Le Lama gisementd’écritures. Comment
ça marche ?
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Saint-Brieuc Ville à écrire
Notre théâtre c’est la ville
Des maisons-théâtre,des maisons-cinéma,
des maisons-agora
Des passerellesnouvelles entre espace
public et espace privéDu point de vue du flux numérique, il n’y a ni espaceprivé ni espace public, il n’y a que des groupesd’affinité connectés. Les formes de vie : nouvel appelà la création ? — Lire page 11
Aux manettes de Saint-Brieuc Ville à écrire : leLAMA, Labo Auteurs Metteurs en scène Acteurs duThéâtre de Folle Pensée. — Lire pages 8 et 9
Fabriquer du commun, de l’urbanité, pournous aider à faire société, joie, fête et partage
— Lire page 10
Saint-Brieuc Ville à écrire aime les gens, leurs corps,leurs gestes, leurs voix, les paysages dans lesquels ilsmarchent, travaillent, rêvent, vagabondent, aiment,rient, pleurent… et leurs maisons. — Lire pages 4 à 7
41 représentations du 9 avril au8 mai 2016 dans 41 maisons de tous les
quartiers de Saint-Brieuc. — Lire pages 2 et 3
Rappel des faits
Pourquoi faut-il remettrele poireau à l’endroit ?
Les habitants de Saint-Brieuc et les artistes aveclesquels nous avons tourné les courts-métragesSaint-Brieuc Ville à écrire. — Lire pages 12 et 13
37 courts-métragesréalisés dans les rues
de Saint-BrieucAu sein du Lama (Labo Auteurs Metteurs-en-scèneActeurs du Théâtre de Folle Pensée), 17 auteur.e.s ontécrit 96 textes nourris par des rencontres avec leshabitants de Saint-Brieuc — Lire page 14
Les artistes du Lamaet leur 96 textes
SAINT-BRIEUC MON AMOUR« On croit connaitre sa ville et voilà qu’un jour on partage avec ses habitants unrécit ouvert, qui renouvelle le regard qu’on porte sur elle. Notre compagnie adéployé ses spectacles dans ce théâtre tout en courbes et en perspectives qu’estSaint-Brieuc et la Baie de Saint-Brieuc. Les scènes, les films ont résonné dequartier en quartier. Et joie ! les hôtesses, hôtes, passagers des maisons-théâtrenous ont fait le cadeau de leurs propres récits de la ville.Où se loge le futur dans Saint-Brieuc ? Cette question a fait rêver ses habitants. Etsi aujourd’hui l’urgence était là : ouvrir des espaces et des temps pour construirele nouveau récit d’une ville. Ce n’est que le début. Nous avons le sentiment devivre le fabuleux temps des commencements. » — Roland Jean Fichet
AVRIL 2016
SAM 9 : 1 — rue Jean Rioche [Ville Hellio]2 — place Baratoux [Saint-Michel]
MAR 12 : 3 —rue de Trégueux [Robien]
MER 13 : 4 et 5 — festival Panoramic [Centre-ville]
JEU 14 : 6 — rue du Pré Chesnais [Robien]7 — rue du Pasteur Crespin [Beauvallon]
VEN 15 : 8 — rue du Champ des Nues [Saint-Michel9 — place du Chai [Centre-ville]
SAM 16 : 10 — rue Lamenais [Plérin/Couvran]11 — rue de l'Argoat [Les Villages]
DIM 17 : 12 — rue de l'Ondine [Robien]13 — rue Cdt d'Estienne d'Orves [Cesson]
LUN 18 : 14 — Café du dimanche et bld hoche [Robien]
MAR 19 : 15 — rue Cuverville [Robien]16 — rue Victor Grignard [Ville Jouha]
JEU 21 : 17 — rue Condorcet [Robien]18 — Centre social [Croix Saint-Lambert]
VEN 22 : 19 — rue Gabriel Péri [Cesson]20 — rue Claude Bernard [Croix Saint-Lambert]
SAM 23 : 21 — place Saint-Michel [Saint-Michel]22 — rue du Légué [Saint-Michel]
DIM 24 : 23 — rue de maréchal Foch [Saint-Michel]24 — rue Mansart [Saint-Jouan]
LUN 25 : 25 — villa Carmélie [Ville Hellio]
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Rappel des faits
« Saint-Brieuc Ville à écrire » : 41 représentations du 9 avril au 8 mai 2016 dans 41 maisons etlieux publics situés dans tous les quartiers de Saint-Brieuc.
