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CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS tech care Salle d’obstétrique de l’AZ Groeninge © Kris van de Vijver L’AZ Groeninge améliore le vécu de ses patients Hôpital fusionné de Courtrai: la phase de finition est proche Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P915317 - Périodique trimestriel - Editeur responsable.: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies ANNEE 2 - AVR-MAI-JUI 2014 - N06

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Magazine. Construction, installation et amenagement dans le secteur des soins.

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CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

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PROJETL’AZ Groeninge améliore le vécu de ses patients Hôpital fusionné de Courtrai: la phase de finition est proche

REPORTAGESLa pierre bleue, un élément apaisant pour l’AZ Groeninge

Systèmes UPS: l’expérience et le service font la différence

Un zinc gris velours prépatiné pour Notre-Dame de Lourdes

ASSA ABLOY présente un nouvel ouvre-porte automatique

L’UZA opte pour la sécurité du personnel et des patients

Recool Verhuur: également bien implantée dans le secteur des soins

Le ‘Kinder Psychiatrisch Centrum (KPC)’ Genk chauffé et refroidi durablement par l’intermédiaire du sol

Les meilleures pratiques démontrent que le BIM fonctionne

Partenaires pour une gestion transparente et fiable de l’énergie

Utilisation pertinente de la lumière pour les résidents atteints de démence [2ème partie]

L’oxygénothérapie selon Oxypoint: plus de confort, moins de gaspillage

Des solutions de location en techniques de réfrigération et de climatisation

Un système en cascade sur mesure pour chauffer des logements à assistance

Un système de télé-assistance performant pour les résidences-services

EVENTSHealthCare 2014: une fenêtre grande ouverte sur le secteur des soin

Reconnaissance Européenne pour le Consortium PRoF

La formule de l’équipe de construction, une recette miracle?

NEWS

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Periodicité: Trimestrielle

Envoyé gratuitement aux chefs de département des services

techniques des centres de soins résidentiels, des hôpitaux et CPAS.

Rédactrice en chef: Tilly Baekelandt,

[email protected] - T + 32 (0)56 33 42 72

Rédaction: Philip Declercq, Rudy Gunst, Bart Vancauwenberghe

[email protected] - T + 32 (0)56 77 13 10

Publicité - conseil: Filip Cossement,

T +32 (0)56 77 13 10, [email protected]

Verantwoordelijke uitgever: Filip Cossement,

Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies

Conception graphique: [email protected]

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Membre de l’union des editeurs

de la presse periodique.

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Construction en deux étapesVAvant la fusion, les quatre hôpitaux étaient disséminés dans le centre de Courtrai: Onze-Lieve-Vrouw (Reepkaai), Sint-Maarten (Vercruysselaan), Maria’s Voorzienigheid (Loofstraat) et Sint-Niklaas (Houtmarkt). Pour des raisons liées aux subventions, la construction du nouveau campus en péri-phérie (sur la Kennedylaan) a été scindée en deux phases (voir aussi fiche projet), l’étude pour la première étape ayant débuté en 2000. Le projet est subventionné à 60% par l’autorité flamande, et par le fédéral à 40%. La partie qui dépasse ce plafond sera prise en charge par l’hôpital proprement dit. Jo Den-dauw (AZ Groeninge, Directeur Masterplan et Infrastructure): «A l’époque où le projet a démarré, les subsides disponibles étaient insuffisants. Initialement, nous avons décidé de le scinder en sept étapes, mais une étude a permis de constater que ce n’était pas fai-sable. En fin de compte, nous nous sommes limités à trois phases. Après d’autres négo-ciations, il a été décidé d’accorder les sub-sides en deux phases. La première concerne en gros dix salles d’opération, un service de soins intensifs, le grand quartier obstétrique central avec néonatologie, un service stan-dard d’imagerie médicale, un petit labora-toire et les services de soins afférents. Elle concerne 381 lits sur un total de 1 051 pré-

vus sur le nouveau campus. Beaucoup de gens pensent que l’hôpital sera plus grand après la centralisation, mais c’est inexact. Par exemple, la durée d’hospitalisation du pa-tient a diminué dans de nombreux cas, no-tamment pour la maternité, qui risque d’être trop grande dans quelques années et pourra accueillir d’autres fonctions. Ceci illustre éga-lement l’énorme importance de la flexibilité. La deuxième phase englobe tous les services qui se situent encore sur les anciens sites, à l’exception de 100 lits de revalidation. Nous les avons installés sur le site du Reepkaai à côté d’une petite polyclinique, afin de conserver un point d’ancrage en ville.»Pour ce qui est du stationnement, une série de parkings provisoires sont actuellement prévus. Au final, nous construirons un grand parking souterrain de 1800 places dont envi-ron deux tiers seront réservées au personnel et aux médecins. Trois cents emplacements en surface sont également prévus sur le site.

Centralisation - Meilleur serviceOsar architectes (Anvers) et Baumschlager & Eberle (Autriche) ont pris en charge l’élabora-tion du concept en 2000, sous la forme d’une association provisoire. Hilde Vermolen (osar architectes): «L’AZ Groeninge avait déjà une vision de l’hôpital de l’avenir, et était déjà fort avancé dans la concrétisation du concept.

C’était un bon point de départ à intégrer dans notre architecture.» Il était primordial de faire cohabiter tous les services. Jo Den-dauw: «Ils devaient tous faire partie d’un seul grand ensemble. L’objectif était de pouvoir faire coopérer plusieurs disciplines médicales en vue d’améliorer le service. Le fait que nous travaillions encore sur quatre sites distincts quatorze ans après la fusion gêne partielle-ment le fonctionnement interne. C’est aussi ce qui explique que le planning soit sous pression.»

Flexibilité - peu d’éléments fixesDans l’élaboration du concept, il a systéma-tiquement fallu tenir compte de la flexibilité de l’immeuble, ce qui impliquait de nom-breux contacts avec les techniques. Hilde Vermolen: «Nous avons commencé à tra-vailler ensemble sur cette question dès la phase initiale, car les deux éléments étaient indissociables. Nous avons créé une struc-ture portante se prêtant à tous les aména-gements. Les façades sont portantes, avec à l’intérieur des ailes deux lignes portantes im-plantées dans les parois de la zone médiane. Elles incluent tous les huit et dix mètres des colonnes contenant les cages d’escalier et d’ascenseurs ainsi que les noyaux d’escaliers de secours. Pour le reste, de très grandes gaines pour canalisations sont prévues en

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divers endroits. A vrai dire, ce sont les seuls éléments fixes. Comme nous avons travaillé avec des plaques de béton postcontraint coulées sur place, il n’y a pas de poutres sus-pendues. En ce qui concerne la ventilation, nous avons prévu des canaux coulés dans le sol des plaques, de manière à pouvoir ache-miner l’air des couloirs jusqu’à la façade. Les multiples de 90 cm se retrouvent en de nom-breux endroits. Les colonnes de façade, par exemple, sont distantes de 180 cm. Derrière

En 2000, après des années de négociations, il avait été décidé

de rassembler les quatre hôpitaux courtraisiens sur un site unique - l’AZ Groeninge - implanté sur la Kennedylaan. Pour des raisons de subventions, le projet avait été scindé en deux phases, dont la seconde a commencé en juin 2012. La centralisation de tous les services sur un site unique, la flexibilité, la durabilité et l’optimisation des divers flux constituent les quatre piliers du projet. Quatorze ans après le début de l’étude, le puzzle commence à se mettre en place, même si l’on travaille encore sur quatre sites. La fin de la deuxième tranche du bâtiment hospitalier est prévue pour fin 2016.

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Le choix s’est porté sur des matériaux que l’on ne rencontre pas fréquemment dans les hôpitaux, en différenciant les zones publiques (photo au-dessus: circulation principale, photo en-dessous: salle d’attente de l’entrée principale) et privées.

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celles-ci, les fenêtres délimitent une rupture thermique. Elles sont ininterrompues et pré-sentent un rythme de 90 cm. Les canaux in-tégrés dans les dalles de sol sont eux aussi distants de 180 cm et s’intercalent entre les colonnes, ce qui nous permet de poser un mur sur un profilé de fenêtre tous les 90 cm. Le rythme des radiateurs répond lui aussi à un multiple de 1m80, car nous partons tou-jours du principe que nous ne construirons aucun local mesurant moins de 1m80. Jo Dendauw: «La hauteur sol-plafond est de 3m60, ce qui offre au patient alité une ex-périence toute différente d’un plafond clas-sique de 2m60 par exemple. Ceci crée une ambiance particulière dans l’hôpital, notam-ment parce que les fenêtres vont du sol au plafond. C’est ce que nous souhaitions obte-nir en fin de compte.»L’hôpital ne doit pas ressembler à un hôpital, poursuit Hilde Vermolen. «Pour améliorer le ressenti du patient, nous voulions créer une dimension différente, un environnement exempt de stress et contribuant à la détente. Autre différence par rapport aux chambres doubles classiques des hôpitaux: les deux lits se trouvent non pas à côté l’un de l’autre, mais se font face côté fenêtre. Un autre exemple se trouve dans la partie maternité, où, dans chaque chambre, un mur a également été peint dans une couleur spécifique dans le but de créer une ambiance chaleureuse et cossue. L’éclairage n’est pas installé au pla-fond, mais dans la poutre de lit et les murs. Un système de télévision interactif est égale-ment prévu. Au sein de ce grand projet, nous

tenions aussi à travailler à petite échelle. Le bâtiment, qui héberge 1 051 lits, se compose d’un bloc central auquel sont accolés quatre autres blocs. Ainsi, le patient ne doit jamais se déplacer d’un bout à l’autre de l’hôpital.

Techniques - un puzzle complexe et réaffectableLa tranche étape de la construction a été en-tièrement dessinée en 3D. Un modèle sim-plifié en 3D reprenant toutes les techniques en détail a été dessiné. Joost Verstraete (Ingenium, Responsable projet): «Le princi-pal avantage du Building Information Mo-del (voir aussi reportage dans les pages sui-vantes), c’est qu’il nous a permis d’effectuer une bonne partie de la coordination durant la phase de conception, au lieu d’attendre la phase d’exécution comme c’était le cas jadis. Cette méthode fait gagner du temps à tous les intervenants, et de l’argent au maître d’œuvre puisque tous les problèmes sont résolus durant la conception. Je pense que nous évoluons vers un modèle 3D as-built qui intègrera toutes les caractéristiques tech-niques. Pour l’instant, on n’en est pas encore là, mais nous constatons que les entrepre-neurs commencent à s’y intéresser.»La flexibilité du bâtiment a entraîné une cer-taine complexité au niveau des techniques, due à l’absence de faux plafonds dans les chambres. Elles sont donc concentrées au-dessus des faux plafonds des couloirs. Dès la première phase de construction, il a fallu beaucoup réfléchir pour rassembler toutes les techniques de manière accessible dans

l’espace disponible. Hilde Vermolen: «Cette manière de travailler signifie aussi que lors-qu’il faut transformer un étage, ceux qui se trouvent en-dessous n’en souffrent pas. En effet, les entrées et les sorties sont concen-trées horizontalement vers une gaine cen-trale dans une zone qui se trouve au-dessus du faux plafond. Jo Dendauw: «Il y a de fortes chances que nous devions réaffecter cer-taines zones d’ici dix à quinze ans suite à la modification des trajets de soins, des appa-reillages etc. Nous devons adapter notre bâ-timent aux nouveaux besoins en matière de soins. Dans ce cadre, le système de doubles couloirs est réellement très précieux. Mais c’est au pied du mur qu’on voit le maçon. Or, nous avons récemment apporté une petite modification dans quelques chambres de la maternité, et nous avons réalisé pour la pre-mière fois que tous les concepts adoptés sur le principe trouvent une application dans la pratique. «Nous n’avons pas eu besoin de dé-ranger les chambres à l’étage inférieur.»

DurabilitéLe nouveau campus combine plusieurs tech-niques économisant l’énergie. Ainsi, pour la ventilation, presque tous les groupes sont équipés d’un dispositif de récupération de chaleur. En ce qui concerne le refroidisse-

Pour accentuer encore l’alternance jour-nuit, une transfor-mation supplémentaire impliquant des fenêtres intérieures a été prévue. Le quartier opératoire peut également – pour autant que le type d’opération le permette – avoir des fenêtres qui donnent sur l’environnement extérieur.

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ment, on a opté en phase 2 pour un stockage d’énergie par orifice de forage pour compenser la charge de base, couplé à des pompes à chaleur pour le chauffage de base. Joost Verstraete: «Nous avons fait ce choix après avoir comparé plusieurs systèmes, notamment des tubes que nous avons utilisés dans la première phase de construc-tion. Le coût initial était un peu plus élevé, mais à terme, il s’est avéré que ce système était le plus rentable. Deux chaudières à cogénération complètent l’installation.»

Luminosité maximaleLe nouveau bâtiment est relativement bas, avec le rez-de-chaussée ainsi que deux étages côté rue. Hilde Vermolen: «Nous souhaitions que les arbres dépassent la hauteur du bâtiment, pour que tout le monde puisse être en contact avec la nature. Nous avons aussi accordé beaucoup d’at-tention à la lumière naturelle, tant pour les équipes de soins et le corps médical que pour le personnel adminis-tratif. Il a d’ailleurs été prouvé que les patients séjournant en soins intensifs guérissent plus rapidement et sont plus sereins s’ils sont exposés à l’alternance jour-nuit. Afin d’intensifier cette sensation, nous avons opté pour une transformation supplémentaire sous la forme de fenêtres intérieures supplémentaires. Le bloc opératoire peut lui aussi - pour autant que le type d’intervention le permette - avoir des fenêtres qui donnent sur l’environnement exté-rieur. Ce choix influence la sérénité dans l’environnement de travail, une sérénité qui se reflète sur le patient. Il n’y a pas de faux plafonds dans les chambres des patients, de sorte que les fenêtres, qui vont du sol jusqu’au plafond, laissent entrer un maximum de lumière naturelle. Dans les couloirs, nous avons reproduit l’aspect d’un couloir d’hô-tel, avec de faux plafonds en lamelles de métal presque carrées. Toutes les techniques passent au-dessus du faux plafond des couloirs.Des puits de lumière ont aussi été prévus en de nombreux endroits de l’immeuble. Hilde Vermolen: «Nous avons fait en sorte que les ailes des blocs soient relativement épaisses. De plus il y a un système de doubles couloirs. Cela permet d’installer des chambres le long des deux fa-çades extérieures: ces deux rangées de chambres donnant chacune sur un couloir qui lui-même jouxte une zone mé-diane accueillant les services logistiques pour le service de soins. Pour assurer l’éclairage, nous avons intégré des puits de lumière qui plongent à travers les trois étages. Nous en avons également installé aux quatre carrefours entre le bloc central et les annexes.»

L’établissement ne doit pas ressembler à un hôpital, et il crée donc une dimen-sion différente au niveau du ressenti du patient. Ainsi, un mur de couleur différente a été prévu dans chaque chambre de la maternité en vue de créer une ambiance chaleureuse et cossue.

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riaux etc. Nous avons donc finalement opté pour un sol en PVC plus conventionnel. Pour la finition des murs, nous nous en sommes te-nus à notre idée de départ: nous avons d’une part un mur très clair ou des plaques en fibre de plâtre peintes, et d’autre part, le côté des portes des chambres est une paroi plaquée noyer. Durant la première phase de construc-tion, elles sont amovibles, ce qui permet éventuellement de poser des câbles ou des canalisations. Les couloirs de l’entrée princi-pale sont larges, tandis que ceux qui mènent aux services de soins sont plus étroits. Ils font également appel à d’autres matériaux. Dans les chambres, nous avons opté pour un sol en bois. Durant la première phase des travaux, nous avons retenu le parquet, mais le choix pour la seconde étape n’est pas encore fixé.»

SécuritéL’AZ Groeninge dispose de son propre ser-

Utilisation des matériaux: une réflexion originalePour l’utilisation des matériaux, nous avons souvent retenu des solutions que l’on ne trouve pas nécessairement dans les autres hôpitaux (voir aussi reportage dans les pages suivantes). Dans ce cadre, nous avons fait une distinction entre les zones publiques et pri-vées. Hilde Vermolen: Pour l’entrée principale par laquelle passe le gros de la circulation liée au bloc médico-technique, nous avons choisi de la pierre bleue. Dans un premier temps, nous avons beaucoup planché sur le revêtement de sol parce que nous voulions utiliser des matériaux que l’on trouve dans les hôtels, par exemple de la moquette. Voici une dizaine d’années, nous avons visité de très nombreux sites à l’étranger. Nous en avons conclu qu’en Belgique, nous utilisons diffé-remment les matériaux en ce qui concerne l’entretien, l’investissement dans les maté-

De gauche à droite Joost Verstraete (Ingenium, Responsable projet ), Jo Dendauw (AZ Groeninge, Directeur Masterplan & Infrastructure) et Hilde Vermolen (osar architectes)

Ingenium a converti la deuxième tranche en modèle tridimensionnel simplifié inté-grant toutes les techniques en détail.

Film 3D Ingenium: http://www.youtube.com/watch?v=uUsKtF9DW4o

DES ÉLÉMENTS PRÉFABRIQUÉS EN BÉTON BLANC ARCHITECTURAL LISSELa façade dessine et supporte l’immeuble, arrête le soleil et garantit l’intimité grâce à ses éléments posés en quinconce. AZ Groeninge/Prefadim Belgium a décroché fin 2013 le prix «Precast in Buildings» décerné par la Fédération de l’Industrie du Béton. L’ensemble de la façade se compose d’éléments préfabriqués en béton blanc architectural lisse. Ils sont épais de 80 cm, leur hauteur correspond à celle d’un étage, et ils pèsent 16 tonnes chacun. Les plaques de sol y sont ancrées au moyen de techniques de postcontrainte. 813 éléments de façade et 231 avant-toits ont été fabriqués, avec un total de 5 315 m3 de béton. Une série de mesures ont également été prises pour éviter que la façade ne se dégrade. Un système d’écoulement intégré ainsi qu’une ingénieuse structure de larmiers et de gouttières empêchent l’eau de s’écouler le long de la façade.

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vice de sécurité. Jo Dendauw: «D’une part, un service de vidéosurveillance est installé en plusieurs endroits choisis avec soin. De l’autre, l’hôpital est entièrement équipé de cartes intelligentes qui ont de multiples usages, depuis l’ouverture des barrières et des portes jusqu’au décompte du repas de midi. La programmation de la carte peut être entiè-rement personnalisée, et elle peut aussi servir à accéder à certains systèmes informatiques.»L’établissement a d’ailleurs été le premier hôpital non-universitaire à obtenir, cette an-née, le label de qualité international JCI (Joint Commission International) Benelux, qui in-cite les hôpitaux à évoluer sans relâche sur le plan de la sécurité des patients. 1 100 points de mesure à surveiller en permanence ont été passés au crible.

