focus. La CCI a LanCé L’opératIon « I love DD » ! Une Campagne de sensIbILIsatIon des Commerçants aU déveLoppement dUrabLe, sUIvIe d’Une qUInzaIne CommerCIaLe sUr Ce thème.

Pour promouvoir le commerce vous aussi adoptez DD !

Pendant toute la quinzaine, les commerçants seront invités à afficher leur adhésion à ce nouveau mode de gestion. Ils pourront se procurer des kits de décoration avec guirlandes, bandeaux de vitrine, affichettes, fanions et flyers. Une loterie « nouvelle formule » sera par ailleurs ouverte pendant toute la durée de cette manifestation. Elle sera accessible aux clients via un site internet (sur des tickets pour les commerçants non sédentaires). A la clé, des vélos électriques à gagner dont le nombre dépendra de l’im-plication des unions commerciales (7 au minimum).

Prendre des mesures concrètes en faveur du développement durable et le faire savoir :

ce sera l’objet de la manifestation commerciale qui se déroulera du 7 au 21 mai dans les commerces du pays de Brest. Cette grande manifestation collective baptisée avec humour « I love DD » est lancée par la CCI dans le cadre de l’opération de structuration du commerce et de l’artisanat (Odesca) du pays de Brest. Deux semaines seront consacrées à la sensibilisation des commerçants (mais aussi de leurs clients) au mo-dèle économique qu’est devenu le développement durable.

Dans le droit fil du Grenelle de l’environnement, les bonnes pra-tiques et les investissements en faveur du développement durable existent dans le commerce de détail et ne sont pas l’apanage des grandes marques nationales. Mais elles demeurent en grande partie des démarches facultatives laissées à l’initiative du commerçant. Et quand elles existent, elles sont peu mises en avant.

4 à 5 actions concrètesIl s’agit aujourd’hui de faire com-prendre que le DD séduit et fidélise la clientèle dès lors qu’il s’applique

L’opération met en jeu des vélos électriques par le biais d’une loterie. Au minimum, sept vélos seront à gagner. Au minimum car chaque union commerciale peut faire l’acquisition de vélos supplémentaires et les ajouter à la loterie.

Service commerce (CCI). 02 98 00 38 17 commerce@cci- brest.fr

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Courantscommerce & tourisme

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Le Mazagran (Lesneven) trouve ses marques avec l’odesca

Langues : le ciel Bretagne lance sa formule printemps

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Découvrez la nouvelle équipe élue de votre cci

formation

Voici ce que vous verrez dans les rues du 7 au 21 mai prochains (simulation).

11 avril : un rendez-vous Commerce-Tourisme à OcéanopolisTous les commerçants du Pays de Brest sont invités à participer à ce forum inédit organisé par la CCI dans le cadre de l’Odesca. Objectif : montrer le poids de l’activité touristique et de la clientèle. La CCI s’est entouré du cabinet Cibles et Stratégies, du comité régional du tourisme et de l’observatoire régional du tourisme en Bretagne pour organiser ce rendez-vous (visite guidée et sortie découverte au programme).

Commerce (CCI). 02 98 00 38 17

Charte de la vie nocturne : un consensus trouvé à Brest Face aux troubles occasionnés par les rassemblements alcooli-sés sur la voie publique, la Ville de Brest a invité autour de la table la sous-préfecture, le parquet du TGI de Brest, les représentants de l’ordre, la CCI et les organismes professionnels (union des métiers et des industries de l’hôtellerie et syndicat national des discothèques et autres lieux de loisirs). Objectif : trouver un consensus entre l’ordre public en lutte contre les phénomènes collectifs d’alcoolisation, les riverains, les étudiants et les établissements nocturnes. Il en ressort une charte de la vie nocturne ratifiée par tous les acteurs et adressée en ce moment aux établissements concernés. Les adhérents volontaires à la charte seront labellisés au terme d’une formation proposée par la CCI. Ces derniers recevront ensuite le logo identifiant leur engagement en faveur de la tranquillité urbaine.