MAR 26 : 26 — rue Jean Rioche [Ville Hellio]27 — Centre social du Plateau [Ginglin]
JEU 28 : 28 — rue de Trégor [Les Villages]29 — rue Albert Thomas [Robien]
VEN 29 : 30 — rue Renan [Saint-Michel]31 — rue Fernand Léger [Beauvallon]
SAM 30 : 32 — rue Charles Le Goffic [Saint-Michel]33 — Secours populaire [Robien]
MAI 2016
DIM 1 : 34 — rue Saint-Guillaume [Centre-ville]35 — rue Cdt d'Estienne d'Orves [Cesson]
LUN 2 : 36 — rue de Gouët [Saint-Michel]
VEN 6 : 37 — rue Jules Ferry [Robien]38 — rue Pinot-Duclos [Ville Hellio]
SAM 7 : 39 — rue Émile Souvestre [Saint-Michel]40 — rue de Trégueux [Robien]
DIM 8 : 41 — rue Louis Rossel [Croix Saint-Lambert]
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« des maisons qui contiennent la ville »
Agnès Jacquesson : « J’ai tout vu.Tout. Ou presque.
Des maisons, des apparts, des esca-liers, des salons cosys qui vous hap-pent sitôt qu’on est entré, d’autresqui s’ouvrent en baies vitrées, desbibliothèques et des étagères, desmurs bavards, une salon de coiffurecomme une bonbonnière, un garagebeau comme un camion.
Des chats blancs, des chats roux.
La présence envahissante de l’objet :un piano laqué noir, des rideaux rigo-los, des réveils, des oiseaux de
papier sur une cage en osier, unpoêle, des tapis rouges, des bibelots,des armoires bretonnes et des meu-bles Ikéa, des collections de sou-pières, aquarelles, lampes, objetsroses, pots de fer, flacons bleus, gal-linacées, photos, revues.
J’ai vu partout l’heure affichée surdes horloges murales.
Des portes pour entrer, des portespour sortir ou pour passer la tête.
Des petits jardins, îlots de verdurecachés derrière des murs.
Dans la ville il y a des maisons quicontiennent la ville. De l’ouvert dansdu clos, du grand dans du petit. Laville dans les textes, sur les murs, laville mise en scène, montrée, la villeparlée, découverte, redécouverte,fantasmée.
J’ai vu des métamorphoses. J’ai vudes cuisines s’offrir en coulisses entoute candeur. J’ai vu la lampe dusalon se faire dévorer comme ungâteau. Je l’ai vue.
J’ai vu du mur sortir d’autres visageset d’autres corps, des Briochins.
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Des maisons-théâtre, des maisons-cinéma, des maisons-agora
COMMENT SE DÉROULE UNE SOIRÉE-SPECTACLE ?
Chaque soir, deux équipes d’artistes jouent dans deux maisons différentes de Saint-Brieuc. 15 textes,choisis parmi les 96 déjà écrits, sont interprétés par les actrices et acteurs du Lama. Quelques-uns des37 courts-métrages réalisés en 2015 et 2016 scandent la soirée.
À l’issue de la représentation, les habitants-spectateurs s’expriment sur Saint-Brieuc et la Baie de Saint-Brieuc, sur le présent, sur l’avenir. Leurs paroles se croisent à partir de questions sorties d’un chapeau. Enfin de soirée, les conversations s’ébrouent autour de nourritures terrestres.
DES MAISONS-THÉÂTRE
Extrait du dépliant remis aux hôtes en janvier 2016 : « Nous vous rendrons une première visite de repérageet d’échange. D'abord pour voir avec vous quand et comment nous pourrons investir votre domicile (oùmettre l'espace scénique ? où mettre l'écran et le vidéoprojecteur ? comment disposer vos invités-spectateurs ? quel nombre maximum de spectateurs pourrez-vous accueillir dans ce dispositif ?). Maisaussi pour mieux vous connaître.
Ensuite, rendez-vous le jour J, au moins quatre heures avant le début de la soirée pour tout installer etpermettre aux metteurs en scène d'adapter le spectacle à votre domicile. Entre-temps, vous aurez gérévous-mêmes vos invitations, vos invités et tout ce qui concerne l’accueil. »
ACCUEILLIR DANS VOTRE MAISON UNE SOIRÉE-SPECTACLE
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PLUS PRÈS TU NE PEUX PAS
AU GARAGE KAR’AVEL LA MÉCANIQUE THÉÂTRALE joue à plein
Agnès Jacquesson : « Et ce dernier voyage entre les hauts murs d’un garage, cathédrale dédiée auxsaintes huiles Igor Motocraft Bosch Good Year Yacco Motul WD 40 Aérotwin Hifly book kit. Bien au-dessusde nous des plaques vitrées, vitraux couchés, laissent entrer la lumière du jour. Un vieil étau qui me rap-pelle celui de mon grand-père, arbore fièrement son nom shakespearien ; c’est un YORK !
Et partout des formules sibyllines : Défense d’entrer, À chaque moteur son booster, Vous avez-dit géomé-trie ?, Voiture exclusive, pneus exclusif, Moteur !, Michelin sûr longtemps, Aujourd’hui… le diesel démarresans fumée.