___________________ www.azgroeninge.beRédaction: Tilly Baekelandt

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Matériaux et équipement 2ème phaseGros œuvre• Système de construction: béton coulé sur place avec dalles de sol postcontraintes• Fondations: pieux vissés dans le sol• Murs extérieurs: éléments de façade préfabriqués en béton architectural (Prefadim)• Menuiseries extérieures: aluminium gaufré à rupture de pont thermique (Winsol - Profil Blyweert pour ‘fenêtres ordinaires’ et Schüco pour les façades en rideau).• Vitrages: vitrage isolant amélioré, vitrage de sécurité isolant amélioré en verre feuilleté, facteur solaire absolu g:27%, valeur Ug 1,0 W/m2K (AGC Thermobel et Pyrobel)• Toitures plates: caoutchouc armé EPDM avec cache en bitume SBS autocollant, isolation PIR avec ballast de gravier (Resitrix)• Revêtement façades local technique: paroi lamellée sur panneaux en sandwich (lamelles: Renson, panneaux en sandwich: Joris Ide (JI Wall 1000VB))

Finition• Murs intérieurs: murs intérieur en plaques de plâtre, résistantes au feu ou non, résistantes aux rayonnements; finition placage pour la paroi.• Plafonds: faux plafond finition mortier chaux/plâtre prémélangé avec plaques de plâtre acoustique, faux plafond avec plaques de fibre minérale, faux plafond de panneaux d’acier, faux plafond en grillage métallique.• Sols: revêtement en pierre bleue, chape en polyuréthane, revêtements de sol en PVC, sol industriel à base de ciment dans les locaux techniques• Menuiseries intérieures: cadres intérieurs en aluminium, cadres intérieurs sans profilé, cadres en bois résistant au feu

Techniques:• Refroidissement dans les chambres des patients par l’air de ventilation, admission par des canaux coulés dans les dalles de sol en béton.• Flux laminaire dans les salles d’opération via un plénum double température• Récupération de la chaleur de l’air de ventilation par double échangeurs à flux croisé• Stockage d’énergie par puits de forage avec pompes à chaleur pour production durable chaud/froid• Système exhaustif de gestion d’immeuble• Production simultanée de chaleur et d’électricité par deux unités à cogénération• Installation à osmose inversée pour le service de dialyse• Equipement cuisine pour le bistrot• Élargissement de la boucle à haute tension, groupe électrogène supplémentaire et extension des UPS dynamiques.• Câblage structuré, protection• 25 ascenseurs

Généralités• Maître d’oeuvre: az groeninge vzw• Exploitant: az groeninge vzw• Architectes: THV osar - be• Bureau d’études stabilité: Jan Van Aelst• Bureau d’études techniques: Ingenium nv• Bureau d’études infrastructure: Topokor• Exécution 1ère phase: - gros œuvre: Cordeel - Finition: Vanhout - installations électriques: Electro Entreprise - installations sanitaires: Van Maele - installations thermiques et ventilation: Chauffage Declercq - gaz médicaux: Heyer - ascenseurs: Coopman - tubes pneumatiques: Aerocom - sécurité: Honeywell• Exécution 2ème phase: - gros œuvre: THV Jan De Nul - cei de meyer - finition: pas encore attribué - techniques: pas encore attribué

Bâtiment• Superficie du site: 14 ha• Superficie du bâtiment: - 1ère phase: 37 846 m2

- 2ème phase: 76 985 m2

• Durée des travaux: - 1ère phase: étude 2000-2005 / réalisation 2005-2010 - 2ème phase: étude 2007-2013 / réalisation 2012-2016• Coût: - 1ère phase: 62,5 millions d’euros hors TVA, honoraires, équipement médical et mobilier mobile - 2ème étape: 143 millions d’euros hors TVA, honoraires, équipement médical et mobilier mobile • Niveau K: - 2ème étape: bloc B: K37 - blocs A-D et E: K34• Fonction: hôpital général• Programme: 1 051 lits avec fonctions médico-techniques (quartier opératoire, obstétrique, néonatologie, imagerie médicale, labo, médecine nucléaire, radiothérapie, dialyse) et polycliniques

AZ Groeninge CourtraiFiche projet: avec nos remerciements à Hilde Vermolen, osar architectes

© AZ Groeninge© Kris van de Vijver

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La pierre bleue, un élément apaisant pour l’AZ Groeninge

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Avec près de 1 051 lits, l’AZ Groeninge (Courtrai) est actuellement l’un des plus grands projets hospitaliers du pays. Pour le dallage intérieur et le revêtement mural des cages d’ascenseur, les architectes ont opté, dans la première phase, pour la Pierre bleue Belge

brute de sciage de Beltrami, posé en appareillage sauvage.

Le nouveau campus de l’AZ Groeninge (Courtrai) regroupe quatre anciens sites du centre-ville: Sint-Niklaas, Sint-Maarten, Ma-ria’s Voorzienigheid et Onze-Lieve-Vrouw. Du point de vue de l’utilisation des maté-riaux, le projet se distingue notamment par le choix du béton architectural, de dalles de sol postcontraintes et, au niveau de l’aména-gement intérieur, des parquets dont bénéfi-cient les chambres des patients.

Phases 2 et 3 Le projet totalise 1 051 lits. C’est la firme Van Hout qui s’est chargée de la finition de la première phase dont les ailes, inaugurées en 2010, contiennent 380 lits. La deuxième et la troisième phases ont respectivement com-mencé en août 2010 et en janvier 2011. L’en-trepreneur principal pour le gros œuvre est la firme Jan De Nul. Les appels d’offres pour la finition, y compris les revêtements de sol, auront lieu prochainement, et l’ensemble du bâtiment neuf devrait être terminé en 2015.

Partenaires pour un travail sur mesure Dans la partie déjà terminée, les architectes ont privilégié la pierre naturelle, principale-ment dans les couloirs et le hall d’entrée. Ils

ont jeté leur dévolu sur la Pierre Bleue Belge de Beltrami extraite des Carrières du Hai-naut. La pose s’est effectuée sur mesure, sur l’intervention experte de Tegelhuis Vande-rougstraete (Courtrai). La pierre bleue (brute de sciage) s’affirme tout particulièrement dans le hall d’entrée. Une bonne partie des dalles ont été dotées de clous en inox à tête convexe pour permettre aux personnes malvoyantes ou aveugles de se guider fa-cilement de l’entrée jusqu’à la réception. Ils ne transpercent cependant pas les dalles, sous lesquelles se trouve un chauffage au sol. Le comptoir d’accueil central est lui aus-si recouvert entièrement de pierre bleue. La pose extrêmement sécurisée s’est effectuée en partenariat avec l’entreprise Potteau Labo (Heule), spécialisée notamment dans les tra-vaux d’intérieur en hôpital, qui s’est chargée de la structure bois, tandis que la société Te-gelhuis Vanderougstraete réalisait le travail sur mesure pour la pierre naturelle.

Brute de sciage C’est surtout dans les couloirs de l’hôpital que la Pierre Bleue Belge de Beltrami trouvé à s’exprimer, sur une superficie de pas moins de 3000 m² posée au sol en appareillage sauvage. Ces dalles, ainsi que celles qui composent les

1000 m² du revêtement mural, ont été posées en dimensions de 50x50 et 30x30 cm. Comme l’explique Pascal Rommel, responsable pro-jet pierre naturelle chez Beltrami, «en fin de compte, l’idée initiale des architectes, qui voulaient décliner ces pierres naturelles dans plus de dimensions, n’a pas été conservée. La pose des deux dimensions retenues (50x50 et 30 x30 cm) donne un appareillage à l’aspect illimité. La Pierre Bleue Belge brute de sciage, qui présente des traces de coupe et plusieurs nuances avec des zones plus claires et plus foncées, exerce un effet apaisant. De plus, elle est moins sensible à l’abrasion, ce qui contri-bue à minimiser l’usure.

Effet particulierA chaque étage, le dallage se prolonge sur les murs de la cage d’ascenseur, ce qui donne une superficie dallée approchant les 1 000

Tant les 3 000 m² de dallage au sol que les 1 000 m² de revêtement mural ont été posées en dalles de 50x50 et 30x30 cm.

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m² qui produit d’emblée un effet bien par-ticulier. La cage des ascenseurs se distingue également par la présence de deux grandes fenêtres, que les dalles de pierre naturelle encadrent jusqu’à leur sommet: un véritable défi en matière de fixation et de stabilité, ré-solu par la présence de profilés en inox qui ont permis une pose sur mesure. La pose au sol a elle aussi nécessité des préparatifs minutieux. Comme le sol préexistant, une chape très légère avec agent liant, n’était pas entièrement à niveau, il a fallu commencer par une opération de ponçage et d’aspira-tion, puis couler deux couches de primaire suivies d’un encollage, avant de pouvoir po-ser les dalles en pierre naturelle de Beltrami. Le choix des architectes pour la Pierre Bleue Belge de Beltrami comme revêtement de sol s’explique également par des considérations liées à l’hygiène et à l’entretien, pour lequel le fournisseur des produits a prévu un net-toyant nourrissant et peu gras à utiliser en combinaison avec une petite quantité d’eau.

La pierre bleue en chiffresLes caractéristiques techniques de cette pierre bleue de Beltrami figurent dans la NIT 220 du CSTC: la masse volumique apparente est de 2687 kg/m3; la résistance à la com-pression et à la flexion se chiffrent respecti-vement à 157,9 et 16,7 N/m², la résistance à l’abrasion à 2,87 mm/1 000m (Amsler) et 22 mm (Capon) et la porosité à 0,28% vol%. Cette pierre naturelle est disponible en fini-tion bleu clair et bleu foncé adoucis, antico,

bleu flammé, satino, brut de sciage, gris pon-cé, vintage, convento, parquet et sabbiatino. «Aujourd’hui, plusieurs projets de Beltrami impliquant la pierre naturelle sont en cours dans le secteur des soins de santé, notam-ment à l’hôpital universitaire de Gand et à l’AZ Monica, à Anvers. On remarque par ailleurs l’émergence d’une tendance favorisant - no-tamment dans les centres de soins résiden-tiels, les maisons de repos et les écoles - l’uti-lisation de pierre naturelle pour les sols et les escaliers», conclut Pascal Rommel.

______________________ www.beltrami.be

Rédaction: Philip Declercq Photos Gerald Van Rafelghem – Beltrami

Le retour du granitoPour les sols et les escaliers, il rede-vient tendance, surtout dans les pro-jets concernant des établissements de soins de santé et des écoles: le grani-to (ou ‘Stonite’ chez Beltrami) est une version légère et fine de la mosaïque de marbre bien connue. Ce produit durable, solide et écoresponsable est composé de grains de marbre et de ciment Portland blanc de qualité, qui fait office de liant. Les dalles sont cali-brées et parfaitement finies, avec un petit chanfrein et une surface adoucie. Le matériau de base robuste offre une excellente résistance à la chaleur et aux griffes. Le stonite, qui peut aussi être utilisé dans les escaliers, existe en six couleurs: gris alu, gris ardoise, crema, profido, ivoire et granit.

De keuze voor Belgische blauwsteen van Beltrami als tegelvloer had ook te maken met hygiënische en onderhoudsaspecten.

La pierre bleue brute de sciage s’exprime princi-palement dans les couloirs, le hall d’entrée et les ascenseurs.Tant les 3 000 m² de dallage au sol que les 1 000 m² de revêtement mural ont été posées en dalles de 50x50 et 30x30 cm.Le choix de la Pierre Bleue Belge de Beltrami comme revêtement de sol s’explique également par des consi-dérations liées à l’hygiène et à l’entretien.

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GE Le secteur des soins de santé est une des niches où il est

par définition essentiel que les télécoms et l’infrastructure médicale continuent à fonctionner en cas de panne

de courant. Avec ses systèmes UPS qui combinent qualité, flexibilité et service abordable, MCE (Evergem) a su se différencier face aux grands acteurs du marché.

Systèmes d’appelPour les systèmes UPS monophasés, l’entre-prise (fondée en 1992 et qui réunit Roger Aerts et son fils Kurt) travaille avec Powercom (PCM), un fabricant taïwanais employant 800 personnes. Depuis 1999, MCE poursuit avec cette entreprise une collaboration exclusive pour le marché belge. «Pas sur base OEM, parce que notre marché - et par conséquent notre stock - sont relativement modestes. Nous vendons environ 1200 systèmes PCM par an. Par exemple, une entreprise très connue de Flandre Occidentale, spécialiste de la communication dans le secteur des soins, est un important client et intégrateur de nos UPS monophasés dans les systèmes d’appel pour les hôpitaux», confirme l’ad-ministrateur Kurt Aerts, qui dispose d’une équipe de 7 collaborateurs expérimentés.

UPS triphasésPour les systèmes triphasés, MCE a long-temps distribué la marque Masterguard. Outre les acteurs connus du secteur de l’UPS, le marché européen compte également deux intervenants de plus petite taille qui as-semblent ces systèmes, dont l’Espagnol Sali-cru. Voici quelques années, MCE a choisi de travailler avec cette entreprise familiale cata-lane, dont les effectifs se chiffrent à quelque

200 personnes et qui dispose d’un très im-portant stock de composants. L’engineering et l’assemblage des systèmes s’effectuent en Catalogne, seules les cartes sont fabriquées à Taïwan. Les systèmes UPS sont livrés à Evergem par camion tous les 15 jours. «En gros, nos systèmes s’adressent aux intégrateurs, aux grands installateurs et aux hôpitaux. Nous comptons un millier de clients, récurrents ou non. En ce qui concerne les hôpitaux, nous livrons surtout des systèmes UPS qui sont ensuite posés par un installateur, bien qu’il nous arrive aussi de les placer nous-mêmes. Parmi nos projets récents dans l’univers hos-pitalier, citons par exemple OLV à Waregam, Sint-Blasius à Dendermonde et la Volkskliniek à Gand. Le segment des centres de soins ré-sidentiels est un autre groupe-cible qui fonc-tionne bien. Généralement, c’est un intégra-teur ou une grande entreprise d’installation qui se charge d’y placer les UPS. Mais nos clients sont très diversifiés: nous avons aussi des intercommunales de ramassage des dé-chets et des entreprises de télécommunica-tions», précise Kurt Aerts.

Une position unique sur le marchéDepuis 2003, MCE travaille aussi avec Vision, un fabricant chinois de batteries. Ce produc-

teur asiatique compte 2000 collaborateurs et fournit des batteries à plusieurs acteurs du marché de l’UPS.

Kurt Aerts: «On entend souvent dire que tra-vailler avec des fabricants chinois implique des risques en matière de qualité. Mais avec ceux qui ont suffisamment importants - Vi-sion emploie 4000 personnes et c’est l’un des plus grands producteurs de batteries d’Asie -, ces risques sont quasiment inexistants. Les activités liées aux UPS (et qui vont au-delà des systèmes proprement dits) représentent environ 60% de notre chiffre d’affaires annuel total, sachant que les marges bénéficiaires sont généralement plus élevées sur les sys-tèmes UPS que sur les batteries. Il est difficile d’évaluer précisément le nombre de batte-ries destinées au marché de l’UPS, car nous achetons aussi des batteries pour monter des packs, ou à des fins d’entretien. En tant que fournisseur de systèmes UPS d’une part et de batteries de l’autre, nous occupons une posi-tion relativement unique dans notre créneau. Les grands acteurs se concentrent unique-ment sur les systèmes triphasés, pour lesquels les marges sont plus élevées, mais là nous ne sommes pas compétitifs sur le prix. Ces der-nières années, nous constatons également une augmentation des travaux d’entretien dans notre CA. En tant qu’entreprise familiale, nous sommes sans doute le seul acteur du marché belge qui, à titre d’exemple, peut encore entretenir un petit UPS monophasé sous 24 heures et à prix abordable.» (PD)

____________________ www.mce-ups.com

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MCESystèmes UPS: l’expérience et le service font la différence

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Un zinc gris velours prépatiné pour Notre-Dame de Lourdes

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GE C’est sur un projet du bureau anversois OSAR Architectes que l’hôpital Notre-Dame de

Lourdes (OLV van Lourdes), à Waregem, a été agrandi et rénové. Les techniques étaient aux mains du bureau d’études Grontmij, et l’entreprise générale entre celles de Bekaert

Building Company. Pour les cassettes de la façade, les architectes ont choisi une finition en QUARTZ-ZINC d’UMICORE VMZINC.

Pieter Molders, de l’entreprise générale de construction Bekaert Building Company (Waregem), explique la méthode de travail: « Le zinc utilisé dans ce projet est du QUARTZ-ZINC de la société UMICORE VMZINC. Cette dernière n’a pas fabriqué les cassettes pro-prement dites et elles ont été placées par la firme Brouwers Zink de Maasmechelen. » Des systèmes de cassettes de façades avec finition QUARTZ-ZINC ont été posés sur une superficie totale de 2 000 m² pour un poids avoisinant les 180 tonnes. Ce système est utilisé à plusieurs reprises dans l’hôpital de Waregem, notamment dans le bloc C et aux urgences.

Zinc patinéLa patine joue un rôle prépondérant dans la finition du zinc. QUARTZ-ZINC® et ANTHRA- ZINC® sont deux produits dont une patine plus sombre est obtenue grâce à un procédé chimique parfaitement contrôlé. Ce traite-ment des surfaces permet d’obtenir d’em-blée une patine durable et respectueuse de l’environnement. « La patine QUARTZ-ZINC® et ANTHRA-ZINC® est obtenue en soumet-tant le zinc naturel à une méthode de trai-tement de surface qui permet d’obtenir de

manière accélérée une patine naturelle; il ne s’agit ni de peinture, ni de coloration », explique Herman Temmerman, Area Mana-ger VMZINC pour les deux Flandres. Comme pour toutes les patines, la modification de la structure cristalline du métal évolue sur les deux faces avec le temps. Il est par consé-quent normal d’observer de légères varia-tions de nuances lors de la pose sur une même toiture ou façade. Afin d’améliorer l’homogénéité, nous conseillons donc - pour le profilage et la pose sur un même chan-tier - d’utiliser des éléments provenant de la même bobine-mère.

