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Rapport Annuel 2014 - ACTEC
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3 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
ACTEC en 2014 4
Projets au Sud 28
Rapport financier 61
« Je suis fière d’être solidaire envers vous. Être
solidaire c’est quoi? C’est être proche des autres,
partager, aider aussi…. »
Ouedraogo Hadja, 13 ans,
participe à l’action de sensibilisation en Belgique, les Olympiades d’Etude Solidaire, en faveur d’Haïti
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 4
ACTEC en 2014 EDITO 5
FOCUS 6
UNE E QUIPE ENGAGE E 8
SUBSIDIARITE , PARTENARIAT & COACHING 10
STRATE GIE D’INTERVENTION 12
PROJETS 14
BE NE FICIAIRES 16
MICROMBA 18
DONATEURS 20
PARRAINAGES 22
BAILLEURS DE FONDS PUBLICS 24
OLYMPIADES D’E TUDE SOLIDAIRE 26
ACTEC
Un métier pour tous
Bld Auguste Reyers, 207 Bte 6
1030 Bruxelles
Tél: +32 2 735 10 31
Fax: +32 2 736 03 77
E-mail: brussels@actec-ong.org
www.actec-ong.org
Conseil d'Administration
M. Guy Caeymaex - Président
M. Daniel Turiel - Adm. délégué
Mme Véronique de Béthune
M. Bernard Michelet
M. Daniel van Steenberghe
EDITO
Que serions-nous devenus si nous avions étudié seulement jusqu’à la sixième année de primaire?
Dix minutes de re flexion sur cette question permettent de saisir l’enjeu de la mission d’ACTEC et de comprendre l’importance de notre travail. Nos donateurs, notre staff, nos be ne voles, nos bailleurs et nos partenaires ont compris qu’on ne peut pas rester les bras croise s devant le manque d’e ducation et de formation professionnelle qui touche des millions d’e tres humains. Tous nos efforts valent la peine pour mobiliser leurs talents et leur motivation pour se forger un meilleur avenir gra ce a l’apprentissage d’un me tier. Ce rapport annuel pre sente des images, des re alisations et des chiffres qui de montrent que ces efforts ne sont pas vains, que la solidarite peut e tre efficace gra ce a une coope ration intelligente et volontaire.
DANIEL TURIEL Directeur
FOCUS
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 6
PAYS
PARTENAIRES
BUSINESS SCHOOL
En partenariat avec FUNDAP (Guatemala) et
INTERACTUAR (Colombie), ACTEC a lancé une
collaboration avec deux prestigieuses Business School
européennes: IESE et ESADE.
Le but de cette collaboration est de renforcer l’impact
de notre programme MicroMBA qui vise à transformer
les performances des micro-entreprises. Grâce à ces
partenariats, les micro-entrepreneurs acquièrent de
nouvelles compétences qui ont pour résultats une
croissance accélérée de leurs revenus et une
augmentation de l’emploi au sein de leurs unités
productives.
857 micro-entrepreneurs ont participé au MicroMBA
en 2014 au Guatemala et en Colombie.
2
Inauguration du Centre Hospitalier Monkole - RDC
Le 2 juin 2014, le nouvel Hôpital de Monkole situé dans un quar-
tier pauvre de Kinshasa a été inauguré. Cet établissement, qui a
bénéficié de l’appui d’ACTEC et de nombreuses institutions pu-
bliques et privées européennes, est devenu l’hôpital de référence
de la zone. Monkole exerce une médecine de qualité et de res-
pect de la personne malade: 83.135 consultations et hospitalisa-
tions ont été réalisées et son nouveau laboratoire d’analyse a
effectué 126.117 examens et s’est imposé comme un laboratoire
de référence dans le pays.
La nouvelle école hôtelière de La Saline, développée par les
Sœurs Salésiennes et ACTEC à Port-au-Prince, a gagné ses
premiers galons: en 2 ans d’existence, cette école, qui
s’adresse aux jeunes des quartiers pauvres, accueille déjà
166 élèves et est reconnue comme la meilleure école hôte-
lière de l’île. Le Ministère de l’Education Professionnelle
s’inspire de ses méthodes pour les appliquer dans d’autres
écoles techniques du pays.
Les jeunes diplômés sont sollicités par les plus prestigieux
hôtels de la capitale, et notre partenaire haïtien bénéficie de
l’appui technique de l’école hôtelière de la ville de Liège.
Du haut de gamme pour Haï ti
7 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Ecole-Entreprise au Kenya
Notre ONG a repris de nouvelles activités au Kenya où nous
avions déjà travaillé entre 1998 et 2005. A l’époque, nous
avions aidé notre partenaire Kibondeni à lancer une école
hôtelière. Dix ans plus tard, le succès de cette école est tel
qu’un projet d’extension est en cours. Celui-ci permettra non
seulement d’accueillir plus de bénéficiaires mais aussi d’agrandir
l’Ecole-Entreprise où les élèves apprennent leur métier tout en
travaillant au sein d’une unité de production de catering pour
des entreprises et des hôtels.
UNE E QUIPE ENGAGE E
Daniel Turiel - Directeur
Michel Garcia - Directeur financier
Roman Poniatowski - Gestionnaire de projets
Julien Gérard - Gestionnaire de projets
Laetitia Gilot - Gestionnaire de projets
Marianne Carbonnelle - Gestionnaire de projets
Cécile Bourgeois - Secrétariat
Kikie Eenens - Assistante comptable
Belén Valenzuela - Représentante d’ACTEC en
Espagne
Au Sud
17 partenaires
En Belgique
8 personnes
Nos projets
950 personnes
Nos partenaires
3.240 personnes
« Notre rêve…
Un monde juste où
chaque personne a
l’opportunité d’être
protagoniste de son
propre développement »
Vision d’ACTEC
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 8
L e succès de notre action solidaire sur le long terme repose sur les capacités
de nos partenaires: motivation, professionnalisme, persévérance à toute
épreuve. ACTEC est intimement convaincue que le développement est une
semence endogène. Cette semence se trouve dans la terre de chaque pays. Elle est
enfouie dans les capacités des responsables locaux à susciter le progrès culturel,
social et économique de leurs concitoyens.
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 10
SUBSIDIARITE
PARTENARIAT & COACHING
N otre action est basée sur un appui aux structures
locales afin de renforcer leurs capacités pour me-
ner à bien de façon autonome des programmes
de formation technique et professionnelle. L'équipe
d'ACTEC assure le coaching des partenaires pour les aider
à atteindre leur niveau d'excellence. En 2014, notre staff a
réalisé 22 missions sur le terrain pour suivre les projets de
près. Les responsables de 11 partenaires du Sud nous ont
rendu visite en Belgique.
11 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 12
STRATE GIE D’INTERVENTION
Renforcement des capacite s des partenaires
du Sud
APPUI STRATÉGIQUE
FORMATION DES FORMATEURS
INVESTISSEMENTS EN INFRASTRUCTURES & EQUIPEMENTS
ECHANGES D’EXPÉRIENCES SUD - SUD
13- Rapport Annuel 2014 - ACTEC
FORMATION TECHNIQUE & PROFESSIONNELLE
FORMATION ENTREPRENEURIALE
MICROMBA
MICROCRÉDITS
ASSISTANCE TECHNIQUE
FORMATION DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
Activite s d’appui aux
populations du Sud
PROJETS
RD CONGO - GUATEMALA - COLOMBIE - CAMEROUN - KENYA - HAÏTI - EQUATEUR
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 14
15 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
« Un métier pour tous…
Nous cherchons à renforcer le rôle et
l’autonomie des personnes
défavorisées à travers l’apprentissage
d’un métier »
Mission d’ACTEC
L ’objectif prioritaire d’ACTEC est l’homme comme fin et moteur du développement des
familles, des communautés et des peuples. Au cœur de notre stratégie, pour améliorer les
conditions de vie des bénéficiaires de nos projets, se trouve le travail.
Un Métier pour Tous est notre devise. Grâce à un métier, nos bénéficiaires:
Trouvent un emploi qui leur permet de subvenir aux besoins de leur famille
Retrouvent la dignité de pouvoir mettre leurs talents à profit, épanouir leur personnalité et
trouver une place dans la société, en se sentant vraiment utiles
Contribuent au progrès économique de leur communauté et de leur pays en apportant leur
savoir-faire professionnel
18.856 personnes ont e te forme es a un
me tier
5.950 micro-entrepreneurs
ont be ne ficie d’une formation pour
la gestion de leur microentreprise
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 16
NOS BE NE FICIAIRES
E n 2014, le nombre de bénéficiaires des nouveaux projets d'ACTEC
s'élève à 43.052 personnes
AFRIQUE: 5.736 personnes
AMERIQUE LATINE: 37.316 personnes
Un montant total de 4.038.987 € a été consacré aux projets de nos
partenaires du Sud.
EC
LIGNE DU
TEMPS
1984 90 bénéficiaires
1992 24.060 bénéficiaires
729 formateurs ont suivi une
formation afin d’ame liorer la qualite de leur enseignement
1998 50.289 bénéficiaires
2005 67.987 bénéficiaires
2014 129.930 bénéficiaires
17 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
D epuis 1982, 129.930
personnes ont participé
activement à nos activités de
formation technique et
professionnelle. Ces hommes et
ces femmes, ces jeunes et ces
adultes, ont appris un métier
grâce à nos actions dans le Sud.
