1
S144 Communications affichées / La Revue de médecine interne 30 (2009) S77–S151 Introduction.– Les abcès amibiens hépatiques sont la principale manifestation extra-intestinale de l’amoebose invasive. Ils ont surtout été décrits en zone d’endémie. En zone non endémique, ils sont habituellement décrits chez les touristes et les immigrés. Nous avons étudié les abcès amibiens hépatiques en Île-de-France, où vivent une grande majorité des migrants et des touristes franc ¸ais se rendant en zone tropicale. Nous avons cherché à savoir si les abcès amibiens avaient une présentation plus grave chez les migrants et avons étudié les facteurs associés à la ponction hépatique et à la taille de l’abcès. Patients et méthodes.– Quatre-vingt-dix dossiers, de 13 hôpitaux de la région francilienne, ont été étudiés. Nous avons cherché les facteurs associés à la ponc- tion hépatique et aux gros abcès (plus de 70 mm, taille médiane des abcès) en utilisant un modèle de régression logistique, et au délai de guérison de ces abcès en utilisant un modèle de Cox. Résultats.– La présentation clinique des abcès des migrants est la même que celle des non migrants, mais le délai des premiers signes est retardé. Les facteurs associés à la présence d’abcès de grosse taille étaient être un homme (OR = 6,07, p = 0,02) ainsi qu’être migrants n’étant pas retournés en zone d’endémie (OR 6,94, p = 0,03). Les patients pris en charge dans un service chirurgical sont plus à risque de se faire ponctionner (OR = 10, p = 0,001), mais ne présentent pas d’abcès de plus grosse taille que les patients pris en charge dans un autre service. Enfin, les abcès de grande taille ont tendance à guérir plus lentement (p = 0,06). Conclusion.– Les migrants gardent la même présentation d’abcès amibien hépa- tique que les non migrants. Le sexe est déjà connu comme facteur influenc ¸ant la taille de l’abcès chez la souris, des hypothèses immunologiques ayant été avancées. C’est la première fois, à notre connaissance, qu’une étude est menée en France, différenciant les abcès selon l’origine des patients et le sexe. doi:10.1016/j.revmed.2009.03.326 CA193 Infarctus splénique révélant une primo-infection à CMV M. Versini , P.Y. Jeandel , L. Marcq , E. Rosenthal , J.G. Fuzibet Médecine interne, centre hospitalier universitaire de Nice, Nice, France Introduction.– L’infection à CMV chez le sujet immunocompétent est le plus souvent asymptomatique. Les manifestations systémiques, en particulier throm- botiques, sont très rares. Nous rapportons un cas d’infarctus splénique lors d’une primo-infection à CMV chez une femme immunocompétente. Patients et méthodes.– Une femme de 40 ans, sans antécédents, consulte pour asthénie. Elle présente depuis une semaine une asthénie marquée et constante associée à des nausées et parfois des vomissements. Il n’existe ni fièvre, ni amaigrissement, ni notion de syndrome pseudogrippal récent. La palpation abdominopelvienne est normale, de même que les touchers pelviens. Le reste de l’examen clinique est sans particularité. Sur le plan biologique sont notés une numération formule sanguine normale en dehors d’un syndrome mononu- cléosique, un TCA allongé à 60 s (témoin 32 s), une cytolyse (ASAT : 51 U/l ; ALAT 56U/l [N : 10–31]) et une cholestase anictérique (GammaGT : 157 U/L [N : 5–36] et PAL à 116 U/L [N : 39–105]). Le taux de bêta-HCG est négatif. La créatininémie est normale, la CRP discrètement augmentée à 12 mg/l (N < 5). Un scanner abdominopelvien met en évidence une splénomégalie de 17 cm avec une image d’infarctus splénique sous-capsulaire antérieur de 14 mm. Résultats.– L’antigénémie CMV (pp65) est positive ainsi que la sérologie CMV en IgM. Les sérologies VIH, EBV, Parvovirus B19, syphilis, des hépatites A, B et C et de la toxoplasmose sont négatives. Le facteur rhumatoïde (FR) est positif à 60 kUI/L (N < 8) avec présence d’une cryoglobuline de type II. ACAN, ANCA et anticorps (Ac) anti-CCP sont négatifs ; des Ac anticardiolipine (aCL) de type IgM (taux : 21 GPL, N < 10) et anti-2-GPI (taux IgM : 44 U/ml, N < 20) sont présents. Le reste du bilan thrombophilique (protéines C et S, RPCa, antithrom- bine III, mutations des facteurs II et V) est négatif. L’évolution est favorable sous traitement symptomatique avec, lors du suivi, une négativation de l’ aCL, de l’anti-2-GPI, du FR, de la cryoglobulinémie, et une normalisation du bilan hépatique. Discussion.