Gris velours Le zinc patiné gris velours QUARTZ-ZINC® donne immédiatement le même effet qu’un revêtement de toiture en zinc naturel ex-posé depuis des années à l’eau et au vent. «C’est d’autant plus apprécié pour les façades ou les finitions sous les corniches, où la for-mation d’une patine est généralement plus lente, ou dans les rénovations où le matériel s’harmonise mieux avec le zinc existant déjà patiné », conclut Herman Temmerman. (PD)

_______________________ www.vmzinc.be

Les systèmes de cassettes de façade en finition QUARTZ-ZINC recouvrent une superficie totale de 2 000 m². Pour le zinc gris velours patiné, comme pour toutes les patines, la modification de la structure cristalline du métal évolue sur les deux faces avec le temps.

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ASSA ABLOY présente un nouvel ouvre-porte automatique

Après le Besam SW300ER, ASSA ABLOY Entrance Systèm dévoile à présent sa nouvelle innovation en matière d’ouvre-

portes. Le Besam SW200i est un exemple d’innovation intelligente, un ouvre-porte automatique extrêmement robuste qui résiste aisément aux fortes bourrasques.

IntelligentLe fonctionnement intelligent du nouveau système est entièrement lié au fait que la position de la porte est enregistrée et que la tor-sion s’adapte à chaque instant aux conditions ambiantes. Grâce au moteur intelligent, la porte possède un angle d’ouverture de 180°C qui garantit la fluidité du trafic même dans les passages étroits. Les fonctions de verrouillage sont elles aussi intelligentes. Si la porte n’est pas verrouillée lorsqu’elle se referme, le système s’en rend compte ins-tantanément et génère l’impulsion qui permet à la porte de se rouvrir de 10° avant de se refermer et de se verrouiller: un système de sécurité actif qui garantit la tranquillité d’esprit des utilisateurs.

RésistantLe Besam SW200i ouvre sans difficulté des portes pesant jusqu’à 320 kg. Même en cas de courant d’air constant, de différences de pression et de vents puissants, la vitesse d’ouverture correcte est maintenue. Si un obstacle empêche la fermeture complète de la porte, le Besam SW200i le remarque et répète les mouvements de fermeture jusqu’à ce que l’obstacle ait disparu et que la porte puisse se fermer.La puissance du système est indéniable. La porte (quel que soit son poids) reste facile à ouvrir manuellement. Après avoir détecté une tentative d’ouverture manuelle, le Besam SW200i développe une force de poussée supplémentaire qui garantit aussi un complément de sécurité lorsque c’est nécessaire. FlexibleLe Besam forme un couple idéal avec les portes neuves, mais peut aussi s’adapter à des portes manuelles ou automatiques existantes sans pour autant sacrifier l’esthétique. Et si l’ouvre-porte automatique ne s’intègre pas parfaitement au design, il peut être encastré pour rester invisible. Enfin, tout comme les autres modèles de la série Besam, le SW200i est durable et convivial, tout en garantissant un fonctionnement optimal de la porte assorti d’une consommation d’énergie minimale.

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« Comme nous connaissons une importante rotation du personnel, il est très fréquent que nous ne récupérions pas nos clés », explique Dirk de Man. En tant que directeur du ser-vice technique de l’hôpital, celui-ci est éga-lement responsable de la sécurité. A ce titre, il est étroitement impliqué dans le partena-riat avec SALTO Systems. « Avec ces clés qui s’égarent, certaines zones du bâtiment ver-rouillées mécaniquement ne le sont plus du tout dans les faits. C’est un facteur de risque important, d’autant que les exigences en ma-tière d’accès et de contrôle des accès dans le bâtiment se font de plus en plus strictes. Il doit notamment y avoir des zones sécurisées, et nous avons aussi nos exigences en matière de salles propres (laboratoires) et de locaux de stockage des déchets. Jadis, toutes les zones étaient contrôlées à l’aide du système Cardkey, mais même ainsi, il y a dans l’hôpital plusieurs locaux qu’il faut pouvoir contrôler. »

Pour le nouveau système, les priorités portai-ent avant tout sur la convivialité, la simplicité d’installation, la possibilité de l’utiliser en con-servant le badge actuel, et une gamme suf-fisamment diversifiée s’utiliser dans une mul-titude d’applications. « Nous avons étudié les

divers systèmes de verrouillage électronique afin de les comparer entre eux. Au niveau du prix, les offres présentaient peu de différen-ce; aussi avons-nous surtout été attentifs aux témoignages de nos collègues par rapport à ce type de systèmes. Or, l’UZA est partenai-re de l’hôpital OLV Middelares à Deurne, qui avait déjà adopté le dispositif de SALTO Sys-tems à son entière satisfaction. Cela nous a suffi pour choisir à notre tour cette solution. »

Un avenir ‘zéro clé’Le badge existant de l’UZA a été couplé à une délimitation de zones de Cardkey, ainsi qu’à une horloge pointeuse pour l’enregis-trement du temps. Il permet également d’ef-fectuer des paiements au restaurant et d’ac-céder au parking. Le badge combine deux technologies: d’une part la proximité, et de l’autre un microprocesseur supplémentaire travaillant avec le système SALTO. L’UZA est donc en mesure de personnaliser les accès pour chaque membre du personnel, y com-pris les stagiaires qui n’y font qu’un séjour temporaire. Pour Dirk de Man, les plans des futures transformations de l’hôpital justifient également la migration vers le nouveau sys-tème. La construction neuve répondra au

principe ‘zéro clé’: tous les locaux réservés aux médecins, par exemple, seront verrouil-lés électroniquement. Pour de Man, le nouveau contrôle d’accès présente d’importants avantages: « Il nous permet de travailler sans fil, mais aussi de contrôler les locaux dans les diverses zones. Si nécessaire, nous pouvons vérifier qui a pénétré tel ou tel un local et à quelle heure cela s’est produit. Par ailleurs, les clés perdues ne posent plus de problème, et nous pou-vons fermer les locaux à clé instantanément. »

L’ancien système avait un inconvénient: le personnel oubliait régulièrement de fermer

L’UZA opte pour la sécurité du personnel et des patients

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GE L’Hôpital universitaire d’Anvers (UZA) est en pleine évolution: le bâtiment continue à

s’agrandir, et le fichier des effectifs ne cesse d’évoluer. C’est pourquoi il est plus important que jamais d’améliorer la sécurité du bâtiment, du personnel et des patients à l’aide d’un

système de contrôle d’accès moderne. C’est précisément dans cette optique que l’établissement a opté pour la solution de SALTO Systems qui lui permet désormais d’individualiser les droits d’accès des utilisateurs. Aujourd’hui, l’hôpital est à même de contrôler l’identité des personnes qui accèdent aux divers locaux.

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les portes, car il fallait pour cela verrouiller physiquement les serrures. Le nouveau con-trôle d’accès électronique règle ce problè-me une fois pour toutes: c’est la poignée qui commande l’ouverture, et la porte se verrouil-le dès qu’elle se referme. « C’était la manière la plus simple d’assurer la sécurité de nos utili-sateurs, sans devoir prendre des mesures de protection particulières », poursuit de Man.

Cinq années pour moderniserL’UZA distribue de nouveaux badges à ses utilisateurs depuis fin 2012. Trois mille cinq cents exemplaires sont déjà en circulation. Dans un hôpital, il est impossible de rempla-cer intégralement le système de verrouillage du jour au lendemain, et c’est pourquoi le service technique cherche des combinaisons permettant d’intégrer progressivement l’an-cien dispositif et le nouveau. Aujourd’hui, les premières installations ont déjà été placées avec succès. Près de 200 portes sont déjà équipées du système SALTO, et ce chiffre devrait passer à 1200 en mars 2015. « Dans 5 ans, plus de 80% de l’hôpital sera équipé du nouveau système », poursuit de Man. « Il nous faudra tout ce temps dans la mesure où les transformations - nouveaux laboratoi-res incluant des zones de grande superficie, e-bloc, nouvel hôtel de soins... - n’ouvriront leurs portes qu’en mars 2015. »Le contrôle d’accès adopté par l’hôpital est un système offline qui passe par un SVN

(SALTO Virtual Network) et intègre des gar-nitures XS-4 ainsi qu’une série de cylindres GEO pour les portes incompatibles avec une huisserie standard. Le contrôle d’accès SALTO équipe prioritairemet les bureaux et les lo-caux à usage général ou de service, les ran-gements et la garde infirmière. Sept lecteurs muraux centraux permettent en outre de mettre les données à jour. Toutes les informa-tions relatives aux accès sont stockées dans la carte, et les points de mise à jour lisent les in-formations du badge de l’utilisateur puis les transmettent au logiciel tout en inscrivant les derniers droits d’accès actualisés sur la carte. Dirk de Man précise que l’UZA a l’intention de tester le système en ligne de SALTO, qui per-met de savoir en temps réel qui est présent dans telle ou telle zone et qui la quitte.

Défis « L’hôpital a encore un certain nombre de défis à relever en matière de sécurité et de contrôle des accès », commente Marc Tuy-teleers qui, au sein du service Gestion des Bâtiments de l’UZA, s’occupe principalement d’intégrer le système dans le logiciel. « De très nombreuses combinaisons de portes et d’u-tilisateurs sont possibles, et nous avons déjà 300 à 400 profils distincts. » Dirk de Man et Marc Tuyteleers sont char-gés de subdiviser les détenteurs de badges de façon adéquate, par exemple par grou-pes d’utilisateurs, par portes et par zones.

Les deux hommes disposent d’une grande expérience de l’ancien système et s’initient aujourd’hui activement au contrôle électro-nique des accès. Le service technique est soutenu dans cette initiative par le partenaire SALTO Safe House, mais aussi l’entreprise par SALTO Systems. « Plus le logiciel compte de portes, plus la tâche consistant à optimiser la structure est complexe », ajoute Marc Tuyte-leers. « C’est aussi le plus grand défi d’avenir auquel doit faire face l’hôpital, d’autant que les règlementations, les lois et les services évoluent considérablement. Parfois, le ser-vice technique ignore ce qui l’attendra le lendemain. »

__________________________www.uza.beRédaction: Bart Vancauwenberghe

UZAL’UZA est un des sept hôpitaux univer-sitaires de Belgique, et offre une vaste gamme de services médicaux. Confor-mément à son statut, il accorde une place importante à la recherche et au développement de technologies médi-cales. L’établissement, qui a ouvert ses portes en 1979, est aujourd’hui devenu un complexe qui, en mars 2015, couvri-ra une superficie d’environ 120.000 m², avec diverses extensions et construc-tions neuves (notamment un hôpi-tal mère-enfant, un hôtel de soins et l’e-bloc). La première tranche du contrôle des accès est entrée en service entre 2012 et début 2013, avant que les autres bâtiments ne soient eux aussi modernisés.

L’hôpital est en pleine modernisation.Le contrôle d’accès SALTO concerne prioritairement les bureaux et les locaux à usage général ou de service, les rangements et la garde infirmière.Des cylindres GEO équipent les portes incompatibles avec une huisserie standard.

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Recool Verhuur: également bien implantée dans le secteur des soins

Le vieillissement de la population et l’aug-mentation des besoins en matière de soins qu’il entraîne contraignent le secteur des soins à se préparer en créant de nouvelles infrastructures. On ne s’étonnera donc pas de voir que de très nombreux centres médi-caux, hôpitaux, établissements pour seniors et personnes nécessitant des soins, centres de revalidation etc. aient fait l’objet de réno-vations ou d’agrandissements considérables ces dernières années. Entre autre consé-quences, cette situation a offert des projets intéressants aux entreprises de location de matériel de refroidissement et de climatisa-tion. Pour les entreprises de location à même d’apporter une valeur ajoutée en apportant une participation active et un support à l’installateur, comme Recool Verhuur (Hen-drik-Ido-Ambacht, Pays-Bas), l’augmentation de la demande de solutions temporaires en-traîne une croissance des activités.

Solution sur mesure«Nous pouvons offrir une solution immédiate dans la quasi-totalité des situations, qu’il

s’agisse de refroidissement supplémentaire d’un ou de quelques locaux, ou de scéna-rios plus complexes comme la climatisation de tout un couloir, d’un service ou d’un éta-blissement de soins tout entier», explique le directeur technique Dennis Oliërhoek. «Dans le premier cas, nos systèmes autonomes ré-frigérés à l’eau apportent une solution rapide et simple. Dans le second, un certain travail d’ingénierie est requis, mais une unité de toit fournit généralement la solution car ces appareils se raccordent directement sur les canalisations existantes. La flexibilité est un autre élément important. Il est facile de choi-sir les locaux qui seront rafraîchis ou non en ajoutant ou en supprimant des gaines.La multiplicité des projets récents atteste que Recool Verhuur tient ses promesses. Nous avons examiné quatre références avec le directeur du marketing, Joeri Giljam.

NKI AVL - AmsterdamEn cours de rénovation, le NKI AVL (Neder-lands Kanker Instituut - Antoni van Leeuwen-hoek Ziekenhuis) avait besoin d’un système

auxiliaire pour ses machines de refroidis-sement, qui desservaient notamment les convecteurs de ventilation et les scanners MRI. Recool a fourni deux unités de refroidis-sement couplées développant 700 kW. «Ces machines ont été spécialement adaptées au marché de la location, ce qui signifie notam-ment qu’elles sont faciles à transporter et à raccorder. De prime abord, la location ne devait durer que deux semaines, mais suite à diverses circonstances, elle s’est finalement prolongée pendant deux mois. En tant que loueur de matériel, il s’agit donc de pouvoir faire preuve de souplesse. Recool Verhuur relève le gant, car nous disposons d’un parc de location particulièrement important qui inclut à la fois des machines de refroidisse-ment, des unités de toit, des unités verticales, des climatiseurs à commande rapprochée et des systèmes d’humidification.»

Hôpital IkaziaL’hôpital Ikazia (Rotterdam Sud) est l’établis-sement de première ligne pour les habitants de la région de Rotterdam Sud, Barendrecht,

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GE Le secteur de la construction est généralement considéré comme un baromètre fiable

de la situation économique d’un pays. Ces dernières années, ce fait a encore été (douloureusement) confirmé par le déclin marqué du nombre de projets de construction, et

aucun redressement immédiat n’est en vue pour le secteur. Le baromètre publié en mai par la Confédération de la Construction démontre que la confiance des entrepreneurs s’est dégradée en avril, tandis que fossé entre optimistes et pessimistes continuait à se creuser. Le carnet de commande moyen ne couvre que 5,38 mois, ce qui correspond au niveau le plus bas depuis fin 2010. Heureusement, le secteur des soins présente des défis immenses.

Ridderkerk et des îles de la Hollande du Sud. En 2010, il a entamé un vaste programme de rénovation impliquant notamment la construction de nouvelles urgences et d’une nouvelle entrée, ainsi que la modernisation de plusieurs services. Pour les besoins de la rénovation du service Mère-Enfant, Recool a fourni la climatisation provisoire en installant deux machines de refroidissement totalisant une puissance de 475 kW. «Ces unités ont assuré la climatisation de l’hôpital pendant une période assez longue, grâce à une ca-nalisation qui passait par l’arrière de l’hôpital pour se raccorder aux machines de refroi-dissement. Pour installer ces dernières, nous avons utilisé des plaques de béton spéciales permettant une utilisation prolongée.»

Hôpital Rivas BeatrixL’hôpital Rivas Beatrix (Gorinchem), un éta-blissement régional, fait partie du Rivas Zorg-groep qui développe une offre de soins glo-bale dans la partie méridionale de la Hollande du Sud. Il traverse une phase de rénovations intensives qui se prolongera jusque dans le courant de l’année 2014, et dont les diverses étapes incluent notamment un nouveau complexe opératoire ainsi qu’un nouveau hall d’accueil central. Un des bâtiments prin-cipaux de l’hôpital est intégralement rénové, ce qui implique entre autres le remplacement du système de climatisation. Mais un des ser-vices doit rester ouvert pendant les transfor-mations, et il fallait donc prévoir une clima-tisation provisoire. Joeri Giljam: «Nous avons mis en place une unité de toit monobloc Recool en raccordant au moins 35 mètres de canalisations temporaires par l’extérieur de

l’hôpital; celles-ci assuraient 100% de l’arrivée d’air frais dans le service, tandis que l’extrac-tion de l’air intérieur passait par une unité in-dépendante. L’unité de toit a été paramétrée de manière à ce que l’air insufflé dans le bâti-ment ne soit refroidi que jusqu’à une certaine valeur prédéterminée, mais pas en-dessous de celle-ci. Même pour le refroidissement temporaire, l’efficacité énergétique et le ren-dement restent des facteurs importants.»

Erasmus MCL’Erasmus MC est le plus grand (et le plus pointu) des centres médicaux universitaires des Pays-Bas. Près de 13.000 personnes y as-sument les tâches clés liées aux soins, à l’en-seignement et à la science, dans une volonté permanente d’amélioration et de consoli-dation des soins individuels aux patients mais aussi de la santé publique. Le centre a développé des connaissances à haute valeur ajoutée qu’il transmet aux futurs profession-nels et qu’il applique aux soins aux patients. D’ici cinq ans, le centre - qui fait partie de la fédération néerlandaise des centres médi-caux universitaires (NFU) - souhaite deve-nir l’un des meilleurs instituts médicaux du monde. Cette volonté implique d’impor-tantes rénovations. Ainsi, pour des raisons médicales, les matériaux corporels des pa-tients et des donneurs (y compris sang, urine et moelle osseuse) doivent être refroidis à des températures allant de -50°C à -130°C. Il va sans dire que ces congélateurs basse température installés dans les locaux tech-niques du centre dégagent énormément de chaleur. Recool Verhuur a été sollicité pour assurer le refroidissement temporaire des

locaux en question. «Pour répondre à cette requête, nous sommes en train d’installer un système entièrement neuf, refroidi par eau, sachant que les unités de Recool assurent la capacité nécessaire dans l’intervalle. Dans la mesure où l’hôpital disposait déjà d’une source d’alimentation en eau, il a suffi d’y rac-corder le matériel pour atteindre la capacité souhaitée», explique Joeri Giljam.

«Faire la différence»«A côté de la diversité et de la multiplicité des solutions, une équipe expérimentée de conseillers constitue un facteur important pour aider l’installateur à réaliser les sou-haits de l’utilisateur final», conclut Dennis Oliërhoek. «Chaque installateur rencontre de temps à autre un projet qui correspond moins bien à son expérience, et pour lequel plusieurs systèmes peuvent être envisa-gés. Dans ces cas de figure, nos conseillers peuvent jouer un rôle important en exami-nant la consommation d’énergie, le rende-ment et les possibilités physiques d’instal-lation. Ils peuvent ainsi mettre en place des solutions originales en combinant divers appareillages. Cette approche personnalisée en fonction du client simplifie considérable-ment la tâche de l’installateur, qui n’a plus à se préoccuper de l’installation temporaire et peut se consacrer entièrement à l’instal-lation permanente qu’il est chargé de poser ou d’entretenir. Dans ce cadre, une entreprise telle que Recool peut faire la différence grâce à ses réactions rapides, son service de haut niveau et ses tarifs compétitifs.»