Protagonistes de notre action de
développement, ces bénéficiaires
réalisent des sacrifices pour
apprendre un métier qui leur
permet de trouver un emploi
qualifié et d'améliorer les
conditions de vie de leur famille.
17.517 micro crédits ont e te octroye s afin d’appuyer les projets entrepreneuriaux des
micro-entrepreneurs
MICROMBA
« FLORES DEL BOSQUE »
Parole d’entrepreneur
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 18
Il s’agit d’un programme de formation entrepreneuriale innovateur et transformateur destiné aux micro-entrepreneurs défavorisés des pays du Sud. Selon une approche « Formation-Action », il permet d’opérer un saut qualitatif et quantitatif de
l’activité économique des personnes qui vivent et travaillent dans le secteur informel de l’économie.
Faible niveau éducatif, productivité limitée, manque de revenus,
absence de couverture sociale, etc. Enfermés dans le cercle
vicieux de la pauvreté, les micro-entrepreneurs des pays du Sud
n’ont que très peu d’alternatives et de possibilités d’amélioration
de leurs activités productives. Les méthodes traditionnelles de
formation entrepreneuriale existantes n’ont qu’un impact limité
sur l’activité productive des micro-entrepreneurs. C’est pourquoi,
depuis 5 ans FUNDAP (Guatemala) – INTERACTUAR (Colombie)
et ACTEC ont développé le programme MicroMBA, une
méthodologie innovatrice permettant l’acquisition de
compétences entrepreneuriales et leur mise en pratique.
Le MicroMBA se focalise sur 3 axes principaux :
Processus de sélection: le succès de ce programme de
formation repose sur le profil des participants. Il est primordial
que les participants soient réellement motivés et qu’ils
présentent certaines caractéristiques homogènes afin d’assurer
une dynamique de groupe créatrice de savoir;
Réalisation d’un projet entrepreneurial : tout au long de
son processus de formation, chaque participant doit définir et
développer un projet concret d’amélioration de sa
microentreprise. Ce projet leur permet notamment de mettre en
application les nouvelles compétences acquises et de réaliser
des changements concrets et visibles au sein de leur activité ;
Le processus de formation repose quant à lui sur 6 outils
pédagogiques : cours présentiels (alphabétisation
entrepreneuriale), études de cas, coaching personnalisé,
travaux dirigés, visites éducatives (démonstratives/
entrepreneuriales) et foires entrepreneuriales.
De simple employé à chef de sa
propre entreprise, Marco a
réussi à mener son projet avec
succès grâce à sa
détermination et à l’appui
d’ACTEC-INTERACTUAR.
Marco Antonio Martínez est le
propriétaire de Flores del Bosque,
une exploitation de fleurs qu’il a
créée en juillet 2005 avec le
coaching d’Actec-Interactuar. En
l’espace de quelques années,
l’entreprise est passée de 7 à 32
employés permanents et d’une
production de 2.700 à 9.000
bouquets par semaine. De plus,
ses activités se sont élargies et
95% des bouquets produits sont
maintenant exportés à l’étranger -
Un véritable exemple de réussite.
Lorsque Marco travaillait en tant
qu’employé dans une exploitation
de fleurs, l’opportunité de devenir
indépendant s’est présentée à lui:
‘‘Ce n’est pas facile de créer sa
propre entreprise. Le changement
peut être brusque et il faut savoir
s’adapter aux circonstances et aux
problèmes qui se présentent ».
Selon lui, l’atout du programme
MicroMBA est qu’il ne se limite pas
à accorder un crédit mais propose
un suivi continu et des formations
adaptées à son entreprise.
« Plus qu’une transformation de la microentreprise, il s’agit d’une
transformation du micro-entrepreneur »
19- Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Ainsi, grâce au coaching personnalisé, Marco a pu renforcer
des aspects qu’il gérait moins bien comme la comptabilité et
la commercialisation, et faire grandir ainsi son entreprise. En
2012, il a reçu le prix d’entrepreneur de l’année « Modèle de
développement rural durable » pour Flores del Bosque –
« Cela était très gratifiant. Dans la vie on reçoit rarement un
tel honneur. C’est quelque chose dont je n’aurais jamais
rêvé »
« J’ai beaucoup appris depuis que tout a
commencé. J’ai grandi en tant que personne
autant qu’en tant qu’entrepreneur »
Aujourd’hui, Flores del Bosque continue dans sa lancée et
génère plus de 50 emplois en haute saison. Marco, véritable
entrepreneur, s’embarque dans un nouveau projet - Flores
Maral – d’exportation de fleurs aux Etats-Unis et au Canada
sans intermédiaires. Suite à une formation en commerce
extérieur proposé dans le cadre du MicroMBA, Marco, soutenu
par ses deux frères, a décidé de franchir le pas et de prendre
cette initiative.
Marco Antonio Martinez est fier d’avoir pu réaliser son rêve
L’objectif final de ce programme de
formation entrepreneuriale novateur
est double puisqu’il permet de
rendre viable et faire grandir une
activité entrepreneuriale tout en
améliorant concrètement les
conditions de vie des micro-
entrepreneurs et de leur famille.
L a générosité de nos donateurs constitue la meilleure preuve de la pertinence
de notre action: elle répond à la motivation profonde et solidaire de nos
concitoyens. Le staff d'ACTEC et nos partenaires du Sud remercient nos
donateurs pour leur confiance dans notre capacité à "faire la différence" dans la vie de
nos bénéficiaires.
Carrefour de l'Europe, la Belgique compte une longue tradition de collaboration avec
les autres pays de notre continent. Dans son élan de solidarité vers les populations du
Sud, ACTEC s'inscrit dans cette tradition et a tissé des partenariats européens en
faveur de notre action. Cette synergie avec des fondations belges et européennes
permet d'enrichir notre travail de développement et d'en multiplier les fruits.
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 20
NOS DONATEURS
8.021 dons reçus
1.239.089 € récoltés
18 fondations partenaires
ASBL Mains Ouvertes - Liège
Fondation Jean-François Peterbroeck - Bierges
AIMFR - Bruxelles
Consortium Haïti Lavi – Bruxelles
Consortium 11.11.11. - Bruxelles
Guatemala Hulp Comité - Bonheiden
Fondation GDF Suez - Bruxelles
Alliance de Miséricorde - Bruxelles
BELGIQUE Fondation LIMMAT - Suisse
Wilde Ganzen - Pays-Bas
IECD - France
FIDESCO - France
VITOL - Royaume-Uni
Fundación del Valle - Espagne
Fundación Barceló - Espagne
Fundación Roviralta - Espagne
FABRE - Espagne
EUROPE
21 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Grâce à l'asbl Les Mains Ouvertes et de nombreux
parrains, 3.209 jeunes haïtiens étudient dans les 4 écoles
Mains Ouvertes à Port-au-Prince, Les Cayes et Dory
HAÏTI
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 22
PARRAINAGES
Hulpcomité - Kleine Maya soutient plus de
1.257 enfants mayas dans leurs études
primaires et secondaires
GUATEMALA
23 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
ACTEC soutient un système de
bourses pour l'Ecole Infirmière
ISSI à Kinshasa
143 élèves
R.D. CONGO
25 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
BAILLEURS
DE FONDS PUBLICS
La Direction du Développement (DGD) cofinance notre programme « Un métier pour
tous ». Ce programme permet la réalisation de nos actions de développement dans 7 pays
du Sud
Total subside DGD en 2014 : 3.186.944 €
Un subside de
23.637 € a été octroyé
par WBI au profit du
projet d’appui aux
structures et instituts
de santé dans 4
provinces de la RDC
Notre projet Chak Ija’ a
bénéficié d’un apport de la
Loterie Nationale de
20.000 € pour permettre
aux jeunes et aux femmes
mayas de l’Altiplano
guatémaltèque de suivre
une formation technique de
qualité
Bruxelles Ville a
octroyé un subside de
2.000 € pour notre
programme de
sensibilisation au
développement, les
Olympiades d’Etude
Solidaire
« Les Olympiades c’est …
comme si on récoltait de
l’argent pour après l’offrir
à des gens qui en ont plus
besoin que nous »
Lina, 11 ans
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 26
10 pays participants : Espagne, Belgique, France, Portugal, Croatie, Burundi,
Côte d’Ivoire, RD Congo, Haïti, Brésil, Chili
900 volontaires dans 500 salles d’étude réparties sur 200 villes
51.126 jeunes participants
575.186 heures/euros récoltés
En moyenne, chaque jeune a consacré 12h d’étude aux Olympiades en Belgique
(moyenne mondiale=11h)
« Je travaille à l’école de devoir pour moi
et pour vous, pour que vous ayez de l’eau
potable et des espaces pour jouer, que
vous ayez une vie comme nous et que
vous soyez heureux »
Hadja R. Ramata, 13 ans
27 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
C ette action de sensibilisation à la solidarité
internationale permet à de jeunes
étudiants (entre 10 et 26 ans) de participer
au financement d’un projet de coopération grâce à
leur étude. Pour chaque heure d'étude, un euro
est versé à un projet éducatif par nos sponsors.
Cette activité établit des liens entre les jeunes du
Nord et du Sud, qui travaillent ensemble pour
améliorer l’éducation dans le Sud.