Tramway bas de Siam : de belles lignes

1er et 2 avril : Un forum pour reprendre ou créer une entrepriseMonter sa boîte, recruter, se développer et durer nécessitent un minimum de connaissances. Pour guider les aspirants créateurs et repreneurs, les professionnels de la création-reprise d’affaires se regroupent pendant deux jours au Quartz, les vendredi 1er (9 h 30-18 h) et samedi 2 avril (9 h 30-16 h). Ce 3e forum est organisé par la CCI, BMO et la chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère. Des ateliers pratiques et un salon professionnel réuniront une cinquantaine d’exposants. Un quiz est disponible sur le site de la CCI pour vous aiguiller pendant ce forum (www.cci-brest.fr, Actualités).

ACTUALITÉ ACTUALITÉ

(Suite de la page 1)

de manière sérieuse et constructive. « Dans un avenir proche, le dévelop-pement durable sera un facteur de développement incontournable », explique Sandrine Manusset, de la société Environnement et Société et intervenante pour la CCI. « Il est clair que les consommateurs sont de plus en plus nombreux à mettre le prix dans des produits de qualité. Ils ont besoin de cohérence, ce qui ne veut pas forcément dire du tout bio. » Par exemple, le commerçant a l’avantage d’être inscrit dans son territoire et de le promouvoir à travers ses produits. Cela peut entrer dans une stratégie.C’est le sens de l’opération « I love DD ». Sur le terrain, à la demande de commerçants, des experts ont mené des actions d’information et de sensibilisation. « Ils peuvent béné-ficier de conseils leur permettant de prendre des mesures concrètes allant dans le sens du dévelop-pement durable dans ses trois dimensions économique, sociétal et environnemental.» Après avoir établi un diagnostic, les consultants proposent un plan d’actions préconisant 4 à 5 objec-tifs à atteindre dans les deux ans à venir. « Il s’agit d’une démarche de réflexion globale qui sera à terme économiquement rentable. Le but est de parvenir à donner au consommateur une image volontaire du commerce. »

3 200 commerçants concernésDes économies de chauffage ou

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d’éclairage au choix de la prove-nance des produits, en passant par le tri des déchets, le domaine est vaste et chaque paramètre doit être pris en considération. « Sur le plan social, la transmis-sion du savoir-faire via l’accueil d’apprentis ou encore le recours à la VAE * sont également des actions allant dans le sens du déve-loppement durable », précise Roger Mérour, élu en charge du Commerce à la CCI. Sans oublier l’accessibilité des boutiques aux personnes à mobi-lité réduite (obligatoire en Europe à partir du 1er janvier 2015) ou encore le choix de l’implantation d’un lieu de vente en harmonie avec la répartition de la population. En première ligne de cette campagne, les quelque 40 unions commerciales du pays de Brest sont chargées de porter l’opération auprès de leurs adhérents. « Nous avons sollicité 3 200 commerçants, commente Roger Mérour, et nous espérons une parti-cipation à hauteur de 60 %. »Le 31 janvier, la campagne et ses objectifs leur ont été présentés. Dans le même temps, une campagne de communication a été lancée. C’est tout un secteur d’activité qui doit se mobiliser pour faire passer le mes-sage auprès des consommateurs : « I love DD ! »

* Validation des acquis de l’expérience

EN BREF

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Les travaux de la rue de siam liés au tramway sont en cours d’achèvement.

Frank Bellion, vous êtes le nouveau président de la CCI de Brest depuis le 10 janvier dernier. Quelles sont vos priorités en ce début de mandature ?

Frank Bellion : Étant composée pour plus d’un tiers de nouveaux élus, et féminisée, notre équipe a tout d’abord approfondi sa connaissance du fonction-nement interne de la CCI. Chaque élu prend en main sa mission ou sa commission en coopération avec les services concernés. Nous nous sommes tous retrouvés le 13 février dernier pour réfléchir aux orientations pluriannuelles qui fixeront, pendant nos 5 ans de mandature, les choix stratégiques que la CCI retiendra ou confirmera. Ils concernent les secteurs du commerce, de l’industrie, du tourisme et des services, ainsi que le développement écono-mique de la région brestoise. Ces piliers fondateurs de notre action vont donner naissance aux orien-tations stratégiques actuellement à l’écriture et que nous diffuserons largement.

