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Rapport annuel 2006 SOCIÉTÉ FINANCIÈRE MANUVIE ASSEMBLÉE ANNUELLE – LE 3 MAI 2007 Notre vision. Être la société d’assurance vie la plus professionnelle du monde.

2006 Rapport annuel - Manulife Global

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Page 1: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Rapport annuel 2006

SOCIÉTÉ FINANCIÈRE MANUVIE

ASSEMBLÉE ANNUELLE – LE 3 MAI 2007

Notre vision. Être la sociétéd’assurance vie laplus professionnelledu monde.

Page 2: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

M E S U R E S C L É S D U R E N D E M E N T

Résultat de base

par action ordinaire

($ CA)

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

1,45

2002 20062003 20052004

1,67

1,83

2,05

2,53

Bénéfice net des actionnaires

(M$ CA)

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

1 37

8

2002 20062003 20052004

1 53

9

2 55

0

3 29

4

3 98

5

Rendement des capitaux propres

attribuables aux actionnaires ordinaires

(pourcentage)

0

5

10

15

20

16,2

2002 20062003 20052004

17,7

13,7

14,1

16,8

Primes et dépôts

(G$ CA)

0

10

20

30

40

50

60

70

30,0

2002 20062003 20052004

31,0

50,4

61,3

64,9

Fonds gérés

(G$ CA)

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

142,

7

2002 20062003 20052004

154,

2

347,

4

371,

5

414,

0

Fonds propres

(M$ CA)

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

12 0

37

2002 20062003 20052004

12 0

68

28 1

35

28 3

53

31 4

92

❚ Augmentation de 23 % du résultatde base par action ordinaire parrapport à 2005, le portant au niveaurecord de 2,53 $ par action.

❚ Croissance soutenue, le taux decroissance annuel composé sur cinqans s’élevant à 16 %.

❚ Bénéfice net des actionnaires record de 3 985 millions de dollars, unehausse de 21 % par rapport àl’exercice précédent.

❚ Bénéfice record pour une treizièmeannée consécutive.

❚ Rendement des capitaux propres attribuablesaux actionnaires ordinaires de 16,8 % contre14,1 % en 2005.

❚ La fusion avec John Hancock en 2004 aconsidérablement élargi l’assise financière; parconséquent, le rendement des capitaux propresa chuté. Les résultats à ce chapitre se sontconstamment améliorés depuis, pour atteindre18 % au quatrième trimestre de 2006.

❚ Primes et dépôts de 64,9 milliards dedollars, ce qui représente une haussede 6 % par rapport à 2005 et plus dudouble du niveau de 2003, en raisonde la fusion avec John Hancock et dela forte croissance interne.

❚ Fonds gérés de 414 milliards de dollars, soit uneprogression de 42,5 milliards de dollars par rapportà 2005. Cette hausse est attribuable principalementaux souscriptions des produits de gestion depatrimoine et à l’incidence de la croissance desmarchés des actions, mais elle a été freinée parles échéances programmées des produitsinstitutionnels à revenu fixe de John Hancock.

❚ En 2004, les fonds gérés ont plus que doublé par rapport à 2003 en raison de la fusion avecJohn Hancock.

❚ Total des fonds propres de 31,5 milliards dedollars, en hausse de 11 % par rapport à 2005.Cette croissance s’explique par les bénéficesimportants enregistrés au cours de l’annéeainsi que par le résultat net des nouvellesémissions, partiellement contrebalancés par leversement de dividendes et le rachat d’actions.

❚ La hausse importante constatée entre 2003 et2004 est principalement attribuable à la fusionavec John Hancock.

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SFM Rapport annuel 2006

Rapport annuel 2006

1 Message aux actionnaires

4 Rapport de gestion

43 États financiers consolidés

53 Notes afférentes aux états financiers consolidés

102 Provenance du bénéfice

104 Valeur intrinsèque

106 Principales filiales

108 Membres de la direction

109 Coordonnées

110 Information aux actionnaires

Table des matières

Mise en garde au sujet des déclarations prospectivesLe présent document contient des déclarations prospectives au sens de certaines lois sur les valeurs mobilières, y compris les règles d’exonération des lois provinciales canadiennes sur les valeurs mobilièreset de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis. Ces déclarations prospectives portent notamment sur nos objectifs, nos buts, nos stratégies, nos intentions, nos projets, nosconvictions, nos attentes et nos estimations. Elles se caractérisent habituellement par l’emploi de termes tels « pouvoir », « devoir », « soupçonner », « perspectives », « s’attendre à », « entendre »,« estimer », « prévoir », « croire », « projeter », « objectif » ou « continuer » (ou de leur forme négative) et par l’emploi du conditionnel, ainsi que des mots et expressions semblables, et elles peuventinclure des affirmations relatives aux résultats futurs possibles ou présumés de la Société. Bien que, selon nous, les prévisions ainsi exprimées soient raisonnables, le lecteur ne devrait pas s’appuyerindûment sur les déclarations prospectives en raison des incertitudes et des risques inhérents qu’elles supposent. Les déclarations prospectives étant fondées sur des hypothèses ou des facteurs importants,les résultats réels peuvent être très différents des résultats qu’elles expriment explicitement ou implicitement. Parmi les facteurs importants susceptibles d’entraîner un écart notable entre les résultats réelset les attentes exprimées, notons entre autres la concurrence, la fusion de sociétés, les changements apportés aux lois et à la réglementation, la conjoncture commerciale et économique, les taux de changeet les liquidités de la Société, l’exactitude de l’information reçue de contreparties et la capacité des contreparties à respecter leurs engagements, l’exactitude des conventions comptables et des méthodesactuarielles utilisées par la Société, la capacité de la Société à préserver sa réputation, les litiges, les perturbations et les changements touchant des éléments essentiels de la Société ou les infrastructurespubliques, la capacité d’attirer et de conserver les principaux cadres supérieurs, les préoccupations environnementales, la capacité à effectuer des acquisitions et à mettre en œuvre des plans stratégiquesainsi que la capacité à adapter les produits et services pour suivre l’évolution du marché. Des renseignements supplémentaires à l’égard des facteurs importants susceptibles d’entraîner un écart notableentre les résultats réels et les attentes exprimées ainsi qu’à l’égard des facteurs importants et des hypothèses sur lesquels sont fondées les déclarations prospectives sont présentés dans le présentdocument et dans la section intitulée « Facteurs de risque » de notre plus récente notice annuelle, dans les sections intitulées « Gestion du risque » et « Principales conventions comptables et actuarielles »du rapport de gestion figurant dans notre plus récent rapport annuel et dans d’autres documents que nous avons émis et déposés auprès des autorités de réglementation au Canada et aux États-Unis.Nous ne nous engageons pas à réviser nos déclarations prospectives.

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Notre visionNotre vision consiste à être la société d’assurance vie la plus professionnelle du monde en offrant les meilleurs services de protectionfinancière et de gestion de placements et en les adaptant aux clients de chacun des marchés où nous exerçons nos activités.

Nos valeursEn vue de réaliser cette vision, la direction cherche à exercer les activités de la Financière Manuvie conformément à certaines valeursfondamentales :

ProfessionnalismeOn verra en nous une société aux normes professionnelles élevées. Nos employés et agents auront des connaissances et des compé-tences supérieures, qu’ils mettront au service de la clientèle.

Valeur réelle pour nos clientsNotre raison d’être est de satisfaire nos clients. En leur fournissant des produits, des services et des conseils de la plus haute qualité etde valeur durable, nous serons sûrs d’apporter les meilleures solutions à leurs besoins.

IntégritéToutes nos opérations respectent les normes d’honnêteté et d’équité les plus élevées. Nous inspirons confiance en appliquant lesprincipes d’éthique les plus rigoureux de notre secteur.

Solidité financière établieNos clients s’attendent à ce que nous soyons toujours en mesure de respecter nos engagements financiers. Pour gagner cette confi-ance, nous maintenons une capacité de règlement sans faille ainsi que des bénéfices substantiels et des rendements de placementsupérieurs, sans déroger à notre règle de prudence en matière de gestion de portefeuille.

Employeur de premier ordreC’est de nos employés que dépendra notre réussite. Pour attirer et retenir un personnel du plus haut calibre qui soit, nous investissonsdans le perfectionnement des ressources humaines et nous récompensons le rendement.

Notation

La solidité financière est un facteur essentiel pour générer de nouvelles affaires, entretenir et étendre le réseau de distribution et soutenirl’expansion, les acquisitions et la croissance.

Au 31 décembre 2006, les fonds propres de la Financière Manuvie s’élevaient à 31,5 milliards de dollars canadiens, dont 24,9 milliardsde dollars canadiens représentaient les capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires. La solidité et la capacité de règlementde Manufacturers sont parmi les meilleures du secteur de l’assurance vie.

Agence de notation NotationA.M. BestDominion Bond Rating ServiceFitchRatingsMoody’sStandard and Poor’s

A++ (1re de 15 catégories)IC-1 (1re de 5 catégories)AA+ (2e de 9 catégories)Aa2 (2e de 9 catégories)AAA (1re de 8 catégories)

SFM Rapport annuel 2006

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Je suis heureux de vous annoncer que notreSociété a connu en 2006 une autre annéeexceptionnelle. Toutes nos divisions d’exploita-tion ont enregistré de bons résultats, surpas-sant même les solides résultats obtenus en2005.

Quand j’ai rédigé mon message aux action-naires l’an dernier, l’intégration de JohnHancock était à peine terminée. Nousvenions, après plusieurs mois de travail

inlassable, de fusionner deux grandes entreprises en une sociétébénéficiant d’un réseau de distribution plus diversifié, offrant unéventail de produits plus large, ayant une envergure supérieure etoccupant une plus grande place sur le marché. Le défi, et l’occasion,qui se présentaient à nous étaient de mettre cette situation à profitde manière à enregistrer une forte croissance interne et à générerune plus-value pour les propriétaires de notre Société. Les résultatsque nous avons atteints en 2006 témoignent de la réussite de ceregroupement.

En 2006, le bénéfice de la Financière Manuvie a fortement pro-gressé, ses fonds gérés ont atteint un niveau record et, dansplusieurs secteurs d’activité importants, ses souscriptions et sa partdu marché ont atteint des sommets. En outre, la valeur intrinsèquedes nouvelles affaires souscrites au cours de l’exercice a grandementaugmenté, ce qui est de bon augure pour nos résultats futurs.

Dans chacun de mes messages précédents – celui-ci est le qua-torzième – je vous ai parlé de la vision que nous avons d’être lasociété d’assurance vie la plus professionnelle du monde. Et je vousai expliqué comment, pour réaliser cette vision, nous devions attein-dre l’excellence dans les activités qui forment la base de notreexploitation. Dans toutes nos entreprises partout dans le monde,nous devons nous appliquer sans relâche à améliorer nos méthodesde gestion des risques et des placements, à innover et proposer denouvelles solutions à nos clients, à élargir et bien gérer nos différentscanaux de distribution, à tirer parti de la technologie afin de fournirà nos clients et à nos producteurs des services de première qualité età offrir à nos clients des produits avantageux.

Bien que tous les secteurs de notre Société soient exploités demanière relativement autonome, leurs activités sont bien encadréeset gérées selon des politiques rigoureuses conçues de manière ànous permettre de réaliser notre vision. Grâce à l’esprit de collabo-ration qui règne à l’intérieur de chacun des secteurs de l’entrepriseet entre ses divers secteurs, les nouvelles idées en matière de con-ception des produits, de distribution et de technologie sont mises auprofit de tous. Notre produit de rente à capital variable assorti d’unegarantie de retrait minimum, offert aux États-Unis, est un bon exem-ple de cette approche. Après l’avoir adapté en fonction des lois fis-cales et de la réglementation locales, nous avons introduit ce produittrès populaire sur le marché japonais en 2004 et sur le marché cana-dien en 2006. Nous prévoyons commercialiser des rentes à capitalvariable dans d’autres régions de l’Asie en 2007.

Aujourd’hui, Manuvie est plus solide que jamais. Ainsi, l’agence denotation Standard & Poor’s a relevé la cote de solidité financière des

principales filiales d’exploitation de Manuvie à AAA, la plus élevéedes huit cotes possibles. Manuvie est maintenant l’une des deuxseules sociétés d’assurance vie cotées en bourse à détenir cette coteenviable. Nous sommes particulièrement fiers du fait que S&P, pourexpliquer sa décision, a souligné la croissance constante de notrebénéfice, la place prépondérante que nous occupons sur le marchéet nos fortes compétences en matière de gestion des risques. Noussommes également heureux que les bonnes pratiques de gouver-nance de notre Société continuent de s’attirer des éloges, au Canadaet à l’étranger. En 2006, le magazine Report on Business du quoti-dien The Globe and Mail a une fois de plus classé Manuvie au pre-mier rang en matière de gouvernance, en raison de son programmebien établi.

Aperçu de l’annéeEn 2006, Manuvie a déclaré un bénéfice des actionnaires record de3 985 millions de dollars, une augmentation de 21 pour cent parrapport à 2005. Le bénéfice par action a enregistré une hausse toutaussi impressionnante, de 23 pour cent, pour s’établir à 2,53 $. Laforte croissance interne, une gamme de produits novateurs ainsi queles excellents rendements des placements ont tous contribué demanière importante à faire progresser le bénéfice.

Les fonds gérés ont franchi pour la première fois le cap des 400 mil-liards de dollars pour s’établir à la fin de l’exercice à 414 milliards dedollars, une hausse appréciable de 11 pour cent en un an. Les fortessouscriptions nettes dans le secteur de la gestion de patrimoine, lasaine croissance des activités d’assurance et la vigueur des marchésboursiers ont porté les fonds gérés à ce niveau record.

Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnairesordinaires a été de 16,8 pour cent, une augmentation de 270 pointsde base par rapport à l’exercice précédent et un résultat supérieur ànotre objectif de 16,0 pour cent.

Nous avons, encore cette année, distribué une part importante ducapital à nos actionnaires. En 2006, les dividendes versés aux por-teurs d’actions ordinaires se sont chiffrés à 1,1 milliard de dollars etle dividende par action s’est accru de 25 pour cent par rapport à2005. Nous avons aussi racheté 45 millions d’actions ordinaires auprix total de 1,6 milliard de dollars. En tout, nous avons distribuéprès de 3 milliards de dollars en capital aux porteurs d’actions ordinaires, soit environ 70 pour cent du bénéfice des actionnairesordinaires.

CanadaLa Division canadienne a obtenu des résultats très solides au coursde l’exercice et dégagé un bénéfice des actionnaires de 981 millionsde dollars, une augmentation de 21 pour cent par rapport à 2005.La forte croissance des affaires en vigueur, l’amélioration des margesbénéficiaires sur les nouvelles affaires et le maintien des mesures decompression des coûts ont contribué à la hausse du bénéfice.

En Assurance individuelle, des projets axés sur le service à la clientèleet visant à réduire les temps de réponse et à améliorer les commu-nications ont entraîné une hausse des souscriptions et un accroisse-ment des parts du marché, les souscriptions trimestrielles ayantatteint un niveau record au quatrième trimestre. La Gestion de

Dominic D’Alessandro

Message aux actionnaires

SFM Rapport annuel 2006 1

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2 SFM Rapport annuel 2006

patrimoine, Individuelle, a continué d’élargir son éventail de produitsen ajoutant plusieurs nouveaux fonds communs de placement à sagamme et en lançant RevenuPlus, le premier produit assorti d’unegarantie de retrait minimum offert au Canada. La grande popularitéde ce produit à fonds distincts, mis sur le marché au quatrièmetrimestre, a propulsé les souscriptions de ce secteur pendant letrimestre à un nouveau sommet. La Banque Manuvie a aussi conti-nué sur sa lancée, son actif total s’étant accru de 34 pour cent pourdépasser les 8 milliards de dollars à la fin de l’exercice. En Collective,le secteur de la retraite s’est distingué en obtenant plusieurs contratsimportants, ce qui lui a permis d’augmenter sa part du marché etd’enregistrer des souscriptions annuelles records.

États-UnisAux États-Unis, où nous exerçons pratiquement toutes nos activitéssous le nom de John Hancock, l’intégration a radicalement transfor-mé notre exploitation. Nous bénéficions maintenant d’une plusgrande envergure, d’une notoriété sans pareille et d’une gamme deproduits beaucoup plus vaste. Au total, notre Division américaine acontribué au bénéfice des actionnaires à hauteur de 1 758 millionsde dollars, soit 19 pour cent de plus qu’à l’exercice précédent.

Nous sommes extrêmement heureux que John Hancock se soitclassé au premier rang des fournisseurs d’assurance vie individuelleaux États-Unis, au chapitre des nouvelles souscriptions au cours del’exercice terminé le 31 décembre 2006. Cette augmentation de lapart du marché est attribuable au lancement de plusieurs nouveauxproduits à capital variable de même qu’à l’augmentation de la productivité de nos différents canaux de distribution. En outre, lesecteur de l’Assurance soins de longue durée a entrepris divers pro-jets dans le but de simplifier sa gamme de produits et de faciliter lessouscriptions. Ces initiatives, conjuguées à l’uniformisation de lastructure tarifaire observée sur le marché, ont entraîné une augmen-tation de 34 pour cent, en dollars américains, des souscriptions deproduits d’assurance soins de longue durée.

La Gestion de patrimoine – États-Unis a obtenu des résultats records,son bénéfice se chiffrant à 1 136 millions de dollars contre 868 mil-lions de dollars à l’exercice précédent. Les rendements favorablesdes placements, la progression des affaires en vigueur et le maintiendes fortes souscriptions ont mené à ce résultat impressionnant.

Dans le secteur des rentes à capital variable, les primes et dépôts del’exercice ont dépassé pour la première fois les 10 milliards de dol-lars et ont contribué à l’augmentation de 23 pour cent des fondsgérés. Plusieurs projets ont été mis en œuvre pour profiter de la ten-dance favorable des souscriptions, dont le lancement de nouvellesgaranties et la poursuite de l’élargissement du réseau de distribution.

Notre secteur des régimes de retraite collectifs a continué de domi-ner nettement le marché des régimes 401(k) de petite taille auxÉtats-Unis, se classant au premier rang au chapitre des souscriptionsen 2006. Les primes et dépôts ont augmenté de 26 pour cent endollars américains, grâce à la vigueur soutenue des souscriptions etau maintien des cotisations des clients existants. Ce secteur a égale-

ment ajouté à sa gamme de produits neuf nouveaux fonds de répar-tition de l’actif conçus pour réduire la complexité des placements.

Dans le secteur des fonds communs de placement, le lancement desfonds Lifestyle à la fin de 2005 ainsi que les mesures prises pourétendre le réseau de distribution ont permis aux souscriptions defaire un bond imposant de 45 pour cent en dollars américains.Gérant un actif de près de 40 milliards de dollars, ce secteur conti-nue de concentrer ses efforts sur l’expansion de sa gamme de pro-duits dans le but de poursuivre sa croissance. Je me réjouis toutparticulièrement du niveau record des rentrées nettes de fonds desproduits à capital variable. En tout, les rentrées nettes de fonds autitre des régimes de retraite, des fonds communs de placement etdes rentes à capital variable se sont élevées à près de 12,5 milliardsde dollars américains, une hausse considérable de 31 pour cent parrapport aux niveaux élevés atteints à l’exercice précédent. Lessouscriptions nettes sont pour nous un indice clé du rendement, carla conservation des clients constitue selon nous l’un des moyens lesplus efficaces d’assurer la croissance à long terme.

Le bénéfice des actionnaires découlant du secteur des produits àrevenu fixe a atteint un sommet grâce aux résultats favorables desplacements. Comme prévu, le maintien de la restriction des souscrip-tions de produits institutionnels et les échéances programmées sesont soldés par une baisse des fonds gérés de ce secteur.

Asie et JaponEn 2006, la Division Asie et Japon a inscrit un bénéfice des action-naires de 734 millions de dollars, soit 18 pour cent du bénéfice totalde la Société. Comptant des bureaux dans dix pays et territoiresd’Asie, continent où nous sommes présents depuis plus de cent ans,nous sommes solidement installés dans cette partie du monde.Environ 25 000 agents offrent nos produits et nous avons conclu desaccords de distribution avec 50 banques et courtiers en valeursmobilières afin d’étendre notre réseau de distribution.

À Hong Kong, nous demeurons un chef de file du marché de l’as-surance. Nous constatons toutefois un déplacement de la demandevers les produits de gestion de patrimoine. Les souscriptions de pro-duits de gestion de patrimoine ont ainsi fait un bond considérableen 2006, augmentant, en dollars américains, de 77 pour cent dansle secteur des produits individuels et de 57 pour cent dans le secteurdes régimes de retraite collectifs.

Dans les autres régions d’Asie, nous sommes présents dans huit payset territoires où foisonnent les occasions de poursuivre notre crois-sance. En Chine, nous avons pris beaucoup d’expansion depuis l’ou-verture de notre première succursale à Shanghai en 1996. En 2006,nous avons obtenu cinq nouveaux permis d’exploitation; noussommes ainsi présents dans 17 villes au total, ce qui est plus quetoute autre société d’assurance étrangère. En outre, l’équipe devente chinoise a augmenté de 26 pour cent et a produit une haussedes souscriptions de 41 pour cent. Autre fait marquant dans larégion, nous avons fait l’acquisition de la société The Pramerica LifeInsurance Company aux Philippines, où nous figurons parmi les

Aujourd’hui, Manuvie est plus solide que jamais. Manuvie est maintenantl’une des deux seules sociétés d’assurance vie cotées en bourse à détenirla cote la plus élevée de Standard & Poor’s – AAA.

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SFM Rapport annuel 2006 3

cinq principaux assureurs vie. Au Japon, les affaires ont été trèsbonnes; les résultats techniques favorables, les rendements desplacements avantageux et la croissance soutenue des affaires envigueur ont permis de dégager un bénéfice des actionnaires de 279 millions de dollars américains. Nous avons lancé un premier produit d’assurance destiné aux entreprises et mis en marché unnouveau produit de rente à capital variable à la fin de l’exercice.Depuis notre arrivée au Japon en 1999, Manulife Japan a fait desprogrès intéressants et elle est en bonne position pour poursuivre sacroissance sur cet important marché.

RéassuranceNotre Division de réassurance a enregistré un bénéfice des action-naires de 294 millions de dollars. Le secteur de la réassurance IARDest redevenu rentable après avoir affiché des pertes en 2005 en rai-son de l’augmentation exceptionnelle des sinistres causés par lesouragans. En 2006, les contrats de réassurance de biens en cas decatastrophe ont été souscrits à des conditions plus avantageuses, lestaux de prime moyens et les seuils de prise en charge du risque étantsupérieurs. En outre, le secteur Rétrocession vie a aussi généré unbénéfice plus important, les résultats techniques ayant été plusfavorables qu’à l’exercice précédent.

PlacementsLa Division des placements a connu une autre excellente année,ayant obtenu des résultats très solides par rapport aux indices deréférence et maintenu ses pertes sur créances à des niveauxinférieurs à ceux enregistrés dans le passé. Dans l’ensemble, la qualité des créances s’est améliorée et, à la fin de l’exercice, près de96 pour cent des obligations en portefeuille étaient des titres dequalité, contre 94,4 pour cent il y a un an. Autre fait à signaler,plusieurs transactions intéressantes ont été conclues, dont l’achatd’importantes propriétés immobilières et forestières permettant unemeilleure diversification du portefeuille ainsi que l’accroissement desrevenus de placement et des honoraires de gestion. L’actif des fondsgérés au nom de tiers a continué d’augmenter pour s’établir à 94 milliards de dollars au 31 décembre 2006. Enfin, élément dignede mention, plusieurs fonds de Gestion des placements mondiauxMFC ont été jugés les meilleurs de leur catégorie selon diverses publications.

Perspectives d’avenirComme je l’ai déjà indiqué dans le passé, je crois que notre Sociétéoccupe une place unique qui lui permettra de tirer le meilleur partides transformations importantes que subira notre secteur d’activitédans les prochaines années. En Amérique du Nord comme dans

d’autres régions où la population vieillit et l’espérance de vie s’al-longe, de plus en plus de gens constatent que les programmes sociauxne sont peut-être pas aussi solides et complets qu’ils ne le pensaient.La demande de produits qui facilitent l’accumulation de capital,réduisent la complexité et l’incertitude liées à la gestion des place-ments et évitent l’épuisement prématuré de l’épargne continuera des’intensifier. En Asie, on prévoit que la croissance économiquedemeurera vigoureuse, ce qui stimulera la demande de tous les produits de protection et d’épargne que nous offrons. Nous avonsréussi à nous implanter solidement dans toute la région et nouscroyons que notre présence en Asie s’avérera de plus en plusfructueuse. J’estime également que d’autres occasions d’acquisitionse présenteront à mesure que notre secteur poursuivra sa consolida-tion. Nous entendons évaluer ces occasions avec soin et saisir lesmeilleures avec autant de rigueur que dans le passé.

Le succès de notre Société repose sur la loyauté et la ténacité del’ensemble de nos employés, agents et producteurs partout dans lemonde, qui continuent de se distinguer par la qualité de leur travail.Je tiens à remercier chacun d’eux pour leur détermination. Jesouhaite aussi remercier Bruce Gordon, vice-président directeur prin-cipal, Division canadienne, et Victor Apps, vice-président directeurprincipal et directeur général, Division Asie, qui ont largement contribué au succès de notre Société au fil de leur carrière longue etfructueuse. MM. Gordon et Apps ayant tous deux annoncé à la finde 2006 leur départ à la retraite, je leur souhaite au nom de tousune retraite longue et active.

En conclusion, je remercie nos millions de clients répartis dans lemonde entier pour la confiance qu’ils nous accordent.

Dominic D’AlessandroPrésident et chef de la direction

La demande de produits qui facilitent l’accumulation de capital, réduisentla complexité et l’incertitude liées à la gestion des placements et évitentl’épuisement prématuré de l’épargne continuera de s’intensifier.

Page 8: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Rapport de gestionRésultats financiersLa Société Financière Manuvie est la plus grande société d’assurance du Canada, la deuxième en importance en Amérique du Nordet la sixième en importance dans le monde selon sa capitalisation boursière. Nous fournissons des produits et services de protec-tion financière et de gestion de patrimoine sous forme de contrats individuels et collectifs au Canada, aux États-Unis et en Asie.Ces produits et services comprennent l’assurance vie individuelle, l’assurance vie et maladie collective, l’assurance soins de longuedurée, les régimes de retraite, les rentes et les fonds communs de placement. Nous offrons des services de réassurance spécialisésdans la rétrocession vie et la réassurance IARD. Nous fournissons également des services de gestion de placement de l’actif dufonds général, des fonds distincts et des fonds communs de placement de la Société, et des services aux clients institutionnels.

La Société exerce ses activités au Canada et en Asie sous le nom de « Financière Manuvie » et aux États-Unis principalement sousle nom de « John Hancock ».

Dans le présent document, les termes « Société » et « Financière Manuvie » désignent la Société Financière Manuvie (« SFM ») et sesfiliales.

Bénéfice net Pour 2006, le bénéfice net des actionnaires de la Société s’est élevé à 3 985 millions de dollars, une hausse de 21 % par rapport au bénéficenet des actionnaires de 3 294 millions de dollars en 2005. En devises constantes, le bénéfice net s’est accru de 927 millions de dollars. Lesrevenus d’honoraires ont progressé dans tout le secteur Gestion de patrimoine grâce à la croissance de l’actif, par suite à la fois des rentréesnettes de fonds des titulaires de contrats et du rendement positif des marchés des actions. Les rendements des placements ont eux aussi con-tribué aux gains liés aux placements du groupe des produits à revenu fixe de John Hancock et à la diminution des charges liées aux garantiesdes fonds distincts. En 2006, les modifications apportées aux méthodes et hypothèses actuarielles ont accru le bénéfice net des actionnaires de24 millions de dollars en regard de 64 millions de dollars en 2005. Au cours des deux exercices, nous avons déclaré un bénéfice lié à des événe-ments fiscaux. Les événements de 2006 comprennent une réduction des taux d’imposition fédéraux canadiens, les modifications des règles fis-cales de l’Ontario à l’égard des revenus de placements et le règlement net favorable des questions fiscales en suspens. En 2005, nous avionsdéclaré des économies d’impôt nettes au Japon relativement à la constatation d’actifs d’impôts futurs. Parmi les charges portées aux résultatsen 2005, mentionnons des pertes au titre de la réassurance IARD liées aux ouragans Katrina et Wilma, et les coûts d’intégration par suite dela fusion avec John Hancock.

Sommaire des résultats

Résultat par action ordinaire et rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d’actions ordinairesLe résultat dilué par action ordinaire de 2006 s’est élevé à 2,51 $, une hausse de 24 % par rapport à 2,03 $ en 2005. Le rendement des capitaux propres attribuables aux porteurs d’actions ordinaires s’est établi à 16,8 % en 2006, comparativement à 14,1 % en 2005.

Primes et dépôtsLes primes et dépôts se sont établis à 64,9 milliards de dollars en 2006, soit 6 % de plus qu’en 2005 où ils totalisaient 61,3 milliards de dollars. Endevises constantes, les primes et dépôts ont augmenté de 12 %.

Les primes du fonds général ont atteint 19,1 milliards de dollars en 2006, une hausse de 3 % par rapport aux 18,6 milliards de dollars de 2005.Les primes se sont accrues dans tous les secteurs d’assurance en raison de la forte croissance de ceux-ci, sauf au Japon, où les souscriptionsd’assurance vie universelle dans le cadre des programmes de conversion ont fléchi, et dans la Division de réassurance, où l’exercice 2005 comprenait les primes de renouvellement sur les contrats touchés par l’ouragan Katrina.

Les dépôts aux fonds distincts se sont élevés à 33,3 milliards de dollars en 2006 par rapport à 31,8 milliards de dollars en 2005, un accroisse-ment de 5 % attribuable aux niveaux records des dépôts dans les secteurs Gestion de patrimoine aux États-Unis et à Hong Kong et dans lesecteur Solutions épargne et retraite collectives au Canada. Le recul des souscriptions des secteurs Gestion de patrimoine au Canada et au Japona en partie atténué cet accroissement.

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens, à moins d’indication contraire) 2006 2005 2004

PrimesRevenus de placementsAutres produits

19 104 $10 4334 657

18 587 $9 9364 166

16 287 $8 1033 108

Total des produits 34 194 $ 32 689 $ 27 498 $

PrestationsFrais générauxFrais de gestion des placementsCommissionsIntérêts débiteursTaxes sur primesPart des actionnaires sans contrôle dans des filiales

19 912 $3 271

8923 546

962270

5

19 871 $3 378

7463 338

788244

2

17 033 $2 877

6232 683

62920820

Total des prestations et des charges 28 858 $ 28 367 $ 24 073 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

5 336 $(1 366)

4 322 $(1 031)

3 425 $(874)

Bénéfice netMoins : bénéfice net (perte nette) attribué(e) aux titulaires de contrats avec participation

3 970 $(15)

3 291 $(3)

2 551 $1

Bénéfice net attribué aux actionnairesDividendes sur actions privilégiées

3 985 $(30)

3 294 $(14)

2 550 $–

Bénéfice net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires 3 955 $ 3 280 $ 2 550 $

Résultat dilué par action 2,51 $ 2,03 $ 1,81 $

4 SFM Rapport annuel 2006

Page 9: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Les dépôts aux fonds communs de placement ont atteint 9,3 milliards de dollars, soit un bond de 25 % sur les dépôts de 7,4 milliards de dol-lars en 2005. La progression s’explique par une distribution élargie et le lancement des fonds Lifestyle par la division Gestion de patrimoine –É.-U. Les équivalents primes pour SAS ont été de 2,2 milliards de dollars en 2006, augmentant ainsi de 3 % par rapport aux 2,1 milliards dedollars enregistrés en 2005, et ont trait à des services administratifs dans le secteur Assurance collective au Canada. Les dépôts dans d’autresfonds se sont élevés à 1,1 milliard de dollars, contre 1,4 milliard de dollars en 2005, et englobent les produits d’épargne-études, les souscri-ptions du produit SignatureNotes et les comptes en gestion privée de la division Gestion de patrimoine – É.-U.

Primes et dépôts

Revenus de placementsLes revenus de placements sont passés de 9,9 milliards de dollars en 2005 à 10,4 milliards de dollars en 2006, soit une amélioration de 5 %.Les revenus de placements bruts ont augmenté de 2 % par suite d’un accroissement de l’actif du fonds général et de la progression des ren-dements grâce à l’évolution positive des marchés des actions. Bien que la situation de crédit ait été très favorable en 2006 comme en 2005,celle de 2006 a dépassé celle de 2005 de 139 millions de dollars. L’amortissement des gains nets réalisés et latents a monté en raison desmarchés des actions positifs et de l’appréciation des portefeuilles immobiliers.

Revenus de placements

Autres produitsLes autres produits ont atteint 4,7 milliards de dollars en 2006, soit 12 % de plus qu’en 2005, où ils s’élevaient à 4,2 milliards de dollars. Lesrevenus d’honoraires du secteur Gestion de patrimoine ont monté grâce à l’accroissement de la moyenne des actifs gérés. Cette progression aété en partie contrebalancée par le bénéfice de 89 millions de dollars dégagé en 2005 de la liquidation du patrimoine de Daihyaku Mutual LifeInsurance Company (« Daihyaku »), entreprise acquise en 2001.

PrestationsLes prestations se sont établies à 19,9 milliards de dollars en 2006 et en 2005. Le recul de 8 % des prestations pour sinistres décès, invaliditéet autres est principalement attribuable aux sinistres déclarés en 2005 relativement aux ouragans Katrina et Wilma. Les rachats et capitaux échusont également fléchi, baissant de 6 % par rapport à 2005, surtout en raison d’un important rachat dans le bloc fermé de contrats d’assurancevie avec participation de John Hancock en 2005. Ces diminutions ont été neutralisées par une majoration de 1,2 milliard de dollars des chargesliées aux prestations par suite de la variation des provisions techniques. Cette majoration s’explique par la croissance des primes, les variationsdes rachats et capitaux échus, l’incidence des marchés des actions favorables sur les provisions techniques relatives aux produits indexés suractions au Canada et la croissance des affaires.

Prestations

Frais générauxLes frais généraux ont été de 3,3 milliards de dollars en 2006, soit 3 % de moins que les 3,4 milliards de dollars inscrits en 2005. Les frais de2005 comprenaient une imputation liée à l’intégration de 145 millions de dollars et une imputation de 60 millions de dollars visant à couvrirles garanties données à des clients qui ont été dirigés vers Portus Alternative Asset Management Inc. Exclusion faite de ces imputations, les fraisse sont accrus de 3 % en raison d’une majoration des charges salariales par suite d’un élargissement du personnel pour soutenir la croissancedes affaires et des hausses de rémunération normales.

Frais de gestion des placementsLes frais de gestion des placements ont été de 892 millions de dollars, en regard de 746 millions de dollars en 2005, et cette hausse de 20 %s’explique par l’accroissement des honoraires des sous-conseillers en raison de la croissance de l’actif des fonds distincts.

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Sinistres décès, invalidité et autres survenusRachats et capitaux échusArrérages échusParticipations aux excédents et bonificationsTransferts nets aux fonds distinctsVariation des provisions techniques

5 949 $9 8143 3161 528

432(1 127)

6 449 $10 3983 3661 569

465(2 376)

4 785 $8 6592 8281 391

507(1 137)

Total des prestations 19 912 $ 19 871 $ 17 033 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Revenus de placements, montant brutImputations pour dépréciation d’actifs, montant netAmortissement des gains nets réalisés et latents

9 263 $(1)

1 171

9 112 $(140)964

7 439 $(115)779

Revenus de placements 10 433 $ 9 936 $ 8 103 $

Rendement 6,67 % 6,15 % 5,88 %

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Primes du fonds généralDépôts en fonds distinctsDépôts en fonds communs de placementÉquivalents primes pour SASDépôts dans d’autres fonds

19 104 $33 2879 2702 2251 053

18 587 $31 7867 4082 1501 375

16 287 $25 1045 8091 7101 489

Total des primes et dépôts 64 939 $ 61 306 $ 50 399 $

SFM Rapport annuel 2006 5

Page 10: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Frais de gestion des placements

CommissionsLes commissions de 3,5 milliards de dollars en 2006 ont augmenté de 6 % par rapport aux commissions de 3,3 milliards de dollars enregistrées en2005. Cette progression résulte des souscriptions d’assurance vie et de rentes à capital variable de John Hancock, qui ont bondi respectivement de21 % et 15 %.

Intérêts débiteursLes intérêts débiteurs ont monté de 22 %, passant de 788 millions de dollars en 2005 à 962 millions de dollars en 2006. Cette hausse estattribuable à l’augmentation des volumes de prêts bancaires au Canada et à une majoration des intérêts sur les éventualités fiscales.

Impôts sur les bénéficesLes impôts sur les bénéfices ont grimpé à 1 366 millions de dollars en 2006, comparativement à 1 031 millions de dollars en 2005, soit unehausse de 32 %. Le taux d’imposition effectif a été de 25,6 % en 2006 et de 23,9 % en 2005. Comme nous l’avons déjà mentionné, un cer-tain nombre d’éléments liés à l’impôt ont été constatés en 2005 et en 2006.

Fonds gérésLes fonds gérés ont progressé de 11 %, ou 42,5 milliards de dollars, pour atteindre 414,0 milliards de dollars au 31 décembre 2006, compa-rativement à 371,5 milliards de dollars au 31 décembre 2005, principalement grâce aux souscriptions des produits de gestion de patrimoine etaux retombées de la croissance des marchés des actions au cours des douze derniers mois. Cette progression a été amoindrie par les échéancesprogrammées des produits institutionnels à revenu fixe de John Hancock.

Fonds gérés

1 L’actif des fonds distincts et celui des fonds communs de placement et autres fonds ne peuvent servir à régler les passifs du fonds général de la Société. Les autres fonds représententles caisses de retraite, les caisses en gestion commune, les fonds de dotation et d’autres fonds institutionnels que gère la Société au nom de tiers.

Résultats du quatrième trimestre

Bénéfice netLe bénéfice net des actionnaires de la Société de 1 100 millions de dollars au quatrième trimestre de 2006 a augmenté de 21 % par rapportaux 908 millions de dollars enregistrés au trimestre correspondant de 2005, principalement à la faveur des marchés des actions positifs enregard de 2005, de la forte croissance des affaires, du retour à la rentabilité du secteur de la réassurance IARD et des incidences avantageusessur la situation fiscale de la Société.

Primes et dépôtsLes primes et dépôts du trimestre ont reculé de 2 % à 15,8 milliards de dollars, contre 16,2 milliards de dollars au trimestre correspondant de2005. Les primes et dépôts ont augmenté considérablement dans presque tous nos secteurs d’activité. Parmi les éléments qui ont ralenti cettecroissance, mentionnons un fléchissement des dépôts aux fonds distincts au Japon à cause de la suspension temporaire des souscriptions d’unproduit de rente à capital variable et de l’incidence du raffermissement du dollar canadien.

Faits saillants financiers

PerspectivesNous sommes bien placés sur chacun des marchés où nous évoluons, et notre diversité mondiale nous confère l’une des meilleures plateformesde croissance du secteur. Notre effectif de plus de 20 000 employés et nos milliers de partenaires de distribution servent des millions de clientsdans 19 pays et territoires partout dans le monde. La diversité de nos activités internationales nous permet de mettre à contribution rapide-ment et efficacement notre capital humain, nos produits, nos technologies et nos compétences sur de nouveaux marchés.

Trimestres terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

Bénéfice net des actionnaires 1 100 $ 908 $

Primes et dépôts 15 819 $ 16 184 $

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Fonds généralFonds distincts détenus par les titulaires de contrats1

Fonds communs de placement et autres fonds1

171 164 $172 04870 805

166 414 $139 69565 345

169 142 $117 57060 645

Total des fonds gérés 414 017 $ 371 454 $ 347 357 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Frais liés aux placementsFrais liés aux fonds distincts, fonds communs de placement et autres fonds

336 $556

313 $433

280 $343

Total des frais de gestion des placements 892 $ 746 $ 623 $

6 SFM Rapport annuel 2006

Page 11: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Assurance – É.-U.Notre secteur Assurance – É.-U. offre des produits et services d’assurance vie et d’assurance soins de longue durée sur des marchéssélectionnés. Le secteur de l’assurance vie de John Hancock se concentre sur les marchés des clients aisés et des nouvelles fortunesen offrant des solutions de planification de la succession et des affaires et d’autres solutions mettant à profit une gamme de pro-duits d’assurance vie axés sur la protection financière et la capitalisation. Le secteur de l’assurance soins de longue durée de JohnHancock offre de l’assurance individuelle ou collective couvrant les coûts des soins de longue durée, notamment les soins en centre de soins infirmiers ou dans les résidences assistées, les soins journaliers pour adultes et les soins à domicile. Nous distribuons nos produits sur un réseau à canaux multiples, y compris le John Hancock Financial Network (« JHFN »), réseau d’agents exclusifs qui offre aux particuliers, aux familles et aux entreprises des solutions novatrices en assurance et en gestion depatrimoine.

En 2006, le secteur Assurance – É.-U. a contribué à hauteur de 16 % au bénéfice net des actionnaires de la Société et de 10 % aux primes etdépôts. Sa part des fonds gérés de la Société s’élevait à 15 % au 31 décembre 2006.

Résultats financiersLe secteur Assurance – É.-U. a dégagé un bénéfice net des actionnaires de 622 millions de dollars en 2006, une hausse de 1 % par rapportaux 614 millions de dollars enregistrés en 2005. En dollars américains, le bénéfice a progressé de 8 %, grâce aux solides marges bénéficiairessur les nouvelles affaires et au taux de mortalité favorable dans le secteur de l’assurance vie de John Hancock, à la croissance des affaires envigueur dans le secteur de l’assurance soins de longue durée de John Hancock ainsi qu’aux rendements de placement intéressants dans les deuxsecteurs. La progression du bénéfice a été freinée par les résultats techniques défavorables en assurance soins de longue durée.

Sommaire des résultats

Primes et dépôtsLes primes et dépôts de 6,7 milliards de dollars en 2006 sont demeurés inchangés par rapport à 2005. En dollars américains, les primes etdépôts ont augmenté de 7 % en raison de l’augmentation des primes de première année et de renouvellement des contrats d’assurance vieuniverselle découlant des fortes souscriptions au cours de l’exercice ainsi que de la poussée des souscriptions et de la croissance des affaires envigueur dans le secteur de l’assurance soins de longue durée de John Hancock. La progression des primes et dépôts a été ralentie par la diminu-tion des primes des produits d’assurance vie avec participation.

Primes et dépôts

Fonds gérésLes fonds gérés atteignaient 61,3 milliards de dollars au 31 décembre 2006, contre 57,9 milliards de dollars au 31 décembre 2005. Cetaccroissement reflète la croissance des affaires en vigueur et le solide rendement des marchés des actions tout au long de l’exercice.

Fonds gérés

PerspectivesNous visons surtout à améliorer notre position de chef de file sur les marchés de l’assurance vie et de l’assurance soins de longue durée en misant sur notre solide réseau de distribution à canaux multiples, en recherchant l’excellence en matière de service à la clientèle et en continuant à offrir un portefeuille de produits diversifiés et novateurs qui répondent aux besoins des clients.

Aux 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

Fonds généralFonds distincts

48 675 $12 583

46 507 $11 374

46 148 $10 953

41 770 $10 798

39 889 $9 755

38 342 $9 100

Total des fonds gérés 61 258 $ 57 881 $ 57 101 $ 52 568 $ 49 644 $ 47 442 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

PrimesDépôts en fonds distincts

5 488 $1 225

5 382 $1 284

4 710 $1 106

4 839 $1 080

4 450 $1 060

3 644 $857

Total des primes et dépôts 6 713 $ 6 666 $ 5 816 $ 5 919 $ 5 510 $ 4 501 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

PrimesRevenus de placementsAutres produits

5 488 $2 982

614

5 382 $2 868

620

4 710 $2 372

463

4 839 $2 630

542

4 450 $2 369

512

3 644 $1 833

358

Total des produits 9 084 $ 8 870 $ 7 545 $ 8 011 $ 7 331 $ 5 835 $

Prestations verséesFrais générauxFrais de gestion des placementsCommissionsAutres

6 051 $610124

1 196168

6 091 $57498

1 042138

5 387 $46472

803119

5 336 $538109

1 055148

5 030 $47483

863114

4 166 $36056

62092

Total des prestations et des charges 8 149 $ 7 943 $ 6 845 $ 7 186 $ 6 564 $ 5 294 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

935 $(313)

927 $(313)

700 $(233)

825 $(276)

767 $(259)

541 $(180)

Bénéfice net attribué aux actionnaires 622 $ 614 $ 467 $ 549 $ 508 $ 361 $

SFM Rapport annuel 2006 7

Page 12: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Dans le secteur de l’assurance vie de John Hancock, nous maintiendrons des relations étroites avec nos distributeurs actuels et mettrons enœuvre des programmes en vue d’améliorer davantage les capacités sur le plan des souscriptions et de la gestion des comptes afin de tisser desliens avec d’autres producteurs et d’accroître les souscriptions. Nos initiatives liées à l’exploitation et au service à la clientèle sont centrées surl’amélioration du service par l’utilisation de la technologie pour rationaliser les procédés. Notre compétence en matière de sélection des risquesconstitue l’un de nos avantages concurrentiels, et nous continuerons d’accroître notre capacité d’offrir un meilleur service et un meilleur tempsde réponse à nos clients. Du côté des produits, nous sommes en bonne position sur le marché grâce à la rationalisation de notre portefeuillede produits qui offre un produit concurrentiel dans chacun des segments du marché où nous sommes présents. Les lancements de produitsprévus pour 2007 comprennent un nouveau produit d’assurance vie entière sans participation ainsi que de nouvelles versions de nos produits-phares d’assurance vie universelle.

Dans le secteur de l’assurance soins de longue durée de John Hancock, nous miserons sur notre réputation de chef de file du secteur. Nousélargirons notre réseau de distribution en continuant d’améliorer l’infrastructure de soutien rattachée au processus de vente. Ces améliorationsconsistent à offrir de la formation sur les produits et à simplifier les processus de vente et d’adhésion pour les distributeurs. Les initiatives liéesau service à la clientèle visent surtout à offrir davantage de soutien et de ressources au début du processus de traitement des règlements, aumoment où les clients apprécient le plus le service. Le leadership en matière de produits est également l’un de nos avantages concurrentiels, etnous maintiendrons notre position de chef de file du secteur. À la fin de 2006, nous avons lancé un nouveau produit individuel appelé « LeadingEdge », qui comporte des caractéristiques propres à attirer une clientèle plus jeune et les personnes qui recherchent un produit facile à com-prendre. Nous prévoyons également une croissance en assurance collective étant donné la popularité accrue du produit d’assurance soins delongue durée collective pour petite entreprise « Corporate Choice » et le lancement en 2007d’autres produits destinés au marché de l’assu-rance collective pour petites et moyennes entreprises.

JHFN demeure le chef de file des distributeurs de nos produits d’assurance vie et d’assurance soins de longue durée et l’un de nos principauxvendeurs de produits exclusifs de gestion de patrimoine aux États-Unis. Grâce à des programmes visant à promouvoir le perfectionnement desagents et l’expansion des agences, combinés à la qualité de l’éventail de produits de John Hancock, nous prévoyons accroître les souscriptionset attirer et retenir les meilleurs agents.

8 SFM Rapport annuel 2006

Page 13: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Gestion de patrimoine – É.-U.Notre secteur Gestion de patrimoine – É.-U. offre divers produits et services individuels et familiaux de gestion de patrimoine auxparticuliers et aux entreprises dans des marchés précis ainsi que des produits institutionnels proposant des solutions de capitali-sation pour les régimes d’avantages sociaux. La Gestion de patrimoine – É.-U. compte quatre secteurs d’activité de base.

❚ Le secteur des régimes de retraite de John Hancock offre des régimes 401(k) aux petites et moyennes entreprises.

❚ Le secteur Rentes à capital variable de John Hancock offre des produits principalement aux particuliers à revenu moyen ouélevé.

❚ Le secteur Fonds communs de placement de John Hancock fournit des fonds communs de placement, des comptes en gestionprivée et des contrats d’épargne-études 529.

❚ Le secteur Produits à revenu fixe a été créé en 2006 par suite du regroupement du secteur Produits financiers garantis et structurés (« PFGS »), spécialisé dans les produits à taux fixe destinés au marché institutionnel, et du secteur Rentes à capitalfixe. Les produits institutionnels offerts comprennent un éventail de produits et de services spécialisés à l’intention des titulaires de régimes de retraite à prestations déterminées et à cotisations déterminées agréés des États-Unis ainsi qu’à d’autresinvestisseurs individuels et institutionnels. Nous continuons d’offrir nos produits sur le marché institutionnel, où les margescontinuent à être serrées, dans la mesure où les conditions sont favorables. La gamme des produits individuels de rente à capital fixe comprend les rentes différées à capital fixe, les règlements structurés, les régimes de capitalisation à la retraite etde rémunération différée ainsi que les rentes immédiates à capital fixe.

En 2006, la Gestion de patrimoine – É.-U. a contribué à hauteur de 28 % au bénéfice net des actionnaires de la Société et de 54 % au totaldes primes et dépôts. Sa part des fonds gérés s’élevait à 47 % au 31 décembre 2006.

Résultats financiersLa Gestion de patrimoine – É.-U. a affiché un bénéfice net des actionnaires de 1 136 millions de dollars en 2006, un bond de 31 % par rap-port aux 868 millions de dollars enregistrés en 2005. En dollars américains, le bénéfice a grimpé de 40 %, principalement grâce aux bons résul-tats des placements de notre secteur Produits à revenu fixe de même qu’à l’augmentation des revenus d’honoraires résultant de la majorationde l’actif moyen dans nos secteurs Rentes à capital variable, Régimes de retraite et Fonds communs de placement. Cette croissance du béné-fice a toutefois été freinée par le raffermissement du dollar canadien.

Sommaire des résultats

Primes et dépôtsLes primes et dépôts ont atteint 35,3 milliards de dollars en 2006, une augmentation de 17 % ou 5,1 milliards de dollars par rapport aux 30,2 milliards de dollars déclarés en 2005. En dollars américains, les primes et dépôts ont progressé de 24 %, reflet de la forte croissance desdépôts aux fonds distincts de nos secteurs Rentes à capital variable et Régimes de retraite ainsi que de l’accroissement de nos dépôts aux fondscommuns de placement. Les primes représentent environ 11 % du total des primes et dépôts et sont principalement attribuables à notre secteurProduits à revenu fixe. Les options de fonds garanties des régimes de retraite et des rentes à capital variable entrent également dans les primes.Les primes ont avancé de 15 %, surtout grâce à la poussée des souscriptions de produits de rentes immédiates, favorisée par les améliorationsapportées aux produits à la fin de 2005.

Les dépôts aux fonds distincts représentent 64 % du total des primes et dépôts et sont attribuables à nos secteurs Régimes de retraite et Rentesà capital variable. Les niveaux des dépôts de ces deux secteurs ont atteint des sommets en 2006. Les dépôts aux fonds distincts du secteurRégimes de retraite de 11,3 milliards de dollars américains ont grimpé de 26 % par suite de l’accroissement des dépôts périodiques en raisondu nombre de plus en plus important des participants des régimes en vigueur, de la popularité continue sur le marché du produit FiduciaryStandard Warranty et de l’amélioration de la valeur de l’actif des nouvelles affaires grâce aux marchés des actions favorables. Les dépôts auxfonds distincts du secteur Régimes de retraite englobent 0,6 milliard de dollars américains versés au régime de retraite 401(k) des employés deJohn Hancock. Les dépôts aux fonds distincts de 8,5 milliards de dollars américains du secteur Rentes à capital variable ont monté de 15 %dans la foulée du succès continu du Principal Plus for Life (« PPFL »), avenant qui procure une garantie de retrait minimum.

La croissance des dépôts aux fonds communs de placement découle de l’élargissement de la distribution et du lancement des fonds Lifestyle àla fin de 2005. Sont inclus dans les dépôts dans d’autres fonds les dépôts provenant du Service aux clients privés et des produits d’épargne-études ainsi que les dépôts reçus sur les SignatureNotes du secteur Produits à revenu fixe. Les dépôts dans d’autres fonds ont légèrement reculéen regard de l’exercice précédent, car la croissance des souscriptions au chapitre des régimes d’épargne-études a été entièrement annulée parle fléchissement des souscriptions du Service aux clients privés et des SignatureNotes à cause de la concurrence très serrée dans ces segmentsde marché.

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

PrimesRevenus de placementsAutres produits

3 741 $2 8582 412

3 265 $3 0202 052

2 400 $2 2741 635

3 298 $2 5202 127

2 704 $2 4941 697

1 854 $1 7631 261

Total des produits 9 011 $ 8 337 $ 6 309 $ 7 945 $ 6 895 $ 4 878 $

Prestations verséesFrais générauxFrais de gestion de placementsCommissionsAutres

5 031 $784455

1 003158

4 866 $790371923176

3 684 $650290721104

4 434 $692400886139

4 025 $653309763146

2 850 $50122555581

Total des prestations et des charges 7 431 $ 7 126 $ 5 449 $ 6 551 $ 5 896 $ 4 212 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

1 580 $(444)

1 211 $(343)

860 $(251)

1 394 $(392)

999 $(283)

666 $(195)

Bénéfice net attribué aux actionnaires 1 136 $ 868 $ 609 $ 1 002 $ 716 $ 471 $

SFM Rapport annuel 2006 9

Page 14: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Primes et dépôts

Fonds gérésLes fonds gérés s’élevaient à 196,7 milliards de dollars au 31 décembre 2006, soit 12 % de plus que les 175,7 milliards de dollars déclarés unan auparavant. Cette progression est principalement attribuable aux fonds distincts et aux fonds communs de placement ainsi qu’à la vigueurconstante des dépôts nets des titulaires de contrats des secteurs Régimes de retraite, Rentes à capital variable et Fonds commun de placementet à l’effet cumulatif du rendement favorable des marchés des actions sur la période de douze mois. Ces hausses ont été ralenties par l’excé-dent des échéances programmées sur les nouvelles souscriptions du secteur Produits à revenu fixe.

Fonds gérés

PerspectivesMisant sur la vigueur de nos souscriptions et la croissance de notre bénéfice en 2006, nous nous efforçons de poursuivre sur notre lancée en2007 grâce à une combinaison d’investissements dans la distribution, à un service exceptionnel et à des produits concurrentiels.

Le secteur Régimes de retraite reste au premier rang des fournisseurs de régimes de retraite 401(k) sur le marché des entreprises de 5 à 500 employés. En 2007, le secteur Régimes de retraite s’attachera à conserver sa prédominance dans le segment des régimes pour petites entre-prises, tout en développant davantage le segment des régimes pour moyennes entreprises de ce marché. Selon nos prévisions, les souscriptionsen 2007 profiteront de la popularité continue de la Fiduciary Standard Warranty de même que des fonds Lifecycle lancés récemment. Les fondsLifecycle sont des fonds de répartition d’actifs conçus pour passer d’une répartition audacieuse à une répartition prudente à mesure que l’épargnant approche de sa date de retraite cible. En 2007, nous continuerons de nous concentrer également sur un ensemble de nouveauxproduits et de nouveaux services. Les projets touchant les produits viseront à rationaliser notre tarification et à accroître les taux de participa-tion aux régimes et les montants des cotisations. Les projets touchant le service à la clientèle consisteront à informatiser et à améliorer encoredavantage nos services afin de pouvoir prendre en charge des régimes plus importants.

Le secteur Rentes à capital variable a enregistré des souscriptions records en 2006 grâce à son produit-phare, l’avenant PPFL. À la fin de 2006,le secteur a lancé sa nouvelle génération d’avenants PPFL, qui comprennent deux nouvelles options, Annual Step et Spousal Income, afin demaintenir notre position concurrentielle sur le marché. Les bonifications de l’avenant PPFL, les améliorations apportées à d’autres avantagesproposés aux clients et l’accroissement du nombre de structures tarifaires offertes aux clients devraient favoriser la croissance des souscriptionsen 2007. Les sommes investies pour élargir le réseau de distribution des grossistes et la mise en application de nouveaux contrats de vente avecdeux partenaires de distribution de première catégorie devraient stimuler les souscriptions dans les principaux segments de marché. En 2007,nous ferons d’autres investissements importants pour améliorer encore nos services Internet et le traitement électronique et rehausser ainsinotre position déjà solide en matière de service auprès des clients et des producteurs.