– Les manifestations thrombotiques lors de primo-infection à CMV chez les patients immunocompétents sont très rares. Des accidents thrombo- tiques veineux de site atypique ou non sont majoritairement décrits. L’infection des cellules endothéliales par le CMV induirait un phénotype procoagulant ; de plus, le CMV peut entraîner une production transitoire d’Ac antiphospholi- pides (aPL), de rares syndromes des antiphospholipides ayant été décrits. Les aPL, notamment les aCL, sont fréquents au cours des infections virales mais essentiellement anti-2-GPI indépendants et donc le plus souvent dépourvus de propriétés thrombogènes. Cette observation apparaît ainsi exceptionnelle, la pré- sence d’aCL et d’anti-2-GPI induite par le CMV ayant donc vraisemblablement favorisé l’infarctus splénique chez notre patiente. Conclusion.– La primo-infection à CMV peut s’accompagner de manifesta- tions thrombotiques chez le sujet immunocompétent devant faire rechercher la présence d’aPL. doi:10.1016/j.revmed.2009.03.327 CA194 Caractéristiques des pneumopathies infectieuses graves du sujet très âgé J. Deibener-Kaminsky , V.-T. Pham , C. Leclaire , A. Benetos Gériatrie et médecine interne, CHU Nancy-Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy, France Introduction.– Les pneumopathies sont fréquentes chez le sujet très âgé. Le terrain fragile et les pathologies associées leur confèrent souvent un caractère particulièrement sévère. Ces patients sont habituellement récusés par les réani- mateurs, avec l’étiquette « à ne pas intuber ». Nous rapportons notre expérience dans la prise en charge non invasive de tels patients. Matériels et méthodes.– Il s’agit d’une étude de 69 patients consécutifs (femmes : 45/69), âgés de 85,6 ± 6,7 ans (extrêmes : 72–96), admis dans une unité de soins intensifs de gériatrie pour pneumopathie sévère et récusés par les services de réanimation. Les diverses formes cliniques étaient une pneumopathie de déglu- tition ou d’inhalation dans 43,5 % des cas, une pneumopathie communautaire dans 33,3% et d’une décompensation de BPCO dans 23,2 % des cas. Résultats.– La pneumopathie survenait sur terrain polypathologique avec en moyenne 4,2 pathologies chroniques par patient, dont une cardiopathie chez 81,2 % d’entre eux (HTA : 58,0 %, insuffisance cardiaque 26,1 %, ACFA chro- nique 27,9 %, coronaropathie 23,2 %), des troubles cognitifs dans 42,0 % des cas, un diabète dans 28,0 %, une obésité dans 23,2 %, une insuffisance rénale dans 21,7 %, et un terrain polyvasculaire dans 11,3 % des cas. Le tableau initial était compliqué d’une insuffisance cardiaque aiguë dans 34,8 %, d’une encé- phalopathie hypercapnique dans 14,5 %, d’un choc septique dans 11,6 %, d’une embolie pulmonaire dans 2,9 % et d’un infarctus de myocarde dans 1,4 % des cas. La PCO2 à l’entrée était de 62,1 ± 23,1 mmHg, le pH à 7,32 ± 0,09. Tous les patients ont été traités par ventilation en pression positive au masque. Cette ven- tilation non invasive a été bien supportée par tous les patients, mais de sevrage difficile chez 15 % d’entre eux, et compliquée d’une TACFA dans 23 % des cas. Étaient aussi prescrits : antibiothérapie, probabiliste dans la grande majorité des cas, macromolécules et/ou amines pressives au besoin, hydratation et alimen- tation parentérales et soins de décubitus. Le taux de décès global était de 30 % (20 % pour les pneumopathies de déglutition, 12,5 % pour les acutisations de BPCO mais 53 % pour les pneumopathies communautaires). Un choc septique se soldait par un décès dans 2 cas sur 3. Conclusion.– Malgré la gravité des pneumopathies rapportées dans cette étude, une évolution favorable a pu être obtenue dans 70 % des cas grâce à des mesures thérapeutiques non invasives et adaptées à chaque patient. La ventilation non invasive est d’un apport primordial dans la prise en charge des patients. Elle est en règle bien supportée même chez les sujets déments ou peu coopérants. Les pneumopathies communautaires et le choc septique restent de mauvais pronostic. doi:10.1016/j.revmed.2009.03.328 CA195 Une échinococcose hydatique pulmonaire à révélation inhabituelle A. Mzabi a , S. Toumi b , B. Mrad a , F. Ben Fredj a , C. Laouani-Kechrid a a Médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie b Médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie Introduction.– L’échinococcose hydatique est une anthropozoonose fréquente en Afrique du Nord, due au développement chez l’homme de la larve d’échinococcus granulosus. La phase d’incubation peut dure plusieurs années.