________________________ www.recool.nl

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Le ‘Kinder Psychiatrisch Centrum (KPC)’ Genk chauffé et refroidi durablement par l’intermédiaire du sol

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GE Au Zorgcampus Sint-Jan à Genk a été construit récemment un Centre Psychiatrique pour

Enfant. Celui-ci est chauffé et refroidi de manière durable et économique puisqu’on y a installé une pompe à chaleur combinée à un SCF (stockage chaud/froid). En collaboration

avec Terra Energy nv, Smet-GWT nv a réalisé ce projet géothermique comme une solution conception-réalisation. Ce concept propre a été réalisé en sous-traitance pour l’entrepreneur HVAC Vandenbriele nv, sous l’impulsion du maître d’ouvrage et du bureau d’études Boydens.

Deux systèmes d’énergie du sol en FlandreDans les couches argileuses, présentes sur-tout en Flandre Orientale et Flandre Occi-dentale, on utilise surtout le stockage géo-thermique par forage. On installe un double circuit en polyéthylène dans une série ou dans un champ de puits. Les circuits indivi-duels sont reliés entre eux et connectés à un collecteur central par un réseau de canalisa-tions horizontales. Dans ce système fermé cir-cule un liquide permettant de stocker l’éner-gie ou de la soustraire du sol. Une pompe à chaleur dans l’espace technique fait le reste.Dans les couches de sable, présentes surtout en Campine et dans le Limbourg, on ap-plique de préférence un système de stockage chaud/froid (SCF). Pour ce faire, on creuse deux ou plusieurs puits. En été, on extrait par pompage de l’eau froide souterraine dans un des puits. Le froid est cédé au bâtiment par l’intermédiaire d’un échangeur de chaleur. L’eau chauffée de cette manière est stockée dans le sol dans l’autre puits (source chaude). En hiver, lorsqu’il y a lieu de chauffer, cette eau chaude est extraite par pompage pour chauffer le bâtiment par le même échan-

geur de chaleur, après revalorisation par une pompe à chaleur. L’eau souterraine refroidit en cédant la chaleur et est de nouveau stoc-kée dans la première source (source froide). Un équilibre thermique est ainsi atteint au cours des saisons.Les simulations ont rapidement montré que dans le cas du Kinder Psychiatrisch Centrum on pouvait économiser plus d’énergie avec un système SCF qu’avec un stockage géo-thermique. Le choix était donc rapidement fait.

Les puissances du systèmeLa puissance de l’installation SCF est de 178 kW (258 Mwh/an), couvrant à plus de 90% les besoins de chauffage par an. La demande résiduelle en chauffage est couverte avec une chaudière d’appoint. La puissance de refroidissement du SCF est de 180 kW (125 MWh/an).Pour assurer le chauffage et le refroidisse-ment, on pompe annuellement environ 60.000 m³ d’eau souterraine que l’on infiltre de nouveau dans le sol.

Constitution du sol à GenkLa constitution géo(hydro)logique dans le voisinage du site est essentiellement sablon-neuse et peut se résumer de la manière suivante.

0-17 m dépôts quaternaires dépôts sablonneux avec gravier17-78 m formation de Bolderberg sable gris-vert79-96 m formation de Voort sable vert fin/ argile sablonneuse96-102 m formation de Eigenbilzen sable fin argileux102-124 m formation de Boom argile grise avec peu de sable

La formation de Bolderberg est une couche de sable de bonne perméabilité ; les puits du système SCF ont été installés dans cette couche.

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boîtes de commutation électrique et d’autre part l’unité de commande de l’installation SCF et la communication avec le système de gestion d’immeubles.

Nombreux sont les projets d’énergie géothermique dans le secteur des soinsLe secteur des soins se prête bien à la mise en œuvre de l’énergie géothermique. Smet-GWT nv a déjà réalisé de nombreux projets d’énergie géothermique dans le secteur des soins, tant des SCF que des puits géother-miques, pour le compte d’hôpitaux, aussi bien que de centres de logement et de soins. Terra Energy est fréquemment impliquée dans ces projets en tant que bureau d’études responsable de la conception.Quelques exemples de telles installations: Klina Brasschaat, OPZ Geel, St Dympna Geel, Mariaziekenhuis Overpelt, RVT Ten Hove Mol, St-Elizabeth Herentals, St-Jozef Turnhout,

Le caractère durable du système réside dans les économies réalisées sur la consommation d’énergie primaire: 239 MWh/an, ou 60% de la consommation totale d’énergie; la réduc-tion des émissions de CO2 est de 39 tonnes par an, correspondant à 34%.

L’installation sous la loupeL’installation SCF comporte une source froide et une source chaude, chacune assurant un débit de 25m³/h. Ces puits sont équipés de pompes submersibles, de vannes d’injec-tion autorégulées, de capteurs de niveau, de têtes de puits en inox, et sont protégés par une chambre de visite en béton avec un cou-vercle en aluminium. Les conduites souterraines en HDPE et les câbles électriques assurent la liaison entre les puits et l’espace technique. L’espace tech-nique comporte d’une part principalement l’échangeur de chaleur et la pompe à eau avec les canalisations isolées connexes et les

St-Trudo Sint-Truiden, WZC De Vliedberg Brugge, WZC De Notelaar Beveren, St-Fran-ciscus Heusden-Zolder, AZ St-Vincentius Antwerpen, UZ Gent, Stedelijk Ziekenhuis Roeselare, AZ Damiaan Oostende, AZ Maria Middelares Gent, AZ Alma Eeklo, AZ Reet, St-Andries Tielt.

____________________www.smetboring.be___________________ www.terra-energy.be

Smet-GWT nvDepuis le début des années 90, Smet-GWT nv est un acteur de premier plan en Flandre sur le marché de la réalisation de systèmes d’énergie géothermique. L’approche Conception-Réalisation des projets assure aux clients les puissances demandées, avec garantie de résultats, avec un seul point de contact et des responsabilités claires. Pendant la réali-sation des projets, Smet-GWT a tout en main: tout est réalisé par son personnel propre. Le service après-vente s’étale 24h sur 24h.

Terra Energy nvTerra Energy nv, a vu le jour en tant que spin-off de VITO en 2009 et a rapi-dement évolué en un spécialiste de la conception de solutions optimales dans tous types d’énergie géothermique à des fins thermiques. Terra compte plus de 100 références de projets dans les hôpitaux, centres de logement et de soin, bureaux, écoles, industrie,…

Echangeur de chaleurTête du puits

Puits de forage

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Les meilleures pratiques démontrent que le BIM fonctionne

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GE Le bureau d’études brugeois Ingenium a récemment accueilli un

colloque ayant pour sujet le BIM. Le dessin en 3D est devenu monnaie courante, mais la connaissance du BIM (‘Building Information Model’,

un concept qui désigne le fait d’enrichir un modèle virtuel au cours des diverses phases de construction d’un projet), va encore plus loin. Or, il semble bien que la brume entourant l’implémentation du BIM se lève peu à peu...

«Un groupe toujours plus nombreux d’inter-venants issus de disciplines variées, et inter-venant dans diverses phases de la construc-tion, sont ou seront bientôt concernés par le BIM: maîtres d’ouvrage, architectes, ingé-nieurs techniques et stabilité, entrepreneurs et prestataires de services BIM», a déclaré en ouverture Nicolas Vyncke, diplômé en ingénierie et CEO d’Ingenium, un bureau d’études qui dessine tous les projets en 3D depuis trois ans. «Avec plus de 20 licences Revit, nous sommes sans doute le plus grand client du Benelux parmi les bureaux d’études. La valeur ajoutée de la 3D réside notamment dans le fait qu’elle permet une coordination préalable, une diminution du risque de pro-blèmes dans l’exécution, et un dimensionne-ment automatique lors de la conception des techniques. A côté de la D3, nous misons à fond sur le BIM et nous continuons à travail-ler sur les accords à mettre en place avec les divers acteurs d’un projet de construction», poursuit Vyncke.

«Géométrie, annotation et information»Dans le BIM, ce n’est pas le logiciel qui per-met de modéliser, d’évaluer, de coopérer et d’échanger: c’est la méthodologie, soutenue par le logiciel. «Le BIM se caractérise notam-ment par la géométrie, l’annotation et l’in-formation; c’est un instrument destiné aux

utilisateurs, aux bureaux d’ingénieurs et aux bureaux d’étude», poursuit l’architecte Stefan Boeykens du département d’Architecture de l’Université de Leuven et il précise: «Bien entendu, le BIM a aussi ses limites: peut-on l’utiliser de manière pertinente lors de la planification et de la création des croquis, ou a fortiori au moment de l’élaboration et de l’exécution, comme c’est souvent le cas actuellement? Il faut noter qu’en ce qui

concerne le BIM, il existe un besoin de for-mation et de connaissances plus poussées au début du processus, ainsi que d’échange d’expériences. La pratique demande des ‘best practices’ pour mettre le BIM en œuvre et prouver qu’il fonctionne. La volonté de changement est indispensable si l’on veut l’intégrer dans la pratique. Les donneurs d’ordre et les autorités n’évoquent peu ou pas la question de la standardisation du BIM. On peut craindre que le BIM suive le même chemin que la règlementation PEB de l’UE, sa

L’architecte Stefan Boeykens (KU Leuven): «Si le BIM était imposé, les architectes pourraient être tentés de l’externaliser.»

transposition nationale etc, alors qu’il devrait justement permettre de rectifier et d’amélio-rer le projet de l’architecte dès les premières phases. Si le BIM était imposé, les architectes pourraient être tentés de l’externaliser. Dans d’autres pays d’Europe précurseurs en ma-tière de BIM, dont les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les pays Scandinaves (Finlande en tête), les pouvoirs publics et les principales instances jouent un rôle moteur.»

Travailler en mode BIM: avec ou sans LOD Pour une bonne coopération, il faut de bons accords concernant notamment les objec-tifs spécifiques du projet, le niveau de détail, les normes et le logiciel. «Le Level of Detail indique jusqu’à quel point il faut affiner les éléments du modèle, ainsi que l’input pour ces éléments », poursuit Rudi Roijakkers d’ABT: «Le Level of Development indique jusqu’où le modèle est réfléchi, et fournit un output fiable; l’auteur sait jusqu’à quel point des éléments d’un modèle sont avancés, ce qui n’est pas toujours le cas de l’utilisateur. Un modèle BIM peut suggérer une précision beaucoup plus importante que ce qu’a voulu dire l’auteur. Il n’y a pas de lien direct entre phase et LOD. Plusieurs éléments (structurels ou techniques) du modèle peuvent avoir un impact LOD différent dans la même phase. Le LOD en soi n’est pas particulièrement

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préfèrent l’entrepreneur devront se deman-der dans quelles circonstances un transfert total est possible, qui gère les modifications du projet et qui conserve la responsabilité finale des divers modèles, et enfin, combien d’entrepreneurs sont déjà en mesure de tra-vailler en mode BIM. Si c’est le concepteur qui gère le modèle, il faut se poser les questions suivantes: qui coordonne? Quel croquis la construction suit-elle? Et les modifications de détail de l’entrepreneur et des responsables sont-elles couvertes? Le choix du modèle de gestion va donc de pair avec des accords en matière de planning, de responsabilité et de prix, ajoute Rudi Roijakkers.

Coopération BIM en pratiqueUne spécialisation Revit axée sur la pratique, ainsi que divers autres outils logiciels, ont permis à Bimplan de passer d’un rôle de bu-

Durant le colloque organisé par Ingenium, une série d’autres entreprises (partisanes ou non du BIM) ont pu échanger leurs idées sur le sujet.

Pour l’hôpital Sint-Maarten de Mechelen, Ingenium a eu recours à plusieurs applications d’Autodesk Revit MEP (Photo Ingenium)

ProjetsIngénium modélise les installations techniques de tous les projets de construction neuve en 3D à l’aide de la suite Autodesk Building Design. Il s’agit notamment de projets pour de grands hôpitaux dotés de services de méde-cine nucléaire et de centres de données ultra-modernes. L’hôpital Sint-Maarten (Malines) constitue un exemple récent, pour lequel le bureau a mis en œuvre plusieurs applications d’Autodesk Revit MEP. Revit Server sera utilisé pour le projet de la nouvelle école supérieur Kulab (Bruges). C’est Abscis (Gand) qui se chargera de l’architecture en 3D, tan-dis qu’Ingenium installera à distance les techniques dans le modèle. Dans ce cadre, il utilisera le BIM en vue d’enrichir le modèle de données de l’immeuble depuis la conception jusqu’à la réalisa-tion.

explicite. Le niveau de finition doit être fixé dans le contrat ou l’IPDP. On peut attribuer un statut en fonction du type de croquis et du format de fichier. Souvent, les croquis en pdf ne reprennent qu’une partie limitée du modèle, à laquelle il est possible d’attacher un statut clair et unique. Ce n’est pas le cas des modèles 3D, car tous les éléments du modèle concernés n’en sont pas au même stade d’avancement. Si l’on attache un label (sous la forme d’un Level of Development) au modèle 3D, le statut devient clair et traçable.»

Qui gère le modèle?Lorsque l’entrepreneur intervient, il est im-portant de définir comment l’information est surveillée et rectifiée dans le modèle pendant la phase d’exécution. La gestion du modèle peut aussi bien être transférée à l’entrepreneur qu’aux concepteurs. «Ceux qui >>>

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reau de dessin architectural à celui d’un four-nisseur de service soutenu par des processus. Bimplan est membre du groupe stratégique Belgian Revit Standard, une plateforme qui vise à uniformiser les méthodes de travail impliquant Revit sur le marché belge. Jan Van Sichem: «La coordination du BIM dans la pratique est une question de logiciels et de processus. Le processus combine un inven-taire, un protocole BIM, une communication et une coordination BIM. Pour l’inventaire des points de départ, le motif du porteur de l’ini-tiative, la forme du contrat, les participants et les logiciels qu’ils choisissent (BIM ouvert ou fermé) sont déterminant pour l’orientation et les possibilités.

Des outils supplémentaires pour la gestion des donnéesPour qu’un projet réussisse, il faut une com-binaison de matériel, de logiciel, et de per-sonnel adéquats. C’est à cette seule condi-tion que l’on pourra, sous la houlette d’un régisseur indépendant, mettre en place une coopération basée sur des accords et des objectifs réalistes coulés en forme de proto-cole BIM. La volonté de travailler en équipe est également une condition indispensable. Parmi les tâches de coordination BIM, citons notamment le suivi des accords fixés dans le protocole BIM, la fusion des modèles, le contrôle et le suivi en matière de qualité et de conflits. A l’heure actuelle, d’autres services, comme la simulation 4D et la conformité au cahier des charges, ne sont que rarement de-mandés ou appliqués. En cas de coopération Revit, la première coordination est le fait des modélisateurs et des coordinateurs BIM des participants, le coordinateur BIM n’interve-nant que dans une seconde étape. L’objectif

consiste notamment à contrôler les données et les quantités, et à limiter les flux documen-taires parallèles. Dans le cadre de la gestion des données, l’information objet et les détails géométriques du modèle doivent rester limi-tés, et les objets modèles doivent être reliés aux bases de données. Pour l’instant, le mar-ché n’offre que peu d’outils spécifiques.

En résumé«La valeur ajoutée totale du BIM ne s’exprime que dans un processus de type DB (FMO), et pour autant que l’entrepreneur ait parti-cipé à la phase de conception. Malheureu-sement, ces formes de contact ne sont que rarement mises en pratique, voire pas du tout. La conception et l’engineering doivent avoir lieu durant la phase de la conception, et pas pendant l’exécution. C’est la base même de la construction virtuelle. Pourtant, par tradition, c’est encore très souvent comme cela que les choses se passent, ce qui fait flamber les coûts de défaillance en phase d’exécution. Il faut que les donneurs d’ordre prennent conscience de la valeur ajoutée du BIM et apprennent à participer activement au processus», conclut Van Sichem.

_____________________ www.ingenium.beRédaction: Philip Declercq

Jan Van Sichem de Bimplan: «La valeur ajoutée totale du BIM ne s’exprime que dans un processus de type DB (FMO), et pour autant que l’entrepreneur ait participé à la phase de conception.»

Rudi Roijakkers, ingénieur (ABT Belgique): «Le choix de transférer le modèle à l’architecte ou à l’entrepreneur est lié à certaines questions en matière de planification, de responsabilités et de prix.»

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GE Le nouveau service des urgences est récemment entré en fonction aux Cliniques

universitaires Saint-Luc. Schneider Electric a fourni tout le matériel de distribution électrique pour cette construction neuve, mais aussi – depuis plusieurs années - pour les

travaux de rénovation à l’intérieur de l’hôpital. Le partenariat durable entre l’hôpital et Schneider Electric, qui se poursuit depuis plusieurs décennies, a permis de mettre sur pied une stratégie ciblée en matière de gestion de l’énergie.

Partenaires pour une gestion transparente et fiable de l’énergie

Les Cliniques universitaires Saint-Luc sont investies d’une triple mission: clinique de proximité, centre universitaire de développe-ment en matière de soins de santé, et centre de recherche. Situé à Woluwe-Saint-Lambert, le complexe ouvert en 1976 couvre une su-perficie de 160.000 mètres carrés. « Plusieurs rénovations s’imposaient, notamment au ni-veau des installations électriques », explique Roland Jacobs, Directeur technique de Saint-Luc. « Les coûts d’entretien avoisinent un to-tal de 6 millions d’euros. L’électricité et l’infor-matique sont deux éléments extrêmement importants dans le fonctionnement d’un hôpital: si l’un ou l’autre tombe en panne, les activités médicales sont mises à l’arrêt. La fac-ture énergétique annuelle se chiffre à quelque 5 millions d’euros. L’électricité est la principale source d’énergie, et suite à l’augmentation du nombre d’installations médicales, la consom-mation a tendance à augmenter. »

Une stratégie cibléeCes dernières années, le partenariat durable entre l’hôpital universitaire et Schneider Electric SA - qui se poursuit depuis plusieurs décennies - a permis de mettre sur pied une stratégie ciblée en matière de gestion de l’énergie. Voici quelques années, l’hôpital a

nommé un gestionnaire énergétique chargé de maîtriser la consommation et les coûts énergétiques. Lors des rénovations, il a été proposé de maintenir les diverses consom-mations (énergétiques) à niveau, alors même que les besoins augmentent chaque année du fait de la mise en service de nouvelles machines. Dans ce cadre, la construction des nouvelles urgences sortait de la norme, puisqu’il s’agissait non pas d’un projet de rénovation, mais bien d’un agrandissement. Il a donc été possible de partir d’une page blanche pour les dispositifs d’approvision-nement et de comptage énergétique; Sch-neider Electric a pu y développer toute l’ex-périence acquise sur le site au fil des années (voir ‘nouvelles urgences’ plus loin).