Du 5 novembre au 5 décembre 2014, la 12ème
édition a été organisée par ACTEC, en partenariat
avec les ONGs espagnoles COOPERA et
COOPERACIÓN INTERNACIONAL. Cette année, les
Olympiades ont soutenu nos projets haïtiens:
construction de la première Ecole Supérieure
Technique de Hinche et réhabilitation de l’école
rurale de Dory. Les jeunes de l’école de La Saline à
Port-au-Prince ont eux aussi participé aux
Olympiades.
En Belgique, ACTEC aide ainsi 68 associations à
motiver les jeunes à étudier en participant à cet
effort solidaire avec le Sud: 3.236 jeunes en
Belgique ont réalisé 38.958 heures d’étude
solidaire.
Sensibilisation
Education & Développement
www.olympiadesolidaire.com
OLYMPIADES D’ETUDE SOLIDAIRE
29 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
NOTRE SAVOIR-FAIRE
R.D CONGO
CAMEROUN
KENYA
GUATEMALA
HAÏTI
COLOMBIE
EQUATEUR
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 30
A u sein du vaste do-
maine de la coopéra-
tion au développe-
ment, ACTEC propose une
aide concrète et efficace afin
d’atteindre notre cible : les
populations défavorisées.
Malgré la fatigue provoquée
par la crise économique, nous
entendons continuer à moti-
ver les citoyens belges et eu-
ropéens à être solidaires et
conscients de notre responsa-
bilité à partager notre prospé-
rité avec des personnes ex-
clues parce qu’elles vivent
empêtrées dans des struc-
tures injustes qui ne leur of-
frent pas la possibilité d’épa-
nouir leurs talents.
Projets
Cette belle philosophie doit être
incarnée dans les faits. Grâce à
la solidarité de nos donateurs et
de nos bailleurs de fonds, nous
pouvons articuler notre action à
travers des projets qui prépa-
rent un avenir plein d’espoir
aux bénéficiaires des pays du
Sud.
Identification
Le staff d’ACTEC cherche les
partenaires capables d’assumer
le progrès de leur pays. Ainsi,
avant de présenter une action
au Comité de projets, une visite
d’identification est réalisée sur
le terrain pour apprécier la per-
tinence, la qualité et la vision
sur le long terme du projet pro-
posé.
NOTRE SAVOIR-FAIRE
31 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Financement
Après l’approbation du projet par
notre Comité, un financement ap-
proprié est proposé en fonction
d’un calendrier précis d’activités et
de résultats à atteindre. Un bud-
get détaillé est élaboré en fonction
des différents besoins : infrastruc-
tures, ressources humaines, fonds
de crédit, consultance, etc.
Coaching
Une fois que le projet est lancé,
nos gestionnaires suivent pas à
pas son évolution : activités réali-
sées, problèmes rencontrés, solu-
tions proposées, etc. Notre suivi
est très intense et a pour objectif
d’aider notre partenaire à at-
teindre son niveau d’excellence.
ACTEC devient un coach qui en-
courage ses partenaires à offrir les
meilleures opportunités aux béné-
ficiaires des projets.
Inspiring
A travers le financement et le
coaching, notre action vise à ins-
pirer nos partenaires pour at-
teindre des nouveaux sommets
dans leur mission de service :
imaginer des nouveaux projets,
innover dans les programmes de
formation, atteindre des nou-
velles catégories de personnes
vulnérables, chercher des mé-
thodes pilotes pour améliorer la
performance des activités propo-
sées, etc. Cette inspiration doit
surgir des partenaires du Sud.
Notre rôle consiste à attiser les
braises de leur imagination, de
leurs compétences et de leurs
capacités. Dans la pratique, nous
orientons leurs recherches en
leur proposant des visites et des
formations qui leur permettront
de découvrir ces nouvelles pers-
pectives de services pour les po-
pulations vulnérables des pays
du Sud.
33 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Re publique De mocratique du Congo
GÉOGRAPHIE
Superficie : 2.345.410 km2
Capitale: Kinshasa
Langue officielle: français
(Langues nationales: lingala,
swahili, tshiluba, kikongo)
Monnaie : Franc congolais (CDF)
ECONOMIE
PIB : 17,86 milliards $ Taux croissance PIB : 7,1% PIB/habitant : 350$
DÉMOGRAPHIE
Population : 69.575.400 hab. Espérance de vie : 48,7 ans Taux d’alphabétisation : 66,8%
IDH : 0,304 (186e sur 187)
M algré un potentiel de
développement éco-nomique important,
en partie dû à l’abondance de ressources naturelles, la RDC est l’un des pays les
plus pauvres du monde. Son Indice de Développement
Humain se situe en effet à la 186ème position sur 187 pays (2013). La population congo-
laise a un accès de plus en plus restreint à une éduca-
tion et des soins de santé de qualité. Au niveau de l’édu-cation, le Nord-Kivu présente
un des niveaux d’instruction les plus faible du pays, avec
un taux d’alphabétisation es-timé à 42% contre une
moyenne nationale de 86%. Le manque d’infrastructures, l’insuffisance de moyens ma-
tériels et de ressources hu-maines compétentes au sein
des écoles contribuent à déli-vrer des formations défi-cientes, ce qui constitue un
frein au développement du pays. Ceci a pour consé-
quence que le secteur de la santé fait face à une main
d’œuvre médicale peu quali-
fiée, provoquant des soins et traitements inadaptés, et
que le potentiel du dévelop-pement informatique, sec-teur incontournable de nos
jours, n’est pas exploité à
bon escient.
Notre stratégie d’intervention
A CTEC est convaincue que l’éducation est un
élément primordial pour le développement du
Congo et de sa population. A travers ses partenaires en RDC, ACTEC intervient de
manière stratégique dans le domaine de la formation tech-
nique, professionnelle et con-tinue, avec pour objectif de développer des formations de
qualité, axées sur la pratique, qui permettront de créer du
personnel compétent répon-dant à la demande du mar-ché du travail congolais et
aux besoins de la population.
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 34 R.D CONGO
MASTER TECH IN CONGO Renforcement des capacités d’enseignement technique et informatique à
Goma et à Lubumbashi pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes
en République Démocratique du Congo
L ’objectif de notre action
consiste à « outiller » deux
institutions congolaises expéri-
mentées et reconnues, en vue
de les aider à mener à bien leur
mission pédagogique. Celle-ci
consiste à transmettre à la jeu-
nesse congolaise des compé-
tences pratiques, profession-
nelles et actualisées en infor-
matique, mécanique, électro-
nique et électricité, dans l’op-
tique d’améliorer leur employa-
bilité en RDC.
La Banque Mondiale a désigné l’ESIS comme Centre d’Excellence
dans le cadre d’un programme visant à renforcer les compé-
tences informatiques des agents de la fonction publique du Ka-
tanga, facilitant ainsi l’informa-tisation des services publics.
N otre action combine un
renforcement des capaci-
tés de deux initiatives salé-
siennes complémentaires, l’une
active dans l’enseignement se-
condaire technique à Goma
(ITIG) et l’autre dans l’ensei-
gnement supérieur en informa-
tique à Lubumbashi (ESIS). Ces
deux régions du pays que sont
le Nord-Kivu et le Katanga sym-
bolisent à elles seules deux
« extrémités » du Congo : d’un
côté une région marquée par la
violence, l’isolement et le
manque d’opportunités ; de
l’autre, une région qui est par-
venue tant bien que mal à
maintenir et développer ses in-
frastructures et un minimum
d’appui à la population locale.
Cette action permet de connec-
ter, à travers nos deux parte-
naires, ces deux régions afin
d’apporter des ouvertures con-
crètes au Nord-Kivu, qui peine
à s’en sortir. Les premiers
échanges réalisés cette année
dans ce sens et les résultats
obtenus par chacun de nos par-
tenaires nous prouvent que
leurs capacités ne demandent
qu’à émerger et qu’il est tout à
fait réaliste de projeter l’action
de nos partenaires comme des
modèles pilotes pour leur région
et pour le pays.
811 e le ves et e tudiants ont
be ne ficie d’une formation de qualite
118 enseignants de Goma ont suivi
une formation technique et
professionnelle
2 missions entre Lubumbashi et
Goma ont e te re alise es afin de
renforcer les capacite s de l’ITIG
Un nouveau ba timent
est en cours de construction a l’ESIS
et l’ITIG a re habilite 2 ba timents
35 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC R.D CONGO
UPGRADING LAB SKILLS FOR HEALTHY LIFE
Appui pluridimensionnel aux structures et instituts de santé en vue de
développer les capacités laborantines dans quatre provinces de la RDC
Partenaire - Créé en 2001, le
Centre de Formation et d’Ap-
pui Sanitaire (CEFA) joue un
rôle primordial dans le renfor-
cement des structures sani-
taires congolaises à travers la
formation continue des profes-
sionnels de la santé. La recon-
naissance tant publique que
privée de la qualité de son tra-
vail lui a octroyé un statut
d’acteur stratégique incontour-
nable dans le redressement
sanitaire de la RDC.
N otre projet vise à appuyer
un vaste programme de
renforcement des capacités la-
borantines alliant formation et
appui matériel pour étudiants,
professionnels et structures de
santé publiques et privées, en
vue d’améliorer la qualité des
soins en RDC. Il approfondit et
consolide la démarche initiée
dans le cadre de l’action 2008-
2013 en se concentrant d’avan-
tage sur un groupe leader de
centres de santé.