Voilà que le portail, dans un bruit d’enfer, s’ouvre en grand, qu’une voiture monte jusqu’à nous et queMonique Lucas et Chloé Maniscalco en descendent. La chaîne cinématique de Marina Keltchewsky épousele lieu avec un naturalisme déconcertant.
Dans ce garage, la scénographie est visuelle et olfactive et offre une multitude d’espaces de jeu.L’impression que quelque chose s’est libéré dans ce volume ouvert où la mécanique théâtrale a joué àplein. À la fin du dialogue, une des voisines, que j’imagine bien être cliente du garage, conclut : Voilà, toutest dit. Si ça, ce n’est pas une réplique de théâtre… »
Comment l'art théâtral s’empare-t-il de l’extrême proximité entre artistes et spectateurs imposée parSaint-Brieuc Ville à écrire ? Adapter chaque jour à une maison différente l’espace scénique, la mise enscène, le jeu, ne suffit pas. Il faut aussi recréer le spectacle, rendre surprenants, inhabituels à leurs pro-pres habitants ces petits espaces dédiés à l’intime circulation du quotidien. On joue dans une maison eton joue avec la maison. Ce que nos hôtes formulaient ainsi : notre maison est à vous le temps d’une jour-née et d’une soirée, transformez-la comme bon vous semble, vous avez carte blanche… Traduction : nousattendons de vous l’inattendu.
Certains hôtes n’ont pas raté une minute des longues séances de répétition que les artistes faisaient chezeux chaque jour pour atteindre le geste artistique le plus juste. Ils ont pu voir à quel point un spectacleest une chaine de micro-évènements, minutieusement élaborés et répétés. La plupart du temps ils igno-raient tout de ce travail invisible. La découverte de la mécanique ultra-précise d’une création théâtrale lesa étonnés et ravis.
Laure Catherin : « La magie de ces mises en scène dans les maisons laisse entrer le vivant, et reste invisi-ble, comme si tout s'inventait dans l'instant. »
Sarah Amrous : « On nous ouvre les portes desmaisons et nous nous y retrouvons pour vivre unmoment de théâtre.
Être dans un salon, même s’il est grand, engen-dre une forme de proximité qui n’existe pas dansun théâtre ou pas comme ça.
Pourquoi ? Parce que nous entrons dans le cerclefamilial et amical d’une famille : entre ses murs,ses meubles, ses objets, dans son décor intime…Ce partage n’est pas rien.
Sensation que la générosité de nos hôtes engen-dre une forme d’humilité perceptible à chaqueendroit, tout en produisant une complicitéjoyeuse.
Il y a une expérience commune et certaines bar-rières tombent. Le théâtre n’a pas lieu là-bas loinsur la scène : le théâtre a lieu dans la proximité etalors il me semble que le public se sent concernéd’une manière assez singulière. »
des BARRIÈRES TOMBENT une lune dans le salon
Alexandre Koutchevsky : « Tous les salons ontune lampe. Souvent suspendues au plafond,parfois juchées sur de grandes perches mobiles,du plus classique au design affirmé, les lampesbriochines ont toujours intégré les mises enscène.
Quand Laure Catherin ou Johanne Thibaultinterprétaient La Mamie de Chloé Maniscalco,elles s'avançaient tranquillement vers une de ceslampes, la regardaient, comme on invite unpartenaire de jeu à entrer en scène, puisl'allumaient. Ou, si elle l'était déjà, venaientsimplement se glisser dans son halo. Apparitionsoudaine du visage de la comédienne. Ouvertured'un nouveau monde, d'un nouveau texte,modification des conditions de perception dusalon. Un visage se détache dans cette pièce quel'on croyait connaître. Et voilà qu'il devientcomme une lune dans le salon, ciselé par cettelumière qui toujours s'était tenue là, prête authéâtre. »
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DES MAISONS-CINÉMA
Agnès Jacquesson : « Les portraits de Briochinsfilmés font de la ville un portrait d’une richesseinsoupçonnée. Comme aux premiers temps ducinéma, l’espace de jeu accueille les petits filmsréalisés par Leslie Bernard, Matthias Jacquin,Alexis Fichet, Alexandre Koutchevsky. Homecinéma. Rue Renan, les lignes de force de la pas-serelle de la gare creusent la surface blanche dumur, et la profondeur de champ réinvente l’es-pace. Le chemin le plus difficile est celui qui mènevers soi, dit la dame qui a eu envie de se tuer. »
LE CHEMIN QUI MÈNE VERS SOI
Les courts-métrages Saint-Brieuc Ville à écriretournés avec des habitants de Saint-Brieuc res-pectaient tous la même règle du jeu :
Vous choisissez un lieu qui vous parle dans Saint-Brieuc, un lieu qui représente quelque chose pourvous, un lieu où vous avez envie d'être filmé(e).Placé(e) dans ce cadre, vous racontez face à lacaméra une histoire de rencontre ou de sépara-tion qui vous est réellement arrivée. Cette histoirepeut avoir un lien avec le lieu choisi, ou pas. Lerécit doit durer entre trois et cinq minutes.