Audit MP4Pour réagir face à l’évolution rapide des de-mandes électriques et connaître l’état du matériel, l’hôpital a commencé par entamer un audit de ses installations. Il a fait appel à l’expertise de Schneider Electric pour cette opération. L’audit, dénommé MP4 chez Sch-neider Electric, a été supervisée par un bu-reau d’étude et un organisme de contrôle. L’analyse a permis de constater que l’archi-tecture des installations électriques était

encore valable, mais que celles-ci avaient atteint un niveau inquiétant. Roger Missault, Account Manager de Schneider Electric SA, explique pourquoi Saint-Luc a choisi son en-treprise pour installer la basse tension. « La continuité de l’activité de l’hôpital et sa sé-lectivité totale ont certainement joué un rôle, tout comme les solutions que nous étions en mesure de présenter en matière de basse et moyenne tension grâce à l’utilisation de pro-tocoles de communication entièrement ou-verts. Bien entendu, il était hors de question que ces modifications affectent la continuité du fonctionnement de l’hôpital. »

Sécurisé dans tous les modes de fonctionnementLa sécurité des personnes dans tous les mo-des de fonctionnement (normal, secours avec groupes électrogènes diesel, UPS) a fait l’objet d’une attention toute particulière lors de l’analyse du matériel installé et de l’archi-tecture réseau et selon l’AR de juin 2008. « Les résultats de l’audit ont permis d’identifier la présence de plusieurs carences au niveau

^ La modernisation des installations électriques de Saint-Luc a démarré par l’installation du tableau général basse tension TGBT8

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Les groupes-cible de Schneider Electric« Nous nous concentrons principale-ment sur trois groupes-cibles: les hôpi-taux, la gestion de l’eau et les centres de données », explique Jean-Paul Brees, Directeur Général de Schneider Electric. « En ce qui concerne nos activités dans le secteur hospitalier, nous fournissons depuis longtemps du matériel élec-trique à Saint-Luc, mais aussi à plusieurs autres grands hôpitaux de la région bruxelloise. Actuellement, le nombre de projets de construction neuve a tendance à diminuer, ce sont plutôt les rénovations – dictées par le remplace-ment du matériel électrique obsolète - qui prennent le dessus. »

de l’énergie disponible sur le réseau, de dé-montrer que 80% du matériel était obsolète, et que la sécurité des personnes n’était pas assurée en mode dégradé », commente Thierry Lecocq, Directeur technique adjoint de Saint-Luc. « Nous avons donc décidé d’in-vestir dans la modernisation des installations électriques. Il s’est notamment avéré que la cabine de secours, obsolète, méritait am-plement une modernisation. Nous y avons donc installé des nouvelles cellules HT MCset équipées de disjoncteurs motorisés. Pour les besoins des nouvelles zones de l’hôpital en travaux, nous avons privilégié deux tableaux de distribution basse tension (TGBT) de type prisma, équipées de Masterpact et NSX, mo-torisés et communicantes. »

Faire communiquer les TGBTPour le TGBT4, le matériel de type NS a été re-tiré des boîtiers existants et remplacé par de nouveaux disjoncteurs Compact NSX et Mas-terpacts motorisés communicantes. Pour le TGBT3, qui assure principalement l’alimen-tation de l’HVAC, la puissance disponible a été renforcée par l’ajout de transformateurs, 4 cellules moyenne tension MCset, canali-

sations électriques préfabriquées Canalis et un armoire Prisma équipée de Masterpact et de disjoncteurs Compact NSX. Bref, un ensemble motorisé permettant de basculer de normal vers secours et de communiquer les infos d’état et de comptage. L’hôpital a également fait l’acquisition d’un parc d’UPS de taille respectable pour les besoins d’in-frastructure et médicaux: 150 à 170 unités sont actuellement installées. Les UPS tripha-sés sont de marque Schneider Electrique et possèdent une puissance moyenne de 15 kVA. On a décidé de permettre aux TGBT de communiquer entre eux. Chaque installation a été équipée d’un bus sur fibre optique communicant avec les au-tomates programmables Modicon M340. On peut ainsi renvoyer les informations vers un centre de supervision. Chaque auto-mate programmable Modicon M340 peut reprendre le contrôle du TGBT auquel il est attribué en cas d’interruption du réseau de communication informatique.

Responsable de l’énergieD’importantes économies ont déjà pu être réalisées, ce qui a permis de poursuivre le développement technologique, et ce sans perdre de vue le confort et l’accueil des pa-tients. Cet impératif fait partie des tâches du responsable énergétique, dont la fonction est double: d’une part, gérer le budget éner-gétique afin de savoir où, et surtout combien, de MW/heures en euros sont consommés, et de l’autre, mener à bien les économies d’énergie (électricité, chauffage, eau...). Mesu-rer, c’est savoir, or nous ne pouvons agir que si nous sommes en possession de données précises. En comparant les différences, il était facile de chiffrer la consommation hebdo-madaire. Concernant le codage, la tâche est d’autant moins aisée qu’elle comporte un risque d’erreur; c’est pourquoi l’adoption d’un budget énergétique à entrées automa-tiques s’est effectuée progressivement.

Nouvelles urgencesOn peut véritablement dire que le nou-veau service des urgences, qui couvre une superficie de 3500 m² environ, est le joyau

On peut véritablement dire que le nouveau service des urgences, un bijou à la fois technologique et architectural, est le joyau des Cliniques universitaires Saint-Luc.

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Matériel électrique et savoir-faire pour Saint-LucPour les travaux de rénovation et la construction neuve des urgences de Saint-Luc, Schneider Electric a notamment fourni la basse tension, les transformateurs de puissance, les connexions transfos/tableaux de distribution au moyen de canalisations électriques préfabriqués, les armoires de distribution basse tension et la communication entre les tableaux, la supervision des installations, la communication avec la salle de contrôle, ainsi que le système de gestion du bâtiment incluant la plateforme KNX. Schneider Electric a également assuré la programmation des plateformes logicielles. La construction et l’ins-tallation des tableaux de distribution ont été confiées aux Ets. E. Ronveaux de Ciney, un des partenaires de Schneider Electric pour l’installation et la construction de tableaux.

des Cliniques universitaires Saint-Luc. Di-verses visites dans des services d’urgences allemands, français et suisses ont été fertiles en inspiration. Au niveau architectural, l’ap-proche est contemporaine. Le patient ne doit pas avoir l’impression qu’il est la énième personne arrivant dans le service ce jour-là. « Une des nouvelles interventions consiste par exemple à prévoir une entrée et un cir-cuit distincts pour les enfants d’une part et les adultes de l’autre », signale Roland Jacobs. « Nous avons cherché à optimiser le contact entre médecin et patient, sans que les uns et les autres ne soient constamment en train de se gêner mutuellement dans les couloirs des urgences. Autre exemple: si la climatisation avait été presque complètement négligée

dans la version précédente du service, le nouveau bâtiment intègre en revanche une solution de pointe.» Le TGBT du service est aménagé ‘sous un pont’ en-dessous des bâ-timents, sous lequel les ambulances doivent passer pour accéder aux urgences.

Cité en exemplePour l’alimentation de l’éclairage et le sys-tème de gestion des bâtiments, les res-ponsables du projet ont choisi d’installer un système KNX. Dès le début des travaux,

Les solutions qu’a pu offrir Schneider Electric en matière de basse et moyenne tension (photo), ou encore grâce à l’utilisation de protocoles de communication entièrement ouverts, ont convaincu la direction de Saint-Luc de faire appel à ce fabricant. Schneider Electric a aussi fourni, entre autres, la basse tension, les transformateurs de puissance, ainsi que les connexions entre transformateurs et tableaux de distribu-tion au moyen de canalisations électriques préfabriqués.

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l’infrastructure existante a été raccordée à la plateforme KNX par le biais d’une passe-relle qui permet de gérer plus efficacement la nouvelle installation et de l’adapter avec flexibilité aux impératifs du service. Selon Ro-land Jacobs, le projet ‘Urgences’ peut être cité en exemple au vu de l’esprit d’équipe et de la bonne collaboration entre l’ensemble des entreprises et des services concernés.

_______________ www.schneider-electric.beRédaction: Philip Declercq

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Utilisation pertinente de la lumière pour les résidents atteints de démence [2ème partie]

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GE Une utilisation pertinente de la lumière peut contribuer à créer un environnement apaisant

chez les résidents atteints de démence: c’est ce que démontre l’article intitulé ‘De normering voor verlichting belicht’ (‘la normalisation de l’éclairage mise en lumière’) qui s’inscrit dans

le cadre du projet Cura-B (partie 1: voir précédente édition de TechCare). La collaboration entre le spécialiste de l’éclairage Tronixx Belgium (Gistel), le CSR Sint Vincentius (Meulebeke) et la Haute École Catholique VIVES, coordonnée par RESOC Midden-West-Vlaanderen, a permis d’élaborer pour le CSR un nouveau plan qui prévoit un éclairage plus intense et adapté aux personnes atteintes de démence.

En mai 2013, les conditions d’éclairage d’une des unités du CSR ont été étudiées. La me-sure de l’intensité lumineuse, un question-naire à l’intention du personnel et des visi-teurs, ainsi que divers éléments scientifiques ont permis de conclure que l’éclairage n’était pas adapté aux besoins des résidents, du per-sonnel et des visiteurs. Les pistes suivantes ont émergé: possibilité d’influencer les quantités de lumière naturelle et artificielle partout dans l’unité, ressenti d’une lumière naturel/solaire insuffisante dans le couloir, ou aveuglante dans les pièces de vie, et vue sur l’extérieur dans le couloir. L’analyse a éga-lement démontré que nombre de collabo-rateurs avaient les yeux irrités et souffraient de migraines ou encore de fatigue, bien qu’aucun rapport de cause à effet n’ait été constaté entre ces symptômes et l’éclairage. Sans doute d’autres éléments, comme l’envi-ronnement physique (p.ex. humidité de l’air) et des facteurs personnels (p.ex. charge de travail ressentie) jouaient-ils un rôle. Compte tenu de la structure actuelle du CSR, la pos-sibilité d’améliorer la présence de la lumière naturelle ou solaire, ainsi que la vue sur l’ex-

térieur, s’est avérée limitée ou irréalisable. En revanche, c’est un point dont tiendront compte d’éventuels plans de construction ou de transformation.

Avant et après les interventionsL’accroissement du besoin de lumière chez les personnes atteintes de démence impose le respect de valeurs minimales pour l’inten-sité lumineuse. En prévoyant des valeurs en lux élevées (> 1000 lux) dans les lieux où les résidents atteints de démence séjournent fréquemment, il est possible de soutenir et/ou de normaliser ce rythme. Avant l’interven-tion réalisée dans le cadre du cas d’étude, l’éclairage n’était pas adapté aux personnes atteintes de démence: lumière aveuglante à l’arrière du couloir, faible intensité lumineuse, distribution irrégulière de la lumière dans le couloir et réflexion de la lumière sur le sol. Après les diverses modifications, les amélio-rations sont visibles dans les illustrations qui accompagnent l’article. L’adoption d’un ratio de lumière adéquat entre couloir et pièces de vie a permis de réduire le facteur aveu-glant, l’intensité lumineuse a augmenté, et la

distribution de la lumière dans le couloir s’est faite plus régulière. La réflexion sur le plan-cher reste un problème.

Nouvelle technologie, nouvelles possibilitésL’unité résidentielle a été dotée d’un nouvel éclairage. Sur la base des diverses recom-mandations, plusieurs interventions ont été menées à bien entre avril et octobre 2013. Les pièces de vie, les chambres des résidents et le couloir ont été équipés d’un système d’éclairage dynamique qui crée des varia-tions d’intensité lumineuse pendant la jour-née. Ainsi, un schéma lumineux programmé veille à ce qu’à tout moment de la journée, la luminosité dans le couloir et dans les chambres s’adapte aux besoins de l’utilisa-teur, et le système des pièces de vie permet également de modifier la température des couleurs. Toutefois, la situation existante a imposé diverses contraintes. Par exemple, du fait de l’âge du plafond des pièces de vie, il n’a pas été possible de monter de nouveaux éléments lumineux. La technologie LED a donc été utilisée dans les points lumineux

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existants. Dans les chambres des résidents, il n’a pas été possible d’utiliser l’éclairage in-direct. Dans le couloir, le problème provient d’un sol qui réfléchit la lumière. Pour autant, les possibilités techniques permettant d’ap-porter une nette amélioration aux conditions d’éclairage étaient présentes.

Aperçu des interventions par localDans les pièces de vie, un système dyna-mique - tunable white/PI-LED (Full Spectrum - a été installé; il permet de générer des va-leurs en lux élevées, de modifier la tempé-rature des couleurs (de 2700 à 6500 Kelvin) et d’utiliser un protocole DALI qui permet d’exécuter un schéma lumineux prépro-grammé reproduisant l’évolution naturelle de la lumière diurne dans le CSR. Le réglage du dispositif s’effectue manuellement. Dans les chambres également, un système dyna-mique - éclairage LED (spectre LED normal) a été installé pour générer des valeurs en lux élevées et permettre le recours à un proto-cole DALI. En revanche, la température des couleurs (3000 Kelvin) n’est pas modulable. L’éclairage garantit une distribution régulière de la lumière dans la pièce. Dans chaque chambre, un détecteur de mouvement fait

augmenter progressivement l’intensité lumi-neuse, pour éviter d’effrayer le résident. Un éclairage LED identique à celui des chambres a été installé dans le couloir, le poste de soins et le local destiné à faire la vaisselle. Dans le couloir, la température des couleurs (3000 Kelvin) n’est pas réglable.

Le bon éclairage au bon endroitDans l’idéal, les activités dans chaque local déterminent l’intensité lumineuse. Dans le CSR, les résidents atteints de démence ne considèrent pas le couloir, par exemple, uni-quement comme une zone de transfert, mais aussi comme un espace de mouvement, d’exploration et de rencontre. Ils doivent se sentir en sécurité et ressentir le moins de frus-trations possible du fait de leur environne-ment. Des points d’orientation et de repos y contribuent, ainsi qu’un éclairage adapté. Les personnes atteintes de démence privilégient les endroits bien éclairés, qui leur permettent de s’orienter aisément. A l’inverse, on peut laisser d’autres locaux dans l’ombre pour en décourager l’accès. L’intensité de l’éclairage dans les divers locaux a été modulée en fonc-tion des directives disponibles, adaptées aux personnes âgées démentes (voir tableau).

Le bon éclairage au bon momentLe plan d’éclairage a été adapté au rythme de vie des résidents. Le réveil s’effectue avec l’aide d’une lumière relaxante qui monte peu à peu en intensité, tout en faisant en sorte que le personnel dispose en temps voulu d’un éclairage suffisant pour prodiguer leurs soins en chambre. Le système permet de si-muler l’évolution de la lumière diurne natu-relle, ce qui soutient le rythme biologique des

Inventaire des activités par local Avant l’intervention

Après l’intervention

Espace de vie: au-dessus de la table

Lire, écrire, travaux manuels fins... par les résidents.Encadrement d’activités par le personnel (animation, encadrement des repas, réminis-cence...)Consommation des repas.

250 lux 1300 lux

Espace de vie: périphérie

Local de promenade, de mouvement, d’explorat 80-250 lux > 500 lux

Le couloir Utilisé comme espace de ‘promenade’, de mouvement et d’exploration par les résidentsPermet au personnel de préparer la gestion des médicaments, la consultation des dossiers, le rassemblement de matériel...Espace de prise de contact avec les habitants, mobilisation.

80 – 300 lux 1250 lux

Chambre (au-dessus de la table

Lire, écrire, travaux manuels fins...

600 lux(beaucoup de lumière naturelle)

1000 lux

Chambre(au-dessus du lit)

Consommation du repas du soir pour les résidents.Actes liés aux tâches du personnel (soins hygiéniques, actes techniques de soins, mobilisation, ADL). Contact avec les résidents

70 lux 1000 lux

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résidents. Il s’agit d’un schéma lumineux qui reproduit l’évolution naturelle de la lumière diurne dans le CSR. L’intensité est à son maxi-mum pendant les repas et autres activités, et diminue entre midi et le soir pour prépa-rer au repos. La température des couleurs de la lumière dans l’espace de vie va d’un rouge-orangé chaleureux et relaxant à un bleu plus froid et stimulant. L’activation sou-tient les résident dans ses activités. Le schéma lumineux du couloir prévoit une intensité éle-vée au moment où les utilisateurs vaquent à leurs activités. En-dehors de ces périodes, elle baisse afin d’économiser l’énergie. La tempé-rature de la lumière est ici permanente, du fait d’une caractéristique architecturale inhérente au CSR (l’étroitesse du couloir).

Quid du personnel: la même intensité pour tous?L’augmentation de l’intensité lumineuse à l’in-tention des résidents contribue-t-elle aussi au bien-être du personnel? Les résultats du cas d’étude démontrent notamment que les tra-vailleurs sont plus satisfaits de l’éclairage dis-ponible pendant qu’ils exécutent leurs tâches, sans que l’intensité ne soit ressentie comme trop forte et bien que leurs yeux doivent pou-voir s’adapter à la nouvelle situation. L’optimi-sation des conditions d’éclairage a entraîné une diminution des plaintes physiques, mais les causes multiples ne permettent pas de ti-rer de conclusions irréfutables. Toutefois, tant les membres du personnel que les visiteurs souhaitent pouvoir modifier la quantité de lumière artificielle, surtout dans les chambres des résidents, afin de mieux l’harmoniser avec les activités et/ou l’humeur de ces derniers à un moment déterminé. Selon le schéma d’éclairage programmé dans la chambre, on peut déduire que l’intensité lumineuse s’élève à 20% entre 14 et 17 heures, période de la journée où le résident se trouve généra-lement dans l’espace de vie. _______________________ www.cura-b.eu

Rédaction: Philip Declercq

Avec nos remerciements à Dries Grymonpré, Michèle In-ghelbrecht et Leslie Vincke (Haute École catholique VIVES), Meredith Delaere, Mieke Van Acker (CSR Sint Vincentius), et Tony Decavele (Tronixx Belgium).