769 e tudiants en techniques de
laboratoires et en sciences
infirmie res ont be ne ficie d’une
formation de qualite supe rieure
71 enseignants et 959
professionnels de la sante ont
suivi des se ances de recyclage
Programme de lutte contre la
dre panocytose: 60 sessions de
formation & de sensibilisation;
8.377 dépistages pre coces
Extrait d’un article du journal congolais « Le Potentiel » du 31 déc. 2014
« Le CEFA […] a procédé lundi à la distribution des équipements et matériels de laboratoire à 25 structures médicales de la capitale [Kinshasa]. Cette initiative entre dans le cadre du projet « Appui pluridimensionnel aux structures et instituts de santé en vue de développer les capacités laborantines dans quatre provinces de la RDC ». […] Tous les bénéficiaires et les prestataires ont vivement remercié le CEFA et salué ce geste qui, d’après eux, va contribuer grandement au renforcement de leur capacité ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de leurs prestations. […] A titre de rappel, le CEFA organise régulièrement des formations destinées au renforcement des capacités du personnel médical et paramédical de Kinshasa. Il invite aussi à un rythme régulier des médecins spécialistes étrangers qui acceptent de faire le déplacement à Kinshasa pour parfaire la connaissance de leurs homologues dans diverses disciplines »
25 STRUCTURES ME DICALES DE KINSHASA DOTE ES DE MATE RIELS DE LABORATOIRE PAR LE CEFA
Localisation - Provinces de Kinshasa, Bas-Congo, Bandundu et
Katanga
37 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Cameroun
GÉOGRAPHIE
Superficie : 475.000 km2
Langues officielles : français et anglais
Capitale : Yaoundé
DÉMOGRAPHIE Population : 22,25 millions
Indice de fécondité : 4,3
Espérance de vie : 54,7 ans
Population urbaine : 53,8%
Taux d’alphabétisation : 71 ,3%
IDH : 152/187 (2013, PNUD)
ECONOMIE
PIB : 29,57 milliards $
PIB/habitant : 1.312 $
Taux de croissance PIB: 5,5 %
Taux d’inflation : 2,1%
L ’économie camerounaise
est relativement diversi-fiée, mais déséquilibrée.
Les activités agricoles, pas-torales et forestières em-ploient 60% de la main
d’œuvre, mais ne représen-tent que 20% du PIB.
L’industrie, à l’inverse, re-présente 30% du PIB mais n’emploie que 10% de la po-
pulation active. Enfin, le commerce et les services
contribuent à la moitié de la richesse nationale, en occu-pant respectivement 12% et
18% de la main d’œuvre. Pas moins de neuf travail-
leurs sur dix ont un emploi informel. Le sous-emploi et
la pauvreté touchent près de la moitié des moins de 25
ans.
L’Etat investit peu dans le secteur de l’enseignement technique et professionnel,
dont le coût par étudiant est plus élevé que celui de l’en-
seignement général. L’ensei-gnement technique et pro-fessionnel camerounais
souffre de trois handicaps : un éparpillement des res-
ponsabilités entre les diffé-
rents ministères et les autres acteurs gravitant au-
tour de ce secteur, une m a u v a i s e r é p u t a t i o n (« école de la seconde
chance »), et une formation généralement peu en phase
avec les réalités socio-économiques locales et les demandes du marché de
l’emploi .
ACTEC AU CAMEROUN
N ous mettons notre
e x p e r t i s e e n « formation aux mé-
tiers » au service de nos 2 partenaires camerounais. La formation technique et pro-
fessionnelle est un levier puissant pour aider les per-
sonnes à sortir du chômage et du sous-emploi: elle per-met d’accroître la productivi-
té, d’enrichir les compé-tences techniques dispo-
nibles sur le marché du tra-vail et donc, de rendre plus probables les investisse-
ments industriels et de ser-
vices aux collectivités.
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 38 CAMEROUN
DEVELOPING LABOR SKILLS IN AKWA Optimisation de l’intégration des jeunes et adultes sur le marché du travail
par le renforcement de la formation professionnelle pratique et l’extension de
l’offre éducative technique supérieure à Douala
Des besoins et des manques
Douala est le poumon économique du Cameroun : ville por-
tuaire, elle abrite aussi la plupart des grandes entreprises du
pays, et brasse au quotidien trois millions d’habitants. Mais à
Douala, trois travailleurs sur quatre évoluent dans le secteur
informel. De plus, l’offre et la demande de main d’œuvre
qualifiée se rencontrent difficilement. Les entreprises se plai-
gnent de ne pas trouver les profils qu’elles recherchent, tan-
dis que les étudiants déplorent la difficulté à trouver des for-
mations véritablement qualifiantes.
Une re ponse concre te
Notre projet prévoit la création d’un établissement d’ensei-
gnement supérieur technique dispensant des formations in-
novantes et qualifiantes en Génie Civil. La création de cet
établissement et le renforcement des capacités du Collège et
de Centre du Formation Professionnelle Continue De La Salle
ouvrent de nouvelles perspectives professionnelles à des cen-
taines de jeunes, de chômeurs et de travailleurs faiblement
qualifiés.
Un partenaire de choix
Les Frères des Ecoles Chrétiennes (FEC) sont établis à Douala
depuis la fin des années 1940. Le Collège De La Salle assure
aujourd’hui un enseignement secondaire technique à près de
600 étudiants. Il propose aussi un programme de formation à
destination de jeunes apprentis en décrochage scolaire. En
2007, les FEC ont ouvert le Centre de Formation Profession-
nelle Continue De La Salle : chaque année, plus de 650 ap-
prenants (chômeurs, travailleurs, étudiants, etc.) y suivent
différents cours d’informatique ou de techniques industrielles.
621 e le ves ont e te forme s
au Colle ge Technique
839 personnes ont suivi une formation
continue (filie res industrielles et tertiaires)
158 ouvriers et employe s d’entreprises
locales ont reçu une formation sur mesure
64 enseignants ont e te forme s
3 ateliers ont renouvele leur mate riel
La construction du nouvel e tablissement
a commence
39 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC CAMEROUN
BAFOUSSAM EMPOWERMENT Extension du Collège Polyvalent Assomption permettant de renforcer et de
diversifier la formation des jeunes filles de la Région de l’Ouest du Cameroun
à l’exercice d’un métier
D ans la région de l’Ouest, l’accès à l’éducation
et au marché du travail est inégal en raison du
poids des traditions culturelles qui pèsent sur les
femmes. Dans ce contexte, notre projet vise à ap-
puyer l’émancipation des jeunes filles de la région
en créant des opportunités de formation pratique
porteuse d’avenir. L’acquisition de compétences et
d’aptitudes professionnelles adaptées favorise
l’insertion des jeunes filles sur le marché du travail
et renforce ainsi leur rôle dans le développement
de la société camerounaise. Concrètement, notre
projet permet au Collège Polyvalent Assomption
d’accroître ses espaces de formation, de renforcer
et de diversifier son enseignement, et d’augmenter
le nombre d’élèves.
Le poids des traditions pèse beaucoup sur les jeunes femmes dans la Région de l’Ouest du Cameroun. La
polygamie, les unions forcées, les mariages précoces, etc. emprisonnent beaucoup de jeunes filles de la région dans les traditions ancestrales, les reléguant au second rang, les empêchant de s’épanouir et d’être autonomes.
Le CPA est particulièrement sensible aux difficultés rencontrées par ces jeunes filles et a fait le choix de
développer ses activités éducatives pour répondre à ce
problème social et culturel. Le public du CPA est majoritairement féminin (78% de filles). De fait, les
formations, essentiellement centrées sur le social et la santé, sont prisées par les jeunes filles. La qualité de la formation permet aux jeunes femmes de se munir des
outils nécessaires pour poursuivre leurs études ou s’insérer professionnellement.
189 e le ves ont reçu une formation technique de qualite
Une nouvelle filie re Sciences et Techniques Biologiques et
Medico-sanitaires a e te ouverte
53 e le ves ont re alise des « mini-stages » dans le nouveau
centre de sante de l’e cole
26 professeurs ont suivi une formation pe dagogique de 3
jours
La construction d’un ba timent abritant de nouveaux espaces de formation a de bute
41 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Kenya
GÉOGRAPHIE
Superficie : 580.367 km²
Capitale : Nairobi
Langues officielles : swahili et anglais
DÉMOGRAPHIE Population : 43,2 millions hab.
IDH : 145ème sur 187
Espérance de vie : 57,7 ans
Taux d’alphabétisation : 87,4 %
Durée moyenne de scolarisation :
7 ans
ECONOMIE PIB : 37,2 Mds $
PIB/habitant : 840 $
Taux de croissance : 4,3 %
Taux de chômage : 40 %
Taux d’inflation : 9,3 %
L e Kenya est un pays où
les inégalités, la corrup-tion et la pauvreté sont
encore fort présentes. A Nai-robi, 66% de la population vit dans des bidonvilles. L’Etat y
est absent, ne fournissant ni services, ni hôpitaux, ni
routes, ni électricité, ni eau potable. La violence crois-sante, surtout à Nairobi,
Mombasa et vers la frontière somalienne, oblige le gouver-
nement à prendre des me-sures de sécurité drastiques. Le faible niveau d’éducation
des jeunes réduit leurs possi-bilités de trouver un emploi
décent. La majorité de la po-pulation active, privée de
compétences profession-nelles, se bat pour sa subsis-tance et celle de sa famille, à
travers un emploi instable dans le secteur informel. En-
viron 75% de l’emploi total se situe dans le secteur infor-mel; ce qui place les petites
entreprises au centre de la création d’emplois dans le
pays.