Quels sont les premiers dossiers sur lesquels vous êtes mobilisés ?

F.B. : En premier lieu, nous voulons garantir l’équilibre notamment est-ouest, de la Bretagne. C’est pour cela que nous avons fait la demande de l’implan-tation du siège de la CCIR à Brest. C’est aussi pour cela que je préside moi-même notre commission de suivi de la réforme des CCI, composée d’emblée des six élus de notre CCI qui siègent à l’assemblée de région. Celle-ci a été installée le 26 janvier dernier*. Autre valeur importante : la reconnaissance des missions et services de notre institution auprès des entreprises mais aussi des collectivités locales. Nous devons faire savoir nos réussites, dans la gestion de l’aéroport et des ports mais aussi notre expertise en tant que formateur et accompagnateur du déve-loppement des entreprises de toutes tailles. Tout cela fait notre force économique. L’attractivité reste un maître-mot de notre action. Transport routier, transport ferroviaire, dont Brest à 1 h 30 de Rennes en TGV, fiabilité énergétique, très haut débit… Nous sommes tous en ordre de bataille sur ces dossiers d’envergure qui mobiliseront fortement les cinq années à venir.

* Alain Daher, président sortant de la CCI des Côtes d’Armor, a été élu président de la CCIR. Évelyne Lucas, élue en charge de l’industrie à la CCI de Brest et élue régionale, a été élue présidente de la commission des Finances de la CCIR.

2 questions À franK BeLLion, PrÉsiDent De La cci De Brest

PRATIQUE PRATIQUE

4 • Courants commerce & tourisme - 1er trimestre 2011 Courants commerce & tourisme - 1er trimestre 2011 • 5

35 membres titulaires préparent l’avenir économique d’ici, aux côtés de Frank bellion. Un challenge nouveau se présente à eux : représenter et défendre les intérêts des entreprises auprès de la CCI de région.

1. Frank Bellion, président de la CCI de Brest et élu à la CCIR. Ce Brestois appartient à la quatrième génération d’une famille dont l’aventure indus-trielle a commencé en 1902, par une fonderie. Avec son frère Joël, ce diplômé de l’Ins-titut supérieur du commerce - ancien président brestois et régional du Centre des jeunes dirigeants, trésorier de la CCI de Brest de 1998 à 2010 - est actionnaire de Cofibel (50 M € de chiffre d’affaires, 150 sala-riés), une holding aux activités aussi variées que le négoce de métaux (Belmet), la fourniture d’outillage industriel (Tréguer) ou d’équipements pour les plates-formes pétrolières (Bel-mar), la location de bureaux... Depuis quelques années, avec le rachat de Navi Ouest, il s’est diversifié dans des activités de plaisance que gère son neveu Antoine.2. Thierry Bellagamba, tré-sorier et élu à la CCIR. Après l’obtention de son bac d’électrotechnicien, Thierry Bellagamba s’est engagé dans l’armée de l’air pour 5 ans en tant qu’électronicien radariste sur Mirage F1, à Strasbourg. En 1986 il s’engage dans le com-merce, avec ses parents, sur une petite surface alimen-taire à Daoulas. Projet qu’il fera évoluer vers l’enseigne Super U. « Aujourd’hui, j’en suis le représentant en tant qu’administrateur Expan U Ouest pour le Finistère. J’ai été élu à la CCI de Brest fin 2004 en tant que trésorier adjoint et je repars pour un mandat en tant que trésorier. ».3. Jacques Le Failler, tréso-rier adjoint. Issu d’une famille travaillant dans le bâtiment, il a débuté comme conduc-teur de travaux puis respon-sable de bureau d’études Bretagne de l’entreprise Le-vaux. Après un passage comme chef d’agence chez CBL, Construction Bretagne Loire, il crée avec deux associés la société Britton, dont il prend la direction générale (1992). En 1998, il développe le prin-cipe des complexes aqua-tiques en DSP à travers une