Le secteur Fonds communs de placement poursuivra la mise en place de sa stratégie d’élargissement de la distribution appuyée par une gammede fonds affichant les meilleurs rendements et de nouveaux produits. La stratégie d’élargissement de la distribution consiste, entre autres, àaccroître le nombre de grossistes afin de nous permettre de distribuer plus efficacement notre large éventail de solutions de placement à degrandes sociétés de courtage et à d’importants planificateurs financiers. De plus, la création du groupe Platform Sales au milieu de 2006renforce la distribution. Ce groupe s’occupe essentiellement de promouvoir nos fonds communs de placement auprès des acheteurs pro-fessionnels du marché du courtage afin de nous amener à figurer sur leurs listes de fonds recommandés ou à participer à des programmes derépartition de l’actif. Nous continuerons de promouvoir et de commercialiser résolument les nouveaux fonds lancés en 2006, dont les nouveauxfonds gérés par Grantham Mayo Otterloo (« GMO »), gestionnaire de portefeuilles institutionnels de classe mondiale, et les fonds Classic ValueII et International Classic Value gérés par Pzena Investment Management, LLC. En 2007, le secteur Fonds communs de placement ajouterad’autres nouveaux produits novateurs à sa gamme, dont neuf fonds de répartition de l’actif Lifecycle axés sur une date cible gérés par lesmeilleures sociétés externes de gestion de placements de leur catégorie. De plus, nous serons encore témoins du succès des fonds Lifestylelancés à la fin de 2005. Ces fonds sont un produit-phare de nos secteurs Régimes de retraite et Rentes à capital variable et ils sont offerts surle marché individuel par l’intermédiaire du secteur Fonds communs de placement. Nous avons en outre commencé à offrir les fonds Lifestyleen combinaison avec nos régimes d’épargne-études 529 et nous prévoyons une croissance des souscriptions de ce produit en 2007.

Dans le secteur Produits à revenu fixe, la croissance des souscriptions sera alimentée par la conception de produits novateurs et l’expansion denos moyens de distribution. Nous continuons d’offrir des produits sur le marché institutionnel, où les marges continuent à être serrées, dans lamesure où les conditions sont favorables. En ce qui concerne la conception de produits novateurs, la rente différée à capital fixe appeléeGuaranteed Principal Annuity Plus sera révisée afin d’offrir plus de choix quant aux périodes des frais de rachat et aux avenants de garantie fa-cultative. Nous apporterons également des améliorations à notre produit SignatureNotes. Au chapitre de la distribution, nous élargirons nosréseaux des banques, des planificateurs financiers et du courtage par le recrutement de directeurs des ventes et la mise en place de nouveauxcontrats de vente en vue d’étendre la diffusion des rentes différées à capital fixe et des rentes différées immédiates. Nous rechercherons desoccasions de souscriptions dans le secteur institutionnel, surtout sur les marchés des assurances maladie détenues par une fiducie et des fondsde valeur stable 401(k).

Aux 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

Fonds généralFonds distinctsFonds communs de placementAutres fonds

44 947 $112 26935 4993 957

52 051 $89 99630 2483 438

56 138 $77 15130 1402 887

38 570 $96 34430 4643 396

44 644 $77 19125 9442 949

46 642 $64 10025 0422 398

Total des fonds gérés 196 672 $ 175 733 $ 166 316 $ 168 774 $ 150 728 $ 138 182 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

PrimesDépôts en fonds distinctsDépôts en fonds communs de placementDépôts dans d’autres fonds

3 741 $22 6457 8281 053

3 265 $20 2085 3841 375

2 400 $17 1763 6221 489

3 298 $19 9626 903

927

2 704 $16 7154 4491 135

1 854 $13 2082 8131 148

Total des primes et dépôts 35 267 $ 30 232 $ 24 687 $ 31 090 $ 25 003 $ 19 023 $

10 SFM Rapport annuel 2006

Page 15: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Division canadienneNotre Division canadienne compte parmi les principales entreprises de services financiers fondés sur l’assurance vie du Canada.Nous offrons un éventail diversifié de produits, de services et de canaux de distribution qui répondent aux besoins d’un vastemarché. Nos services de gestion de patrimoine comprennent des fonds distincts et des rentes à capital fixe, des produits de place-ment et des produits bancaires pour les particuliers et des fonds communs de placement. Nos produits d’assurance vie individuelles’adressent aux particuliers à revenu moyen ou élevé et aux propriétaires d’entreprise. Des produits d’assurance sont commercialisésdirectement auprès des membres d’associations et des clients d’établissements financiers. Des produits et services d’assurance col-lective vie et maladie et de retraite sont offerts aux employeurs du Canada.

La Division canadienne a contribué à hauteur de 25 % au bénéfice net des actionnaires de la Société et de 21 % au total des primes et dépôtsen 2006. Sa part des fonds gérés s’élevait à 19 % au 31 décembre 2006.

Résultats financiersLe bénéfice net des actionnaires de la Division canadienne a progressé de 21 % pour atteindre 981 millions de dollars en 2006, en regard de809 millions de dollars en 2005. La réduction des taux d’imposition fédéraux annoncée dans le budget fédéral de 2006 et la modification desrègles relatives au traitement fiscal des revenus de placement en Ontario ont valu une contribution de 62 millions de dollars au bénéfice.Compte non tenu de ces éléments, le bénéfice net des actionnaires de l’exercice s’est élevé à 919 millions de dollars, soit 14 % de plus qu’en2005. Cette progression s’explique par la croissance des activités, surtout à la Banque Manuvie et dans les fonds distincts, l’amélioration impor-tante des résultats techniques du secteur Assurance individuelle, l’amélioration des charges attribuable aux mesures de compression des coûtset à la croissance des activités à l’échelle de la division et l’incidence favorable sur les provisions techniques des mesures prises pour modifierles stratégies de composition de l’actif de plusieurs secteurs. Ces contributions positives au bénéfice ont été restreintes par la détérioration desrésultats techniques du secteur Assurance collective qui avait affiché de très bons résultats en 2005.

La perte nette attribuée aux titulaires de contrats avec participation s’est établie à 61 millions de dollars, contre une perte de 12 millions de dol-lars en 2005. La perte de 2006 est principalement le fait de la modification des hypothèses actuarielles relativement à un bloc de contrats avecparticipation acquis précédemment, d’un dividende exceptionnel déclaré pour les titulaires de contrats de Manuvie Canada Ltée (auparavantZurich du Canada Compagnie d’Assurance-Vie) et de l’incidence des nouvelles affaires.

Sommaire des résultats

Primes et dépôtsLes primes et dépôts de l’exercice terminé le 31 décembre 2006 se sont élevés à 13,5 milliards de dollars, correspondant ainsi à leurs niveauxde 2005. Les primes ont augmenté dans tout le secteur de l’assurance par suite de la poussée des souscriptions et d’un fort taux de maintienen vigueur. Au chapitre des dépôts, la forte croissance du secteur Solutions épargne et retraite collectives a souffert du ralentissement dessouscriptions dans les secteurs des fonds distincts et des fonds communs de placement exclusifs de la Gestion de patrimoine. Les souscriptionsdes fonds distincts de la Gestion de patrimoine avaient été exceptionnellement élevées en 2005 en prévision du retrait d’un produit clé de notreportefeuille de produits au troisième trimestre de 2005. Les souscriptions ont diminué tout au long de 2006, mais elles ont rebondi au qua-trième trimestre au lancement en octobre du nouveau produit à fonds distincts assorti d’une garantie de retrait minimum, RevenuPlus, le pre-mier en son genre au Canada. Les souscriptions de fonds communs ont baissé par rapport à 2005, en raison de la faible compétitivité duportefeuille de fonds. Quatre nouveaux fonds communs ont été lancés à la fin du troisième trimestre, et d’autres modifications seront apportéesau portefeuille en 2007 dans le but d’améliorer notre position concurrentielle.

Primes et dépôtsExercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

PrimesDépôts en fonds distinctsDépôts en fonds communs de placementÉquivalents primes pour SAS

5 932 $4 619

7612 225

5 761 $4 5141 1072 150

5 259 $3 116

9731 710

Total des primes et dépôts 13 537 $ 13 532 $ 11 058 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

PrimesRevenus de placementsAutres produits

5 932 $3 164

798

5 761 $2 771

734

5 259 $2 343

543

Total des produits 9 894 $ 9 266 $ 8 145 $Prestations verséesFrais générauxFrais de gestion des placementsCommissionsAutres

6 402 $926214771411

6 126 $882200726287

5 590 $770164603207

Total des prestations et des charges 8 724 $ 8 221 $ 7 334 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

1 170 $(250)

1 045 $(248)

811 $(194)

Bénéfice netMoins : bénéfice net (perte nette) attribué(e) aux titulaires de contrats avec participation

920 $(61)

797 $(12)

617 $3

Bénéfice net attribué aux actionnaires 981 $ 809 $ 614 $

SFM Rapport annuel 2006 11

Page 16: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Fonds gérésLes fonds gérés de 77,4 milliards de dollars au 31 décembre 2006 ont progressé de 12 % par rapport aux fonds gérés de 69,0 milliards de dol-lars au 31 décembre 2005. La croissance continue des créances hypothécaires de la Banque Manuvie ainsi que l’effet de la hausse des marchésboursiers sur les produits liés aux marchés en Assurance individuelle ont été les principaux moteurs de la croissance de l’actif du fonds général.Les fonds distincts se sont accrus de 17 % en raison de l’appréciation des marchés boursiers et des rentrées nettes de fonds dans le secteur dela Gestion de patrimoine.

Fonds gérés

PerspectivesNous aspirons à devenir la première entreprise de services financiers fondés sur l’assurance vie au Canada et à bénéficier d’une solide réputa-tion pour nos produits novateurs, l’excellence de notre service et nos conseils professionnels à valeur ajoutée qui répondent aux besoins de nosclients. Nous avons bâti un portefeuille diversifié de produits, de services et de canaux de distribution afin de répondre aux besoins d’un vastemarché, diversifiant ainsi le risque de revenu pour les actionnaires.

Nous appliquons une approche de distribution à canaux multiples. Au cours des cinq derniers exercices, la distribution des produits del’Assurance individuelle et de la Gestion de patrimoine s’est élargie au moyen d’acquisitions et du développement méthodique du réseau dedistribution. Nos canaux englobent les agents généraux principaux (« AGP »), les conseillers indépendants et les courtiers en placement aux-quels nous avons accès par l’intermédiaire de grossistes. Les changements organisationnels apportés aux canaux des AGP et des conseillersindépendants au deuxième semestre de 2006 amélioreront le service et l’efficacité pour les conseillers et leurs clients. Les Marchés des groupesà affinités continueront à resserrer leurs liens avec les promoteurs et à accroître leurs ventes directes aux consommateurs. L’Assurance collec-tive continuera à renforcer ses solides relations avec les courtiers, les conseillers et les clients, à élargir son réseau de distribution par l’entrem-ise des AGP et à cibler des secteurs moins exploités du marché. Les représentants spécialisés du secteur Solutions épargne et retraite collectivescontinueront de s’associer à leurs réseaux de conseillers et de courtage afin d’offrir des produits à valeur ajoutée aux promoteurs de régimes àl’aide des meilleurs outils et de la meilleure formation qui soient sur le marché.

La conception de produits novateurs et l’excellence du service sont essentielles pour répondre aux besoins de nos clients, conseillers et promo-teurs de régimes. Nos plans de croissance prévoient, entre autres, l’amélioration des options et services offerts aux clients existants et les ventescroisées au sein des unités administratives et entre celles-ci. L’évolution démographique et la réforme des soins de santé ouvrent de nouvellespossibilités de croissance, et les baby-boomers vieillissants forment un marché cible clé pour les produits d’assurance et de gestion de patri-moine. Ainsi, l’Assurance individuelle mettra davantage l’accent sur les souscriptions d’assurance vie fondée sur la planification successorale ets’attachera encore à élargir sa gamme de produits relativement nouveaux – l’assurance maladies graves et l’assurance soins de longue durée.La Gestion de patrimoine a lancé un produit assorti d’une garantie de retrait minimum, RevenuPlus, à la fin de 2006. RevenuPlus est conçupour fournir aux épargnants approchant la retraite un revenu prévisible, durable et potentiellement croissant pour que leur épargne dure toutau long de leur retraite. Ce produit devrait contribuer largement à la croissance future. La Gestion de patrimoine développera également sesproduits structurés, comme les billets liés aux marchés et les fonds d’investissement à capital fixe. La Banque Manuvie établira un centre deservices aux conseillers à Halifax, jetant ainsi d’autres assises pour étayer la croissance future. L’Assurance collective se concentrera sur l’ac-croissement du nombre d’options offertes aux clients existants et l’amélioration de la satisfaction de la clientèle en offrant plus de services élec-troniques et de solutions personnalisées. Les Marchés des groupes à affinités miseront sur leurs récents succès pour continuer à développer lesecteur de l’assurance voyage. Ayant réussi récemment à obtenir plusieurs affaires importantes, le secteur Solutions épargne et retraite collec-tives s’appliquera à améliorer le service et le soutien aux groupes de taille importante, tout en maintenant un programme actif de conceptionde produits et de services afin d’assurer la croissance soutenue dans un large éventail de segments du marché.

Tous nos secteurs investissent constamment dans l’amélioration de la technologie afin de bonifier notre interaction avec les conseillers et lesclients et d’augmenter l’efficacité opérationnelle. Nos capacités technologiques seront accrues afin de prendre en charge de nouveaux produitset d’offrir de nouveaux services aux conseillers et aux clients. Nous continuons de nous concentrer sur l’expansion des services offerts surInternet, et des initiatives sont prévues à l’échelle de la Division pour améliorer nos échanges électroniques avec les conseillers et les clients.L’une de ces initiatives consiste à lancer InfoVision, un outil Web de consultation de renseignements et de production de rapports à l’usage desconseillers qui fournit à ces derniers une meilleure vue d’ensemble des produits de Manuvie détenus par chacun de leurs clients. De plus, nouscontinuerons d’améliorer le soutien offert en matière de conformité et de gouvernance, par exemple, aux promoteurs de régimes de retraite.

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Fonds généralFonds distinctsFonds communs de placement et autres fonds

46 509 $27 4483 441

42 424 $23 4433 152

38 787 $19 4222 348

Total des fonds gérés 77 398 $ 69 019 $ 60 557 $

12 SFM Rapport annuel 2006

Page 17: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Division Asie et JaponLa Financière Manuvie exerce ses activités en Asie depuis 1897. Après s’être établie tout d’abord à Hong Kong et aux Philippines,elle s’est installée à Singapour, en Indonésie, à Taïwan, en Chine, au Japon, au Vietnam, en Malaisie et en Thaïlande. En Asie, nousoffrons des produits de protection financière et de gestion de patrimoine dans des marchés choisis partout dans la région. Lesproduits de protection financière comprennent l’assurance vie, l’assurance collective vie et maladie et l’assurance hospitalisation.Les produits du secteur Gestion de patrimoine englobent les fonds communs de placement, les régimes de retraite, les rentes àcapital variable et les fonds distincts.

En 2006, la Division Asie et Japon a contribué à hauteur de 18 % au bénéfice net des actionnaires de la Société et de 13 % au total des primeset dépôts. Sa part des fonds gérés de la Société s’élevait à 9 % au 31 décembre 2006.

Résultats financiersLe bénéfice net des actionnaires de la Division Asie et Japon s’est élevé à 734 millions de dollars en 2006 et à 732 millions de dollars en 2005.Exprimé en dollars américains, le bénéfice a augmenté de 6 %. À l’exclusion du montant présenté en 2005 relativement à l’économie d’impôtsnette au Japon, le bénéfice net des actionnaires a augmenté de 87 millions de dollars ou 13 % (18 % en dollars américains). Cette augmen-tation s’explique par des honoraires plus élevés liés à la croissance des fonds gérés relevant des affaires de rentes à capital variable au Japon etdes affaires de régimes de retraite et de gestion de patrimoine à Hong Kong et par l’amélioration des résultats techniques en assurance vie àHong Kong. Dans les autres régions d’Asie (outre Hong Kong et le Japon), le bénéfice a été soutenu par une croissance attribuable à plusieurspetites acquisitions aux Philippines et à une croissance des affaires d’assurance vie individuelle en Indonésie. Ces augmentations ont été en par-tie neutralisées par le raffermissement du dollar canadien.

Sommaire des résultats

Primes et dépôtsLes primes et dépôts ont atteint 8,4 milliards de dollars en 2006, soit une baisse de 8 % par rapport aux 9,1 milliards de dollars enregistrés en2005. Exprimés en dollars américains, les primes et dépôts ont diminué de 2 %, compte tenu de la croissance solide à Hong Kong et dans lesautres régions d’Asie qui a été entièrement annulée par des baisses sur douze mois au Japon et en Indonésie.

La croissance générale des primes de 6 % correspond à une croissance de 17 % dans les autres régions d’Asie, reflétant une amélioration desaffaires d’assurance vie individuelle en Indonésie et une croissance continue en Chine, et à une hausse de 9 % des affaires d’assurance vie indi-viduelle à Hong Kong. La croissance a été largement atténuée par un recul de 8 % des primes au Japon en conséquence de la baisse des primesd’assurance vie universelle.

Les fonds distincts ont enregistré une croissance importante à Hong Kong, attribuable à une hausse des cotisations versées aux régimes deretraite et des souscriptions de produits liés au rendement; à Singapour, soutenue par la vigueur de l’économie et les bonnes perspectives d’emploi; et en Indonésie, résultant de l’augmentation des souscriptions des régimes de retraite. Cette croissance a été atténuée par un reculde 0,7 milliard de dollars américains au chapitre des dépôts aux fonds distincts au Japon, imputable au retrait temporaire d’un produit de renteà capital variable jusqu’à ce que son traitement fiscal soit clairement défini. Un produit de remplacement a été lancé en novembre 2006.

Des parts de fonds communs de placement sont offertes à Hong Kong et en Indonésie. Les dépôts aux fonds communs de placement à HongKong ont bondi de 59 % en raison des rendements favorables du marché et de l’expansion de la gamme de fonds. À cause des bouleverse-ments survenus sur le marché au milieu de 2005 en Indonésie, les dépôts aux fonds communs de placement ont enregistré une baisse parrapport à l’exercice antérieur qui s’est étalée sur les trois premiers trimestres. Les dépôts effectués au quatrième trimestre de l’exercice étaienten hausse sur douze mois.

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

PrimesRevenus de placementsAutres produits

2 933 $863515

2 962 $716354

2 936 $618240

2 588 $761454

2 448 $592294

2 261 $474185

Total des produits 4 311 $ 4 032 $ 3 794 $ 3 803 $ 3 334 $ 2 920 $

Prestations verséesFrais générauxFrais de gestion des placementsCommissionsAutres

2 083 $56444

56684

1 908 $57435

62481

2 006 $58541

53269

1 839 $49839

49873

1 575 $47429

51767

1 544 $44931

41054

Total des prestations et des charges 3 341 $ 3 222 $ 3 233 $ 2 947 $ 2 662 $ 2 488 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

970 $(190)

810 $(69)

561 $(74)

856 $(168)

672 $(57)

432 $(57)

Bénéfice netMoins : bénéfice net (perte nette) attribué(e)

aux titulaires de contrats avec participation

780 $

46

741 $

9

487 $

(2)

688 $

41

615 $

7

375 $

(2)

Bénéfice net attribué aux actionnaires 734 $ 732 $ 489 $ 647 $ 608 $ 377 $

SFM Rapport annuel 2006 13

Page 18: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Primes et dépôts

Fonds gérésLes fonds gérés se sont accrus de 6,3 milliards de dollars pour s’établir à 38,0 milliards de dollars au 31 décembre 2006, comparativement à31,7 milliards de dollars au 31 décembre 2005. Cette croissance résulte des souscriptions de rentes à capital variable au Japon, de l’augmen-tation des volumes d’affaires sur le plan des régimes de retraite et des produits de gestion de patrimoine à Hong Kong, de l’incidence positivede la hausse des marchés boursiers et de la reprise des souscriptions des fonds communs de placement en Indonésie. Ces hausses ont été enpartie atténuées par les contrats échus et les déchéances dans le bloc de contrats de Daihyaku au Japon.

Fonds gérés

PerspectivesL’apport de Hong Kong et du Japon au bénéfice de la Division demeure le plus important. Cependant, la part d’autres exploitations asiatiquess’accentue par suite de la croissance rapide et de l’expansion des activités des dernières années. Nos projets sont de poursuivre notre diversifi-cation et notre croissance, et passent par l’expansion des activités de ces autres exploitations. Nous diversifierons également nos affaires en élar-gissant la portée géographique des activités liées aux avantages sociaux et à la gestion d’actifs.

Notre principal canal de distribution se compose de quelque 25 000 agents professionnels. Nous pensons que nos agences et notre personnelprofessionnels représentent un avantage concurrentiel, car les produits des concurrents sont généralement vendus par l’intermédiaire d’agentsà temps partiel. Nous continuerons de mettre en valeur notre force dans ce canal au moyen d’initiatives conçues précisément pour intensifierle recrutement, la formation et la fidélisation des agents. Bien que nous nous concentrions principalement sur les agences, les souscriptionseffectuées par l’intermédiaire d’autres partenaires de distribution représentent une tranche importante des affaires au Japon, à Singapour, enMalaisie, en Indonésie et à Hong Kong. Au Japon, la réglementation a changé et permettra aux banques de vendre une gamme complète deproduits d’assurance d’ici la fin de 2007. Nous nous efforçons d’étendre et d’améliorer nos relations avec les banques afin de tirer parti de cechangement de réglementation.

Les produits novateurs restent un élément clé de notre stratégie. En 2006, les souscriptions des secteurs des régimes de retraite et de la ges-tion de patrimoine à Hong Kong et les souscriptions de rentes à capital variable au Japon ont constitué un apport primordial à la croissance desaffaires. En 2007, nous tirerons parti de ce succès en lançant à Hong Kong, à Singapour et à Taïwan un produit de rente à capital variable assor-ti de garanties de retrait minimum, mettant ainsi à profit la compétence que nous avons acquise au Japon, aux États-Unis et au Canada. AuJapon, nous prévoyons que notre produit de rente à capital variable amélioré, lancé en novembre 2006, gagnera une part significative dumarché. Dans toute la Division, nous continuons d’améliorer nos produits de gestion de patrimoine et nos choix de placements afin de misersur le fait que les besoins des clients changent et visent maintenant la maximisation et la préservation du capital. Par exemple, à la fin de 2006,nous avons lancé un billet à capital protégé en Malaisie, offert par l’intermédiaire de HSBC.

En ce qui a trait aux affaires d’assurance, un produit novateur lié au rendement à primes périodiques, qui donne la possibilité aux titulaires decontrats de participer aux rendements des placements, sera lancé à Hong Kong au début de 2007 afin que nous puissions exploiter la demandecroissante du marché pour ce type de produit. D’autres régions prévoient également améliorer leur gamme de produits liés au rendement en2007. Au Japon, nous avons lancé en 2006 un produit temporaire à capital croissant ciblant les entreprises qui s’efforcent de gérer l’incidencede leur passif d’impôts. Les souscriptions initiales de ce produit ont dépassé les attentes.

En 1996, la Financière Manuvie, de concert avec son partenaire Sinochem, a créé Manulife-Sinochem Life Insurance Co. Ltd. (« MSL »), pre-mière coentreprise d’assurance vie de la République populaire de Chine. Au cours de 2006, MSL a poursuivi son expansion géographique rapide par l’ouverture de sept nouveaux bureaux de ventes et succursales, ce qui représente un total de 16 établissements. Pour 2007, MSLprojette d’ouvrir plusieurs autres succursales et bureaux de ventes et de poursuivre la mise en valeur de ses exploitations actuelles.

Aux 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

Fonds généralFonds distinctsFonds communs de placement et autres fonds

17 050 $17 2323 744

16 111 $12 2823 303

16 135 $7 9104 064

14 633 $14 7873 213

13 819 $10 5332 834

13 406 $6 5723 377

Total des fonds gérés 38 026 $ 31 696 $ 28 109 $ 32 633 $ 27 186 $ 23 355 $

Aux 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

PrimesDépôts en fonds distinctsDépôts en fonds communs de placement

2 933 $4 747

681

2 962 $5 226

917

2 936 $3 5911 214

2 588 $4 177

598

2 448 $4 323

751

2 261 $2 776

945

Total des primes et dépôts 8 361 $ 9 105 $ 7 741 $ 7 363 $ 7 522 $ 5 982 $

14 SFM Rapport annuel 2006

Page 19: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Division de réassuranceCréée en 1984, notre Division de réassurance, spécialisée en rétrocession, est devenue l’un des principaux prestataires de solu-tions de gestion des risques en Amérique du Nord. En termes simples, la réassurance consiste, pour une société d’assurance, àcéder à un réassureur la totalité ou une partie de certains risques inhérents aux contrats qu’elle établit. La rétrocession constitueune forme de réassurance qui prend en charge les risques d’autres réassureurs.

Présents au Canada, aux États-Unis, en Allemagne, en Belgique, à la Barbade, à Singapour et au Japon, nous proposons des solu-tions axées sur le client et des produits novateurs dans les secteurs suivants :

❚ Réassurance vie – rétrocession du risque de mortalité de l’assurance vie traditionnelle ainsi que des garanties spéciales commeles solutions structurées ou non traditionnelles;

❚ Réassurance IARD – réassurance traditionnelle de biens en cas de catastrophe et d’accident d’avion et rétrocession spécialiséenon traditionnelle offerte aux réassureurs IARD;

❚ International Group Program (« IGP ») – produits et services d’assurance collective vie et maladie et de retraite destinés à desclients internationaux à l’intention de leurs employés locaux et expatriés.

En 2006, la Division de réassurance a contribué à hauteur de 7 % au bénéfice net des actionnaires de la Société et de 2 % au total des primeset dépôts.

Résultats financiersLe bénéfice net des actionnaires de la Division de réassurance a atteint 294 millions de dollars en 2006, contre une perte nette de 108 millionsde dollars en 2005. Au cours de l’exercice 2005, le bénéfice a beaucoup souffert des pertes découlant des sinistres déclarés relativement auxouragans Katrina et Wilma. Compte non tenu de ces pertes, le bénéfice a progressé de 121 millions de dollars en raison des résultats tech-niques favorables du secteur Réassurance vie ainsi que des bons résultats techniques et de la progression des marges du secteur RéassuranceIARD.

Sommaire des résultats

PrimesLes primes ont diminué de 17 %, reculant à 1 010 millions de dollars en 2006 en regard de 1 217 millions de dollars en 2005. Les primes dusecteur Réassurance vie ont monté grâce à l’importance du volume des nouvelles affaires. Les primes des contrats de réassurance IARD ontfléchi en raison des primes de renouvellement enregistrées en 2005 sur les contrats touchés par l’ouragan Katrina et d’un accroissement con-tinu des affaires traditionnelles aux dépens des affaires non traditionnelles au cours de l’exercice.

Primes

PerspectivesNous visons toujours à maintenir notre position de chef de file sur nos trois marchés de base.

Le marché de la réassurance vie devrait continuer de ralentir à cause de la tension sur les prix, des regroupements au sein du secteur et de lapart accrue des contrats conservés par les émetteurs directs. Ces facteurs ont également amené les émetteurs directs à délaisser la réassuranced’une part proportionnelle d’un bloc d’affaires pour se tourner vers la réassurance de prestations dépassant un montant déterminé. Ces ten-dances exercent une légère pression à la baisse de notre volume de contrats de rétrocession. Sur un plan positif, les regroupements feront ensorte que le secteur de la réassurance comptera moins de concurrents, d’où la possibilité qui s’offre à nous d’accroître les volumes en réassurantdes blocs d’affaires en vigueur. En outre, nous continuerons de tirer parti de notre grande capacité par assuré et de la solidité du capital de laSociété. Ces attributs ont permis au secteur de la réassurance vie de réassurer un grand nombre d’importants contrats en vigueur au cours desderniers exercices et devraient continuer de nous conférer un avantage concurrentiel notable dans l’avenir.

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

Réassurance vieRéassurance IARDRéassurance International Group Program

476 $97

437

452 $310455

466 $180336

419 $86

385

374 $257374

357 $138261

Total des primes 1 010 $ 1 217 $ 982 $ 890 $ 1 005 $ 756 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars)

dollars canadiens dollars américains

2006 2005 2004 2006 2005 2004

PrimesRevenus de placementsAutres produits

1 010 $20819

1 217 $18527

982 $18335

890 $18417

1 005 $15622

756 $14128

Total des produits 1 237 $ 1 429 $ 1 200 $ 1 091 $ 1 183 $ 925 $

Prestations verséesFrais générauxFrais de gestion des placementsCommissionsAutres

764 $5235

10

1 452 $453

20(2)

810 $453

2010

675 $45358

1 202 $383

19(2)

624 $353

158

Total des prestations et des charges 834 $ 1 518 $ 888 $ 736 $ 1 260 $ 685 $Bénéfice (perte) avant impôts sur les

bénéficesImpôts sur les bénéfices

403 $(109)

(89)$(19)

312 $(82)

355 $(96)

(77)$(15)

240 $(63)

Bénéfice net (perte nette) attribué(e) aux actionnaires 294 $ (108)$ 230 $ 259 $ (92)$ 177 $

SFM Rapport annuel 2006 15

Page 20: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Le secteur de la réassurance IARD s’est taillé une place prépondérante sur le marché en offrant des services de rétrocession à une clientèle dechoix sur les marchés de la réassurance de biens et de la réassurance en cas d’accident d’avion. La couverture est offerte sous forme de con-trats traditionnels ou non traditionnels. Les contrats de réassurance non traditionnelle sont décrits dans les renseignements supplémentaires ci-après. La demande de produits de réassurance IARD non traditionnelle a presque entièrement disparu en 2006, tandis que divers organismesde réglementation poursuivaient leurs enquêtes sur les conditions entourant le transfert des risques dans les contrats non traditionnels. Sur lemarché traditionnel, les conditions ont changé après la saison instable des ouragans de 2005. Nous avons majoré nos prix en 2006 et améliorénos rendements rajustés en fonction du risque, ce qui reflète un durcissement du marché de l’assurance de biens en cas de catastrophe et unrétrécissement de l’offre. Selon nous, cette conjoncture se maintiendra en 2007. À l’exercice 2006, nous avons limité notre risque dans cesecteur et, en 2007, nous prévoyons continuer à souscrire des contrats aux mêmes niveaux qu’en 2006.

L’IGP prévoit maintenir sa place prépondérante sur le marché grâce à sa prédominance soutenue en Amérique du Nord, tout en prenant del’expansion en Europe et en Asie, malgré le resserrement de la concurrence de la part des principaux prestataires.

Renseignements complémentaires sur la réassurance non traditionnelle

Réassurance vie non traditionnelleLa Division de réassurance offre de la réassurance non traditionnelle et de la rétrocession aux assureurs et aux réassureurs dansles secteurs vie et rente. Ce type de réassurance vie non traditionnelle fait partie de la réassurance financière.

Les garanties non traditionnelles consistent principalement en de la coassurance et de la coassurance modifiée d’une quote-part de tranchesdéterminées de contrats vie ou de rente assurés ou réassurés par le cédant. Elles peuvent également comprendre la réassurance de tranchesimportantes de contrats vie renouvelables annuellement. Toutes les garanties non traditionnelles sont traitées du point de vue comptablecomme des dépôts pour les besoins des principes comptables généralement reconnus du Canada (les « PCGR du Canada ») et des principescomptables généralement reconnus des États-Unis (les « PCGR des États-Unis »), mais elles répondent aux normes applicables à la comptabi-lité de la réassurance en vertu de la loi. Suivant le traitement comptable des dépôts en conformité avec les PCGR du Canada et des États-Unis,le bénéfice de la Division de réassurance qui se rattache aux opérations de réassurance est comptabilisé comme des honoraires dans les autresproduits à l’état des résultats, et les passifs, s’il en est, comme des passifs au titre des dépôts.

Dans le secteur de la réassurance vie et de la réassurance de rente, les principales différences entre les coassurances et les coassurances modi-fiées traditionnelles et non traditionnelles portent notamment sur le fait que, dans les contrats de réassurance non traditionnelle, le réassureurverse une commission de cession relative à sa quote-part d’un bloc d’affaires qui est inférieure à celle qu’il verserait dans le cadre d’un contratde réassurance traditionnelle. Les opérations non traditionnelles prévoient souvent le paiement à l’assureur cédant de bonifications visant unepartie importante du bénéfice se rapportant aux affaires réassurées durant les premières années du contrat. En outre, les contrats de réas-surance non traditionnelle comportent des droits de reprise (c’est-à-dire que la société cédante a le droit de reprendre à sa charge les obliga-tions futures des contrats réassurés) qui sont souvent plus souples que ceux des garanties traditionnelles. Ces droits de reprise plus soupless’ajoutent à des modalités qui incitent l’assureur cédant à reprendre les affaires cédées à sa charge si la tranche est rentable sur le plan de lacomptabilité prescrite.

Tous les traités de réassurance vie et de réassurance de rente non traditionnelles réalisés par la Société prévoient des garanties prospectives etcouvrent les engagements pendant toute la vie du titulaire sous-jacent des contrats d’assurance vie et de rente.

Réassurance de biens non traditionnelleManufacturers P&C Limited (« MPCL »), filiale de la Société, offre actuellement de la rétrocession non traditionnelle aux réassureurs interna-tionaux de grande envergure. Le produit non traditionnel offert actuellement par MPCL est appelé « garantie en répartition de pertes ». Lesecteur désigne ce type de garantie non traditionnelle par le terme « réassurance à risque délimité ». Toutes les garanties en répartition depertes qu’offre MPCL à l’heure actuelle sont des garanties prospectives des excédents de sinistres sur les biens.

Les principales différences entre un traité traditionnel typique et un traité non traditionnel typique (garantie en répartition des pertes) sont lesdispositions relatives à la prime en cas de non-renouvellement et les dispositions relatives au ratio sinistres-primes théorique. Les garanties sontgénéralement d’une durée de douze mois, sans obligation de renouvellement par l’une ou l’autre des parties. Le ratio sinistres-primes suit l’évo-lution du traité. Le ratio sinistres-primes représente essentiellement les primes versées moins les sinistres réglés et la marge de MPCL. Si le mon-tant est positif, il peut être remboursé au cédant. Tout montant négatif est reporté prospectivement au ratio sinistres-primes si le contrat estrenouvelé. Par contre, dans le cas des garanties non traditionnelles, les dispositions relatives à la prime en cas de non-renouvellement obligentle cédant à payer une prime supplémentaire s’il ne renouvelle pas le traité et si le ratio sinistres-primes est négatif. En règle générale, cette primeen cas de non-renouvellement équivaut à moins de 80 % du ratio sinistres-primes négatif, de sorte que le transfert des risques est suffisant pourrépondre aux critères de comptabilité de réassurance.

16 SFM Rapport annuel 2006

Page 21: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Services généraux et autresLes Services généraux et autres regroupent les activités de services externes de gestion de placements de la Division des place-ments, le bénéfice sur le capital excédentaire (actifs auxquels sont adossés les fonds propres, déduction faite des sommes affec-tées aux divisions d’exploitation), le transfert du risque de crédit des divisions d’exploitation, les modifications des méthodes ethypothèses actuarielles et les autres éléments hors exploitation. Les Services généraux et autres incluent aussi les activités d’assurance accident et maladie de John Hancock, qui sont surtout constituées de contrats faisant l’objet d’un contentieux.

En 2006, les Services généraux et autres ont contribué à hauteur de 6 % au bénéfice net des actionnaires et de 9 % aux fonds gérés de laSociété.

Résultats financiersLe bénéfice net des Services généraux et autres a chuté de 42 % en 2006 pour s’arrêter à 218 millions de dollars, comparativement à 379 mil-lions de dollars en 2005. Ce glissement est attribuable aux résultats techniques défavorables dans le secteur de l’assurance accident et maladiede John Hancock, à la diminution du bénéfice par suite des modifications apportées aux méthodes et hypothèses actuarielles ainsi qu’à la baissedes revenus de placements. Ces facteurs ont été en partie compensés par la réduction des charges liées à l’intégration et les recouvrements decrédit.

Sommaire des résultats

Les autres produits se sont établis à 299 millions de dollars en 2006, soit 21 % de moins qu’en 2005 où ils atteignaient 379 millions de dol-lars. Ce recul tient principalement au montant de 89 millions de dollars reçu en 2005 par suite de la liquidation du patrimoine de Daihyaku,entreprise acquise en 2001.

Les frais généraux et frais de gestion de placements ont été ramenés à 387 millions de dollars comparativement à 552 millions de dollars en2005, cette baisse de 30 % étant attribuable essentiellement aux charges d’intégration engagées en 2005 et à une charge de 60 millions dedollars également en 2005 pour honorer la garantie offerte aux clients dirigés vers Portus Alternative Asset Management Inc.

Les prestations versées constituaient un recouvrement de 419 millions de dollars, en regard de 572 millions de dollars en 2005, soit 27 % demoins. Les prestations versées regroupent les activités d’assurance accident et maladie de John Hancock, le transfert du risque de crédit desdivisions d’exploitation et les modifications des méthodes et hypothèses actuarielles. Le fléchissement du bénéfice provenant de ces élémentss’explique par les résultats techniques défavorables des activités d’assurance accident et maladie de John Hancock et l’incidence des modifica-tions des méthodes et hypothèses actuarielles, en partie compensés par une bonne situation de crédit.

Fonds gérésLes fonds gérés atteignaient 37,7 milliards de dollars au 31 décembre 2006, soit une augmentation de 9 % en regard des 34,4 milliards de dol-lars enregistrés à l’exercice précédent. La croissance de l’actif du fonds général est le fait de la progression du capital qui résulte du bénéficenet des douze derniers mois et du résultat net des nouvelles émissions de 1,7 milliard de dollars faites au cours de l’exercice, ralenties par leversement de dividendes totalisant 1 163 millions de dollars et le rachat de 45 millions d’actions ordinaires au prix de 1 631 millions de dollars.Les fonds distincts de la Division sont constitués de fonds distincts de placements dans des terrains forestiers exploitables. Les autres fonds gérésont diminué en raison de la vente d’une filiale de placement dans le cadre de l’achèvement de l’intégration de John Hancock.

Fonds gérés

1 Les fonds distincts sont réduits par des éliminations au titre de fonds de lancement de 571 millions de dollars (361 millions de dollars en 2005 et 320 millions de dollars en 2004).

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Fonds généralFonds distincts1

Autres fonds

10 974 $2 516

24 164

6 634 $2 600

25 204

9 187 $2 134

21 206

Total des fonds gérés 37 654 $ 34 438 $ 32 527 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Revenus de placementsAutres produits

358 $299

376 $379

313 $192

Total des produits 657 $ 755 $ 505 $

Prestations verséesFrais généraux et frais de gestion des placementsAutres

(419)$387411

(572)$552357

(444)$416352

Total des prestations et des charges 379 $ 337 $ 324 $Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

278 $(60)

418 $(39)

181 $(40)

Bénéfice net attribué aux actionnaires 218 $ 379 $ 141 $

SFM Rapport annuel 2006 17

Page 22: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Division des placementsLa Division des placements de la Financière Manuvie, exploitée sous le nom de Gestion des placements mondiaux MFC(« Placements mondiaux MFC ») gère les actifs du fonds général de la Société et ceux de clients individuels et institutionnelsindépendants, au moyen de divers produits et réseaux de distribution. Placements mondiaux MFC gère une vaste gamme deplacements, notamment des actions, des obligations d’État et de sociétés, des placements privés, des immeubles, des créanceshypothécaires, des titres pétroliers et gaziers, des terrains forestiers exploitables et des terres agricoles. En outre, Placementsmondiaux MFC est présente dans les principaux centres financiers du monde, dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, leJapon, l’Australie, Hong Kong et l’Asie du Sud-Est.

Actif du fonds généralL’actif du fonds général de la Société a monté pour s’établir à 171,2 milliards de dollars au 31 décembre 2006, comparativement à 166,4 mil-liards de dollars au 31 décembre 2005. En investissant dans ces actifs, l’objectif est de maximiser le rendement tout en appliquant les politiquesde la Société relatives à la gestion du risque, à l’appariement de l’actif et du passif et aux placements. Le tableau suivant présente la composi-tion des placements du fonds général de la Société.

Actif du fonds général

ObligationsLe portefeuille d’obligations de la Société représentait 60 % des placements au 31 décembre 2006. Ce portefeuille investit dans une combi-naison d’obligations d’État et de titres de créance privés et est diversifié aussi bien par secteur que par industrie, durée et émetteur. Aucunemodification notable n’a été apportée quant à la répartition au cours de l’exercice. À la fin de 2006, 96 % du portefeuille était investi dans destitres de qualité (BBB et plus).

Le tableau suivant présente la répartition du portefeuille d’obligations par secteur et par industrie.

Créances hypothécaires et immeublesAu 31 décembre 2006, les créances hypothécaires représentaient 17 % des placements, avec 47 % du portefeuille hypothécaire au Canada et53 % aux États-Unis. Les créances hypothécaires commerciales représentaient pour leur part 78 % du total des créances hypothécaires, le resteétant constitué de prêts hypothécaires agricoles et résidentiels. Composé essentiellement de premières hypothèques, le portefeuille est diversi-fié par région, type de bien immobilier et débiteur hypothécaire. Les prêts assurés par l’État représentaient 17 % du total du portefeuille, offrantun excellent rendement rajusté en fonction du risque. Toutes les créances hypothécaires sont garanties par des biens immobiliers.

Au 31 décembre 2006, 3 % des placements de la Société étaient détenus sous forme de biens immobiliers. Le portefeuille immobilier est com-posé principalement d’immeubles de bureaux de grande qualité situés dans d’excellents marchés, soit les centres-villes et les grandes banlieuesde toute l’Amérique du Nord et du Japon. Le portefeuille a été géré de sorte que la Société a été en mesure d’assurer des taux d’occupationtoujours supérieurs à la moyenne de l’industrie. Le portefeuille est également diversifié par région et par type d’immeuble, 62 % étant situésaux États-Unis, 31 % au Canada et 7 % en Asie. Les immeubles de bureaux constituaient 71 % du portefeuille, le reste se répartissant entreles immeubles industriels, les commerces de détail, les immeubles à vocation résidentielle et d’autres types d’immeubles.

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens)

2006 2005

Valeur comptable

%du total

De premièrequalité (%)

Valeur comptable

%du total

De premièrequalité (%)

Gouvernement et organismes publicsFinancesTélécommunicationsServices publicsÉnergieIndustrieTitres adossés à des créances

(hypothécaires ou autres)Consommation (non cyclique)Consommation (cyclique)Matières premièresTechnologieMédias et InternetDivers

27 049 $21 2813 042

13 4446 0445 880

11 9775 3753 1863 355

3581 813

355

26213

1366

12533020

979996939595

99968481999099

27 200 $19 5583 447

13 4496 0286 101

12 3525 7813 0373 584

3162 094

368

27193

1366

12633020

989891909290

99938084989198

Total des obligations 103 159 $ 100 96 103 315 $ 100 94

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens)

2006 2005

Valeur comptable

%du total

Valeurcomptable

%du total

ObligationsCréances hypothécairesActionsImmeublesAvances sur contratsEncaisse et placements à court termePrêts bancairesAutres placements

103 159 $28 13111 2725 9056 413

10 7452 0093 530

6017734612

103 315 $28 0088 7155 2796 1208 7231 8064 448

6217534513

Total des placements 171 164 $ 100 166 414 $ 100

18 SFM Rapport annuel 2006

Page 23: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

ActionsAu 31 décembre 2006, les actions représentaient 7 % des placements. Le portefeuille consiste essentiellement en des actions ordinaires cotéesen Bourse; il est diversifié par secteur d’activité et par émetteur. Au 31 décembre 2006, la composition du portefeuille d’actions était la sui-vante : 40 % d’actions américaines, 33 % d’actions canadiennes, 20 % d’actions asiatiques et 7 % d’autres actions.

Autres placementsLes autres placements comprennent des coentreprises non consolidées, des sociétés de personnes, des fonds, des sociétés à responsabilité li-mitée, des contrats de location, la dette subordonnée de sociétés d’assurance vie et des titres pétroliers et gaziers. Les autres placements com-prennent aussi divers types d’instruments dérivés, notamment des swaps de taux d’intérêt et de devises, des instruments assortis de tauxplafonds et de taux planchers, des swaptions et des contrats à terme utilisés pour couvrir et gérer l’exposition de la Société aux fluctuations destaux d’intérêt, des taux de change et des cours des marchés.

Actifs de tiersÀ part le fonds général, Placements mondiaux MFC gère un important portefeuille d’actifs au nom d’autres divisions de la Société et de clientsinstitutionnels. Les actifs de tiers gérés se sont élevés à 93,9 milliards de dollars, une hausse de 3 % par rapport à 91,1 milliards de dollars en2005. La vente d’une filiale de placement, dans le cadre de l’achèvement de l’intégration de John Hancock, a réduit de 8,5 milliards de dollarsles actifs gérés pour le compte de clients institutionnels. Exclusion faite de cette vente, les actifs de tiers gérés ont progressé de 14 % grâce àla solidité des rendements des placements, aux flux de trésorerie nets positifs provenant des secteurs des fonds distincts et des fonds communset aux mandats institutionnels nouvellement acquis.

Actifs de tiers

PerspectivesDégager des rendements supérieurs sur les placements et accroître le volume d’affaires en gestion des placements demeurent les deux princi-paux objectifs de la Division des placements. Le défi à relever consistera à maintenir des rendements élevés sur des placements de qualité dansun environnement qui continue à être caractérisé par des marges serrées, des taux d’intérêt faibles et des prix élevés. Unique en son genre, leportefeuille d’actifs spéculatifs de Placements mondiaux MFC dégage des rendements améliorés, diversifie le risque et donne un avantage con-currentiel. Dans l’avenir, pour assurer résolument sa croissance, la Division continuera de miser sur notre solide réseau de distribution, la com-pétence accrue et la taille du portefeuille.

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

Variation

$ %

Gérés au nom de :Divisions de la SociétéClients institutionnels

66 602 $27 252

62 896 $28 166

3 706 $(914)

6(3)

Total des actifs de tiers 93 854 $ 91 062 $ 2 792 $ 3

SFM Rapport annuel 2006 19

Page 24: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Gestion du risqueAperçuLes activités de la Financière Manuvie consistent à prendre des risques en vue d’assurer une croissance rentable. Nous devons gérer les risquesefficacement pour protéger notre réputation et notre capital et satisfaire aux attentes de nos actionnaires, de nos clients et des autorités deréglementation. En gérant le risque, nous avons pour objectif d’optimiser de manière stratégique la prise de risques et la gestion du risque afinde soutenir la progression à long terme des revenus et du bénéfice et la croissance de la valeur pour les actionnaires. La Financière Manuviecherche à réaliser cet objectif en misant sur des occasions d’affaires qui sont alignées sur sa philosophie de prise de risques, sa recherche durisque et ses attentes en matière de rendement, en relevant, surveillant et mesurant tous les risques pris et en exécutant proactivement des pro-grammes efficaces de contrôle et de réduction des risques.

Seuls seront assumés les risques qui sont prudents par rapport à la solidité du capital de la Société et à sa capacité de bénéfice, qui sont alignéssur nos capacités opérationnelles, qui sont conformes à nos normes d’éthique, qui nous permettent de rester diversifiés par catégorie de risques,par secteur d’activité et par région et qui nous rapportent une rémunération appropriée.

Une stratégie globale a été définie pour guider nos activités de prise et de gestion du risque à l’échelle mondiale. La stratégie de gestion durisque établit des politiques exhaustives et des normes de pratique rigoureuses relativement à la gouvernance, à la définition, au suivi, à l’éva-luation, au contrôle et à la réduction des risques. Afin de nous assurer que nous sommes en mesure de déployer efficacement notre stratégiede gestion du risque, nous investissons continuellement pour attirer et garder des professionnels du risque qualifiés et pour créer et maintenirles processus, outils et systèmes nécessaires.

Des stratégies de gestion du risque précises sont également en place dans chaque grande catégorie de risque : risque stratégique, risque decrédit, risque de marché et de non-appariement et risque de liquidité, risque d’assurance et risque opérationnel. Par souci de conformité, cesstratégies intègrent des politiques et normes de pratique qui sont alignées sur celles de la stratégie générale de gestion du risque et visent leséléments suivants :

❚ l’attribution des responsabilités de gestion des risques pour la Société;

❚ la délégation de pouvoirs relativement à la prise de risques;

❚ la philosophie relative à la prise en charge des risques;

❚ l’établissement de limites de risque précises;

❚ la détermination, l’évaluation, le suivi et la présentation des risques; et

❚ les activités de contrôle et de réduction des risques.

Gouvernance des risquesDes décisions d’affaires réfléchies nécessitent une solide culture du risque ainsi qu’une direction et un conseil d’administration bien informés.Le comité de vérification et de gestion des risques (« CVGR ») du conseil d’administration supervise nos activités de prise de risques et de ges-tion des risques à l’échelle mondiale. Le CVGR approuve et examine périodiquement notre stratégie de gestion du risque, notre philosophie deprise de risques et notre recherche globale du risque, et il approuve et surveille la conformité avec l’ensemble des principales politiques et limites de risque. Le CVGR passe régulièrement en revue avec la direction les principales tendances des risques importants et des principalesactivités à risque, ainsi que l’efficacité continue des pratiques de gestion du risque. Le comité de révision et d’éthique du conseil supervise lesactivités et les risques expressément liés aux conflits d’intérêts, à la confidentialité de l’information, aux plaintes des clients et aux opérationsentre apparentés, tandis que le comité de rémunération et de dotation en personnel cadre du conseil supervise la stratégie, les politiques et lesprincipaux programmes en matière de ressources humaines ainsi que tous les risques qui s’y rapportent.

Le chef de la direction rend des comptes directement au conseil d’administration à l’égard de toutes les prises de risque et les stratégies de ges-tion du risque, et il est appuyé par le chef des finances et le chef de la gestion des risques de même que par le comité directeur de gestion durisque (« CDGR »), qui se compose de membres du conseil de direction de la Société. Ensemble, ces personnes définissent notre culture durisque et en font continuellement la promotion dans toutes nos activités mondiales. Le CDGR, en collaboration avec d’autres comités de sur-veillance du risque, établit la politique de risque, oriente la prise de risques, fait le suivi des risques importants et transmet les priorités en matièrede gestion du risque stratégique à l’ensemble de la Société.

Les comités de surveillance du risque et leurs mandats respectifs sont les suivants :

Comité mondial de l’appariement de l’actif et du passif

❚ Définit notre stratégie, nos politiques et nosnormes de pratique de gestion du risque demarché et de non-appariement, qui regroupe lerisque de placement, le risque de change, le risque de liquidité et l’utilisation des dérivés, et en supervise l’exécution

❚ Évalue les risques de marché et de non-appariement

❚ Approuve les stratégies de placement

Comité du crédit

❚ Établit notre stratégie, nos politiques et nosnormes de pratique de gestion du risque de créditet en supervise l’exécution

❚ Évalue le risque de crédit❚ Approuve les crédits individuels et placements

importants

Comité de surveillance des produits

❚ Détermine les politiques de conception et de tarifi-cation des produits et les normes de pratique, etsurveille l’exécution de notre stratégie de gestiondu risque d’assurance

❚ Évalue les risques d’assurance❚ Un sous-groupe approuve les produits offerts

Comité directeur de gestion du risque

❚ Approuve et surveille l’exécution de notre stratégie de gestion du risque❚ Établit la philosophie de prise de risques et délimite notre recherche du risque

❚ Approuve les principales politiques et limites de risque❚ Surveille les risques et passe en revue les principales prises de risque

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Chaque unité administrative de la Société est responsable des risques qu’elle prend. Le directeur général de l’unité administrative est tenu de s’as-surer que ses stratégies d’affaires sont fidèles à la philosophie et à la culture de risque de la Société, de bien évaluer et gérer tous les risques con-formément à nos politiques de risque et normes de pratique ainsi que de produire les rendements escomptés rajustés en fonction du risque.

Le comité de gestion des risques de l’entreprise (« CGRE »), sous la direction du chef de la gestion des risques, établit et maintient notrestratégie de gestion du risque et des stratégies précises de gestion du risque pour chacune des grandes catégories de risques et supervise l’exé-cution de ces stratégies à l’échelle de la Société. Le CGRE fait le suivi des risques de l’ensemble de l’entreprise et en fait rapport et surveille lamodélisation du capital économique. Le CGRE s’associe proactivement aux unités administratives pour assurer l’uniformité, à l’échelle de laSociété, de l’évaluation des risques, des fonds propres à risque et des rendements rajustés en fonction du risque. Le CGRE favorise égalementl’élaboration et l’introduction de nouvelles pratiques d’évaluation et de gestion du risque, ainsi que la formation au risque, dans l’ensemble dela Société.

D’autres groupes de la Société sont chargés de surveiller l’exécution des stratégies de gestion du risque à l’égard de certains risques. Le servicede la Conformité mondiale supervise notre programme de gestion du risque lié à la conformité à la réglementation, les services juridiques del’entreprise voient à la gestion de nos risques juridiques, la Trésorerie encadre la gestion des risques de liquidité et de change, les services infor-matiques généraux assument la gestion du risque d’interruption des activités et les ressources humaines, Services généraux, veillent à la ges-tion de nos programmes mondiaux en matière de ressources humaines. Le service de vérification interne évalue de manière indépendantel’efficacité de nos stratégies de gestion du risque et leur exécution dans l’ensemble de la Société. L’actuaire en chef effectue l’examendynamique de l’adéquation des fonds propres qui est exigé par les autorités de réglementation.

Définition et suivi des risques

La Financière Manuvie s’applique à évaluer toute nouvelle initiative commerciale ou acquisition possible, tout nouveau produit ou placementenvisagé, tout nouvel accord de réassurance et toute nouvelle opération de financement selon des critères directement comparables rajustésen fonction du risque ainsi qu’à définir, suivre, évaluer et contrôler les risques assumés au moyen de pratiques identiques. Nos unités adminis-tratives définissent et évaluent régulièrement les risques découlant de leurs activités, comme partie intégrante de leurs processus de gestion desaffaires. Le CGRE supervise un processus formel de suivi et de présentation des risques à l’échelle de l’entreprise pour certaines catégories derisques précises, discute des risques avec nos divers comités de surveillance du risque et soumet des demandes d’approbation des exceptionsde garantie, au besoin.

Le CDGR et le CVGR examinent tous deux trimestriellement un rapport exhaustif qui présente tous les principaux éléments de notre profil derisque et les risques de toutes les catégories à l’échelle de l’entreprise, intégrant à la fois des évaluations quantitatives du risque et des évalua-tions qualitatives. Le rapport renferme de l’information recueillie au moyen d’un processus formel de définition et d’évaluation des risquesauquel participent les directeurs généraux d’unité administrative et leurs équipes de direction, ainsi que des dirigeants chargés de superviser lesprogrammes de gestion des risques à l’échelle mondiale. Le rapport renferme un tableau sommaire de notre contexte externe en matière derisque, présente un point de vue consolidé sur notre exposition à tous les risques importants, signale les récents faits nouveaux et les activitésde la direction et facilite le suivi de la conformité à toutes les limites de la politique de risque.

L’actuaire en chef présente annuellement au conseil d’administration les résultats de l’examen dynamique de l’adéquation des fonds propres.Tous les six mois, notre vérificateur interne soumet au CVGR son rapport indépendant sur les résultats des vérifications internes des programmesde contrôle et de gestion des risques. La direction passe en revue annuellement avec le CVGR la mise en œuvre de tous les programmes degestion des risques à l’échelle mondiale et leur efficacité.

Évaluation du risqueLes risques sont évalués au moyen de diverses mesures. Certaines de ces mesures sont employées dans plusieurs catégories de risques, tandis qued’autres ne s’appliquent qu’à un seul type de risque. Les mesures du risque vont des simples indicateurs de risque clés et analyses d’impact desscénarios aux tests de tension déterministes et à la modélisation de la valeur économique, du capital économique et du bénéfice à risque aumoyen de scénarios stochastiques évolués. Le capital économique et le bénéfice à risque, en particulier, fournissent des mesures du risque àl’échelle de l’entreprise qui peuvent être totalisées, et comparées, pour toutes les activités commerciales et les types de risques. Des évaluationsqualitatives sont effectuées pour les types de risques qui ne peuvent être quantifiés de manière fiable.

La Société évalue ses fonds propres à risque consolidés à l’aide du capital économique interne et du modèle canadien du Montant minimalpermanent requis pour le capital et les excédents (« MMPRCE »). Le capital économique mesure le nombre d’actions requis pour soutenir lesrisques, tout en couvrant les pertes extrêmes possibles qui pourraient survenir, avec un degré de confiance prédéfini. Nous évaluons la volatilitéde notre bénéfice consolidé au moyen d’une mesure interne du bénéfice à risque, qui évalue la variation possible par rapport au bénéfice prévusur une période prédéfinie, avec un degré de confiance prédéfini. Le capital économique et le bénéfice à risque sont tous deux mesurés à l’échellede l’entreprise et peuvent être répartis par risque, gamme de produits, catégorie d’actifs et marché. Nous continuons d’étendre, dans l’ensem-ble de notre entreprise, l’application du capital économique à l’évaluation des rendements rajustés en fonction du risque aux fins de l’établisse-ment des prix des produits et de l’aide aux décisions de placement. Des contrôles efficaces sont en place en ce qui a trait à l’élaboration, à lamise en œuvre et à l’application des modèles de scénarios stochastiques utilisés pour mesurer le capital économique, le bénéfice à risque et laréalisation d’autres analyses dans l’ensemble de notre organisation.