Infarctus splénique révélant une primo-infection à CMV

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Infarctus splénique révélant une primo-infection à CMV

S de m

IedtefalPftueRcap6pps(Ctlae

d

C

IM

IsbpPaaaaducA[cUuReeàeIpbsdhDctdd

paepsfCtp

d

C

CsJ

F

ItpmdM4irtdRm8ncdépecptdÉct(BsCutiep

d

C

UiAa

144 Communications affichées / La Revue

ntroduction.– Les abcès amibiens hépatiques sont la principale manifestationxtra-intestinale de l’amoebose invasive. Ils ont surtout été décrits en zone’endémie. En zone non endémique, ils sont habituellement décrits chez lesouristes et les immigrés. Nous avons étudié les abcès amibiens hépatiquesn Île-de-France, où vivent une grande majorité des migrants et des touristesrancais se rendant en zone tropicale. Nous avons cherché à savoir si les abcèsmibiens avaient une présentation plus grave chez les migrants et avons étudiées facteurs associés à la ponction hépatique et à la taille de l’abcès.atients et méthodes.– Quatre-vingt-dix dossiers, de 13 hôpitaux de la régionrancilienne, ont été étudiés. Nous avons cherché les facteurs associés à la ponc-ion hépatique et aux gros abcès (plus de 70 mm, taille médiane des abcès) entilisant un modèle de régression logistique, et au délai de guérison de ces abcèsn utilisant un modèle de Cox.ésultats.– La présentation clinique des abcès des migrants est la même queelle des non migrants, mais le délai des premiers signes est retardé. Les facteursssociés à la présence d’abcès de grosse taille étaient être un homme (OR = 6,07,= 0,02) ainsi qu’être migrants n’étant pas retournés en zone d’endémie (OR,94, p = 0,03). Les patients pris en charge dans un service chirurgical sontlus à risque de se faire ponctionner (OR = 10, p = 0,001), mais ne présententas d’abcès de plus grosse taille que les patients pris en charge dans un autreervice. Enfin, les abcès de grande taille ont tendance à guérir plus lentementp = 0,06).onclusion.– Les migrants gardent la même présentation d’abcès amibien hépa-

ique que les non migrants. Le sexe est déjà connu comme facteur influencanta taille de l’abcès chez la souris, des hypothèses immunologiques ayant étévancées. C’est la première fois, à notre connaissance, qu’une étude est menéen France, différenciant les abcès selon l’origine des patients et le sexe.