films : règle du jeu
Alexis Fichet : « Dans aucune maison nous ne nous sommes servis de la télévision. C'était pourtant ten-tant, parfois, quand la lumière était forte dehors et luttait contre le vidéoprojecteur. Mais la télé est unmeuble du quotidien. Nous avons donc toujours projeté des choses là où l'on n’en projette pas.
J'irai même plus loin : parfois j'ai privilégié un écran bizarre et approximatif à un bel écran parce que l'émo-tion esthétique qu'il pouvait procurer était plus importante que la perte de qualité. Dans l'une des der-nières maisons où nous avons joué, ce paradoxe était criant : les films étaient un peu abimés par une barrecentrale de la fenêtre que nous ne pouvions pas enlever, mais je voulais projeter sur les volets roulantparce qu'en les relevant nous avions un effet unique, complètement lié à cette maison.
La façon dont Le portrait blanc allait apparaître à la suite des vidéos, le trajet esthétique de cette relation àl'écran, puis à la toile blanche, c'était au moins aussi important que la qualité de l'image. Une émotionpouvait naître de ces purs rapports d'espace et d'ouverture qui avait pour moi autant d'importance quecelle contenue dans les textes. »
des écrans dans les maisons
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DES MAISONS-AGORA
Sarah Amrous : « Sensation que le public a envied’être mêlé au théâtre ainsi ; de le côtoyer deprès ; de pouvoir dire ce qu’il en pense.
Sensation que ce jeu de venir directement chezles gens réinstaure une échelle humaine et alorschacun peut plus facilement se sentir à sa placeet donc participer. Sensation que les gens ontenvie d’avoir la parole ; envie de rêver ensembleune ville, la vie de demain ; envie de se livrer ;envie de se prêter au jeu. »
ENVIE D’AVOIR LA PAROLE
Dans les deux prochains livrets Saint-Brieuc Villeà écrire (lire page 16), nous reviendrons en détailsur les conversations qui ont eu lieu à l’issue desreprésentations. Nous avons en effet recueilli unmatériau considérable lors des ces 90 heuresde conversations. Ce que nous ont livré nos hôteset leurs invités est d’une grande richesse, parfoisd’une intimité surprenante.
Chaque soir nous glissions des questions dans unchapeau. Une personne piochait au hasard unequestion, proposait une première réponse, qued’autres spectateurs prolongeaient, détour-naient… Il arrivait souvent qu’une question engen-dre de longs échanges passionnés.
Voici quelques-unes des questions que contenaitle chapeau :
« Décrivez un endroit de Saint-Brieuc où vousaimez passer. »
« Est-ce quʼil y a un détail, un paysage, un objetque vous pensez être la seule personne à remar-quer dans Saint-Brieuc ? »
« Si vous deviez convaincre une amie ou un amide venir habiter Saint-Brieuc, qu'est-ce que vouslui diriez ? »
« Donnez un souvenir précis lié à une rue ou unlieu de Saint-Brieuc. »
« Si Saint-Brieuc était un mot… »
« Si vous deviez placer le futur dans Saint-Brieuc,ce serait où ? et quoi ? »
dans le chapeaule récit d’UNE VILLEEN PLEINE MUTATION
Comment une équipe artistique (qui ne comprendni urbaniste ni sociologue ni architecte) peut-elleaccompagner une ville en pleine mutation ?
Une ville est avant tout une communautéhumaine. Dans ces moments de mutation où ledoute et l’inquiétude prospèrent, elle a besoind’un regard bienveillant et positif.
Nous aimons notre ville. Nous considéronsqu’elle possède des atouts que n’ont pas d’autresvilles. Avec nos moyens — ceux de la créationthéâtrale — nous avons choisi de porter sur elleun regard poétique, décalé, fertile, qui redonnede la fraîcheur.
Chaque soir, pendant cinq semaines, nous avonsété enchantés de rencontrer chez les habitants-spectateurs de Saint-Brieuc Ville à écrire ce mêmeattachement pour leur ville, ce désir et cettevolonté de penser positivement son futur.
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Le Lama gisement d’écritures.Comment ça marche ?
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Sessions d’écrituredramatique dans desécoles supérieures d’art,des universités, desateliers en AfriqueElles sont dirigées par RolandFichet dans les écoles nationalessupérieures d’art dramatique deRennes, Strasbourg, Montpellier,les universités de Rennes etBordeaux, les ateliers d’écriture etde théâtre de Saint-Brieuc,Conakry, Yaoundé, Bafoussam.