L’examen dynamique de l’adéquation des fonds propres porte sur l’adéquation des fonds propres réglementaires sur une période prévue de cinqans. Cet examen intègre les activités commerciales existantes et les nouvelles activités prévues et soumet à des tests de tension un certain nom-bre de scénarios très défavorables mais « plausibles ».

Contrôle et réduction des risquesLe CGRE établit et supervise les processus formels d’examen et d’approbation, qui font appel à des personnes, groupes ou comités de surveil-lance des risques indépendants, relativement aux produits offerts, à la réassurance et aux placements ainsi qu’à d’autres activités commercialesimportantes, selon la nature, l’importance et la complexité de la prise de risques en cause. Les pouvoirs de prise en charge du risque rattachéà une opération, comme la souscription de crédit et d’assurance et les décisions concernant le règlement des sinistres, sont délégués en fonc-tion des compétences, des connaissances et de l’expérience de chacun.

Les activités de réduction des risques, telles que la gestion de portefeuilles de produits et de placements, les activités de couverture, la réas-surance et les produits d’assurance, servent à nous assurer que notre risque global ne dépasse pas notre recherche du risque ni nos limites derisque. Les contrôles internes des unités administratives et des services généraux sont en place pour limiter notre exposition au risque d’exploita-tion, comme le risque lié à la conformité à la réglementation et les violations de la sécurité des données, et assurer l’intégrité de nos affaires etde nos résultats financiers.

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La Société gère les prises de risques par rapport à la recherche globale du risque du groupe, en fonction de la condition financière ainsi quedes stratégies commerciales et des tolérances au risque approuvées par le conseil d’administration. La recherche du risque est établie par rap-port à diverses mesures de risque, dont le capital économique et le bénéfice à risque, de même que le niveau minimum réglementaire des fondspropres. Afin de nous assurer que les expositions à des risques particuliers sont appropriées et que la Société demeure bien diversifiée dans lescatégories de risques, nous gérons des risques précis par rapport aux limites à l’échelle de l’entreprise établies pour chacun de ces risques pré-cis. Ces limites sont définies par rapport à des mesures du risque allant du capital économique et du bénéfice à risque aux mesures appliquéesseulement à un risque particulier.

Les graphiques ci-dessous illustrent la composition des fonds propres internes à risque de la Société par grande catégorie de risque et pargamme de produits.

Les sections qui suivent décrivent les principaux risques auxquels nous faisons face dans chaque grande catégorie de risque et présentent lesstratégies en place pour gérer ces risques.

Risque stratégiqueLe risque stratégique désigne le risque de perte découlant d’une incapacité de planifier ou de mettre en application adéquatementune stratégie d’entreprise appropriée, ou d’une incapacité de s’adapter aux changements dans les contextes commercial, politique ouréglementaire.

Principaux facteurs de risque La Financière Manuvie évolue sur des marchés très concurrentiels et dispute sa clientèle à d’autres sociétés deservices financiers offrant des produits d’assurance ou autres. La fidélisation des clients, tout comme l’accès aux distributeurs, dépend de biendes facteurs, dont les caractéristiques des produits, la qualité du service, les prix par rapport à ceux de nos concurrents et notre réputation. Lescontextes commercial, politique ou réglementaire peuvent influer grandement sur les produits et services que nous pouvons offrir, et sur leursprix. Les modifications apportées aux lois, impôts et taxes, et règlements pourraient abaisser les barrières à l’entrée, alourdir le coût de la con-formité ou diminuer l’attrait de certains de nos produits. Le regroupement continu du secteur des services financiers peut resserrer davantagela concurrence, et l’exécution efficace d’opérations souhaitables constitue un défi. La solidité financière et la capacité de règlement comptentégalement beaucoup dans notre position concurrentielle. Une détérioration de nos cotes d’évaluation pourrait réduire la demande de nos pro-duits et services, accroître le niveau des rachats de nos produits et nous nuire quant au coût et à la disponibilité des fonds propres.

Stratégie de gestion du risque Le chef de la direction et le conseil de direction établissent les stratégies commerciales et en supervisent l’exé-cution. Il leur incombe ensuite de gérer les risques inhérents à ces stratégies. Leur travail repose sur divers processus importants :

❚ planification stratégique intégrée à l’évaluation des risques et passée en revue, s’il y a lieu, avec le conseil d’administration;

❚ planification d’affaires détaillée mise en application par la direction de chaque division et passée en revue par le chef de la direction;

❚ examens trimestriels de la performance opérationnelle de toutes les activités, ainsi que des risques d’affaires, avec le chef de la direction etexamens annuels avec le conseil d’administration;

❚ attribution et répartition des fonds propres qui assurent un cadre décisionnel constant dans l’ensemble de la Société;

❚ examen et approbation des acquisitions et des désinvestissements par le chef de la direction et, s’il y a lieu, avec le conseil d’administration.

Risque de marché et de non-appariement et risque de liquiditéLe risque de marché et de non-appariement de l’actif et du passif désigne le risque de perte qui découle des rendements défavo-rables des placements à cause de la volatilité des cours du marché, des fluctuations des taux d’intérêt et des écarts de taux d’in-térêt, ainsi que des variations défavorables des taux de change. Le risque de liquidité désigne le risque de perte résultant del’absence de capitaux suffisants pour satisfaire aux demandes prévues ou imprévues de liquidités.

Aperçu de la stratégie de gestion du risque Le comité mondial de l’appariement de l’actif et du passif de la Financière Manuvie, fort del’appui d’un réseau de comités de l’appariement de l’actif et du passif des unités administratives, établit la stratégie de gestion du risque demarché et de non-appariement de l’actif et du passif de la Société et en supervise l’exécution. La stratégie porte sur la gestion des divers risquesqui découlent de la génération des revenus de placements requis pour soutenir les provisions techniques ainsi que les rendements des actifs ducompte de l’avoir des actionnaires. Parmi ces risques, notons le rendement des placements à revenu variable, comme les actions, les immeublescommerciaux, les placements dans des terrains forestiers exploitables et le pétrole et le gaz, les fluctuations des taux d’intérêt et les variationsdes taux de change. Le comité surveille également la gestion des liquidités. Notre stratégie de gestion du risque de marché et de non-appariement de l’actif et du passif est conçue pour maintenir dans des limites acceptables les pertes éventuelles découlant de ces risques.

Les politiques mondiales de placement, qui sont approuvées par le CVGR, établissent les cibles et les limites à l’échelle de chaque portefeuilleet de l’entreprise et déterminent aussi la délégation des pouvoirs d’approbation. Les cibles et les limites ont pour fonction d’assurer que lesportefeuilles de placement sont largement diversifiés en fonction des catégories d’actifs et des risques de placement individuels et qu’ils convi-ennent aux provisions qu’ils soutiennent. Nous contrôlons régulièrement les placements réels et l’exposition aux risques. Nous présentons lespositions et les risques au comité mondial de l’appariement de l’actif et du passif tous les trimestres, et certains risques sont présentés tous lesmois. Nous faisons également rapport au CDGR et au CVGR tous les trimestres.

Segmentation et méthode de placement Les provisions techniques du fonds général sont segmentées selon des groupes possédant descaractéristiques semblables, et chacun de ces groupes est soutenu par un portefeuille de placements dont la segmentation est unique. Des poli-tiques et des objectifs de placement sont déterminés pour chaque groupe ainsi qu’une stratégie de placement et une philosophie de gestion

Fonds propres internes à risque par produit

A

E F

D

C

B

A Assurance individuelle B Assurance soins de longue duréeC Assurance collectiveD Gestion de patrimoine, Individuelle et rentes à capital fixeE Rentes à capital variableF Régimes collectifs de rente et de retraite

Fonds propres internes à risque par type de risque

A

E

G

F

DC

B

A Crédit B Taux d’intérêtC Actions du fonds généralD Garanties et honoraires liés aux produits hors bilanE Immeubles et autres actifsF SinistresG Pleins de conservation et autres risques d’assurance

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de portefeuille correspondant le mieux possible aux primes et prestations, aux garanties, aux options offertes aux titulaires de contrats et auxstratégies de crédit des produits qu’elles soutiennent. Ces politiques et objectifs de placement couvrent la composition de l’actif, la notation,la duration et le profil des rentrées de fonds, la liquidité, la répartition par devise et les objectifs de concentration sectoriels, de même que lesstyles de gestion du portefeuille, de type actif ou indiciel pour les actions et de type achat à long terme ou arbitrage actif pour les obligationsdu secteur public. De la même façon, nous définissons une stratégie de placement cible et une philosophie de gestion des portefeuilles pournotre compte de l’avoir des actionnaires. Nos stratégies de placement cibles sont déterminées à l’aide de techniques d’analyse de portefeuilleévoluées qui visent à optimiser les rendements à long terme, sous réserve des considérations liées aux exigences de la réglementation et ducapital économique ainsi que de la tolérance de la direction au risque de volatilité des revenus à court terme et au risque événementiel à longterme. Les comités d’appariement de l’actif et du passif des unités administratives en place et le comité mondial de l’appariement de l’actif etdu passif approuvent les politiques et les objectifs de placement.

Plusieurs produits, comme les rentes immédiates et les assurances, comportent des obligations garanties qui se prolongent bien au-delà de lapériode au cours de laquelle des rendements sont généralement assurés, soit entre 25 et 30 ans en Amérique du Nord. Pour soutenir les obli-gations qui échoient pendant la période où les rendements sont assurés, nous investissons dans des actifs à revenu fixe dont le profil de fluxde trésorerie ou de durations applicables aux principaux taux est établi de façon à suivre le profil des obligations qu’ils sous-tendent. Noussoutenons les autres passifs, qui présentent un risque de placement systémique parce que le profil de flux de trésorerie ne peut leur être apparié,par des actifs gérés dans le but de réaliser un rendement cible suffisant pour soutenir les obligations sur leur horizon de placement à long terme.Pour ce faire, nous investissons dans une partie prudente d’un panier diversifié d’actifs à revenu variable, le reste allant dans des portefeuillesd’actifs à revenu fixe. Nous répartissons les rentrées de fonds récurrentes liées aux primes, après avoir financé les obligations à court terme,entre les stratégies de placement symétriques et les stratégies de placement à rendement cible, selon les besoins pour soutenir les obligations.

Pour soutenir les produits de gestion de patrimoine par des prestations fixes et très prévisibles, nous investissons dans des actifs à revenu fixedont le profil de flux de trésorerie ou de durations applicables aux principaux taux est généralement établi de façon à suivre le profil des obli-gations qu’ils sous-tendent. Ces produits comportent principalement des obligations à court ou moyen terme et offrent des garanties sur lestaux d’intérêt en vertu de modalités précises sur des primes uniques.

Pour d’autres produits, comme les contrats d’assurance avec participation et d’assurance vie universelle et les rentes à capital fixe américaines,la performance des actifs dans lesquels nous investissons pour soutenir ces produits se répercute grandement sur nos titulaires de contrats, sousforme de participations déclarées ou de taux d’intérêt crédités. Nous gérons les actifs qui soutiennent ces produits de manière à réaliser un ren-dement cible conçu pour maximiser les dividendes ou les intérêts crédités, sous réserve des tolérances au risque établies.

Les dérivés, y compris les contrats de change, les swaps de taux d’intérêt et de devises, les garanties de taux à terme et les options servent àgérer le risque de taux d’intérêt, le risque de change et le risque inhérent aux actions. Nous réduisons les risques uniques liés à l’utilisation d’ins-truments dérivés en mettant en place des politiques et des processus de gestion du risque établis, notamment des limites quant au volumethéorique des opérations, aux types autorisés d’instruments dérivés et d’applications, aux pouvoirs délégués et aux limites de négociation desmembres du personnel désignés ainsi que par l’approbation préalable de toutes les stratégies d’utilisation des dérivés et le suivi régulier de l’efficacité de ces stratégies.

Risque de placementPrincipaux facteurs de risque Le risque de placement désigne principalement le risque de perte découlant de rendements d’actifs insuffisantspour soutenir les provisions techniques. Ce risque est fonction de notre répartition des actifs, de facteurs qui influent sur le marché et de lanature des garanties intrinsèques des produits et des options des titulaires de contrats.

Le risque de placement rattaché au compte général tient principalement à l’incertitude liée aux rendements pouvant être obtenus sur les place-ments qui seront effectués à mesure que les primes périodiques seront reçues, à l’incertitude liée aux rendements pouvant être obtenus sur lesportefeuilles d’actifs existants qui sont gérés en vue de dégager un rendement à long terme qui sous-tend les passifs à long terme, à desgaranties de taux minimums sur les produits dont le rendement des placements est généralement répercuté sur les titulaires de contrats et auxoptions intrinsèques de retrait par les titulaires de contrats. Le risque de placement au sein du fonds général peut également découler du non-appariement tactique entre le profil des flux de trésorerie et le profil des durations applicables aux principaux taux des actifs et des passifs quidoivent être habituellement appariés.

Si le profil des flux de trésorerie et des échéances de nos actifs est plus court que celui de nos provisions garanties, les baisses de taux d’intérêtpeuvent diminuer le rendement futur de nos placements effectués pour soutenir ces provisions. Par ailleurs, pour les produits à taux variable,si les taux augmentent beaucoup, il nous faudra peut-être augmenter nos taux créditeurs et réduire les marges afin de maintenir notre com-pétitivité ou de faire face à l’accroissement possible du nombre de rachats sur ces produits. La baisse de la valeur marchande des placementsen actions, des investissements immobiliers commerciaux et, dans une moindre mesure, des actifs de terrains forestiers exploitables influera surla valeur marchande de nos placements du compte général.

Le risque de rendement des placements découlant des produits hors bilan de la Société tient principalement à l’incertitude entourant les niveauxfuturs d’honoraires liés aux actifs ainsi qu’aux garanties au titre des prestations de décès et des prestations du vivant qu’offrent les rentes à ca-pital variable et les produits d’assurance. Les garanties s’appliquent au décès, à l’échéance des contrats et au revenu et aux retraits dans lesproduits à capital variable et les fonds distincts. Un ralentissement persistant des marchés boursiers peut réduire les revenus d’honoraires liésaux actifs et accroître le coût des garanties associées à nos produits à capital variable.

De plus, le niveau de nos ventes peut être touché par le rendement des marchés boursiers, les taux d’intérêt, l’inflation et la conjonctureéconomique en général, car ces facteurs influeront sur le rendement de nos placements du compte général, des fonds distincts et des fondscommuns.

Stratégie de gestion du risque Les politiques et normes de gestion du risque de taux d’intérêt sont clairement définies et communiquées, ycompris les limites de concentration du risque de taux d’intérêt et la délégation des pouvoirs de négociation approuvées par le CVGR, ainsi queles responsabilités de gestion et de surveillance du risque de taux d’intérêt. Les objectifs de duration, de duration applicable aux principaux tauxou de flux de trésorerie sont examinés, modifiés et communiqués aux gestionnaires de portefeuille à un rythme variant du quotidien à l’annuel,selon le type de passif et la fréquence et l’ampleur des changements possibles du profil de ces passifs. Nous comparons les positions réelles del’actif aux cibles établies et les rééquilibrons par rapport aux limites de concentration du risque de taux d’intérêt établies soit quotidiennementou trimestriellement, en fonction des risques potentiels des changements de profil de l’actif et du passif. Nous gérons les placements à revenufixe en vue d’un rendement total selon des points de référence externes établis, et les gestionnaires de portefeuille maintiennent la concentra-tion du risque de taux d’intérêt dans les limites prescrites.

Nous réduisons le risque découlant de nos placements à revenu variable du compte général en investissant dans un panier diversifié d’actifscomposés d’actions de sociétés ouvertes et de sociétés fermées, d’immeubles commerciaux, de terrains forestiers exploitables, de terres agri-coles et d’actifs pétroliers et gaziers. Nous gérons l’ensemble des placements à revenu variable selon une limite globale établie, représentant

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une petite proportion du total des placements, et selon des limites globales établies par catégorie d’actifs. Afin de diversifier le risque, nousgérons nos portefeuilles d’actions de sociétés ouvertes et de sociétés fermées selon des cibles et des limites établies par secteur d’activité et parentreprise, les portefeuilles d’immeubles commerciaux, selon des limites établies par type d’immeuble et par région, et les portefeuilles de ter-rains forestiers exploitables et de terres agricoles, selon des limites établies par région et par culture. Nous gérons proactivement la répartitiondes placements à revenu variable pour tenir compte des préférences de risque de la direction.

Nous réduisons le risque de rendement des placements découlant des produits hors bilan par la garantie de prestation, les limites imposées àl’offre de fonds et l’utilisation de la réassurance. Nous concevons les garanties de prestations des nouveaux produits et l’offre de fonds de façonà respecter les limites d’exposition aux événements extrêmes, en nous fondant sur le capital économique. Des ententes de réassurance sont enplace à l’égard des activités existantes pour transférer, s’il y a lieu, le risque de garantie de rendement des placements au titre des prestations.

L’exposition globale de la Société au risque lié aux actions est gérée à l’échelle de l’entreprise en fonction des limites approuvées par le CDGRet le CVGR. Ces limites couvrent le risque combiné découlant des garanties au titre des prestations de décès et des prestations du vivant horsbilan, des honoraires liés aux actifs et des placements du fonds général.

Le risque de marché est évalué au moyen de diverses techniques et mesures qui sont principalement fonction des projections des flux de tré-sorerie de l’actif et du passif établies selon divers scénarios de taux d’intérêt et de rendement du marché. Ces mesures comprennent les dura-tions, les durations applicables aux principaux taux, la convexité, les écarts de flux de trésorerie, la valeur économique à risque pour lesactionnaires d’après des scénarios de tension donnés, le bénéfice à risque et le capital économique. Nous surveillons les risques et en faisonsrapport tous les trimestres au comité mondial de l’appariement de l’actif et du passif, au CDGR et au CVGR.

Les tableaux suivants présentent la valeur économique à risque pour les actionnaires selon divers scénarios de tension, chacun reflétant un chocpar rapport aux niveaux du 31 décembre qui tient compte d’un niveau de confiance d’environ 87 % sur un horizon d’un an, selon les modèlesinternes. Nous calculons la valeur économique pour les actionnaires comme la valeur nette des flux de trésorerie futurs des actifs à court terme,des primes périodiques à recevoir et des prestations et charges à payer, actualisée aux taux du marché et rajustée en fonction des impôts et taxes.Les scénarios de tension sont :

❚ une augmentation immédiate et permanente de 1 % des taux d’intérêt sur toutes les échéances dans tous les marchés;

❚ une diminution immédiate et permanente de 1 % des taux d’intérêt sur toutes les échéances dans tous les marchés, assujettie à un taux mi-nimum de 0,25 %;

❚ une baisse immédiate de 10 % de la valeur marchande des actifs à revenu variable.

Les risques sont présentés séparément pour les secteurs soutenus par des mandats d’appariement de l’actif et du passif et les secteurs soutenuspar des mandats visant un rendement total.

Risques découlant des mandats d’appariement Les passifs soutenus par des mandats d’appariement englobent les obligations autitre des prestations et des charges qui ne peuvent être rajustées, dont l’échéance se situe dans la période où les rendements sont générale-ment assurés, soit entre 25 et 30 ans. Ces passifs représentaient environ la moitié de nos provisions techniques au 31 décembre 2006. Nousavons pour stratégie de soutenir ces passifs par des placements à revenu fixe dont le profil de flux de trésorerie ou de durations applicables auxprincipaux taux est généralement apparié.

Le tableau suivant présente les valeurs économiques à risque pour les actionnaires provenant des secteurs soutenus par des mandats d’ap-pariement de l’actif et du passif selon les scénarios de tension de taux d’intérêt décrits ci-dessus.

Valeurs économiques à risque des actionnaires provenant des secteurs soutenus par des mandats d’appariement

Au 31 décembre 2006, notre secteur Gestion de patrimoine soutenu par des mandats d’appariement était très peu sensible aux variations pa-rallèles des taux d’intérêt. Dans les passifs de notre secteur Assurance soutenus par des mandats d’appariement, nous demeurons en positionde tirer parti des augmentations des taux d’intérêt dans les secteurs de l’assurance soins de longue durée et de l’assurance vie aux États-Uniset dans le secteur de l’assurance au Canada, si bien que nous restons exposés à une baisse permanente éventuelle des taux d’intérêt.

Risques découlant des secteurs soutenus par des mandats visant un rendement cible Les passifs soutenus par des mandatsvisant un rendement cible comprennent les obligations au titre des prestations et des charges qui ne peuvent être rajustées, dont l’échéancese situe au-delà de la période où les rendements sont généralement assurés, soit entre 25 et 30 ans, ainsi que tous les passifs dont les presta-tions peuvent, de manière générale, être rajustées. Ces passifs représentaient environ la moitié de nos provisions techniques au 31 décembre2006. Les secteurs visant un rendement cible comprennent également notre compte d’avoir des actionnaires. Ces passifs sont soutenus par desportefeuilles d’actifs qui englobent une partie prudente d’un panier diversifié d’actifs à revenu variable, le solde étant placé dans des porte-feuilles à revenu fixe. Pour nos actifs soutenus par des passifs à long terme qui ne peuvent être rajustés, le risque économique sous-jacent setraduit par l’incapacité éventuelle de réaliser les rendements prévus sur l’intégralité de l’horizon à long terme du placement. Pour nos actifssoutenus par des passifs à long terme qui peuvent être rajustés, le risque économique inhérent découle principalement des garanties minimumsintrinsèques et des options de retrait par les titulaires de contrats.

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens)

Variation des taux d’intérêt de 1 %

Augmentation Diminution

2006Gestion de patrimoineAssurance

22 $247

(24)$(325)

Total 269 $ (349)$

2005Gestion de patrimoineAssurance

(11)$227

16 $(314)

Total 216 $ (298)$

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Le tableau suivant présente la valeur économique à risque pour les actionnaires découlant des secteurs soutenus par des mandats visant un ren-dement cible décrits ci-dessus, selon les trois scénarios de tension.

Valeur économique à risque pour les actionnaires provenant des secteurs soutenus par des mandats visant un rende-ment cible

* Les autres actifs comprennent les terrains forestiers exploitables, les terres agricoles et les portefeuilles d’actifs pétroliers et gaziers.

Dans les passifs de notre secteur Assurance soutenus par des mandats visant un rendement cible, le risque de baisse permanente des taux d’in-térêt est particulièrement élevé pour les secteurs qui comportent des prestations à long terme qui ne peuvent pas être rajustées en raison desportefeuilles d’actifs à revenu fixe dont les profils de flux de trésorerie ou de durations applicables aux principaux taux sont plus courts que leprofil des prestations, ainsi que du risque lié aux garanties de taux minimums pour les secteurs qui comportent des prestations qui peuvent êtrerajustées. Les risques des passifs du secteur Assurance sont atténués par les risques associés au compte d’avoir des actionnaires.

Risques liés aux produits à capital variable et aux autres actifs gérés Le tableau suivant présente l’incidence possible sur la valeuréconomique pour les actionnaires provenant des produits à capital variable et des fonds communs de placement, ainsi que des activités de ges-tion d’actifs institutionnels, d’une baisse immédiate de 10 % de la valeur marchande des fonds d’actions.

Incidence sur la valeur économique pour les actionnaires d’une baisse de 10 % de la valeur marchande de la com-posante actions des produits à capital variable et autres actifs gérés

Le tableau suivant présente des données complémentaires sur les garanties liées aux placements des rentes à capital variable et des fondsdistincts.

Garanties liées aux prestations des rentes à capital variable et des fonds distincts

1 Les prestations de décès englobent les garanties uniques et les garanties en sus des garanties de revenu ou des garanties à l’échéance lorsque le contrat offre ces deux options. 2 Le montant à risque représente l’excédent des valeurs garanties sur les valeurs des fonds pour tous les contrats dont la valeur garantie est supérieure à la valeur des fonds. La valeur

des fonds et le montant à risque ne tiennent pas compte des sommes réassurées. Ce montant n’est pas exigible à court terme et ne représente qu’une valeur théorique. 3 Le coût estimatif des garanties ne tient pas compte de la réassurance et des honoraires affectés au soutien des garanties.

Les prestations garanties sont conditionnelles et exigibles uniquement au décès du titulaire de contrat, à l’échéance, au retrait ou à la conver-sion en rente, si les valeurs des fonds demeurent inférieures aux valeurs garanties. Le coût estimatif des garanties représente la moyenne, dansdes scénarios de rendement des placements établis selon une modélisation stochastique, de la valeur actualisée des prestations garanties futuresprojetées, déduction faite de la réassurance et des revenus d’honoraires affectés au soutien des garanties, en tenant compte des taux futurs demortalité, de résiliation des contrats et de conversion en rente. Les revenus d’honoraires affectés au soutien des garanties devraient dépasserles prestations, entraînant ainsi un coût estimatif négatif. La diminution du montant à risque et la hausse du coût estimatif des garanties parrapport aux données au 31 décembre 2005 sont attribuables au rendement favorable des marchés boursiers et aux ventes de produits à margesplus élevées.

Les provisions techniques établies pour les prestations garanties liées aux rentes à capital variable et aux fonds distincts doivent se situer dansla moyenne des valeurs actualisées calculées comme il est décrit ci-dessus, dans une fourchette allant de 40 % à 20 % des scénarios de ren-dement des placements les plus défavorables. Aux 31 décembre 2006 et 2005, les provisions techniques pour ces prestations garanties étaientrespectivement de 546 millions de dollars et 547 millions de dollars, dépassant ainsi le minimum requis et l’estimation du coût des garanties.Bien qu’elles aient été établies en fonction de la moyenne des scénarios stochastiques de rendement des placements, dans l’ensemble, les pro-visions techniques détenues au 31 décembre 2006 étaient suffisantes pour financer nos prestations garanties prévues dans tous les secteurs,tant que les rendements des fonds futurs, y compris les dividendes, se situent en moyenne à au moins 2,5 % par année.

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens)

2006 2005

Valeurdu fonds2

Montantà risque2

Coûtestimatif de la

garantie3

Valeurdu fonds2

Montantà risque2

Coûtestimatif de la

garantie3

Valeur à l’échéance/prestations de rentePrestations de décès1

51 188 $12 926

429 $1 133

36 553 $12 543

613 $1 578

Total 64 114 $ 1 562 $ (1 623)$ 49 096 $ 2 191 $ (1 252)$

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

Honoraires fondés sur le marchéGaranties au titre des produits à capital variable

(567)$(167)$

(472)$(207)$

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens)

Variation du taux d’intérêt de 1 % Baisse de la valeur marchande de 10 %

Augmentation Diminution Actions Immobilier Divers*

2006Gestion de patrimoineAssuranceCompte de l’avoir des actionnaires

(70)$533

(396)

13 $(1 033)

451

(59)$(124)(339)

(27)$(211)(15)

(7)$(74)(66)

Total 67 $ (569)$ (522)$ (253)$ (147)$

2005Gestion de patrimoineAssuranceCompte de l’avoir des actionnaires

(36)$500(304)

30 $(999)340

(63)$(150)(244)

(6)$(172)(11)

(6)$(47)(48)

Total 160 $ (629)$ (457)$ (189)$ (101)$

SFM Rapport annuel 2006 25

Page 30: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Risque de changePrincipaux facteurs de risque Une partie importante des activités mondiales de la Société sont libellées en devises autres que le dollar cana-dien, principalement en dollars américains, en dollars de Hong Kong et en yens japonais. Nous investissons également une partie notable denotre avoir des actionnaires dans des actifs libellés en devises autres que le dollar canadien. Si le dollar canadien devait s’apprécier par rapportaux autres devises, la valeur comptable globale des produits, des charges et du bénéfice provenant de ces activités libellées en devises autresque le dollar canadien diminuerait, et la valeur comptable globale de notre avoir des actionnaires présenté baisserait.

Stratégie de gestion du risque La Financière Manuvie a pour politique d’apparier la devise de ses actifs à la devise des passifs qu’ils sous-tendent pour réduire le risque économique lié aux fluctuations des taux de change. Afin de limiter l’incidence des fluctuations des taux dechange sur le coefficient du capital réglementaire, nous avons pour politique d’apparier habituellement la devise des actifs de notre compted’avoir des actionnaires aux passifs qu’ils soutiennent, jusqu’à concurrence des niveaux de fonds propres cibles.

Le risque de change est géré selon une limite établie de la valeur à risque. Le modèle de la valeur à risque se fonde sur la méthode reconnueRisk Metrics de J.P. Morgan Chase appliquée à notre position réelle en devises relative à la politique. De plus, nous suivons la sensibilité du béné-fice net et des capitaux propres aux fluctuations des taux de change et en faisons rapport régulièrement au comité mondial de l’appariementde l’actif et du passif et au CDGR et trimestriellement au CVGR. Une augmentation de 1 % du dollar canadien par rapport au dollar américainaurait réduit les capitaux propres de 165 millions de dollars au 31 décembre 2006 et de 151 millions de dollars au 31 décembre 2005. La mêmefluctuation des taux de change aurait réduit le bénéfice net de 2006 de 28 millions de dollars et le bénéfice net de 2005 de 21 millions de dollars.

Risque de liquidité Principaux facteurs de risque La Financière Manuvie est exposée au risque de liquidité dans chaque société en exploitation et dans la sociétéde portefeuille. Dans les sociétés en exploitation, des demandes prévues de liquidités se produisent au jour le jour pour financer les prestations,les charges et les activités de placement prévues. Dans des conditions tendues, des demandes de liquidités imprévues peuvent survenir princi-palement par suite d’une augmentation du nombre de titulaires qui résilient des contrats ayant une importante valeur de rachat ou qui nerenouvellent pas leurs contrats à l’échéance ou d’une hausse du nombre d’emprunteurs qui renouvellent ou prolongent leurs prêts à l’échéance.

La capacité de la SFM, la société de portefeuille, de financer ses engagements dépend des dividendes, distributions et autres paiements qu’ellereçoit de ses filiales d’exploitation. Ces filiales sont généralement tenues de maintenir des normes de solvabilité et de capitaux propres imposéespar les autorités de réglementation locales et, par conséquent, sont soumises à des restrictions sur les paiements qu’elles font à la SFM.

Stratégie de gestion du risque Les politiques et méthodes de gestion des liquidités mondiales visent à assurer que nous disposons des li-quidités nécessaires dans la société de portefeuille, dans chaque société en exploitation et dans nos exploitations consolidées pour couvrir lesobligations financières à mesure qu’elles deviennent exigibles et pour soutenir et développer nos exploitations dans des conditions normales etdans des conditions tendues. Ces politiques et méthodes tiennent compte de tout empêchement d’ordre juridique, réglementaire, fiscal, opéra-tionnel ou économique au financement interentités.

Le risque de liquidité est atténué par des provisions mathématiques qui sont bien diversifiées par produit, marché, région et titulaire de con-trat. Nous concevons des produits d’assurance de manière à encourager les titulaires de contrats à maintenir leurs contrats en vigueur. Ces pro-visions génèrent un flux stable et diversifié de primes périodiques. Nous définissons les conditions de résiliation de nos produits de gestion depatrimoine et nos stratégies de placement de façon à les soutenir et à réduire le risque financier et le risque de liquidité liés aux résiliationsimprévues par les titulaires de contrats. Nous définissons et mettons en œuvre des stratégies de placement qui font correspondre le profil desflux de trésorerie et des échéances des actifs à ceux des passifs qu’ils sous-tendent, tenant compte du potentiel de résiliations imprévues descontrats par leurs titulaires et des besoins de liquidités qui s’ensuivent. Nous maintenons également des fonds de liquidités centralisés et unaccès à d’autres sources de financement comme des accords de financement de rachat. Nous prévoyons et examinons à l’échelon local et ausiège social les liquidités d’exploitation et mouvements de liquidités quotidiens réels afin de garantir la disponibilité des liquidités et l’optimisa-tion de leur utilisation.

Les niveaux des liquidités stratégiques et des liquidités d’exploitation mondiales sont gérés en fonction de minimums établis, approuvés par leCVGR, soit les liquidités minimales nécessaires à un mois d’exploitation. Nos liquidités d’exploitation demeurent bien au-dessus des exigencesminimales. Nous mesurons les liquidités stratégiques à l’aide d’un modèle répandu sur le marché : un scénario de tension immédiat (moins d’unmois) et un scénario de tension pour l’exercice courant (moins d’un an). En vertu de ce modèle, les actifs liquides rajustés englobent l’encaisseet les placements à court terme, ainsi que les obligations négociables et les actions actualisées pour tenir compte de leur convertibilité en li-quidités, déduction faite des titres d’emprunt arrivant à échéance. Selon ce modèle, les provisions mathématiques sont rajustées pour refléterles possibilités de retrait. Nous avons pour politique de maintenir les actifs liquides rajustés à un niveau supérieur aux provisions mathématiquesrajustées, ce qui correspond à la cote de liquidité la plus élevée de Standard & Poor’s.

Liquidités stratégiques

Au cours de l’exercice, le ratio de liquidités stratégiques a été rajusté afin de mieux refléter le profil des rachats d’un certain secteur des rentes.Les chiffres des exercices antérieurs ont été révisés pour les rendre conformes à la règle comptable actuellement appliquée.

Risque de créditLe risque de crédit désigne le risque de perte découlant de l’incapacité ou du refus d’un emprunteur ou d’une contrepartie derespecter ses engagements.

Principaux facteurs de risque Un ralentissement prononcé et persistant de l’économie pourrait entraîner la défaillance ou le déclassementd’un emprunteur ou d’une contrepartie et mener à une augmentation des provisions pour moins-values relativement aux placements du comptegénéral et aux instruments hors bilan, ainsi qu’à un accroissement des provisions pour dépréciations futures du crédit à inclure dans nos provi-sions techniques. Le risque de contrepartie découle principalement des instruments dérivés et des activités de réassurance. L’incapacité ou lerefus de l’un ou l’autre de nos fournisseurs de réassurance de respecter ses engagements contractuels liés aux obligations que nous lui cédonspourrait causer une hausse des provisions techniques.

Aux 31 décembre (en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire)

2006 2005

Scénarioimmédiat

Scénario pourl’exercice

courantScénario

immédiat

Scénario pourl’exercice

courant

Actifs liquides rajustésProvisions mathématiques rajustéesRatio de liquidité

92 142 $22 507 $

409 %

91 320 $28 973 $

315 %

87 798 $22 120 $

397 %

88 638 $28 485 $

311 %

26 SFM Rapport annuel 2006

Page 31: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Stratégie de gestion du risque Le comité du crédit établit et supervise l’exécution de notre stratégie de gestion du risque de crédit. Il déter-mine des objectifs liés à la qualité générale et à la diversification du portefeuille de placements de notre compte général et établit des critèresde sélection des contreparties et des intermédiaires, y compris les réassureurs et les fournisseurs d’assurance. Nos politiques, approuvées par lecomité du crédit, fixent des limites de concentration par emprunteur, par entreprise, par notation de crédit, par industrie et par région, et ellesrégissent l’utilisation des dérivés de crédit. Les limites établies par entreprise varient selon l’évaluation du risque. Nous investissons les actifs denotre compte général principalement dans des obligations et créances hypothécaires de qualité. Nous ne participons pas activement au marchédes dérivés de crédit et nous sommes actuellement peu exposés aux swaps de défaillance du crédit. Le comité de crédit surveille la conformitéà toutes les politiques et limites de crédit. Le service de vérification interne effectue des vérifications internes périodiques de toutes les unitésqui accordent du crédit afin de garantir leur conformité aux politiques et procédés touchant le crédit.

Toutes nos unités qui accordent du crédit appliquent un processus d’évaluation défini qui permet une évaluation objective des demandes decrédit. Nous attribuons à chaque placement une note de crédit après un examen approfondi de l’emprunteur, notamment sa stratégie com-merciale, son aspect concurrentiel, les tendances sectorielles, sa solidité financière, son accès aux capitaux et d’autres risques. Nous mettonsrégulièrement à jour cette évaluation d’après une échelle normalisée de 22 points similaire à celles des agences de notation externes. Pourobtenir de plus amples détails sur le processus, nous évaluons également les risques de crédit à l’aide de diverses normes du secteur et de dif-férents outils et mesures fondés sur le marché. Nous comparons nos évaluations du risque à des probabilités préétablies de défaillance et depertes en cas de défaillance, d’après les résultats historiques du secteur et de l’entreprise et les coûts de défaillance qui en résultent, qui con-stituent les principales données servant à établir les prix de nos produits, nos provisions techniques et notre capital économique.

Nous déterminons la délégation des pouvoirs d’approbation du crédit qui est approuvée par le comité du crédit et le CVGR. Nous prenons lesdécisions sur le crédit au cas par cas, et cette tâche est remplie par des membres du personnel de la direction dont le niveau convient à l’ampleur et au degré de risque de l’opération, les pouvoirs délégués variant selon l’évaluation du risque. Nous acheminons toutes les décisionsimportantes relatives au crédit au comité du crédit, et les demandes de crédit les plus importantes, au chef de la direction à des fins d’appro-bation et, dans certains cas, au conseil d’administration.

Nous avons mis en place des limites distinctes quant au risque lié aux contreparties sur instrument dérivé, la note de crédit des contrepartiesminimum acceptable étant de « A » par des agences de notation reconnues à l’échelle internationale. Nous mesurons le risque lié à une con-trepartie sur instrument dérivé comme un risque de crédit potentiel brut qui tient compte de la valeur de marché, déduction faite de toutegarantie détenue, et d’une provision pour risque potentiel futur. Nous mesurons le risque de contrepartie à la réassurance comme le risquecourant et le risque possible futur reflétant le niveau des provisions techniques cédées. Nous exigeons que toutes les contreparties à l’assuranceet à la réassurance satisfassent aux critères de notation minimums.

Des évaluations régulières des crédits au sein des divers portefeuilles sont effectuées afin d’assurer que les changements de la qualité du créditsoient relevés et que, s’il y a lieu, des mesures correctives soient prises. La reconnaissance rapide des créances douteuses est un objectif essen-tiel. Le CGRE assure une fonction indépendante de surveillance du risque de crédit en passant en revue les notes de crédit attribuées et en sur-veillant les créances douteuses et potentiellement douteuses.

Une provision pour pertes sur placements est constituée lorsqu’un actif ou un portefeuille d’actifs subit une perte de valeur en raison de ladétérioration de la qualité du crédit, dans la mesure où il n’est plus certain que la valeur comptable des actifs et des revenus de placementscorrespondants soit réalisée en temps opportun. Nous ramenons la valeur comptable d’un actif déprécié à sa valeur de réalisation nette esti-mative au moment où la dépréciation est constatée. Nous établissons une provision pour pertes sur les contrats de réassurance lorsqu’une con-trepartie à la réassurance n’est plus en mesure ou refuse de respecter ses obligations contractuelles. Nous déterminons la provision pour pertesd’après les débiteurs à court terme et les provisions techniques cédées. Rien ne garantit que la provision comblera adéquatement les pertesfutures ni que des provisions ou des dépréciations d’actifs supplémentaires ne seront pas nécessaires. Toutefois, nous conservons des provisionsprudentes pour les pertes sur créances dans l’ensemble, et notre niveau des actifs dépréciés demeure très faible.

Les provisions techniques englobent également des provisions générales pour pertes sur créances relativement aux dépréciations futures d’ac-tifs. Nous établissons ces provisions avec circonspection, prenant en considération les niveaux historiques normaux et les prévisions, ainsi qu’uneprovision pour écarts défavorables. Les fluctuations des taux de défaillance du crédit et, dans une moindre mesure, la détérioration des notesde crédit des emprunteurs peuvent entraîner des pertes si les pertes réelles dépassent les taux prévus. On a établi, aux 31 décembre 2006 et2005, que des taux de pertes sur créances qui dépassent de 25 % les taux prévus par les provisions techniques pour l’exercice à venir réduiraientle bénéfice net respectivement de 30 millions de dollars et 39 millions de dollars.

Diverses mesures globales du risque de crédit sont suivies régulièrement, puis présentées au comité de crédit et au CVGR, comme l’affiche letableau suivant.

Mesures du risque de crédit

1 Compte non tenu des provisions pour risque de crédit transféré aux contrats avec participation et à certains autres contrats. La provision pour pertes sur créances prévues implicitesdans les provisions techniques de ces contrats était évaluée à 1 289 millions de dollars au 31 décembre 2006 et à 1 231 millions de dollars au 31 décembre 2005.

Risque d’assuranceLe risque d’assurance désigne le risque de perte découlant de résultats techniques réels différents des résultats prévus au momentde la conception et de la tarification du produit, en raison des taux de mortalité et de morbidité, du comportement des titulairesde contrats et des charges.

Principaux facteurs de risque Diverses hypothèses sont formulées sur le niveau futur des sinistres, le comportement des titulaires de contrats,les charges et les niveaux des souscriptions lorsque nous concevons et tarifons les produits et que nous déterminons les provisions techniques.Afin d’énoncer des hypothèses sur les sinistres futurs, nous utilisons à la fois les résultats techniques de la Société et ceux du secteur. Les sin-istres réels peuvent être bien pires que les hypothèses que nous faisons. Les sinistres peuvent être touchés par l’apparition d’une maladie rare,les catastrophes naturelles, les grands désastres causés par l’homme et les actes terroristes. Pour formuler des hypothèses sur le comportementfutur des titulaires de contrats, nous utilisons les résultats techniques de la Société et des modèles de prévision. Le paiement des primes par lestitulaires de contrats, le renouvellement des contrats, les retraits et les rachats sont toutefois influencés par de nombreux facteurs, dont les con-ditions du marché et la conjoncture économique en général, ainsi que la disponibilité et le prix des autres produits sur le marché. Les prévisions

Aux 31 décembre (en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) 2006 2005

Actifs dépréciés netsActifs dépréciés nets en pourcentage du total des placementsProvision pour moins-valueProvision pour pertes sur créances futures comprise dans les provisions techniques1

341 $0,20 %186 $

2 547 $

643 $0,39 %276 $

2 906 $

SFM Rapport annuel 2006 27

Page 32: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

reposent donc beaucoup sur le jugement. Le comportement réel des titulaires de contrats peut être bien plus défavorable que les hypothèsesque nous faisons.

Stratégie de gestion du risque Le comité de surveillance des produits supervise la gestion du risque d’assurance, ainsi que tous les autreséléments de nos pratiques de conception et de tarification des produits afin d’assurer que nos produits s’alignent sur notre philosophie de prisede risques et nos limites de risque, tout en cherchant à promouvoir les occasions d’affaires. À partir du cadre général établi par nos services deconception et de tarification des produits et approuvé par le CVGR, le comité de surveillance des produits établit des normes et directives enmatière de conception et de tarification des produits. Les aspects des produits visés sont les suivants :

❚ caractéristiques des produits ❚ objectifs de marge bénéficiaire ❚ documentation requise❚ utilisation de la réassurance ❚ méthodes de tarification et choix ❚ processus d’examen et d’approbation❚ logiciels et modèles de tarification des hypothèses ❚ programmes de surveillance ❚ attributions internes des fonds propres à risque ❚ analyse des modèles stochastiques et des résultats techniques

des scénarios de tests de tension

Dans chaque unité administrative, nous désignons des cadres chargés de toutes les activités de tarification. Le directeur général et le chef desfinances de chaque unité administrative, et le CGRE, approuvent la conception et la tarification de chaque produit, y compris les hypothèsessur les principaux sinistres, le comportement des titulaires de contrats, le rendement des placements et les charges, ainsi que les traités con-nexes de réassurance avec des tiers, s’assurant ainsi du respect des normes. Le comité actuariel approuve toutes les méthodes d’évaluation ethypothèses actuarielles et autorise les traités de réassurance liés aux affaires en vigueur, ainsi que tous les traités de réassurance de tiers con-nexes. Nous procédons à une auto-évaluation annuelle des risques et de la conformité et à des vérifications internes périodiques des activitésde conception et de tarification des produits dans toutes les unités administratives afin d’assurer le respect des normes.

Nous observons un code mondial de sélection des risques afin d’assurer que les méthodes de sélection sont appliquées uniformément danstoute la Société, compte tenu des conditions propres aux différentes régions. Chaque unité administrative détermine des politiques et procé-dures de souscription, y compris des critères d’approbation des risques et des politiques et procédures de règlement des sinistres. Nous évalu-ons périodiquement les pratiques des unités administratives afin d’assurer le respect des normes.

Nous appliquons des pleins de conservation par assuré afin de réduire notre risque de règlements individuels importants. Ces pleins de conser-vation varient selon les marchés et les territoires. Nous réassurons tout risque dépassant ces pleins auprès d’autres sociétés. La valeur actuellede nos pleins de conservation mondiaux est de 20 millions de dollars américains (25 millions de dollars américains pour les contrats d’assurancevie sur deux têtes) et est répartie entre les unités administratives. Nous appliquons des pleins de conservation inférieurs à certains marchés etterritoires.

Nous réduisons davantage la concentration du risque de règlements en utilisant des pleins de conservation géographiques s’appliquant à cer-taines garanties et en achetant des contrats de réassurance de catastrophes en assurances vie, maladie et invalidité à l’échelle mondiale. Notreréassurance de catastrophe couvre les pertes excédant une franchise de 100 millions de dollars américains, jusqu’à concurrence de 225 millionsde dollars américains (50 millions de dollars américains au Japon) après la franchise. En plus des accidents et des catastrophes naturelles, elleassure la pleine couverture contre les pertes attribuables à toutes les activités terroristes au Canada, où la concentration est la plus élevée, etune couverture limitée contre les pertes attribuables aux activités terroristes ailleurs dans le monde.

Comme nous l’avons déjà mentionné, les fluctuations des sinistres peuvent se traduire par des pertes. Aux 31 décembre 2006 et 2005, si lestaux de mortalité et de morbidité réels par rapport à l’exercice précédent avaient dépassé de 5 % les taux prévus dans les provisions techniques,il en aurait résulté une réduction du bénéfice net respectivement de 123 millions de dollars et 113 millions de dollars. À l’échelle de l’entre-prise, cette exposition aux sinistres est atténuée par nos activités internationales et par le fait que nous assurons une vaste gamme d’événe-ments à risque sans lien les uns avec les autres, diminuant ainsi la probabilité de taux de sinistres élevés.

Risque d’exploitationLe risque d’exploitation désigne le risque de perte découlant de processus internes défaillants ou inadéquats, de pannes de systèmes, de défaillances humaines ou d’événements extérieurs.

Principaux facteurs de risque Le risque d’exploitation existe naturellement dans toutes les sphères d’activité de la Société et comprend unlarge éventail de risques, dont les risques liés à la réputation, à la non-conformité à la réglementation, aux litiges, aux défaillances tech-nologiques, à l’interruption des activités, aux pratiques de gestion des ressources humaines et d’emploi, aux préoccupations environnemen-tales, aux erreurs de traitement, à l’intégration des affaires, au vol et à la fraude et aux dommages aux biens. Ces risques peuvent prendre laforme de pertes financières, de sanctions réglementaires, de perte de position concurrentielle, de mauvais service à la clientèle ou de dommageà la réputation. Le risque d’exploitation est également inhérent à toutes les pratiques que nous appliquons pour gérer d’autres risques. S’il n’estpas géré efficacement, le risque d’exploitation peut nuire à notre capacité de gérer d’autres risques clés, comme le risque de crédit, le risquede marché et de non-appariement et le risque d’assurance.

Stratégie de gestion du risque La rigoureuse gouvernance de la Financière Manuvie, la communication claire de ses valeurs et son approcheintégrée de la gestion du risque à l’échelle de l’entreprise constituent les valeurs fondamentales qui visent la réduction du risque d’exploitation.Nous renforçons ces fondements en assurant la mise en application de systèmes et de contrôles internes appropriés et en déployant un effec-tif compétent et adéquatement formé à l’échelle de l’organisation. Nous formulons et exécutons à l’échelle de la Société des stratégies de ges-tion du risque pour des risques d’exploitation précis qui pourraient avoir une incidence importante sur notre capacité de faire des affaires ousur notre réputation. Le directeur général de chaque unité administrative est par ailleurs responsable de la gestion quotidienne des risques d’ex-ploitation inhérents à ses activités, selon les normes établies par l’entreprise. Les unités administratives et les unités fonctionnelles effectuentdes auto-évaluations exhaustives du contrôle des risques en vue de cerner, de documenter et d’évaluer les risques d’exploitation et l’efficacitédes contrôles internes. Elles examinent régulièrement des indicateurs de risque clés qui signalent les problèmes de contrôle naissants et per-mettent ainsi de modifier proactivement les méthodes. Les principaux risques d’exploitation et activités de gestion des risques sont présentésdans un rapport trimestriel au CDGR et au CVGR. Le service de vérification interne évalue indépendamment l’efficacité des stratégies de gestion du risque et les contrôles internes. Les vérificateurs externes examinent l’efficacité des contrôles internes dans la mesure nécessaire poureffectuer la vérification des états financiers de la Société. Les vérificateurs internes et les vérificateurs externes présentent des rapports indépen-dants au CVGR.

Grâce à son programme d’assurance, supervisé par le CGRE, la Société transfère une partie de son risque d’exploitation en souscrivant des con-trats d’assurance mondiaux ou locaux qui confèrent une protection contre les pertes importantes imprévues découlant d’événements commeles activités criminelles, les pertes matérielles ou les risques de dommages ou de responsabilité, ou qui respectent les exigences de la loi et lesobligations contractuelles. Nous déterminons la nature et le montant de la garantie au siège social, de manière à tenir compte des risques ettolérances au risque à l’échelle de l’entreprise.

28 SFM Rapport annuel 2006

Page 33: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Les principaux facteurs de risque d’exploitation et les stratégies de gestion qui s’y rapportent sont décrits plus en détail ci-après.

Risque lié à la réputation Le risque lié à la réputation est le risque que notre image de marque soit ternie par de la publicité défavorable, enraison de nos pratiques commerciales ou de celles de nos représentants et partenaires, ce qui pourrait éventuellement nuire à la valeur de laSociété. Les représentants sont, entre autres, des distributeurs indépendants, comme les courtiers, les banques et les grossistes, qui offrent desservices et font des déclarations auxquels se fient nos clients. Les partenaires incluent les tiers à qui nous avons confié certaines de nos fonc-tions administratives et sur qui nous comptons pour remplir leurs obligations.

La réputation de la Financière Manuvie constitue l’un de ses plus précieux atouts et doit être protégée. Une perte de réputation est souventune conséquence de l’échec des contrôles relatifs à certains autres risques, qu’ils soient associés à des opérations financières complexes ou àdes activités d’exploitation relativement courantes. Ainsi, le risque lié à la réputation ne peut pas être géré isolément des autres risques. Nousavons instauré, à l’échelle de l’entreprise, une politique approuvée par le CVGR, qui précise les responsabilités du conseil d’administration etdes dirigeants à l’égard de la gestion du risque lié à la réputation. Nous mettons en œuvre une série de principes directeurs sur la façon d’exercer toutes nos activités de manière à protéger et à améliorer notre réputation et nous accordons une grande importance à la communi-cation avec les employés et les représentants et à leur formation. Nous exigeons que des évaluations du risque lié à la réputation fassent par-tie intégrante de l’élaboration et de l’exécution des stratégies commerciales. Bien que notre réputation relève du chef de la direction et de lahaute direction, chacun de nos employés et représentants doit mener ses activités de manière à rehausser notre réputation. Cette responsabi-lité est bien définie et communiquée à chaque administrateur, dirigeant et employé dans notre Code de déontologie et d’éthique.

Risques juridique et réglementaire La Société est soumise à un régime réglementaire de surveillance serrée de la part des autorités de réglementation en assurance et services financiers dans les territoires où elle exerce ses activités. Les lois, les règlements et les politiques deréglementation visent essentiellement à protéger les titulaires de contrats, les bénéficiaires et les déposants, et non les actionnaires. Le défautde se conformer aux lois et règlements applicables pourrait entraîner des pénalités ou sanctions financières et porter atteinte à la réputation.De plus, nous sommes régulièrement appelés à intervenir dans le cadre de poursuites judiciaires, soit en qualité de défenderesse ou de deman-deresse, qui pourraient aboutir à un règlement à notre détriment.

Le service de la Conformité mondiale supervise notre programme de conformité à la réglementation avec l’aide de directeurs de la conformitédans chaque division. Le programme est conçu pour promouvoir le respect des obligations réglementaires à l’échelle mondiale, en tentant derecenser toutes les lois et tous les règlements qui nous touchent et les risques liés au non-respect de ces lois et règlements. Les services de con-formité des divisions surveillent la publication des nouvelles lois et des nouveaux règlements de même que les projets de modifications régle-mentaires et cherchent activement à exercer leur influence, s’il y a lieu. Ils nous préparent également à faire face à ces nouvelles exigences. Enoutre, le service de la Conformité mondiale évalue indépendamment l’efficacité d’une vaste gamme de processus de conformité et de pratiquescommerciales par rapport aux risques juridiques, réglementaires et de réputation possibles. Il s’assure aussi que les principaux risques sont com-muniqués aux échelons supérieurs et réduits proactivement, faisant rapport au CVGR deux fois par année. Parmi ces processus et pratiques,notons la conception des produits, les pratiques de vente et de marketing, la rémunération des ventes, la gestion de l’actif, les responsabilitésfiduciaires, les pratiques d’emploi, la sélection des risques et les règlements, ainsi que les dépôts réglementaires.

En vertu de la loi Sarbanes-Oxley de 2002, une évaluation de nos risques d’exploitation associés à la présentation de l’information financière àl’échelle de l’entreprise a été effectuée. Dans le cadre de cette évaluation, une documentation détaillée et un examen approfondi de nos con-trôles ont été effectués par la Société. Cet examen nous a permis d’améliorer davantage notre efficacité globale en matière de présentation del’information financière.

Risques liés à la technologie et à l’interruption des activités La technologie est utilisée dans presque tous les aspects de nos affaires etactivités, dont la création de produits et services et leur soutien. L’intégrité de l’exploitation, l’intégrité des données, la sécurité de l’informationet l’infrastructure de nos systèmes sont toutes essentielles à la bonne marche de nos affaires. Une interruption des activités à cause d’une pannedes systèmes ou des atteintes à la sécurité de l’information pourraient être lourdes de conséquences pour nos exploitations.

Les risques liés à la technologie sont gérés au moyen d’un protocole rigoureux de développement des systèmes et de programmes de sécuritéde l’information à l’échelle mondiale. Nous avons mis en place des politiques et des normes mondiales relatives à la continuité des activités pourgarantir que les fonctions commerciales clés puissent continuer et que l’exploitation normale puisse reprendre efficacement dans le cas d’unarrêt important. Chaque unité administrative maintient ses propres programmes et processus relatifs à la continuité des activités, et le pro-gramme mondial repose sur des analyses de scénarios périodiques visant à valider l’évaluation des unités essentielles et non essentielles et àassurer l’établissement et la mise à l’essai de plans adéquats de continuité des activités pour les unités essentielles. Nous établissons et vérifionsrégulièrement les protocoles de gestion des crises et de communications en temps de crise. Nous disposons d’installations de stockage externesdestinées à réduire le temps nécessaire à la reprise des activités. Nous soumettons les ententes d’externalisation, en vertu desquelles un four-nisseur de services effectue une activité au nom de la Société, à un examen avant leur approbation. Nous avons des politiques et des méthodesexhaustives en place pour assurer le suivi des résultats et du respect des obligations contractuelles.

Risques liés aux ressources humaines Pour pouvoir exécuter nos stratégies commerciales, il est essentiel d’attirer et de garder des person-nes qualifiées. Nous faisons face à une vive concurrence au chapitre du recrutement de cadres, employés et agents compétents de la part desociétés tant du secteur des services financiers que d’autres secteurs. Nous avons défini et mis en œuvre un certain nombre de politiques, pra-tiques et programmes en matière de ressources humaines afin de gérer ces risques. Notre haute direction s’est engagée à assurer la formationet le perfectionnement des employés, et notre programme de rémunération est conçu pour garder les employés. Nous avons mis en place uncertain nombre de programmes de recrutement en vue d’attirer les meilleurs candidats à chacun des échelons de l’organisation.

Risque environnemental Une question environnementale touchant un bien nous appartenant ou un bien auquel nous sommes affiliés pour-rait entraîner une perte financière ou une perte de réputation. La politique environnementale de la Financière Manuvie reflète son engagementà mener toutes ses activités de manière à préserver la qualité de l’environnement et à respecter toute la législation environnementale appli-cable. Lorsque nous accordons des crédits aux emprunteurs ou effectuons des placements dans des sociétés privées, nous prenons des mesuresraisonnables pour nous assurer que les contreparties assument leurs responsabilités à cet égard. En ce qui concerne nos activités de gestion desressources naturelles, nous avons des politiques et méthodes spécifiques en place pour réduire les risques environnementaux et poursuivre l’exploitation d’une manière responsable. Nous avons aussi mis de l’avant des programmes pour l’ensemble des portefeuilles immobiliersafin d’économiser l’énergie et de réduire les déchets.