oi:10.1016/j.revmed.2009.03.326

A193

nfarctus splénique révélant une primo-infection à CMV. Versini , P.Y. Jeandel , L. Marcq , E. Rosenthal , J.G. Fuzibet

Médecine interne, centre hospitalier universitaire de Nice, Nice, France

ntroduction.– L’infection à CMV chez le sujet immunocompétent est le plusouvent asymptomatique. Les manifestations systémiques, en particulier throm-otiques, sont très rares. Nous rapportons un cas d’infarctus splénique lors d’unerimo-infection à CMV chez une femme immunocompétente.atients et méthodes.– Une femme de 40 ans, sans antécédents, consulte poursthénie. Elle présente depuis une semaine une asthénie marquée et constantessociée à des nausées et parfois des vomissements. Il n’existe ni fièvre, nimaigrissement, ni notion de syndrome pseudogrippal récent. La palpationbdominopelvienne est normale, de même que les touchers pelviens. Le restee l’examen clinique est sans particularité. Sur le plan biologique sont notésne numération formule sanguine normale en dehors d’un syndrome mononu-léosique, un TCA allongé à 60 s (témoin 32 s), une cytolyse (ASAT : 51 U/l ;LAT 56 U/l [N : 10–31]) et une cholestase anictérique (GammaGT : 157 U/L

N : 5–36] et PAL à 116 U/L [N : 39–105]). Le taux de bêta-HCG est négatif. Laréatininémie est normale, la CRP discrètement augmentée à 12 mg/l (N < 5).n scanner abdominopelvien met en évidence une splénomégalie de 17 cm avecne image d’infarctus splénique sous-capsulaire antérieur de 14 mm.ésultats.– L’antigénémie CMV (pp65) est positive ainsi que la sérologie CMVn IgM. Les sérologies VIH, EBV, Parvovirus B19, syphilis, des hépatites A, Bt C et de la toxoplasmose sont négatives. Le facteur rhumatoïde (FR) est positif60 kUI/L (N < 8) avec présence d’une cryoglobuline de type II. ACAN, ANCAt anticorps (Ac) anti-CCP sont négatifs ; des Ac anticardiolipine (aCL) de typegM (taux : 21 GPL, N < 10−) et anti-�2-GPI (taux IgM : 44 U/ml, N < 20−) sontrésents. Le reste du bilan thrombophilique (protéines C et S, RPCa, antithrom-ine III, mutations des facteurs II et V) est négatif. L’évolution est favorableous traitement symptomatique avec, lors du suivi, une négativation de l’ aCL,e l’anti-�2-GPI, du FR, de la cryoglobulinémie, et une normalisation du bilanépatique.

iscussion.– Les manifestations thrombotiques lors de primo-infection à CMV

hez les patients immunocompétents sont très rares. Des accidents thrombo-iques veineux de site atypique ou non sont majoritairement décrits. L’infectiones cellules endothéliales par le CMV induirait un phénotype procoagulant ;e plus, le CMV peut entraîner une production transitoire d’Ac antiphospholi-

b

Ied

édecine interne 30 (2009) S77–S151

ides (aPL), de rares syndromes des antiphospholipides ayant été décrits. LesPL, notamment les aCL, sont fréquents au cours des infections virales maisssentiellement anti-�2-GPI indépendants et donc le plus souvent dépourvus deropriétés thrombogènes. Cette observation apparaît ainsi exceptionnelle, la pré-ence d’aCL et d’anti-�2-GPI induite par le CMV ayant donc vraisemblablementavorisé l’infarctus splénique chez notre patiente.onclusion.– La primo-infection à CMV peut s’accompagner de manifesta-

ions thrombotiques chez le sujet immunocompétent devant faire rechercher larésence d’aPL.