société créée en association, Piscine Concept. En parallèle, il développe la société Kerim spécialisée dans l’immobilier tertiaire et l’assistance à maî-trise d’ouvrage (AMO).4. André Tésan, secrétaire. Il a suivi ses études supé-rieures à la faculté de droit de Reims de 1969 à 1974 puis est entré au service du mi-nistère des Finances de 1975 à 1990, date à laquelle il est devenu cadre bancaire. En 1996, il a créé l’agence immobilière Immo Conseil cédée en 2007. Il se consacre à la société ATI lancée en 2000 (Andre Tésan Immobilier), une société de promotion immobilière spécialisée en lo-caux professionnels (bureaux, locaux d’activité, commerces) dont il est l’actuel gérant.

5. Roger Mérour, vice-pré-sident en charge du Com-merce, suppléant à la CCIR. Il a ouvert son premier sa-lon de coiffure en 1975, à Landerneau, pour une clien-tèle masculine, suivi de son

pendant féminin en 1982. Président pendant 10 ans de l’association des commer-çants Landerneau Boutiques (membre depuis 1976), Roger Mérour y garde une place ac-tive. « Je continuerai l’action en faveur de l’équilibre de l’activité économique com-merciale. » 6. Jean-Paul Golias, assesseur. C’est tout droit arrivé de Paris que Jean-Paul Golias fait l’acquisition en 1976 du salon de coiffure éponyme, situé rue de Lyon à Brest (existant depuis 1946). Président dé-partemental de la fédération de la coiffure, il sensibilise ses confrères à l’apprentis-sage, dont les vertus tant en termes d’accès à l’emploi que de transmission des savoirs, lui tiennent à cœur. Son enga-gement auprès de la CCI depuis une vingtaine d’années entre de plain pied dans cette voie : il est vice-président du conseil de perfectionnement de l’Ifac.7. Évelyne Lucas, vice-prési-dente en charge de l’Indus-

L’équipe complète sur le Web.Retrouvez la liste

et les photos des

présidents de

commissions, des

représentations

du président,

des autres

membres

titulaires et des

groupes de travail

sur notre site

internet

www.cci-brest.

fr, rubriques

« L’organisation ;

Fonctionnement »

trie, élue à la CCIR, présidente de la commission des Finances à la CCIR, présidente du directoire de la holding familiale Raub. Elle a dé-buté à la CCI comme membre asso-ciée avant d’être élue en 1993. Elle

passées dans le groupe Alcatel, il intervient à son compte dans l’informatique d’entreprise. Il a repris et développé le groupe Asten (90 personnes au Relecq-Kerhuon) en 2002. Il prend la vice-prési-dence en charge des Ports, ayant en ligne de mire le développement des concessions portuaires et de la plateforme multimodale.10. André Jourt, vice-président en charge des Équipements et suppléant à la CCIR. Président de la SA Jourt et Fils, il parti-cipe à la vie de la CCI depuis 1988. Secrétaire du bureau, puis président de la commission Fi-nances, il est reconduit en tant que vice-président Équipements (ports et aéroport) pour son cin-quième mandat.11. Georges Garkouchevsky, vice-président en charge du Tourisme et suppléant à la CCIR. Ancien di-recteur de l’hôtel Les Voyageurs à Brest (étoilé au Michelin) et ex-di-rigeant (toujours présent) du Ruffé à Brest, trésorier pendant neuf ans de l’office de tourisme de Brest, président du groupement des res-taurateurs Pointe Bretagne, pré-