SFM Rapport annuel 2006 29

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Autres facteurs de risque susceptibles de nuire aux résultats futursLe Conseil des normes comptables de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (« ICCA ») modifie les normes de comptabilité et d’informa-tion financière qui régissent la préparation de nos états financiers. Ces modifications peuvent être difficiles à prévoir et peuvent influer grande-ment sur notre façon de constater et de présenter notre situation financière et les résultats de notre exploitation. Comme nous l’avonsmentionné dans la section « Principales conventions comptables et actuarielles », la préparation des états financiers exige que la direction fassedes estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants présentés et sur la présentation de l’information financièredans les états financiers et les notes y afférentes. Ces estimations et hypothèses doivent parfois être révisées, et les résultats réels peuvent différer de ces estimations. De plus, comme il est mentionné sous la rubrique « Mise en garde au sujet des déclarations prospectives », les dé-clarations prospectives impliquent des risques et des incertitudes, et les résultats réels peuvent être très différents des résultats qu’elles expriment explicitement ou implicitement. Les principaux facteurs de risque et leur gestion ont été décrits ci-dessus et résumés par grandecatégorie de risque.

Parmi les autres facteurs susceptibles d’influer sur les résultats futurs, mentionnons les modifications de la politique commerciale, de la poli-tique monétaire et de la politique financière du gouvernement, les conditions et faits nouveaux sur la scène politique dans les pays où nousexerçons nos activités ou les touchant, la conception et la mise en marché en temps opportun de nouveaux produits et services sur des marchésréceptifs, les progrès technologiques, les perturbations dans l’infrastructure publique, la modification inattendue des habitudes de consomma-tion et d’épargne des consommateurs, l’incidence possible sur les économies locale, nationale et internationale de situations d’urgence sani-taire telles qu’une pandémie de grippe et les conflits internationaux et autres événements, y compris ceux liés aux activités terroristes. Bien quenous prenions des mesures pour prévoir et réduire les risques en général, des événements futurs imprévus peuvent nuire à nos activités, à notresituation financière et aux résultats de notre exploitation.

Nous tenons à avertir le lecteur que l’information qui précède sur les risques susceptibles d’avoir une incidence sur les résultats futurs n’est pasexhaustive. Lorsqu’ils se fient à nos déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de notre Société, les investisseurs et autrespersonnes doivent considérer attentivement les risques susmentionnés, ainsi que d’autres éventualités et possibilités, et d’autres risques externesou propres à la Société qui peuvent nuire aux activités, à la situation financière et aux résultats d’exploitation de la Société dans l’avenir.

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SFM Rapport annuel 2006 31

Gestion et suffisance du capitalAperçuLes objectifs de la Société relatifs à la gestion du capital sont les suivants : maintenir la sécurité et la stabilité de notre situation financière; veillerà avoir la souplesse nécessaire pour profiter des occasions d’affaires et de placements intéressantes au fur et à mesure qu’elles se présentent;et maximiser le rendement des capitaux propres.

Composition du capital de la Société au bilan :

* Comprend 550 millions de dollars d’effets à payer à Manulife Finance (Delaware) LLC, utilisés comme levier d’exploitation.

Gestion du capitalLe comité des finances supervise les activités d’exploitation. Ce comité se compose de membres de la direction des finances, de la gestion durisque et des placements et est présidé par le chef des finances. Le comité surveille les politiques et les projets en matière de gestion du capi-tal, y compris les niveaux cibles de capital et les politiques d’attribution des fonds, et examine les opérations qui ont une incidence sur les fi-liales de la Financière Manuvie et la Société dans son ensemble.

Les niveaux de capital sont gérés à l’échelon du siège social afin d’élaborer une structure de capital efficace. Nous maintenons un capital dequalité en imposant des limites aux montants des capitaux empruntés ou des fonds propres non permanents entrant dans la structure du capital. Nous surveillons et rééquilibrons la composition de notre capital par le truchement d’émissions de titres, de rachats d’actions et de remboursements de dettes en temps opportun.

La Société se reporte à une structure du capital économique interne à risque pour évaluer les fonds propres requis dans les divers secteurs etterritoires où elle mène ses activités. De plus, nos secteurs doivent respecter des niveaux minimums de fonds propres réglementaires dans lesdivers territoires où nous œuvrons. Le capital est généralement attribué aux secteurs d’activité à des fins de planification et de gestion du rendement, en fonction du montant le plus élevé entre le capital économique et le niveau des fonds propres réglementaires.

Dividendes à l’intention des porteurs d’actions ordinaires et ratio de distribution cibleLe ratio de distribution cible des dividendes aux porteurs d’actions ordinaires représente de 25 % à 35 % du bénéfice net. Le tableau suivantprésente, pour les trois derniers exercices, les dividendes par action ordinaire versés en espèces et le ratio de distribution des dividendes sur lesactions ordinaires :

Le 2 juin 2006, la SFM a versé un dividende en actions de une action ordinaire pour chacune de ses actions ordinaires émises et en circulation,ce qui a eu le même effet qu’un fractionnement des actions ordinaires de la SFM à raison de deux pour une.

Émissions de titres Au cours de 2006, nous avons émis 1 989 millions de dollars de titres (536 millions de dollars en 2005) et racheté ou remboursé 1 903 mil-lions de dollars de titres (1 555 millions de dollars en 2005), y compris 1 631 millions de dollars d’actions ordinaires (1 238 millions de dollarsen 2005).

Le 3 janvier 2006, nous avons tiré parti d’une conjoncture favorable pour émettre 12 millions d’actions privilégiées perpétuelles à dividendenon cumulatif de catégorie A, série 3, pour un montant total de 300 millions de dollars. Les actions privilégiées de série 3 ne confèrent aucundroit de vote et donnent droit à des dividendes en espèces privilégiés, non cumulatifs, trimestriels, si le conseil d’administration de la SFM endéclare, au taux annuel de 4,50 %.

Le 28 mars 2006, la SFM a émis 350 millions de dollars de billets à moyen terme de premier rang, portant intérêt au taux fixe de 4,67 % etéchéant le 28 mars 2013. Le produit de l’émission a été investi dans des billets subordonnés de La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers(« Manufacturers ») et représente une tranche des fonds propres réglementaires de Manufacturers.

Le 14 décembre 2006, Manulife Finance (Delaware) L.P. (« Manulife L.P. »), société en commandite en propriété exclusive, a émis 650 millionsde dollars de débentures subordonnées échéant le 15 décembre 2041 et 550 millions de dollars de débentures de premier rang échéant le 15 décembre 2026. Les débentures subordonnées portent intérêts au taux de 5,059 % par année, payables semestriellement jusqu’au 15 décembre 2036 et, par la suite, au taux des acceptations bancaires à 90 jours majoré de 1 %, payables trimestriellement. Les débenturesde premier rang portent intérêt au taux de 4,448 % par année, payables semestriellement jusqu’au 15 décembre 2016 et, par la suite, au tauxdes acceptations bancaires à 90 jours majoré de 1,5 %, payables trimestriellement. Le produit de l’émission de ces débentures a été investi dansune filiale de Manufacturers établie aux États Unis. Par conséquent, nous avons conclu des contrats d’instruments dérivés afin de convertir cesprêts en dollars américains. Les débentures subordonnées constituent une tranche des fonds propres réglementaires de Manufacturers, et les550 millions de dollars de débentures de premier rang représentent le levier d’exploitation.

Au cours de 2006, par suite de la levée d’options sur actions et de la liquidation d’unités d’actions différées, 8 millions d’actions ordinaires ontété émises pour un montant total de 139 millions de dollars (186 millions de dollars en 2005).

Remboursement de dettes et programme de rachat d’actions ordinairesLe 16 février 2006, Manufacturers a remboursé toutes les débentures subordonnées en circulation de 250 millions de dollars, portant intérêt à5,70 %, échéant le 16 février 2011, à la valeur nominale majorée des intérêts courus et impayés à la date du remboursement. La dette faisaitpartie des fonds propres réglementaires de Manufacturers.

Exercices terminés les 31 décembre 2006 2005 2004

Dividendes en espèces par action ordinaireRatio de distribution des dividendes sur les actions ordinaires

0,725 $29 %

0,58 $28 %

0,47 $27 %

Aux 31 décembre (en millions de dollars canadiens) 2006 2005 2004

Dette à long terme*Passifs liés aux actions privilégiées et aux instruments de capitaux propresPart des actionnaires sans contrôle dans les filialesAvoir

3 062 $2 572

20225 656

2 457 $1 922

18723 787

2 948 $1 950

13623 101

Total 31 492 $ 28 353 $ 28 135 $

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32 SFM Rapport annuel 2006

Au cours de 2006, nous avons racheté puis annulé 45 millions d’actions ordinaires dans le cadre d’une offre publique de rachat dans le coursnormal des affaires, pour un coût total de 1 631 millions de dollars. L’offre publique de rachat actuelle prend fin le 8 novembre 2007 et per-met de racheter jusqu’à 75 millions d’actions ordinaires au prix du marché.

Après la clôture du bilan, le 2 janvier 2007, The Manufacturers Investment Corporation (« MIC ») a exercé son droit de rembourser, le 1er févri-er 2007, la totalité des 508 millions de dollars américains de débentures subordonnées à 8,25 % en circulation et échéant le 1er février 2007que MIC Financing Trust I (« MIC Trust ») détenait, à la valeur nominale majorée des intérêts courus et impayés à la date du remboursement.En conséquence de ce rachat, le 1er février 2007, MIC Trust a remboursé la totalité des 492,5 millions de dollars américains de titres adossés àdes crédits à flux identiques à 8,375 % de la Fiducie de capital en circulation ainsi que les titres ordinaires de 15,5 millions de dollars améri-cains à 8,25 % détenus par MIC, à la valeur nominale majorée des distributions courues et non versées à la date de remboursement.

Fonds propres réglementaires La Société surveille et gère pour la SFM le capital consolidé, conformément à la ligne directrice A2 « Régime de capital des sociétés de porte-feuille d’assurances et des sociétés d’assurance-vie inactives » du Bureau du surintendant des institutions financières (« BSIF »), publiée le 5 juil-let 2005. En vertu de ce régime, notre capital disponible consolidé est évalué en le comparant à un montant requis de risque de capitaldéterminé selon les méthodes et les hypothèses présentées dans la ligne directrice.

La Financière Manuvie a établi, pour nos principales filiales en exploitation, des niveaux de capital supérieurs à ceux des cibles réglementaires.La SFM possède deux principales sociétés d’assurance en exploitation : Manufacturers et John Hancock Life Insurance Company (« JHLICO »).

Notre principale société en exploitation canadienne, Manufacturers, est régie par le BSIF et assujettie au montant minimal permanent requispour le capital et les excédents (MMPRCE). Le ratio du MMPRCE de Manufacturers au 31 décembre 2006 était de 243 %, nettement supérieurau niveau cible du BSIF de 150 %, et supérieur au ratio de 213 % au 31 décembre 2005. Les principaux facteurs qui ont influé sur le ratio aucours de 2006 sont de solides résultats contrebalancés par des dividendes versés à la SFM, la croissance des affaires et des changements à lacomposition de l’actif. De plus, le ratio a temporairement augmenté en raison de l’émission de 650 millions de dollars de titres de créance sub-ordonnés qui ont remplacé les titres adossés à des crédits à flux identiques de la Fiducie de capital existants, lesquels ont été remboursés le 1er février 2007. Compte non tenu des titres adossés à des crédits à flux identiques de la Fiducie de capital, le ratio du MMPRCE aurait été de234 %. Les activités d’exploitation de Manufacturers et de ses filiales maintenaient toutes un niveau de capital supérieur aux exigences localesau 31 décembre 2006. En particulier, Manuvie Canada Ltée, société canadienne d’assurance en exploitation régie par le BSIF, a affiché un ratiodu MMPRCE de 234 %, ce qui est bien au-dessus de la cible réglementaire de 150 %.

JHLICO a son siège social dans l’État du Massachusetts et est assujettie aux exigences de la National Association of Insurance Commissioners(« NAIC ») à l’égard des fonds propres à risque (« FPR »). Le ratio des FPR de JHLICO est déclaré annuellement, selon les exigences de la NAIC.Le ratio des FPR de JHLICO a augmenté pour passer de 359 % au 31 décembre 2005 à 370 % au 31 décembre 2006, en raison du bénéficeet des changements à la composition du portefeuille qui ont contrebalancé la croissance des affaires. Ce ratio est bien au-dessus du niveauréglementaire de 100 %. Les activités d’exploitation de JHLICO et de ses filiales à l’étranger maintenaient toutes un niveau de capital supérieuraux exigences locales au 31 décembre 2006.

Ratios des fonds propres réglementaires

Notes de créditLes notes de crédit de la Société sont parmi les meilleures des institutions financières au monde. En novembre 2006, Standard & Poor’s a hausséla cote de crédit de contrepartie de la SFM pour la faire passer de AA- à AA et a haussé les notes relatives à la solidité financière et à la capa-cité de règlement de nos principales filiales en exploitation au Canada, aux États-Unis, à Hong Kong et au Japon pour les faire passer de AA+à AAA. De plus, Moody’s conserve une perspective positive pour un bon nombre de notes de crédit de notre Société. Le tableau suivant résumeles notes, au 14 mars 2007, de nos sociétés en exploitation.

Principales notes relatives à la solidité financière et à la capacité de règlement des sociétés d’assurance

S&P Moody’s DBRS Fitch A.M. Best

La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers AAA Aa2 (positive) IC-1 AA+ A++

John Hancock Life Insurance Company AAA Aa2 (positive) sans classement AA+ A++

John Hancock Life Insurance Company (É. U.) AAA Aa2 (positive) sans classement AA+ A++

Manulife (International) Limited AAA sans classement sans classement sans classement sans classement

Manulife Life Insurance Company (Japan) AAA sans classement sans classement sans classement sans classement

Le minimum réglementaire du BSIF est de 120 %, le niveau cible étant de 150 %. Les ratios des FPR correspondent à un pourcentage du seuil d’intervention dela Société à cet égard. Le minimum réglementaire de la NAIC est de 50 %, leniveau cible étant de 100 %

100 %

125 %

150 %

175 %

200 %

225 %

250 %

2004

213 % 213 %

20062005

243 %

Niveauréglementaire

MMPRCE de Manufacturers

0 %

50 %

100 %

150 %

200 %

250 %

300 %

350 %

400 %

2004

351 % 359 % 370 %

20062005

Niveauréglementaire

Ratio des FPR de JHLICO

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Principales conventions comptables et actuariellesLa préparation des états financiers selon les principes comptables généralement reconnus (les « PCGR ») du Canada exige que ladirection fasse des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants présentés et sur la présentationde l’information financière dans les états financiers consolidés et les notes y afférentes. Ces estimations et hypothèses reposentsur les résultats historiques, l’évaluation par la direction des événements et des circonstances actuels et sur les activités que laSociété peut amorcer dans l’avenir, de même que sur la conjoncture économique future possible. Les résultats réels peuvent dif-férer de ces estimations. Les estimations et hypothèses décrites dans la présente rubrique sont tributaires de jugements subjec-tifs ou complexes sur des questions incertaines, et des changements dans ces estimations et hypothèses peuvent avoir uneincidence considérable sur les états financiers consolidés.

Nos principales conventions comptables sont résumées à la note 1 afférente aux états financiers consolidés. Les principales esti-mations portent sur la provision pour dépréciation d’actifs, l’établissement des provisions mathématiques, l’évaluation des entitésà détenteurs de droits variables, le calcul des prestations et charges au titre des régimes de retraite et d’avantages postérieurs àl’emploi, les impôts sur les bénéfices et le test de dépréciation de l’écart d’acquisition et des actifs incorporels. Ces éléments sontdécrits ci-après.

Provision pour dépréciation d’actifsLa provision pour pertes sur créances rajuste la valeur des actifs à revenu fixe, autres que ceux ayant subi une dépréciation temporaire à causedes fluctuations autres que des taux d’intérêt, à la valeur de réalisation estimative de ces actifs. Dans le cadre de l’évaluation de la valeur deréalisation estimative, un jugement est porté notamment sur des facteurs économiques, des faits nouveaux touchant les sociétés dans dessecteurs particuliers et des questions propres à des emprunteurs particuliers, dont le résultat final est inconnu.

Les changements de circonstances peuvent modifier sensiblement les évaluations futures du risque de crédit par rapport aux évaluationsactuelles et nécessiter une augmentation ou une diminution de la provision pour pertes sur créances. Des renseignements additionnels sur leprocessus et la méthode de calcul de la provision pour pertes sur créances figurent dans la section sur le risque de crédit à la page 26.

Provisions mathématiquesLes provisions mathématiques selon les PCGR du Canada sont évaluées d’après les normes établies par l’Institut Canadien des Actuaires (l’« ICA »). Ces normes font en sorte que nous établissons une provision adéquate au bilan pour couvrir les engagements futurs envers tousles titulaires de contrats. Selon les PCGR du Canada, les hypothèses sous-jacentes au calcul des provisions mathématiques doivent être réviséeset mises à jour périodiquement afin de refléter les tendances les plus récentes en matière de résultats techniques et l’évolution du profil derisque de l’entreprise. La mise en œuvre de pratiques de gestion prudentes des risques liés aux produits et aux actifs, de concert avec la sélectionet le suivi des hypothèses d’évaluation appropriées, vise à réduire notre exposition à l’incertitude de la mesure des provisions mathématiques.

Calcul des provisions mathématiquesLes provisions mathématiques ont deux principales composantes : la première résulte des estimations les plus probables; la seconde est la pro-vision pour écart défavorable (« PPED »). La meilleure estimation représente la valeur estimative des prestations et des obligations au titre desrèglements futurs qui devront être versées sur la durée restante des contrats en vigueur, y compris le coût du traitement des contrats en vigueur.Les produits tirés des contrats futurs prévus et les revenus de placements futurs attribuables aux actifs qui sous-tendent les contrats sontretranchés de la meilleure estimation, laquelle est rajustée pour tenir compte de l’incidence de la cession de toute réassurance liée à ces contrats. La réassurance consiste à transférer la totalité ou une partie des provisions mathématiques à une autre société d’assurance. Le calculde la meilleure estimation exige que des hypothèses soient formulées à l’égard d’un certain nombre de facteurs clés, soit les taux de mortalitéet de morbidité futurs, les revenus de placements, les taux de résiliation de contrats, les charges d’exploitation, certains impôts et taxes et lestaux de change.

Pour constater le caractère aléatoire du calcul des provisions résultant des hypothèses sur les provisions techniques les plus probables, une PPEDest constituée. La Société établit la PPED en prévoyant une marge prudente pour chaque hypothèse afin de prévoir le risque de détérioration desrésultats techniques et de faire en sorte que les provisions mathématiques soient suffisantes pour honorer les engagements futurs. L’ICA fixe unefourchette acceptable de marges pour écarts défavorables d’après le profil de risque des activités. Nous utilisons les hypothèses les plus prudentesde la fourchette permise, compte tenu du profil de risque de nos activités. Ces marges ont pour effet d’accroître les provisions mathématiquespour les porter à un niveau supérieur aux hypothèses les plus probables. Les marges pour écarts défavorables réduisent le bénéfice qui est constaté au moment de la vente d’un nouveau contrat et accroissent le bénéfice constaté dans les périodes ultérieures, les marges étant réduitesà mesure que les risques du contrat diminuent.

Hypothèses les plus probablesNous suivons des processus établis pour formuler les hypothèses utilisées dans le cadre de l’évaluation de nos provisions mathématiques. Lanature de chaque facteur de risque et le processus de formulation des hypothèses servant à l’évaluation sont analysés ci-dessous.

Mortalité : La mortalité est la survenance de décès dans une population donnée. Les hypothèses sur la mortalité sont fondées sur les résultatstechniques passés et récents de notre Société et de l’industrie et varient selon le sexe, la catégorie de risque, le type de contrat et le marchégéographique. Afin d’atténuer une partie de ce risque, nous réassurons le risque de mortalité des contrats en vigueur auprès d’autres assureurs,et l’incidence de la réassurance est directement reflétée dans notre évaluation de la provision. Les taux de mortalité réels sont comparés auxhypothèses séparément pour chaque secteur. Dans l’ensemble, les résultats techniques de 2006 ont été favorables par comparaison à noshypothèses.

Morbidité : La morbidité est la survenance d’accidents et de maladies dans une population donnée. Les hypothèses sur la morbidité sontfondées sur les résultats techniques passés et récents de notre Société et de l’industrie, et sont établies pour chaque catégorie de risque demorbidité et marché géographique. Les taux de morbidité réels sont comparés aux hypothèses séparément pour chaque secteur. Dans l’en-semble, les résultats techniques de 2006 ont été défavorables par comparaison à nos hypothèses.

Résiliation des contrats et régularité des primes : Les déchéances et les rachats sont les causes de résiliation de contrat. La déchéance estla résiliation d’un contrat pour non-paiement de prime et le rachat se produit lorsque le titulaire met volontairement fin à un contrat. La régu-larité des primes s’entend de la régularité des dépôts sur les contrats, quand le calendrier et le montant des dépôts sont établis au gré du ti-tulaire du contrat. Nous établissons nos hypothèses de résiliation et de régularité des primes principalement d’après nos résultats récents,rajustés pour tenir compte des modalités futures prévues. Les hypothèses reflètent les différences entre les divers types de contrats au sein dechaque marché géographique, et les résultats réels sont comparés à ces hypothèses séparément pour chaque secteur. Dans l’ensemble, les résultatsde 2006 ont été défavorables en regard de nos hypothèses.

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Charges, impôts et taxes : Les hypothèses sur les charges d’exploitation reflètent les coûts projetés pour la gestion et le traitement des contrats en vigueur, y compris les frais généraux connexes. Les charges découlent des études de coûts internes et sont projetées dans l’avenircompte tenu de l’inflation. Pour certaines activités en émergence, il est prévu que les coûts unitaires baisseront à mesure que l’entreprise pro-gressera. Les charges réelles sont comparées aux hypothèses séparément pour chaque secteur. Dans l’ensemble, les résultats de 2006 ont étéfavorables par comparaison à nos hypothèses. Les impôts et taxes reflètent les hypothèses sur les taxes futures sur les primes et d’autres impôtset taxes non liés au bénéfice. En ce qui a trait aux impôts sur les bénéfices, les provisions mathématiques ne sont rajustées que dans les casd’écarts temporaires et d’écarts permanents des taux d’imposition sur les flux de trésorerie disponibles pour honorer les obligations liées auxcontrats.

Revenus de placements : Nous segmentons les actifs pour les apparier aux passifs par secteur et marché géographique et établissons desstratégies de placement appropriées pour chaque élément du passif. Les flux de trésorerie projetés découlant de ces actifs sont jumelés aux fluxde trésorerie tirés des futures acquisitions ou ventes d’actifs afin que la Société détermine les taux de rendement prévus pour tous les exercicesà venir. Les stratégies de réinvestissement sont fondées sur nos politiques de placement cible pour chaque secteur et les revenus de réinvestissement sont tirés des taux du marché actuels et projetés pour les placements à intérêts fixes et de nos prévisions sur les actifs à intérêtvariable. Les hypothèses sur les revenus de placements comprennent les pertes sur créances futures prévues sur les placements à revenu fixe.La Société prévoit les pertes sur créances d’après ses propres résultats, d’après ceux de l’industrie et d’après des examens particuliers du porte-feuille de placements actuel. En 2006, les résultats liés aux pertes sur créances hypothécaires et aux défaillances sur obligations sont restésfavorables par comparaison à nos hypothèses. Les hypothèses sur les revenus de placements pour chaque catégorie d’actif comprennent aussiles charges de gestion des placements prévues tirées des analyses de coûts internes. Dans l’ensemble, les résultats de 2006 ont été défavo-rables par comparaison à nos hypothèses.

Change : Le risque de change découle du non-appariement de la devise des provisions mathématiques à celle des actifs désignés pour couvrirces engagements. Étant donné notre politique d’appariement de la devise de nos actifs à la devise des passifs qu’ils sous-tendent, toute varia-tion défavorable des taux de change dans le cadre de cette évaluation peut entraîner un certain risque. Lorsque les devises ne sont pas appa-riées, le taux de rendement prévu de l’actif qui soutient le passif est diminué afin de tenir compte de la possibilité d’une variation du taux dechange défavorable.

Produits rajustés en fonction des résultats : Lorsque les contrats possèdent des caractéristiques qui font en sorte que l’incidence des varia-tions des résultats se répercute sur les titulaires de contrats par le truchement des participations aux excédents, des bonifications, des taux crédi-teurs ou d’autres caractéristiques qui peuvent être rajustées, les prestations projetées sont rajustées pour tenir compte des résultats projetés.

Provision pour écarts défavorables Les provisions pour écarts défavorables (les « PPED ») correspondent au total des marges liées aux écarts défavorables pour chaque facteur derisque. Les marges pour écarts défavorables sont établies par produit et par marché géographique à l’égard de chaque hypothèse ou facteurutilisé pour déterminer les provisions techniques les plus probables. Les marges sont déterminées en fonction des caractéristiques du risque dusecteur évalué.

La base d’évaluation pour les passifs des fonds distincts limite explicitement la constatation du produit futur dans la base d’évaluation au mon-tant nécessaire pour contrebalancer les frais d’acquisition, compte tenu du coût de toute garantie. Le produit futur reporté dans la base d’évaluation par suite de ces limites est présenté dans le tableau ci-dessous.

Les provisions techniques établies au 31 décembre 2006 de 123 416 millions de dollars (124 364 millions de dollars en 2005) sont constituées de 100 742 millions de dollars (104 030 millions de dollars en 2005) au chapitre des provisions techniques les plus probables et de 22 674 millions de dollars (20 334 millions de dollars en 2005) au chapitre des PPED.

L’augmentation des PPED à l’égard des risques d’assurance résulte principalement d’un niveau plus élevé d’affaires en vigueur du secteurAssurance soins de longue durée.

L’augmentation des PPED liée aux risques de placement (sans risque de crédit) reflète une hausse des niveaux des PPED découlant de l’adoptiond’un nouveau scénario d’évaluation des taux d’intérêt applicables aux provisions mathématiques, cela par suite de changements apportés auxnormes d’évaluation dans l’industrie, à d’autres changements aux modèles de risque de réinvestissement et à des changements à la composi-tion de l’actif et aux hypothèses sur les réinvestissements prévus attribuables à la composition de l’actif.

L’augmentation des PPED à l’égard des garanties de fonds distincts tient compte des marges à la hausse des provisions détenues en raison dela vigueur des marchés boursiers et de la croissance des affaires. Ces deux facteurs contribuent également à l’augmentation des autres fondsdistincts – marges non capitalisées.

La réduction au chapitre des autres PPED reflète une réduction des réserves spécifiques de risques supplémentaires afférentes aux participationsversées aux titulaires de contrats et à la cession d’actifs, appariées à des titres de créances privées de John Hancock.

Sensibilité des provisions mathématiques aux modifications des hypothèses Lorsque nos hypothèses sont mises à jour pour refléter les nouveaux résultats techniques ou un changement de perspective, la valeur de la pro-vision mathématique est modifiée. La sensibilité de la valeur des provisions mathématiques aux modifications des hypothèses est illustrée ci-dessous, en supposant que la modification des hypothèses est la même dans toutes les unités administratives. En ce qui a trait aux hypothèses

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

Provisions techniques les plus probables 100 742 $ 104 030 $

Provision pour écarts défavorablesRisques d’assurance (mortalité/morbidité) 5 659 $ 4 998 $Comportement du titulaire de contrat (déchéance/rachat/régularité des primes) 2 667 2 586Charges 850 877Risque de placement (sans risque de crédit) 9 169 7 205Risque de placement (avec risque de crédit) 1 581 1 736Garanties de fonds distincts 2 195 1 820Autre 553 1 112

Total des provisions pour écarts défavorables 22 674 $ 20 334 $

Fonds distincts – marges non capitalisées 8 038 6 197

Total des PPED et des marges non capitalisées liées aux fonds distincts 30 712 $ 26 531 $

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sur les contrats, une sensibilité défavorable indique que les résultats techniques seront modifiés de façon défavorable pour chacun des secteursclés pris séparément.

Dans les faits, les résultats selon chaque hypothèse varient souvent par marché géographique et par activité et les mises à jour des hypothèses s’effectuent par activité et par région données.

Sensibilité des provisions mathématiques aux modifications des hypothèses

❚ La sensibilité des provisions mathématiques aux modifications des hypothèses présentée dans le tableau ci-dessus n’est pas rajustée pour tenir compte de l’incidence connexe sur lesimpôts sur les bénéfices.

❚ Les variations des taux d’intérêt du marché reflètent une variation des taux d’intérêt du marché initiaux, mais laissent supposer que les taux de réinvestissement du revenu fixe à longterme ultimes pour les nouveaux placements sont inchangés. Si les taux de réinvestissement à long terme du revenu fixe ultimes étaient remplacés par un montant correspondant auxtaux d’intérêt du marché initiaux, de sorte que l’évaluation refléterait un changement permanent des taux d’intérêt du marché pour tous les réinvestissements futurs, les provisionsmathématiques augmenteraient de 3 347 millions de dollars pour une diminution des taux d’intérêt de 100 points de base et diminueraient de 2 461 millions de dollars pour une aug-mentation des taux d’intérêt de 100 points de base.

❚ La sensibilité aux taux d’intérêt du marché futurs est calculée en fonction d’un rajustement des taux d’intérêt du scénario actuel utilisé pour calculer les provisions mathématiques etelle ne reflète pas les coûts potentiels supplémentaires de tests complets prescrits.

❚ La sensibilité aux rendements futurs des placements en actions reflète les incidences d’une augmentation ou d’une diminution des rendements des placements en actions ordinaires eten titres de participation privés.

La réduction de la sensibilité aux taux d’intérêt du marché futurs en 2006 par comparaison à 2005 reflète un changement du scénario d’évaluation des taux d’intérêt utilisé pour calculer les provisions mathématiques. Selon le scénario utilisé en 2006, les taux d’intérêt du marchéen Amérique du Nord devraient augmenter jusqu’à concurrence des taux de réinvestissement ultimes sur 5 ans, contrairement à 20 ans dansle scénario d’évaluation des taux d’intérêt utilisé les exercices précédents.

L’augmentation de la sensibilité aux rendements futurs des biens immobiliers en 2006, par comparaison à 2005, s’explique par une hausse desactifs immobiliers qui sous-tendent actuellement les provisions mathématiques et par une majoration des hypothèses sur les actifs immobiliersutilisés aux fins des pondérations d’actifs déterminant le réinvestissement des flux de trésorerie futurs. Cette augmentation est contrebalancéepar une réduction de la sensibilité aux rendements futurs des actions étant donné que l’augmentation de l’utilisation d’actifs immobiliers estfortement contrebalancée par une diminution de l’utilisation des actions.

La révision de 2006 des méthodes et hypothèses actuarielles sous-jacentes aux provisions mathématiques a entraîné une réduction nette desprovisions mathématiques de 67 millions de dollars. Déduction faite de l’incidence sur le surplus des contrats avec participation et la part desactionnaires sans contrôle, la révision s’est traduite par une hausse du bénéfice des actionnaires avant impôts de 82 millions de dollars en 2006.

Incidence de la révision de 2006 par catégorie de variation(en millions de dollars canadiens)

Remarque : Pour tous les contrats d’assurance et de gestion de patrimoine liés aux fonds distincts, ainsi que pour certains contrats de gestion de patrimoine liés au fonds général enAmérique du Nord, les provisions mathématiques sont mises à jour trimestriellement pour tenir compte de l’incidence des taux d’intérêt du marché et de la valeur marchande des placements à revenu variable. L’incidence de cette mise à jour est portée directement aux résultats de chaque secteur d’exploitation.

Risque lié à l’actif (146)$ Diminution des provisions liées au risque de cession d’actifs du portefeuille de titres de créances privées de JohnHancock appariés aux provisions mathématiques.

Risque lié au taux d’intérêt –Scénario comptable

261 Augmentation causée par l’adoption d’un nouveau scénario visant à calculer la marge des provisions pourécarts défavorables exigée au titre du risque de réinvestissement lié aux taux d’intérêt futurs. Le nouveau scénario suppose une convergence plus rapide en Amérique du Nord des taux du marché actuel vers des tauxd’intérêt à long terme ultimes plus conservateurs. Le nouveau scénario maintient les niveaux actuels de margede prudence contrairement aux scénarios les plus défavorables prescrits par des professionnels, ces scénariosayant également été changés en 2006.

Autres incidences des hypothèsessur le rendement des placements

(404) Diminution découlant de la révision des hypothèses sur les rendements des placements futurs au titre des varia-tions du marché des placements en 2006. La baisse est attribuable aux rendements solides des placements àrevenu variable (actions et biens immobiliers) dans un bon nombre de secteurs (se reporter à la remarque ci-après).

Révision régulière des hypothèsesnon économiques

506 Comprend les éléments suivants : (i) hausse découlant du renforcement lié au taux de maintien en vigueur descontrats, principalement sur les produits d’assurance individuelle aux États-Unis et au Canada, les produits d’assurance Soins de longue durée aux États-Unis et les produits de réassurance vie; (ii) hausse relative auxhypothèses sur les charges reflétant surtout des charges futures plus élevées prévues au titre de la gestion desplacements; (iii) amélioration des hypothèses sur la mortalité découlant de l’impact défavorable de l’améliora-tion des taux de mortalité pour l’assurance Soins de longue durée, contrebalancé par l’impact positif del’amélioration des taux de mortalité dans un bon nombre de secteurs d’assurance; et (iv) diminution attribuableà l’amélioration des hypothèses des modèles de sinistres de l’assurance Soins de longue durée.

Améliorations des modèles (284) Comprend de nombreuses améliorations, y compris : (i) réduction découlant des améliorations des modèles surles économies résultant des avantages tirés des écarts temporaires futurs dans plusieurs secteurs; (ii) diminutionnette résultant des améliorations des modèles liées aux risques de placement; et (iii) amélioration nette s’expliquant par des améliorations des modèles sur les écarts quant aux rendements des placements futurs.

Total (67)$

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens) Augmentation (diminution) des provisions mathématiques

Hypothèses concernant les contrats – variation défavorable de 10 %Taux de mortalité futursTaux de morbidité futursTaux de résiliation futursCharges futures

2006

2 407 $1 112

810664

2005

2 402 $914684670

Hypothèses concernant les actifs – variation de 100 points de baseTaux d’intérêt du marché futursRendements futurs des placements en actionsRendement futurs des biens immobiliers

Augmentation

(420)$(1 052)

(939)

Diminution

488 $1 122

991

Augmentation

(811)$(1 450)

(258)

Diminution

1 079 $1 597

234

SFM Rapport annuel 2006 35

Page 40: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

36 SFM Rapport annuel 2006

La révision de 2005 des méthodes et hypothèses actuarielles sous-jacentes aux provisions mathématiques a entraîné une réduction nette desprovisions mathématiques de 50 millions de dollars. Déduction faite de l’incidence sur le surplus des contrats avec participation et la part desactionnaires sans contrôle, la révision s’est traduite par une hausse du bénéfice des actionnaires avant impôts de 74 millions de dollars en 2005.

Incidence de la révision de 2005 par catégorie de variation (en millions de dollars canadiens)

Remarque : Pour tous les contrats d’assurance et de gestion de patrimoine liés aux fonds distincts, ainsi que pour certains contrats de gestion de patrimoine liés au fonds général enAmérique du Nord, les provisions mathématiques sont mises à jour trimestriellement pour tenir compte de l’incidence des taux d’intérêt du marché et de la valeur marchande des place-ments à revenu variable. L’incidence de cette mise à jour est portée directement aux résultats de chaque secteur d’exploitation.

Variation des provisions mathématiquesLa variation des provisions mathématiques peut être attribuable à plusieurs sources : nouvelles affaires, acquisitions, variations de contrats envigueur et gain ou perte de change. Les variations des provisions mathématiques sont essentiellement compensées dans les états financiers parles primes, les revenus de placements, les prestations versées et d’autres flux de trésorerie liés aux contrats. Les variations des provisions mathématiques par secteur d’exploitation sont présentées dans le tableau ci-après :

Analyse des variations des provisions mathématiques de 2006

Pour ce qui est des nouvelles affaires, les secteurs apportant des primes importantes au fonds général à l’établissement du contrat montrentune croissance des provisions mathématiques. En ce qui a trait aux secteurs où les dépôts des nouvelles affaires se trouvent principalement dansles fonds distincts, la hausse des provisions mathématiques se rapportant aux nouvelles affaires est minime étant donné qu’elle ne mesure quele passif du fonds général.

L’augmentation de 8 millions de dollars au titre des acquisitions s’explique par l’acquisition d’un bloc de contrats de Pramerica aux Philippinesau troisième trimestre de 2006.

L’importante réduction de 6 276 millions de dollars au titre des variations des contrats en vigueur de la Gestion de patrimoine – États-Unis comprend 4 534 millions de dollars en prestations échues nettes des contrats institutionnels, un secteur d’activité qui a été délaissé volontaire-ment. La réduction de 366 millions de dollars au titre des variations des contrats en vigueur de la Division de réassurance est surtout attribuableà l’établissement de provisions en 2005 imputables à l’ouragan Katrina et débloquées pour couvrir les coûts des règlements. L’augmentation àl’égard du secteur Services généraux et autres comprend un passif établi lors de la révision de l’évaluation des méthodes et hypothèses de 2006en ce qui a trait à la mise en œuvre de la méthode canadienne axée sur le bilan pour le secteur des assurances.

La réduction des contrats en vigueur totalisant 3 310 millions de dollars comprend une diminution de 67 millions de dollars attribuable auxmodifications apportées aux méthodes et hypothèses, décrites plus haut. Cette réduction entraîne une hausse du bénéfice avant impôts.

La réduction nette de 1 310 millions de dollars des provisions mathématiques liées aux nouvelles affaires et aux variations des contrats en vigueurtient compte de 1 127 millions de dollars qui ont été établis à titre de réduction des provisions techniques dans l’état des résultats consolidés. Les 183 millions de dollars restants se composent d’une diminution de 284 millions de dollars au titre d’autres provisions mathématiques et d’un mon-tant de 101 millions de dollars ayant été reclassé des autres passifs aux provisions mathématiques.

(en millions de dollars canadiens)Assurance

É.-U.

Gestion depatrimoine

É.-U.Division

canadienne

DivisionAsie etJapon

Divisionde réassurance

Servicesgénéraux et

autres Total

Solde au 1er janvier 2006 41 959 $ 43 258 $ 31 291 $ 13 166 $ 2 231 $ 144 $ 132 049 $

Nouvelles affaires 433 1 394 303 (146) 16 – 2 000

Acquisitions – – – 8 – – 8

Variation des contrats en vigueur 1 799 (6 276) 960 462 (366) 111 (3 310)

Gain ou perte de change 41 (154) – 183 3 (1) 72

Total des variations, montant net 2 273 (5 036) 1 263 507 (347) 110 (1 230)

Solde au 31 décembre 2006 44 232 $ 38 222 $ 32 554 $ 13 673 $ 1 884 $ 254 $ 130 819 $

Hypothèses sur les pertes surcréances

(96)$ Reprise de la provision restante pour pertes sur créances cycliques du siège social, en partie compensée par l’incidence de la révision des hypothèses sur le taux des pertes sur créances à long terme.

Hypothèses sur les taux d’intérêtà long terme

338 Hausse du passif attribuable à l’adoption de taux d’intérêt à long terme ultimes plus conservateurs enAmérique du Nord et hausse attribuable à de plus faibles hypothèses sur les taux d’intérêt à long terme àTaïwan, ceux-ci atteignant un niveau conforme au contexte des taux d’intérêt très faibles.

Autres incidences des hypothèsessur le rendement des placements

52 Comprend les éléments suivants : (i) hausse découlant de la révision des hypothèses sur le rendement desplacements au titre des variations du marché des placements en 2005, découlant de l’incidence de la faiblessedes taux d’intérêt sur les contrats d’assurance vie à long terme au Canada, compensée par la vigueur desmarchés des actions du Japon en 2005; et (ii) réduction liée aux améliorations des hypothèses sur la gamme deproduits et le réinvestissement retenues dans l’évaluation des secteurs de John Hancock pour tenir compte desstratégies de placement cible mises en œuvre (se reporter à la remarque ci-après).

Révision régulière des hypothèsesnon économiques

(275) Comprend les éléments suivants : (i) réduction découlant des hypothèses moins élevées sur les frais de place-ment et les frais généraux qui tiennent compte des synergies d’acquisition de John Hancock; (ii) réductiondécoulant de l’amélioration des hypothèses sur la mortalité, principalement dans la Division de réassurance, auCanada et à Singapour, contrebalancée au Japon; et (iii) hausse découlant du renforcement lié au taux de maintien en vigueur des contrats, principalement sur les produits d’assurance aux États-Unis et au Canada.

Améliorations des modèles (69) Comprend de nombreuses améliorations aux modèles pour les impôts, les risques de placement et les presta-tions versées.

Total (50)$

Page 41: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Analyse des variations des provisions mathématiques de 2005

Pour ce qui est des nouvelles affaires, les secteurs apportant des primes importantes au fonds général à l’établissement du contrat montrentune croissance des provisions mathématiques. En ce qui a trait aux secteurs où les dépôts des nouvelles affaires se trouvent principalement dansles fonds distincts, la hausse des provisions mathématiques se rapportant aux nouvelles affaires est minime étant donné qu’elle ne mesure quele passif du fonds général.

L’augmentation de 441 millions de dollars au titre des acquisitions renvoie aux rajustements apportés à notre acquisition de John Hancock en2004. Une augmentation de 318 millions de dollars des provisions mathématiques a été comptabilisée par suite des rajustements de la répar-tition du prix d’acquisition, ainsi qu’une augmentation de 518 millions de dollars en Asie liée au regroupement des activités de la Malaisie surle bilan. Ces augmentations ont été neutralisées par une réduction de 395 millions de dollars dans le secteur Gestion de patrimoine – É.-U.découlant d’un reclassement hors bilan de certaines provisions mathématiques institutionnelles.

La réduction importante des variations des contrats en vigueur du secteur Gestion de patrimoine – É.-U. comprend 4 682 millions de dollars enprestations échues nettes des contrats institutionnels, gamme de produits qui a été délaissée volontairement. Les 1 070 millions de dollarsrestants correspondent à la tendance générale des affaires, qui passent du bilan aux fonds distincts et à d’autres secteurs hors bilan. La réduc-tion de 229 millions de dollars affectée au secteur Services généraux et autres inclut la régression de la provision pour pertes sur créancescycliques découlant de la révision de l’évaluation des méthodes et hypothèses de 2005.

La réduction des contrats en vigueur totalisant 3 726 millions de dollars comprend une diminution de 50 millions de dollars attribuable auxmodifications apportées aux méthodes et hypothèses, décrites plus haut. Cette réduction entraîne une hausse du bénéfice avant impôts. Laréduction nette de 1 766 millions de dollars des provisions mathématiques relatives aux nouvelles affaires et aux variations des contrats envigueur tient compte d’un montant de 2 376 millions de dollars établi à titre de réduction des provisions techniques dans l’état des résultatsconsolidés. Les 610 millions de dollars restants découlent de changements apportés à d’autres provisions mathématiques.

Entités à détenteurs de droits variables En juin 2003, l’ICCA a publié la note d’orientation concernant la comptabilité 15 (la « NOC-15 »), Consolidation des entités à détenteurs dedroits variables, qui est entrée en vigueur pour la Société le 1er janvier 2005. La NOC-15 prévoit l’application des principes de la consolidationdes entités à détenteurs de droits variables (les « EDDV ») soumises à l’obligation de consolidation lorsque le contrôle s’exerce par la détentiond’une participation financière plutôt que par l’exercice des droits de vote. Si une entité est considérée comme une EDDV, le principal bénéfici-aire est tenu d’en consolider les actifs, les passifs et les résultats d’exploitation. Le principal bénéficiaire est l’entité qui est exposée, par desdroits variables, à une majorité des pertes prévues d’une EDDV ou qui a droit à une majorité du rendement résiduel prévu de l’EDDV, commele prévoit la NOC-15. La Société a déterminé qu’aucune EDDV n’a à être consolidée dans le fonds général de la Société en vertu de la nouvelledirective. Cependant, comme l’indique la note 17 afférente aux états financiers consolidés, certaines EDDV ont été consolidées dans les étatsde l’actif net des fonds distincts. L’actif net des fonds distincts attribuable à d’autres porteurs de contrats s’est accru de 140 millions de dollars(133 millions de dollars en 2005). La Société recourt à diverses méthodes d’estimation complexes dans lesquelles des facteurs tant quantitatifsque qualitatifs servent à déterminer si une entité est une EDDV, et à analyser et calculer ses pertes prévues et ses rendements résiduels prévus.Ces méthodes nécessitent l’estimation des flux de trésorerie futurs et la performance future de l’EDDV, l’analyse de la variabilité de ces flux detrésorerie et la répartition de ces pertes et de ces rendements entre les diverses parties détenant les droits variables pour enfin déterminer quiest le principal bénéficiaire. En outre, l’interprétation des dispositions de la NOC-15 et leur application à des opérations spécifiques reposentlargement sur l’exercice du jugement. Pour en savoir davantage sur la participation de la Société dans des EDDV, se reporter à la note 17afférente aux états financiers consolidés.

Régimes de retraite et d’avantages postérieurs à l’emploi Nous avons un certain nombre de régimes de retraite et d’avantages postérieurs à l’emploi, à prestations déterminées et à cotisations déter-minées, offerts aux salariés et aux agents admissibles. Parmi ces régimes, notons des régimes de retraite agréés ou enregistrés, des régimes deretraite complémentaires ainsi que des régimes d’assurance maladie, d’assurance dentaire et d’assurance vie. Les régimes de retraite à presta-tions déterminées prévoient des prestations fondées sur les années de service, les cotisations versées et le salaire moyen au départ à la retraite.En raison de la nature à long terme de ces régimes, et des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi, le calcul de la charge au titre des presta-tions et de l’obligation au titre des prestations constituées repose sur diverses hypothèses, comme les taux d’actualisation, les taux de rende-ment prévus sur les actifs des régimes, les taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé, les hausses de rémunération prévues,l’âge à la retraite, les taux de mortalité et les taux de cessation de participation. Ces hypothèses sont déterminées par la direction et revuesannuellement. Les résultats réels qui diffèrent des résultats prévus influeront sur les montants de l’obligation au titre des prestations constituéeset de la charge au titre des prestations. Les principales hypothèses moyennes pondérées retenues, ainsi que la sensibilité de ces hypothèses,sont présentées à la note 16 des états financiers consolidés.

Impôts sur les bénéfices La Société est assujettie aux lois de l’impôt sur le revenu de diverses juridictions. Cette législation fiscale complexe peut faire l’objet d’interpré-tations diverses par le contribuable et l’administration fiscale en question. La provision pour impôts représente l’interprétation de la directiondes lois fiscales pertinentes et son estimation des incidences fiscales des opérations et des événements au cours de la période. Un actif ou unpassif d’impôts futurs est calculé pour chaque écart temporaire fondé sur les taux d’imposition futurs qui devraient être en vigueur et sur leshypothèses formulées par la direction concernant le moment prévu de la résorption de ces écarts temporaires.

(en millions de dollars canadiens)Assurance

É.-U.

Gestionde patrimoine

É.-U.Division

canadienneDivision

Asie et JaponDivision

de réassurance

Servicesgénérauxet autres Total

Solde au 1er janvier 2005 42 246 $ 49 387 $ 30 046 $ 13 835 $ 1 936 $ (40) $ 137 410 $

Affaires nouvelles 497 1 226 351 (131) 17 – 1 960

Acquisitions (425) (241) 110 525 – 472 441

Variation des contrats en vigueur 809 (5 752) 784 358 304 (229) (3 726)

Gain ou perte de change (1 168) (1 362) – (1 421) (26) (59) (4 036)

Total des variations, montant net (287) (6 129) 1 245 (669) 295 184 (5 361)

Solde au 31 décembre 2005 41 959 $ 43 258 $ 31 291 $ 13 166 $ 2 231 $ 144 $ 132 049 $

SFM Rapport annuel 2006 37

Page 42: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

38 SFM Rapport annuel 2006

Écart d’acquisition et actifs incorporelsL’écart d’acquisition et les actifs incorporels à durée de vie indéfinie sont soumis à un test de dépréciation chaque année. Ce test est administréà l’échelon du secteur d’exploitation pour l’écart d’acquisition et à l’échelon de la Société pour les actifs incorporels à durée de vie indéfinie.Toute dépréciation possible de l’écart d’acquisition est relevée en comparant la juste valeur estimative d’un secteur d’exploitation à sa valeurcomptable. La valeur comptable correspond aux capitaux propres alloués au secteur d’exploitation. Toute dépréciation possible des actifs incor-porels à durée de vie indéfinie est relevée en comparant la juste valeur estimative à sa valeur comptable constatée au bilan. Une perte de valeurserait constatée et la valeur de l’actif réduite dans la mesure où la valeur comptable de l’actif dépasse la juste valeur. La juste valeur est calculéeselon des techniques d’évaluation, comme des modèles fondés sur des multiples du marché et des flux de trésorerie actualisés. Le calcul de lajuste valeur oblige la direction à faire des estimations et à formuler des hypothèses incluant, sans toutefois s’y limiter, les ventes futures prévues,le bénéfice et les investissements en immobilisations, les taux d’actualisation et la valeur finale de la croissance. Les ventes futures prévues, lebénéfice et les investissements en immobilisations correspondent aux prévisions présentées au conseil d’administration. Ces estimations ethypothèses peuvent changer en raison de l’incertitude relative à la concurrence et à la conjoncture économique ou encore aux changementsde stratégies d’affaires. Les tests effectués en 2006 ont démontré qu’il n’y avait aucune dépréciation de l’écart d’acquisition ou des actifs incor-porels à durée de vie indéfinie.

Modifications de conventions comptables

Rémunération à base d’actionsEn juillet 2006, le Comité sur les problèmes nouveaux (le « CPN ») de l’ICCA a publié le nouvel abrégé CPN 162, intitulé « Rémunération àbase d’actions des salariés admissibles à la retraite avant la date d’acquisition ». L’abrégé stipule que la rémunération à base d’actions doit êtreconstatée à la date d’attribution dans le cas des salariés admissibles à la retraite à la date d’attribution, et sur la période allant de la date d’attribution jusqu’à la date où le salarié devient admissible à la retraite dans le cas des salariés qui deviendront admissibles à la retraite au coursdu délai d’acquisition des droits. Cet abrégé était en vigueur pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006 et a été appliqué rétroactivement,avec retraitement des chiffres des périodes antérieures.

La Société a adopté les dispositions de ce nouvel abrégé au quatrième trimestre de 2006 et en a constaté l’effet cumulatif sur les exercicesprécédents comme des rajustements au surplus d’apport d’ouverture et aux bénéfices non répartis d’ouverture. Les bénéfices non répartis d’ouverture ont chuté de 10 millions de dollars, soit 7 millions de dollars liés aux options sur actions et 3 millions de dollars aux unités d’actions temporairement incessibles. La Société n’a pas retraité le bénéfice net des exercices antérieurs à la suite de l’adoption de ces modifi-cations aux conventions comptables, puisqu’elle a conclu que ces modifications n’ont eu aucune incidence importante sur un exercice en particulier. Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006, l’incidence de l’adoption de ces modifications de conventions comptables se résumeà une diminution du bénéfice net de 6 millions de dollars (déduction faite d’une charge d’impôts de 1 million de dollars).

Instruments financiers – comptabilisation et évaluation, couvertures, résultat étendu et capitaux propresEn janvier 2005, l’ICCA a publié de nouvelles normes comptables, dont les chapitres 3855, « Instruments financiers – comptabilisation et éva-luation », 3865, « Couvertures », 1530, « Résultat étendu », et 3251, « Capitaux propres », qui sont entrées en vigueur le 1er janvier 2007pour la Société. Ces normes favoriseront l’harmonisation avec les normes comptables américaines et internationales. En outre, l’ICCA a publiéle chapitre 4210, « Les entreprises d’assurance-vie – considérations particulières » sous un nouveau numéro, le chapitre 4211, qui est entré envigueur pour la Société le 1er janvier 2007 et qui oblige les sociétés d’assurance vie à comptabiliser les actifs et passifs financiers (à l’exclusiondes provisions mathématiques) ainsi que les dérivés autonomes et incorporés conformément au nouveau chapitre sur les instruments financiers.

Les normes exigent que tous les actifs financiers soient classés comme détenus à des fins de transaction, disponibles à la vente ou détenusjusqu’à leur échéance ou comme prêts et créances. En outre, les normes prévoient que tous les actifs financiers, y compris tous les dérivés,soient évalués à leur juste valeur à l’exception des prêts, des créances et des placements devant être détenus jusqu’à leur échéance, et classéscomme tels, qui devraient être évalués au coût après amortissement. Le BSIF a imposé certaines restrictions sur l’utilisation de la classificationdes actifs comme détenus à des fins de transaction.

Les changements de juste valeur des valeurs détenues à des fins de transaction continueront d’être portés aux résultats, alors que les change-ments de juste valeur des valeurs disponibles à la vente seront inscrits dans les autres éléments du résultat étendu, jusqu’à ce que l’actif financier soit vendu ou jusqu’à sa dépréciation, moment auquel ils seront constatés en résultat.

De la même façon, les normes exigent que tous les passifs financiers, mis à part les provisions techniques, soient évalués à leur juste valeurquand ils sont détenus à des fins de transaction ou s’ils sont des dérivés. Les autres passifs financiers devraient être évalués au coût aprèsamortissement.

Le chapitre 3855 ne s’applique pas aux contrats d’assurance émis aux titulaires de contrats par les assureurs, qui sont comptabilisés conformé-ment aux dispositions du chapitre 4211. Toutefois, le calcul des provisions mathématiques est fondé sur le calcul des instruments financiers. Lanorme stipule que l’incidence indirecte sur les provisions mathématiques doit être comptabilisée comme un rajustement au solde des bénéficesnon répartis au début de l’exercice au cours duquel les dispositions du chapitre 3855 sont adoptées.

Les dérivés seront classés comme étant détenus à des fins de transaction, à moins qu’ils soient expressément désignés dans une relation de cou-verture efficace. Les normes permettent trois types de relations de couverture : les couvertures de juste valeur, les couvertures de flux de tré-sorerie et les couvertures d’un investissement net dans un établissement étranger autonome. Pour les couvertures de juste valeur, la partieefficace des variations de la juste valeur des instruments dérivés est portée aux résultats en réduction des variations de la juste valeur attribuableau risque, qui est couvert pour l’actif, le passif ou l’engagement ferme sous-jacent. Pour les couvertures de flux de trésorerie et les couverturesd’un investissement net dans un établissement étranger autonome, la partie efficace des variations de la juste valeur des instruments dérivésest comptabilisée dans les autres éléments du résultat étendu, jusqu’à ce que la variabilité des flux de trésorerie faisant l’objet de la couverturesoit constatée dans les résultats au cours de périodes futures ou à la décomptabilisation de l’investissement net. Lorsqu’un instrument dérivéest désigné comme couverture et que les critères d’efficacité de la couverture sont satisfaits, les résultats peuvent être compensés, mais seule-ment dans la mesure où la couverture est efficace. Toute inefficacité d’une relation de couverture sera comptabilisée immédiatement en résultat.

Le cumul des autres éléments du résultat étendu sera présenté dans les bilans consolidés sous une rubrique distincte des capitaux propres(déduction faite des impôts et taxes) et comprendra les gains latents nets sur les titres disponibles à la vente, les gains latents nets sur les instru-ments dérivés désignés dans une couverture efficace de flux de trésorerie, ainsi que les gains et pertes de change latents et les couvertures compensatoires d’un établissement étranger autonome.

Page 43: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

L’incidence de ces modifications de conventions comptables sur le bilan d’ouverture de la Société au 1er janvier 2007 figure ci-dessous :

En outre, lorsqu’un actif ou un passif faisait ou fait partie d’une relation de couverture de juste valeur, ou si l’élément est classé commedisponible à la vente dans Cumul des autres éléments du résultat étendu d’ouverture, la valeur comptable sera rajustée pour tenir compte durajustement de couverture non amorti attribuable au risque de couverture.

En raison de la complexité de la classification de tous les actifs et du calcul de l’incidence sur les provisions mathématiques, le calcul de l’inci-dence sur le solde d’ouverture du bilan n’est pas terminé.

Comptabilisation des baux adossésEn septembre 2006, le CPN de l’ICCA a mis à jour l’abrégé CPN-46, « Baux adossés », afin de tenir compte de la note d’orientation « StaffPosition No 13-2 » émise en juillet 2006 par le Financial Accounting Standards Board des États-Unis. Cette note d’orientation stipule que lesmodifications relatives au moment prévu des flux de trésorerie associés aux impôts sur les bénéfices découlant d’un bail adossé doivent êtreconsidérées comme des éléments déclencheurs nécessitant le recalcul du taux de rendement et de l’affectation du revenu de location depuisl’établissement du bail et en constatant les gains ou pertes découlant de la modification. Avant cette mise à jour, seules les modifications auxhypothèses sur les baux qui avaient une incidence sur le montant total du bénéfice net estimatif étaient considérées comme des élémentsdéclencheurs. La prise de position comptable entre en vigueur à l’exercice de la Société débutant le 1er janvier 2007 et la transition vers la nou-velle norme entraînera une charge au titre des bénéfices non répartis d’ouverture au 1er janvier 2007 de 157 millions de dollars.