Conclusion Cette étude de cas démontre que la collaboration entre une société d’éclairage, un CSR et un centre de connaissances peut contribuer à la fourniture de soins sur mesure. Le nouveau plan d’éclairage a vu le jour grâce à une combinaison de recommandations issues de recherches scientifiques, du savoir-faire technologique de la firme d’éclairage et du feedback du personnel durant la période d’implémentation. Il a également été adapté aux possibilités et contraintes architecturales actuelles, ainsi qu’au budget. La construc-tion neuve n’est pas toujours indispensable pour apporter des modifications à l’environ-nement de vie des résidents d’un CSR. L’utilisation adéquate de la lumière constitue un des éléments qui permettent de créer un environnement accueillant pour les personnes démentes, et d’autres interventions peuvent suivre progressivement. Car investir dans la technologie des soins, c’est aussi investir dans le bien-être de ses utilisateurs.

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Évolution de l’intensité lumineuse dans l’espace de vie

Évolution de la température de couleur dans l’espace de vie

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L’oxygénothérapie selon Oxypoint:plus de confort, moins de gaspillage

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GE En tant que technicien en chef de l’Université d’Anvers (UA), Dirk Borgonjon

accompagne depuis plus de 10 ans les patients qui utilisent de l’oxygène à domicile. A ce titre, il a été l’un des catalyseurs de la mise au point des aspects

techniques de la technologie d’Oxypoint, une spinoff de l’UA. Celle-ci est agréée UE depuis août 2012 et brevetée pour les applications en milieu hospitalier.

Dans la thérapie classique, l’oxygène est ad-ministrée de manière forcée au patient, qu’il soit en phase d’inspiration ou d’expiration. Aujourd’hui, dans les hôpitaux, il est fréquent que le robinet d’oxygène reste ouvert alors qu’un patient est parti subir un examen. Philip Hendrickx d’Oxypoint: «Pour adminis-trer efficacement l’oxygène, il faut d’abord améliorer le confort du patient. Pendant les démonstrations que nous effectuons réguliè-rement dans les hôpitaux, nous invitons les médecins, le personnel infirmier et les techni-ciens à découvrir ce confort par eux-mêmes.

Mode confort«L’innovation réside dans le fait d’ajouter un mode ‘confort’ à un système classique de dosage d’oxygène pour applications en mi-lieu hospitalier», explique Michael Vlemmix, sales & R&D engineer chez Oxypoint. «Ce mode permet de faire en sorte que le patient crée une sous-pression à l’inspiration, ou-vrant ainsi le mécanisme du système par les lunettes nasales pour recevoir une dose ré-glable d’oxygène. Avantage supplémentaire: l’alimentation se coupe automatiquement lorsque le patient est absent.» Des tests effectués pendant quatre mois au service de chirurgie cardiaque de l’hôpital

universitaire d’Anvers ont démontré que le système permettait d’économiser 75% sur la consommation totale d’oxygène du ser-vice. Au service de pneumologie de l’hôpital de Gand, les économies ont atteint 40%. La production d’oxygène demande beaucoup d’énergie, et une utilisation plus efficace est bénéfique pour l’environnement. Aujourd’hui, 11 sites ont déjà expérimenté le système dans des formules de location ou d’achat, y compris le service de pneumologie de l’hôpital Alma sur le campus d’Eeklo. Xavier Lefever, infirmier en chef de ce service, témoigne: «Les patients accueillent bien le nouveau système, dont ils comprennent encore mieux les atouts si on le leur explique correctement.» Divers contacts très positifs aux Pays-Bas commencent égale-ment à porter leurs fruits.

La formule OxypointSous quelle forme Oxypoint propose-t-il sa formule d’optimisation de l’oxygénothéra-pie? «Après un premier contact avec le service technique de l’hôpital où nous présentons le système, nous proposons d’établir - sans en-gagement - le profil de consommation d’oxy-gène de l’établissement. Il s’agit d’un dossier où nous consignons la consommation d’oxy-gène pour chaque département, et chiffrons

les économies potentielles. Si l’hôpital dé-cide d’adopter le système, Oxypoint organise des séances de formation assorties de dé-monstrations. Après l’implémentation, nous restons en contact avec nos utilisateurs», explique Philip Hendrickx. «Nous avons de grands projets d’avenir, nous préparons une série de publications scientifiques, et nous espérons pouvoir faire la différence sur le marché international de l’oxygène.» (PD)

______________________www.oxypoint.eu

De gauche à droite, Philip Hendrickx (fondateur Oxypoint) Michael Vlemmix (Sales & R&D engineer Oxypoint) et Dirk Borgonjon (Technicien en chef à l’Université d’Anvers et cofondateur d’Oxypoint) (Photos Oxypoint)

En mode ‘confort’, le patient génère une sous-pression à l’inspiration, ouvrant ainsi le mécanisme du système par les lunettes nasales, pour recevoir une dose réglable d’oxygène.

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Des solutions de location en techniques de réfrigération et de climatisation

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GE Carrier Rental Services propose des solutions de location en techniques de réfrigération et

de climatisation. Sur base d’installations conçues et développées, elle offre, pour utilisation temporaire, des solutions globales de systèmes de réfrigération et de traitement de l’air dans

divers secteurs et industries. Mieux, avec Carrier Rental Services, Carrier se positionne comme un prestataire global de services pour solutions de climatisation avec vente de climatiseurs, gestion à distance à partir du centre de monitoring, services professionnels, fourniture de pièces de rechange et mise en œuvre de refroidissement et/ou de chauffage temporaire.

« Nos services comportent l’assistance totale dans l’analyse frigorifique, l’installation du sys-tème et bien entendu le démontage du sys-tème quand il n’est plus nécessaire », précise Erwin van Zuilen Team Leader Service Sales chez Carrier Airconditioning Benelux. « Nous avons accès pour le Benelux à une énorme flotte de location de systèmes de réfrigéra-tion et d’armoires de conditionnement de l’air. Notre magasin central de stockage est situé à Culemborg (Pays-Bas), mais en cas de nécessité nous pouvons faire appel à nos sociétés sœurs en Allemagne et en France. Concrètement, la flotte de location dont nous disposons n’a pas d’égale sur le marché de la location. Toute notre stratégie de location est construite autour d’un seul thème: mettre tout en œuvre pour venir en aide au client ».

Carrier Rental Services propose des services de location clef sur porte, et si souhaité, en collaboration avec les installateurs. Il n’y va pas donc seulement des contacts avec le client final et les installateurs, mais égale-ment d’interventions concrètes telles que la mise à disposition d’une grue à l’endroit de l’intervention, le raccordement et la mise en service. Erwin van Zuilen: « Notre flotte de

location comporte exclusivement des ap-pareils Carrier, excepté les chauffe-eau élec-triques et les générateurs de courant, avec la conséquence que nos ingénieurs de service connaissent parfaitement le matériel. Pour toute demande, il y aura donc la solution la plus appropriée. Celle-ci ne sera pas basée seulement sur la puissance de refroidisse-ment ou de chauffage demandée, et le débit d’air, mais aussi sur les conditions auxquelles l’utilisateur final attache le plus d’importance, telles que fiabilité, efficience énergétique ou durabilité. Carrier Rental Services s’efforce de proposer une solution clef sur porte perfor-mante, de sorte que le client n’ait plus à se faire des soucis à propos de ses problèmes de refroidissement et de climatisation. Cela implique qu’en plus de l’appareil, nous four-nissons aussi, si nécessaire, par exemple, un réservoir ou du glycol ».

Qui sont nos clients? Les solutions de loca-tion de Carrier Rental Services s’adressent à quatre catégories de situation: évènements (fêtes d’entreprise, festivals, pistes de glace), centres de données, l’industrie (refroidisse-ment de process, ventilation) et installations de confort (immeubles à bureaux, institu-

tions de soins). On apprend parfois que dans d’autres entreprises de location que le client final peut d’abord louer le matériel – par exemple, pour bénéficier plus rapidement de l’aide mais aussi pour tester l’appareil sur le tas – pour l’acheter ensuite. Chez Carrier on pense autrement. « Chez nous, il y a une différence entre les appareils qui sont à louer ou à acheter. Les appareils de location sont pourvus d’un capot ou d’un boîtier robuste, en vue de la facilité de transport et de la pro-tection. Pourquoi faire payer un client pour cela si l’on sait qu’il s’agit d’un supplément de prix superflu?

La flotte de location de Carrier Rental Ser-vices est subdivisée en quatre groupes de produits: appareils à eau glacée refroidis à l’air, tours de refroidissement, chauffage et chauffe-eau (y compris poêles à air chaud) et unités de traitement de l’air. « Dans notre flotte de location, il y a plus de 100 ans d’ex-périence en termes de construction d’instal-lations de refroidissement et de climatisation » explique Erwin van Zuilen. « A tout moment, nous avons à notre disposition des systèmes à eau glacée de 2 à 1.300 kW, et proposons pour tout système de location, un support

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total de l’analyse frigorifique, l’installation du système, le support technique au démon-tage. Tout au long de son histoire, Carrier s’est toujours consacré au développement d’appareils novateurs à l’intention d’un mar-ché évolutif ayant des exigences techniques et environnementales très pointues. Grâce à son implication, Carrier s’est positionné comme un leader du marché, d’abord seule-ment comme fabricant, mais maintenant de plus en plus comme entreprise de location ». La location de systèmes mobiles de refroidis-sement permet de réagir à bon escient en toutes circonstances – mais le plus souvent à mauvais escient – pour assurer la continuité d’un process de production ou le maintien d’une température donnée. Mais il y a beau-coup d’autres circonstances qui demandent la location de matériel de refroidissement dans l’industrie et les process. «Dans la plu-part des cas, il est plus économique de faire appel rapidement à un refroidissement tem-poraire, plutôt que d’investir d’emblée dans une installation complète » poursuit Erwin van Zuilen. « Particulièrement dans le cas d’un besoin temporaire pouvant être satisfait par un système mobile, il vaut mieux prendre en

location que d’acheter. En conséquence, Car-rier Rental Services dispose de solutions de location personnalisées, qui ne touchent pas au capital du client et qui donc ne touchent pas aux liquidités. Qu’il s’agisse de la location d’un refroidissement mobile, d’un système de climatisation ou d’un chauffage mobile, nous proposerons rapidement une solution économique de location et, cela va de soi, ra-pidement, même la nuit ou un jour de congé s’il le faut. C’est cela qui différencie Carrier Rental Services des autres. Carrier Rental Ser-vices assure d’une part un support technique complet pour toute la période de location, 24 h par jour, 365 jours par an, en partenariat ou non avec l’installateur frigorifique, et d’autre part adopte une parfaite flexibilité dans la lo-cation de systèmes refroidisseurs, où il s’agit exclusivement de location de climatisation, c.-à-d. là où c’est réellement nécessaire, et finalement Carrier Rental Systems prend sur elle la responsabilité de toute l’installation de refroidissement. Concrètement, nous plaçons le système de climatisation demandé et ga-rantissons la demande. Sureté et fiabilité opé-rationnelle optimales!»

_____________ www.carrierrentalsystems.be

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Un système en cascade sur mesure pour chauffer des logements à assistance

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GE Le centre de soins résidentiels Sint-Jozef (Wetteren) vient

de se doter de 35 logements à assistance destinés aux seniors autonomes. Cette construction neuve est chauffée

à l’aide d’un système en cascade regroupant deux chaudières à condensation RIELLO TAU UNIT 210.

La partie existante du centre de soins, qui date de 1993, est actuellement agréée pour 122 lits de type maison de repos, dont 75 MRS. Le CSR compte trois services dont un fermé pour 30 personnes démentes, et deux autres où séjournent 92 seniors plus ou moins dépendants de soins. Une extension neuve a récemment été construite à l’inten-tion de seniors autonomes, mais aussi des religieuses de la Congrégation Saint-Joseph. Ces dernières, qui avaient été à l’époque les initiatrices de la création de la maison de re-pos, résidaient jusqu’il y a peu dans un ancien manoir situé sur le domaine, mais celui-ci ne répondait plus aux normes modernes en matière de chauffage et de consommation énergétique. Le CSR est relié à la construc-tion neuve de quatre étages par un couloir qui intègre notamment un nouveau local de kinésithérapie et un autre destiné à l’ergothé-rapie.

Sentiment d’espace et lumière naturelleLe projet de construction neuve est signé par le bureau gantois Archipl Architectes, et c’est le bureau d’étude Boydens qui a réalisé les techniques. Le concept architectural privilé-gie l’espace et la lumière naturelle. Les loge-ments à assistance, d’une superficie de 53 m²,

sont notamment équipés d’une kitchenette, d’une douche à niveau et d’un chauffe-eau économique. Au besoin, le chauffage peut être coupé individuellement dans chaque unité d’habitation.

Un deuxième système en cascadeLe centre de soins dispose donc à présent de deux chaufferies séparées. Celle de l’im-meuble existant accueille un système uni-versel au gaz composé de deux chaudières à condensation en cascade, en fonction des besoins de chauffage. La firme Van Braeckel (Sint-Martens-Latem) a installé le chauffage et la ventilation dans la construction neuve. Là encore, il s’agit d’un système en cascade regroupant deux chau-dières à condensation RIELLO TAU UNIT 210. Dans ce système, les canalisations partent vers les étages et des collecteurs installés dans les couloirs permettent des embran-chements par chambre. Chaque collecteur alimente individuellement les trois radia-teurs de chaque chambre. La salle de bains de chaque appartement est équipée d’un robinet thermostatique et d’un compteur énergétique. Un chauffe-eau électrique avec possibilité de récupération assure l’approvi-sionnement individuel en eau chaude sani-taire.

Chauffage et ventilationJohan Vancrombrugge, chef de projet chez Van Braeckel: «Nous travaillons souvent avec les chaudières à condensation compactes de Riello dans ce type d’environnement. Géné-ralement, nous optons pour un système en cascade de deux chaudières à condensation. Trois à quatre de nos collaborateurs ont tra-vaillé sur le chantier pendant trois mois. En plus du chauffage, notre entreprise s’est aussi chargée des travaux de ventilation, en colla-boration avec l’entreprise de traitement de l’air Gits Peter de Roulers. Trois groupes Swe-gon ont été installés. L’un, de grande taille, se trouve sur le toit de la construction neuve; il assure la pulsion-extraction complète de toutes les chambres. Le deuxième dessert le rez-de-chaussée, et le troisième, qui se trouve à la cave, fait de même pour les hottes aspirantes.»

Ni pompe primaire ni vase d’expansionSteve De Schuyteneer, responsable des pro-jets collectivités et industrie chez RIELLO: «Le chauffage est assuré par une cascade de deux unités thermiques au gaz à condensa-tion, équipées d’un échangeur de chaleur en inox stabilisé au titane à faibles émissions et de très grande capacité, dédié aux besoins en chauffage. Sur le plan hydraulique, nous n’avons prévu ni pompe primaire ni vase d’expansion. Les pompes du circuit sont à va-riation de fréquence, et par conséquent éco-nomiques. L’installation n’est en service que depuis quelques mois, mais à terme, on verra

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que les températures de retour sont, sur une moyenne annuelle, plus faibles que dans les systèmes à débit continu et vase d’expan-sion. Ces températures plus basses réduiront également les pertes dues aux arrêts et par rayonnement. Au niveau de l’efficacité élec-trique, nous évitons le double débit, avec pour conséquence une diminution de la consommation annuelle d’électricité.»

Peu polluantesLe groupe RIELLO TAU UNIT est équipé d’un brûleur à prémélange à faibles émissions polluantes. L’échangeur de chaleur est muni de passages de gaz de fumée avec un grand volume d’eau et de deux retours en vue d’op-timiser le fonctionnement en condensation. L’eau se stratifie à température élevée dans la partie supérieure de l’échangeur, tandis que dans la partie inférieure (à condensa-tion) s’accumule l’eau de retour, plus froide, pour assurer les meilleurs rendements en condensation. Le programmateur actionne le brûleur à prémélange, règle le circuit du chauffe-eau et - en fonction de la tempé-rature extérieure - un circuit de chauffage direct. Il est intégré et peut évoluer avec les systèmes de la série Riello TECH, tant pour les solutions en cascade (jusqu’à 16 TAU UNIT) que pour commander plusieurs installations,

à haute ou à ou basse température. Tous les modèles disposent d’une sonde externe. La gamme se compose de six modèles dont la puissance utile va de 55 à 210 kW.

Rendement«La technologie RIELLO se traduit par des générateurs de chaleur à haut rendement, et répond aux normes très strictes relatives à la protection de l’environnement», poursuit De Schuyteneer. «Les générateurs de la gamme TAU UNIT se caractérisent par de basses émissions polluantes: moins de 20 mg/kWh (7 ppm) pour le CO, et moins de 60 mg/kWh (30 ppm), classe 5 (EN297). pour le NOx. En ce qui concerne le rendement, les générateurs obtiennent 4 étoiles sur la base de la Direc-tive UE Rendements 92/42.» Filip Audenaert, directeur du CSR Sint-Jozef (Wetteren): «Le système RIELLO fonctionne parfaitement, est économique et à la satisfaction de tous. Le seul élément qu’a posteriori, nous aurions éventuellement pu modifier est l’implanta-tion des radiateurs dans les appartements à assistance. Nous aurions pu gagner plus de place sur les murs en utilisant des radiateurs décoratifs.»

_________________________ www.riello.beRédaction: Philip Declercq

La construction neuve (projet d’Achipl, Gand) privilégie l’espace et la lumière naturelle. Le couloir reliant le CSR et la construction neuve où se trouvent les logements à assistance abrite notamment un nouveau local de kinésithératpie, et un autre destiné à l’ergothérapie. Les couloirs qui mènent aux logements à assistance sont larges et inspirent la sérénité.

Johan Vancrombrugge (Responsable de projet de la firme Van Braeckel, qui a installé le chauffage et la ventilation), et Filip Audenaert (Directeur du CSR Sint-Jozef à Wetteren).

La nouvelle chaufferie accueille un système en cascade regroupant deux unités à condensation RIELLO TAU UNIT 210.

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Un système de télé-assistance performant pour les résidences-services

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GE La résidence-services ‘De Maretak’ du CPAS de Grammont

vient d’installer le système de télé-assistance performant HTS61 de Bosch Healthcare. Combiné à un nouveau

central téléphonique, il améliore le confort des résidents tout en allégeant les tâches du personnel soignant de nuit.