sident de la commission Tourisme de la CCI… Autant dire que Georges Garkouchevsky n’est pas un no-vice dans le tourisme. En tant que vice-président Tourisme, il entend sensibiliser les acteurs sur les nouvelles normes obligatoires dès 2011. « Je souhaite promou-voir également les groupements de professionnels et l’accueil des paquebots. » 12. Claudine Larreur, assesseur et élue à la CCIR. A la tête du magasin brestois Ema Dames depuis une vingtaine d’années, Claudine Larreur a hérité du goût du commerce de détail de ses grands-parents, cafetiers brestois. « Après avoir participé aux actions d’une association commerciale, je souhaitais être plus active dans l’accompagnement du dévelop-pement du commerce brestois. Je poursuis cette mission au côté de Frank Bellion, en lui donnant une dimension régionale.» 13. Per-Iann Fournier, assesseur. « A partir de 1980, j’ai travaillé en tant que directeur chez Four-niership, société d’avitaillement portuaire, au sein de laquelle j’ai créé les Comptoirs Irlandais de 1987 à 1992. » Per-Iann Fournier dirige depuis cette date l’enseigne Roi de Bretagne, sur le port de commerce, qu’il a fondée (produits régio-naux haut de gamme). Il préside également l’union commerciale les Vitrines de Brest depuis 2009. 14. Brigitte Corre, assesseur. Institutrice à Lannilis pendant 6 ans, Brigitte Corre a intégré le restaurant familial de son époux Philippe à la Pointe St-Mathieu (Plougonvelin) en 1986. 2 ans plus tard, il devient l’Hostellerie de la pointe St-Mathieu, avec 23 chambres estampillées 3 étoiles. Depuis, un second établissement, Vent d’Iroise (3 étoiles) a vu le jour juste à côté. Brigitte Corre est élue à la CCI depuis 2004, membre du club des hôtels pointe Bretagne et présidente du groupement d’em-ployeurs Réso29, tous deux soute-nus par la CCI.15. Jean-Michel Loussaut, asses-seur. « Ingénieur en aéronautique de formation, j’ai débuté ma car-rière professionnelle en région parisienne dans le groupe Thalès dont j’ai ensuite rejoint le centre électronique de Brest, aujourd’hui Thalès systèmes aéroportés. J’y ai exercé différents métiers. Je suis aujourd’hui responsable de l’ingénierie de systèmes de Pa-trouille et Surveillance Maritimes à l’export. » Membre titulaire de la CCI de Brest depuis les élections de 2000, Jean-Michel Loussaut a présidé la commission des Finances dès 2003. Il est membre du bureau de la CCI depuis 2007.

se voit confier la vice-présidence Tourisme deux mandats durant, se préoccupant de développer les groupements mais aussi la saison paquebots qui va de record en record chaque année. C’est dé-sormais l’industrie qui devient le moteur de son engagement.8. Yannick Cadiou, vice-président en charge de la Formation, titu-laire à la CCIR. Il est issu du monde bancaire mutualiste. Il a bâti sa carrière au Crédit Mutuel Arkea, où il a commencé en tant que contrô-leur de gestion. Il occupera par la suite des fonctions de direc-tion de réseaux bancaires (Côtes d’Armor, Finistère), de direc-tion générale de filiale (Financo) avant de rejoindre la direction générale du groupe où il s’est vu confier les directions du marke-ting, de la gestion des risques et du juridique. Après ces respon-sabilités, il rejoint la direction du CMB pour le Morbihan en qua-lité de directeur départemental. Yannick Cadiou poursuit sa mission de développement de la filière Formation de la CCI, puisqu’il en demeure le vice-président, por-

teur de deux projets d’envergure régionale (Campus des métiers et future école de management).9. Jean-Christophe Cagnard, vice-président en charge des Ports et suppléant CCIR. Après 15 années

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Une équipe à votre service

SUR LE TERRAINLa cci m’accomPagnespéCIaLIsée dans Le thé et L’épICerIe FIne, le Mazagran (Lesneven) a pU déménager aveC Le soUtIen de L’ odesCa.

« J’ai l’habitude de dire que Le Mazagran est un

magasin qui déménage (NDLR : Depuis sa création en 1988, il a déjà chan-gé 5 fois d’adresse sur Lesneven) », plaisante Marie-Hélène Jestin, la propriétaire de cette bou-tique qui propose, avec son fils Devrig, une large gamme de cafés, thés, épicerie fine, chocolats, alcools et confiserie. Mais il semblerait qu’avec son nouvel emplacement au numéro 9 de la place du Château, en face de l’hôtel de ville, le commerce ait enfin trouvé un écrin à sa mesure pour mettre en valeur ses produits.

