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Page 1: Étude comparative de la paralysie faciale de l’enfant et de l’adulte

Posters A155

P131Tularémie : difficultés diagnostiqueset implication thérapeutiqueG. Leclercq ∗, M. Folia , P. Romanet ,A. Bozorg Grayeli , C. DuvillardCHU de Dijon, Dijon, France∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— La tularémie est une zoonose rare dueà l’infection bactérienne par un coccobacile aérobie, FrancisellaTularensis. Il s’agit d’une maladie à déclaration obligatoire. EnFrance en 2012, 55 cas ont été décrits. F. Tularensis est une des bac-téries les plus virulentes pour l’homme, elle se transmet par contactavec des déjections ou carcasses d’animal infecté, inhalation oumorsure par un animal contaminé. Les rongeurs et lagomorphessont le principal réservoir de cette bactérie. Les formes cli-niques de la tularémie sont très variables et l’accès aux examenscomplémentaires (culture, PCR et sérodiagnostic) difficile. Danscette étude nous cherchons à évaluer le délai diagnostique de latularémie des cas rencontrés dans une région et son impact sur laprise en charge des patients.Patients et méthodes.— Entre 2000 et 2012, huit cas de tularémieont été déclarés dans la région. Six cas ont été décrits au Centrehospitalier universitaire parmi lesquels cinq patients présentaientune localisation ORL (ganglionnaire ou oropharyngée). Les critèressuivants ont été étudiés : le diagnostic et traitement initial, ledélai diagnostique, le diagnostic définitif et traitement adapté etl’évolution à long terme (supérieure à un an).Résultats.— Sur les cinq patients, trois tularémies ont été diagnos-tiquées d’emblée. Les autres patients ont été initialement traitésl’un pour une tuberculose et l’autre pour une infection à EBV. Ledélai diagnostic était en moyenne de 57 jours (allant de 17 jours àquatre mois). Quatre patients ont présenté une tularémie ulcéro-ganglionnaire et un patient a présenté une tularémie oropharyngée.L’évolution à un an était favorable dans tous les cas avec une persis-tance ganglionnaire dans trois cas. Plusieurs patients ont présentédes séquelles de tendinite liées à l’utilisation des antibiotiques.Conclusion.— La tularémie est une maladie rare. Le tableau cli-nique est extrêmement variable et l’anatomopathologie aspécifiquerendant le diagnostic difficile et retardant la prise en charge adap-tée. Il s’agit pourtant d’une maladie qui peut être grave, voiremortelle dans 1 % des cas. Du fait de sa virulence cette bacté-rie est susceptible d’être utilisée dans le bioterrorisme. À ce jouraucune transmission interhumaine n’a été rapportée. Une meilleureconnaissance de cette pathologie est nécessaire pour diminuer ledélai diagnostic et améliorer la prise en charge des patients.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.484

P132Étude comparative de la paralysiefaciale de l’enfant et de l’adulteN. Bouchareb ∗, S. Khassime , A. Benzaouia ,R. Abada , S.H. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal ,A. Janah , M. Essaadi , F. Kadiri , F. KadiriHôpital 20 Août, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— La lésion du nerf facial peut se pro-duire dans les régions allant du cortex cérébral à la plaque motriceau niveau du visage, plusieurs étiologies y sont responsables, untraumatisme, une infection virale, et les facteurs idiopathiques.Cependant, la paralysie du nerf facial chez les enfants peut diffé-rer de celle de l’adulte. Par conséquent, nous évaluons à traverscette étude l’étiologie et le taux de récupération de la paralysiefaciale chez les enfants et les adultes.

Patients et méthodes.— Nous avons étudié rétrospectivement lesdossiers de 217 patients, âgés de 0 à 70 ans, étalé sur une périodede cinq ans du janvier 2008 au décembre 2012.Résultats.— La plupart des causes fréquentes de paralysie faciale(PF) chez les adultes étaient la paralysie faciale à frigorie (58,9 %),les infections (30,8 %), les traumatismes (6,5 %), les causes iatro-gène (2,0 %), et les tumeurs (1,8 %), alors que les causes les plusfréquentes de la PF chez les enfants étaient la paralysie faciale àfrigorie (57 %), les infections (23 %), les traumatismes (14 %), trau-matisme de la naissance (3 %), et d’étiologie indéterminée (3 %). Lestaux de récupération chez les adultes sont de 91 % pour la paralysiede Bell, 89,0 % pour l’infection, et de 37,5 % pour les traumatismes,alors que les taux de récupération chez les enfants étaient de 90 %pour la paralysie de Bell, 98 % pour l’infection, et 60 % pour lestraumatismes.Conclusion.— Ces résultats montrent que les causes de la paraly-sie faciale sont similaires chez les adultes et les enfants, et lestaux de récupération chez les adultes et les enfants ne sont passignificativement différents.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.485

P133Syndrome de Plummer-Vinson : àpropos de quatre cas et revue de lalittératureL. Belfaquir ∗, K. Krimissa , T. Oubahmane ,R. Abada , S. Rouadi , A. Janah , M. Roubal ,M. Mahtar , F. KadiriCHU Ibn Rochd de Casablanca, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le syndrome de Plummer-Vinson estune affection rare, qui atteint essentiellement la femme de raceblanche. Il se caractérise par une dysphagie, une carence mar-tiale et la présence d’un anneau membraneux du tiers supérieurde l’œsophage.But.— Le but de cette étude était de préciser les caractéristiquesépidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évo-lutives du syndrome de Plummer-Vinson.Patients et méthodes.— Nous rapportons quatre cas de syndromede Plummer-Vinson, colligés sur une période d’un an (2012). Lesparamètres étudiés étaient l’âge, le sexe, les signes cliniques etbiologiques, notamment la numération de la formule sanguine,l’albuminémie, les bilans hépatique, rénal et lipidique. Tous lespatients étaient explorés par une endoscopie digestive haute.Résultats.— La dysphagie était le principal symptôme, retrouvé danstous les cas. L’anémie sidéropénique était observée chez tous lespatients. La prise en charge thérapeutique était basée sur la dila-tation endoscopique, qui a été réalisée chez tous les patients, dontdeux ont nécessité plusieurs séances, et sur le traitement martialqui n’était prescrit qu’en cas d’anémie. L’évolution initiale étaitfavorable dans tous les cas avec une disparition de la dysphagie.Conclusion.— La dysphagie constitue le principal symptôme pouvantrévéler un syndrome de Plummer-Vinson. La dilatation endo-scopique est une procédure de choix dans le traitement desdiaphragmes œsophagiens au cours de ce syndrome. Le risque dedégénérescence impose une surveillance endoscopique régulière.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.486

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