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Page 1: Effet de la mélatonine exogène sur le sommeil de l’enfant souffrant de troubles envahissants du développement (TED) : résultats préliminaires

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O56ffet de la mélatonine exogène sur le sommeil de’enfant souffrant de troubles envahissants duéveloppement (TED) : résultats préliminaires. Bouvier , B. Claustrat , P. Franco , C. Inocente ∗

Lyon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (C. Inocente)

tudier l’effet de la mélatonine sur la structure du sommeil desnfants souffrant d’un TED, traités par mélatonine (2 mg) pendantmois. Les parents ont rempli le Children’s Sleep Habits Question-aire et l’Insomnia Severity Index et le traitement a été évaluéevec une échelle analogique. La qualité du sommeil a été étudiéear actimétrie et la PSG avant et après le traitement. La sécrétione 6-sulfatoxymélatonine urinaire a été évaluée toutes les 4 h/24 hvant et après traitement. Trois enfants ont complété le protocole.ous ces enfants avaient eu une prise en charge comportementalevant l’inclusion. Le patient 1 (garcon de trois ans) a vu une diminu-ion de ses difficultés d’endormissement mais l’apparition d’éveilsrécoces avec la mélatonine, la qualité du sommeil s’est amélio-ée et la latence d’endormissement a diminué. Les parents ontapporté peu d’amélioration (2/9) et des effets secondaires. Leraitement a été diminué à 0,5 mg. Avant traitement, la mélato-ine était diminuée entre 20—24 h. Après le traitement, il y a eune diminution majeure de la sécrétion de mélatonine urinaireu à un feedback sur la sécrétion endogène de mélatonine. Leatient 2 (garcon de six ans) souffrant d’un syndrome d’Aspergerrésentait des éveils nocturnes et un syndrome de haute résistancevec un examen ORL normal. L’efficacité du sommeil s’est amé-iorée sous traitement mais les parents ont rapporté peu d’effetsositifs (3/9). La sécrétion de mélatonine était normale avant etprès traitement. Après le traitement, un reflux gastro-œsophagienété mis en évidence et a été traité. Les troubles du sommeil

e sont améliorés. Le patient 3 (fille de cinq ans) souffrait d’unED et d’épilepsie. Avant traitement, la sécrétion de mélatoninetait diminuée entre 20—24 h. L’efficacité de sommeil ne s’est pasméliorée. Aucune amélioration des symptômes n’a été rapportéear les parents. Le antiépileptique topiramate a incriminé dans’apparition de mouvements périodiques des jambes a été modi-é par de la lamotrigine. Ces résultats montrent la complexitée la prise en charge de l’insomnie chez ces patients. La méla-onine à libération immédiate a un effet bénéfique sur les troubles’endormissement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.01.057

O57icarbonate plasmatique, un outil simple et rapideour le screening de l’hypersomnie centrale chez

’enfant et l’adolescent ?. Junqua , C.-O. Inocente ∗, V. Raverot , B. Claustrat , J.-S. Lin ,. FrancoLyon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (C.-O. Inocente)

’évaluer la relation du bicarbonate avec la somnolence diurnexcessive. Cinquante-sept enfants ont été évalués. Trente-quatreatients narcoleptiques (47 % garcons) âgés de 13 ans (5—18 ans),3,5 % avaient des cataplexies. Vingt-trois enfants contrôles (43,5 %arcons) âgés de dix ans (4—17 ans). Ils ont effectué une PSGomplète. Au réveil, suite à la PSG, une prise de sang a été effec-

uée comportant un ionogramme et un dosage du bicarbonate etn gaz capillaire (n = 6). Les enfants narcoleptiques avaient unest d’EPWORTH plus élevé 17 (12—23) vs 6 (0—18) (p < 0,001),n IMC plus élevé que les enfants contrôles (22,5 (14—31,6) vs

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Congrès du sommeil/Bordeaux, 22—24 novembre 2012