oi:10.1016/j.revmed.2009.03.327

A194

aractéristiques des pneumopathies infectieuses graves duujet très âgé. Deibener-Kaminsky , V.-T. Pham , C. Leclaire , A. Benetos

Gériatrie et médecine interne, CHU Nancy-Brabois, Vandoeuvre-Lès-Nancy,rance

ntroduction.– Les pneumopathies sont fréquentes chez le sujet très âgé. Leerrain fragile et les pathologies associées leur confèrent souvent un caractèrearticulièrement sévère. Ces patients sont habituellement récusés par les réani-ateurs, avec l’étiquette « à ne pas intuber ». Nous rapportons notre expérience

ans la prise en charge non invasive de tels patients.atériels et méthodes.– Il s’agit d’une étude de 69 patients consécutifs (femmes :

5/69), âgés de 85,6 ± 6,7 ans (extrêmes : 72–96), admis dans une unité de soinsntensifs de gériatrie pour pneumopathie sévère et récusés par les services deéanimation. Les diverses formes cliniques étaient une pneumopathie de déglu-ition ou d’inhalation dans 43,5 % des cas, une pneumopathie communautaireans 33,3% et d’une décompensation de BPCO dans 23,2 % des cas.ésultats.– La pneumopathie survenait sur terrain polypathologique avec enoyenne 4,2 pathologies chroniques par patient, dont une cardiopathie chez

1,2 % d’entre eux (HTA : 58,0 %, insuffisance cardiaque 26,1 %, ACFA chro-ique 27,9 %, coronaropathie 23,2 %), des troubles cognitifs dans 42,0 % desas, un diabète dans 28,0 %, une obésité dans 23,2 %, une insuffisance rénaleans 21,7 %, et un terrain polyvasculaire dans 11,3 % des cas. Le tableau initialtait compliqué d’une insuffisance cardiaque aiguë dans 34,8 %, d’une encé-halopathie hypercapnique dans 14,5 %, d’un choc septique dans 11,6 %, d’unembolie pulmonaire dans 2,9 % et d’un infarctus de myocarde dans 1,4 % desas. La PCO2 à l’entrée était de 62,1 ± 23,1 mmHg, le pH à 7,32 ± 0,09. Tous lesatients ont été traités par ventilation en pression positive au masque. Cette ven-ilation non invasive a été bien supportée par tous les patients, mais de sevrageifficile chez 15 % d’entre eux, et compliquée d’une TACFA dans 23 % des cas.taient aussi prescrits : antibiothérapie, probabiliste dans la grande majorité desas, macromolécules et/ou amines pressives au besoin, hydratation et alimen-ation parentérales et soins de décubitus. Le taux de décès global était de 30 %20 % pour les pneumopathies de déglutition, 12,5 % pour les acutisations dePCO mais 53 % pour les pneumopathies communautaires). Un choc septique

e soldait par un décès dans 2 cas sur 3.onclusion.– Malgré la gravité des pneumopathies rapportées dans cette étude,ne évolution favorable a pu être obtenue dans 70 % des cas grâce à des mesureshérapeutiques non invasives et adaptées à chaque patient. La ventilation nonnvasive est d’un apport primordial dans la prise en charge des patients. Elle estn règle bien supportée même chez les sujets déments ou peu coopérants. Lesneumopathies communautaires et le choc septique restent de mauvais pronostic.

oi:10.1016/j.revmed.2009.03.328

A195

ne échinococcose hydatique pulmonaire à révélationnhabituelle. Mzabi a, S. Toumi b, B. Mrad a, F. Ben Fredj a, C. Laouani-Kechrid a

Médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie

Médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie

ntroduction.– L’échinococcose hydatique est une anthropozoonose fréquenten Afrique du Nord, due au développement chez l’homme de la larve’échinococcus granulosus. La phase d’incubation peut dure plusieurs années.