Instruments financiers – informations à fournir et présentation Le 1er décembre 2006, l’ICCA a publié de nouvelles normes comptables dont le chapitre 3862, « Instruments financiers – informations àfournir », et le chapitre 3863, « Instruments financiers – présentation ». Le chapitre 3862 prescrit une divulgation détaillée des informationssur les instruments financiers, avec une attention particulière portée à leur incidence sur la situation financière et sur le rendement, mais égale-ment sur le risque des instruments comptabilisés et non comptabilisés. Le chapitre 3863 reprend telles quelles les exigences du chapitre 3861en matière de présentation. Ces normes entreront en vigueur à l’exercice de la Société débutant le 1er janvier 2008.

Informations à fournir concernant le capitalEn décembre 2006, l’ICCA a publié une nouvelle norme comptable, soit le chapitre 1535, « Informations à fournir concernant le capital », quistipule que la Société doit fournir les informations sur ses objectifs, politiques et procédures de gestion de son capital, et qu’elle doit se con-former aux exigences de capital provenant de l’extérieur. Cette norme entrera en vigueur à l’exercice de la Société débutant le 1er janvier 2008.

Divergences entre les PCGR du Canada et les PCGR des États-UnisLes états financiers consolidés de la Financière Manuvie sont présentés selon les PCGR du Canada. Les PCGR du Canada diffèrent à certainségards importants des PCGR des États-Unis.

Poste du bilan Rajustement au poste du bilan d’ouverture

Obligations Les obligations seront classées comme détenues à des fins de transaction ou disponibles à la vente.

Prêts Les prêts comprendront les obligations qui ne sont pas négociées sur un marché actif, ainsi que les créances hypothécaires, lesavances sur contrats et les prêts bancaires.

Actions Les actions ayant une juste valeur marchande fiable seront classées comme détenues à des fins de transaction ou disponibles à lavente. Les actions dont la juste valeur marchande n’est pas fiable seront comptabilisées au coût ou à la valeur de réalisation, selonle moins élevé des deux montants.

Immeubles Les dispositions du chapitre 3855 ne s’appliquent pas à l’immobilier; par conséquent, ce poste demeure inchangé.

Autres placements Les autres placements, sauf ceux pour lesquels la méthode de comptabilisation à la valeur de consolidation est utilisée, serontclassés comme des prêts ou des placements privés détenus au coût ou à la valeur de réalisation, selon le moindre des deux montants. Les opérations sur instruments dérivés qui ne sont pas admissibles à la comptabilité de couverture seront éliminées duposte Autres placements et reclassées dans Autres actifs et Autres passifs.

Autres actifs et autres passifs Les instruments dérivés ayant une juste valeur positive seront classés comme autres actifs et les instruments dérivés ayant une justevaleur négative, comme autres passifs.

Gains nets réalisés différés Les gains net réalisés différés, à l’exception de ceux liés à l’immobilier, ne sont plus admissibles comme actif ou comme passif etseront éliminés.

Provisions mathématiques Bien que les provisions mathématiques ne soient pas visées par les dispositions du chapitre 3855, leur calcul dépend du calcul desinstruments financiers. La modification initiale apportée aux provisions mathématiques par suite de l’adoption du chapitre 3855 etrésultant des modifications dans les autres soldes sera comptabilisée dans les bénéfices non répartis d’ouverture.

Billets de consommation Les billets de consommation seront classés comme détenus à des fins de transaction.

Passif d’impôts futurs Le passif d’impôts futurs sera rajusté pour tenir compte de l’incidence fiscale des variations du solde des autres postes du bilan.

Passif lié aux actions privilégiéeset aux instruments de capitaux

Tous ces passifs seront comptabilisés au coût non amorti, à l’exception des titres de dette subordonnée payables à MIC FinancingTrust I. Cette dette sera classée comme détenue à des fins de transaction puisqu’elle doit être remboursée le 1er février 2007.

Bénéfices non répartis d’ouverture

Les bénéfices non répartis d’ouverture au 1er janvier 2007 comprendront un rajustement pour tenir compte de tous les élémentsd’actif et de passif classés comme détenus à des fins de transaction, de l’élimination des gains nets réalisés différés autres que ceuxliés à l’immobilier, de l’incidence indirecte des modifications aux conventions comptables sur les provisions mathématiques et del’incidence fiscale connexe.

Cumul des autres éléments durésultat étendu d’ouverture

Le cumul des autres éléments du résultat étendu d’ouverture au 1er janvier 2007 comprendra les gains et pertes latents liés aux actifs classés comme disponibles à la vente, déduction faite du rajustement au titre de l’impôt. Ce poste inclura aussi un rajustement pour les couvertures de flux de trésorerie, y compris le compte de conversion de devises de clôture qui est actuellement comptabiliséavec les bénéfices non répartis.

SFM Rapport annuel 2006 39

Page 44: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

40 SFM Rapport annuel 2006

Les principales divergences entre les PCGR du Canada et les PCGR des États-Unis touchent la comptabilisation des primes et dépôts, des place-ments, des revenus de placements et des fonds distincts. Il existe aussi des divergences dans la méthode de calcul et de comptabilisation desprovisions mathématiques ainsi que dans la présentation des dépôts liés aux contrats. Ces divergences sont décrites plus en détail à la note 22afférente aux états financiers consolidés.

Selon les PCGR des États-Unis, les charges liées à la dépréciation d’actifs comprennent les dépréciations autres que temporaires en raison desfluctuations des taux d’intérêt lorsque nous n’avons pas l’intention de détenir l’actif jusqu’à la reprise de la valeur. L’intention de détenir l’actifest fondée sur le mandat de placement de chaque portefeuille de placements. En ce qui a trait aux actifs que nous n’avons pas l’intention dedétenir, leur valeur a été réduite à leur juste valeur de marché.

Divergences entre les PCGR du Canada et les PCGR de Hong KongLes états financiers consolidés de la Financière Manuvie sont présentés selon les PCGR du Canada. Les PCGR du Canada diffèrent à certainségards des principes comptables généralement reconnus de Hong Kong (les « PCGR de Hong Kong »).

Selon les PCGR de Hong Kong, les actions sont comptabilisées à la valeur marchande alors que selon les PCGR du Canada actuels, les actionssont comptabilisées selon une valeur qui tend vers la valeur marchande. Les obligations sont réputées être disponibles à la vente et comptabi-lisées à la valeur marchande d’après les PCGR de Hong Kong, tandis qu’elles sont comptabilisées au coût non amorti d’après les PCGR duCanada actuels. Selon les PCGR de Hong Kong, les immeubles classés comme placements immobiliers sont comptabilisés à la valeur d’exper-tise, les variations étant présentées en résultat, tandis que selon les PCGR du Canada actuels, les immeubles sont comptabilisés selon une valeurqui tend vers la valeur marchande. Selon le niveau des taux d’intérêt, les provisions techniques calculées selon les PCGR de Hong Kong pour-raient être supérieures à celles établies selon les PCGR du Canada actuels.

PCGR du Canada et réglementation de Hong KongLa Hong Kong Insurance Authority exige que les sociétés d’assurance maintiennent un actif net minimum à des fins de solvabilité et prévoit descritères minimums pour le calcul des provisions techniques afin d’établir la valeur réglementaire de l’actif net. Chaque année, la Société compare le montant de l’actif net établi selon les PCGR du Canada, qui est présenté dans la déclaration annuelle de la Société, à la marge desolvabilité minimum exigée à Hong Kong, décrite ci-dessus. Au 31 décembre 2006, l’actif net de la Société calculé selon les PCGR du Canadadépassait la marge de solvabilité minimum requise par la réglementation sur les assurances à Hong Kong.

Contrôles et procédures

Contrôles et procédures de communication de l’informationNos contrôles et procédures en matière de communication de l’information visent à fournir l’assurance raisonnable que l’information que nousdevons communiquer soit enregistrée, traitée, résumée et présentée dans les délais fixés par les lois régissant les valeurs mobilières au Canadaet aux États-Unis. Notre processus comprend des contrôles et des procédures conçus pour fournir l’assurance que l’information est recueillie etcommuniquée à la direction, y compris le chef de la direction et le chef des finances, afin que les décisions soient prises en temps opportun ence qui a trait à la communication de l’information.

Au 31 décembre 2006, la direction a évalué l’efficacité de ses contrôles et procédures de communication de l’information conformément auxrèglements adoptés par la Securities and Exchange Commission (la « SEC ») des États-Unis et les commissions des valeurs mobilières canadi-ennes. Cette évaluation a été effectuée sous la supervision du comité de vérification et de gestion des risques, du chef de la direction et duchef des finances.

D’après cette évaluation, le chef de la direction et le chef des finances ont conclu que la conception et le fonctionnement de nos contrôles etprocédures de communication de l’information étaient efficaces au 31 décembre 2006.

Contrôle interne à l’égard de l’information financièreLa direction est responsable de la mise en place et du maintien d’un processus de contrôle interne adéquat à l’égard de l’information finan-cière. Ce processus vise à fournir l’assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été dressés, auxfins de la publication de l’information financière, selon les PCGR. La direction a évalué l’efficacité de notre contrôle interne à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2006 et, d’après cette évaluation, elle a déterminé que notre contrôle interne à l’égard de l’informa-tion financière était efficace. Veuillez vous reporter aux pages 46 et 47, intitulées « Rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière » et « Rapport des vérificateurs sur les contrôles internes selon les normes du Public Company Accounting OversightBoard (États-Unis) », préparé par Ernst & Young, s.r.l/S.E.N.C.R.L., portant sur l’évaluation par la direction du contrôle interne à l’égard de l’information financière.

Aucun changement n’a été apporté à notre contrôle interne à l’égard de l’information financière au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2006 qui a influé de manière importante, ou qui pourrait raisonnablement influer de manière importante, sur notre contrôle interne à l’égard de l’information financière.

Page 45: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Autres informationsObligations contractuellesDans le cours normal de ses activités, la Société conclut des contrats qui donnent lieu à des obligations fixées par des ententes à l’égard dumoment et du montant du paiement.

Au 31 décembre 2006, les obligations contractuelles et les engagements de la Société étaient les suivants :

1 Les paiements prévus par contrat comprennent le capital, l’intérêt et les distributions. Ces paiements tiennent compte des montants à payer du 1er janvier 2007 jusqu’à la dated’échéance du contrat. Pour ce qui est des obligations à taux variables, l’indice du taux variable se fonde sur les taux d’intérêt au 31 décembre 2006 et est présumé demeurer constant jusqu’à la date d’échéance du contrat. La Société peut avoir le droit contractuel de rembourser ses obligations avant l’échéance et, à l’exercice de ce droit, le total des obligations contractuelles payées et le moment du paiement pourraient différer de façon importante par rapport aux montants et au moment inclus dans le tableau.

2 Les obligations au titre des actions privilégiées de catégorie A, série 1, ne sont pas incluses dans le tableau des obligations contractuelles. Ces actions privilégiées sont rachetables parla Société à compter du 19 juin 2010, moyennant un paiement en espèces ou l’émission d’actions ordinaires de la SFM, et sont convertibles au gré du porteur en actions ordinaires dela SFM à compter du 15 décembre 2015.

3 Les flux de trésorerie découlant des obligations liées aux titulaires de contrats du fonds général incluent des estimations relatives au moment et au paiement des prestations pour sinistres survenus, aux rachats de contrats, aux contrats échus, aux arrérages échus, aux garanties minimums sur les produits des fonds distincts, aux participations aux excédents, auxcommissions et aux taxes sur primes contrebalancées par les primes futures sur les contrats en vigueur. Ces flux de trésorerie estimatifs sont fondés sur les meilleures hypothèses esti-matives retenues dans le calcul des provisions mathématiques. Ces montants sont actualisés et ne tiennent pas compte des recouvrements découlant des ententes de réassurance. En raison du recours à ces hypothèses, les flux de trésorerie réels différeront de ces estimations (se reporter à la rubrique « Provisions mathématiques »).

Dans le cours normal de ses activités, la Société conclut des engagements de placement qui ne sont pas constatés dans les états financiers con-solidés. Au 31 décembre 2006, les engagements de placement totalisaient 2 211 millions de dollars (2 494 millions de dollars en 2005), dontune tranche de 1 712 millions de dollars vient à échéance dans moins de un an (1 933 millions de dollars en 2005), une tranche de 414 mil-lions de dollars vient à échéance dans un an à trois ans (489 millions de dollars en 2005), une tranche de 73 millions de dollars vient à échéancedans trois à cinq ans (33 millions de dollars en 2005) et une tranche de 12 millions de dollars vient à échéance après cinq ans (39 millions dedollars en 2005).

LitigesLa Société est périodiquement appelée à intervenir dans le cadre de poursuites judiciaires, soit en qualité de défenderesse ou de demanderesse.Les poursuites engagées contre la Société mettent habituellement en cause ses activités de fournisseur de produits d’assurance et de gestionde patrimoine, ainsi que ses fonctions de conseiller en placement, d’employeur et de contribuable. Par ailleurs, les organismes de réglementa-tion et les instances gouvernementales du Canada, des États-Unis et de l’Asie, y compris les organismes de réglementation provinciaux et d’État, les procureurs généraux, la Securities and Exchange Commission des États-Unis, la National Association of Securities Dealers Inc. ainsique les commissions des valeurs mobilières canadiennes, envoient périodiquement à la Société des demandes de renseignements et effectuent,à l’occasion, des examens visant à s’assurer que les pratiques de la Société demeurent conformes aux lois régissant, entre autres, les secteursde l’assurance et des valeurs mobilières ainsi qu’aux lois régissant les activités des courtiers en valeurs mobilières. À l’instar de nombreuses autressociétés exerçant leurs activités dans le domaine des services financiers, les filiales de la SFM ont reçu des demandes de renseignements émanantd’organismes de réglementation et d’instances gouvernementales qui portent sur les pratiques illégales touchant les fonds communs de place-ment – à savoir, le phénomène d’anticipation des marchés ou « Market Timing » et les opérations effectuées après la clôture des marchés ou« Late Trading » – ainsi que sur la rémunération des ventes et ses activités de courtage en valeurs mobilières, y compris à l’égard des fondscommuns de placement sous-jacents aux produits de rente et d’assurance vie à capital variable. On suppose que ces demandes de renseigne-ments sont similaires à celles dont un grand nombre de sociétés de services financiers font l’objet de la part de divers organismes gouverne-mentaux relativement à leurs pratiques, politiques et procédures afférentes aux opérations sur fonds communs de placement et leurs activitésde courtage en valeurs mobilières. La Société apporte son entière collaboration aux organismes de réglementation et aux instances gouverne-mentales qui lui transmettent ces demandes de renseignements, et elle entend poursuivre dans cette voie. La Société est d’avis qu’à l’heureactuelle, la résolution définitive de la totalité ou d’une partie de ces litiges en instance n’aura aucune incidence défavorable importante sur sasituation financière ou ses résultats d’exploitation consolidés.

Paiements exigibles par période(en millions de dollars canadiens) Total

Moins de1 an

Entre 1 anet 3 ans

Entre 3 anet 5 ans

Après5 ans

Dette à long terme1

Obligations au titre d’instruments de capitaux propres1, 2

Obligations d’achatContrats de location-acquisitionContrats de location-exploitationObligations liées aux titulaires de contrats du fonds général3Dépôts bancaires et billets de consommation1

Autres

4 504 $6 249

5499

544374 86711 203

359

182 $689121

3124

12 2276 775

79

900 $200211

5189

18 8072 223

135

677 $200179

1112

13 7581 111

71

2 745 $5 160

38–

119330 075

1 09474

Total des obligations contractuelles 398 284 $ 20 200 $ 22 670 $ 16 109 $ 339 305 $

SFM Rapport annuel 2006 41

Page 46: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

42 SFM Rapport annuel 2006

Information financière trimestrielle

Autres informationsPrincipales informations financières annuelles

Information additionnelleDe l’information additionnelle relative à la Financière Manuvie, y compris sa notice annuelle, est disponible sur le site Web de la Société àl’adresse www.manuvie.com et sur celui de SEDAR à l’adresse www.sedar.com.

Actions en circulationAu 14 mars 2007, la SFM avait 1 543 483 026 actions ordinaires en circulation.

Aux 31 décembre et pour les exercices terminés à ces dates (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 2006 2005 2004

Total de l’actif 186 169 $ 182 651 $ 184 246 $

Passif financier à long terme : Dette à long terme Part des actionnaires sans contrôle dans les filiales Obligations au titre des actions privilégiées et des instruments de capitaux propres

3 062 $202

2 572

2 457 $187

1 922

2 948 $136

1 950

5 836 $ 4 566 $ 5 034 $

Dividendes en espèces par action ordinaire Dividendes en espèces par action de catégorie A, série 1 Dividendes en espèces par action de catégorie A, série 2Dividendes en espèces par action de catégorie A, série 3

0,725 $1,025 $

1,16252 $1,07813 $

0,58 $1,025 $

0,96554 $– $

0,47 $1,025 $

– $– $

Aux dates indiquées et pour les trimestresterminés à ces dates (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action)

31 déc.2006

30 sept.2006

30 juin2006

31 mars2006

31 déc.2005

30 sept.2005

30 juin2005

31 mars2005

Produits Primes Assurance vie et maladie Rentes et régimes de retraite

3 995 $1 085

3 629 $1 049

3 593 $1 078

3 552 $1 123

3 748 $1 065

3 803 $1 117

3 670 $913

3 466 $805

Total des primes Revenus de placements Autres produits

5 080 $2 8631 247

4 678 $2 5931 140

4 671 $2 3681 150

4 675 $2 6091 120

4 813 $2 5121 070

4 920 $2 5361 029

4 583 $2 4991 011

4 271 $2 3891 056

Total des produits 9 190 $ 8 411 $ 8 189 $ 8 404 $ 8 395 $ 8 485 $ 8 093 $ 7 716 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices Impôts sur les bénéfices

1 440 $(332)

1 330 $(362)

1 271 $(323)

1 295 $(349)

1 202 $(302)

941 $(194)

1 153 $(309)

1 026 $(226)

Bénéfice net 1 108 $ 968 $ 948 $ 946 $ 900 $ 747 $ 844 $ 800 $

Résultat de base par action ordinaire 0,71 $ 0,62 $ 0,61 $ 0,60 $ 0,57 $ 0,47 $ 0,52 $ 0,50 $

Résultat dilué par action ordinaire 0,70 $ 0,62 $ 0,60 $ 0,59 $ 0,56 $ 0,46 $ 0,52 $ 0,49 $

Dépôts aux fonds distincts 7 879 $ 7 705 $ 7 997 $ 9 706 $ 8 844 $ 8 224 $ 7 285 $ 7 433 $

Total de l’actif 186 169 $ 177 820 $ 177 013 $ 182 934 $ 182 651 $ 180 017 $ 185 835 $ 183 868 $

Actif net des fonds distincts 172 937 $ 154 606 $ 146 904 $ 151 858 $ 140 361 $ 132 124 $ 128 730 $ 120 814 $

Nombre moyen pondéréd’actions ordinaires 1 545 1 551 1 570 1 584 1 584 1 593 1 598 1 612

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées 1 561 1 566 1 586 1 601 1 600 1 608 1 613 1 628

Page 47: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

SFM Rapport annuel 2006 43

États financiers consolidés

44 Responsabilité en matière d’information financière

45 Rapport de l’actuaire désigné aux actionnaires

45 Rapport des vérificateurs aux actionnaires

46 Rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de

l’information financière

47 Rapport des vérificateurs sur les contrôles internes selon les normes

du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis)

48 Bilans consolidés

49 États des résultats consolidés

50 États de l’avoir consolidés

51 États des flux de trésorerie consolidés

52 Fonds distincts – États de l’actif net consolidés

52 Fonds distincts – États de l’évolution de l’actif net consolidés

53 Notes afférentes aux états financiers consolidés

Table des matières

Page 48: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Responsabilité en matière d’information financièreLa responsabilité des états financiers consolidés ci-joints, approuvés par le conseil d’administration, incombe à la direction de la SociétéFinancière Manuvie. La direction doit par ailleurs s’assurer que toute l’information contenue dans le rapport annuel aux actionnaires est con-forme à ces états financiers consolidés.

Les états financiers consolidés ont été dressés par la direction selon les principes comptables généralement reconnus du Canada et les exigencescomptables du Bureau du surintendant des institutions financières Canada. Des conventions et estimations comptables appropriées sont égale-ment utilisées pour préparer l’information selon les principes comptables généralement reconnus des États-Unis. Lorsqu’il existe d’autres mé-thodes de comptabilisation ou qu’il s’est avéré nécessaire de recourir à des estimations et au jugement, la direction a retenu les montants quiprésentent la situation financière et les résultats d’exploitation de la Société de la manière la plus adéquate dans les circonstances.

Des contrôles, des politiques et des procédés internes appropriés ont été mis en place de façon à assurer une information financière pertinenteet fiable. Les systèmes de contrôles internes sont régulièrement évalués par le service de vérification interne de la Société.

L’actuaire désigné par le conseil d’administration (l’« actuaire désigné ») est chargé de veiller à ce que les hypothèses retenues et les méthodesemployées pour le calcul des provisions mathématiques soient justes, compte tenu des circonstances, et que les provisions correspondent auxengagements futurs de la Société envers les titulaires de ses contrats d’assurance et de rente.

Il incombe au conseil d’administration de s’assurer que la direction assume ses responsabilités en matière d’information financière et depasser en revue et d’approuver en dernier ressort les états financiers consolidés. Ces responsabilités sont acquittées essentiellement par lecomité de vérification et de gestion des risques, dont les membres sont des administrateurs externes et indépendants nommés par le conseild’administration.

Le comité de vérification et de gestion des risques tient périodiquement des réunions avec la direction ainsi qu’avec les vérificateurs internes,les vérificateurs externes et l’actuaire désigné; ces réunions portent sur le contrôle interne du processus de présentation de l’information finan-cière ainsi que sur les questions de vérification et de présentation de l’information financière. Le comité de vérification et de gestion des risquespasse en revue les états financiers consolidés dressés par la direction et en recommande l’adoption au conseil d’administration. Il soumet aussià l’approbation du conseil d’administration et des actionnaires la nomination des vérificateurs externes ainsi que les honoraires de ces derniers.

Les états financiers consolidés ont été vérifiés par Ernst & Young s.r.l./S.E.N.C.R.L., vérificateurs externes de la Société, conformément auxnormes de vérification généralement reconnues du Canada. Ernst & Young s.r.l./S.E.N.C.R.L. a libre et plein accès à la direction et au comité devérification et de gestion des risques.

Dominic D’AlessandroPrésident et chef de la direction

Peter H. RubenovitchVice-président directeur principal et chef des finances

Toronto, Canada

le 19 mars 2007

44 SFM Rapport annuel 2006

Page 49: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Rapport de l’actuaire désigné aux actionnaires J’ai évalué les provisions mathématiques dans les bilans consolidés de la Société Financière Manuvie aux 31 décembre 2006 et 2005 et toutemodification s’y rapportant dans ses états des résultats consolidés pour les exercices terminés à ces dates conformément à la pratique actua-rielle généralement reconnue du Canada, notamment en procédant à la sélection d’hypothèses et de méthodes d’évaluation appropriées.

À mon avis, le montant des provisions mathématiques constitue une provision appropriée à l’égard de la totalité des obligations envers les titu-laires de contrats, et les états financiers consolidés présentent une image fidèle des résultats de l’évaluation.

Simon Curtis, F.C.I.A.Vice-président directeur et actuaire désigné

Toronto, Canada

le 19 mars 2007

Rapport des vérificateurs aux actionnairesNous avons vérifié les bilans consolidés de la Société Financière Manuvie et les états de l’actif net consolidés de ses fonds distincts aux 31 décembre 2006 et 2005 et les états des résultats, de l’avoir et des flux de trésorerie consolidés de la Société ainsi que les états de l’évolu-tion de l’actif net consolidés de ses fonds distincts pour les exercices terminés à ces dates. La responsabilité de ces états financiers incombe àla direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications.

Nos vérifications des états financiers au 31 décembre 2006 et pour l’exercice terminé à cette date ont été effectuées conformément aux normesde vérification généralement reconnues du Canada et aux normes du Public Company Accounting Oversight Board des États-Unis. Nos vérifi-cations des états financiers au 31 décembre 2005 et pour l’exercice terminé à cette date ont été effectuées conformément aux normes de véri-fication généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assuranceraisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des élémentsprobants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluationdes principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensembledes états financiers. Nous estimons que notre vérification constitue un fondement raisonnable à la formulation de notre opinion.

À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la Société etde ses fonds distincts aux 31 décembre 2006 et 2005 ainsi que des résultats d’exploitation de la Société, de ses flux de trésorerie et de l’évolution de l’actif net de ses fonds distincts pour les exercices terminés à ces dates selon les principes comptables généralement reconnus duCanada.

Nous avons également vérifié, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board des États-Unis, l’efficacité du contrôleinterne de la Société à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2006, selon les critères établis dans le rapport Internal Control –Integrated Framework publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission, et notre rapport du 19 mars 2007exprime une opinion sans réserve.

Ernst & Young, s.r.l. / S.E.N.C.R.L.Comptables agréés

Toronto, Canada

le 19 mars 2007

SFM Rapport annuel 2006 45

Page 50: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financièreLa direction de la Société Financière Manuvie est responsable de la mise en place et du maintien d’un processus de contrôle interne adéquat àl’égard de l’information financière. Le processus de contrôle interne de la Société Financière Manuvie a été conçu de façon à fournir à la direc-tion et au conseil d’administration de la Société une assurance raisonnable que les états financiers publiés ont été préparés et présentés selonles principes généralement reconnus du Canada. Tous les contrôles internes, peu importe la qualité de leur conception, ont des limitesinhérentes en raison des contrôles manuels. Ainsi, même les systèmes reconnus comme efficaces peuvent fournir seulement une assuranceraisonnable à l’égard de la préparation et de la présentation de l’information financière.

La direction maintient un processus complet de contrôles destinés à s’assurer que les opérations sont effectuées conformément aux autorisa-tions de la direction, que les actifs sont préservés et que les dossiers financiers sont fiables. La direction prend également les mesures néces-saires pour s’assurer que la transmission d’information et les communications sont efficaces et pour surveiller le rendement, y compris lerendement du processus de contrôle interne.

La direction de la Société Financière Manuvie s’est appuyée sur les critères établis dans le rapport Internal Control – Integrated Frameworkpublié par le Committee of Sponsoring Organizations (COSO) de la Treadway Commission pour évaluer l’efficacité du contrôle interne de laSociété à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2006. D’après cette évaluation, la direction est d’avis que le contrôle interne dela Société à l’égard de l’information financière était efficace au 31 décembre 2006.

L’appréciation par la direction de l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société au 31 décembre 2006 a étévérifiée par Ernst & Young, s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d’experts-comptables inscrit indépendant retenu par la Société. Dans leur rapport, à lapage 47, les vérificateurs expriment une opinion sans réserve sur l’appréciation de la direction et sur l’efficacité du contrôle interne de la Sociétéà l’égard de l’information financière en date du 31 décembre 2006.

Dominic D’AlessandroPrésident et chef de la direction

Peter H. RubenovitchVice-président directeur principal et chef des finances

Toronto, Canada

le 5 mars 2007

46 SFM Rapport annuel 2006

Page 51: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Rapport des vérificateurs sur les contrôles internes selon les normes duPublic Company Accounting Oversight Board (États-Unis)Nous avons vérifié l’appréciation de la direction, figurant dans le Rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information finan-cière ci-joint (voir la page 46), selon laquelle la Société Financière Manuvie (la « Société ») maintenait un contrôle interne efficace à l’égard del’information financière au 31 décembre 2006, selon les critères établis dans le rapport Internal Control – Integrated Framework publié par leCommittee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (les critères du COSO). La direction de la Société est responsable du main-tien d’un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière et de l’appréciation qu’elle fait de l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur l’appréciation faite par la direction et une opinionsur l’efficacité du contrôle interne de la Société à l’égard de l’information financière en nous fondant sur notre vérification.

Notre vérification a été effectuée conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board des États-Unis. Ces normes exi-gent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable qu’un contrôle interne efficace de l’informationfinancière a été maintenu à tous les égards importants. Notre vérification a consisté notamment à comprendre le contrôle interne à l’égard del’information financière, à évaluer l’appréciation qu’en a faite la direction, à mettre en œuvre des tests et à évaluer l’efficacité de la conceptionet du fonctionnement du contrôle interne à l’égard de l’information financière ainsi qu’à mettre en œuvre d’autres procédés que nous avonsjugés nécessaires dans les circonstances. Nous estimons que notre vérification constitue un fondement raisonnable à la formulation de notreopinion.

Le contrôle interne d’une société à l’égard de l’information financière est le processus visant à fournir une assurance raisonnable que l’infor-mation financière est fiable et que les états financiers ont été dressés, aux fins de la publication de l’information financière, selon les principescomptables généralement reconnus. Le contrôle interne d’une société à l’égard de l’information financière s’entend des politiques et procé-dures qui 1) concernent la tenue de comptes suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des opérations et des cessions d’actifs de lasociété; 2) fournissent une assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme il se doit pour dresser les états financiers selonles principes comptables généralement reconnus et que les encaissements et décaissements de la société ne sont faits qu’avec l’autorisation dela direction et du conseil d’administration et 3) fournissent une assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou cession non autoriséedes actifs de la société qui pourrait avoir une incidence importante sur les états financiers est soit interdite, soit détectée en temps opportun.

En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette pas de prévenirou de détecter certaines inexactitudes. De plus, toute projection du résultat d’une évaluation de l’efficacité sur des périodes futures est exposéeau risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements de situation ou d’une détérioration du niveau de respect des poli-tiques ou des procédures.

À notre avis, l’appréciation par la direction selon laquelle la Société maintenait un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financièreau 31 décembre 2006 donne, à tous les égards importants, une image fidèle de la réalité selon les critères du COSO. De plus, à notre avis, laSociété maintenait, à tous les égards importants, un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2006, selonles critères du COSO.

Nous avons également vérifié, conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada et aux normes du PublicCompany Accounting Oversight Board des États-Unis, les bilans consolidés de la Société et les états de l’actif net consolidés de ses fondsdistincts au 31 décembre 2006 et les états des résultats, de l’avoir et des flux de trésorerie consolidés de la Société ainsi que les états de l’évolution de l’actif net consolidés de ses fonds distincts pour l’exercice terminé à cette date, et notre rapport du 19 mars 2007 exprime uneopinion sans réserve.

Ernst & Young, s.r.l. / S.E.N.C.R.L.Comptables agréés

Toronto, Canada

le 19 mars 2007

SFM Rapport annuel 2006 47

Page 52: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Bilans consolidés

Les notes afférentes aux états financiers consolidés en font partie intégrante.

Dominic D’AlessandroPrésident et chef de la direction

Arthur R. SawchukPrésident du conseil d’administration

Au 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

ActifPlacements (note 6)

ObligationsCréances hypothécairesActionsImmeublesAvances sur contratsEncaisse et placements à court termePrêts bancairesAutres placements

103 159 $28 13111 2725 9056 413

10 7452 0093 530

103 315 $28 0088 7155 2796 1208 7231 8064 448

Total des placements 171 164 $ 166 414 $

Autres actifsRevenus de placements à recevoirPrimes arriéréesÉcart d’acquisition (note 21)

Actifs incorporels (note 5)

Divers

1 557 $669

7 4611 7083 610

1 639 $735

7 5011 7424 620

Total des autres actifs 15 005 $ 16 237 $

Total de l’actif 186 169 $ 182 651 $

Actif net des fonds distincts 172 937 $ 140 361 $

Passif et avoirProvisions mathématiques (note 7)

Gains nets réalisés différés (note 6)

Dépôts bancairesBillets de consommation (note 10)

Passif d’impôts futurs, montant net (note 9)

Autres passifs

130 819 $4 4427 8452 8602 2586 453

132 049 $4 2955 9112 9001 3377 806

Dette à long terme (note 11)

Passifs liés aux actions privilégiées et aux instruments de capitaux (note 12)

Part des actionnaires sans contrôle dans les filiales (note 13)

AvoirAvoir des titulaires de contrats avec participationCapitaux propres

Actions privilégiées Actions ordinaires Surplus d’apport Bénéfices non répartis et compte de conversion de devises

154 677 $3 0622 572

202

142

63814 248

12510 503

154 298 $2 4571 922

187

157

34414 490

938 703

Total de l’avoir 25 656 $ 23 787 $

Total du passif et de l’avoir 186 169 $ 182 651 $

Passif net des fonds distincts 172 937 $ 140 361 $

48 SFM Rapport annuel 2006

Page 53: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

États des résultats consolidés

Les notes afférentes aux états financiers consolidés en font partie intégrante.

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 2006 2005

ProduitsPrimesRevenus de placements (note 6)

Autres produits

19 104 $10 4334 657

18 587 $9 9364 166

Total des produits 34 194 $ 32 689 $

Prestations versées et chargesAux titulaires de contrats et bénéficiaires

Sinistres survenusRachats et capitaux échusArrérages échusParticipations aux excédents et bonificationsTransferts nets aux fonds distinctsVariation des provisions techniques

Frais générauxFrais de gestion des placements (note 6)

CommissionsIntérêts débiteursTaxes sur primesPart des actionnaires sans contrôle dans des filiales

5 949 $9 8143 3161 528

432(1 127)3 271

8923 546

962270

5

6 449 $10 3983 3661 569

465(2 376)3 378

7463 338

788244

2

Total des prestations et des charges 28 858 $ 28 367 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices (note 9)

5 336 $(1 366)

4 322 $(1 031)

Bénéfice net 3 970 $ 3 291 $

Perte attribuée aux titulaires de contrats avec participation 15 $ 3 $

Bénéfice net attribué aux actionnairesDividendes sur actions privilégiées

3 985 $(30)

3 294 $(14)

Bénéfice net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires 3 955 $ 3 280 $

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation (en millions)

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées en circulation (en millions)

Résultat de base par action ordinaireRésultat dilué par action ordinaire (note 15)

1 5631 579

2,53 $2,51 $

1 5971 612

2,05 $2,03 $

SFM Rapport annuel 2006 49

Page 54: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

États de l’avoir consolidés

Les notes afférentes aux états financiers consolidés en font partie intégrante.

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens)

Titulaires decontrats avecparticipation Actionnaires 2006 2005

Actions privilégiéesSolde au 1er janvierActions privilégiées émises (note 14)

Frais d’émission, impôts déduits

– $––

344 $300

(6)

344 $300

(6)

– $350

(6)

Solde au 31 décembre – $ 638 $ 638 $ 344 $

Actions ordinairesSolde au 1er janvierÉmises à l’exercice d’options sur actions et

d’unités d’actions différées (note 15)

Rachat et annulation (note 14)

– $

––

14 490 $

171(413)

14 490 $

171(413)

14 646 $

228(384)

Solde au 31 décembre – $ 14 248 $ 14 248 $ 14 490 $

Surplus d’apportSolde au 1er janvierEffet cumulatif de l’adoption des nouvelles conventions comptables

pour la rémunération à base d’actions (note 1 (j))

– $

93 $

7

93 $

7

102 $

Solde au 1er janvier - retraité Exercice d’options sur actionsCharge d’options sur actions (note 15)

Avantage fiscal des options sur actions exercées

– $–––

100 $(32)2631

100 $(32)2631

102 $(42)33

Solde au 31 décembre – $ 125 $ 125 $ 93 $

Bénéfices non répartisSolde au 1er janvierEffet cumulatif de l’adoption des nouvelles conventions comptables

pour la rémunération à base d’actions (note 1 (j))

157 $

11 918 $

(10)

12 075 $

(10)

10 568 $

Solde au 1er janvier - retraité Bénéfice net (perte nette)Dividendes sur actions privilégiéesDividendes sur actions ordinairesRachat et annulation d’actions ordinaires (note 14)

Transfert des bénéfices non répartis des titulaires de contrats avecparticipation provenant de l’acquisition (note 3)

157 $(15)

–––

11 908 $3 985

(30)(1 133)(1 218)

12 065 $3 970

(30)(1 133)(1 218)

10 568 $3 291

(14)(926)(854)

10

Solde au 31 décembre 142 $ 13 512 $ 13 654 $ 12 075 $

Compte de conversion de devisesSolde au 1er janvierVariation de l’exercice, impôts déduits

– $–

(3 215)$206

(3 215)$206

(2 215)$(1 000)

Solde au 31 décembre – $ (3 009)$ (3 009)$ (3 215)$

Total des bénéfices non répartis et du compte de conversion de devises 142 $ 10 503 $ 10 645 $ 8 860 $

Total de l’avoir 142 $ 25 514 $ 25 656 $ 23 787 $

50 SFM Rapport annuel 2006

Page 55: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

SFM Rapport annuel 2006 51

États des flux de trésorerie consolidés

Les notes afférentes aux états financiers consolidés en font partie intégrante.

À la fin de l’exerciceEncaisse et placements à court terme, montant brutPaiements en cours de compensation inscrits dans les autres passifs, montant net

10 745 $(414)

8 723 $(461)

Encaisse et placements à court terme au 31 décembre, montant net 10 331 $ 8 262 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

Activités d’exploitationBénéfice netRajustements en fonction des éléments sans effet sur la trésorerie

Augmentation des provisions techniques, sauf produits fixes institutionnels de John HancockAmortissement des gains nets réalisés et latents sur placementsAmortissement des primes / escomptes et rajustements à la valeur du marchéAutres amortissements Charge d’impôts sur les bénéfices futursProvisions pour réduction de valeur des placementsCharge de rémunération à base d’actionsPart des actionnaires sans contrôle dans les filiales

3 970 $

3 737(1 171)

271234996

1261

3 291 $

2 671(964)39721571814033(3)

Bénéfice net rajusté en fonction des éléments sans effet sur la trésorerieFluctuations des débiteurs et des créditeurs liés à l’exploitation et aux contrats

8 065 $(19)

6 498 $900

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation 8 046 $ 7 398 $

Activités d’investissementAchats et prêts hypothécairesCessions et remboursementsDiminution nette des liquidités par suite de la vente ou de l’acquisition de filiales

(65 693)$63 757

(59)

(59 068)$57 722

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (1 995)$ (1 346)$

Activités de financementDiminution des conventions de rachat et titres vendus mais non encore achetésÉmission de créances à long termeRemboursement de la dette à long termeÉmission de billets subordonnésRemboursement des titres d’emprunt secondairesRachats de produits à revenu fixe institutionnels de John Hancock, montant netDépôts bancaires, montant netCapital du partenaire de coentrepriseBillets de consommation émis (échus), montant netDividendes sur actions privilégiéesDividendes sur actions ordinairesRemboursements de fonds, montant netRachat et annulation d’actions ordinairesActions ordinaires émises à l’exercice d’optionsAvantage fiscal à l’exercice d’options sur actionsActions privilégiées émises, montant net

(384)$901

(272)645

–(4 864)2 373

7(40)(30)

(1 133)(69)

(1 631)13959

294

(115)$4

(308)–

(9)(5 047)1 558

–137(14)

(926)(380)

(1 238)186

–344

Flux de trésorerie liés aux activités de financement (4 005)$ (5 808)$

Encaisse et placements à court termeAugmentation au cours de l’exerciceVariation résultant des fluctuations de changeSolde au 1er janvier

2 046 $23

8 262

244 $(208)

8 226

Solde au 31 décembre 10 331 $ 8 262 $

Encaisse et placements à court terme

Au début de l’exerciceEncaisse et placements à court terme, montant brutPaiements en cours de compensation inscrits dans les autres passifs, montant net

8 723 $(461)

8 562 $(336)

Encaisse et placements à court terme au 1er janvier, montant net 8 262 $ 8 226 $

Page 56: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Fonds distincts – États de l’actif net consolidés

Fonds distincts – États de l’évolution de l’actif net consolidés

Les notes afférentes aux états financiers consolidés en font partie intégrante.

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

AugmentationsDépôts des titulaires de contratsGains nets réalisés et latents sur placementsIntérêts et dividendesTransferts du fonds général, montant netRéévaluation de devisesAutres contrats consolidés aux fonds distincts (note 1 f))

Fonds pris en charge à l’acquisition d’une filiale (note 3)

33 287 $11 8636 552

432523

––

31 786 $6 7084 241

465(4 539)

305395

Total des augmentations 52 657 $ 39 361 $

DiminutionsPaiements aux titulaires de contratsHonoraires de gestion et d’administration

17 674 $2 407

14 885 $2 005

Total des diminutions 20 081 $ 16 890 $

Augmentation nette de l’exerciceActif des fonds distincts au 1er janvier, montant net

32 576 $140 361

22 471 $117 890

Actif des fonds distincts au 31 décembre, montant net 172 937 $ 140 361 $

Aux 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

Placements, à la valeur marchandeEncaisse et placements à court termeObligationsActions et fonds communs de placementAutres placements

Revenus de placements à recevoirAutres passifs, montant net (note 1 f))

3 410 $11 524

155 8584 078

86(2 019)

2 661 $11 651

123 0603 816

96(923)

Total de l’actif net des fonds distincts 172 937 $ 140 361 $

Composition de l’actif net des fonds distincts :Part des titulaires de contratsPart de la SociétéPart des autres porteurs de contrats (note 1 f))

172 048 $571318

139 695 $361305

Total de l’actif net des fonds distincts 172 937 $ 140 361 $

52 SFM Rapport annuel 2006

Page 57: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

SFM Rapport annuel 2006 53

Notes afférentes aux états financiers consolidés

54 Nature des activités et principales conventions comptables

58 Modifications futures de conventions comptables et de la présentation

de l’information financière

60 Regroupement d’entreprises avec John Hancock Financial Services, Inc.

60 Coûts de restructuration

60 Actifs incorporels

61 Placements et revenus de placements

63 Provisions mathématiques

68 Gestion des risques

69 Impôts sur les bénéfices

70 Billets de consommation

70 Dette à long terme

71 Obligations liées aux actions privilégiées et instruments de capitaux

72 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales

72 Capital social

73 Attributions à base d’actions

75 Avantages sociaux futurs

78 Entités à détenteurs de droits variables

80 Engagements et éventualités

82 Juste valeur des instruments financiers

83 Instruments financiers dérivés

84 Information sectorielle

86 Divergences importantes entre les principes comptables généralement

reconnus du Canada et ceux des États Unis

101 Chiffres correspondants

101 Fait postérieur à la date du bilan

Table des matières

Table des matières

Page 58: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Notes afférentes aux états financiers consolidés(en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action ou sauf indication contraire)

Note 1 ❚ Nature des activités et principales conventions comptablesLa Société Financière Manuvie (« SFM ») est une société d’assurance vie dont les actions se transigent en bourse, détenant La Compagnied’Assurance-Vie Manufacturers (« Manufacturers »), société canadienne d’assurance vie, et John Hancock Financial Services, Inc. (« JHF »), société de portefeuille d’un groupe d’entreprises de services financiers aux États-Unis. La SFM et ses filiales (collectivement, la« Financière Manuvie » ou la « Société ») offrent une vaste gamme de produits et de services financiers dont des produits d’assurance vieindividuelle, d’assurance vie et maladie collective, d’assurance soins de longue durée, des régimes de retraite, des rentes et des fonds com-muns de placement, aux États-Unis, au Canada et en Asie. La Société offre également des services de réassurance, principalement en rétro-cession vie et accident ainsi que des services de gestion de placement pour l’actif du fonds général, des fonds distincts et des fondscommuns de placement de la Société et pour des clients institutionnels.

La SFM est constituée en vertu de la Loi sur les sociétés d’assurances (Canada), qui stipule que les états financiers doivent être dressésselon les principes comptables généralement reconnus du Canada (« PCGR du Canada ») et selon les exigences comptables du Bureau dusurintendant des institutions financières Canada (« BSIF »). Aucune des exigences comptables du BSIF ne fait exception aux PCGR duCanada. Pour dresser les états financiers selon les PCGR du Canada, la direction doit effectuer des estimations et poser des hypothèsesqui influent sur les montants inscrits à l’actif et au passif, sur l’information à fournir relativement aux actifs et passifs éventuels à la datedes états financiers consolidés, et sur les montants inscrits aux produits et charges pour la période visée. Les résultats réels peuvent différer de ces estimations. Les procédés d’estimation les plus importants portent sur la provision pour dépréciation d’actifs, l’établisse-ment des provisions mathématiques, l’évaluation des entités à détenteurs de droits variables, le calcul des prestations et autres charges autitre des régimes de retraite et d’avantages postérieurs à l’emploi, les impôts sur les bénéfices et le test de dépréciation de l’écart d’acqui-sition et des actifs incorporels. Bien que ces estimations puissent varier, la direction estime que les montants provisionnés sont suffisants.Les principales conventions comptables employées pour l’établissement des présents états financiers consolidés sont résumées ci après.

a) Périmètre de consolidationLa SFM consolide les états financiers de toutes ses filiales à l’exception de celles qui sont des entités à détenteurs de droits variables (« EDDV ») dont la SFM n’est pas le principal bénéficiaire. La Société a déterminé qu’aucune EDDV n’est consolidée au fonds général dela Société. Toutefois, comme il est précisé à la note 17 a), certaines EDDV sont consolidées aux fonds distincts. Les soldes et opérationsintersociétés sont éliminés et la part des actionnaires sans contrôle dans des filiales est incluse dans un poste distinct des bilans consolidéset des états des résultats consolidés. Les résultats d’exploitation des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à compter de ladate d’acquisition.

La Société comptabilise à la valeur de consolidation les placements sur lesquels elle exerce une influence notable. Les gains et pertes à lavente de ces placements entrent dans les résultats une fois réalisés; les moins-values durables sont portées immédiatement aux résultats.

b) PlacementsSelon les PCGR du Canada que suivent les sociétés d’assurance vie, la Société comptabilise ses placements d’après diverses méthodesrésumées ci-dessous.

54 SFM Rapport annuel 2006

Page 59: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Une fois constituée, une provision pour moins-value d’obligations ou de créances hypothécaires n’est reprise qu’en cas de disparition descauses de la baisse de valeur. À la cession d’un actif déprécié, la provision correspondante est radiée.

Outre les provisions relatives à la valeur comptable des actifs dépréciés, la Société établit une provision pour moins-value future possiblepar une réduction du rendement des placements qu’elle retient pour le calcul des provisions techniques.

Les produits tirés des placements à échéance fixe sont constatés selon la méthode de la comptabilité d’exercice et les primes et lesescomptes sont amortis sur la durée de vie des placements à l’aide de la méthode du taux effectif.

Les autres placements comprennent les placements dans des coentreprises non consolidées, des sociétés en nom collectif, des fonds, dessociétés à responsabilité limitée, des portefeuilles dans le secteur pétrolier et gazier, des contrats de location, la dette de second rang desociétés d’assurance vie ainsi que dans des instruments dérivés.

c) Encaisse et placements à court termeLe poste Encaisse et placements à court terme se compose de l’encaisse, des comptes courants, des dépôts à un jour et dépôts à termeet des titres à revenu fixe détenus dans le but de pouvoir respecter les engagements à court terme en espèces. Les placements à courtterme sont comptabilisés au coût non amorti. Les paiements nets en cours et les découverts bancaires sont inscrits dans les autres passifs.

d) Écart d’acquisition et autres actifs incorporelsL’écart d’acquisition représente l’excédent du coût des entreprises acquises sur les justes valeurs estimatives des actifs nets acquis. Les actifs incorporels comprennent les actifs incorporels ayant une durée de vie indéfinie et les actifs incorporels ayant une durée de vie limi-tée. L’écart d’acquisition et les actifs incorporels à durée de vie indéfinie sont soumis à un test de dépréciation au moins une fois l’an. Cetest est administré à l’échelon du secteur d’exploitation pour l’écart d’acquisition et à l’échelon de la Société pour les actifs incorporels àdurée de vie indéfinie. Toute dépréciation possible de l’écart d’acquisition est relevée en comparant la juste valeur estimative d’un secteurd’exploitation à sa valeur comptable. La valeur comptable correspond aux capitaux propres alloués au secteur d’exploitation. Toute dépré-ciation possible des actifs incorporels à durée de vie indéfinie est relevée en comparant la juste valeur estimative de l’élément d’actif à savaleur comptable constatée au bilan. Une perte de valeur serait constatée et la valeur de l’actif réduite dans la mesure où la valeur comp-table dépasse la juste valeur. Les actifs incorporels à durée de vie limitée sont amortis sur leur durée de vie utile estimative et sont soumisà un test de dépréciation lorsqu’un changement de circonstances laisse supposer qu’une dépréciation peut avoir eu lieu.

Valeur comptable

Constatation des gains etpertes réalisés dans le coursnormal des activités Constatation des moins-values

Obligations Coût non amorti, diminué de laprovision pour pertes spécifiques.Les gains (pertes) latents ne sontpas constatés, sauf en cas demoins-value.

Différés et portés aux résultats surla durée restante des obligationscédées, jusqu’à concurrence de 20 ans.

Dépréciation d’une obligation particulière en cas d’improbabilité derecouvrement du capital et des intérêts à l’échéance.

Dans ce cas, la valeur de l’obligation est ramenée à sa valeur deréalisation nette, et la charge est imputée aux résultats de la périodependant laquelle la moins-value est constatée.

Créanceshypothécaires

Coût non amorti, diminué desremboursements et de la provisionpour pertes spécifiques. Les gains(pertes) latents ne sont pasconstatés, sauf en cas de moins-value.

Différés et portés aux résultats surla durée restante des créancescédées, jusqu’à concurrence de 20ans.

Dépréciation d’une créance hypothécaire particulière en casd’improbabilité de recouvrement du capital et des intérêts àl’échéance. Les créances sont alors comptabilisées à la valeur deréalisation estimative, mesurées à la juste valeur de toute garantiesous-jacente à la créance, déduction faite des coûts prévus deréalisation et de tout montant qui doit légalement être rembourséaux emprunteurs. La charge est imputée aux résultats de la périodependant laquelle la moins-value est constatée.

Les créances hypothécaires sont jugées douteuses en cas d’arriéréde trois mois ou plus ou s’il existe une provision à l’égard de lacréance.

En cas de saisie, les créances hypothécaires sont ramenées à leurvaleur de réalisation nette. La diminution de la valeur de réalisationnette d’un immeuble saisi est immédiatement portée aux résultats.

Actions Constatation des gains (pertes)latents selon une moyenne mobilede la valeur marchande, la valeurcomptable étant rapprochée de lavaleur marchande à raison de 5 %par trimestre.

Différés, 5 % des gains (pertes)réalisés différés non amortis étantportés aux résultats chaquetrimestre.

La valeur comptable des actions particulières est ramenée à la valeurmarchande, par une imputation aux résultats, si une baisse devaleur de l’ensemble du portefeuille d’actions (déduction faite desgains réalisés différés) est jugée durable.

Immeubles Constatation des gains (pertes)latents selon une moyenne mobilede la valeur marchande, la valeurcomptable étant rapprochée de lavaleur marchande à raison de 3 %par trimestre.

Différés, 3 % des gains (pertes)réalisés différés non amortis étantportés aux résultats chaquetrimestre.

La valeur comptable d’immeubles en particulier est ramenée à lavaleur marchande, par une imputation aux résultats, si une baissede valeur de l’ensemble du portefeuille immobilier (déduction faitedes gains réalisés différés) est jugée durable.

Avances surcontrats

Solde. Sans objet. Garanties par la valeurde rachat des contrats pertinents.

Sans objet. Garanties par la valeur de rachat des contrats pertinents.

SFM Rapport annuel 2006 55

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e) Actifs diversLes actifs divers comprennent les sommes dues par les réassureurs, les immobilisations et les charges au titre des prestations de retraitepayées d’avance. Les immobilisations sont comptabilisées au coût diminué de l’amortissement cumulé calculé selon la méthode linéairesur la durée de vie utile estimative, qui varie de deux à dix ans.

f) Fonds distinctsLa Société gère un certain nombre de fonds distincts pour le compte de ses titulaires de contrats. Elle inscrit directement à leurs comptesles revenus de placements de ces fonds. Ces fonds sont par conséquent comptabilisés à part, et leurs états financiers sont distincts deceux du fonds général de la Société. La rémunération que la Société tire de la gestion des fonds distincts est inscrite au poste Autres pro-duits du compte de résultats du fonds général. Les placements des fonds distincts sont comptabilisés à la valeur marchande.

Si le fonds général et les fonds distincts de la Société partagent une participation financière majoritaire dans les droits d’une société encommandite, la société en commandite est consolidée dans les comptes des fonds distincts si ceux-ci en détiennent une quote-part plusimportante que le fonds général. Dans ce cas, la quote-part de l’actif net des droits non détenue par la Société ou les titulaires de con-trats à fonds distincts est présentée comme un actif net détenu par les autres porteurs de contrats.

La Société offre également des garanties minimales pour les contrats d’assurance vie individuelle et les contrats de rente à capital variable.Ces garanties minimales portent sur les prestations de décès, les retraits, les valeurs à l’échéance et les prestations de rentes. Le passifassocié à ces garanties minimales est comptabilisé au titre des provisions techniques dans le fonds général de la Société.

g) Provisions mathématiquesLes provisions mathématiques correspondent au montant qui, ajouté aux montants estimatifs des primes futures et des revenus de place-ments nets futurs, permettra d’acquitter les montants futurs estimatifs des prestations, des participations, des impôts et taxes (autres queles impôts sur les bénéfices) et des charges liés aux contrats en vigueur dans l’avenir. Il revient à l’actuaire désigné de la Société de déter-miner le montant des provisions mathématiques à constituer chaque année pour couvrir ultérieurement ces engagements. Les méthodesd’évaluation de l’actuaire désigné reposent sur les normes de l’Institut Canadien des Actuaires. Conformément aux pratiques actuariellesgénéralement reconnues du Canada, les provisions mathématiques sont déterminées d’après la Méthode canadienne axée sur le bilan (« MCAB »).

h) Impôts sur les bénéficesLa Société comptabilise les impôts sur les bénéfices suivant la méthode axée sur le bilan, selon laquelle la charge d’impôts est calculéed’après les lois fiscales et les taux d’imposition pratiquement en vigueur à la date du bilan consolidé. La charge d’impôts sur les bénéficescomporte deux composantes : les impôts de l’exercice et les impôts futurs. Les impôts de l’exercice sont les montants qui devraient êtreexigibles ou recouvrables relativement à l’exercice en cours. Les impôts futurs découlent des variations durant l’exercice des écarts tem-poraires cumulatifs entre la valeur comptable des actifs et passifs et leur valeur fiscale respective. Un actif d’impôts futurs est constatédans la mesure où la réalisation future de l’avantage fiscal est plus probable qu’improbable et une provision pour moins-value est établiepour l’excédent.

i) Conversion des devisesLes actifs et passifs libellés en devises sont convertis en dollars canadiens aux taux de change en vigueur à la date du bilan consolidé. Lesproduits et charges sont convertis au taux de change moyen de l’exercice. Les gains et les pertes de change latents sur les investissementsdans des établissements étrangers autonomes ainsi que les résultats de la couverture de ces positions, déduction faite des impôts applicables, sont portés à l’avoir. Les gains et pertes de change réalisés à la cession d’investissements dans des établissements étrangersautonomes sont portés aux résultats nets.

j) Rémunération à base d’actionsLa Société accorde à certains salariés et administrateurs une rémunération sous forme d’options sur actions, d’unités d’actions différéeset d’unités d’actions temporairement incessibles. Elle utilise la méthode de la juste valeur pour les rémunérations à base d’actions offertesà des non-salariés, pour les attributions directes d’actions et pour les attributions qui prévoient le règlement en espèces ou autres actifsoctroyées aux salariés après le 1er janvier 2002. La Société comptabilise les options sur actions attribuées aux salariés à partir du 1er janvier2002 selon la méthode de la juste valeur. La méthode de la valeur intrinsèque est appliquée pour comptabiliser les options attribuées avantle 1er janvier 2002.

En juillet 2006, le Comité sur les problèmes nouveaux de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (« ICCA ») a publié l’abrégé CPN-162, intitulé Rémunération à base d’actions des salariés admissibles à la retraite avant la date d’acquisition. L’abrégé stipule que larémunération à base d’actions doit être constatée à la date de l’attribution dans le cas des salariés admissibles à la retraite à la date d’at-tribution, et sur la période allant de la date d’attribution jusqu’à la date où le salarié devient admissible à la retraite dans le cas des salariésqui deviennent admissibles à la retraite au cours du délai d’acquisition des droits. L’abrégé est en vigueur pour l’exercice se terminant le31 décembre 2006 et doit être appliqué rétroactivement, avec retraitement des chiffres des périodes antérieures.