aiDe financière De L’oDesca C’est du moins l’avis enthousiaste de sa pro-priétaire: « J’ai eu de la chance. Au moment où je réfléchissais à déménager dans un local plus grand, j’ai eu un coup de cœur pour ce bâtiment du 18e siècle. A la même période, en janvier 2010, j’ai alors assisté à une réunion de l’Odesca * à la communauté de communes de Lesne-ven. Là, j’ai rencontré Jean-Pierre Guillou, mon conseiller à la CCI, qui a soutenu mon projet et m’a apporté son aide dans le montage de dossier. » Cet « heureux » enchaî-nement, comme elle le souligne, aboutit à l’achat en mai dernier de l’an-cien café de la place du Château, lieu historique et « bien connu » des Lesneviens, aujourd’hui

entièrement rénové. Un salon de dégustation a pu être ajouté à la boutique de 80 m2.

« L’aide de l’Odesca de 15 000 euros a été pré-cieuse. Je n’en avais pas tenu compte au départ dans mon budget. Mais lorsque les artisans m’ont envoyé des avenants aux devis, j’ai pu rester très sereine. Sans cette aide, je ne sais pas si j’aurais pu mener à bien mon projet. » Et cela aurait été bien dommage. Pour la com-merçante bien sûr mais aussi pour la commune de Lesneven. Car, comme le souligne Jean-Pierre Guillou, conseiller au commerce à la CCI, « cette rénovation participe à la réactivation de la place du Château. Rappelons que la mairie de Lesne-ven mène actuellement en partenariat avec la CCI de Brest et l’union des commerçants Ucalef, une réflexion approfon-die sur l’adaptation du marché non sédentaire et du commerce sédentaire. Ce projet ambitieux de modernisation du centre s’inscrit dans un Fisac qui durera quelques années et concernera les places du Pont, Foch, rues de la Marne et du Comte Even et bien sûr la place du Château ».* L’opération de développement et de structuration du commerce et de l’artisanat propose aux com-merçants de nombreuses actions pour pérenniser et développer leur activité. Y participent : l’État, la Région, le Département, les sept communautés du Pays de Brest, la CCI de Brest et la CMA du Finistère.

Courants commerce&tourisme : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. courants@cci-brest.fr – Sous la responsabilité de : Michel Gourtay . Présidente du comité de rédaction : Béatrice Cochard. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Catherine Croze, Damien Goret, Christelle Hall et Cécile Renouard. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 34 07 13. Tirage : 7 800 exem-plaires. Impression : Cloître Imprimeurs. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

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Courants commerce & tourisme - 1er trimestre 2011 • 76 • Courants commerce & tourisme - 1er trimestre 2011

formation. maîtriser une langue étrangère quand on est commerçant, c’est assurer un bon accueil aux touristes de passage. Le Ciel bretagne a la solution avec sa « Formule printemps ».

« ici on parle plusieurs langues »

C’est devenu une habitude : les paquebots de croisière font escale à Brest. En terme de

nombre de passagers accueillis (34 000 sur 26 escales), le port est d’ailleurs le premier de la façade atlantique. Une aubaine pour les commerçants et autres prestataires de services aux particuliers. Et des chiffres qui témoignent surtout d’un accueil et de services brestois de qualité, à même de séduire de plus en plus de croisiéristes étrangers.

Afin d’affirmer encore un peu plus cette image de ville accueillante, le Ciel Bretagne de la CCI propose des formations linguistiques par-faitement adaptées au secteur du commerce. « Parce que, comme l’assure Patricia Lynch, responsable du service langues étrangères, il est évidemment plus facile de faire revenir des étrangers quand on parle leur langue et que l’on est en mesure d’échanger avec eux, de leur proposer un accueil chaleureux dans leur langue maternelle ». Et les offres ne manquent pas, Patricia Lynch estimant même « qu’avec l’événement Brest 2012 qui approche, le centre international d’étude des langues (Ciel) organisera des formations très spécifiques à destination des commerçants ».