Naissance du projet Saint-Brieuc Ville à écrireLors du séminaire Lama de juillet 2014Roland Fichet propose le projet Saint-Brieuc Ville à écrire.
Le principe : les auteurs du Lama vont àla rencontre d’habitants de Saint-Brieucet leur demandent de raconter unerencontre ou une séparation qui s’estdéroulée à Saint-Brieuc et qui les amarqués.
Ils écrivent une série de portraits et descènes de rencontre ou séparation.
14 premiers courts-métrages sontréalisés, dans lesquels les artistes duLama se prêtent au jeu du récit intime.
Debut d’un cycle de mises en lecturecritique des 96 textes livrés> Livraison d’une première version de texte
> mise en lecture critique de ce texte, soit lors deréunions Lama (à Saint-Brieuc ou à Rennes), soitdans le blog du Lama, où les textes sont soumis enligne à tous les membres du Lama [ce cycle permet àune auteure ou un auteur d’entendre son texte lu pard’autres membres du Lama, d’évaluer de façoncollaborative les qualités et défauts de son texte, dele réécrire]
> temps de réécriture
> livraison d’une deuxième version du texte
> nouvelle mise en lecture critique au sein du Lama
> éventuel nouveau temps de réécriture
> etc. [jusqu’à parvenir à une version satisfaisantepour l’auteur et pour le Lama].
Création du LAMA etséminaires de travail Des artistes issu.e.s de cesécoles et ateliers rejoignent leLAMA (Labo Auteur Metteurs-en-scène Acteurs du Théâtre deFolle Pensée).
Les séminaires de travail duLama sont dans un premiertemps des chantiers d’écriture(les Portraits/Bretons), etintégrent les travaux personnelsdes auteur.e.s du Lama.
Première série derencontres avec deshabitants de Saint-BrieucChaque artiste du Lama procèdecomme il l’entend pour entrer encontact avec un.e habitant.e deSaint-Brieuc et recueillir un récit derencontre ou de séparation.
Il s’agit d’écrire une fiction, un récitpoétique, pas un documentaire. Lapersonne rencontrée est parconséquent une source dont il estpossible de s’éloigner. Il estégalement possible de composer unseul personnage à partir de deux outrois rencontres différentes.
Deuxième série derencontres avec deshabitants de Saint-Brieuc : réalisationsde 12 courts-métragesCes 12 premiers courts-métrages tournés dans lesrues de Saint-Brieuc avecdes habitants ont étéréalisés par Alexis Fichet,Alexandre Koutchevsky,Simon Gauchet.
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COMPAGNONS
Le Labo de Folle pensée, depuis janvier 2013, produit des textes : récits, scènes, portraits, nouvelles… Des auteurs écri-vent, un gisement se constitue. Nous pouvons déjà identifier plusieurs couches, plusieurs filons. C’est dans ce gisementque nous avons puisé pour Saint-Brieuc Ville à écrire.
Mais n’y a-t-il pas d’autres auteurs embarqués dans le navire Saint-Brieuc Ville à écrire ?
On ne dira pas qu’ils sont clandestins, ces auteurs, on dira seulement qu’ils ne signalent pas leur présence sous cetteidentité : auteur. Ce sont des fournisseurs de matière, des passagers, des compagnons d’une heure ou de quelquesjours, des amateurs au sens le plus noble du terme. Ce qu’ils écrivent, ce qu’ils racontent, s’insinue dans le mouvementde l’écriture. Le gisement d’écritures de la Baie de Saint-Brieuc c’est aussi ce flux de paroles, d’écrits, d’images desBriochins et des Costarmoricains qui apportent leur pierre à l’édifice, qui participent à l’édification d’un récit aimantépar le futur. — RJF
Quatrième série derencontres avec deshabitants de Saint-Brieuc : réalisation de12 nouveaux courts-métragesCes 12 nouveaux courts-métrages tournés dans lesrues de Saint-Brieuc avecdes habitants ont étéréalisés par Matthias Jacquinet Leslie Bernard.
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Répétitions, suivies de41 représentations des deuxspectacles Saint-Brieuc Ville àécrireDeux spectacles différents, mis en scène parAlexis Fichet et Alexandre Koutchevsky, sontjoués chaque jour dans deux quartiersdifférents de Saint-Brieuc.
Chaque soir, au cours du spectacle et durantles conversations qui suivent le spectacle,sont projetés une dizaine de courts-métrages réalisés par des artistes du Lamaavec des habitants de Saint-Brieuc.