La Société a adopté les dispositions de ce nouvel abrégé au quatrième trimestre de 2006 et en a constaté l’effet cumulatif sur les exerci-ces précédents comme des rajustements au surplus d’apport d’ouverture et aux bénéfices non répartis d’ouverture. Les bénéfices nonrépartis d’ouverture ont chuté de 10 $, soit 7 $ liés aux options sur actions et 3 $ aux unités d’actions temporairement incessibles. LaSociété n’a pas retraité le bénéfice net des exercices antérieurs à la suite de l’adoption de ces modifications aux conventions comptables,puisqu’elle a conclu que ces modifications n’ont eu aucune incidence importante sur les exercices antérieurs. Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006, l’incidence de l’adoption de ces modifications de conventions comptables se résume à une diminution du bénéficenet de 6 $ (déduction faite d’une charge d’impôts de 1 $).

56 SFM Rapport annuel 2006

Page 61: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

La rémunération à base d’actions est comptabilisée comme une charge de rémunération sur la période d’acquisition des droits applicable,sauf si le salarié est admissible à la retraite à la date d’attribution ou deviendra admissible à la retraite au cours du délai d’acquisition desdroits. Le coût de rémunération, attribuable aux options sur actions et aux unités d’actions temporairement incessibles attribuées auxsalariés admissibles à la retraite à la date d’attribution, est constaté à la date d’attribution et le coût de rémunération, attribuable auxoptions sur actions et aux unités d’actions temporairement incessibles attribuées aux salariés qui deviendront admissibles à la retraite aucours du délai d’acquisition des droits, est constaté sur la période allant de la date d’attribution à la date où le salarié devient admissibleà la retraite. Dans le cas des options sur actions, l’obligation est constatée à titre d’augmentation du surplus d’apport. En ce qui a traitaux unités d’actions temporairement incessibles, un passif est comptabilisé selon la valeur marchande des actions de la Société sur la pé-riode d’acquisition. La variation de la valeur des unités d’actions temporairement incessibles applicable à la tranche d’unités passées encharges est constatée dans les états des résultats consolidés.

k) Avantages sociaux futursLa Société offre un certain nombre de régimes de retraite et d’avantages sociaux, à prestations déterminées et à cotisations déterminées,à ses salariés et agents admissibles. Parmi ces régimes, notons des régimes de retraite universels offerts aux salariés, qui sont principale-ment capitalisés, des régimes de retraite complémentaires offerts aux dirigeants, qui sont principalement non capitalisés, et d’autresrégimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que des régimes de retraite, qui sont aussi principalement non capitalisés.

Les régimes à cotisations déterminées offrent des prestations de retraite en fonction des cotisations accumulées et des bénéfices de lacaisse. Le coût des régimes à cotisations déterminées correspond aux cotisations obligatoires versées par la Société en échange des ser-vices rendus par les salariés durant la période.

Les régimes à prestations déterminées classiques offrent des prestations de retraite fondées sur les années de service des salariés et sur lesalaire moyen de fin de carrière. Les autres régimes à prestations déterminées offerts sont des régimes d’encaisse aux États-Unis dont lesprestations sont fondées sur les cotisations cumulées et les crédits au titre des intérêts. Le coût de tous les régimes à prestations déter-minées est comptabilisé suivant la méthode de la répartition au prorata des services et les estimations du rendement prévu des actifs desrégimes et, le cas échéant, de la hausse des salaires et de l’âge à la retraite des salariés. Les gains et pertes actuariels qui dépassent 10 %du montant le plus élevé entre l’obligation au titre des prestations constituées ou la valeur marchande des actifs des régimes et les coûtsdes services passés sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée résiduelle moyenne estimative d’activité des participants auxrégimes. Le rendement prévu des actifs des régimes est fondé sur la meilleure estimation de la Société du taux de rendement à long termeprévu de ces actifs et sur leur valeur liée au marché. La valeur liée au marché des actifs des régimes est calculée selon une méthode envertu de laquelle l’écart entre la valeur marchande réelle et la valeur marchande prévue des actifs des régimes est constaté sur cinq ans.

La Société offre aussi des régimes d’assurance maladie, de soins dentaires et, dans certains cas, d’assurance vie aux salariés qui y sontadmissibles à la retraite. La valeur actuelle estimative des prestations est imputée aux résultats sur les années de service qui précèdent l’admissibilité intégrale à ces prestations. Les gains et pertes actuariels qui dépassent 10 % de l’obligation au titre des prestations consti-tuées sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée résiduelle moyenne estimative d’activité des participants aux régimes.

Au Canada et aux États-Unis, des régimes complémentaires d’assurance maladie et soins dentaires sont également offerts aux salariés quisont absents du travail en raison d’une invalidité (ou de tout autre congé autorisé) pendant la durée de leur absence. La valeur actuelleestimative de ces avantages est imputée aux résultats de l’exercice durant lequel l’absence survient.

Le coût des prestations payées d’avance est porté au poste Autres actifs et le passif au titre des prestations constituées est porté au posteAutres passifs.

l) Instruments dérivésLa Société utilise des instruments dérivés pour gérer le risque de change, le risque de taux d’intérêt et les autres risques de marché aux-quels sont exposés les instruments financiers inscrits au bilan ainsi que les opérations prévues. Les gains et pertes réalisés et latents sur lesopérations sur instruments dérivés qui ont un objectif de couverture et sont efficaces à ce titre sont comptabilisés suivant la même méthode que les actifs et passifs sous-jacents. Les gains et pertes réalisés et latents sur les opérations sur instruments dérivés qui ne sontpas admissibles à la comptabilité de couverture sont comptabilisés à titre de placements de portefeuille et les valeurs comptables sontrajustées en fonction des valeurs marchandes à raison de 5 % par trimestre. L’efficacité de la couverture est évaluée chaque trimestre.

Les produits et charges sur instruments dérivés liés aux placements et aux passifs financiers sont portés aux états des résultats consolidés,les premiers aux revenus de placements, les secondes aux intérêts débiteurs. Les flux de trésorerie liés aux instruments dérivés associés auxplacements et aux passifs financiers sont inclus dans les états des flux de trésorerie consolidés de la même manière que les flux de tré-sorerie provenant des placements et des passifs financiers sous-jacents. Les actifs et passifs dérivés sont portés respectivement aux postesAutres placements et Autres passifs, et les gains nets réalisés différés sont présentés comme tels dans les bilans consolidés.

m) Primes et charges connexesLes primes brutes relatives à tous les types de contrats d’assurance, ainsi qu’aux contrats comportant un risque limité de mortalité ou demorbidité, sont habituellement constatées à titre de produits lorsqu’elles sont exigibles.

Lorsque les primes sont constatées, les provisions techniques connexes sont calculées de façon que les prestations et les charges cor-respondant à ces produits soient comptabilisées.

SFM Rapport annuel 2006 57

Page 62: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Note 2 ❚ Modifications futures de conventions comptables et de la présentation de l’informationfinancière

a) Instruments financiers – comptabilisation et évaluation, couvertures, résultat étendu et capitaux propresEn janvier 2005, l’ICCA a publié de nouvelles normes comptables, dont les chapitres 3855, « Instruments financiers – comptabilisation etévaluation », 3865, « Couvertures », 1530, « Résultat étendu », et 3251, « Capitaux propres », qui sont entrées en vigueur le 1er janvier2007 pour la Société. Ces normes favoriseront l’harmonisation avec les normes comptables américaines et internationales. En outre, l’ICCAa publié le chapitre 4210, « Les entreprises d’assurance-vie – considérations particulières » sous un nouveau numéro, le chapitre 4211,qui est entré en vigueur pour la Société le 1er janvier 2007 et qui oblige les sociétés d’assurance vie à comptabiliser les actifs et passifs financiers (à l’exclusion des provisions mathématiques) ainsi que les dérivés autonomes et incorporés conformément au nouveau chapitresur les instruments financiers.

Les normes exigent que tous les actifs financiers soient classés comme détenus à des fins de transaction, disponibles à la vente ou détenusjusqu’à leur échéance ou comme prêts et créances. En outre, les normes prévoient que tous les actifs financiers, y compris tous les dérivés,soient évalués à leur juste valeur à l’exception des prêts, des créances et des placements devant être détenus jusqu’à leur échéance, quidevraient être évalués au coût après amortissement. Le BSIF a dicté certaines restrictions sur l’utilisation de la classification des actifscomme détenus à des fins de transaction.

Les changements de juste valeur des valeurs détenues à des fins de transaction continueront d’être portés aux résultats, alors que leschangements de juste valeur des valeurs disponibles à la vente seront inscrits dans les autres éléments du résultat étendu, déduction faitedes impôts et taxes, jusqu’à ce que l’actif financier soit vendu ou jusqu’à leur dépréciation, moment auquel ils seront constatés en résultat.

De la même façon, les normes exigent que tous les passifs financiers, mis à part les provisions techniques, soient évalués à leur juste valeurquand ils sont détenus à des fins de négociation ou s’ils sont des dérivés. Les autres passifs financiers devraient être évalués au coût aprèsamortissement.

Le chapitre 3855 ne s’applique pas aux contrats d’assurance émis aux titulaires de contrats par des assureurs, qui sont comptabilisés con-formément aux dispositions du chapitre 4211. Toutefois, le calcul des provisions mathématiques est fondé sur le calcul des instrumentsfinanciers. La norme stipule que l’incidence indirecte sur les provisions mathématiques doit être comptabilisée comme un rajustement ausolde des bénéfices non répartis au début de l’exercice au cours duquel les dispositions du chapitre 3855 sont adoptées.

Les dérivés seront classés comme détenus à des fins de transaction, à moins qu’ils soient expressément désignés dans une relation de cou-verture efficace. Les normes permettent trois types de relations de couverture : les couvertures de juste valeur, les couvertures de flux detrésorerie et les couvertures d’un investissement net dans un établissement étranger autonome. Pour les couvertures de juste valeur, lapartie efficace des variations de la juste valeur des instruments dérivés est portée aux résultats en réduction des variations de la juste valeurattribuable au risque, qui est couvert pour l’actif, le passif ou l’engagement ferme sous-jacent. Pour les couvertures de flux de trésorerieet les couvertures d’un investissement net dans un établissement étranger autonome, la partie efficace des variations de la juste valeurdes instruments dérivés est comptabilisée dans les autres éléments du résultat étendu, jusqu’à ce que la variabilité des flux de trésoreriefaisant l’objet de la couverture soit constatée dans les résultats au cours de périodes futures ou à la décomptabilisation de l’investissementnet. Lorsqu’un instrument dérivé est désigné comme couverture et que les critères d’efficacité de la couverture sont satisfaits, les résul-tats peuvent être compensés, mais seulement dans la mesure où la couverture est efficace. Toute inefficacité d’une relation de couverturesera comptabilisée immédiatement en résultat.

Le cumul des autres éléments du résultat étendu sera présenté dans les bilans consolidés sous une rubrique distincte des capitaux propres(déduction faite des impôts et taxes) et comprendra les gains latents nets sur les titres disponibles à la vente, les gains latents nets sur lesinstruments dérivés désignés dans une couverture de flux de trésorerie efficace, ainsi que les gains et pertes de change latents et les cou-vertures compensatoires d’un établissement étranger autonome.

58 SFM Rapport annuel 2006

Page 63: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

L’incidence de ces modifications de conventions comptables sur le bilan d’ouverture de la Société au 1er janvier 2007 figure ci-dessous.

En outre, lorsqu’un actif ou un passif faisait ou fait partie d’une relation de couverture de juste valeur, ou si l’élément est classé commedisponible à la vente dans Cumul des autres éléments du résultat étendu, la valeur comptable sera rajustée pour tenir compte du rajuste-ment de couverture non amorti attribuable au risque de couverture.

En raison de la complexité de la classification de tous les actifs et du calcul de l’incidence sur les provisions mathématiques, le calcul del’incidence sur le solde d’ouverture du bilan n’est pas terminé.

b) Comptabilisation des baux adossésEn septembre 2006, le Comité sur les problèmes nouveaux de l’ICCA a mis à jour l’abrégé CPN-46, « Baux adossés », afin de tenir comptede la note d’orientation Staff Position No 13-2 émise en juillet 2006 par le Financial Accounting Standards Board des États-Unis. Cette noted’orientation stipule que les modifications relatives au moment prévu des flux de trésorerie associés aux impôts sur les bénéfices découlantd’un bail adossé doivent être considérées comme des éléments déclencheurs nécessitant le recalcul du taux de rendement et de l’affecta-tion du revenu de location depuis l’établissement du bail et en constatant les gains ou pertes découlant de la modification. Avant cettemise à jour, seules les modifications aux hypothèses sur les baux qui avaient une incidence sur le montant total du bénéfice net estimatifétaient considérées comme des éléments déclencheurs. La prise de position comptable entre en vigueur à l’exercice de la Société débu-tant le 1er janvier 2007 et la transition vers la nouvelle norme entraînera une charge au titre des bénéfices non répartis d’ouverture au 1er janvier 2007 de 157 $.

c) Instruments financiers – informations à fournir et présentationLe 1er décembre 2006, l’ICCA a publié de nouvelles normes comptables dont le chapitre 3862, « Instruments financiers – informations àfournir », et le chapitre 3863, « Instruments financiers – présentation ». Le chapitre 3862 prescrit une divulgation détaillée des informa-tions sur les instruments financiers, avec une attention particulière portée à leur incidence sur la situation financière et sur le rendement,mais également sur le risque des instruments comptabilisés et non comptabilisés. Le chapitre 3863 reprend telles quelles les exigences duchapitre 3861 en matière de présentation. Ces normes entreront en vigueur à l’exercice de la Société débutant le 1er janvier 2008.

Poste du bilan Rajustement au poste du bilan d’ouverture

Obligations Les obligations seront classées comme détenues à des fins de transaction ou disponibles à la vente.

Prêts Les prêts comprendront les obligations qui ne sont pas négociées sur un marché actif, ainsi que les créances hypothécaires,les avances sur contrats et les prêts bancaires.

Actions Les actions ayant une juste valeur marchande fiable seront classées comme détenues à des fins de négociation oudisponibles à la vente. Les actions dont la juste valeur marchande n’est pas fiable seront comptabilisées au coût ou à lavaleur de réalisation, selon le moins élevé des deux montants.

Immeubles Les dispositions du chapitre 3855 ne s’appliquent pas à l’immobilier; par conséquent, ce poste demeure inchangé.

Autres placements Les autres placements, sauf ceux pour lesquels la méthode de comptabilisation à la valeur de consolidation est utilisée,seront classés comme des prêts ou des placements privés détenus au coût ou à la valeur de réalisation, selon le moindre desdeux montants. Les opérations sur instruments dérivés qui ne sont pas admissibles à la comptabilité de couverture serontéliminées du poste Autres placements et reclassées comme Autres actifs et Autres passifs.

Autres actifs et autres passifs Les instruments dérivés ayant une juste valeur positive seront classés comme autres actifs et les instruments dérivés ayantune juste valeur négative, comme autres passifs.

Gains nets réalisés différés Les gains net réalisés différés, à l’exception de ceux liés à l’immobilier, ne sont plus admissibles comme actif ou commepassif et seront éliminés.

Provisions mathématiques Bien que les provisions mathématiques ne soient pas visées par les dispositions du chapitre 3855, leur calcul dépend ducalcul des instruments financiers. La modification initiale apportée aux provisions mathématiques par suite de l’adoption duchapitre 3855 et résultant des modifications dans les autres soldes sera comptabilisée dans les bénéfices non répartisd’ouverture.

Billets de consommation Les billets de consommation seront classés comme détenus à des fins de négociation.

Passif d’impôts futurs Le passif d’impôts futurs sera rajusté pour tenir compte de l’incidence fiscale des variations du solde des autres postes dubilan.

Passifs liés aux actionsprivilégiées et aux instrumentsde capitaux

Tous ces passifs seront comptabilisés au coût non amorti, à l’exception des titres de dette subordonnée payables à MICFinancing Trust I. Cette dette sera classée comme détenue à des fins de transaction puisqu’elle doit être remboursée le 1er février 2007.

Bénéfices non répartisd’ouverture

Les bénéfices non répartis d’ouverture au 1er janvier 2007 comprendront un rajustement pour tenir compte de tous leséléments d’actif et de passif classés comme détenus à des fins de transaction, de l’élimination des gains nets réalisés différésautres que ceux liés à l’immobilier, de l’incidence indirecte des modifications aux conventions comptables sur les provisionsmathématiques et de l’incidence fiscale connexe.

Cumul des autres éléments durésultat étendu d’ouverture

Le cumul des autres éléments du résultat d’ouverture au 1er janvier 2007 comprendront les gains et pertes latents liés auxactifs classés comme disponibles à la vente, déduction faite du rajustement au titre de l’impôt. Ce poste inclura aussi unrajustement pour les couvertures de flux de trésorerie, y compris le compte de conversion de devises de clôture qui estactuellement comptabilisé avec les bénéfices non répartis.

SFM Rapport annuel 2006 59

Page 64: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

d) Informations à fournir concernant le capitalEn décembre 2006, l’ICCA a publié une nouvelle norme comptable, soit le chapitre 1535, « Informations à fournir concernant le capital »,qui stipule que la Société doit fournir des informations sur ses objectifs, politiques et procédures de gestion de son capital, et qu’elle doitse conformer aux exigences de capital provenant de l’extérieur. Cette norme entrera en vigueur à l’exercice de la Société débutant le 1er janvier 2008.

Note 3 ❚ Regroupement d’entreprises avec John Hancock Financial Services, Inc.En date du 28 avril 2004, la Société a conclu sa fusion avec JHF aux termes de laquelle la SFM est devenue propriétaire de toutes les actionsordinaires en circulation de JHF dont elle n’avait pas déjà la propriété, ces actions s’ajoutant à l’actif du fonds général, et JHF est devenueune filiale en propriété exclusive de la SFM.

La répartition du prix d’achat de JHF a été rajustée et finalisée au cours du deuxième trimestre de 2005 et, par conséquent, l’écart d’ac-quisition a été majoré de 407 $.

Note 4 ❚ Coûts de restructurationAprès la fusion avec JHF le 28 avril 2004, la Société a élaboré un plan en vue de restructurer et d’intégrer les activités de JHF dans cellesde ses filiales consolidées. Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2006, la Société a engagé des coûts de restructuration de 42 $(228 $ en 2005). De ce montant, 38 $ (83 $ en 2005) ont servi à réduire le montant des frais de restructuration inclus dans la répartitiondu prix d’achat, et 4 $ (2 $ après impôts et taxes) ont été comptabilisés dans les frais généraux (en 2005, 145 $ ou 94 $ après impôts ettaxes). Le solde des frais de restructuration était de 30 $ au 31 décembre 2006 (70 $ en 2005).

Note 5 ❚ Actifs incorporelsLes actifs incorporels acquis comprennent la marque, le réseau de distribution, les contrats de gestion de fonds et les droits contractuelsde JHF. Il a été établi que, sur ce total, une tranche se rapporte aux actifs incorporels ayant une durée de vie limitée et sera amortie sur ladurée de vie utile estimative de ces actifs (normalement de 20 à 30 ans), en fonction des marges brutes des activités connexes. En 2005,les acquisitions comprennent des placements dans des contrats de gestion de fonds ayant une durée de vie limitée.

Exercice terminé le 31 décembre 2005

Solde au1er janvier

2005 Acquisitions Cessions Amortissement

Fluctuation des taux de

change

Solde au31 décembre

2005

Durée de vie indéfinieMarqueContrats de gestion de fonds

725 $353

– $–

– $–

– $–

(25)$(11)

700 $342

1 078 $ – $ – $ – $ (36)$ 1 042 $

Durée de vie limitéeRéseau de distributionAutres actifs incorporels

557 $171

– $10

– $–

(10)$(16)

(12)$–

535 $165

728 $ 10 $ – $ (26)$ (12)$ 700 $

Total 1 806 $ 10 $ – $ (26)$ (48)$ 1 742 $

Exercice terminé le 31 décembre 2006

Solde au1er janvier

2006 Acquisitions Cessions Amortissement

Fluctuation des taux de

change

Solde au31 décembre

2006

Durée de vie indéfinieMarqueContrats de gestion de fonds

700 $342

– $–

– $–

– $–

– $–

700 $342

1 042 $ – $ – $ – $ – $ 1 042 $

Durée de vie limitéeRéseau de distributionAutres actifs incorporels

535 $165

– $–

– $(9)

(11)$(13)

– $(1)

524 $142

700 $ – $ (9)$ (24)$ (1)$ 666 $

Total 1 742 $ – $ (9)$ (24)$ (1)$ 1 708 $

60 SFM Rapport annuel 2006

Page 65: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Note 6 ❚ Placements et revenus de placementsa) Placements

Les justes valeurs sont déterminées d’après les cours lorsque cela est possible. Pour les créances hypothécaires, les obligations acquisesdans le cadre de placements privés et les prêts bancaires, elles reflètent les variations de taux d’intérêt survenues depuis le placement ini-tial ainsi que l’évolution de la solvabilité des emprunteurs. Pour les créances hypothécaires à taux fixe, la juste valeur est déterminée paractualisation des flux de trésorerie prévus de ces créances, aux taux d’intérêt du marché pour les créances à risque similaire. Pour lesimmeubles, la juste valeur est déterminée par évaluations internes et externes reposant sur les flux de trésorerie nets prévus sur cesimmeubles, actualisés aux taux d’intérêt du marché. Les immeubles saisis (5 $ au 31 décembre 2006 et 14 $ au 31 décembre 2005) sontcompris dans le poste « Immeubles ». La valeur comptable des avances sur contrats et de l’encaisse et placements à court terme se rap-proche de leur juste valeur. Les autres placements comprennent les placements dans des coentreprises non consolidées, des sociétés ennom collectif, des fonds, des sociétés à responsabilité limitée, des portefeuilles dans le secteur pétrolier et gazier, des contrats de location,la dette de second rang de sociétés d’assurance vie ainsi que dans des instruments dérivés. La valeur comptable de ces placements se rap-proche également de leur juste valeur, à l’exception des portefeuilles du secteur du pétrole et du gaz naturel et des dérivés. La juste valeurdes portefeuilles du secteur du pétrole et du gaz naturel est déterminée par une évaluation externe. La juste valeur des contrats dérivésde taux d’intérêt et de change est déterminée par l’actualisation des flux de trésorerie futurs prévus au moyen des taux d’intérêt et dechange courants pratiqués sur le marché pour des instruments similaires. La juste valeur des options, des contrats à terme sur instrumentsfinanciers et des swaps sur indices des actions ordinaires est fonction du cours du marché ou de la valeur des titres ou des indices sous-jacents.

Au 31 décembre 2005Valeur

comptable Juste valeur Gains latentsPertes

latentes

Gains nets réalisés différés

Total des gains(pertes) net(te)s

réalisé(e)s etlatent(e)s

Obligations (échéance fixe)Gouvernement et organismes

gouvernementaux canadiensGouvernement et organismes

gouvernementaux américainsAutres gouvernements et organismes

gouvernementauxSociétésTitres adossés à des créances

Créances hypothécairesActionsImmeublesAvances sur contratsEncaisse et placements à court termePrêts bancairesAutres placements

10 750 $

10 643

5 80763 76312 35228 0088 7155 2796 1208 7231 8064 448

12 374 $

10 716

5 88765 21112 24228 33810 1156 0806 1208 7991 8414 714

1 641 $

192

932 229

69639

1 653869

–7935

436

(17)$

(119)

(13)(781)(179)(309)(253)(68)

–(3)–

(170)

530 $

431

1781 464

104101

1 113113

–––

261

2 154 $

504

2582 912

(6)431

2 513914

–7635

527

Total des placements 166 414 $ 172 437 $ 7 935 $ (1 912)$ 4 295 $ 10 318 $

Au 31 décembre 2006Valeur

comptable Juste valeur Gains latentsPertes

latentes

Gains nets réalisés différés

Total des gains(pertes) net(te)s

réalisé(e)s etlatent(e)s

Obligations (échéance fixe)Gouvernement et organismes

gouvernementaux canadiensGouvernement et organismes

gouvernementaux américainsAutres gouvernements et organismes

gouvernementauxSociétésTitres adossés à des créances

Créances hypothécairesActionsImmeublesAvances sur contratsEncaisse et placements à court termePrêts bancairesAutres placements

10 255 $

9 861

6 93364 13311 97728 13111 2725 9056 413

10 7452 0093 530

11 559 $

9 841

7 17165 11011 90328 40313 2407 2126 413

10 7422 0944 122

1 319 $

78

2481 730

79557

2 1691 354

––

85864

(15)$

(98)

(10)(753)(153)(285)(201)(47)

–(3)–

(272)

254 $

245

1721 591

29792

1 253125

–––

413

1 558 $

225

4102 568

223364

3 2211 432

–(3)85

1 005

Total des placements 171 164 $ 177 810 $ 8 483 $ (1 837)$ 4 442 $ 11 088 $

SFM Rapport annuel 2006 61

Page 66: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Le tableau qui suit présente la valeur comptable et la juste valeur des obligations, d’après la durée à courir jusqu’à l’échéance :

Le tableau qui suit présente la valeur comptable et la juste valeur des créances hypothécaires, par catégorie d’immeubles :

La valeur comptable des prêts hypothécaires garantis par l’État correspondait à 17 % de la valeur comptable totale du portefeuille decréances hypothécaires au 31 décembre 2006 (12 % en 2005), et la valeur comptable des créances hypothécaires garanties par le secteurprivé, à 1,3 % de la valeur comptable totale du portefeuille de créances hypothécaires total au 31 décembre 2006 (1,1 % en 2005).

b) Revenus de placements

Le rendement correspond au total des revenus de placements, divisé par la valeur comptable moyenne globale des actifs, plus les produitsà recevoir, moins les gains nets réalisés différés.

c) Frais de gestion des placementsExercices terminés les 31 décembre 2006 2005

Liés aux placementsLiés aux fonds distincts, aux fonds communs de placement et autres fonds

336 $556

313 $433

Total 892 $ 746 $

Exercice terminé le 31 décembre2005

Revenus de placements

bruts

(Provision) pourmoins-value

nette (note 6 e))

Amortissementdes gains

(pertes)réalisé(e)s et

latent(e)snet(te)s

Revenus de placements Rendement (%)

ObligationsCréances hypothécairesActionsImmeublesAvances sur contratsEncaisse et placements à court termePrêts bancairesAutres placements

5 654 $1 616

40333446021992

334

(92)$(27)

–––––

(21)

378 $28

445104

–(1)–

10

5 940 $1 617

84843846021892

323

5,815,76

11,889,826,88s.o.

5,80s.o.

Total 9 112 $ (140)$ 964 $ 9 936 $ 6,15

Exercice terminé le 31 décembre2006

Revenus de placements

bruts

Recouvrementde (provisionpour) moins-

value nette(note 6 e))

Amortissementdes gains réalisés et

latents netsRevenus de placements Rendement (%)

ObligationsCréances hypothécairesActionsImmeublesAvances sur contratsEncaisse et placements à court termePrêts bancairesAutres placements

5 536 $1 597

493369397385135351

53 $12

–––––

(66)

363 $43

580157

–––

28

5 952 $1 6521 073

526397385135313

6,116,19

13,1010,846,51s.o.

7,20s.o.

Total 9 263 $ (1)$ 1 171 $ 10 433 $ 6,67

Créances hypothécairesAux 31 décembre

2006 2005

Valeur comptable Juste valeur

Valeur comptable Juste valeur

RésidencesBureauxMagasins de détailIndustriesAutres

8 020 $4 7886 6883 5745 061

8 093 $4 8566 7613 6495 044

6 868 $5 2176 8883 6785 357

6 930 $5 3247 0083 7985 278

Total 28 131 $ 28 403 $ 28 008 $ 28 338 $

ObligationsAux 31 décembre

2006 2005

Valeur comptable Juste valeur

Valeur comptable Juste valeur

ÉchéanceUn an ou moinsUn an à cinq ansCinq ans à dix ansPlus de dix ansTitres adossés à des créances

4 073 $23 05224 54739 51011 977

4 086 $23 00124 65241 94211 903

4 107 $21 09327 51538 24812 352

4 127 $21 08627 60941 36612 242

Total 103 159 $ 105 584 $ 103 315 $ 106 430 $

62 SFM Rapport annuel 2006

Page 67: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

d) Prêts de titresLa Société prête des titres afin de dégager des produits supplémentaires. Ainsi, certains titres de son portefeuille sont prêtés à d’autresinstitutions pendant des périodes données. Le bien affecté en garantie, qui excède la valeur marchande des titres prêtés, est remis parl’emprunteur à la Société, et celle-ci le conserve jusqu’à la remise du titre sous-jacent. La valeur marchande des titres prêtés fait l’objetd’un suivi quotidien, et des biens additionnels affectés en garantie sont obtenus ou remboursés selon les fluctuations de la valeurmarchande. Au 31 décembre 2006, la Société avait prêté des titres (inclus dans les placements) dont la valeur comptable et la valeurmarchande s’élevaient respectivement à environ 3 713 $ et 3 798 $ (respectivement 5 827 $ et 5 928 $ en 2005).

e) Risque de créditLa Société est exposée au risque qu’une partie à un instrument financier, tel un débiteur hypothécaire par exemple, manque à ses obliga-tions financières envers elle. Ce risque provient des contreparties aux activités de placement, aux opérations sur instruments dérivés et auxactivités de réassurance (voir risque de réassurance à la note 8 b)).

La Société gère le risque de crédit en constituant des provisions pour moins-value relativement aux actifs dépréciés dans les bilans con-solidés. En plus de ces provisions, la Société prend en compte des moins-values futures possibles en réduisant les hypothèses de rende-ment des placements dans le calcul des provisions mathématiques (voir la note 7 d)).

La valeur comptable des actifs dépréciés s’établissait comme suit :

La variation de la provision pour moins-value au cours de l’exercice s’établit comme suit :

Concentration du risque de créditLa Société gère le risque de crédit d’après des politiques et des procédés privilégiant la qualité du portefeuille de placements et par ladiversification des émetteurs, des secteurs d’activité et des régions géographiques.

Au 31 décembre 2006, 96 % des obligations (94 % en 2005) étaient notées « BBB » ou mieux, et 71 % (68 % en 2005) étaient notées« A » ou mieux. Les obligations d’État représentaient 26 % (27 % en 2005) du portefeuille obligataire. Le placement le plus importantdans les titres d’un émetteur hors secteur public était de 513 $ (464 $ en 2005). Les créances hypothécaires et les immeubles étaient diver-sifiés sur le plan géographique et sur celui des catégories d’immeubles. L’Ontario (Canada) était la région ayant la plus forte concentra-tion de créances hypothécaires et d’immeubles, avec 8 038 $ (7 636 $ en 2005) du portefeuille total. Les immeubles de bureaux productifsde revenus constituaient la principale catégorie de l’immobilier à 4 167 $ (3 607 $ en 2005). Au 31 décembre 2006, 92 % (92 % en 2005)du portefeuille d’actions se composait de titres de sociétés ouvertes. Le plus gros émetteur représentait 2 % (2 % en 2005) du portefeuille.

Le risque de perte sur instruments dérivés est limité, la défaillance des contreparties ne pouvant se traduire que par la perte des gains quiauraient pu se constituer. Les contreparties à ces contrats étaient toutes notées « A » ou mieux; elles étaient notées « AA » ou mieux pour87 % du capital exposé au 31 décembre 2006 (79 % en 2005). La contrepartie la plus importante comptait pour 137 $ au 31 décembre2006 (175 $ en 2005).

Note 7 ❚ Provisions mathématiquesa) Provisions mathématiquesLes provisions mathématiques sont présentées dans les états financiers consolidés, déduction faite des cessions en réassurance. Les provi-sions mathématiques, avant et après les cessions en réassurance, se présentent comme suit :

Aux 31 décembre 2006 2005

Provisions mathématiques brutesIncidence des cessions de réassurance

139 607 $(8 788)

139 359 $(7 310)

Provisions mathématiques 130 819 $ 132 049 $

Provision pour moins-value 2006 2005

Solde au 1er janvierProvisions nettes de l’exerciceRadiations, cessions et conversion de devises

276 $1

(91)

214 $140(78)

Solde au 31 décembre 186 $ 276 $

Au 31 décembre2006 Montant brut Provision

Valeur comptable

ObligationsCréances hypothécairesAutres

241 $185101

73 $5360

168 $13241

Total 527 $ 186 $ 341 $

Au 31 décembre2005 Montant brut Provision

Valeur comptable

ObligationsCréances hypothécairesAutres

482 $34394

143 $9142

339 $25252

Total 919 $ 276 $ 643 $

SFM Rapport annuel 2006 63

Page 68: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Les provisions mathématiques comprennent les provisions techniques ainsi que les prestations à payer, la provision pour sinistres nondéclarés et les sommes en dépôt des titulaires de contrats. Les éléments des provisions mathématiques sont présentés ci-après.

Les provisions mathématiques correspondent au montant qui, ajouté aux primes futures estimatives et aux revenus de placements nets,couvre les montants estimatifs futurs relatifs aux prestations, aux participations aux excédents et aux bonifications, aux impôts et taxes(autres que les impôts sur les bénéfices) et aux charges liées aux contrats en vigueur. En vertu des PCGR du Canada, le calcul des provi-sions techniques est fondé sur une projection explicite des flux de trésorerie à partir des hypothèses courantes les plus probables pourchaque composante des flux de trésorerie et chaque éventualité importante. Les rendements des placements sont tributaires des revenusde placements prévus à partir des portefeuilles d’actifs courants et des stratégies de réinvestissement envisagées. Chaque hypothèse estrajustée selon une marge pour écarts défavorables. Pour les rendements des placements, cette marge est déterminée au moyen de tests.Ces tests se font habituellement sur un mode déterministe selon des tests prescrits et élaborés par la Société, mais selon une modélisa-tion stochastique afin de donner des garanties minimums sur les produits de fonds distincts et les produits d’assurance soins de longuedurée. Pour les autres hypothèses, elle est déterminée en rajustant directement l’hypothèse la plus probable.

Les flux de trésorerie utilisés dans l’évaluation actuarielle prévoient un rajustement des flux de trésorerie bruts des contrats de façon àrefléter les flux de trésorerie projetés des cessions en réassurance. L’incidence des cessions en réassurance sur les flux de trésorerie varieen fonction du montant porté en réassurance, de la structure des traités de réassurance, des avantages économiques prévus des flux detrésorerie provenant des traités et de l’incidence des marges pour écarts défavorables.

La période utilisée pour la projection des flux de trésorerie est la durée du contrat pour la plupart des contrats d’assurance individuelle.Pour les autres types de contrats, une période de projection plus courte peut être utilisée, limitant la période à la durée du passif sur laquellela Société est exposée à un risque d’assurance important sans la possibilité de rajuster les primes ou les charges liées au contrat. Lorsquela période de projection est inférieure à la durée du contrat, les provisions techniques peuvent être réduites par une provision pour lesfrais d’acquisition qui devraient être récupérés à même les flux de trésorerie des contrats au-delà de la période de projection utilisée pourles passifs. Ces provisions sont soumises à un test de recouvrabilité selon des hypothèses, y compris les marges pour écarts défavorables,similaires à celles utilisées pour les composantes de l’évaluation actuarielle.

b) CompositionLa composition des provisions mathématiques par gamme de produits et par secteur d’exploitation est présentée dans le tableau ci-dessous, déduction faite des cessions en réassurance. Les totaux des provisions mathématiques avant l’incidence des cessions en réassu-rance sont également présentés. Les montants diminués des cessions en réassurance sont utilisés tout au long des états financiersconsolidés.

1 Comprennent l’assurance collective et l’assurance maladie individuelle et collective, incluant l’assurance soins de longue durée.

1 Comprennent l’assurance collective et l’assurance maladie individuelle et collective, incluant l’assurance soins de longue durée.

Total avant les cessions de réassurance 39 952 $ 24 699 $ 57 774 $ 16 934 $ 139 359 $

Assurance vie individuelle Rentes Total, déductionAu 31 décembre Avec Sans et régimes Autres provisions faite des cessions2005 participation participation de retraite mathématiques1 de réassurance

Total avant lescessions deréassurance

Assurance – États-Unis 23 863 $ 10 229 $ 34 $ 7 831 $ 41 957 $Gestion de patrimoine – États-Unis – – 43 202 57 43 259Division canadienne 5 098 8 468 12 495 5 230 31 291Division Asie et Japon 10 261 1 645 1 060 200 13 166Division de réassurance – 1 025 – 1 206 2 231Services généraux et autres – – – 145 145

44 197 $44 24233 95813 4862 4131 063

Total, déduction faite des cessions de réassurance 39 222 $ 21 367 $ 56 791 $ 14 669 $ 132 049 $ 139 359 $

Total avant les cessions de réassurance 39 898 $ 30 065 $ 52 366 $ 17 278 $ 139 607 $

Assurance vie individuelle Rentes Total, déductionAu 31 décembre Avec Sans et régimes Autres provisions faite des cessions2006 participation participation de retraite mathématiques1 de réassurance

Total avant lescessions deréassurance

Assurance – États-Unis 23 095 $ 12 545 $ 30 $ 8 562 $ 44 232 $Gestion de patrimoine – États-Unis – – 38 166 56 38 222Division canadienne 5 557 9 451 12 078 5 468 32 554Division Asie et Japon 10 782 1 920 768 203 13 673Division de réassurance – 1 066 – 818 1 884Services généraux et autres 26 114 – 114 254

47 686 $39 49135 59613 6872 0551 092

Total, déduction faite des cessions de réassurance 39 460 $ 25 096 $ 51 042 $ 15 221 $ 130 819 $ 139 607 $

Aux 31 décembre 2006 2005

Provisions techniquesPrestations à payer et provision pour sinistres non déclarésSommes en dépôt des titulaires de contrats

123 416 $2 4304 973

124 364 $3 0124 673

Provisions mathématiques 130 819 $ 132 049 $

64 SFM Rapport annuel 2006

Page 69: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Pour les contrats avec participation en vigueur au moment de la démutualisation, des comptes auxiliaires distincts ont été établis dans lecompte de participation. Ces comptes auxiliaires permettent de traiter les contrats avec participation comme des « blocs fermés ». Au 31 décembre 2006, les actifs et les provisions mathématiques liés au compte des titulaires de contrats avec participation compris dans cesblocs fermés représentaient 26 904 $ (26 156 $ en 2005).

c) Actifs auxquels sont adossés les provisions mathématiques, les autres passifs et les fonds propresL’actif est réparti en segments appariés aux passifs dotés de caractéristiques similaires, par gamme de produits et par grande devise. La Société a établi des stratégies de placement précises et des pondérations d’actifs pour chaque secteur d’actifs en appui aux provisionsmathématiques, tenant ainsi compte des facteurs de risque des provisions appuyées par les actifs et les attentes en matière de rendement.Les passifs assortis de garanties de taux et de durée, tels les rentes et régimes de retraite, sont adossés essentiellement à des instrumentsà taux fixe, comme les obligations, les créances hypothécaires et les créances sur les entreprises. Les produits d’assurance, comme l’assu-rance vie entière avec participation, sont adossés à une gamme d’actifs plus étendue. L’avoir de la Société est investi dans des créances etdes actions diverses, ces placements étant publics et privés.

Les variations de la juste valeur des actifs auxquels sont adossées les provisions mathématiques n’auraient guère d’incidence sur l’avoir làoù les actifs correspondent aux passifs, parce qu’elles seraient largement compensées par une variation correspondante de la juste valeurdes provisions techniques. La juste valeur des actifs auxquels sont adossées les provisions mathématiques au 31 décembre 2006 étaitestimée à 135 066 $ (136 467 $ en 2005).

La juste valeur des actifs auxquels sont adossés les fonds propres et les autres passifs au 31 décembre 2006 était estimée à 57 749 $ (52 20766$ en 2005).

Les gains nets réalisés différés qui ont été pris en compte dans le calcul des provisions mathématiques au 31 décembre 2006 s’élèvent à3 123 $ (2 942 $ en 2005).

La valeur comptable de l’ensemble des actifs auxquels sont adossées les provisions mathématiques nettes, les autres passifs et les fondspropres s’établit comme suit :

1 Comprennent l’assurance collective et l’assurance maladie individuelle et collective, incluant l’assurance soins de longue durée.2 Comprennent les passifs autres que l’assurance.3 Représente le total de l’avoir, de la dette à long terme, de l’obligation liée aux actions privilégiées et aux instruments de capitaux propres ainsi que la part des actionnaires sans con-

trôle dans les filiales.

d) Principales hypothèses d’évaluation des provisions mathématiquesLe calcul des provisions mathématiques suppose le recours à des estimations et à des hypothèses. Les résultats réels peuvent différer deces estimations.

Les provisions mathématiques ont deux principales composantes : la première résulte des hypothèses les plus probables; la seconde est laprovision pour écarts défavorables. Conjugués à des pratiques prudentes de gestion du risque commercial et du risque de placement, lechoix et le contrôle des hypothèses permettent de réduire au minimum les répercussions financières de l’incertitude des calculs.

Hypothèses les plus probablesLe calcul des provisions mathématiques repose sur les hypothèses les plus probables. Le calcul des provisions nécessite la formulation d’hypothèses concernant la durée des passifs et diverses variables relatives à la mortalité et à la morbidité, aux rendements des place-ments, aux taux de résiliation des contrats, aux charges d’exploitation et aux impôts et taxes. Les hypothèses actuarielles pourraient changer dans le futur. Les résultats réels sont comparés régulièrement aux résultats escomptés, de façon que les hypothèses demeurentappropriées. Les hypothèses retenues sont exposées dans le tableau ci-après.

Au 31 décembre2005

Assurance vie individuelle Rentes et régimes de

retraite

Autres provisions

mathématiques1

Autres passifs2

Fonds propres3 Total

Avecparticipation

Sansparticipation

ActifObligationsCréances hypothécairesActionsImmeublesAutres

23 284 $4 6452 9962 0776 220

12 866 $3 0361 5631 3082 594

39 097 $12 099

458217

4 920

7 771 $2 664

2661 0172 951

11 584 $3 892

141312

6 320

8 713 $1 6723 291

34814 329

103 315 $28 0088 7155 279

37 334

Total 39 222 $ 21 367 $ 56 791 $ 14 669 $ 22 249 $ 28 353 $ 182 651 $

Au 31 décembre2006

Assurance vie individuelleRentes

et régimes deretraite

Autres provisions

mathématiques1

Autres passifs2

Fonds propres3 Total

Avecparticipation

Sansparticipation

ActifObligationsCréances hypothécairesActionsImmeublesAutres

23 347 $4 3643 4171 9896 343

14 440 $3 4282 1361 5753 517

35 615 $10 549

613464

3 801

8 393 $3 119

4371 2222 050

10 041 $6 227

602436

6 552

11 323 $444

4 067219

15 439

103 159 $28 13111 2725 905

37 702

Total 39 460 $ 25 096 $ 51 042 $ 15 221 $ 23 858 $ 31 492 $ 186 169 $

SFM Rapport annuel 2006 65

Page 70: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Nature de la variable et méthodologie des hypothèses Gestion du risque

Mortalité etmorbidité

La mortalité est la survenance de décès dans une populationdonnée. La Société établit ses hypothèses de mortalité d’après sespropres statistiques et celles du secteur de l’assurance et d’aprèsl’évolution de la mortalité. Les hypothèses varient selon le sexe, lacatégorie de risque, le type de contrat et le marché géographique.

La morbidité est la survenance d’accidents et de maladies parmi lesrisques assurés. La Société établit ses hypothèses de morbiditéd’après ses statistiques et celles du secteur de l’assurance et d’aprèsl’évolution de la morbidité. Les hypothèses varient selon la catégoriede risque et le marché géographique.

La Société établit des normes de sélection des risques pourdéterminer l’assurabilité des proposants et elle suit constammentl’évolution de la sinistralité. Elle gère le risque de règlementsimportants en fixant des pleins de conservation, variables selon lesmarchés et les régions, et cède à des réassureurs les dépassementsde pleins.

La mortalité est examinée chaque mois et les statistiques del’exercice 2006 sont favorables par comparaison aux hypothèsesretenues. La morbidité est également examinée chaque mois et lesstatistiques de l’exercice 2006 sont défavorables par comparaisonaux hypothèses retenues.

Rendement desplacements

La Société segmente les actifs pour soutenir les passifs par secteur etmarché géographique et établit des stratégies de placementappropriées pour chaque élément du passif. Les flux de trésorerieprojetés découlant de ces actifs sont jumelés aux flux de trésorerietirés de futures acquisitions ou ventes d’actifs afin d’établir les tauxde rendement sur ces actifs prévus pour les exercices à venir. Lesstratégies de réinvestissement sont fondées sur les politiques deplacement cibles pour chaque secteur et les rendements desréinvestissements sont tirés des taux du marché actuels et prévuspour les placements à intérêts fixes et des prévisions pour les actifs àintérêts variables.

Les hypothèses de rendement prennent en compte les pertes surcréances futures prévues sur les placements à revenu fixe. La Sociétéétablit les pertes sur créances d’après ses résultats passés, d’aprèsceux du secteur de l’assurance et d’après des examens particuliersdu portefeuille de placements actuel.

Les hypothèses sur les revenus de placements pour chaque catégoried’actif comprennent aussi les charges de gestion des placementsprévues qui sont tirées des analyses de coûts internes. Les frais sontattribués à chaque catégorie d’actif pour élaborer des hypothèsesunitaires par dollar d’actif pour chaque catégorie d’actif.

En appariant étroitement les flux de trésorerie liés aux actifs avecceux des passifs correspondants, la Société réduit sa sensibilité auxvariations futures des taux d’intérêt. Les risques de taux d’intérêt dessecteurs font l’objet d’un suivi continu. En vertu de la Méthodecanadienne axée sur le bilan, le taux de réinvestissement estdéterminé à l’aide d’un test de taux d’intérêt.

La Société gère les pertes sur créances sur actifs en suivant despolitiques et procédés de limitation de la concentration en fonctiondes émetteurs, des liens entre entreprises, des notations, dessecteurs d’activité et des régions géographiques. Sur des contratsavec participation et certains contrats sans participation, les pertessur créances sur actifs sont transférées aux titulaires de contrats aumoyen de la formule de crédit du rendement des placements. Pource qui est des autres contrats, les primes et prestations tiennentcompte du degré reconnu par la Société des pertes sur créancesfutures à la signature du contrat ou à la date de modification ducontrat la plus récente. La Société dispose de provisions explicitespour le risque de crédit des actifs, qui comprennent des provisionspour écarts défavorables. Celles-ci totalisaient 2 547 $ au 31 décembre 2006 (2 906 $ en 2005).

En 2006, les statistiques de défaillance sur créances hypothécaires etde défaillance sur obligations sont restées favorables parcomparaison aux hypothèses retenues.

Les actions et les immeubles servent essentiellement à soutenir lespassifs quand les rendements des placements sont transmis auxtitulaires de contrats par l’entremise de participations aux excédentsou de rajustements crédités du rendement des placements. Unnombre limité d’actions et d’immeubles servent également àsoutenir les obligations à longue échéance relatives aux produits derentes et de retraite de la Société et les obligations d’assurance àlongue échéance sur les contrats quand le risque de rendement estassumé par la Société.

En 2006, la charge de placement a été défavorable en comparaisondes hypothèses de la Société.

Résiliation decontrats

Les résiliations de contrats comprennent la déchéance et le rachat,où la déchéance signifie que le contrat est résilié pour cause de non-paiement de la prime et le rachat représente la résiliation volontairedu contrat par les titulaires de contrats. La régularité des primess’entend de la régularité des dépôts sur les contrats, quand lecalendrier et le montant des dépôts sont établis au gré du titulairedu contrat. La Société établit ses hypothèses de résiliation et derégularité des primes principalement d’après ses taux de déchéancerécents, rajustés pour tenir compte des modalités futures prévues.Les hypothèses reflètent les différences entre les types de contratspour chaque marché géographique.

La Société conçoit ses produits de façon à s’exposer le moinspossible au risque de déchéance et de rachat. Elle suit chaque moisles déchéances et rachats survenus.

Dans l’ensemble, les statistiques de 2006 sur la déchéance deproduits d’assurance ont été défavorables par comparaison auxhypothèses utilisées dans le calcul des provisions techniques.

66 SFM Rapport annuel 2006

Page 71: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

La Société revoit les hypothèses actuarielles annuellement dans le cadre de l’examen de ses méthodes et hypothèses (note 7 f)).

Hypothèses relatives à la provision pour écarts défavorablesLes hypothèses de base retenues pour le calcul des provisions mathématiques sont les plus probables dans diverses éventualités. L’actuairedésigné est tenu d’assortir chaque hypothèse d’une marge d’erreur pour en constater le caractère aléatoire, prévoir le risque de détério-ration des résultats techniques et s’assurer que les provisions mathématiques sont suffisantes pour honorer les engagements futurs.

Cette marge d’erreur a pour effet, à l’établissement des contrats, d’accroître les provisions mathématiques et de réduire le bénéfice.L’Institut Canadien des Actuaires prescrit des conditions minimales pour calculer les marges liées au risque de taux d’intérêt. Pour les autresrisques qui ne sont pas couverts par l’Institut Canadien des Actuaires, la fourchette définie se situe entre 5 % et 20 % des hypothèsesretenues pour les résultats prévus, compte tenu du profil de risque des activités. La Société retient les hypothèses les plus prudentes de lafourchette permise, compte tenu du profil de risque des activités.

e) Variation des provisions mathématiquesLa variation des provisions mathématiques au cours de l’exercice résulte des activités et des modifications des estimations actuarielles suivantes :

1 Comprennent les prestations à payer, la provision pour les sinistres non déclarés et les sommes en dépôt des titulaires de contrats.

Exercice terminé le 31 décembre 2005

Variation desprovisions

techniques

Variation des autres provisions mathématiques1

Variation desprovisions

mathématiques

Solde au 1er janvierNouveaux contratsVariation habituelle des contrats en vigueurRévision aux méthodes et hypothèsesVariations attribuables aux acquisitions et hypothèsesGain ou perte de change

130 608 $1 960(4 246)

(90)(198)

(3 670)

6 802 $–

57040

639(366)

137 410 $1 960(3 676)

(50)441

(4 036)

Solde au 31 décembre 124 364 $ 7 685 $ 132 049 $

Exercice terminé le 31 décembre 2006

Variation desprovisions

techniques

Variation des autres provi-

sions mathématiques1

Variation desprovisions

mathématiques

Solde au 1er janvierNouveaux contratsVariation habituelle des contrats en vigueurRévision aux méthodes et hypothèsesVariations attribuables aux acquisitions et hypothèsesGain ou perte de change

124 364 $2 000

(3 001)(25)

870

7 685 $–

(242)(42)

–2

132 049 $2 000

(3 243)(67)

872

Solde au 31 décembre 123 416 $ 7 403 $ 130 819 $

Nature de la variable et méthodologie des hypothèses Gestion du risque

Charges etimpôts et taxes

Les hypothèses sur les charges d’exploitation reflètent les coûtsprojetés pour la gestion et le traitement des contrats en vigueur, ycompris les frais généraux connexes. Les charges découlent desétudes de coûts internes, projetées dans l’avenir compte tenu del’inflation. Pour certaines activités en émergence, il est prévu que lescoûts unitaires baisseront à mesure que l’entreprise progressera.

Les impôts et taxes reflètent les hypothèses sur le niveau futur destaxes sur primes et d’autres impôts et taxes non liés au bénéfice. Ence qui a trait aux impôts sur les bénéfices, les provisionsmathématiques ne sont rajustées que dans les cas d’écartstemporaires et d’écarts permanents des taux d’imposition sur les fluxde trésorerie disponibles pour honorer les obligations liées auxcontrats.

La Société établit la tarification de ses produits de façon à couvrir lescoûts prévus liés à leur traitement et à leur gestion. De plus, laSociété contrôle ses dépenses chaque mois, en comparantnotamment les dépenses réelles aux dépenses prévues dans latarification et l’évaluation.

Les frais de gestion de 2006 ont été favorables par comparaison auxhypothèses utilisées dans le calcul des provisions techniques.

La Société établit la tarification de ses produits de façon à couvrir lesimpôts et taxes prévus.

Participations auxexcédents,bonifications etautres élémentsvariables descontrats

Les meilleures estimations des participations aux excédents, desbonifications et des autres éléments variables des contrats sontétablies afin d’être conformes aux attentes de la direction sur lafaçon dont ces éléments seront gérés si les résultats en viennent àcorrespondre aux meilleures estimations retenues pour la mortalitéet la morbidité, le rendement des placements, les taux de résiliationdes contrats, les charges d’exploitation et les impôts et taxes.

La Société fait le suivi des résultats techniques et adapte lesprestations et les autres éléments variables des contrats pour tenircompte de ces résultats techniques.

Les participations aux excédents font l’objet d’un examen annuelpour toutes les activités selon des conventions sur les participationsapprouvées par le conseil d’administration.

Change Le risque de change découle d’un écart entre la monnaie des passifset celle des actifs auxquels ils sont adossés. Advenant un écart, letaux de rendement convenu des actifs auxquels sont adossés lespassifs est réduit pour tenir compte de la possibilité de fluctuationsdéfavorables des taux de change.

La Société veille à faire correspondre la monnaie de ses actifs à celledes passifs auxquels ils sont adossés en vue de limiter le risque liéaux fluctuations défavorables des taux de change.

SFM Rapport annuel 2006 67

Page 72: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

f) Révision aux méthodes et hypothèses actuariellesLa Société procède à une révision régulière des hypothèses utilisées pour déterminer les provisions mathématiques afin de s’assurerqu’elles reflètent de façon appropriée les nouveaux résultats techniques et les modifications au profil de risque. Les provisions mathéma-tiques sont accrues lorsque les prestations prévues et les risques sous-jacents augmentent, et vice versa. Les provisions mathématiquescomprennent les provisions au titre des prestations en cours de règlement.

En 2006, la révision aux méthodes et aux hypothèses retenues dans le calcul des provisions mathématiques a entraîné une réduction nettede 67 $ (50 $ en 2005) des provisions mathématiques. La réduction nette comprend une hausse de 17 $ (19 $ en 2005) de la provisionqui influe sur la part des actionnaires sans contrôle dans les filiales, une réduction de 2 $ (augmentation de 5 $ en 2005) de la provisiondes titulaires de contrats avec participation, ainsi qu’une réduction nette de 82 $ (74 $ en 2005) de la provision qui influe sur le comptedes actionnaires. Par suite de la révision actuarielle aux méthodes et hypothèses, le bénéfice avant impôts des actionnaires a progressé de82 $ (74 $ en 2005) et est présenté dans le secteur Services généraux et autres.

En 2006, la révision aux méthodes et hypothèses comprend une réduction de 404 $, reflétant l’incidence des fluctuations du marché surles réserves du secteur assurance, et une réduction de 146 $ se rapportant aux risques de cession d’actifs propres aux actifs à intérêts fixesadossés à des passifs, contrebalancée par une augmentation de 261 $ attribuable à l’adoption d’une nouvelle méthode de calcul de lamarge pour écarts défavorables requise pour le risque de réinvestissement lié aux taux d’intérêt futurs. Les autres améliorations apportéesau modèle des provisions mathématiques ont entraîné une hausse de 222 $ des provisions mathématiques, alors que la réduction de 284 $ découlant des améliorations au modèle a été contrebalancée par une augmentation de 506 $ attribuable aux changements apportésaux hypothèses d’évaluation précises posées à l’égard du risque d’assurance, du comportement des titulaires de contrats et des charges.

En 2005, la révision aux méthodes et hypothèses comprend une réduction nette de 96 $ découlant de l’examen des hypothèses et desméthodes inhérentes aux pertes sur créances, une réduction nette de 275 $ par suite de l’examen régulier des hypothèses nonéconomiques, soit des libérations découlant de variations favorables des charges et des tendances de mortalité et de morbidité contreba-lancées par l’amélioration attribuable aux modifications défavorables aux taux de récurrence des contrats, ainsi qu’une réduction nette de69 $ par suite d’autres améliorations apportées aux modèles et aux méthodes liés aux flux de trésorerie. Viennent compenser ces réduc-tions une hausse de 338 $ liée à l’adoption d’hypothèses de placement plus conservatrices, essentiellement associées aux taux d’intérêt àlong terme convenus en Amérique du Nord et à l’adoption d’une perspective de rendement sur les placements plus conservatrice à Taiwan,ainsi qu’une augmentation de 52 $ découlant d’autres révisions aux hypothèses de rendement sur les placements.

