l’in-formation seule sont insuffisantes pour changer les comportements. Certaines pistes peuvent être tentées. Par exemple: imprimer des car-nets de prescription de physiothérapie pré-rem-plis avec une question si la personne désire participer à un groupe d’activité physique. Par ailleurs, la diffusion systématique des interven-tions de prévention existantes dans la région par les assistantes médicales est une solution à exploiter. En cas de questions et pour plus d’in-formations: Dr Reto Auer, Unité de médecine interne générale, Policlinique médicale univer-sitaire Lausanne, reto.auer@hospvd.ch.

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Atelier 4 – Communication et marketing avec les personnes âgées: défis et opportunités. Les participants du premier atelier venaient majoritairement d’organisations ayant peu de «contacts avec les clients finaux». La déléga-tion de la communication a été alors thémati-sée. Les participants du second atelier étaient plutôt actifs «en première ligne», là où il y a de nombreux contacts clients et où la communica-tion directe avec le groupe cible final est au pre-mier plan. Lors de l’atelier, les besoins des par-ticipants ont été analysés afin de pouvoir définir les principaux défis en matière de communica-tion. Des recommandations ont été formulées à la suite de cette discussion. En cas de questions et d’informations: Peter Burri, Pro Senectute Suisse, peter.burri@pro-senectute.ch.

«Lessons learned»: discussion informelle avec deux personnes concernées expérimen-tées. Marianne de Mestral, représentante des seniors, a trouvé particulièrement passionnant tout ce qui a été dit sur elle ou sur les personnes âgées en général lors de la manifestation, des exposés et des ateliers. Marianne de Mestral ne se considère pas être passée avec l’âge dans un état de «retraite fébrile» mais plutôt dans un état de «loisirs actifs». Etablir des liens croisés entre les groupes d’intérêt dans lesquelles elle est impliquée ou active est l’une des missions qu’elle s’est donnée. Une autre est d’inciter dif-

de repas à domicile, sont souvent tenus de res-pecter une grille horaire très serrée. Un chan-gement de mentalité s’impose. Ce qui rend d’autant plus importants les services bénévoles et les offres intergénérationnelles. Il est essen-tiel que des offres régulières et faciles d’accès, couvrant les besoins des groupes cibles existent et que l’on accorde suffisamment de place à l’échange informel. En cas de questions et pour plus d’informations: Andreas Biedermann, biedermann@public-health-services.ch.

Atelier 3 – Projet pilote Intégration sociale: bases et mesures planifiées. Dans le cadre de l’atelier, des idées et expériences pour briser la solitude involontaire des personnes âgées ont été échangées. Atteindre les personnes particulièrement vulnérables est ici un défi bien particulier. Les potentiels existants ne peuvent être exploités sans la mise en réseau des acteurs communaux. On a insisté sur l’impor-tance de la qualité de l’interaction. Les profes-sionnels, comme ceux de Spitex ou d’un service

A propos des ateliers

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de santé. Une manifestation avec plus de 170 diapositives PowerPoint est, selon elle, extrê-mement fatigante pour les participants d’un certain âge et absolument inappropriée pour les aveugles et les malvoyants. Marianne de Mestral serait prête à s’engager pour le projet Via. Mais les réunions devraient alors com-mencer à 11h et s’achever vers 14h30 quand les trains ne sont pas ou plus trop pleins. Des horaires adaptés aux seniors sont essentiels pour qu’ils puissent s’engager.Fernand Firmin, représentant des seniors, a été impressionné par la diversité thématique de la manifestation et des rencontres lors des ateliers. Toutefois, il faudrait d’abord se pencher sur les participants et sur leurs compétences/expériences avant de présenter et de discuter – et non le contraire. Les ateliers auraient mon-tré ce qui est réalisable avec des groupes cibles de personnes âgées. Il a en outre beaucoup ap-précié que le thème des hommes et de l’âge ait été abordé. Motiver les hommes à être actifs autour des thèmes de l’âge est selon lui une question fondamentale car cela nous permet-trait de profiter de leur savoir et ils pourraient s’impliquer de manière pertinente. Fernand Firmin a un avis bien tranché à propos de la politique de la vieillesse: «la politique de la vieillesse est essentielle pour les seniors, sinon nous risquons de vieillir.» Selon lui, le Conseil des aînés est un conseil consultatif décisif pour

férents groupes d’intérêt à être politiquement actifs. Marianne de Mestral, 78 ans et à la re-traite depuis 14 ans, s’est déclarée ravie que l’on insiste sur l’importance des liens qu’entre-tiennent les personnes âgées pour leur santé. Cependant, elle est également consciente qu’il nous est difficile d’accepter les personnes qui ne veulent pas vivre sainement car nous sommes aussi tenus de financer leurs dépenses

A propos des ateliers

la prévention contextuelle – ce qu’illustre par-faitement l’exemple des voies aménagées pour les cyclistes et les piétons qui intègrent égale-ment les personnes avec des déambulateurs.

Marianne de Mestral, représentante des personnes âgées, et Fernand Firmin, représentent des personnes âgées lors de la discussion informelle

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Organisation de la journée de mise en réseau

Nous sommes à votre entière disposition. Informations complémentaires: www.promotionsante.ch/via

Ralph M. SteinmannResponsable du projet global ViaPromotion Santé SuisseTél. +41 31 350 04 07ralph.steinmann@promotionsante.ch

Jvo SchneiderResponsable adjoint du projet global ViaPromotion Santé SuisseTél. +41 31 350 04 33jvo.schneider@promotionsante.ch

Andy BiedermannResponsable de projet opérationnel ViaCentre de coordination ViaTél. +41 79 263 21 28biedermann@public-health-services.ch

Claudia KesslerAnimation Centre de coordination ViaTél. +41 79 794 18 29kessler@public-health-services.ch