Troisième série de rencontresavec des habitants de Saint-Brieuc : sélection et prévisitesdes maisons et lieux publicsoù seront joués les spectaclesSaint-Brieuc Ville à écrireCes contacts et prévisites sont réaliséspar Jeanne François, Monique Lucas,Laure Catherin, Chloé Maniscalco,Alexis Fichet, Alexandre Koutchevsky.
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Lors des deux réunions Lama qui ont suivi, lesartistes ont exprimé un fort désir d’écrire et deréaliser une deuxième étape Saint-Brieuc Ville àécrireLes représentations ont été pour les artistes du Lama l’occasionde nouvelles rencontres qui engendreront de nouveaux portraitsbriochins. Les échanges tenus lors des conversations Saint-Brieuc Ville à écrire ont été saisis à chaud, le soir même desreprésentations, par des artistes du Lama. À l’horizon : denouvelles fictions nourries par ces échanges.
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Pourquoi faut-il remettre le poireau àl’endroit ?
« Remettre le poireau àl’endroit » est le titre d’un livreparu en mai 2015. Les deuxauteurs, Jean Blaise* et JeanViard*, plaident pour que laculture sorte de ses « boîtesprotégées et de ses élites », etqu’elle nous aide à faire société,joie, fête et partage.
Au centre de leur propos, il y adeux constats :
« En France, entre l’allongementdes études, l’accroissement de lalongévité, l’évolution des joursde repos et de la duréehebdomadaire de travail, nousne passons en moyenne plus que12% de notre vie à travailler. »
Notre temps libre a été multipliépar quatre en un siècle (il aaugmenté de 38% depuis 1988).Il représente aujourd’hui plus dela moitié de notre vie. Quefaisons-nous de ce temps libre ?
« Nous nous sommes repliésdans nos territoires privés touten étant connectés au monde.Mais par l'Internet, nous sommesen contact avec des gens quinous ressemblent. Dans la villeaussi : il y a des communautésd'origine, de métier, de religion,de genre, de pratiquessentimentales, etc. La ville sefragmente en groupes tribalo-familiaux plutôt heureux, et ledésir de faire ensemble des
choses, si l'on ne le construitpas, se rétracte. »
C’est pourquoi Jean Blaise etJean Viard invitent les artistes,les acteurs culturels et les élus àfabriquer du commun, del’urbanité.
Phénomène nouveau d’uneampleur jamais atteinteauparavant : c’est dans l’espaceprivé et les groupes d’affinitéque se trouvent les gensaujourd’hui. C’est donc à cetendroit qu’il faut aller leschercher.
* Jean Blaise est l’inventeur de la Nuit Blancheà Paris, du Lieu Unique à Nantes, du Voyage àNantes. Jean Viard est sociologue, directeur derecherche au CNRS, et cofondateur des éditionsde l’Aube.
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Des passerelles nouvelles entre espacepublic et espace privéIl y a vingt ans, entrer chezquelqu'un c'était franchir unefrontière : entre espace public etespace privé. Mais aujourd’hui ?
L’espace public connecté occupel’espace privé
Le web, la wifi, le streaming, lesmartphone… ont faitmassivement entrer dans nosmaisons des objets culturels.La domotique, linky, gazpar, lawebcam… les ont ouvertes auxcollecteurs de données.
À l’inverse, l’espace privéconnecté occupe l’espace public
Aujourd’hui partout où nousallons nous transportons avecnous notre bulle multimédiapersonnelle.
Dans la rue nous téléphonons,tweetons, textotons, googlisons,nous likons nos amis Facebook,nous écoutons en streamingnotre playlist, nous faisons unephoto et l’envoyons n'importe oùdans le monde…
Nous pouvons aujourd'hui fairetout cela — qui est pourl'essentiel d'ordre privé — ausein même de l'espace public.
Conséquence : forte est latentation du repli dans un entre-soi connecté
D’une part, les gens socialisenthors de leur foyer leurs liensprivés : les groupes d’affinitésconnectés, les rencontresamoureuses, la sexualité ont prisune place énorme dans l’espacepublic. D’autre part, le cœur dulien social est entré dansl’espace privé, qui s’est équipéet agrandi pour mieux recevoir(cuisine, jardin, barbecue…).
Les formes de vie : nouvel appelà la création ?
Comment faire théâtre de cesnouvelles formes de vie ? Onpeut écrire une pièce de théâtresur le monde connecté (Le pointde Godwin de Damien Gabriac,auteur du Lama) et la jouer dans
des théâtres. On peut aussiécrire des micropièces inspiréespar des habitants et les jouerdans des maisons. C’est à cetendroit que se sont glissées lesspectacles Saint-Brieuc Ville àécrire.
Voici l’hypothèse que nousformulons :
> Saint-Brieuc Ville à écrire videtemporairement l’espace privéque constitue la maison-hôte (ilne s’agit pas seulement d’unvide symbolique, nousdéménageons vraiment lesmeubles et décrochons vraimentles décorations murales, noshôtes ont pu le constater).