Note 8 ❚ Gestion des risquesOutre les risques relatifs aux hypothèses actuarielles, la Société doit gérer les risques ci-après, dont elle tient compte pour établir les provisions mathématiques.

a) Risque de taux d’intérêtLe risque lié au rendement des placements se rapporte aux pertes éventuelles découlant de rendements des actifs insuffisants poursoutenir le passif lié aux produits. Ce risque, en ce qui concerne le capital des placements du fonds général de la Société, réside, d’unepart, dans l’incertitude des rendements des placements à revenu fixe et à revenu variable qui seront effectués dans l’avenir, à mesure queles primes périodiques seront reçues; et d’autre part, dans la possibilité que le montant des actifs à court terme et le moment de leur réa-lisation ne correspondent pas aux passifs qu’ils soutiennent. Le risque de taux d’intérêt est mesuré au moyen de divers facteurs dont lesécarts de flux de trésorerie, les durées, les durées applicables aux principaux taux, la convexité ainsi que le bénéfice et la valeuréconomique pour les actionnaires à risque. La valeur économique pour les actionnaires correspond à la valeur nette des flux de trésorerieliés à l’actif à court terme, des primes périodiques à recevoir et du passif, actualisée selon les rendements du marché et rajustée en fonc-tion des impôts et taxes.

Les activités de gestion de patrimoine du fonds général de la Société pourraient être exposées au risque de taux d’intérêt si le montant etle moment de la réalisation des actifs et passifs ne correspondent pas. Le tableau suivant présente l’incidence, sur la valeur économiquepour les actionnaires, d’un mouvement immédiat et permanent de 1 % des taux d’intérêt sur toutes les échéances et dans tous lesmarchés en ce qui concerne les activités de gestion de patrimoine du fonds général :

Les activités d’assurance du fonds général de la Société sont soutenues par un portefeuille de placements composé d’obligations à moyenet à long terme et d’une importante part de placements à revenu variable, la répartition étant gérée de façon proactive. Par conséquent,il est difficile d’isoler le risque de taux d’intérêt lié à ces activités de la volatilité des cours des placements à revenu variable.

b) Risque de réassuranceDans le cours normal de ses activités, la Société limite le montant de perte qu’elle peut subir sur tout contrat en cédant une part du risqueà d’autres assureurs. Elle accepte en outre en réassurance des risques que cèdent d’autres réassureurs. Les cessions en réassurance nelibèrent pas la Société des obligations contractées en qualité d’assureur de première ligne. La défaillance des réassureurs peut entraînerdes pertes pour elle; c’est pourquoi elle provisionne les sommes jugées non recouvrables. Pour réduire le risque de pertes résultant de l’insolvabilité des réassureurs, la Société limite la concentration du risque de crédit géographiquement et pour chaque réassureur, et ellechoisit des réassureurs très bien notés.

Exercices terminés les 31 décembre 2006 2005

Hausse de 1 % des taux d’intérêtBaisse de 1 % des taux d’intérêt

(48)$(11)$

(47)$46 $

68 SFM Rapport annuel 2006

Page 73: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

L’incidence de la réassurance sur les primes s’établit comme suit :

Note 9 ❚ Impôts sur les bénéficesLe taux effectif d’imposition utilisé dans le calcul de la charge d’impôts sur les bénéfices présentée dans les états des résultats consolidéss’éloigne du taux de 35 % au 31 décembre 2006 (34 % en 2005) prévu par la loi au Canada, pour les raisons ci-après :

Les éléments de la charge d’impôts présentée aux états des résultats consolidés sont les suivants :

Le montant des impôts sur les bénéfices payés au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2006 s’est élevé à 208 $ (327 $ en 2005).

Les impôts sur les bénéfices sont inclus dans les états financiers consolidés comme suit :

Les bénéfices non répartis de filiales non canadiennes peuvent être imposés au moment de leur rapatriement au Canada. La Société a con-staté un passif d’impôts sur les bénéfices futurs à l’égard de ces bénéfices non répartis dans la mesure où la direction prévoit qu’il seraimputé aux bénéfices rapatriés dans un proche avenir. Si tous les bénéfices non répartis avaient été rapatriés, les impôts et taxes supplé-mentaires à payer qui auraient été imputés aux résultats se seraient élevés à 384 $ au 31 décembre 2006 (267 $ en 2005), selon les estimations.

Exercices terminés les 31 décembre 2006 2005

États des résultats consolidésImpôts sur les bénéfices

Bilans consolidésÉcart d’acquisition – économie d’impôts découlant des options sur actions exercées

États de l’avoir consolidésBénéfices non répartis d’ouverture liés à la modification de convention comptableÉconomie d’impôts découlant des options sur actions exercéesActions privilégiéesCompte de conversion de devises

1 366 $

(16)

(2)(31)(4)

(14)

1 031 $

––

(4)44

Impôts sur les bénéfices 1 299 $ 1 071 $

Exercices terminés les 31 décembre 2006 2005

Charge d’impôts du CanadaExigiblesFuturs

197 $(42)

198 $53

155 $ 251 $

Charge d’impôts de l’étrangerExigibles Futurs

173 $1 038

115 $665

1 211 $ 780 $

Charge d’impôts 1 366 $ 1 031 $

Rapprochement de la charge d’impôtsExercices terminés les 31 décembre 2006 2005

Charge d’impôts sur les bénéfices au taux prévu par la loi au CanadaAugmentation (diminution) des impôts attribuable aux :

Revenus de placements exonérésÉcarts de taux d’imposition sur des bénéfices non assujettis à l’impôt du CanadaConstatation de l’économie d’impôts d’exercices antérieursCréation (reprise) de provision pour moins-valueCrédits d’impôt général des sociétésAutres

1 868 $

(139)(325)(10)50

(70)(8)

1 470 $

(117)(149)(19)

(105)(73)24

Charge d’impôts 1 366 $ 1 031 $

Exercices terminés les 31 décembre 2006 2005

Primes directesRéassurances acceptéesRéassurances cédées

19 469 $1 393

(1 758)

18 881 $1 364(1 658)

Total des primes 19 104 $ 18 587 $

SFM Rapport annuel 2006 69

Page 74: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Le tableau ci-après présente le total des impôts sur les bénéfices futurs ainsi que les principales composantes :

Au 31 décembre 2006, la Société disposait de reports prospectifs de pertes fiscales d’environ 2 185 $ (2 458 $ en 2005). De ce montant,2 090 $ viennent à échéance entre 2007 et 2026, alors que 95 $ n’ont pas d’échéance. Une économie d’impôts futurs de 663 $ (824 $en 2005) a été comptabilisée, alors qu’une économie d’impôts futurs de 91 $ (38 $ en 2005) n’a pas été comptabilisée.

Au 31 décembre 2006, la Société disposait de reports au titre de crédits d’impôt général des sociétés d’environ 232 $ (162 $ en 2005),qui viennent à échéance entre 2022 et 2026.

Note 10 ❚ Billets de consommationUne filiale de JHF émet des billets de consommation dans le cadre de son programme SignatureNotes. Il s’agit d’un produit de placementvendu aux clients individuels du réseau de distribution par courtage, sous forme de titres à taux fixe ou variable qui sont négociés enBourse. Les billets SignatureNotes sont émis chaque semaine et ont des échéances, taux d’intérêt et clauses de remboursement anticipévariés. Ils peuvent être remboursés au décès du porteur, jusqu’à concurrence de 1 % de l’ensemble des billets en circulation, sous réserved’un capital total maximum individuel de 0,2 $ US. Au 31 décembre 2006, ils portaient intérêt à des taux situés entre 1,85 % et 6,25 %(entre 1,75 % et 6,45 % en 2005) et venaient à échéance à diverses dates jusqu’en 2036. La juste valeur des billets de consommationétait de 2 770 $ au 31 décembre 2006 (2 814 $ en 2005). Les justes valeurs sont établies en fonction des flux de trésorerie projetés et del’actualisation à l’aide des taux actuels.

Note 11 ❚ Dette à long terme

La juste valeur de la dette à long terme est établie à l’aide des cours du marché lorsque ceux-ci sont disponibles. La juste valeur des instruments de créance pour lesquels les cours du marché ne sont pas disponibles est déterminée par référence aux cours du marché d’uninstrument de créance possédant des caractéristiques semblables ou à l’aide d’un modèle d’actualisation des flux de trésorerie basé surles taux d’intérêt actuels du marché.

La valeur comptable de la dette de premier rang et des billets d’apport à l’excédent reflète un écart d’évaluation après amortissement de78 $ US, résultant de l’acquisition de JHF (note 3). L’amortissement du rajustement de la juste valeur est comptabilisé dans les intérêtsdébiteurs des présents états financiers consolidés.

Le montant au comptant des intérêts versés au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2006 a été de 148 $ (170 $ en 2005). Les fraisd’émission sont amortis sur la durée de la dette. Le coût non amorti de 5 $ au 31 décembre 2006 (néant en 2005) a été inclus dans lesactifs divers.

a) Billets à payer à 5,625 %, en dollars américainsLe 6 décembre 2001, JHF a émis 500 $ US (796 $) de billets de premier rang à 5,625 %, venant à échéance le 1er décembre 2008, envertu d’une déclaration d’enregistrement préalable visant l’émission de titres d’un montant maximal de 1 000 $ US. Les billets sont rem-boursables à tout moment, en totalité ou en partie, au gré de JHF à un prix égal à la valeur nominale ou à la juste valeur des billets, selonla plus élevée des deux valeurs, établie en fonction des taux des bons du Trésor américain majorés de 20 points de base, et dans chaquecas majorée des intérêts courus et impayés.

Aux 31 décembre 2006 2005

Dette de premier rangBillets à payer à 5,625 %, en dollars américainsBillets à moyen terme à 4,67 %Billets à payer à Manulife Finance (Delaware) LLCAutres billets à payer

Billets subordonnés5,70 % en dollars canadiens6,24 % en dollars canadiens

Billets d’apport à l’excédent, en dollars américains

597 $350550437

–550578

607 $––

471

250550579

Total de la dette à long terme 3 062 $ 2 457 $

Juste valeur 3 141 $ 2 561 $

Aux 31 décembre 2006 2005

Actif d’impôts futurs :Provisions techniquesGain à la vente de placementsAutres

– $413

1 415

716 $377

1 782

Provision pour moins-value1 828 $

(91)2 875 $

(41)

Actif d’impôts futurs 1 737 $ 2 834 $

Passif d’impôts futurs : Provisions techniquesImmeublesTitres et autres placementsActifs incorporels

(60)$(449)

(2 894)(592)

– $(331)

(3 232)(608)

Passif d’impôts futurs (3 995)$ (4 171)$

Passif d’impôts futurs, montant net (2 258)$ (1 337)$

70 SFM Rapport annuel 2006

Page 75: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

b) Billets à moyen terme à 4,67 %Le 28 mars 2006, la SFM a émis 350 $ de billets à 4,67 %, venant à échéance le 28 mars 2013 et remboursables à tout moment par laSFM, en totalité ou en partie, à la valeur nominale ou à la juste valeur de la dette, selon la plus élevée des deux valeurs, établie en fonc-tion du rendement des obligations du gouvernement du Canada, majoré de 11 points de base, et dans chaque cas majorée des intérêtscourus et impayés.

c) Billets à payer à Manulife Finance (Delaware) LLCLe 14 décembre 2006, Manulife Holdings (Delaware) LLC (« MHD »), filiale en propriété exclusive de Manufacturers, a émis 550 $ de billets de premier rang à Manulife Finance (Delaware) LLC (« MFLLC »), filiale de Manulife Finance (Delaware), L.P. (« MFLP ») (voir la note17 b)). MFLP et ses filiales sont des parties liées à la Société. Les billets viennent à échéance le 15 décembre 2016 et les intérêts sontpayables semestriellement au taux des acceptations bancaires à 90 jours majoré de 0,302 %. MHD peut à tout moment rembourser lesbillets en totalité ou en partie à un prix équivalant au montant du capital et des intérêts impayés.

MFLP est une filiale en propriété exclusive. Toutefois les billets de premier rang émis par MFLP et les billets de premier rang que MFLLCpeut recevoir ne sont pas consolidés (voir la note 17 b)).

d) Autres billets à payerLes billets à payer portent intérêt à des taux situés entre 6,496 % et 12,1 % et viennent à échéance à diverses dates jusqu’en 2015 avecdes encours différents. Ces billets ont été émis par diverses filiales de JHF.

e) Billets subordonnés, en dollars canadiensLe 16 février 2001, Manufacturers a émis, en deux tranches, 800 $ de débentures subordonnées non garanties. Une tranche du capitalde 250 $, venant à échéance le 16 février 2011, portant intérêt au taux fixe de 5,70 % pendant cinq ans et, par la suite, au taux desacceptations bancaires à 90 jours majoré de 1 %, a été remboursée à la valeur nominale plus les intérêts courus à la date de rembourse-ment, le 16 février 2006. Une autre tranche du capital de 550 $, venant à échéance le 16 février 2016, porte intérêt au taux fixe de 6,24 % pendant dix ans et, par la suite, au taux des acceptations bancaires à 90 jours (rajusté trimestriellement) majoré de 1 %. Les dében-tures sont remboursables en totalité ou en partie par Manufacturers, sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation, àtout moment avant le 16 février 2011 à la valeur nominale ou à la juste valeur de la dette, selon la plus élevée des deux valeurs, en fonc-tion du rendement des obligations du gouvernement du Canada majoré de 21,25 points de base, et, par la suite à la valeur nominale,plus les intérêts courus et impayés.

f) Billets d’apport à l’excédent, en dollars américainsLe 25 février 1994, JHF a émis 450 $ US de billets d’apport à l’excédent à 7,375 %, venant à échéance le 15 février 2024. Tout paiementd’intérêt ou de capital sur ces billets nécessite l’autorisation préalable du Massachusetts Commissioner of Insurance.

La dette à long terme comporte diverses échéances, réparties comme suit :

Note 12 ❚ Obligations liées aux actions privilégiées et instruments de capitaux

La juste valeur des instruments de passifs est établie à l’aide des cours du marché lorsque ceux-ci sont disponibles. La juste valeur desinstruments de passifs pour lesquels les cours du marché ne sont pas disponibles est déterminée par référence aux cours du marché d’uninstrument de passif possédant des caractéristiques semblables ou à l’aide d’un modèle d’actualisation des flux de trésorerie basé sur lestaux d’intérêt actuels du marché.

Actions privilégiéesLe 19 juin 2003, la SFM a émis 14 millions d’actions de catégorie A, série 1 (les « actions privilégiées de série 1 »), au prix de 25 $ l’action, pour un total de 350 $. Les actions privilégiées de série 1 ne confèrent aucun droit de vote et donnent droit à des dividendes enespèces privilégiés non cumulatifs trimestriels, si le conseil d’administration de la SFM en déclare, au taux annuel de 4,10 % par actionprivilégiée de série 1. Moyennant l’approbation des organismes de réglementation, la SFM pourra racheter une partie ou la totalité desactions privilégiées de série 1 à compter du 19 juin 2010, selon un barème de primes décroissantes allant de 1,25 $ par action privilégiéede série 1 à néant, au comptant ou contre des actions ordinaires émises par la SFM. À compter du 19 décembre 2015, les actions pri-vilégiées de série 1 pourront être converties au gré du porteur en actions ordinaires de la SFM, le nombre étant déterminé par une

Aux 31 décembre 2006 2005

Actions privilégiées – actions de catégorie A, série 1 Débentures de premier rang émises à Fiducie de capital Financière Manuvie

Débentures à 6,7 %Débentures à 7,0 %

Billets subordonnés à payer à Manulife Finance (Delaware) LLCTitres d’emprunt subordonnés à payer à MIC Financing Trust I

344 $

94060

650578

344 $

94060

–578

Total 2 572 $ 1 922 $

Juste valeur 2 703 $ 2 085 $

Aux 31 décembre 2006 2005

Moins de un anDe un an à deux ansDe deux à trois ansDe trois à quatre ansDe quatre à cinq ansPlus de cinq ans

3 $606

11

4162 035

23 $13

60912

1 809

Total 3 062 $ 2 457 $

SFM Rapport annuel 2006 71

Page 76: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

formule prescrite, et la SFM pourra, avant la date de conversion, racheter les actions privilégiées au comptant ou trouver d’autresacheteurs pour ces actions.

Débentures de premier rang émises à Fiducie de capital Financière ManuvieLe 10 décembre 2001, Manufacturers a émis des débentures de premier rang à Fiducie de capital Financière Manuvie (la « Fiducie »). Lesdébentures viennent à échéance le 31 décembre 2051 et les intérêts sont payables semestriellement, soit le 30 juin et le 31 décembre.Manufacturers peut, sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation, à l’entrée en vigueur de certaines modifications desrèglements touchant la fiscalité ou le capital réglementaire, ou à la date de tout paiement d’intérêt après le 31 décembre 2006, mais avantle 30 juin 2012, rembourser les débentures à la valeur nominale ou à la juste valeur de la dette, selon la plus élevée des deux valeurs,basée sur le rendement des obligations du gouvernement du Canada, majoré de 40 points de base dans le cas des débentures à 7,0 %et majoré de 32 points de base dans le cas des débentures à 6,7 %, et à la valeur nominale à compter du 30 juin 2012, et dans chaquecas majorée des intérêts courus et impayés.

Au gré de la Fiducie, les débentures à 7,0 % peuvent être converties en actions de catégorie A, série 2, de Manufacturers, et les dében-tures à 6,7 %, en actions de catégorie A, série 4, de Manufacturers. Dans certaines circonstances, les obligations à 7,0 % seront conver-ties automatiquement en actions de catégorie A, série 3, de Manufacturers, et les débentures à 6,7 % seront converties automatiquementen actions de catégorie A, série 5, de Manufacturers.

La Fiducie, société d’investissement à capital variable en propriété exclusive, est réputée être une EDDV, mais comme la Société n’en estpas le principal bénéficiaire, la Fiducie n’est pas consolidée (se reporter à la note 17 b)).

Billets subordonnés à payer à Manulife Finance (Delaware) LLCLe 14 décembre 2006, MHD, filiale en propriété exclusive de Manufacturers, a émis 650 $ de billets subordonnés à MFLLC, filiale de MFLP.Les billets viennent à échéance le 15 décembre 2036 et les intérêts sont payables semestriellement au taux des acceptations bancaires à90 jours majoré de 0,72 %. Sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation, MHD peut à tout moment rembourser lesbillets, en totalité ou en partie, au montant du capital et des intérêts impayés. Les frais d’émission sont amortis sur la durée de la dette.Le coût non amorti de 5 $ au 31 décembre 2006 (néant en 2005) a été inclus dans les actifs divers.

MFLP est une filiale en propriété exclusive. Toutefois les débentures subordonnées émises par MFLP et les billets subordonnés que MFLLCpeut recevoir ne sont pas consolidés (voir la note 17 b)).

Titres d’emprunt subordonnés à payer à MIC Financing Trust IEn janvier 1997, The Manufacturers Investment Corporation (« MIC ») a émis 485 $ US de titres d’emprunt subordonnés à MIC FinancingTrust I (« MIC Trust ») créée par MIC. Ces titres viennent à échéance le 1er février 2027 et portent intérêt à 8,25 % par année, payablessemestriellement, soit le 1er février et le 1er août. Sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation, MIC pourra rembourser les titres d’emprunt subordonnés au montant du capital plus les intérêts courus et impayés à tout moment à compter du 1er février 2007.

MIC Trust est une fiducie en propriété exclusive de MIC. Toutefois, les titres de fiducie privilégiés émis par MIC Trust et les 485 $ US detitres d’emprunt secondaires que MIC Trust peut recevoir ne sont pas consolidés (voir la note 17 b)).

Note 13 ❚ Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales

Les actions privilégiées de catégorie A, série 6, à dividende non cumulatif de Manufacturers (les « actions de série 6 ») sont sans droit de voteet rachetables au gré de Manufacturers au prix de 26,00 $ l’action pendant 12 mois à compter du 31 décembre 2007, de 25,75 $ l’action pendant 12 mois à compter du 31 décembre 2008, de 25,50 $ l’action pendant 12 mois à compter du 31 décembre 2009, de 25,25 $ l’action pendant 12 mois à compter du 31 décembre 2010 ou de 25,00 $ l’action pendant 12 mois à compter du 31 décembre 2011.

Note 14 ❚ Capital socialLe capital social autorisé de la SFM consiste en :

a) un nombre illimité d’actions ordinaires sans valeur nominale;

b) un nombre illimité d’actions privilégiées de catégories A et B sans valeur nominale pouvant être émises en série.

Actions privilégiéesLe 18 février 2005, la SFM a émis 14 millions d’actions de catégorie A, série 2 (les « actions privilégiées de série 2 »), au prix de 25 $ l’action, pour un total de 350 $. Les actions privilégiées de série 2 ne confèrent aucun droit de vote et donnent droit à des dividendes enespèces privilégiés non cumulatifs trimestriels, si le conseil d’administration de la SFM en déclare, au taux annuel de 4,65 % par actionprivilégiée de série 2. Moyennant l’approbation des organismes de réglementation, la SFM pourra racheter, au comptant, une partie ou latotalité des actions privilégiées de série 2 à compter du 19 mars 2010, selon un barème de primes décroissantes allant de 1,00 $ par actionprivilégiée de série 2 à néant.

Le 3 janvier 2006, la SFM a émis 12 millions d’actions de catégorie A, série 3 (les « actions privilégiées de série 3 »), au prix de 25 $ l’action, pour un total de 300 $. Les actions privilégiées de série 3 ne confèrent aucun droit de vote et donnent droit à des dividendes enespèces privilégiés non cumulatifs trimestriels, si le conseil d’administration de la SFM en déclare, au taux annuel de 4,50 % par actionprivilégiée de série 3. Sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation, la SFM pourra racheter, au comptant, une partieou la totalité des actions privilégiées de série 3 à compter du 19 mars 2011, selon un barème de primes décroissantes allant de 1,00 $par action privilégiée de série 3 à néant.

Aux 31 décembre 2006 2005

Part des actionnaires sans contrôle dans les actions ordinaires des filialesActions privilégiées de catégorie A, série 6 émises par Manufacturers

109 $93

94 $93

Total 202 $ 187 $

72 SFM Rapport annuel 2006

Page 77: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Actions ordinairesLe 3 novembre 2005, la Bourse de Toronto (la « Bourse ») a accepté l’avis déposé par la SFM concernant son intention de procéder à uneoffre publique de rachat dans le cours normal des affaires pendant la période de 12 mois débutant le 9 novembre 2005 en vue de racheterjusqu’à concurrence de 100 millions de ses actions ordinaires, soit près de 6,3 % des actions ordinaires alors en circulation. Pour l’exer-cice terminé le 31 décembre 2006, la SFM a racheté et par la suite annulé 45 millions (1 million en 2005) de ses actions ordinaires dansle cadre de cette offre de rachat dans le cours normal des affaires, pour un coût de 1 631 $ (49 $ en 2005). Une offre précédente derachat dans le cours normal des affaires est venue à échéance le 8 novembre 2005.

Le 7 novembre 2006, la Bourse a accepté l’avis déposé par la SFM concernant son intention de procéder à une offre publique de rachatdans le cours normal des affaires pendant la période de 12 mois commençant le 9 novembre 2006. Aux termes de cette offre, la SFM peutracheter jusqu’à concurrence de 75 millions d’actions ordinaires, soit près de 4,9 % des actions ordinaires en circulation. Par ailleurs, laSFM ne peut racheter plus de 2 % de ses actions ordinaires au cours d’une période de 30 jours. Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2006, la SFM n’a racheté ni annulé aucune de ses actions ordinaires dans le cadre de cette offre de rachat dans le cours normal des affaires.

Toutes les opérations effectuées dans le cadre de l’offre de rachat dans le cours normal des affaires ont été et seront négociées à la Bourseaux prix du marché (ou, sur approbation de la Bourse, hors Bourse) selon le nombre et le moment déterminés par la SFM, conformémentaux lois et règlements applicables. Toutes les actions rachetées dans le cadre de l’offre seront annulées.

Au total, pendant l’exercice terminé le 31 décembre 2006, la SFM a racheté et par la suite annulé 45 millions (42 millions en 2005) de sesactions ordinaires dans le cadre des offres de rachat dans le cours normal des affaires, pour un coût total de 1 631 $ (1 238 $ en 2005).

Le 2 juin 2006, la SFM a versé un dividende en actions à raison de une action ordinaire pour chacune de ses actions ordinaires émises eten circulation. Ce dividende a eu le même effet qu’un fractionnement des actions ordinaires de la SFM à raison de deux pour une. Tousles nombres d’actions ordinaires et tous les montants par action ordinaire ont été retraités afin de tenir compte de ce dividende en actions.

Note 15 ❚ Attributions à base d’actionsEn vertu du régime d’options sur actions des dirigeants de la SFM (le « régime des dirigeants »), des options sur actions sont attribuées àcertaines personnes. Les options donnent aux porteurs le droit d’acheter des actions ordinaires à un prix d’exercice équivalant au cours declôture des actions ordinaires de la SFM à la Bourse, le jour ouvrable précédant la date d’attribution des options. Les droits rattachés auxoptions s’acquièrent sur une période maximale de quatre ans et les options expirent, au plus tard, dix ans après la date de l’attribution.Au total, 73 600 000 actions ordinaires ont été réservées pour émission en vertu du régime des dirigeants.

En 2000, la SFM a attribué des unités d’actions différées (« UAD ») à certains salariés en vertu du régime des dirigeants. Les droits rat-tachés à ces UAD ont été acquis sur une période de trois ans, et chaque UAD donne au porteur le droit de recevoir une action ordinaireà la date de la retraite ou de la cessation d’emploi. Lorsque des dividendes sont versés sur les actions ordinaires de la SFM, les porteursd’UAD sont réputés avoir reçu des dividendes au même taux, payables sous forme d’UAD supplémentaires. Au 31 décembre 2006, 3,3 millions d’UAD étaient en circulation (3,6 millions en 2005).

En outre, dans le cadre du programme de rémunération différée de la Société, la SFM attribue au titre du régime des dirigeants des UADdont le porteur a le droit de recevoir un paiement en espèces correspondant à la valeur du même nombre d’actions ordinaires, majoré desdividendes crédités, au moment de la retraite ou de la cessation d’emploi. En 2006, 181 000 UAD (182 000 en 2005) ont été attribuéesà certains salariés qui ont choisi de reporter en totalité ou en partie la réception de leur prime de rendement annuelle. Également en 2006,720 000 UAD (néant en 2005) ont été attribuées à certains salariés qui avaient choisi de reporter en totalité ou en partie le paiement deleurs unités d’actions temporairement incessibles de 2004. Les droits rattachés aux UAD attribuées en 2005 et en 2006 ont été acquis aumoment de l’attribution.

En date du 1er janvier 2001, la SFM a mis en place le programme international d’actionnariat destiné à ses salariés admissibles ainsi quele régime d’actionnariat des administrateurs externes. En vertu du programme international d’actionnariat, les salariés admissibles peu-vent choisir de consacrer jusqu’à 5 % de leur salaire de base annuel à l’achat d’actions ordinaires de la SFM. Sous réserve de conditions,la SFM verse un montant correspondant au pourcentage des cotisations admissibles des salariés jusqu’à concurrence de certains maxi-mums. Les cotisations de la SFM sont acquises immédiatement. Tous les montants versés servent à acheter des actions ordinaires sur lemarché libre par le fiduciaire du régime.

En vertu du régime d’actionnariat des administrateurs externes, chaque administrateur admissible peut choisir de recevoir ses jetons deprésence sous forme d’UAD ou d’actions ordinaires plutôt qu’en espèces. Lorsqu’il cesse d’être membre du conseil d’administration, l’ad-ministrateur admissible qui a choisi de recevoir des UAD peut recevoir un montant au comptant correspondant à la valeur des UAD accu-mulées dans son compte ou, s’il préfère, un nombre équivalant d’actions ordinaires. Au total, un million d’actions ordinaires de la SFMont été réservées au titre du régime d’actionnariat des administrateurs externes.

Exercices terminés les 31 décembre

2006 2005

Nombre d’actions

(en millions) Montant

Nombre d’actions

(en millions) Montant

Actions ordinairesSolde au 1er janvierÉmises à l’exercice d’options sur actions et d’unités d’actions différéesOffres publiques de rachat dans le cours normal des affaires –

achetées à des fins d’annulation

1 5848

(45)

14 490 $171

(413)

1 61610

(42)

14 646$228

(384)

Solde au 31 décembre 1 547 14 248 $ 1 584 14 490$

SFM Rapport annuel 2006 73

Page 78: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Par le passé, la SFM a attribué des options sur actions à des administrateurs en vertu du programme d’intéressement des administrateurs(le « PIA »). Aucune option sur actions n’a été attribuée en vertu de ce programme en 2005 et 2006, par suite de la décision, prise par le conseil d’administration en 2004, de cesser définitivement d’attribuer des options sur actions aux administrateurs. Au total, 500 000 actions ordinaires de la SFM ont été réservées pour émission en vertu du PIA.

En 2003, la SFM a créé un nouveau régime d’unités d’actions temporairement incessibles (« UAT »). Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006, 1,6 million (1,8 million en 2005) d’UAT ont été attribuées à certains salariés admissibles en vertu du régime. Les UATsont des actions ordinaires fictives de la SFM qui donnent au participant le droit de recevoir un paiement égal à la valeur marchande dumême nombre d’actions ordinaires, majoré des dividendes crédités, lorsque les droits des UAT lui sont acquis. Ceux-ci deviennent acquisdans les trois ans suivant la date d’attribution, sous réserve de conditions relatives au rendement, et la charge de rémunération connexeest constatée sur cette période, sauf si le salarié est admissible à la retraite avant la date d’acquisition des droits, auquel cas le coût estconstaté sur la période entre la date d’attribution et la date à laquelle le salarié est admissible à la retraite. La charge de rémunération liéeaux UAT pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006 s’est établie à 79 $ (99 $ en 2005).

Parmi les UAD en cours au 31 décembre 2006, 3 331 000 (3 618 000 en 2005) donnaient droit au porteur de recevoir des actions ordi-naires, 1 130 000 (236 000 en 2005) donnaient droit au porteur de recevoir un paiement au comptant et 260 000 (246 000 en 2005)donnaient droit au porteur de recevoir, à son gré, un paiement au comptant ou des actions ordinaires.

Avant la fusion de la Société avec JHF en 2004, les options sur actions étaient octroyées de façon discrétionnaire aux termes du régimed’intéressement à long terme et du régime d’intéressement à long terme des administrateurs non salariés de JHF (les « régimes de JohnHancock »). Ces options sur actions étaient acquises à raison de 50 % par année en deux ans et devaient être exercées dans un délai maximal de cinq ans. Le 28 avril 2004, toutes les primes d’encouragement à moyen terme et à long terme en cours de JHF ont été con-verties en primes d’encouragement de la Société à raison de 1,1853 unité de la Société par unité de JHF. Les régimes de JHF n’octroientplus de nouvelles primes, mais ils demeureront en vigueur jusqu’à ce que toutes les primes en cours aient été exercées ou résiliées.

Options en cours

La juste valeur moyenne pondérée de chaque option attribuée en 2006 a été estimée à 8,43 $ (6,11 $ en 2005) au moyen du modèle deBlack et Scholes. Ce modèle est fondé sur les hypothèses de moyenne pondérée suivantes : taux d’intérêt sans risque de 4,2 % (3,7 %en 2005), taux de rendement des actions de 1,9 % (1,9 % en 2005), taux de volatilité prévu de 20 % (20 % en 2005) et durée prévuede 6,5 ans (6 ans en 2005).

La Société a comptabilisé une charge de rémunération au titre des options sur actions attribuées après le 1er janvier 2002 ainsi qu’unehausse compensatoire au surplus d’apport de 26 $ au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2006 (33 $ en 2005).

Au 31 décembre 2006Prix d’exercice

Options en cours Options exerçables

Nombre d’options

(en millions)

Prixd’exercice

moyenpondéré

Duréecontractuelle

moyennepondérée à

courir

Nombre d’options

(en millions)

Prixd’exercice

moyenpondéré

13,22 $ – 19,52 $19,53 $ – 25,45 $25,46 $ – 36,98 $

8157

16,29 $21,59 $32,51 $

3,85 ans4,52 ans8,56 ans

8131

16,15 $21,30 $28,92 $

Total 30 22,68 $ 5,27 ans 22 19,88 $

Exercices terminés les 31 décembre

2006 2005

Nombre d’options

(en millions)

Prixd’exercice

moyenpondéré

Nombre d’options

(en millions)

Prixd’exercice

moyenpondéré

En cours le 1er janvierAttribuéesExercéesDéchues

343

(7)–

20,64 $36,96 $19,00 $27,78 $

414

(10)(1)

19,48 $29,00 $18,85 $22,65 $

En cours au 31 décembre 30 22,68 $ 34 20,64 $

Exerçables au 31 décembre 22 19,88 $ 24 18,95 $

Exercices terminés les 31 décembre

2006 2005

Nombre d’UAD (en milliers)

En cours le 1er janvierÉmisesRéinvestiesRachetées

4 10093580

(394)

4 18223080

(392)

En cours au 31 décembre 4 721 4 100

74 SFM Rapport annuel 2006

Page 79: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Au total, la Société a constaté une charge de rémunération à base d’actions de 105 $ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006 (132 $ en 2005).

1 L’effet dilutif des attributions à base d’actions a été calculé en appliquant la méthode du rachat d’actions. Cette méthode calcule le nombre d’actions supplémentaires en supposantque les attributions à base d’actions en cours sont i) exercées puis ii) réduites du nombre d’actions pouvant être rachetées à partir du produit d’émission, selon le cours moyen desactions ordinaires de la SFM pour la période. Un nombre moyen de trois millions (quatre millions en 2005) d’attributions à base d’actions antidilutives a été exclu du calcul.

Note 16 ❚ Avantages sociaux futursLa Société offre un certain nombre de régimes de retraite et d’avantages sociaux, à prestations déterminées et à cotisations déterminées,à ses salariés et agents admissibles. Parmi ces régimes, notons des régimes de retraite universels aux salariés, qui sont principalement capitalisés, des régimes de retraite complémentaires offerts aux dirigeants, qui sont principalement non capitalisés, et d’autres régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que des régimes de retraite, qui sont aussi principalement non capitalisés.

La politique de capitalisation de la Société pour tous les régimes applicables consiste à verser au moins les cotisations annuelles minimalesrequises selon les règlements des pays dans lesquels les régimes sont offerts. Les hypothèses et méthodes prescrites aux fins des exigencesréglementaires de capitalisation sont différentes des hypothèses et méthodes comptables.

La Société évalue ses obligations au titre des prestations constituées et la juste valeur des actifs des régimes aux fins comptables au 31 décembre de chaque année. Les évaluations actuarielles visant à déterminer les cotisations annuelles requises de l’employeur au titredes régimes de retraite du Canada doivent se faire aux trois ans. La plus récente évaluation actuarielle du principal régime de retraite dupersonnel du Canada a été effectuée au 31 décembre 2005. La date de la prochaine évaluation actuarielle du régime de retraite du per-sonnel du Canada aux fins de capitalisation est le 31 décembre 2008. Les régimes de retraite des États-Unis nécessitent une évaluationannuelle, la plus récente évaluation ayant été menée au 1er janvier 2006.

Régimes de retraite et d’avantages postérieurs à l’emploi

1 Dans le cadre de l’acquisition de JHF en avril 2004, des régimes de retraite non admissibles capitalisés au moyen d’un « rabbi trust » ont été acquis. Ces régimes couvrent différentsdirigeants. Les actifs du rabbi trust au titre de ces régimes ne sont pas compris aux présentes. En cas d’insolvabilité de la Société, les actifs du rabbi trust peuvent servir à couvrir lesréclamations des créanciers ordinaires. Au 31 décembre 2006, les actifs du rabbi trust s’élevaient à 474 $ (460 $ en 2005) et les obligations au titre des régimes, à 401 $ (391 $ en2005). L’évaluation de ces régimes a été effectuée au 31 décembre 2006.

Aux 31 décembre

Prestations de retraite Avantages postérieurs à l’emploi

2006 2005 2006 2005

Excédent des passifs sur la juste valeur des actifs des régimes à la fin de l’exercice(Gain actuariel) perte actuarielle nette non constatéeCoût des services passés non constaté

(69)$(50)12

(515)$34724

(575)$(42)(7)

(693)$52(10)

Passif au titre des prestations constituées au 31 décembre, montant net (107)$ (144)$ (624)$ (651)$

Exercices terminés les 31 décembre

Prestations de retraite Avantages postérieurs à la retraite

2006 2005 2006 2005

Variations des obligations liées aux prestations constituéesSolde au 1er janvierCoût des services rendusIntérêts débiteursCotisations des participantsModifications(Gains actuariels) pertes actuariellesPrestations verséesIncidence des taux de change

3 955 $65

1971

(2)(91)

(324)9

3 850 $66

2131–

292(352)(115)

1 007 $19504–

(75)(73)(3)

995 $135684

35(79)(25)

Solde au 31 décembre 3 810 $ 3 955 $ 929 $ 1 007 $

Exercices terminés les 31 décembre

Prestations de retraite Avantages postérieurs à l’emploi

2006 2005 2006 2005

Variation des actifs des régimesJuste valeur des actifs des régimes au 1er janvierRendement réel des actifs des régimesCotisations de l’employeurCotisations des participantsPrestations verséesIncidence des taux de change

3 440 $528791

(324)17

3 468 $290131

1(352)(98)

314 $39694

(73)1

312 $12728

(79)(11)

Juste valeur des actifs des régimes au 31 décembre1 3 741 $ 3 440 $ 354 $ 314 $

Résultat dilué par actionExercices terminés les 31 décembre 2006 2005

Résultat dilué par action ordinaire 2,51 $ 2,03 $

Bénéfice net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires 3 955 $ 3 280 $

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires (en millions)

Attributions à base d’actions1 (en millions)1 563

161 597

15

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées (en millions) 1 579 1 612

SFM Rapport annuel 2006 75

Page 80: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Montants constatés aux bilans consolidés

Au 31 décembre 2006, les régimes de retraite capitalisés universels se composaient de 3 722 $ d’actifs (3 415 $ en 2005) et de 3 053 $d’obligations au titre des prestations (3 213 $ en 2005), entraînant un surplus au titre des prestations de 669 $ (202 $ en 2005). Cesrégimes sont assujettis à des exigences réglementaires relatives aux cotisations. Pour les autres régimes de retraite non capitalisés universels, le montant du déficit au titre des prestations de retraite totalisait 49 $ au 31 décembre 2006 (46 $ en 2005), dont 47 $ (44 $en 2005) ont été imputés aux résultats ou constatés autrement dans les comptes de la Société.

Les régimes de retraite supplémentaires offerts aux dirigeants de la Société sont principalement non capitalisés et, au 31 décembre 2006,se composaient de 19 $ d’actifs (25 $ en 2005) et de 708 $ d’obligations au titre des prestations (696 $ en 2005), entraînant un déficitau titre des prestations de 689 $ (671 $ en 2005), dont 540 $ (534 $ en 2005) ont déjà été imputés aux résultats. De plus, les actifs durabbi trust à l’appui d’une partie de ces obligations au titre des prestations destinées aux dirigeants s’élevaient à 474 $ au 31 décembre2006 (460 $ en 2005). Ces actifs font partie du fonds général de la Société mais sont détenus par un fiduciaire externe. Les autres actifsqui soutiennent ces obligations font également partie des actifs du fonds général de la Société et ne sont pas présentés séparément.

La répartition par catégorie des actifs et des obligations des divers régimes de retraite, y compris le rabbi trust, était la suivante :

Les actifs auxquels sont adossés la tranche des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi qui ne sont pas capitalisés font également partie des actifs du fonds général de la Société et ne sont pas présentés séparément.

La répartition moyenne pondérée des actifs par catégorie d’actif au titre des régimes de retraite capitalisés de la Société était la suivante :

1 Les actifs des régimes comprennent des placements dans les actions ordinaires de la SFM à hauteur de 3 $ (3 $ en 2005).

Aux 31 décembre

Répartition réelle

2006 2005

Actions1

Titres de créanceImmeublesAutres

59 %30 %3 %8 %

59 %30 %5 %6 %

Total 100 % 100 %

Aux 31 décembre

Prestations de retraite

2006 2005

Régimes de retraite capitalisés universelsJuste valeur des actifs des régimesObligations au titre des prestations constituées

3 722 $3 053

3 415 $3 213

Excédent de la juste valeur des actifs des régimes sur les passifs des régimes 669 $ 202 $

Régimes de retraite non capitalisés universelsJuste valeur des actifs des régimesObligations au titre des prestations constituées

– $49

– $46

Insuffisance de la juste valeur des actifs des régimes sur les passifs des régimes (49)$ (46)$

Régimes de retraite non capitalisés à l’intention des dirigeantsJuste valeur des actifs des régimesObligations au titre des prestations constituées

19 $708

25 $696

Insuffisance de la juste valeur des actifs des régimes sur les passifs des régimes (689)$ (671)$

Autres

Actifs du rabbi trust 474 $ 460 $

TotalJuste valeur des actifsObligations au titre des prestations constituées

4 215 $3 810

3 900 $3 955

Excédent (insuffisance) de la juste valeur des actifs sur les passifs des régimes 405 $ (55)$

Aux 31 décembre

Prestations de retraite Avantages postérieurs à l’emploi

2006 2005 2006 2005

Coût des prestations payées d’avancePassif au titre des prestations constituées

524 $(631)

473 $(617)

– $(624)

– $(651)

Passif au titre des prestations constituées au 31 décembre, montant net (107)$ (144)$ (624)$ (651)$

76 SFM Rapport annuel 2006

Page 81: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Les éléments de la charge nette au titre des régimes de retraite et des régimes d’avantages complémentaires postérieurs à l’emploi sont les suivants :

1 Rendement prévu des actifs des régimes de 277 $ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006 (293 $ en 2005), moins le report du rendement réel des actifs des régimes, soit 567 $ (302 $en 2005).

2 Montant (des gains actuariels) des pertes actuarielles amorti de 23 $ pour 2006 (15 $ en 2005), moins les gains actuariels réels de 166 $ (pertes de 327 $ en 2005).3 Amortissement des modifications de régimes de 9 $ pour 2006 (2 $ en 2005), moins le coût réel des modifications de régimes de 3 $ (4 $ en 2005).

Principales hypothèses de la moyenne pondéréeLes hypothèses de la moyenne pondérée retenues par la Société pour calculer l’obligation au titre des prestations constituées et la chargenette pour l’ensemble des régimes se présentent comme suit :

1 Le taux tendanciel du coût des soins de santé retenu pour évaluer l’obligation, aux États-Unis, au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi était de 9,5 % passant graduellement à 5,0 % pour 2016 et les exercices subséquents (10,0 % en 2005 passant graduellement à 5,0 % pour 2016) et celui pour évaluer la charge était de 10,0 % passantgraduellement à 5,0 % pour 2016 et les exercices subséquents (10,5 % en 2005 passant graduellement à 5,0 % pour 2016). Au Canada, le taux retenu pour évaluer l’obligation autitre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi était de 8,0 % passant graduellement à 5,0 % pour 2013 et les exercices subséquents (8,5 % en 2005 passant graduellement à 5,0 % pour 2013) et celui pour évaluer la charge était de 8,5 % passant graduellement à 5,0 % pour 2013 et les exercices subséquents (8,5 % en 2005 passant graduellement à 5,5 %pour 2008).

2 Le rendement prévu des actifs des régimes de retraite américains était de 8,25 % (entre 8,25 % et 8,5 % en 2005). Le rendement prévu des actifs des régimes canadiens a été de 6,9 % (6,9 % en 2005). Les autres régimes de retraite avaient un rendement prévu de 4,7 % (4,4 % en 2005).

Pour élaborer les hypothèses relatives au taux de rendement prévu à long terme des actifs des régimes, la Société tient compte des ren-dements passés et des attentes futures pour chaque catégorie d’actif, ainsi que de la répartition cible des actifs du portefeuille de régimesde retraite.

Sensibilité des principales hypothèsesLes hypothèses adoptées peuvent avoir une incidence importante sur les obligations et les charges constatées à l’égard des régimes deretraite et des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi. La sensibilité des obligations et des charges aux modifications des hypothèsesest illustrée dans le tableau ci-dessous.

Au 31 décembre 2006 et pour l’exercice terminé à cette date

Prestations de retraite Avantages postérieurs à l’emploi

Obligation Charge Obligation Charge

Taux d’actualisation Incidence d’une hausse de 1 %Incidence d’une diminution de 1 %

Rendement prévu des actifs des régimesIncidence d’une hausse de 1 %Incidence d’une diminution de 1 %

Taux de croissance de la rémunérationIncidence d’une hausse de 0,25 %Incidence d’une diminution de 0,25 %

Taux tendanciel du coût des soins de santéIncidence d’une hausse de 1 %Incidence d’une diminution de 1 %

(394)$483 $

s.o.s.o.

11 $(11)$

s.o.s.o.

(7)$10 $

(32)$32 $

2 $(2)$

s.o.s.o.

(88)$107 $

s.o.s.o.

– $– $

56 $(49)$

(4)$3 $

(3)$3 $

– $– $

7 $(6)$

Exercices terminés les 31 décembre

Prestations de retraite Avantages postérieurs à l’emploi

2006 2005 2006 2005

Pour calculer l’obligation au titre des prestations constituées de l’exerciceTaux d’actualisationTaux de croissance de la rémunérationTaux tendanciel du coût des soins de santé initial1

Pour calculer la charge nette de l’exerciceTaux d’actualisationRendement prévu sur les actifs des régimes2

Taux de croissance de la rémunérationTaux tendanciel du coût des soins de santé initial1

5,6 %3,9 %

s.o.

5,3 %7,9 %3,9 %

s.o.

5,3 %3,9 %

s.o.

5,7 %8,1 %3,9 %

s.o.

5,7 %3,6 %9,2 %

5,4 %8,3 %3,6 %9,7 %

5,4 %3,6 %9,7 %

5,8 %8,5 %3,6 %

10,1 %

Exercices terminés les 31 décembre

Prestations de retraite Avantages postérieurs à l’emploi

2006 2005 2006 2005

Coût des services rendus des régimes à prestations déterminéesCoût des services rendus des régimes à cotisations déterminéesIntérêts débiteursRendement positif réel des actifs des régimes(Gains actuariels) pertes actuariellesModifications de régimes

65 $56

197(528)(91)

3

66 $56

213(290)292

19 $–

50(39)(75)

13 $–

56(12)354

Coûts des régimes engagés avant les rajustementsÉcart entre les coûts survenus au cours de l’exercice et les coûts constatés :

Rendement des actifs des régimes1

Pertes actuarielles (gains actuariels)2Modifications de régimes3

(298)$

277111

8

337 $

23(278)

6

(45)$

1378(2)

96 $

(14)(34)(8)

Charge nette 98 $ 88 $ 44 $ 40 $

SFM Rapport annuel 2006 77

Page 82: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Flux de trésorerie – CotisationsLe total des paiements en espèces pour l’ensemble des avantages sociaux futurs, incluant les cotisations en espèces par la Société à sesrégimes capitalisés de retraite et d’avantages postérieurs à l’emploi, les paiements en espèces versés directement aux bénéficiaires de sesrégimes non capitalisés de retraite et d’avantages postérieurs à l’emploi, ainsi que les cotisations en espèces à ses régimes de retraite àcotisations déterminées, se présente comme suit :

Flux de trésorerie – Prestations estimativesL’estimation des prestations futures au titre des régimes de retraite à prestations déterminées et des régimes d’avantages postérieurs àl’emploi figure ci-dessous :

Au cours de l’exercice, le comité de retraite de John Hancock a approuvé et mis en place une plateforme de placements unique pour sesrégimes de retraite 401(k) aux États-Unis. La plateforme retenue est celle utilisée pour le régime de retraite 401(k) de la Société. En rai-son de cette opération, la Société a comptabilisé, dans les états de l’évolution de l’actif net des fonds distincts consolidés, des dépôts de622 $ des titulaires de contrats pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006 (néant en 2005).

Note 17 ❚ Entités à détenteurs de droits variablesa) Placements qui sont des entités à détenteurs de droits variables

Entités à détenteurs de droits variables consolidées aux fonds distincts de la SociétéÀ titre d’investisseur et de gestionnaire de placements, la Société entretient des relations avec divers types d’entités, certaines étant desEDDV. Les fonds distincts de la Société sont jugés le principal bénéficiaire de certaines EDDV du secteur forestier. La consolidation de cesEDDV aux fonds distincts au 31 décembre 2006 a entraîné une hausse des actifs des fonds distincts de 213 $ (206 $ en 2005), une haussedes passifs des fonds distincts de 73 $ (73 $ en 2005) et une augmentation des actifs nets détenus par les autres porteurs de contrats de140 $ (133 $ en 2005).

Entités à détenteurs de droits variables non consolidéesÀ l’exception de ce qui précède, la Société a établi qu’elle n’était pas le principal bénéficiaire des EDDV dans lesquelles elle investit oudont elle assure la gestion et, par conséquent, elle n’est pas tenue de les consolider.

La présente section présente les entités avec lesquelles la Société entretient des relations importantes et un sommaire des informationsfinancières sur celles-ci.

Fonds de titres adossés à des créances avec flux groupésLa Société agit à titre de gestionnaire de placements pour certains véhicules de placements adossés à des créances, mieux connus sous lenom de fonds de titres adossés à des créances avec flux groupés (« fonds de titres adossés »). La Société a établi que la plupart des fondsde titres adossés qu’elle gère sont des EDDV. La Société investit également dans les titres d’emprunt ou de participation de ces fonds detitres adossés, ainsi que dans les titres d’emprunt ou de participation de fonds de titres adossés gérés par d’autres. Toute perte nettesupérieure aux capitaux propres du fonds de titres adossés est assumée par les détenteurs des titres d’emprunt. Les porteurs de titres émispar des fonds de titres adossés gérés par la Société ne peuvent faire valoir de droits à l’encontre des actifs de la Société si les fonds detitres adossés ne respectent pas leurs obligations. Le risque de perte de la Société relativement à tous les fonds de titres adossés qu’ellegère, ou dans lesquels elle investit, se limite à son placement dans ces fonds.

La perte maximale que pourrait subir la Société en raison des fonds de titres adossés qu’elle gère s’élève à 90 $ (198 $ en 2005), soit 54 $ (150 $ en 2005) au titre des placements en tranches notées Aa1 ou mieux, 18 $ (20 $ en 2005) au titre de placements en tranchesnotées sous BBB et 18 $ (28 $ en 2005) au titre de placements en titres de participation.

1 Comprend le placement de la Société dans la dette et l’avoir des fonds de titres adossés gérés par la Société qui sont ou non des EDDV.

Taille totale des fonds de titres adossés gérés par la SociétéAux 31 décembre 2006 2005

Total de l’actif 9 382 $ 6 227 $

Total de la detteTotal des autres passifs

9 137 $65

6 100 $29

Total du passifTotal de l’avoir

9 202 $180

6 129 $98

Total du passif et de l’avoir1 9 382 $ 6 227 $

Exercices terminés les 31 décembre Prestations de retraite Avantages postérieurs à l’emploi

200720082009201020112012 - 2016

294 $286290301296

1 544

71 $72737474

372

Exercices terminés les 31 décembre

Prestations de retraite Avantages postérieurs à l’emploi

2006 2005 2006 2005

Régimes à prestations déterminéesRégimes à cotisations déterminées

79 $56

131 $56

69 $–

72 $–

Total 135 $ 187 $ 69 $ 72 $

78 SFM Rapport annuel 2006

Page 83: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Sociétés immobilières à loyer modiqueLa Société a des placements admissibles à des crédits d’impôt pour habitations à loyer modique ou des crédits d’impôt historiques (« sociétés immobilières à loyer modique »). Ces placements se font essentiellement par l’entremise de sociétés immobilières en comman-dite. La Société est habituellement le seul commanditaire ou un membre investisseur et elle n’est pas le commandité ou le membre ges-tionnaire d’une société immobilière à loyer modique.

La perte maximale que pourrait subir la Société du fait de ses placements dans les sociétés immobilières à loyer modique s’élève à 604 $(551 $ en 2005), soit 479 $ (415 $ en 2005) à titre des placements dans des titres de participation, 77 $ (77 $ en 2005) à titre de créanceshypothécaires, et respectivement 48 $ (58 $ en 2005) et néant (1 $ en 2005) à titre d’engagements en titres de participation et en créanceshypothécaires en vigueur envers ces entités.

1 Certaines données du tableau ci-dessus sont présentées avec un retard de trois mois en raison du délai de publication des états financiers des sociétés immobilières à loyer modique.2 Comprend le placement de la Société dans la dette et l’avoir de ces sociétés immobilières à loyer modique.

Placements dans des terrains forestiers exploitablesLa Société est le gestionnaire de placements de terrains forestiers exploitables d’un actif total de 7,7 milliards de dollars, dont 4,0 milliardsde dollars sont liés à des fonds dans lesquels le fonds général et les fonds distincts institutionnels investissent (les « fonds forestiers »). À titre de conseiller en placement des fonds forestiers, la Société tire des honoraires de conseils en placement et, dans la majorité des cas,dégage des honoraires de gestion forestière. En outre, elle est admissible à des honoraires de conseils liés au rendement. La Société aétabli que la plupart des fonds forestiers sont des EDDV.

La perte maximale que pourrait subir la Société découlant des fonds forestiers s’élève à 430 $ (140 $ en 2005) dont 141 $ (91 $ en 2005)a trait aux titres de participation, 278 $ (33 $ en 2005) aux titres de créance et 11 $ (16 $ en 2005) aux engagements relatifs aux titresde participation en vigueur envers ces fonds.

1 Comprend le placement de la Société dans la dette et l’avoir des fonds forestiers.

Autres entitésLa Société entretient une relation de placement avec d’autres entités (les « autres entités ») qui découle de sa participation directe dansleurs titres d’emprunt ou de participation. Les autres entités comprennent les sociétés de placement du secteur de l’énergie, les fonds deplacement organisés en sociétés en commandite, et des entreprises qui ont entrepris une restructuration de la dette ou une réorganisa-tion. Exception faite de sa participation dans les entités décrites dans les paragraphes qui suivent, la Société est d’avis que ses relationsavec ces autres entités ne sont pas importantes et c’est pourquoi elle ne présente pas de données financières sommaires pour celles-ci. Laperte maximale que pourrait subir la Société du fait de ses relations avec d’autres entités se limite généralement aux montants investis,lesquels figurent dans la catégorie de placement appropriée des bilans consolidés de la Société. Dans la mesure où la Société utilise lesautres entités non consolidées pour accéder aux marchés des capitaux, les emprunts engagés auprès d’autres entités sont inclus dans lesbilans consolidés de la Société dans la catégorie de passifs appropriée.

ArcLight Energy Partners Fund I, L.P. (« ArcLight »), est un fonds d’actions privé qui investit dans les secteurs de l’électricité, des servicespublics et de l’énergie. La Société en est un commanditaire investisseur; elle possède environ 55 % des capitaux propres des partenairesd’ArcLight aux 31 décembre 2006 et 2005. Au 30 septembre 2006, l’actif total d’ArcLight s’établissait à 917 $, son passif à 64 $ et lescapitaux propres de ses associés à 853 $. Au 31 décembre 2005, l’actif total d’ArcLight s’établissait à 972 $, son passif à 50 $ et les capitaux propres de ses associés à 922 $.

b) Filiales qui sont des entités à détenteurs de droits variables

Fiducie de capital Financière ManuvieFiducie de capital Financière Manuvie (la « Fiducie »), société d’investissement à capital variable en propriété exclusive, est réputée êtreune EDDV, mais comme la Société n’en est pas le principal bénéficiaire, la Fiducie n’est pas consolidée. Les titres « MaCS » émis par laFiducie sont, au gré du porteur, échangeables contre des actions de catégorie A, série 2 ou des actions de catégorie A, série 4 nouvelle-ment émises de Manufacturers. Dans certaines circonstances et sans le consentement des porteurs, les MaCS seront échangés automa-tiquement contre des actions de catégorie A, série 3 ou des actions de catégorie A, série 5 de Manufacturers. Pour effectuer l’échangedes MaCS, la Fiducie convertira un capital équivalent d’obligations non garanties émises par la Société en actions de catégorie A deManufacturers de la série correspondant aux MaCS échangés. Les MaCS font partie des fonds propres réglementaires de catégorie 1 dela Société.