En attendant, c’est vers les « Formules Printemps » qu’ils peuvent déjà se tourner.

formULes PrintemPsÉtalées sur 10 semaines, elles débuteront en mars et se tien-dront de 9 h à 12 h le lundi matin. Ces jounées permettront aux participants d’acquérir ou de perfectionner leur niveau d’an-glais sur des thèmes très spé-cifiques : accueillir, donner des renseignements... Pour ceux qui auraient un peu plus de temps à consacrer à l’appren-tissage des langues, existe aussi la possibilité d’un stage intensif. D’une durée d’une semaine en groupe de 4 ou 6, il se déroule sur 7 h quotidiennes, déjeuner com-pris, pour une immersion totale dans la langue de Shakespeare. Plus modulable en fonction des disponibilités de chacun, le Ciel Bretagne propose aussi, évidem-ment, des cours du soir ou des cours individuels en allemand, anglais, espagnol, chinois, portu-gais, russe, arabe, italien… A noter que ces cours peuvent aussi être dispensés en cycle intra-entreprises, avec, quoiqu’il en soit, ce qui fait la véritable force du Ciel Bretagne selon Patricia Lynch : « Des formateurs qui, dans toutes les langues étrangères que nous enseignons, sont de langue maternelle. Et des cours qui sont très largement axés sur une pratique orale afin de favoriser la communication directe .»

Patricia Lynch ou Annick Laxalde (CCI).

02 98 30 45 81 / 80.

Le Ciel Bretagne organise aussi des stages d’immersion en anglais (espagnol et allemand possible), pour des niveaux intermédiaires. Trois jours de formation intensive, de 9 h à 22 h (déjeuners et dîners compris). Prochaines dates : 28, 29 et 30 mars ; 10, 11 et 12 octobre ; 5, 6 et 7 décembre.

Patricia Lynch

transfert réussi pour Le Mazagran

Marie-Hélène Jestin a également bénéficié des ateliers de sensibilisation aux technologies de l’information et de la com-munication (TIC), proposés par la CCI de Brest. Son but est ainsi de rendre son commerce plus visible sur le web. « Développer mon site internet, c’est ma bonne résolution 2011 », conclut-elle en souriant. www.lemazagran.fr

mouve-mentsdesenseignes

Brest• Prêt-à-porter :L’enseigne One Step a déménagé et s’est installée au 30, rue de Siam depuis le mois de novembre ;

Kid Brest / Tape à l’œil a pris ses marques au 1, rue Madeleine- Lagadec en janvier dernier ;

La boutique AMV est installée au 46, rue Branda depuis décembre ;

La marque de chaussures grandes tailles pour « femmes décomplexées » Oomi’z s’est installée au 4, rue Champlain.

• Hygiène/cosmétique :L’Ongle de Crystal, 11, rue Ducöedic, pose de faux ongles, cabines UV et vente de produits cosmétiques, depuis le mois de novembre.

• Restauration :Oscar a pris place au 6, rue Porstrein (restauration rapide, pains, viennoi-series etc.) ;

Parfum de Provence au 1, place Saint-Louis avec Fruités d’Olives (produits alimentaires dérivés d’olives, épicerie fine et décoration), depuis le mois de décembre.

Loc-Maria PlouzanéLa Cave de Lanvenec propose sa sélection de vins, place de la Mairie, depuis le mois de décembre.

LesnevenAu Service de la Table met en valeur vaisselles, ustensiles de cuisine, petits électroménagers… au 1, rue de la Marne, depuis la mi-février.

PloudalmézeauPoignées d’Amour, telle est l’enseigne nouvellement installée au 20, rue Henri-Provostic en février.

Plougastel-DaoulasPK3 Sport/Sport 2000 s’est installé à Ty Ar-Menez depuis le mois de janvier.

Saint-RenanL’épicerie fine Goûts d’ici Saveurs d’ailleurs s’est ouverte en janvier au 9, place Saint-Antoine.