> Dans ce vide temporaire, lesartistes du Lama font entrer laville et sa communauté humaine.Ils créent un espace scénique,théâtral et cinématographique,qui devient ensuite un lieu deparole où les habitants-spectateurs peuvent à leur tours’exprimer sur leur ville.
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Salut Louis !AdrénalineOuvrir au monde
Coupe du monde Jardin partagé
VoisinesBriochine assumée
La pension
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La Gauffre
Le fils d’UntelLa cinquième
03:17 05:04 04:01
Qui se sépare se rencontre
Fête des écoles publiques Deux saisons et demi Rallye lecture
Galette-saucisse
03:0402:17
04:44
Fût chantant
03:37
Angéla
03:48
Pères missionnaires
04:32
Miléna
03:15
Rencontre payante
03:43
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réalisés dans les rues de Saint-Brieuc
Le braceletLe portiqueMétro
La vida loca Suédois
Une colonie à ErquyLa clef
La gorge
02:0701:45 04:00
01:46 05:2603:34
03:33 02:59 01:41
03:22
Derniers anniversaires
Ulysse et PénélopeLa passerelle
03:49 02:37 03:45
Coup de foudre
Départ Comment j’ai été sauvée Au cœur du département
Frelons asiatiques
03:0404:04
02:33
96 textes écrits par les auteur.e.sdu Lama
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Les textes sur fond bleu ont été mis en scène et joués lors des soirées-représentation Saint-Brieuc Ville à écrire.
Checkpoint en sous-solEsplanade GeorgesPompidouFallait y penser avantLe toit du mondeQuai des AnouresAmélieDilemmeGros rouge
Il n’y a pas que lesLehuédéL’homme à la SuzukiLa vengeance du puce-ronMalgacheTapage NocturneTibus ligne 7Victor de 3/4 face
ClémentDarling’pubFranckLa mamieChloéLuanaLuc
SinamOde pour les cabaneset les pistolets à clous
Alexis FichetHighlanderSolveig
Eye HaidaraRestaurant centre-villeUne actrice viennoise
Johanne ThibautChevetCincinnatiCorps et âmeDivin MonoprixLiquide A.Pièces courtes radiophoniques
Karine PiveteauFritesSquare Anna Politkovskaïa38 et demi du soir en été
Marie ThomasÀ bas la TurquiePerrier rondelleCarrouselHeure de débauche au palaisLena ou l’essentielMarie Anne Jeanne Profil FaceUne esquisse de Suzy
Mathieu MontanierLou et le grand méchantSur la route de BrestRencontre
AmourInnokientiL’endocrinologueLa PauletteLady John WayneLampeLe fils de l’autrePaul PrangaRadica DjordjevicToufik Romanovitch
Un beau gâchisZafirEczémaEnvie animaleSquare des FrançaislibresUne chaîne cinéma-tique
Sarah AmrousCut dayMehdi tôt le matinRencontre famille Leila Saint-BrieucL’Albatros
Simon GauchetLe portrait blancPortrait de la mer ou du poèteJeanne et Pierre
Yann Lefeivre#départ_nnnnnnn_Non_Dominique__Pas_ce_soir
Roland FichetBernadette Urien née KalonecCarole42 instantanés briochins (micro-textes)8 micro-portraits briochins
Rencontre magic in theairRue FardelCatherine et SylvieHow I met JaquiLe bleu de la mer estsans limite
LeniLes chandelles deTrébeurdenMadame M.
Agnès Jacquesson
Marina Keltchewsky
Romain Brosseau
Chloé Maniscalco
Crédit photo de cette page : © Aude Apart pour Laurent Cazanave // © Samuel F. pourtoutes les autres photos.
Elsa BorrelIn Real LifeL’ArdoiseLa forêtLa vitrineCe gars-làFlower of ScotlandLucky Bouddah
Laure CatherinDédéLe BrévégienLes dreads et le gâteauDans le noirSur la plage
Laurent CazanaveEt le petit homme en gros manteau rougePortrait bielorusse
Le LAMA est le Labo Auteurs Metteurs-en-scène Acteurs du Théâtre de FollePensée
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Auteur.e.s
(tous sont membres du LAMA)Agnès Jacquesson, Alexis Fichet, Chloé Maniscalco, Elsa Borrel,Eye Haidara, Johanne Thibaut, Karine Piveteau, Laure Catherin,Laurent Cazanave, Marie Thomas, Marina Keltchewsky, MathieuMontanier, Roland Fichet, Romain Brosseau, RomainDebouchaud, Sarah Amrous, Simon Gauchet, Yann Lefeivre.
Réalisateurs des courts-métrages
(tous sont membres du LAMA)(en 2015) Alexis Fichet, Alexandre Koutchevsky, Simon Gauchet,(en 2016) Leslie Bernard, Matthias Jacquin.