De Maretak et De PopulierLa résidence-services ‘De Maretak’ (Gram-mont) a récemment installé le système de télé-assistance HTS61 de Bosch Healthcare. Plusieurs raisons justifiaient cet investisse-ment. Wim Coudyzer, Chef du service ‘Soins aux Seniors’ du CPAS de Grammont: «Le CSR De Populier, qui compte 93 chambres, a ré-cemment été construit sur le même site. La permanence de nuit est organisée de ma-nière à mettre en place un staffing réduit à la fois pour le centre de soins résidentiels et la résidence-services. Jusqu’il y a peu, la perma-nence de cette dernière était assurée par le système d’appels d’urgence installé dans le CSR. Dans la pratique, le système transférait les appels vers le GSM d’un membre du per-sonnel soignant travaillant de nuit au centre de soins. Les appels arrivaient sous la forme d’un message automatique disant: «Vous avez un appel de la résidence-services X», sans qu’il soit possible d’identifier immédia-tement le résident. Si le membre du person-nel devait se rendre dans la résidence-ser-vices suite à un appel, il n’y avait plus de permanence au CSR et le GSM n’enregistrait pas d’éventuels appels provenant de ce der-nier. Par ailleurs, au fil du temps, certains ap-

pareils de la résidence-service étaient tombés en panne et avaient dû être remplacés. Nous étions donc contraints d’utiliser un matériel dépareillé aux fonctions disparates. Par ail-leurs, le Conseil du CPAS a décidé de prendre lui-même en charge les lignes téléphoniques des occupants des appartements de la rési-dence-services.»

Partenaire agrééEnviron un an plus tard, le CPAS de Gram-mont a lancé un appel d’offres en vue de se doter d’un système plus performant. Le marché est allé à la firme DAVO Communi-cation, qui travaille avec Bosch Healthcare pour la livraison et l’installation de systèmes d’appels d’urgence. Cette entreprise de Drongen fournit et installe également des centraux téléphoniques d’Unify (ancienne-ment Siemens Entreprise Communications), mais pas sur ce projet. C’est SIECOM, égale-ment partenaire d’Unify et fournisseur fixe du CPAS de Grammont depuis des années, qui s’est occupé de l’implémentation de la solution télécom pour le CPAS de Grammont. Ce projet est un bel exemple de coopération entre les diverses parties prenantes. Créée en 2008, DAVO Communications emploie 11

personnes. Partenaire approuvé d’Unify, elle cible principalement le marché des PME et le secteur des soins, plus particulièrement les maisons de repos. Comme l’explique son CEO, Kenneth Remue: «Les travaux de la ré-sidence-services ont duré une quinzaine de jours. Après le câblage et l’installation des tableaux électriques, nous avons posé les appareils HTS61 de Bosch Healthcare dans les 91 appartements. Le système d’appel existant et la nouvelle solution ont fonction-né en parallèle jusqu’à ce que cette dernière soit parfaitement au point et que la transi-tion puisse s’effectuer.»

Tous les systèmes ne se valent pasChez Bosch, Paul Mandeville est l’account manager responsable des deux activités développées dans le cadre de Healthcare: d’une part les systèmes de télé-assistance, et de l’autre des systèmes d’appels infirmières nommés ‘NurseCall’. «Pour les systèmes de télé-assistance utilisés notamment dans les soins à domicile, l’appareil envoie un signal vers un central d’alarme ou une banque d’appels, vers un téléphone ordinaire ou, comme c’est le cas à De Maretak, vers les portables du personnel soignant en passant par le central de l’établissement. Pour les hôpitaux et les CSR, où le besoin de soins est plus important, Bosch HealthCare a une autre solution: le système NurseCall; Mais les occupants des résidences-services sont plus autonomes, et le HTS61 leur convient par conséquent mieux.

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Connexion parole-écoute«Le HTS61 (qui ressemble à un téléphone mains libres) permet au résident de se connecter automatiquement au central en poussant sur un simple bouton. Un des avan-tages du système est qu’il établit immédiate-ment une connexion parole-écoute avec le central, et qu’une personne répond à l’appel. Autre point positif: si le bouton est activé par erreur, le soignant qui assure le service de nuit ne doit pas se déplacer inutilement. Le HTS61 maintient la communication sans limite de temps, sachant que le soignant ne peut pas éteindre son appareil», précise Pol Mandeville. «Chaque résident est également muni d’un petit émetteur à fixer au poignet ou en pendentif, et qui lui permet de déclen-cher une alarme à distance. Le système per-met d’émettre des appels d’urgence à partir du lit ou de la salle de bains (De Maretak était précédemment équipé d’un système de cor-dons). L’émetteur manuel du HTS61 est par ailleurs étanche (IP67), et le résident peut donc l’emporter sous la douche.»

Rapport détailléChaque mois, on ne note guère que 7 à 8 appels d’urgence provenant des 91 apparte-ments. Mais quid en cas d’appel provenant d’un appartement alors que le soignant s’oc-cupe déjà d’un autre appel? Wim Coudyzer: «S’il n’y a pas de réaction au bout d’un délai qu’il est possible de paramétrer, le système est programmé pour transférer automati-quement l’appel au numéro de téléphone suivant. Cinq ou six numéros peuvent ainsi être appelés en cascade. Pour obtenir un re-levé complet de la totalité des appels et des interventions et éviter d’éventuelles discus-sions, un système de reporting a également

été installé. Il permet de générer des rapports de tous les appels émis pendant une période déterminée, en mentionnant la durée exacte qui s’est écoulée entre le début de l’appel et le moment où l’on y a répondu.

Aussi dans les ascenseursPour les occupants des appartements, pra-tiquement rien ne change. Il y a le facteur d’identification. Ils avaient déjà un modèle Bosch plus ancien dans leurs appartements. Ce qui change, c’est que le nouveau système a également été installé dans les trois as-censeurs de De Maretak, pour parer à toute éventualité. Le HTS61 proprement dit ne demande pas d’entretien; la batterie interne est le seul composant qu’il faut éventuelle-ment remplacer au bout d’environ cinq ans. Elle permet de maintenir la connexion en cas d’éventuelle panne de courant.

__________________ www.boschsecurity.be _____________________ www.davocom.be

Rédaction: Philip Declercq

Un marché en croissanceBosch Security travaille avec plusieurs grands installateurs. Pol Mandeville: «Certains d’entre eux installent des sys-tèmes filaires dans les hôpitaux, d’autres nous achètent certains composants s’il s’agit de systèmes d’appel sans fil. Il existe un marché en croissance pour ces systèmes au sein du secteur des soins de santé, tant pour les MRS que les CSR, neufs ou rénovés. Dans les MRS, principalement, on rénove de très nom-breux systèmes de télé-assistance.»

De gauche à droite: Katelijne Steenackers, Kristien Van Damme et Wim Coudyzer (CPAS Geraardsbergen), Kenneth Remue (DAVO Communications), et Pol Mandeville (Bosch Healthcare).

A De Maretak, les trois ascenseurs ont eux aussi été équipés du système de télé-assistance H61 de Bosch.

Chaque appartement est doté d’un système de télé-assistance HTS61 de Bosch Healthcare compatible avec les systèmes de téléphonie analogiques, IP et GSM.

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HealthCare 2014:une fenêtre grande ouverte sur le secteur des soinsEV

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Du 1er au 3 octobre, Brussels Expo accueillera le salon Healthcare 2014, un événement professionnel qui abordera toutes les facettes des soins de santé: care, facility, projets de construction, intérieurs et IT. Lors de ce salon, destiné à l’ensemble du secteur des

soins et du bien-être, plus de 250 exposants accueilleront entre 7000 et 8000 professionnels du secteur pour leur faire découvrir les produits, services et concepts d’ensemble les plus récents et innovants pour les soins intra-muros mais aussi ambulatoires.

L’édition précédente (octobre 2012) avait re-censé 7040 visiteurs. Dominique Opdebeeck (délégué commercial de l’organisateur Probis Corporate de Beel) explique l’origine des visi-teurs: «33% des visiteurs environ ont un profil (para)médical. 39% exercent une fonction de gestion et 13% proviennent des services facilitaires. Les 15% restants sont d’origines diverses. Concernant les secteurs ou les domaines d’intérêt, il s’avère que 49% des visiteurs de Healthcare étaient actifs dans le secteur des soins aux personnes âgées, 11% dans l’univers hospitalier, 25% dans di-verses formes de soins et 15% dans d’autres secteurs connexes.» Cette fois encore, Probis Corporate (qui organise également le salon professionnel 60+ à Malines) met la barre très haut. Le visiteur de Healthcare peut s’attendre à découvrir un mélange passion-nant de fournisseurs innovants, de produits porteurs d’inspiration et d’innovations stimu-lantes. En marge de l’événement, un programme de formations soigneusement élaboré propo-sait également plus de 60 séminaires portant indifféremment sur le secteur des soins en général et sur des points plus spécifiques liés au management, à la gestion de la construc-tion, ou encore à celle de l’informatique. Parmi les orateurs, citons Frederik Imbo (‘Le

rond point, une connexion pour arrondir les angles’, au sujet de la communication non-violente) ou encore Jurn Verschraegen et Hilde Vermeiren (‘Les soins aux personnes démentes sont-ils liés à la personne? SLP et DCM’).

‘Domotics & Smart Living’, un thème qui a la coteLa domotique ne cesse de gagner en po-pularité, et s’intègre de plus en plus souvent à la vie quotidienne. Du point de vue tech-nique, elle a cessé d’être considérée comme un gadget dans le logement. De plus en plus souvent, des recherches étudient le poten-tiel de la technologie comme auxiliaire pour aborder les problèmes sociétaux tels que le vieillissement, la solitude et les carences en personnel dans les soins de santé. Comment la technologie peut-elle contribuer à la qua-lité de la vie? Que peuvent faire les assistants robotiques pour les personnes atteintes d’un début de démence? Comment la technolo-gie peut-elle épauler les soins de proximité de manière à décharger les intervenants? Et comment peut-elle aider les professionnels du secteur à élaborer ensemble un plan de soins multidisciplinaire? La réponse à ces questions (parmi bien d’autres) se trouve dans le pavillon consacré à la domotique.

Affûter et stimuler l’innovationLe secteur des soins de santé a plus que ja-mais besoin d’idées créatives. C’est pourquoi le concours I2C a été organisé dans le cadre de HealthCare (et pour la septième fois déjà). I2C (pour Innovation To Care) récompense les meilleures idées destinées à améliorer le confort, la viabilité et la durabilité d’un éta-blissement de soins. Dominique Opdebeeck: «Avec I2C, nous souhaitons affûter et stimu-ler l’innovation dans le secteur des soins. Le concept est ouvert aux projets innovants de (certaines zones dans les) établissements de soins. Il s’agit donc ici de concepts d’en-semble privilégiant le confort, l’ambiance, la convivialité et la durabilité de l’espace. L’input de l’architecte (d’intérieur) joue souvent un rôle important dans le concept I2C. Les maîtres de l’ouvrage peuvent également se porter candidats. Si vous souhaitez jeter un coup d’œil sur les envois des années précé-dentes, rendez-vous sur www.i2c.be. HealthCare aura lieu les 1,2 et 3 octobre dans les Palais 7 et 11 de Brussels Expo. Ouverture de 10 à 18 heures, le 3 jusqu’à 17 heures.

____________________www.health-care.be __________________________ www.i2c.be

Rédaction: Philip Declercq

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Reconnaissance Européenne pour le Consortium PRoF

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Le 25 mars 2014, à l’occasion du salon Altenpflege Messe (Hanovre), le ministre allemand de la Santé publique a remis au Consortium PRoF l’Innovationspreis Altenpflege

2014. Le groupe de réflexion multidisciplinaire pour les soins créé en Belgique l’a ainsi emporté sur 34 autres nominés, ce qui fait également de lui le premier gagnant étranger depuis que le prix existe. Au-delà du budget marketing d’environ 20.000 euros qui accompagne le prix, le coordinateur du consortium, Jan Van Hecke, voit ainsi un vœu se réaliser: «Nous sommes particulièrement fiers d’obtenir plus de reconnaissance au niveau européen.»

Altenpflege Messe L’Altenpflege Messe est le plus grand salon d’Europe consacré aux soins, et plus particu-lièrement aux soins destinés aux personnes âgées. Jan Van Hecke: «C’est un événement très important tant pour les prestataires de soins que pour les personnes qui en bénéfi-cient. Un des éléments principaux que nous avons appris, c’est qu’il est nécessaire de tenir compte des différences régionales et cultu-relles. Je pense par exemple aux sensibili-

tés en matière de couleurs. Heureusement, les visiteurs ont spontanément demandé d’autres matériaux ou couleurs.Les membres du PRoF (Arjo Huntleigh, Boeckx Architecture & Engineering, Boone International, Haelvoet, Ingenium, Modular et Televic) participaient au salon grâce à un stand collectif. Lors du salon, le groupe de ré-flexion européen (professionnels des soins de santé, centres de recherche, universités et en-treprises) a exposé des concepts révolution-

naires pour les soins cliniques et polycliniques locaux ainsi que pour l’habitat individuel.

Une collaboration qui repousse les frontièresRenier Nijskens, ambassadeur belge en Alle-magne, a effectué à l’intention de la presse allemande une présentation dans laquelle il appelait à renforcer la collaboration trans-frontalière en Europe, en donnant l’exemple du consortium PRoF. A une question d’un journaliste allemand, qui souhaitait savoir si ce genre d’incitant financier existait en Belgique, l’ambassadeur a répondu qu’une table ronde devait effectivement envisager le financement.Le jury a estimé que l’équipe interdisciplinaire de PRoF-Projects constituait un «concept in-tergénérationnel sans équivalent en Europe» et a exprimé l’espoir de voir d’autres initiatives lui emboîter le pas. Jan Van Hecke: «Nous avons reçu un budget marketing d’environ 20.000 euros, à dépenser en Allemagne. 30% de ce budget peut être consacré à la publici-té et 70% à l’organisation de congrès. Grâce à Flanders Investment & Trade, nous pourrons peut-être organiser cette année une journée de congrès à Poperinge pour des visiteurs al-lemands. A côté de cela, nous continuons à travailler sur de nouvelles initiatives.»

_________________ www.prof-projects.comRédaction: Tilly Baekelandt

PRoF (Projects for a Demographic Future), un groupe de réflexion européen centré sur les soinsC’est Jan van Hecke, propriétaire de la fabrique de meubles Boone International, qui a créé le consortium en 2009. Il rassemble régulièrement des acteurs du secteur pour réfléchir sur l’univers et l’évolution des soins à domicile, des chambres de soins et des chambres d’hôpital. Les «brainwaves» permettent de développer des idées qui, une fois affinées, sont développées par une équipe créative et converties en projets concrets. Quelque 300 partenaires ont déjà uni leurs efforts, et plus de 3 000 professionnels belges et étrangers ont rendu visite au site du PRoF à Poperinge. Le consortium, qui soufflera ses cinq bou-gies cette année, travaille actuellement sur un quatrième projet qui sera dévoilé les 4 et 5 septembre à l’occasion des journées PRoF.

Les 7 membres du PRoF présents sur le stand collectif à l’Altenpflege Messe ont reçu le 25 mars l’Innovationspreis Altenpflege 2014 des mains du ministre allemand de la Santé publique.

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INTERNATIONAL

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La formule de l’équipe de construction, une recette miracle?

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T Le 25ème congrès de la VDTV met l’accent sur «l’architecte & l’ingénieur ‘in team’ avec le maître d’œuvre». Depuis 25 ans, sous l’impulsion de l’association VTDV qui rassemble les directeurs de services techniques d’établissement de soins, cette fonction a vu son

contenu se consolider. Le directeur du service technique est devenu un coéquipier de l’architecte et de l’ingénieur. La formule d’équipe de construction cadre parfaitement avec cette évolution, et plusieurs meilleures pratiques en confirment déjà l’utilité. Mais le congrès de la VTDV a également mis en lumière plusieurs problématiques.

Rôle du directeur du service techniqueLa VTDV compte actuellement 311 membres. Cette année, le congrès assorti d’un salon professionnel (163 exposants) avait lieu à De Soeverein (Lommel). Après le mot d’ouver-ture du bourgmestre Peter Van Velthoven, le président Eddy De Coster a souligné l’im-portance du thème ‘l’architecte & l’ingénieur ‘in team’ avec le maître de l’ouvrage»: «La ré-alisation d’un projet de construction est un immense défi qui demande une implication à 100% de tous les participants pendant plusieurs années, non seulement pour la ré-alisation, mais aussi pour la préparation et le suivi. Toutes les facettes doivent être prises en considération. En concertation avec l’ar-chitecte et l’ingénieur, les plans, le cahier des charges, l’attribution et la concrétisation doivent se succéder. Aujourd’hui, les respon-sables techniques sont les coéquipiers de l’architecte et de l’ingénieur. Le directeur du service technique contribue à guider l’évo-lution de l’établissement de soins et gère les bâtiments ainsi que l’équipement. En outre, nous constatons que le coût du cycle de vie, autrement dit la somme de l’investissement et du coût de l’entretien pendant la durée de vie du bâtiment et de l’équipement, est

actuellement important pour la direction de nos établissement de soins, et pas seulement pour les investissements. C’est ce rôle de ges-tionnaire d’immeubles existants et neufs que la VTDV souhaite attribuer au directeur du service technique.»

EnquêteEn préalable au congrès, la VTDV a chargé le bureau d’étude de marché GFK de réaliser une enquête afin de sonder les expériences des membres concernant cette thématique. Le questionnaire portait sur l’ensemble du processus de construction. 73 membres présélectionnés par la VTDV y ont participé, dont 18 venant d’Anvers, 30 du Limbourg et du Brabant Flamand et 25 des deux Flandres. (vous trouverez ci-dessous un résumé des conclusions, nous vous renvoyons à la VTDV pour les résultats intégraux de l’enquête).De nombreux éléments ne posaient pas question, mais une série de problématiques sont également apparues. Ainsi, 53% des sondés estiment qu’un avant-projet tech-nique devrait tenir entièrement compte du programme d’exigences établi par le maître d’ouvrage. 35% pensent que la concerta-tion est très intensive entre l’architecte et le bureau d’ingénieurs durant la prépara-

tion de l’avant-projet. 63% sont d’avis que les données indispensables concernant les installations techniques sont rarement com-muniquées en phase d’avant-projet, et 78% affirment que les descriptions de matériel et les calculs de base leur sont rarement remis au stade de l’avant-projet. Par ailleurs, 63% estiment que le projet tient entièrement compte des remarques/ajouts du maître d’ouvrage. Seuls 29% pensent que celui-ci a suffisamment de temps pour exa-miner le projet de manière approfondie. 59% disent également avoir toujours préala-blement voix au chapitre quant au type d’ad-judication (25% fréquemment), 52% ont tou-jours leur mot a dire avant la sélection et les critères d’attribution (29%). D’après 34% des sondés, l’architecte traite les plaintes pendant la période d’arrêt, et pour 66% des personnes interrogées, il effectue toujours une visite de chantier hebdomadaire (souvent pour 30%), 51% indiquent que le bureau d’ingénieur en fait autant (souvent pour 30%). D’après 52% des sondés, des réunions préalables ont sou-vent lieu sans les entrepreneurs ou exécu-tants (toujours: 21%, rarement: 25%, jamais: 3%). 38% disent que le dossier ‘as-built’ est transmis par le coordinateur sécurité avant la livraison provisoire (jamais: 23%). >>>

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Pour 38% des personnes sondées, l’ar-chitecte/le bureau d’ingénieurs est déjà intervenu financièrement pour des coûts complémentaires résultant de défauts de conception (ce n’est pas le cas dans 48% des réponses). 89% répondent par l’affirmative à la question de savoir si le maître d’ouvrage a payé lui-même les coûts découlant de défauts de construction. Enfin, 14% ne sont pas familiers du concept BIM (Building Infor-mation Model).