N otre action au Kenya
vise à rendre l’accès à un métier possible
pour les personnes les plus vulnérables de la région de Nairobi à travers la formation
professionnelle et l’appui aux micro-entrepreneurs. Notre
objectif est d’aider nos parte-naires à lancer de nouveaux programmes de formation et
à accueillir plus de bénéfi-ciaires dans les formations
techniques et professionnelles existantes, tout en continuant à améliorer leur qualité. Ain-
si, en leur permettant de se former en HORECA, en élec-
tronique ou en Technologies de l’Information et de la
Communication (TIC), les portes vers l’emploi s’ouvrent à ces étudiants de milieux
très modestes. Ces forma-tions s’adressent essentielle-
ment à des jeunes exclus du système éducatif kenyan : des jeunes qui n’ont souvent
pas pu terminer leur scolarité à cause de leurs conditions
familiales précaires.
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 42 KENYA
GROW NAIROBI’S YOUNG TALENT Insertion professionnelle de jeunes défavorisés des bidonvilles de Nairobi grâce à une formation qualifiante, et renforcement des compétences des
micro-entrepreneurs des zones urbaines et périurbaines en vue d’améliorer leurs conditions de vie
L a situation géographique de nos deux parte-
naires, Kibondeni et l’Eastlands College of
Technology (ECT), permet de toucher la popula-
tion vivant soit dans les bidonvilles qui bordent
ces deux centres de formation, soit en zone ru-
rale, aux abords de la capitale. Ces jeunes, micro-
entrepreneurs et professionnels vivent dans des
maisons très modestes, voire insalubres, et souf-
frent d’extrême pauvreté.
Notre but est d’aider les jeunes défavorisés de
Nairobi qui n’ont pas accès à l’enseignement pu-
blic pour diverses raisons: soit ils n’ont pas fini
l’école secondaire pour des raisons socio-
économiques (pauvreté, charge de travail domes-
tique, insécurité, etc.); soit ils ont terminé leur
cycle secondaire mais n’ont pas de qualification
professionnelle suffisante. Ces jeunes n’ont sou-
vent aucune autre alternative que de se débrouil-
ler dans le secteur informel pour survivre. Grâce à
notre projet, ils ont l’occasion de suivre des for-
mations de courte durée afin d’acquérir des com-
pétences entrepreneuriales indispensables pour
améliorer ou lancer leur propre activité écono-
mique qui leur permet de sortir du cercle vicieux
de la pauvreté.
SOUTIEN A LA FEMME KENYANNE
Notre partenaire Kibondeni s’est installé à Nairobi
après l’indépendance du pays en 1963, à une pé-
riode où la femme kenyane n’avait encore qu’un
accès limité à l’éducation. Le Centre de formation
a été le premier établissement à proposer des for-
mations techniques dans les métiers de la restau-
ration et de la gestion hôtelière pour jeunes filles.
Aujourd’hui, Kibondeni accueille chaque année
environ 700 jeunes filles de Nairobi dans ses
différents modules de formation. Ainsi, notre par-
tenaire valorise les compétences des femmes
dans le secteur de l’HORECA afin qu’elles puissent
exercer un métier digne et reconnu. Notre projet
bénéficie aussi aux femmes adultes vivant en pé-
riphérie de la ville: agricultrices, artisanes et
commerçantes.
43 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC KENYA
334 jeunes des bidonvilles de Nairobi, exclus des centres de formation qualifiante existants ont suivi une formation technique dans les secteurs prometteurs de l’e conomie kenyane : l’HORECA, l’Electronique, l’Electricite et les TICs
431 adultes ont be ne ficie d’un programme de formation professionnelle pour ame liorer leur efficacite et augmenter leurs revenus
Plus de 62% des jeunes qui ont suivi la formation en gestion ho telie re ont trouve un emploi 6 mois apre s la fin de leur formation
Le Centre de formation Kibondeni est agrandi et un nouveau Centre technique et professionnel, l’Eastlands College of Technology, est en construction
Un programme ambitieux de formation continue du staff enseignant a e te initie afin d’assurer l’ame lioration constante de la qualite des programmes de
formation
PERSONAL STORY
I come from Laikipia County but I have been living with my family here in Nairobi. I am married and we have been blessed with three children, two boys and one girl aged 12 years, 7 years and 5 years. As for my education I cleared school in 1994 and have been various odds jobs ever since to support my family. In 2006 I got a job to work as an Electrical Fitters and Mainte-nance at Cylinder Works Limited in Industrial area. It was in this job that I managed to save some money, which I used to buy some fruits (i.e bananas), and started hawking along the busy Jogoo Road in the evening. After I was let go by the company due to my low qualifications I started doing the hawking business on full time. It was after some time that I finally ma-
naged to buy a wheelbarrow, which I used to carry various fruits and sell to different people in different estates. Currently I operate in a small stall in Kayole and my hopes are to be able one day have my own pick up which I can use to be getting the various fruits directly from the farmers and sell at wholesale price.
I love dealing in fruits and I know that one day I will be in a position to accomplish all my plans. Its my hope I will one day have the means to
provide quality education to my three children, and also give them a better life i.e better ac-commodation, health care etc.
BUSINESS DESCRIPTION
I started this business a few years ago after leaving the company I was working for, initially I could hawk fruits along various busy roads. It was in January 2014 that I finally managed to open a stall that I am now based in. Peter Mungai, alumni of ECT and also a borro-wer at Kiva ,introduced me to the ECT.
The ECT training has really helped me a lot especially business management skills and record keeping. I always encourage my
business colleagues to take the course.
L’ECT est en partenariat avec KIVA, une ONG
américaine qui soutient le lancement de micro-
entreprises via l’octroi de microcrédits
(www.zip.kiva.org). KIVA fonctionne comme une coopérative: via une
plate-forme, les per-sonnes qui le souhaitent, peuvent prêter leur ar-
gent à des micro-entrepreneurs partout
dans le monde sans taux d’intérêt. ECT sélectionne les micro-entrepreneurs qui ont suivi les cours et
sont bien connus de l’Institut afin que ceux-ci puissent s’inscrire sur la
plateforme et recevoir un crédit d’un potentiel
prêteur.
45 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Guatemala
GÉOGRAPHIE
Superficie : 108.889 km²
Capitale : Guatemala
DÉMOGRAPHIE Population : 15,1 millions hab.
Pop. Indigène : environ 40%
IDH : 133ème sur 187
GINI : 55,1 (10ème sur 136)
Espérance de vie : 71,4 ans
Taux d’alphabétisation : 75,2%
Durée scolarisation : 10,7 ans
ECONOMIE PIB (2012): 50,8 Mds $
PIB/habitant (2012): 3.120 $
Taux de chômage : 34,4%
L e Guatemala est un
pays fracturé, marqué par la pauvreté et de
fortes inégalités. 62% du re-venu national se trouve con-centré entre les mains des
20% les plus riches, tandis que les 20% les plus pauvres
n’ont accès qu’à 2,4% de ce
même revenu.
Ces contrastes économiques
et sociaux coïncident avec la géographie ethnique du pays : les indices de pauvreté
les plus élevés correspondent aux départements de l’Altipla-
no, fortement peuplés par les
communautés indigènes.
Dans ce contexte, une femme maya de l’Altiplano
se trouve profondément dis-criminée pour être à la fois
une femme, une indigène et
vivant en zone rurale isolée.
Le tremblement de terre qui a secoué le Guatemala le
7 novembre 2012 a plongé cette partie du pays en situa-
tion d’urgence et de très grande vulnérabilité. Le séisme a fortement aggravé
les conditions de vie déplo-
rables de la population de
l’Altiplano et ses consé-quences sont encore bien
présentes deux ans plus tard.
Malgré la densité et les be-soins de base criants de la
population de l’Altiplano, l’Etat est fort absent de ces zones rurales. Il prive ainsi la
majorité de sa population d’infrastructures de base (les
axes de communications sont très mauvais et ne couvrent qu’une petite partie de la ré-
gion), et d’un accès à l’éduca-tion et aux soins de santé.
Cet isolement représente un obstacle au développement de l’activité économique et à
la création d’emploi dans la
région.
N otre stratégie d’inter-
vention consiste à ren-forcer les capacités de
notre partenaire guatémal-tèque afin qu’il puisse, grâce à des formation techniques
adaptées, ouvrir aux popula-tions pauvres de l’Altiplano,
surtout aux femmes et aux jeunes, une « route vers un
emploi digne ».
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 46 GUATEMALA
CHAK IJA’ Favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes mayas de
l’Altiplano grâce au renforcement du programme de formation technique IJA’
L e projet CHAK IJA, qui signifie
« semence pour le travail » en
Quiché, vise à renforcer le sys-
tème de formation intégrale aux
communautés les plus marginali-
sées à travers une méthodologie
multiple qui combine une éduca-
tion formelle pour adultes avec
des formations techniques et en-
trepreneuriales, et ce grâce à di-
vers modules adaptés à leur situa-
tion professionnelle et familiale.
Les programmes de formation IJA’
se déroulent dans l’Altiplano, dans
8 des 22 départements du pays.