7,8 (14,3—30,5) (p = 0,004) ainsi que l’IMC z-score 3 (—2,3—10) vs,5 (—1,9—8,1) (p = 0,001). Parmi les narcoleptiques, 52,9 % étaientbèses vs 21,7 % des contrôles (p = 0,01). À la PSG, les enfants nar-oleptiques avaient une latence d’endormissement (p < 0,001) ete sommeil paradoxal (p < 0,001) plus courte, plus de sommeil N1p < 0,001), moins de sommeil N3 (p = 0,007) et de sommeil para-oxal (p = 0,022). Aux TILE, les enfants narcoleptiques avaient uneatence d’endormissement plus courte (p < 0,001) et un nombre deOREM élevé (4 (2—4) vs 0(0—0) (p = 0,021). Aucune différence signi-cative n’a été retrouvée pour les paramètres respiratoires entrees deux groupes pour les IAO, IAHO, Index de limitations de débit,a fréquence respiratoire, le CO2 expiré. Le bicarbonate plama-ique était plus élevé 27 mmol/L (21—31) vs 26 mmol/L (22—29)p = 0,003) ainsi que le PCO2 gaz sanguin (6,27 (5,23—6,56) vs 5,124,84—5,94) (p = 0,045). Le pH sanguin tendait à être plus bas (7,367,33-7,4) vs 7,40 (7,36—7,43) (p = 0,052). Il existe une corréla-ion entre le taux de bicarbonate et la latence d’endormissementr = —0,38, p = 0,005) et le nombre d’endormissement en SP aux TILEr = 0,33, p = 0,021). Aucune corrélation n’a été retrouvée avec lesaramètres respiratoires, l’IMC ou l’IMC z-score. Le bicarbonateourrait permettre un screening rapide des enfants se plaignant deomnolence diurne excessive. Ces données préliminaires devronttre confirmées par une étude prospective.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.01.058

O58ommeil travail de nuit et nutrition ; résultats’une enquête menée dans un hôpital général.ecommandations. Thenault ∗, M.-C. Descamps

Argenteuil, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (D. Thenault)

ous avons réalisé en mars 2012 une enquête auprès de 400 salariése nuit de l’hôpital d’Argenteuil. Elle vise à évaluer les troubles deigilance, les habitudes alimentaires durant le travail de nuit ainsiue le sommeil et la nutrition diurnes. Ces résultats nous ont permis’élaborer des recommandations sous forme de fiches conseils. Unuto-questionnaire anonyme a été adressé aux 400 salariés occu-ant un poste de nuit ou réalisant régulièrement des gardes. Ilomporte trois rubriques : données socioprofessionnelles, vigilancet nutrition la nuit sommeil et alimentation le lendemain d’une nuite travail. Quarante pour cent des salariés ont répondu à l’enquêtevec une participation importante des infirmières (38 %), de 24 %our les aides-soignantes et de 23 % pour les médecins. L’âge moyenst de 40 ans dont 28 % ont entre 30 et 40 ans. Quatre-vingt-quatreour cent occupent un poste de nuit à temps plein dont la moi-ié en 12H (19H—7H). Cinquante-cinq pour cent des travailleursccusent une somnolence qui prédomine entre trois et six heuresour 80 % d’entre eux. L’alimentation est déséquilibrée, marquéear un recours au grignotage pour 46 %. La recommandation de troisepas sur 24 heures n’est pas respectée puisque 77 % ne font qu’unepas durant la nuit et 16 % affirment ne pas s’alimenter. La prin-ipale boisson consommée est l’eau pour 84 % d’entre eux devante café 60 %. Le lendemain, la durée de sommeil n’est supérieure àix heures que pour seulement 22 % avec la réalisation d’une siesteour une personne sur trois confirmant ainsi la dette chronique deommeil décrite dans la littérature. La pratique sportive concernen peu plus d’une personne sur deux. Ces résultats présentés auxnstances du personnel ont débouché sur :

l’élaboration de fiches comportant des conseils diététiques (avecxemples de menus) et des recommandations pour lutter contre la

omnolence nocturne et améliorer la qualité du sommeil de jour :xposition à une lumière intense avant la prise de poste (photothé-apie) et protection contre la lumière le matin ;

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