La formule de l’équipe de construction, une recette miracle?Dans la formule de l’équipe de construction, maître d’ouvrage, entrepreneur, architecte et bureau d’études sont pour ainsi dire

partenaires d’entrée de jeu, tous les acteurs coopérant sur pied d’égalité tant durant la conception qu’au cours de l’exécution, et dans le respect de l’autonomie et de la res-ponsabilité de chacun. Contrairement aux Pays-Bas, la Belgique est moins familiarisée avec la formule. Les réactions du public dé-montrent également qu’il existe encore une certaine retenue ou confusion concernant le contenu et le fonctionnement concrets du concept. L’architecte Stéphane Ver-meulen (Healthcare Director VK, membre NAV et Member of the Board of the Interna-tional Academy for Design & Health) a affir-mé que la formule de l’équipe de construc-tion était une recette-miracle pour améliorer l’efficacité du processus de construction, à

condition que les juristes éliminent diverses zones grises: «Le processus demande moins de temps et limite le risque de dépassement de budget, car il est possible de déterminer le prix à un stade précoce. De plus, la garan-tie de qualité est présente de la conception à la livraison, avec un choix de matériaux qui s’effectue très tôt dans la vie du projet. Confiance, respect, ouverture et bonne com-munication sont ici les mots clés. Les parties ont d’ailleurs tout intérêt a mettre le BIM en œuvre. Le rôle ‘d’intégrateur par excellence’ que joue l’architecte (ingénieur) pour les immeubles de soins intelligents consiste à favoriser la richesse de l’échange d’informa-tions avec et entre l’ingénieur, les architectes paysager et d’intérieur, et les spécialistes. Le

Centre de psychiatrie médicolégale d’Anvers © Congrès VTDV, VK Architects & Engineering

Jo Vandeurzen, Ministre: «Les investissements dans le bien-être et les soins ont augmenté de 30%»

Le Ministre flamand du Bien-être, de la Santé publique et de la Famille Jo Vandeurzen a remis le prix VTDV (2 500 euros) à un projet social de la Sint-Vincentiusvereniging, pour l’installation d’une cellule réfrigérante. Durant sa visite du salon, nous avons eu l’occasion de lui poser quelques questions sur le stand de TechCare.

Comment vous êtes-vous efforcé, durant la précédente législature, de trouver un équilibre entre les économies nécessaires en période budgétaire difficile, et les initiatives existantes et nouvelles destinées au secteur des soins de santé?Jo Vandeurzen: «Durant la précédente législature, j’ai fortement priorisé l’élargissement du secteur de la famille et des soins de santé. En dépit des budgets très serrés et des économies, les investissements dans le bien-être et les soins ont augmenté de 900 millions d’euros, ce qui équivaut à 30%. C’était aussi le moment idéal pour apporter une série de modifications dans l’organisation de l’offre et d’évoluer vers plus de soins sur me-sure. Il n’est pas exagéré de dire que la quasi-totalité des facettes de la politique flamande en matière de bien-être et de soins ont été touchées.

Pouvez-vous donner quelques exemples concrets?Jo Vandeurzen: «Durant cette législature, l’offre existante de centres de soins résidentiels a augmenté de 6 479 unités, 900 dans les centres de séjour bref et 4 180 dans les groupes de logements à assistance. On sait que les seniors souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible, et c’est pourquoi nous misons aussi sur des formes alternatives de logement. Ainsi, au 1er janvier 2008, on trouvait des centres de soins de jour dans 78 communes, et le 1er janvier 2014, l’offre s’était étendue à 195 centres dans 145 communes. En collaboration avec le Maître-architecte flamand, cinq projets-pilotes en matière de soins ont été sélectionnés et prennent actuellement forme.»

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maître-architecte flamand dit que tout architecte peut concevoir un hôpital, mais je n’y crois pas. Cela présuppose un certain degré de spécialisation et de connaissances en matière de soins de santé, qu’il faut partager avec toute l’équipe. Le fil rouge de l’allocution de clôture de Patrick Desutter (ancien président et actuel administrateur de l’organisation d’ingénieurs conseil ORI) a été la devise «les bons accords pris dès le début font les bons amis: «Je plaide pour une des-cription des tâches standard pour les immeubles. Pour promouvoir ce concept, en collaboration avec la NAV et le BVA, l’ORI a entamé un partenariat avec une entreprise de logiciels qui a développé un outil web (www.projecttasks.be). Nous invitons la VTDV à rédiger avec nous une version de base de description standard ciblant spécifique-ment la mission d’étude relative aux hôpitaux et/ou aux centres de soins résidentiels.» (L’an prochain, le congrès de la VTDV et le salon qui l’accompagne auront lieu à Anvers.)

____________________________________________ www.vtdv.beRédaction: Tilly Baekelandt

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AZ Sint-Maarten © Congrès VTDV, VK Architects & Engineering

Quels défis identifiez-vous pour le secteur des soins?Jo Vandeurzen: «Avec la sixième réforme de l’État, l’Autorité flamande aura de plus en plus de compétences pour la politique en matière de soins. Nous de-vrons chercher de nouvelles solutions stratégiques. Il faut aussi tenir compte de la désinstitutionnalisation, et nous tenons à permettre aux personnes âgées de continuer à vivre dans leur environnement familier aussi longtemps que possible. Le centre de soins résidentiel de l’avenir sera de plus en plus confronté à la nécessité de s’intégrer à son environnement, et les hôpitaux sont eux aussi face à un grand défi, car les besoins de soins se chronifient de plus en plus.»

Le congrès a permis de constater qu’il règne une grande confusion quant à la compatibilité de la formule de construction en équipe avec la législation relative aux contrats publics, contrairement au secteur industriel, où l’ingénierie concurrente est appliquée depuis des années. Comment peut-on concilier cette formule avec la législation sur les contrats publics?Jo Vandeurzen: «L’innovation est à l’ordre du jour. Les formules créatives s’ins-crivent parfaitement dans ce cadre. J’invite donc le secteur à se concerter avec le Fonds infrastructurel flamand pour les matières personnalisables, le VIPA.»

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Dans le cadre du German Design Award 2014, le nouveau mitigeur monocommande AQUAFIT a été primé avec mention spéciale dans la catégorie Home Interior pour la qualité extraordinaire du de-sign. Ce prix très renommé du Conseil de Création décerne des prix pour des solutions de produits ou de détails particulièrement bien réussies. Le nou-veau mitigeur monocommande AQUAFIT avec une protection thermostatique contre les échaudures offre toute les options d’hygiène et de sécurité pour l’eau potable irréprochable dans les bâtiments, avec le confort habituel. Grâce à sa construction spéciale et combinée à une unité d’hygiène, cette robinet-terie nouvelle de Franke réunit la protection active contre les échaudures, la désinfection thermique et le rinçage hygiénique, des fonctions auparavant mutuellement exclusives.

www.franke.com

Le nouveau site DORMA offre un aperçu amélioré et une meilleure na-vigation. Il y a entre autre une mise en pages très claire et logique de la page d’accueil, une toute nouvelle présentation de la gamme de pro-duits, avec plus d’options de téléchargement et un accès plus rapide des contacts.

www.dorma.be

DORMA: Nouveau site internet

Legrand: Goulottes murals sans halogène

Franke: German Design Award 2014 pour AQUAFIT mitigeur monocommande

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L’AZ Monica d’Anvers est le premier hôpital d’Europe à utiliser le RFID pour optimiser ses flux de marchandises. L’hôpital a lancé en 2011 un grand projet logistique sur les deux cam-pus d’Anvers et l’entrepôt central de Wilrijk. Afin d’optimiser les flux de marchandises, l’AZ Monica a décidé d’identifier chaque bien au moyen du RFID. L’hôpital a choisi de travailler sur base des quantités livrées pour conserver un bon aperçu des flux. Ces unités reçoivent une étiquette RFID à leur arrivée à l’entrepôt. Pour imprimer les étiquettes RFID, l’AZ Monica s’est concerté avec Phi Data et a choisi la technologie de TOSHIBA TEC. L’entrepôt de l’hôpital dispose de deux impri-mantes Toshiba TEC B-SX4 RFID. Ils permettent de program-mer un grand nombre d’étiquettes et de tags RFID sans erreur à une vitesse particulièrement élevée.

www.toshibatec-eu.be.

La nouvelle plaque de plâtre Prégyfeu-A1 de Siniat est ab-solument ignifuge et conforme à la classe A1 de la norme européenne. Une membrane en fibre de verre légèrement structurée intégrée noyée dans la surface rend la plaque in-combustible et deux fois plus résistante qu’une plaque de plâtre normale. Cette plaque est idéale pour protéger les structures en acier et garantir la stabilité structurelle du bâ-timent en cas d’incendie. La plaque de plâtre se finit comme une plaque de plâtre classique et est très faciles à poser.

www.siniat.be

Siniat: Plaque de plâtre Prégyfeu-A1

ITEC Contract Floors a connu une forte croissance ces dernières années. «L’hygiène, la facilité d’entretien et une structure adaptée aux fauteuils roulants et aux lits sont des critères évidents dans le secteur des soins de santé. Les couleurs, les styles, les formes et les formats permettent de créer l’ambiance souhaitée et de déli-miter des zones», explique Ortwin Top (Product Manager d’ITEC). La croissance est aussi due aux nouveaux «I-safe safety floors», qui présentent d’excellentes propriétés antidérapantes et se déclinent dans un vaste éventail de coloris et de motifs. Dotés d’une couche d’usure de 0,70 mm, les sols I-safe allient robustesse et sécurité ab-solue (classe 34/43 – EN 685). Autre exemple d’innovation signée ITEC: les sols acoustiques Hyperguard+, qui atténuent le bruit jusqu’à 20 dB.

www.ivcgroup.com

ITEC: I-safe safety floors

Toshiba: Première européenne pour l’AZ Monica d’Anvers

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Avec les nouvelles pompes à chaleur géothermiques WPF 04-16 et WPC 04-13, Stiebel Eltron est le premier à dépasser la limite COP de 5,0 à B0/W35 (à B0/W35 selon EN 14511). Grâce à plusieurs adaptations tech-niques, comme l’utilisation d’une nouvelle régulation et de circulateurs encore plus efficients, ces séries at-teignent des rendements encore plus élevés que les précédentes. Aussi bien les pompes à chaleur WPF que les WPC existent en plusieurs puissances et en version ‘cool’, avec une fonction de refroidissement en plus du chauffage (jusqu’à +60 °C) et de la préparation d’eau chaude sanitaire. Les appareils compacts de la série WPC contiennent un chauffe-eau de 175 litres of-frant un gain de place supplémentaire. Les nouvelles pompes à chaleur WPF et WPC sont Smart Grid Ready et compatibles avec le système KNX.

www.stiebel-eltron.be

Pour des bâtiments de grande taille comme les hôtels, hôpitaux ou bâti-ments industriels, l’approvisionnement en eau est un défi considérable. En effet, la consommation d’eau y est très variable, ces établissements doivent donc être équipés de systèmes capables d’offrir une grande flexibilité. Les systèmes de surpression Helix assurent une alimentation en eau fiable en toutes circonstances et entièrement automatisée. Le dispositif Wilo-Si-Boost Smart Helix EXCEL possède deux atouts: la fiabilité et l’efficacité éner-gétique. Ainsi, le rendement du moteur dépasse déjà les valeurs limites de la future classe énergétique IE4 (d’après la CEI 60034-31 TS Ed.1), connue comme étant la norme la plus stricte. Le système Wilo-SiBoost Smart Helix EXCEL est équipé de deux à quatre pompes centrifuges haute pression en acier inoxydable, munies chacune d’un moteur CE. Il est destiné à l’appro-visionnement en eau potable et en eau d’extinction (lutte contre l’incen-die), ainsi qu’aux applications industrielles.

www.wilo.be

Wilo: Helix EXCEL système de surpression

Le BCW (Belgian Cleanroom Workgroup) propose une formation de base modulaire Cleanroom. Ces modules sont organisés sous la forme de trois journées de cours. Les participants peuvent choisir de suivre la formation en 1, 2 ou 3 jours. Les divers modules combinent cours théoriques et validation à l’aide d’un case study pra-tique. La journée se clôture par un test. Les participants qui le réussissent reçoivent le certificat de formation de base Cleanroom du module correspondant. Le cours inclut les concepts de base, les normes, l’étude de construction, la validation mais aussi le contrôle de l’environnement, la microbiologie de base, les procédures de changement de tenue et de nettoyage et la gestion de la qualité. Les prochaines formations auront lieu à Oostkamp les 16, 17 et 18 juin.

www.bcw.be/opleidingen

BCW: Cleanroom Formation de base

Stiebel Eltron: Nouvelles pompes à chaleur

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Les nouveaux systèmes d’isolation des façades de ROCKWOOL offrent, outre d’excellentes propriétés isolantes, de multiples possibilités esthétiques pour la conception ou la rénovation d’une façade attrayante. Cela permet aux clients et aux architectes d’amélio-rer les performances énergétiques du bâtiment et de réaliser en même temps leur vision esthétique. La gamme de produits offre des solutions aussi bien pour les façades ventilées (REDAirTM) que pour les fa-çades non ventilées (REDArtTM).

www.rockwool.be

ROCKWOOL®: Nouveaux systèmes d’isolation des façades inspirateurs

Nouveaux robinets électroniques à 2 détecteurs Avec la série Hello, DMP Electronics lance une nouvelle génération de robi-nets électroniques à 2 zones de détection très faciles d’emploi. Le détecteur ‘Marche-Arrêt’ est activé quand on s’approche frontalement et il est pratique pour fournir de l’eau et remplir des récipients. Le détecteur ‘Eco Jet’ discerne une approche par le bas et est donc idéal pour se laver les mains ou bien laver des ustensiles ou des fruits et légumes. Hello fonctionne avec des piles 1,5 V et est disponible en 2 lignes différentes avec une grande palette de couleurs. Grâce à une éléctronique innovative et une gestion optimisée de l’eau , le robinet réduit les consommations d’eau jusqu’à 50% par rapport aux robinets traditionnels.

www.dmpelectronics.comwww.linum.eu

HUNTER DOUGLAS lance des panneaux aluminium XL innovants destinés à l’isolation acoustique des plafonds. Malgré leur taille exceptionnelle de 2,5 m, ils ne ploient pas sous leur propre masse grâce à la double couche d’aluminium séparée par une structure en nid d’abeille. Ils présentent une performance acoustique élevée (valeur d’absorption de bruit de αw 0,75) et renvoient 82 % de la lumière. Ils conviennent donc très bien aux espaces publics souterrains, où l’isolation phonique et un surcroît de luminosité sont très appréciés des usagers à cause de l’absence de lumière naturelle.

www.hunterdouglas.be

Hunter Douglas: Des panneaux aluminium XL innovants

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Le nouveau catalogue en ligne Viega met à disposition des in-formations sur plus de 17.000 produits. Attention a été portée à la navigation intuitive afin d’affiner les recherches et de limiter le nombre de résultats. Les mesures et les schémas peuvent être agrandis pour être visionnés avec précision. Viega a optimisé son site web pour appareils mobiles, la mise en page étant automa-tiquement adaptée au format des tablettes et des smartphones. Sur le site, l’utilisateur peut entre autres retrouver les dernières in-formations sur les produits, les données techniques, des photos et des schémas, ainsi que les brochures commerciales correspon-dantes. La fonction de recherche du site web a été améliorée.

www.viega.be

Viega mise sur les applications numériques

delabiebenelux.com

HYGIène • sécurItéaccessIbIlIté

accessIbIlIté et autonomIeaccessoIres d’HYGIène

Barres de maintien en Inox et Nylon Sièges de douche Accessoires d’hygiène

pour collectivités

Robinetterie pour personnel soignant Robinetterie pour hébergement Robinetterie de sécurisation

des réseaux ECS Robinetterie de lave-bassin

robInetterIe et FIltres termInauX Pour HÔPItauX

Geberit célèbre cette année le 50ème anniversaire du réservoir à encas-trer pour W.-C. Cette année Geberit proposera un réservoir à encastrer Omega d’une épaisseur de 12 cm pouvant être installé sur trois hau-teurs différentes (82 cm, 98 cm et 112 cm) et permettant le déclenche-ment frontal du rinçage et pour les hauteurs 82 et 98 cm le déclen-chement peut s’effectuer également par le dessus. Cette caractéristique permet d’avoir recours aux nouvelles plaques de déclenchement, dont la taille est réduite au minimum, pour un design optimal.

www.geberit.be

Geberit: Réservoir à encastrer Omega

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Les Appareils de Télé-Assistance de Bosch Une sécurité renforcée pour vivre autonome chez soi

Les Appareils de Télé-Assistance de Bosch sont conçu pour les personnes qui veulent vivre de manière autonome à leur domicile tout en ayant l'assurance de pouvoir bénéficier d'une aide à tout moment en cas de nécessité. Le système comprend un Appareil de Télé-Assistance ainsi qu'un émetteur radio avec lequel l'utilisateur peut se déplacer dans toute la maison. En cas de nécessité, il lui suffit d'appuyer sur le bouton d'alarme situé sur l'Appareil de Télé-Assistance ou sur l'émetteur radio pour appeler à l'aide. Les produits Bosch permettent également de configurer le service de télé-assistance plus facilement, plus efficacement et donc d'offrir davantage d'économies. IP, analogique ou GSM: les Appareils de Télé-Assistance répondent à vos besoins. Plus d'informations:www.boschsecurity.be ou par téléphone au numéro 056-200240.

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