Grâce au soutien d’ACTEC, notre
partenaire FUNDAP continue à
étendre son action dans des ré-
gions isolées de l’Altiplano, mal
desservies et sans opportunités de
formation. FUNDAP compte aujour-
d’hui 20 centres de formation tech-
niques (16 centres mobiles et 4
Centres Techniques) et 8 Collèges
de formation pour adultes. Tous
ces centres de formation offrent
une formation certifiée et reconnue
par le Ministère de l’Education,
même dans les communautés les
plus éloignées de la campagne
guatémaltèque. En effet, dans le
cadre de ce programme, la QUA-
LITE des formations a été forte-
ment travaillée grâce au renforce-
ment du Département Pédago-
gique, centre névralgique du travail
d’amélioration constante des mé-
thodologies du programme CHAK
IJA’.
72% des bénéficiaires de FUN-
DAP sont des femmes d´origine
maya. Ces femmes sont profondé-
ment discriminées car, en plus de
la pauvreté des communautés indi-
gènes et du peu d’opportunités
d’emploi dans ces régions, elles
doivent affronter la mentalité ma-
chiste omniprésente dans la culture
locale qui les enferme à la maison.
Notre projet avec FUNDAP aide les
femmes à s’émanciper sur les plans
économique, social et culturel.
3.479 jeunes et adultes ont été formés professionnellement dans les métiers d’esthétique, boulangerie, pâtisserie, confection, mécanique automobile, coiffure, etc.
271 jeunes ont participé au programme Leaders de Développement Communautaire
Le renforcement du Département Pédagogique, grâce à l’appui technique d’un expert externe, a permis d’améliorer la qualité des
programmes de formation.
47 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC GUATEMALA
IXOQ UTZIL Octroi de microcrédits et formations MicroMBA pour femmes
micro-entrepreneurs de l’Altiplano guatémaltèque
L a population souffre de grande pauvreté et
les perspectives d´emploi sont rares : l´auto-
emploi est souvent la seule alternative mais, à
cause du manque de connaissances et d´appui
technique, ces initiatives se soldent régulière-
ment par un échec. Notre projet vise à améliorer
les conditions socio-économiques des femmes
mayas en renforçant leur microentreprise grâce à
l’octroi d’un microcrédit et au programme de for-
mation entrepreneuriale MicroMBA.
C ette formation innovante repose sur une mé-
thodologie adaptée aux besoins et capacités
des femmes pauvres de l’Altiplano. La plupart
des bénéficiaires n’ont même pas fini les études
primaires et gèrent leur petit business de ma-
nière trop instinctive, sans compétences de ges-
tion ni de capacité à se projeter dans le futur. Or
certaines entreprises ont un réel potentiel de
croissance. Le MicroMBA vient justement ré-
pondre à ce manque de connaissances et propose
à ces femmes des outils concrets pour faire
croître leur activité. Parmi ces outils de la métho-
dologie MBA, la réalisation d’un projet entre-
preneurial permet à chaque micro-entrepreneur
de développer un projet concret et d’ainsi utiliser
et mettre en pratique les connaissances et outils
appris tout au long du processus de formation.
En langue Quiché, IXOQ UTZIL signifie femme vertueuse, pleine de bonté, ce qui évoque les caractéristiques d’une personne qui cherche
à faire bénéficier son travail à sa famille et sa communauté.
2.707 femmes organise es dans 186 nouveaux groupes ont be ne ficie d’un microcre dit et ont reçu une formation de base leur permettant de
consolider leur auto-emploi.
1.042 petits entrepreneurs ont transforme leur activite e conomique en microentreprise consolide e et durable gra ce au programme MicroMBA.
Ame lioration et consolidation de la me thodologie MicroMBA gra ce a l’appui technique et le savoir-faire de deux Business Schools internationales.
49 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Hai ti
GÉOGRAPHIE
Superficie : 27.750 km²
Capitale : Port-au-Prince
Langues officielles: français et
créole
Monnaie: gourde
DÉMOGRAPHIE Population : 10,2 millions hab.
IDH : 161ème sur 187
Espérance de vie : 62 ans
Taux d’alphabétisation : 49 %
ECONOMIE PIB (2012): 7,8 Mds $
PIB/habitant (2012): 771 $
L e 12 janvier 2010, un
séisme d'une magnitude de 7 et dont l’épicentre
était à 15 km de la capitale, a ravagé Haïti. Bilan : 230.000 morts, 300.000 blessés et 1,2
millions de sans-abris. Cette catastrophe est survenue
dans un Etat fortement affai-bli, continuellement accablé par des crises politico-sociales
et des catastrophes natu-
relles.
Le gouvernement haïtien post-séisme fait montre de
dynamisme pour relever les nombreux défis du pays. Le mot d’ordre du Président,
Haïti is open for business, se réalise graduellement, l’objec-
tif étant de porter Haïti au ni-veau d’un pays émergent en 2030. La relative stabilité po-
litique entre 2011 et 2014, les investissements de l’Etat et
d’institutions étrangères ali-mentent une dynamique éco-nomique vertueuse mais fra-
gile. De nouvelles infrastruc-tures hôtelières et des inves-
tissements réalisés dans des sites touristiques ont forte-ment dynamisé le tourisme.
Plusieurs chaînes d’hôtels in-
ternationaux récemment arri-vées ou sur le point de s’ins-
taller provoquent une forte demande de personnel quali-fié. Cinq ans après le séisme,
les donateurs internationaux sont moins présents et nos
partenaires doivent s’organi-ser avec professionnalisme pour continuer à générer les
fonds dont ils ont besoin.
N otre objectif est de
contribuer au dévelop-pement du pays grâce
à l’amélioration de l’enseigne-
ment professionnel. ACTEC accompagne ses partenaires
pour améliorer la qualité de l’enseignement à travers quatre axes fondamentaux :
1/ Formation des professeurs; 2/ Programmes de cours per-
tinents et novateurs;
3/ Stages et employabilité;
4/ Infrastructures et équipe-
ments modernes
Sous les conseils d’ACTEC et
pour travailler de manière globale et durable, nos parte-naires ont mis en place des
Bureaux Pédagogiques.
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 50 HAÏTI
AYITI KANPE II Amélioration de la qualité de la formation professionnelle pour une meilleure
employabilité des jeunes haïtiens
E n accédant à des formations pertinentes et de qualité,
les jeunes haïtiens renforcent leur employabilité et
sont à même de mettre leurs compétences au service
d’Haïti. Dans un Etat fragile, cet ambitieux objectif n’est
pas facile à atteindre. Ainsi, nous travaillons à renforcer
les capacités de nos partenaires, qui ont pour mission de
former les jeunes. ACTEC les a accompagnés pour réaliser
un important travail de diagnostic et améliorer la qualité
de l’enseignement à travers quatre axes fondamentaux :
FORMATION DES PROFESSEURS
L e niveau de compétences théoriques et pédagogiques
des enseignants est variable, mais même ceux
disposant de bonnes notions de leurs matières
n’appliquent guère l’approche par compétences. Par
ailleurs, la formation de professeurs techniques est
inexistante en Haïti. Grâce à l’organisation de Bureaux
Pédagogiques, nos partenaires ont débuté un ambitieux
programme de formation de leurs enseignants. Pour
améliorer le niveau des professeurs techniques, le Bureau
Pédagogique FMA collabore avec divers acteurs haïtiens et
internationaux.
Deux Bureaux Pe dagogiques ont été créés et renforcent les capacités de gestion et d’encadre-
ment des 20 écoles de nos partenaires, qui ac-cueillent plus de 15.000 élèves
232 professeurs mettent à jour leurs connaissances
L’école hôtelière La Saline devient un modèle à suivre pour les acteurs publics et privés, elle ob-
tient un taux d’insertion professionnelle remarquable : 60% après 6 mois
200 jeunes reçoivent des cours d’informatique
et 25 professeurs utilisent un ordinateur pour améliorer leurs compétences et leurs pratiques
pédagogiques
La construction de la premie re e cole pro-fessionnelle supe rieure de Hinche et la re -novation de l’e cole de Dory contribuent à la décentralisation du pays
Les Sœurs Salésiennes (ou FMA) se consacrent à l’éducation des enfants défavorisés (écoles, formation technique, alphabétisation, promotion sociale…) et scolarisent plus de 12.000 jeunes.
L’école Saint-Joseph, portée par la Fondation EPSM, a pour ambition d’offrir des formations techniques de qualité à des jeunes défavorisés et de renforcer leur insertion professionnelle.
Les 4 écoles des Mains Ouvertes accueillent de jeunes haïtiens n’ayant pas accès à l’enseignement public faute de moyens ou en raison d’un important retard scolaire
PARTENAIRES
51 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC HAÏTI
PROGRAMMES DE COURS
PERTINENTS ET NOVATEURS
L es programmes de formation proposés par les
centres professionnels de nos partenaires sont
peu homogènes et ont un niveau relativement bas.
De ce fait, les Bureaux Pédagogiques ont commen-
cé à faire réviser ces programmes par des consul-
tants externes. L’objectif des Salésiennes est en
effet de relever graduellement le niveau des forma-
tions professionnelles dispensées dans leurs écoles
grâce à un cursus solide, certifié par l’INPF (Institut
National de la Formation Professionnelle). Des col-
laborations avec différentes institutions internatio-
nales permettent d’élaborer les programmes des
filières pour lesquelles l’INFP n’est pas à jour.