Interprètes
(chaque jour, deux équipes artistiques jouent en même tempsdans deux lieux différents de la ville)
Équipe FMetteur en scène : Alexis FichetAvec : Romain Brosseau, Gaëtan Vettier, Alexis Fichet, MoniqueLucas, Chloé Maniscalco
Équipe KMetteur en scène : Alexandre KoutchevskyAvec : Jeanne François, Johanne Thibaut, Yann Lefeivre, LaureCatherin,
Soutiens/PartenairesFestival Panoramic, association Le Cercle / Centre social duPlateau / Centre social Croix Saint-Lambert / Secours populaire /Villa Carmélie, Conservatoire de musique, de danse et d’art dra-matique.
Remerciements
(aux habitant.e.s qui ont accueilli le spectacle)Soazig et Thierry Oger, Julien Denis, Myriam Derriennic, Céline LeMoal et Lionel Rault, Marylène et Lucien Cadiou, MoniqueCogneau, Bruno Hindahl, Marie-Aurélie et Christophe Charrier,Gisèle et Yves Le terrien, Guénhaël Beaudry, Élise Marchand,Louise Dilasser et Lan Mafart, Jean-Luc Wilmart, NolwennPédrono et Mathieu Lourmière, Annick et Job Brouard, ChantalPousthomis, Gwendoline Laimant, Michel Viaud, Delphine etLaurent Daumas, Danièle et Bernard Plouzennec, Gaëlle etErwann Mazéas, Jeanne Dinomais, Manu et Jean-JacquesGourhan, Glenn Désury, Alexandre Lambert, Bénédicte Weeger etNicolas Bourel, Virginie Turquand, Dominique et AnthonyNouyoux, Anne et Ronald Chevalier, Kristenn et Ronan Cariou,Solène Normant, Carine et Xavier Pageot, Claude Étesse, Valérieet Christophe Latil, Jean-Paul Hérisson, Régine Mary.
(aux personnes filmées dans les courts-métrages)Marguerite de Bressy de Guast, Jean-Paul Hérisson, DésiréMamboungou, Alice André, Darya Khendrik, Jean-Luc Wilmart,Brahim Alahiane, Odile Legnazzi, Michele Jégu, Joseph Herbert,Daniel Rolland, Frédéric Billard, Léa Billard, Job Brouard, VirginieTurquand, Colette Bouetté, Simone Lavolée, Michelle Brieuc,Frantz Zobel, Eryne Favrais, Gaspard Verdure, Pauline Kabioc’h,Pierre Le Baleur, Régine Mary, Robin Babey, Sophie Michel, BrunoHindahl, Gérard Guyot, Cyril Kerhardy.
Conception et directionRoland Fichet
Administration de productionPatrice Rabine, Catherine Merle
Soutiens publicsDRAC Bretagne, Ville de Saint-Brieuc, Conseil régional deBretagne, Conseil départemental des Côtes d’Armor, Assembléenationale.
CoproductionThéâtre de Folle Pensée, Saint-Brieuc / Théâtre National deBretagne, Rennes.
LES équipes
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Théâtre de Folle PenséeSaint-Brieuc
4 rue Jouallan - BP 4315 - 22043 Saint-Brieuc cedex 202 96 33 62 41Licence numéro 2-1010979www.follepensee.com
directeur Roland Fichet administrateur Patrice Rabinesecrétaire de direction/comptable Catherine Merle
Le Théâtre de Folle Pensée est subventionné par le Ministèrede la culture, le Conseil régional de Bretagne, le Conseildépartemental des Côtes d’Armor, la Ville de Saint-Brieuc,Saint-Brieuc Agglomération.
Contacts / mobileAlexis Fichet 06 71 22 82 04Alexandre Koutchevsky 06 31 09 30 34Roland Fichet 06 08 10 94 09Patrice Rabine 06 07 25 92 66Contacts / [email protected]@follepensee.com
TROIS LIVRETS
DANS TOUS LES QUARTIERS
Ce premier livret présente la façon de marcher de Saint-Brieuc Ville à écrire. Il sera suivi de deux autres livrets, cen-trés sur les paroles de spectateurs recueillies lors des41 conversations qui ont suivi les représentations et lors desentretiens individuels réalisés ensuite.
« Pas une affiche, pas un tract, et plus de 1200 spectateurs au fil des représentationsdans les maisons. Pas de billetterie, mais des portes ouvertes, des gens qui invitentet reçoivent avec de grands sourires, laissent entrer la poésie, laissent entrer ce feuqui vient réveiller le désir et avec lui la pensée citoyenne et politique. L'affaire Saint-Brieuc Ville à écrire, c'est du lourd. » — Laure Josnin
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