Liste non exhaustive des dernières créations d’enseignes commerciales répertoriées dans le journal hebdomadaire réalisé par le service fichier de la CCI.

tous niveauxLes cours sont dispensés en groupes de niveau débutant à avancé. Il existe trois formules :- Journée :

70 h, 3 h/semaine, lundi 9 h à 12 h (octobre à juin) ;

- Soirée : 50 h, 2 h/semaine, mardi 18 h 30 à 20 h 30 ; (octobre à juin)

- Printemps : 30 h, 3 h/semaine, lundi 9 h à 12 h (mars à juin) ;

Ces formations sont éligibles au droit individuel à la formation (Dif).

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VIE DES ENTREPRISES

retrouvez le prochain

dans ouest-franceet Le télégramme

le jeudi 24 mars 2011

Courants

GROS PLANPortrait. a Landerneau, la bijouterie familiale Le vourc’h a assis sa réputation sur le savoir-faire des bijoutiers. au talent, les repreneurs ont ajouté le rêve.

Bijouterie Le Vourc’h : la passion du beau

Quand Emmanuel Le Vourc’h reprend en 2004 la bijouterie-horlogerie

de son père, en compagnie de son épouse Sandrine, l’affaire tourne bien. Tombée dans le giron familial en 1972, la Maison a su établir avec sa clientèle une relation de confiance. « Un peu comme avec un médecin de famille », sourit Emmanuel. Reste que la petite boutique traditionnelle a vieilli. « Le magasin était trop petit, rien n’était mis en valeur. ça ne donnait pas envie de rentrer. Nous voulions créer un nouveau concept et monter en gamme. » Leur idée ? Faire de cette boutique un lieu à rêver, accessible en entrée libre. BijoUterie et gaLerie« Notre objectif était de permettre aux gens de visiter le magasin comme une galerie. » Les bijoutiers prennent le temps de peaufiner leur projet. En octobre 2010, ils se lancent. Extension de la sur-face de vente de 60 à 100 m2, nouveau revêtement de sol, vitrine murale, toiture neuve… La métamorphose de la bijou-terie est totale. « Nous n’avons gardé que les murs. » Coût de l’opération : 200 000 €, un investissement lourd que le couple ne regrette pas. La boutique rajeunie a rouvert ses portes début novembre

2010, après un mois de ferme-ture. Les premiers résultats sont encourageants. « Ce travail sur le visuel a porté ses fruits. Certains clients nous le disent à présent, ils n’avaient même pas remarqué la bijouterie avant les travaux ! » Résultat : A côté des habitués, une nouvelle clientèle pousse la porte. « Nous avons recruté une vendeuse. »

Des créations sUr mesUreDans son nouvel espace, le couple étoffe son stock. « Nous essayons de nous diver-sifier, de suivre les tendances. » La qualité de la joaillerie et le savoir-faire des patrons font le reste. Ici, pas de séries, mais des pièces uniques de créateurs ou fabriquées sur mesure par le bijoutier lui-même, sur une idée du client. « Nous faisons tout sur place, de la réparation à la création, en passant par l’horlogerie. »Il faut dire que les deux bijou-tiers ont la passion du métier : une passion acquise notamment sur les bancs de l’Ifac, centre de formation des apprentis de la CCI, où madame a obtenu son diplôme de vendeuse en bijouterie et monsieur complété un parcours de neuf années de formation en joaillerie et horlogerie. « Nous sommes avant tout des artisans. Notre force, c’est le service que nous appor-tons à la clientèle. »

8 • Courants commerce & tourisme - 1er trimestre 2011

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Courants est imprimé sur un papier respectant les critères de responsabi-lité écologique, social et économique et contribuant à la bonne gestion de la forêt au niveau planétaire.

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La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.

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Les travaux ont mobilisé 14 corps de métiers différents, tous des artisans de la région.Afin de rénover la façade commerciale, les commerçants ont monté, avec l’aide de la CCI, un dossier de demande de subvention auprès du fonds d’intervention pour les services, le commerce et l’artisanat (Fisac).

Bijouterie Le Vourc’hDirigeants depuis 2004 : Sandrine et Emmanuel Le Vourc’h

3 Achetée par Jean-Guy et Brigitte Le Vourc’h en 1972

3 Chiffre d’affaires en augmentation de 50 % entre 2004 et 2010

3 1 vendeuse emmanuel et sandrine Le Vourc’h