L’école Saint-Joseph met ainsi en place une forma-
tion pilote en photovoltaïque ainsi qu’une école
normale pour enseignants techniques.
INFRASTRUCTURES ET ÉQUIPEMENTS MODERNES
S ans équipements en suffisance, sans ateliers
bien aménagés, sans outillages modernes, l’ap-
prentissage des élèves est très insuffisant. C’est
pourquoi, l’investissement dans les ressources hu-
maines s’opère en parallèle avec l’acquisition de
matériel et l’amélioration des infrastructures. Les
Bureaux Pédagogiques de nos partenaires ont défi-
ni les besoins prioritaires. Comme nous l’avions
prévu, la mise à jour des programmes de cours, le
renforcement des compétences professorales ainsi
que les collaborations avec d’autres écoles et en-
treprises ouvrent de nouvelles perspectives et per-
mettent à nos partenaires de poser des diagnostics
plus pertinents.
Pour que les jeunes puissent se former profession-
nellement, il importe qu’ils maitrisent les compé-
tences de base (lire, écrire, compter, etc.). Le ni-
veau général de formation étant très bas, les
Sœurs Salésiennes sont conscientes de la nécessité
d’améliorer la formation des jeunes en amont, soit
dans les écoles fondamentales et secondaires.
STAGES ET EMPLOYABILITÉ
E n Haïti, les écoles assument leur rôle éduca-
tif en marge du secteur productif. D’autre
part, les entreprises se méfient de la main
d’œuvre formée localement, qu’elles jugent in-
compétente. Nos partenaires se sont mis en re-
lation avec des entreprises afin de mieux con-
naître leurs besoins et, ainsi, définir avec perti-
nence le contenu et les méthodes pédagogiques
pour enseigner les matières techniques. Cette
stratégie commence à porter ses fruits et l’orga-
nisation de stages au sein d’entreprises devient
une réalité. Ces stages permettent aux élèves
d’améliorer leur formation pratique, de connaître
le monde du travail et, éventuellement, de trou-
ver un emploi au terme de leur formation.
53 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Colombie
GÉOGRAPHIE
Superficie : 1.038.700 km²
Capitale : Bogota
Langue : espagnol (+/- 85
langues autochtones)
Monnaie : peso colombien
DÉMOGRAPHIE (2012)
Population : 47 millions hab. Population urbaine: 77 %
IDH : 91ème sur 187
GINI: 53,5 (12ème sur 141)
Espérance de vie : 74 ans
Taux d’alphabétisation : 94 %
ECONOMIE (2014)
PIB : 400 Mds $
PIB/habitant : 8.300 $
Taux de croissance : 5 % Taux de chômage : 9,4 %
E n 2014, M. Santos, qui
avait axé l’essentiel de sa campagne sur la pers-
pective d’un accord de paix avec les FARC, a été réélu avec 51% des suffrages. Son
nouveau gouvernement pré-sente trois grandes orienta-
tions : LA PAIX, L’ÉQUITÉ ET L’ÉDU-
CATION. Les négociations de paix ont été engagées avec les
FARC le 19 novembre 2012 à La Havane et sont toujours en
cours: trois des cinq volets ont
été provisoirement conclus.
En dépit de la croissance du
PIB, les niveaux de pauvreté et d’indigence du pays restent
élevés (respectivement 32,7% et 10,4%). Le taux de chô-
mage avoisine officiellement les 10% mais le recensement de la population active est très
aléatoire, compte tenu du ni-veau élevé de l’emploi informel
(autour de 55%). Les inégali-tés restent préoccupantes : 1% de la population détiendrait
20% du revenu national. La Colombie affiche par ailleurs un
indice de développement hu-main assez faible et de mau-vais résultats en matière
d’éducation secondaire.
L ’action d’ACTEC dans le
pays répond à des pro-blématiques socio-
économiques fortes: celles des mères adolescentes, des f e m m e s , d e s m i c r o -
entrepreneurs et des petits
paysans.
Pour répondre aux besoins de ces groupes vulnérables, ACTEC développe avec ses
partenaires colombiens des programmes pilotes suscep-
tibles d’inspirer et de guider de nombreuses autres institu-tions. ACTEC concentre ses
efforts sur le renforcement des capacités des parte-
naires : définition d’une nou-velle stratégie opérationnelle
(Interactuar) et création d’un Département de Transfert de méthodologie (Juanfe) ; ainsi
que sur la mise en place de programmes innovants tels
que le MicroMBA pour les mi-cro-entrepreneurs des zones urbaines et pour les agro-
entrepreneurs en zone rurale. Pour mener à bien ces ac-
tions, de nombreuses syner-gies sont développées avec des organisations publiques et
privées.
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 54
MICROMBA Création d’une nouvelle stratégie d’appui intégral aux micro-entrepreneurs
COLOMBIE
D ans les grandes villes, des quartiers entiers (communément nommé las comunas) sont apparus
avec l’arrivée en masse des populations déplacées par le conflit armé. Cette population, dont une
grande partie provient des zones rurales, survit dans des conditions extrêmement précaires, sans
véritable accès aux services de base (eau, assainissement, électricité, soins de santé, système éducatif,
etc.). Dans ce contexte, la majorité de ces personnes créée leur microentreprise, le plus souvent
d’autosubsistance, alors qu’elles n’ont aucune connaissance en gestion entrepreneuriale. La durée de vie
de ces microentreprises est courte et la précarité de ses personnes, chaque fois plus grande. Une autre
conséquence du conflit armé est la marginalisation et l’abandon par l’Etat des zones rurales. L’absence
des politiques sociales dans ces régions pendant 30 ans a laissé une population rurale appauvrie et sans
accès aux programmes éducatifs et sociaux adéquats.
A vec notre partenaire Interactuar à Medellín,
ACTEC a développé deux méthodologies de
soutien aux micro-entrepreneurs en zones rurales
et urbaine afin de répondre au mieux à leurs
besoins. La méthodologie du MicroMBA permet à
ces micro-entrepreneurs de développer leurs
capacités et leur potentiel d’entrepreneur afin de
mener à bien leur projet entrepreneurial. Grâce à
cet ambitieux programme, les participants
transforment leur business et développent leur
capacité de prise de décision. L’impact de ce
programme innovateur est considérable. L’appui
stratégique d’ACTEC pour la mise en place de ce
programme a permis à notre partenaire, qui
travaille depuis 30 ans avec ce public du secteur
informel, d’appréhender l’approche du MicroMBA
comme un véritable changement de paradigme
permettant l’épanouissement personnel et
professionnel de ces micro-entrepreneurs.
Gra ce au nouveau programme MicroMBA:
81 micro-entrepreneurs ont ame liore leur GESTION (MicroMBA I) et leur PRODUCTIVITÉ (MicroMBA II)
70 nouveaux EMPLOIS ont e te cre e s
267 agro-entrepreneurs ont suivi le MicroMBA Rural dont 111 personnes sont des femmes et un
deuxie me niveau de formation a e te cre e
5.762 micro-entrepreneurs ont reçu un appui personnalise d’Intercatuar
55 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC COLOMBIE
MAMA EN ACCIO N II Création d’un département pédagogique permettant de renforcer et de
transférer le programme d’attention intégrale pour les mères adolescentes à d’autres institutions
L a problématique des mères
adolescentes est très complexe
et très forte en Amérique latine. La
Colombie est le pays du continent
latino-américain le plus affecté par
cette situation, et plus spécifique-
ment la zone des Caraïbes où se
situe notre partenaire Juanfe. Fort
de son expérience
et de son modèle
intégral, notre par-
tenaire apparaît
comme un acteur
clé sur le continent
pour apporter une
réponse pertinente
à cette probléma-
tique.
L’IMPACT du travail
de notre partenaire
Juanfe est considé-
rable sur la vie des
mères adolescentes.
Elles arrivent des
bidonvilles de Carta-
gena, désœuvrées, dépassées par
ce qui leur arrive, sans issues ni
perspectives d’avenir. Toutes ont
néanmoins l’envie de s’en sortir
mais ne savent pas comment s’y
prendre. Juanfe vient alors apporter
une réponse concrète et complète à
toutes leurs détresses: appui psy-
chologique; suivi médical; forte
implication de la famille; formation
humaine; formation technique et
insertion professionnelle des jeunes
mères grâce à de nombreuses sy-
nergies avec les entreprises de Car-
tagena.
L ’object i f de
notre projet est
de consolider le pro-
gramme pilote d’ap-
pui intégral pour les
mères adolescentes
afin de permettre sa
divulgation auprès
d’autres institutions.
Pour ce faire,
ACTEC a proposé à
Juanfe de mettre en
place un départe-
ment spécifique qui
lui permettrait de
réaliser des trans-
ferts méthodolo-
giques. Juanfe a été
immédiatement intéressée par
cette idée qui permet de répondre
de façon concrète et efficace aux
nombreuses sollicitations institu-
tionnelles et contribue à plus
grande échelle à l’amélioration des
conditions de vie des jeunes
mères.
2 transferts de me thodologie sont en cours (Panama, Bogo-ta)
586 me res adolescentes sans projet de vie inte grent le mode le JUANFE et deviennent
acteurs de leurs vies de « femmes-me res »
293 me res adolescentes ont trouve un travail gra ce au Bu-
reau d’Emploi de Juanfe
La Banque Interame ricaine de De veloppement (BID) appuie et finance Juanfe et ACTEC pour le transfert du mode le des me res adolescentes
Gra ce a l’appui d’ACTEC,
l’Ecole&Entreprise de bou-langerie a augmente ses
ventes de 33% pour atteindre 250.500 €
57 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
Equateur
GÉOGRAPHIE
Superficie : 283.560 km²
Capitale : Quito
Langue : espagnol
Monnaie : Dollar américain
DÉMOGRAPHIE Population : 15,79 millions hab.
% jeunes < 15 ans : 30 %
IDH : 89ème sur 187
GINI : 48,5 (23ème sur 141)
Espérance de vie : 76 ans
Taux d’alphabétisation : 92 %
ECONOMIE PIB : 84,53 Mds d’USD
PIB/habitant : 5.457 USD
Population vivant sous le seuil
de pauvreté : 27%
A la tête du pays depuis
janvier 2007, le prési-dent Correa a engagé
l’Equateur dans un processus de profondes transformations sociales, économiques et poli-
tiques, appelé « révolution citoyenne », dont les objectifs
sont la lutte contre les inégali-tés, la modernisation de la « matrice productive » et la
réforme institutionnelle. La nouvelle Constitution a été
approuvée par référendum le
28 septembre 2008.
M. Correa a depuis renforcé le rôle de l’Etat dans l’économie
(renégociation de la dette et des contrats pétroliers avec
les compagnies privées) et dans le domaine social (réforme des services de san-
té et d’éducation). La pauvre-té a nettement reculé (22,5%
de la population en 2014 contre 35,1% en 2008) et l’amélioration des conditions
de vie des plus défavorisés a conféré au Président une
grande popularité. Sur le plan social, le chômage (4,15%) et
le travail informel 55%) fra-
gilisent la situation des popu-lations les plus vulnérables,
malgré les nombreuses sub-ventions (logement, scolarisa-tion, etc.). La pauvreté touche
particulièrement les zones ru-rales et les populations indi-
gènes.
P armi les défis à relever par l’Equateur pour as-
surer la croissance et la répartition équitable des ri-chesses, l’éducation est pri-
mordiale, et particulièrement l’adéquation entre l’enseigne-
ment technique et les besoins du marché du travail. ACTEC s’inscrit dans les préoccupa-
tions gouvernementales défi-nies dans le plan national
2013-2017 et intervient de manière stratégique auprès
de jeunes défavorisés en for-mation professionnelle et éga-lement auprès d’adultes vul-
nérables et d’ouvriers con-frontés à la modernisation des
industries.
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 58
PORVENIR GUAYACO EN TUS MANOS Amélioration de l’employabilité de jeunes défavorisés et d’adultes
vulnérables par le renforcement de leurs compétences professionnelles à Guayaquil
EQUATEUR
A cause de l’évolution rapide de l’industrie locale et
du manque de moyens, le Collège Domingo Savio
court le risque de ne plus pouvoir offrir une formation
technique appropriée. Notre action vise à renforcer les
compétences du personnel administratif et enseignant,
actualiser l’enseignement technique et les équipements
disponibles ainsi que moderniser les cours proposés
aux adultes. Et ceci, afin d’offrir un avenir aux jeunes
défavorisés, un nouveau départ aux adultes en
situation précaire et de participer à la formation
d’ouvriers en quête d’une évolution professionnelle.
A travers 25 centres de
formation dans tout le pays,
les Salésiens de Don Bosco
se consacrent aux populations
marginalisées en accordant
une attention particulière aux
jeunes défavorisés. Le Collège
Domingo Savio, situé dans le
quartier pauvre de Ruminahui
à Guayaquil, a pour objectif
d'offrir des programmes de
formation technique à des
jeunes issus de familles
défavorisées et à des
travailleurs du secteur
formel et informel.
59 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC EQUATEUR
528 jeunes en secondaires techniques reçoivent une formation professionnelle de qualite
Les compe tences techniques de 15 professeurs sont renforce es
86 ouvriers travaillant en entreprise ame liorent leurs capacite s professionnelles
300 adultes vulne rables be ne ficient d’une formation technique (artisanat-de coration, coupe-couture, esthe ticien-cosme tologie ou cuisine-restauration), dont 90% de femmes
47 professeurs acquie rent les compe tences informatiques de base gra ce a une certification
Les capacite s de gestion sont ame liore es gra ce a un logiciel de gestion inte gre e et a la formation du personnel administratif
L e Collège Domingo Savio s’est ouvert à
Guayaquil en 1961. Les élèves, issus des
banlieues de Guayaquil, sont très pauvres.
Chaque année, 10% des élèves bénéficient d’une
formation gratuite et beaucoup d’autres paient
des frais réduits. Environ 70% des familles sont
monoparentales (parent parti travailler à
l’étranger, dans une autre province ou ayant
quitté la famille).
Les cours sont de niveau primaire, secondaire
inférieur et, depuis 2008, secondaire technique
supérieur, soit un bachillerato technique
industriel. Le Collège propose deux filières :
constructions métalliques et installations
électriques industrielles. Grâce à son suivi des
anciens étudiants, notre partenaire constate que
ses jeunes diplômés poursuivent de plus en plus
fréquemment des études supérieures. En effet, la
nouvelle loi sur l’éducation a rendu effective la
gratuité dans les écoles supérieures publiques.
Les élèves du Collège Domingo Savio ayant un
très bon niveau, ils sont souvent acceptés dans
les universités d’Etat. Certains travaillent en
même temps, afin de pouvoir soutenir leur
famille. En quatre ans, on constate que la
proportion de jeunes qui étudient après avoir
terminé le Collège est passée de 26% à 45%.
L e Centre de formation professionnelle exerce
ses activités depuis plus de 40 ans. Il
s’adresse à un public varié : adultes en situation
vulnérable (chômeurs, migrants, etc.) et ouvriers
désireux d’améliorer leurs compétences. En
2014, 300 adultes en situation difficile
(migrants, disposant d’emplois ponctuels dans le
secteur informel ou sans emploi) ont bénéficié
d’une formation professionnalisante. Elles
permettent l’acquisition de compétences
professionnelles de base pour développer un petit
commerce (salon de coiffure, salon de couture,
pâtisserie, organisation d’évènements, etc.) ou
améliorer les probabilités d’embauche .
Rapport Annuel 2014 - ACTEC - 62
Compte de re sultats
PRODUITS (€) 31 dec 2013 31 dec 2014
I. D. Cotisations, dons et subsides
3.466.557 4.451.870
- Cotisations 750 700 - Dons 994.048 1.239.089 - Legs 112.535 - - Subsides DGD 2.306.753 3.186.944 - Subsides WBI et communaux
52.471 25.137
I. E. Autres produits d'exploitation
12.338 12.085
IV. B. Produits financiers
928 416
Total des produits 3.479.823 4.464.371
CHARGES (€) 31 dec 2013 31 dec 2014
II. B. Services et biens divers 79.989 79.622 - Frais de gestion au siège 64.025 61.827 - Frais de communication et de récolte de fonds
15.964 17.795
II. C. Re mune rations 342.123 333.069
II. D. Dotations aux amortissements
18.753 9.367
II. G. Autres charges d’exploitation
3.040.715 4.038.987
- Programme DGD 2.516.620 3.478.900 - Autres projets 451.664 440.154 - Intérêts affectés aux projets 338 163 - Frais de mission 40.826 38.204 - Evaluations 53.054 7.891 - Dot./utilisation « Projets-Fonds en cours »
41.034 2.338
- Charges de gestion Pgrm DGD en cours
-62.821 71.337
V. Charges financie res 3.782 2.735
Total des charges 3.485.362 4.463.780
SOLDE DE L'EXERCICE -5.539 591
63 - Rapport Annuel 2014 - ACTEC
ACTIF (€) 31 dec 2013 31 dec 2014
III. Immobilisations corporelles
139.914 131.888
A. Terrains et constructions 139.218 130.561
- Terrains 15.000 15.000
- Constructions 124.218 115.561
B. Mate riel bureautique 696 815
C. Mobilier et mate riel roulant - 512
VII. B. Cre ances a un an au plus 145.267 39.095
- Créances diverses 134.931 27.166
- Créance ONSS 10.336 11.929
IX. Valeurs disponibles 405.314 694.229
- Comptes à vue 319.289 527.721
- Comptes projets 86.025 166.508
X. Comptes de re gularisation 185 45
Total de l'actif : 690.680 865.257
PASSIF (€) 31 dec 2013 31 dec 2014
I. Fonds social 410.335 410.926
- Patrimoine et moyens permanents
131.552 131.552
- Résultat reporté 284.322 278.783 - Résultat de l’exercice -5.539 591
VIII. Dettes a plus d’un an 34.666 26.000
A. Etablissement de cre dit 34.666 26.000
IX. Dettes a un an au plus 141.064 254.058
A. Etablissement de cre dit 8.667 8.667 C. Dettes commerciales 3.219 4.414 E. Cotisations ONSS, pe cules de vacances
33.267 33.260
Financement partenaires 24 69.220 F. Autres dettes : projets 95.887 138.497
X. Compte de re gularisation et d’attente
104.615 174.273
- Charges à imputer 141 145 - Projets-Fonds en cours 100.454 102.791 - Evaluations 4.020 - - Compte d’attente - 71.337
Total du passif : 690.680 865.257
Bilan
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