Taille totale des fonds forestiersAux 31 décembre 2006 2005

Total de l’actif 3 968 $ 2 512 $

Total de la detteTotal des autres passifs

1 970 $133

832 $65

Total du passifTotal de l’avoir

2 103 $1 865

897 $1 615

Total du passif et de l’avoir1 3 968 $ 2 512 $

Taille totale des sociétés immobilières à loyer modique1

Aux 31 décembre 2006 2005

Total de l’actif 1 435 $ 1 442 $

Total de la detteTotal des autres passifs

873 $98

869 $115

Total du passifTotal de l’avoir

971 $464

984 $458

Total du passif et de l’avoir2 1 435 $ 1 442 $

SFM Rapport annuel 2006 79

Page 84: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

80 SFM Rapport annuel 2006

MIC Financing Trust IMIC Financing Trust I (« MIC Trust »), fiducie en propriété exclusive, est divisée en une entité « silo » et une entité « hôte » conformé-ment à la note d’orientation en comptabilité portant sur les EDDV, et les deux entités sont classées comme des EDDV. L’entité silo est cons-tituée des titres privilégiés de fiducie décrits ci-dessous. L’entité hôte comprend les montants investis par la Société, plus les intérêtsaccumulés sur ceux-ci. La Société détient seulement 1,5 % (7,5 $ US) des titres privilégiés de fiducie. Elle ne détient pas les 485 $ US detitres privilégiés de fiducie restants et n’en est pas le principal bénéficiaire. C’est pourquoi elle ne consolide pas cette tranche de 485 $US de titres privilégiés de fiducie. La Société détient la totalité de l’entité hôte et la consolide comme une filiale en propriété exclusive. Enjanvier 1997, MIC Trust et The Manufacturers Investment Corporation (« MIC »), filiale en propriété exclusive de la Société, ont émis destitres adossés à des crédits à flux identiques de la Fiducie de capital, venant à échéance le 1er février 2027. Chaque titre de l’émission comprend un titre privilégié de fiducie à 8,25 %, émis par MIC Trust, et un contrat de souscription d’actions privilégiées à 0,125 % émispar MIC. Les porteurs des contrats peuvent être tenus d’acheter 20 actions privilégiées perpétuelles à dividende non cumulatif, série A (« actions privilégiées de série A ») de MIC, à 50 $ US l’action. Le prix d’achat pourra cependant être acquitté par la remise des titres pri-vilégiés de fiducie à MIC en échange des actions privilégiées de série A. MIC peut racheter les actions privilégiées de série A à tout momentà compter du 1er février 2027 ou de la date d’émission, selon la plus éloignée des deux dates, à un prix de 50 $ US l’action plus les divi-dendes accumulés et impayés jusqu’à la date de rachat. Les titres ont été placés sans appel public à l’épargne, en vertu de la règle 144A de la Securities Act (États-Unis). Les titres entrent dans les fonds propres réglementaires de catégorie 2A de la Société.

Manulife Finance (Delaware), L.P.Manulife Finance (Delaware), L.P. (« MFLP »), société en commandite en propriété exclusive, est divisée en deux entités silos et une entité hôteconformément à la note d’orientation en comptabilité portant sur les EDDV. La plus grande entité silo est composée d’instruments de créanceet de swaps de taux d’intérêt décrits ci-dessous. La plus petite entité silo et l’entité hôte sont constituées des montants investis par la Société,plus les intérêts accumulés sur ceux-ci. La Société ne détient pas la plus grande entité silo et n’en est pas le bénéficiaire principal. C’estpourquoi elle ne la consolide pas. La Société détient 100 % de la plus petite entité silo et de l’entité hôte et, par conséquent, elle les con-solide comme des filiales en propriété exclusive. MFLP a émis 550 $ de débentures de premier rang venant à échéance le 15 décembre 2026et 650 $ de débentures subordonnées venant à échéance le 15 décembre 2041. Les débentures de premier rang portent intérêt au tauxannuel de 4,448 %, payable semestriellement, jusqu’au 15 décembre 2016, puis porteront intérêt à un taux correspondant au taux des accep-tations bancaires à 90 jours majoré de 1,5 %, payable trimestriellement. Les débentures subordonnées portent intérêt au taux annuel de5,059 %, payable semestriellement, jusqu’au 15 décembre 2036, puis porteront intérêt à un taux correspondant au taux des acceptationsbancaires à 90 jours majoré de 1 %, payable trimestriellement. MFLP peut rembourser les débentures de premier rang, à l’entrée en vigueurde certaines modifications en matière de fiscalité ou à tout moment avant le 15 décembre 2016, moyennant le versement du montant ducapital, des intérêts impayés et, le cas échéant, d’une prime calculée en fonction du rendement des obligations du gouvernement du Canada.MFLP peut rembourser les débentures de premier rang le 15 décembre 2016 et à toute date de paiement des intérêts par la suite, moyen-nant le versement du montant du capital et des intérêts impayés. Sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation, MFLP peutrembourser les débentures subordonnées, à l’entrée en vigueur de certaines modifications en matière de fiscalité ou à tout moment avant le15 décembre 2036, moyennant le versement du montant du capital, des intérêts impayés et, le cas échéant, d’une prime calculée en fonc-tion du rendement des obligations du gouvernement du Canada. Sous réserve de l’approbation des organismes de réglementation, MFLPpeut rembourser les débentures subordonnées le 15 décembre 2036 et à toute date de paiement des intérêts par la suite, moyennant le versement du montant du capital et des intérêts impayés. Les débentures subordonnées entrent dans les fonds propres réglementaires decatégorie 2B de la Société.

Afin de couvrir les risques pour MFLP des variations de taux d’intérêt entre les débentures émises et les billets de premier rang et subor-donnés que sa filiale, Manulife Finance (Delaware) LLC, peut recevoir de Manulife Holdings (Delaware) LLC (voir les notes 11 et 12), MFLPa conclu des swaps de taux d’intérêt.

Note 18 ❚ Engagements et éventualitésa) Poursuites judiciairesLa Société est périodiquement appelée à intervenir dans le cadre de poursuites judiciaires, en qualité soit de défenderesse ou de deman-deresse. Les poursuites engagées contre la Société mettent habituellement en cause ses activités de fournisseur de produits d’assuranceet de gestion de patrimoine, ainsi que ses fonctions de conseiller en placement, d’employeur et de contribuable. Par ailleurs, les orga-nismes de réglementation et les instances gouvernementales du Canada, des États-Unis et de l’Asie envoient périodiquement à la Sociétédes demandes de renseignements et effectuent, à l’occasion, des examens visant à s’assurer que les pratiques de la Société demeurentconformes aux lois régissant, entre autres, les secteurs de l’assurance et des valeurs mobilières ainsi qu’aux lois régissant les activités descourtiers en valeurs mobilières. La Société est d’avis qu’à l’heure actuelle, la résolution définitive de la totalité ou d’une partie de ces ques-tions juridiques ou réglementaires en instance n’aura aucune incidence négative importante sur sa situation financière ou ses résultatsd’exploitation consolidés.

b) ProduitAux termes des ententes avec les administrateurs de Daihyaku Mutual Life Insurance Company (« Daihyaku ») relativement à l’acquisition,le 2 avril 2001, d’un bloc fermé de contrats au Japon, la Société avait le droit à une créance éventuelle sur le produit de la liquidation dupatrimoine de Daihyaku en situation d’insolvabilité. Le 29 mars 2005, la Société a reçu 89 $ (57 $ après impôts) au titre de cette créanceéventuelle. Cette somme a été comptabilisée dans les autres produits du secteur Services généraux et autres.

c) Litiges liés aux activités de réassurance accidentLa Société est partie prenante à certains accords de réassurance liés à des contrats d’assurance individuelle contre les accidents et à lacomposante accidents de nature professionnelle de l’assurance de la Commission des accidents du travail. En vertu de ces accords, laSociété prend les risques à sa charge à titre de réassureur et cède une tranche substantielle de ces risques à d’autres sociétés. La Sociétéfait l’objet de litiges, notamment certaines poursuites judiciaires, relativement à ces activités pour lesquelles elle a constitué une réservesuffisante pour couvrir les risques connexes.

Page 85: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

d) Engagements de placementsDans le cours normal des affaires, divers engagements de placement non encore exécutés ne sont pas comptabilisés aux états financiersconsolidés. Au 31 décembre 2006, ces engagements s’élevaient à 2 211 $, dont 320 $ arrivaient à échéance dans les 30 jours, 1 392 $dans les 31 à 365 jours, et 499 $ en 2008 ou ultérieurement. Au 31 décembre 2005, ces engagements s’élevaient à 2 494 $, dont 402 $ arrivaient à échéance dans les 30 jours, 1 531 $ dans les 31 à 365 jours, et 561 $ en 2007 ou ultérieurement.

e) Lettres de créditDans le cours normal des affaires, des banques, à titre de tierce partie, émettent des lettres de crédit au nom de la Société. Au 31 décembre 2006, des lettres de crédit pour lesquelles des tiers sont bénéficiaires, totalisant 727 $ (910 $ en 2005), étaient en cours.Aux 31 décembre 2006 et 2005, aucun actif n’avait été cédé en garantie de ces lettres de crédit en cours.

f) Garanties relatives à Manulife Finance (Delaware), L.P.La SFM a, inconditionnellement et de manière irrévocable, garanti le paiement des montants exigibles au titre des 550 $ de débenturesde premier rang venant à échéance le 15 décembre 2026 et des 650 $ débentures subordonnées venant à échéance le 15 décembre 2041émises par Manulife Finance (Delaware), L.P., société en commandite en propriété exclusive. La Société ne consolide pas ces débentures(voir la note 17 b)). Les débentures de premier rang portent intérêt au taux annuel fixe de 4,448 %, payable semestriellement, jusqu’au15 décembre 2016, puis porteront intérêt à un taux variable correspondant au taux des acceptations bancaires à 90 jours majoré de 1,5 %, payable trimestriellement. Les débentures subordonnées portent intérêt au taux annuel fixe de 5,059 %, payable semestriellement,jusqu’au 15 décembre 2036, puis porteront intérêt à un taux variable correspondant au taux des acceptations bancaires à 90 jours majoréde 1 %, payable trimestriellement. La garantie de la SFM portant sur les débentures de premier rang constitue une obligation non garantiedirecte de la SFM et a rang égal à toutes les autres dettes non garanties de la SFM qui ne sont pas des créances de rang inférieur. Lagarantie de la SFM portant sur les débentures subordonnées constitue une obligation non garantie directe de la SFM et a rang égal àtoutes les autres dettes subordonnées de la SFM, à l’exception des autres garanties ou obligations qui, aux termes de leurs modalités, sontdésignées comme étant de rang égal ou subordonné, pour ce qui est du droit au paiement, aux dettes subordonnées de la SFM.

Les tableaux suivants présentent le sommaire de certaines informations financières consolidées de la SFM et de Manulife Finance(Delaware), L.P. :

(g) GarantiesDans le cours normal de leurs affaires, certaines filiales de la SFM affectent des actifs en garantie des dettes contractées. Ci-après la venti-lation des garanties :

Aux 31 décembre

2006 2005

Obligations Autres Obligations Autres

Opérations garanties : Instruments dérivésObligations réglementairesImmeublesDivers

119 $109

––

72 $1

718

122 $112

––

77 $4

7596

Total 228 $ 152 $ 234 $ 252 $

Au 31 décembre 2005 et exercice terminé à cette dateSFM

(Garant)

Manulife Finance

(Delaware), L.P.

Autres filiales de

la SFM,regroupées

Rajustements deconsolidation

Montant totalconsolidé

Total des produitsBénéfice net attribuable aux porteurs d’actionsPlacementsTotal des autres actifsProvisions mathématiquesTotal des autres passifs

67 $3 294

1226 286

–2 511

– $–––––

32 726 $3 308

166 40218 291

132 04926 930

(104)$(3 308)

–(28 340)

–(2 626)

32 689 $3 294

166 41416 237

132 04926 815

Au 31 décembre 2006 et exercice terminé à cette dateSFM

(Garant)

Manulife Finance

(Delaware), L.P.

Autres filiales de

la SFM,regroupées

Rajustements deconsolidation

Montant totalconsolidé

Total des produitsBénéfice net attribuable aux porteurs d’actionsPlacementsTotal des autres actifsProvisions mathématiquesTotal des autres passifs

60 $3 985

226 684

–1 030

2 $––

1 368–

1 210

34 193 $3 989

171 16215 226

130 81929 440

(61)$(3 989)

–(28 273)

–(1 986)

34 194 $3 985

171 16415 005

130 81929 694

SFM Rapport annuel 2006 81

Page 86: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

h) Obligations en vertu de contrats de locationLa Société est assujettie à un certain nombre d’obligations en vertu de contrats à long terme de location-acquisition et de location-exploitation, principalement pour l’utilisation de bureaux. Le tableau suivant présente le montant total et annuel des paiements minimumsfuturs exigibles en vertu de contrats de location-acquisition et de location-exploitation non résiliables :

i) Niveau minimum des fonds propresLa Loi sur les sociétés d’assurances (Canada) limite la distribution de fonds propres et de dividendes. Cette loi assujettit les sociétés d’assurance inactives à des exigences en matière de fonds propres minimums ou cibles, qui sont évaluées en comparant les fonds propresdisponibles à une mesure du risque conformément au régime de capital applicable aux sociétés de portefeuille d’assurances réglementéeset aux sociétés d’assurance vie inactives. Il n’existe aucune exigence de fonds propres minimums ou cibles; toutefois, le BSIF s’attend à ceque les sociétés de portefeuille gèrent leurs fonds propres d’une manière qui correspond au profil de risque propre à leur groupe et à leurenvironnement de contrôle. La SFM doit aussi maintenir des montants minimums de fonds propres dans ses filiales, conformément à laméthode comptable réglementaire en vigueur dans le territoire visé, les principales étant les exigences en matière de montant minimalpermanent requis pour le capital et l’excédent, pour les filiales en assurance canadiennes de la SFM, et les exigences concernant les fondspropres axés sur le risque des filiales d’assurance de la SFM établies aux États-Unis. La Société maintient ses fonds propres à un niveaulargement supérieur au minimum réglementaire établi dans tous les territoires étrangers où elle exerce ses activités.

Par ailleurs, il existe des restrictions supplémentaires dans les territoires étrangers relativement aux dividendes versés aux actionnaires. AuxÉtats-Unis, les principales filiales d’assurance de la SFM se trouvent au Michigan et au Massachusetts. Au Michigan, une approbation régle-mentaire est exigée si la distribution de dividendes d’une filiale d’assurance du Michigan à sa société mère dépasse l’excédent dégagé parcette filiale. Une approbation réglementaire est également requise si la distribution (jumelée à d’autres distributions au cours des 12 moisprécédents) excède le montant du bénéfice net d’exploitation réglementaire de la filiale pour l’exercice précédent ou 10 % de l’excédentdéterminé à la fin de l’exercice précédent, selon le plus élevé des deux montants. Ce calcul doit être réalisé conformément aux principescomptables réglementaires. En vertu des lois sur les assurances du Massachusetts, aucun assureur ne peut verser à un actionnaire des dividendes provenant d’autres sources que les fonds réglementaires non affectés sans l’autorisation préalable du MassachusettsCommissioner of Insurance (le « MCI »). La Massachusetts Insurance Holding Company Act stipule qu’aucun dividende extraordinaire nepeut être versé sans un préavis écrit de 30 jours au MCI, et que le versement ne peut avoir lieu que si le MCI n’a pas exprimé son désac-cord, ou s’il a approuvé le versement dans le délai de 30 jours prévu par l’avis. On appelle dividende extraordinaire tout dividende ou toutedistribution au comptant ou sous forme d’un autre bien dont la juste valeur marchande, combinée aux autres dividendes ou distributionsversés dans les 12 mois précédents, dépasse le plus élevé des deux montants suivants : i) 10 % de l’excédent d’une société d’assurance destiné aux titulaires de contrats en date du 31 décembre précédent ou ii) le gain d’exploitation net prévu par la loi d’unesociété d’assurance vie pour les 12 mois terminés le 31 décembre précédent. De plus, les lois sur les assurances du Michigan et duMassachusetts exigent que les commissaires d’assurances de ces États soient informés au plus tard cinq jours après la déclaration, et aumoins dix jours avant le versement, de dividendes ou d’une distribution par une société d’assurance du Michigan ou du Massachusetts.

j) Contrats avec participationDans certains territoires où la Société offre des contrats avec participation, il existe des restrictions réglementaires à l’égard du montantdes bénéfices pouvant être transférés aux actionnaires. Ces restrictions se présentent habituellement sous forme de pourcentage fixe desparticipations aux titulaires de contrats. Pour les contrats avec participation exploités à titre de « blocs fermés » distincts, les transfertssont assujettis aux modalités de la démutualisation de Manufacturers et de John Hancock Mutual Life Insurance Company.

Note 19 ❚ Juste valeur des instruments financiersLes instruments financiers peuvent être des actifs ou des passifs, au bilan ou hors bilan. Ces actifs ou passifs sont des contrats conférantà terme à une partie le droit de recevoir un actif et à l’autre partie, l’obligation de livrer cet actif. La juste valeur est l’estimation la plusexacte possible, par la direction, du montant contre lequel un instrument pourrait être échangé dans le cadre d’une opération normaleentre parties de bonne foi; elle est généralement calculée d’après les caractéristiques de l’instrument et d’après la conjoncture économiqueet le contexte concurrentiel. Ces calculs sont nécessairement subjectifs, étant exposés à des incertitudes et faisant appel au jugement; ilsne tiennent pas compte des aspects fiscaux.

La juste valeur de même que les fondements du calcul de la juste valeur des placements, des billets de consommation, de la dette à longterme, des obligations au titre des actions privilégiées et des instruments de capitaux propres et des instruments financiers dérivés sontprésentés respectivement dans les notes 6, 10, 11, 12 et 20.

La valeur comptable des revenus de placements à recevoir, des primes arriérées, des actifs divers, des prestations en cours de règlement,de la provision pour sinistres non déclarés, des sommes en dépôt des titulaires de contrats et des autres passifs est proche de leur justevaleur, étant donné leur nature à court terme.

La juste valeur des dépôts bancaires était estimée à 7 847 $ au 31 décembre 2006 (5 888 $ en 2005) tandis que leur valeur comptableétait de 7 845 $ au 31 décembre 2006 (5 911 $ en 2005). La juste valeur de ces instruments financiers est déterminée par l’actualisationdes flux de trésorerie contractuels, selon les taux d’intérêt offerts sur le marché, pour des dépôts comportant des conditions similaires.

Contrats de location-

acquisition

Contrats de location-

exploitation Total

20072008200920102011Par la suite

3 $321––

124 $104856052

119

127 $107876152

119

Total des paiements minimums 9 $ 544 $ 553 $

82 SFM Rapport annuel 2006

Page 87: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Note 20 ❚ Instruments financiers dérivésLes instruments financiers dérivés sont des contrats financiers qui tirent leur valeur de celle d’actifs sous-jacents, de taux d’intérêt ou detaux de change. Les instruments dérivés comme les swaps de taux d’intérêt et les swaps de devises, les contrats à terme de gré à gré, lesswaps sur le rendement total, les contrats à terme normalisés ainsi que les options servent à couvrir et à gérer les risques actuels et prévusde variation des taux d’intérêt, des taux de change, des prix des marchandises, du risque de crédit et du cours des actions et à répliquerles placements admissibles.

Les swaps sont des opérations prévoyant l’échange de flux de trésorerie entre la Société et un tiers. Pour les swaps de taux d’intérêt, lesparties s’échangent généralement des paiements d’intérêts à taux fixe ou variable, calculés d’après un montant nominal de référence,libellé en une seule monnaie. Les swaps de devises supposent l’échange entre les parties d’un capital à l’origine et à l’échéance ainsi quel’échange de paiements d’intérêts à taux fixe ou variable libellés en une monnaie contre des paiements d’intérêts à taux fixe ou variablelibellés en une autre monnaie. Les contrats sur actions donnent lieu à un échange de paiements d’intérêts à taux variable contre les ren-dements d’un indice du marché des actions.

Les contrats à terme de gré à gré et les contrats à terme normalisés sont des obligations contractuelles d’acheter ou de vendre un instru-ment financier à une date ultérieure et à un prix donné. Les contrats à terme de gré à gré sont négociés hors Bourse entre des contrepar-ties, et les contrats à terme normalisés sont des contrats standardisés négociés sur un marché organisé.

Les options sont des contrats en vertu desquels le détenteur a le droit, mais non l’obligation, d’acheter ou de vendre un montant donnéde l’instrument financier à un prix prédéterminé dans un laps de temps précis.

L’efficacité de la couverture est évaluée chaque trimestre au moyen de diverses techniques, dont l’analyse de régression et la méthode dela compensation cumulative (« cumulative dollar offset »). Lorsque la Société établit qu’un instrument dérivé n’est pas efficace commecouverture, elle n’utilise plus la comptabilité de couverture. Dans certains cas, la couverture ne peut être inefficace, étant donné que l’instrument dérivé a été élaboré de façon à ce que toutes les conditions correspondent au risque couvert de l’élément couvert.

L’équivalent-risque de crédit est la somme de la valeur de remplacement et du risque de crédit éventuel. La valeur de remplacement estce que coûterait, aux taux courants du marché, le remplacement de tous les contrats dont la juste valeur est positive. Les sommes pren-nent en compte les contrats formels qui permettent la compensation des positions. Le risque de crédit éventuel correspond à l’éventua-lité de changements de valeur ultérieurs; il est calculé d’après une formule prescrite par le BSIF.

Le montant pondéré en fonction du risque est l’équivalent-risque de crédit, pondéré selon la solvabilité de la contrepartie, conformémentaux directives du BSIF.

La juste valeur, indiquée par catégorie d’instruments dérivés, est la somme des gains ou pertes nets latents et des intérêts courus à recevoirou à payer. La presque totalité des instruments financiers dérivés neutralisent, entièrement ou partiellement, les variations de la juste valeurdes actifs et passifs connexes figurant au bilan.

Ci-après l’encours des contrats de la Société :

Au 31 décembre2005

Contrats de taux d’intérêt :SwapsContrats à terme normalisésOptions achetéesOptions vendues

5 406 $246173

11 702 $–

2 81613

23 924 $–

211–

41 032 $246

3 20013

1 338 $–

48–

(843)$–––

495 $–

48–

714 $–

36–

233 $–

14–

Total partielContrats de change :

SwapsContrats à terme de gré à gré

Divers

5 825 $

3 3913 409

693

14 531 $

6 465–

506

24 135 $

2 405156

44 491 $

12 2613 4241 205

1 386 $

8111710

(843)$

(956)(14)(4)

543 $

(145)36

750 $

1 00281

141

247 $

3262646

Total 13 318 $ 21 502 $ 26 561 $ 61 381 $ 2 224 $ (1 817)$ 407 $ 1 974 $ 645 $

Durée restante (montants nominaux de référence) Juste valeur

Équivalentrisque de

crédit

Montantpondéré

en fonctiondu risque

Au 31 décembre2006

Moins deun an

De 1 anà 5 ans

Plus de5 ans Total Positive Négative Nette

Contrats de taux d’intérêt :SwapsOptions achetéesOptions vendues

4 195 $24513

9 879 $654

26 172 $211

40 246 $1 110

13

1 148 $4–

(626)$––

522 $4–

759 $12

234 $4–

Total partielContrats de change :

SwapsContrats à terme de gré à gré

Divers

4 453 $

9664 428

486

10 533 $

6 73687

395

26 383 $

3 28615

361

41 369 $

10 9884 5301 242

1 152 $

8331210

(626)$

(1 116)(71)(37)

526 $

(283)(59)(27)$

771 $

98262

159

238 $

3002049

Total 10 333 $ 17 751 $ 30 045 $ 58 129 $ 2 007 $ (1 850)$ 157 $ 1 974 $ 607 $

SFM Rapport annuel 2006 83

Page 88: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Note 21 ❚ Information sectorielleLa Société offre une vaste gamme de produits et de services financiers, dont des produits d’assurance vie individuelle, d’assurance soinsde longue durée et d’assurance vie et maladie collective, des régimes de retraite, des rentes et des fonds communs de placement. Cesproduits et services sont offerts sous forme de contrats individuels ou collectifs au Canada, aux États-Unis, en Asie et au Japon. LaFinancière Manuvie offre également des services de gestion de placement pour le fonds général de la Société, les fonds distincts et lesfonds communs de placement ainsi qu’à des clients institutionnels. Elle offre également des services de réassurance, particulièrement enrétrocession, et en assurance vie et IARD.

La Société est formée des secteurs Assurance – É.-U. et Gestion de patrimoine – É.-U. qui, ensemble, forment la division américaine, ainsique de la division canadienne, de la division Asie et Japon, de la division de réassurance et du secteur Services généraux et autres. Chaquedivision a une responsabilité à l’égard des résultats et développe des produits, des services et des stratégies de distribution fondés sur sondomaine d’activité ainsi que sur les besoins de son marché. Au premier trimestre de 2006, les secteurs Protection financière – É.-U.,Gestion de patrimoine – É.-U. et Produits financiers garantis et structurés ont été réorganisés en vue de former les secteurs Assurance –É.-U. et Gestion de patrimoine – É.-U. Les chiffres des périodes antérieures ont été retraités en conséquence.

Certaines méthodes de répartition sont utilisées dans la préparation de l’information financière sectorielle. Les coûts indirects sont répar-tis entre les secteurs selon des formules de répartition appliquées uniformément, alors que les fonds propres sont attribués aux secteursde la Société selon une méthode fondée sur le risque. L’incidence sur l’état des résultats des modifications apportées aux méthodes et auxhypothèses actuarielles (note 7 f)) est présentée dans le secteur Services généraux et autres.

Les conventions comptables des secteurs sont les mêmes que celles décrites à la note 1, Nature des activités et principales conventionscomptables.

1 Avantage fiscal pour la Société relativement à l’exercice d’options sur actions qui ont été émises au moment de la fusion avec JHF contre des options sur actions de JHF.

Par secteurExercice terminé le 31 décembre 2006

DivisionAssurance

(É.-U.)

DivisionGestion de patrimoine

(É.-U.)Division

canadienneDivision Asie

et JaponDivision

réassurance

Servicesgénéraux et autres Total

ProduitsPrimesAssurance vie et maladieRentes et régimes de retraite

5 488 $–

– $3 741

5 411 $521

2 861 $72

1 010 $–

– $–

14 770 $4 334

Total des primesRevenus de placementsAutres produits

5 488 $2 982

614

3 741 $2 8582 412

5 932 $3 164

798

2 933 $863515

1 010 $20819

– $358299

19 104 $10 4334 657

Total des produits 9 084 $ 9 011 $ 9 894 $ 4 311 $ 1 237 $ 657 $ 34 194 $

Intérêts débiteurs 35 $ 159 $ 298 $ 50 $ 3 $ 417 $ 962 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

935 $(313)

1 580 $(444)

1 170 $(250)

970 $(190)

403 $(109)

278 $(60)

5 336 $(1 366)

Bénéfice net 622 $ 1 136 $ 920 $ 780 $ 294 $ 218 $ 3 970 $

Dépôts en fonds distincts 1 225 $ 22 645 $ 4 619 $ 4 747 $ – $ 51 $ 33 287 $

Écart d’acquisitionSolde au 1er janvierVente d’une filialeAvantage fiscal des options sur actions

exercées1

Fluctuation des taux de change

2 704 $–

–(2)

2 053 $–

–(1)

2 051 $–

––

499 $–

––

78 $–

––

116 $(20)

(16)(1)

7 501 $(20)

(16)(4)

Solde au 31 décembre 2 702 $ 2 052 $ 2 051 $ 499 $ 78 $ 79 $ 7 461 $

Au 31 décembre 2006Provisions mathématiques 44 232 $ 38 222 $ 32 554 $ 13 673 $ 1 884 $ 254 $ 130 819 $

Total des actifs 52 820 $ 48 277 $ 49 533 $ 18 061 $ 3 379 $ 14 099 $ 186 169 $

Actif net des fonds distincts détenus par les titulaires de contrats 12 583 $ 112 269 $ 27 448 $ 17 232 $ – $ 2 516 $ 172 048 $

84 SFM Rapport annuel 2006

Page 89: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Les résultats par secteur d’activité de la Société diffèrent de ceux obtenus par la répartition géographique du fait, essentiellement, de larépartition des résultats de la Division de réassurance entre les différents secteurs géographiques auxquels ils se rapportent.

Par emplacement géographiqueExercice terminé le 31 décembre 2005 États-Unis Canada

Asieet Japon Autres Total

ProduitsPrimesAssurance vie et maladieRentes et régimes de retraite

5 759 $3 265

5 259 $568

2 954 $67

715 $–

14 687 $3 900

Total des primesRevenus de placementsAutres produits

9 024 $6 0162 882

5 827 $3 167

803

3 021 $716453

715 $3728

18 587 $9 9364 166

Total des produits 17 922 $ 9 797 $ 4 190 $ 780 $ 32 689 $

Par secteurExercice terminé le 31 décembre 2005

DivisionAssurance

(É.-U.)

DivisionGestion de patrimoine

(É.-U.)Division

canadienneDivision Asie

et JaponDivision

réassurance

Servicesgénéraux et autres Total

ProduitsPrimesAssurance vie et maladieRentes et régimes de retraite

5 382 $–

– $3 265

5 193 $568

2 895 $67

1 217 $–

– $–

14 687 $3 900

Total des primesRevenus de placementsAutres produits

5 382 $2 868

620

3 265 $3 0202 052

5 761 $2 771

734

2 962 $716354

1 217 $18527

– $376379

18 587 $9 9364 166

Total des produits 8 870 $ 8 337 $ 9 266 $ 4 032 $ 1 429 $ 755 $ 32 689 $

Intérêts débiteurs 26 $ 175 $ 175 $ 44 $ 1 $ 367 $ 788 $

Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices

Impôts sur les bénéfices927 $(313)

1 211 $(343)

1 045(248)

810 $(69)

(89)$(19)

418 $(39)

4 322 $(1 031)

Bénéfice net (perte nette) 614 $ 868 $ 797 $ 741 $ (108)$ 379 $ 3 291 $

Dépôts en fonds distincts 1 284 $ 20 208 $ 4 514 $ 5 226 $ – $ 554 $ 31 786 $

Écart d’acquisitionSolde au 1er janvierRajustement de la répartition du prix

d’achat (note 3)

Fluctuation des taux de change

2 756 $

35(87)

1 934 $

208(89)

1 888 $

163–

563 $

(2)(62)

78 $

3(3)

113 $

–3

7 332 $

407(238)

Solde au 31 décembre 2 704 $ 2 053 $ 2 051 $ 499 $ 78 $ 116 $ 7 501 $

Au 31 décembre 2005Provisions mathématiques 41 957 $ 43 259 $ 31 291 $ 13 166 $ 2 231 $ 145 $ 132 049 $

Total des actifs 51 009 $ 55 531 $ 45 388 $ 17 022 $ 3 146 $ 9 533 $ 181 629 $

Actif net des fonds distincts détenus par les titulaires de contrats 11 374 $ 89 996 $ 23 443 $ 12 282 $ – $ 2 600 $ 139 695 $

Par emplacement géographiqueExercice terminé le 31 décembre 2006 États-Unis Canada

Asieet Japon Autres Total

ProduitsPrimesAssurance vie et maladieRentes et régimes de retraite

5 965 $3 741

5 476 $521

2 903 $72

426 $–

14 770 $4 334

Total des primesRevenus de placementsAutres produits

9 706 $5 9733 220

5 997 $3 534

897

2 975 $864526

426 $6214

19 104 $10 4334 657

Total des produits 18 899 $ 10 428 $ 4 365 $ 502 $ 34 194 $

SFM Rapport annuel 2006 85

Page 90: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

86 SFM Rapport annuel 2006

Note 22 ❚ Divergences importantes entre les principes comptables généralement reconnus du Canada et ceux des États-Unis

Les états financiers consolidés de la Société sont présentés selon les PCGR du Canada, lesquels diffèrent, à certains égards importants, desprincipes comptables généralement reconnus des États-Unis (« PCGR des États-Unis »). Les divergences importantes entre les PCGR desÉtats-Unis et ceux du Canada à l’égard des sociétés d’assurance vie se rapportent au traitement des placements, des frais d’acquisitiondifférés et des provisions techniques. En général, ces divergences engendrent des écarts importants dans les bénéfices entre les états desrésultats dressés selon les PCGR des États-Unis et les états des résultats dressés selon les PCGR du Canada.

a) Bilans consolidés condensés

1 Comptes distincts selon les PCGR des États-Unis.2 Impôts reportés selon les PCGR des États-Unis.

Aux 31 décembre 2006 2005

Renvoisnote 22

PCGR desÉtats-Unis

PCGR duCanada

PCGR desÉtats-Unis

PCGR duCanada

PlacementsObligationsCréances hypothécairesActionsImmeublesAvances sur contratsEncaisse et placements à court termePrêts bancairesAutres placements

g (i), h (iv)g (ii)

g (iii), h (iv)g (iv)

g (x), h (iv)

109 460 $28 07917 7314 5636 413

10 7982 0093 661

103 159 $28 13111 2725 9056 413

10 7452 0093 530

108 966 $27 96813 1144 1486 1208 7651 8064 280

103 315 $28 0088 7155 2796 1208 7231 8064 448

Total des placements 182 714 $ 171 164 $ 175 167 $ 166 414 $

Autres actifsRevenus de placements à recevoirPrimes arriéréesFrais d’acquisition différésDépôts et montants récupérables en réassuranceÉcart d’acquisitionActifs incorporelsValeur de l’entreprise acquiseDivers

h (iv)

g (vi)

g (vii)h (iv)

1 561 $669

12 0544 9666 4151 7084 1015 418

1 557 $669

––

7 4611 708

–3 610

1 640 $735

10 1874 8756 4721 7424 2836 695

1 639 $735

––

7 5011 742

–4 620

Total des autres actifs 36 892 $ 15 005 $ 36 629 $ 16 237 $

Actif net des fonds distincts1 h (iv)219 606 $163 483

186 169 $–

211 796 $133 662

182 651 $–

Total de l’actif 383 089 $ 186 169 $ 345 458 $ 182 651 $

Actif net des fonds distincts1 h (iv) – $ 172 937 $ – $ 140 361 $

Passif et avoirProvisions mathématiquesGains nets réalisés différésDépôts bancairesBillets de consommationPassif d’impôts futurs2

Autres passifs

g (v), h (iv)g (i) - (iv)

h (iv)g (x), h (iv)

161 799 $–

7 8452 8602 7078 805

130 819 $4 4427 8452 8602 2586 453

158 122 $–

5 9112 9002 3929 635

132 049 $4 2955 9112 9001 3377 806

Dette à long termeObligations au titre des actions privilégiées et des instruments

de capitaux propresPart des actionnaires sans contrôle dans des filialesPassif net des fonds distincts1

Actions ordinaires, actions privilégiées, bénéfices non répartis, surplus d’apport et compte de conversion de devises

Incidence cumulative du résultat étendu sur l’avoir

h (iv)

184 016 $3 0402 572

400163 483

26 2143 364

154 677 $3 0622 572

202–

25 656–

178 960 $2 4801 922

217133 662

25 2063 011

154 298 $2 4571 922

187–

23 787–

Total du passif et de l’avoir 383 089 $ 186 169 $ 345 458 $ 182 651 $

Passif net des fonds distincts1 h (iv) – $ 172 937 $ – $ 140 361 $

Page 91: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

b) États des résultats consolidés condensés

c) Rapprochement du bénéfice net et de l’avoir selon les PCGR du Canada et du bénéfice net, du résultat étendu et de l’avoirselon les PCGR des États-Unis

1 Les frais d’acquisition différés se composent de dépenses capitalisées de 3 152 $ (3 009 $ en 2005) moins un amortissement de 990 $ (830 $ en 2005) porté aux résultats.2 Impôts reportés selon les PCGR des États-Unis.3 Comprend un gain de 174 $ (gain de 206 $ en 2005), déduction faite des impôts et taxes, découlant des couvertures de risque de change sur un investissement net dans un

établissement étranger.4 L’avoir comprend des gains bruts latents sur placements et des pertes brutes latentes sur placements de respectivement 6 644 $ et 971 $ (6 398 $ et 1 190 $ en 2005).

Exercices terminés les 31 décembre Bénéfice net Avoir

Renvoisnote 22 2006 2005 2006 2005

Bénéfice net et avoir calculés selon les PCGR du CanadaObligationsCréances hypothécairesActionsImmeublesAutres placementsProvisions mathématiquesValeur de l’entreprise acquiseFrais d’acquisition différés1

Produits comptabilisés d’avanceAutres éléments de rapprochementImpôts sur les bénéfices futurs au titre des éléments

énumérés ci-dessus2

Modifications de conventions comptables, déduction faite des impôts sur les bénéfices

g (i)g (ii)g (iii)g (iv)g (ix)g (v)

g (vii)g (vi)

g (viii)

3 970 $(377)

20(108)(197)

8(2 945)

(179)2 162

356(13)

473

3 291 $5935113

(142)265

(2 360)(339)

2 179146

3

(256)

25 656 $4 061

1521 875

(1 228)593

(16 672)(1 060)12 958

(24)(101)

(36)

40

23 787 $4 438

1321 983(1 031)

585(13 724)

(881)10 796

(380)(20)

(509)

30

Bénéfice net et avoir calculés selon les PCGR des États-Unis

Effet des gains et pertes latents sur les obligations et actions disponibles à la vente

ObligationsActions

Provisions techniquesFrais d’acquisition différésProduits comptabilisés d’avanceValeur de l’entreprise acquiseRégimes de retraite et d’avantages complémentaires de

retraiteRajustements en vertu du SFAS 133Impôts sur les bénéfices futurs au titre des éléments

énumérés ci-dessus2

Conversion de devises3

g (i)g (iii)g (v)g (vi)

g (viii)g (vii)

g (xi)

3 170 $

(362)827(30)

(213)61

281(133)

(24)121

3 444 $

(909)618(127)141(19)96

(141)425

84(1 047)

26 214 $

2 8532 820

(1 588)(494)

1044

90702

(1 073)–

25 206 $

3 2151 993(1 558)

(281)4

43

(191)835

(1 049)–

Résultat étendu et avoir calculés selon les PCGR des États-Unis4 3 644 $ 2 565 $ 29 578 $ 28 217 $

Exercices terminés les 31 décembre 2006 2005

PCGR desÉtats-Unis

PCGR duCanada

PCGR desÉtats-Unis

PCGR duCanada

ProduitsPrimesRevenus de placements, montant net (revenus de placements)Honoraires et autres produits

12 495 $9 9756 241

19 104 $10 4334 657

11 867 $11 2455 424

18 587 $9 9364 166

Total des produits 28 711 $ 34 194 $ 28 536 $ 32 689 $

Prestations et chargesPrestations échuesCommissions, placements et frais générauxAmortissement des frais d’acquisition différés et valeur de l’entreprise acquiseAutres

17 917 $4 2771 1681 253

19 912 $7 709

–1 237

17 287 $4 2031 1691 043

19 871 $7 462

–1 034

Total des prestations et des charges 24 615 $ 28 858 $ 23 702 $ 28 367 $

Bénéfice avant impôt sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

4 096 $(926)

5 336 $(1 366)

4 834 $(1 390)

4 322 $(1 031)

Bénéfice net 3 170 $ 3 970 $ 3 444 $ 3 291 $

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation (en millions)de basedilué

Résultat par actionde basedilué

1 5631 579

2,03 $2,01 $

1 5631 579

2,53 $2,51 $

1 5971 612

2,16 $2,14 $

1 5971 612

2,05 $2,03 $

SFM Rapport annuel 2006 87

Page 92: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

d) Regroupement d’entreprises avec John Hancock Financial Services, Inc.En date du 28 avril 2004, la Société a conclu sa fusion avec JHF aux termes de laquelle la SFM est devenue propriétaire réel de toutes lesactions ordinaires en circulation de JHF dont elle n’avait pas déjà la propriété, ces actions s’ajoutant à l’actif du fonds général, et JHF estdevenue une filiale en propriété exclusive de la SFM.

Au cours du deuxième trimestre de 2005, l’équation du regroupement relative à JHF a fait l’objet d’un ajustement et d’une mise au pointdéfinitive, ce qui a entraîné une augmentation de 624 $ de l’écart d’acquisition établi selon les PCGR des États-Unis.

e) Information en rapport avec l’option Placements à capital fixe des contrats de rente différée de John Hancock Variable LifeInsurance Company et avec les SignatureNotes de John Hancock Life Insurance Company.

Les données financières consolidées condensées qui suivent, présentées selon les PCGR des États-Unis, ainsi que les informations yafférentes ont été intégrées aux présents états financiers consolidés en conformité avec le Règlement S-X de la Securities and ExchangeCommission des États-Unis (la « Commission ») et la Règle 12h-5 de la Commission, étant donné que ces états financiers sont intégréspar renvoi aux déclarations d’inscription de la SFM et de ses filiales dont il est fait état ci-après et qui ont trait à la garantie conférée parla SFM à l’égard de certains titres qu’ont émis et qu’émettront ses filiales.

En date du 28 avril 2004, une filiale en propriété exclusive de la SFM constituée récemment a fusionné avec JHF; par suite de cette fusion,la SFM est devenue propriétaire réel de la totalité des actions ordinaires en circulation de JHF et JHF est devenue une filiale en propriétéexclusive de la SFM (voir la note 3). Par suite de la fusion, John Hancock Variable Life Insurance Company (la « John Hancock Variable Life »)et John Hancock Life Insurance Company (la « John Hancock Life »), toutes deux filiales en propriété exclusive de JHF, sont devenues indi-rectement des filiales en propriété exclusive de la SFM. Les résultats d’exploitation de JHF pour les périodes antérieures à la fusion ne sontpas intégrés aux présents états financiers consolidés condensés.

La John Hancock Variable Life offre des contrats de rente différée qui font l’objet de rajustements de la valeur de marché (« RVM ») et quisont de ce fait inscrits auprès de la Commission. Ces contrats prévoient des choix de placements à capital variable et des choix de place-ments à durée fixe. Ces derniers donnent au participant la possibilité de placer des sommes fixes pour des durées fixes et à des taux d’intérêt fixes, sous réserve d’un RVM en cas de résiliation par le participant avant l’échéance. Le RVM permet de garder intacte pour lesdeux parties la convention de taux fixée pour toute la durée du placement. La John Hancock Variable Life utilise l’appellation « RVM »pour désigner les choix de placements à durée fixe qui font l’objet de rajustements de la valeur de marché.

Le 30 décembre 2002, JHF a garanti intégralement et inconditionnellement l’obligation de la John Hancock Variable Life de payer lessommes dues en vertu de RVM effectués à cette date ou postérieurement, au moment du transfert, du retrait, du rachat, de l’échéanceou de la conversion en rente du RVM. Le 29 juin 2005, la Commission a annoncé la prise d’effet d’une déclaration commune d’inscrip-tion présentée par la SFM et la John Hancock Variable Life relative aux RVM devant être souscrits le 29 juin 2005 ou postérieurement, dontle paiement sera intégralement et inconditionnellement garanti par la SFM. La SFM a également garanti les obligations de la John HancockVariable Life en vertu des RVM alors effectués. JHF continuera de garantir les RVM effectués avant le 29 juin 2005, et JHF et la SFM serontsolidairement responsables du paiement en vertu de ces garanties. Mais JHF ne garantira pas les RVM effectués à compter du 29 juin 2005.

La John Hancock Life offre aux épargnants des billets à moyen terme, dans le cadre de son programme SignatureNotes. Les SignatureNotessont également inscrits auprès de la Commission. Le 8 juillet 2005, la Commission a annoncé la prise d’effet d’une déclaration communed’inscription présentée par la SFM et la John Hancock Life relative aux SignatureNotes que la John Hancock Life émettra le 8 juillet 2005ou postérieurement, dont le paiement sera intégralement et inconditionnellement garanti par la SFM. La SFM a également garanti les obli-gations de la John Hancock Life en vertu des SignatureNotes alors émis.

La garantie par la SFM des SignatureNotes et des RVM consistera en obligations non garanties de la SFM, de rang inférieur à ses autresobligations, pour ce qui est du droit de paiement, exception faite des garanties et obligations qui, selon leurs modalités, sont de rang égalou inférieur à celui de la garantie des SignatureNotes et des RVM.

La SFM sera assujettie pour la garantie des SignatureNotes et des RVM aux lois de l’État de New York et du Commonwealth duMassachusetts, respectivement, et elle reconnaît la compétence des tribunaux de ces deux États. Mais comme une partie importante deson actif est en dehors des États-Unis, la partie qui est aux États-Unis risque d’être insuffisante pour honorer un jugement américain,fédéral ou étatique, portant exécution de la garantie. De par le droit fédéral canadien et le droit de l’Ontario, où la SFM a ses bureaux dedirection, il est en principe possible d’intenter une action en Ontario pour faire exécuter le jugement rendu aux États-Unis, du momentqu’il demeure exécutoire et non exécuté pour une somme d’argent déterminée, qu’il n’est ni nul ni annulable aux États-Unis et qu’un tri-bunal canadien rend un jugement visant la SFM et prévoyant le paiement d’une somme libellée en dollars canadiens, sous réserve des dis-positions usuelles touchant la fraude et le non-respect de l’intérêt public, sous réserve également des lois limitant l’exercice des droits descréanciers et des lois de prescription. Il n’existe actuellement en Ontario aucune politique générale qui rende possible d’éviter de recon-naître et de faire exécuter en Ontario un jugement rendu par un tribunal de l’État de New York ou du Massachusetts au sujet de la garantiepar la SFM des SignatureNotes et de celle des RVM.

La SFM et JHF sont des sociétés de portefeuille du secteur des assurances et du secteur bancaire. Leur actif est constitué pour l’essentielpar le capital social en circulation de leurs filiales et par des placements dans des filiales à l’étranger. Les flux de trésorerie entrants dechaque société proviennent des dividendes de ses filiales d’exploitation et les flux sortants, des charges, des dividendes versés aux action-naires et des rachats d’actions dans le cas de la SFM, des dividendes versés à la SFM et des charges d’exploitation dans le cas de JHF. Dufait qu’elles sont des sociétés de portefeuille, la capacité de chacune de ces sociétés d’honorer ses engagements, dont le paiement detoute somme due en vertu de sa garantie, dépend surtout des dividendes provenant de ses filiales d’exploitation.

Ces filiales sont assujetties à des dispositions réglementaires, au Canada, aux États-Unis et dans d’autres pays, qui peuvent limiter leurcapacité de verser des dividendes ou de consentir des apports ou des prêts à la SFM ou à JHF, selon le cas. Ainsi, la capacité de certainesfiliales de la SFM de déclarer et de payer des dividendes est limitée par des dispositions de la Loi sur les sociétés d’assurances (Canada) (la« Loi »). La Loi interdit de déclarer et de payer des dividendes sur les actions d’une société d’assurance lorsqu’on est fondé à croire quela société enfreint ou, du fait du paiement de ces dividendes, enfreindrait soit un règlement de la Loi touchant le maintien par les sociétésd’assurance vie de provisions suffisantes et de liquidités suffisantes et bien adaptées, soit une directive donnée à la société par le surin-tendant des institutions financières du Canada (le « surintendant ») en vertu de l’alinéa 515(3) de la Loi concernant les provisions et lesliquidités. Les dividendes en excédent du bénéfice net non réparti des deux exercices précédents et du bénéfice net de l’exercice jusqu’à

88 SFM Rapport annuel 2006

Page 93: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

la date de la déclaration du dividende doivent être approuvés par le surintendant. Il n’existe actuellement pas de directive visant le versement d’un dividende applicable à l’une des filiales de la SFM régies par la Loi. Enfin, la Loi exige que les sociétés d’assurance signifient la déclaration d’un dividende au surintendant au moins dix jours avant la date fixée pour le paiement.

Aux États-Unis, la législation des assurances du Michigan, du Delaware, de l’État de New York, du Massachusetts et du Vermont, où certaines filiales américaines d’assurance de la SFM et de JHF ont leur siège, subordonne à des restrictions générales le paiement de divi-dendes et autres distributions ainsi que l’accord de prêts. Elle empêche le paiement de dividendes et autres distributions et les prêts auxactionnaires qui peuvent entraîner une insuffisance de provisions et de liquidités, soit en imposant des critères financiers particuliers à satisfaire pour payer des dividendes ou d’autres distributions sans l’autorisation des autorités, soit en donnant aux autorités de tutelle desassurances de l’État plein pouvoir de rejeter toute proposition de versement de dividende ou d’une autre distribution.

En Asie, la législation des assurances des pays où la SFM et JHF exercent leur activité prévoit soit des restrictions précises touchant lepaiement de dividendes ou d’autres distributions et l’accord de prêts par les filiales, soit des contrôles de solvabilité ou d’autres contrôlesfinanciers, lesquels peuvent empêcher les filiales de verser des dividendes dans certains cas.

De manière générale, il n’est pas certain que les restrictions réglementaires, actuelles ou à venir, au Canada, aux États-Unis et en Asie, neporteront pas atteinte à la capacité de la SFM et de JHF d’honorer leurs engagements, dont le paiement de sommes dues en vertu de leurgarantie.

Les données financières consolidées condensées qui suivent, présentées selon les PCGR des États-Unis, sont fournies en conformité avecle Règlement S-X et la Règle 12h-5 de la Commission.

Bilan de consolidation condensé

Au 31 décembre 2005

ActifPlacementsInvestissements dans des filiales

non consolidéesAutres actifsActif des comptes distincts

12 $

30 111605

142 $

14 895319

67 651 $

3 75613 99813 018

6 935 $

1633 3068 741

100 449 $

–28 889

111 903

(22)$

(48 925)(10 488)

175 167 $

–36 629

133 662

Total de l’actif 30 728 $ 15 356 $ 98 423 $ 19 145 $ 241 241 $ (59 435)$ 345 458 $

Passif et avoirProvisions mathématiquesBillets de consommationAutres passifsDette à long termeObligations au titre des actions

privilégiées et instruments de capitaux propres

Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales

Passif des comptes distinctsCapitaux propres

– $–

2 167–

344

––

28 217

– $–

1031 335

––

13 918

64 473 $2 9005 336

602

–13 01812 094

6 993 $–

982–

–8 7412 429

89 717 $–

15 5001 976

1 578

211111 90320 356

(3 061)$–

(6 150)(1 433)

6–

(48 797)

158 122 $2 900

17 9382 480

1 922

217133 66228 217

Total du passif et de l’avoir 30 728 $ 15 356 $ 98 423 $ 19 145 $ 241 241 $ (59 435)$ 345 458 $

Au 31 décembre 2006

SociétéFinancière

Manuvie (garant)

John HancockFinancial

Services, Inc.

John HancockLife Insurance

Company (émetteur)

John HancockVariable Life

InsuranceCompany

(émetteur)Autresfiliales

Rajustementsde

consolidation

SociétéFinancière

Manuvieconsolidée

ActifPlacementsInvestissements dans des

filiales non consolidéesAutres actifsActifs des comptes distincts

2 $

30 050557

121 $

12 8961 022

64 468 $

3 74413 73613 018

7 446 $

1633 3289 235

110 677 $

–29 692

141 230

– $

(46 853)(11 443)

182 714 $

–36 892

163 483

Total de l’actif 30 609 $ 14 039 $ 94 966 $ 20 172 $ 281 599 $ (58 296)$ 383 089 $

Passif et avoirProvisions mathématiquesBillets de consommationAutres passifsDette à long termeObligations au titre des actions

privilégiées et instruments de capitaux propres

Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales

Passif des comptes distinctsCapitaux propres

– $–

337350

344

––

29 578

– $–

861 360

––

12 593

60 649 $2 8605 1391 112

–13 01812 188

7 456 $–

995–

–9 2352 486

96 735 $–

17 8092 620

2 228

420141 23020 557

(3 041)$–

(5 009)(2 402)

(20)–

(47 824)

161 799 $2 860

19 3573 040

2 572

400163 48329 578

Total du passif et de l’avoir 30 609 $ 14 039 $ 94 966 $ 20 172 $ 281 599 $ (58 296)$ 383 089 $

SFM Rapport annuel 2006 89

Page 94: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

États des résultats de consolidation condensés

Exercice terminé le 31 décembre 2005

ProduitsPrimesRevenus de placements, montant netHonoraires et autres produits

– $5

22

– $4–

2 296 $4 383

410

97 $395480

9 513 $6 5444 991

(39)$(86)

(479)

11 867 $11 2455 424

Total des produits 27 $ 4 $ 7 089 $ 972 $ 21 048 $ (604)$ 28 536 $

Prestations et chargesPrestations échuesCommissions, placements et

frais générauxAmortissement des frais

d’acquisition différés et valeur de l’entreprise acquise

Autres

– $

18

–14

– $

44

–49

4 755 $

769

158303

506 $

110

5234

12 571 $

3 825

954681

(545)$

(563)

5(38)

17 287 $

4 203

1 1691 043

Total des prestations et des charges 32 $ 93 $ 5 985 $ 702 $ 18 031 $ (1 141)$ 23 702 $Bénéfice (perte) avant impôts

sur les bénéficesRecouvrement (charge) d’impôts

sur les bénéfices

(5)$

(4)

(89)$

38

1 104 $

(372)

270 $

(87)

3 017 $

(775)

537 $

(190)

4 834 $

(1 390)

Bénéfice (perte) après impôts sur les bénéfices

Part du bénéfice net des filiales non consolidées

(9)$

3 453

(51)$

1 077

732 $

241

183 $

5

2 242 $

347 $

(4 776)

3 444 $

Bénéfice net 3 444 $ 1 026 $ 973 $ 188 $ 2 242 $ (4 429)$ 3 444 $

Exercice terminé le 31 décembre 2006

SociétéFinancière

Manuvie (garant)

John HancockFinancial

Services, Inc.

John HancockLife Insurance

Company (émetteur)

John HancockVariable Life

InsuranceCompany

(émetteur)Autresfiliales

Rajustements de

consolidation

SociétéFinancière

Manuvieconsolidée

ProduitsPrimesRevenus de placements, montant netHonoraires et autres produits

– $5

74

– $303

2 949 $3 556

367

94 $367489

9 458 $6 0725 700

(6)$(55)

(392)

12 495 $9 9756 241

Total des produits 79 $ 33 $ 6 872 $ 950 $ 21 230 $ (453)$ 28 711 $

Prestations et chargesPrestations échuesCommissions, placements et

frais générauxAmortissement des frais

d’acquisition différés et valeur de l’entreprise acquise

Autres

– $

49

–27

– $

(1)

–58

4 923 $

646

270371

492 $

130

6933

12 493 $

3 794

834832

9 $

(341)

(5)(68)

17 917 $

4 277

1 1681 253

Total des prestations et des charges 76 $ 57 $ 6 210 $ 724 $ 17 953 $ (405)$ 24 615 $Bénéfice (perte) avant impôts

sur les bénéficesRecouvrement (charge) d’impôts

sur les bénéfices

3 $

(7)

(24)$

15

662 $

(208)

226 $

(75)

3 277 $

(629)

(48)$

(22)

4 096 $

(926)

Bénéfice (perte) après impôts sur les bénéfices

Part du bénéfice net des filiales non consolidées

(4)$

3 174

(9)$

721

454 $

255

151 $

4

2 648 $

(70)$

(4 154)

3 170 $

Bénéfice net 3 170 $ 712 $ 709 $ 155 $ 2 648 $ (4 224)$ 3 170 $

90 SFM Rapport annuel 2006

Page 95: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

État des flux de trésorerie de consolidation condensé

Exercice terminé le 31 décembre 2006

SociétéFinancière

Manuvie (garant)

John HancockFinancial

Services, Inc.

John HancockLife Insurance

Company (émetteur)

John HancockVariable Life

InsuranceCompany

(émetteur)Autresfiliales

Rajustements de

consolidation

SociétéFinancière

Manuvieconsolidée

Activités d’exploitationBénéfice netRajustement en fonction des éléments

sans effet sur la trésorerie :Part du bénéfice net des

filiales non consolidéesAugmentation des passifs

liés aux contratsGains nets réalisés sur placements

et autres éléments liés aux placements

Amortissement des frais d’acquisition différés et valeur de l’entreprise acquise, déduction faite des montants capitalisés

Amortissement des primes/escomptesAutres amortissementsCharge d’impôts sur les

bénéfices futursCharge de rémunération à

base d’actionsPart des actionnaires sans

contrôle dans des filiales

3 170 $

(3 174)

–––

1

712 $

(721)

––

(9)

57

709 $

(255)

915

(12)

1746445

133

2

155 $

(4)

132

7

(134)396

52

2 648 $

6 149

(1 367)

(1 866)(232)260

285

24

10

(4 224)$

4 154

–––

27

11

3 170 $

7 196

(1 372)

(1 983)271302

555

26

21

Bénéfice net (perte nette) rajusté(e) en fonction des éléments sans effet sur la trésorerie

Variation des autres actifs et passifs d’exploitation

(3)$

(9)

39 $

(40)

2 018 $

(151)

253 $

66

5 911 $

72

(32)$

32

8 186 $

(30)

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (12)$ (1)$ 1 867 $ 319 $ 5 983 $ – $ 8 156 $

Activités d’investissementAchats et prêts hypothécairesCessions et remboursementsSouscription d’actions privilégiées

émises par une filialeRéduction des liquidités sur vente

d’une entreprise, déduction faite des montants reçus

Montant au comptant versé pour l’immobilier d’une partie liée

Apport de capital à des filiales non consolidées

Dividende d’une filiale non consolidéePlacement dans des actions ordinaires

d’une société liée

– $–

(28)

–1 755

– $–

–645

(13 424)$15 215

(175)

(80)182

(1 988)$1 463

––

(50 809)$47 607

(59)

175

––

(1 100)

528 $(528)

28

80(2 582)

1 100

(65 693)$63 757

(59)

––

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement 1 727 $ 645 $ 1 718 $ (525)$ (4 186)$ (1 374)$ (1 995)$

SFM Rapport annuel 2006 91

Page 96: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

État des flux de trésorerie de consolidation condensé (suite)

Exercice terminé le 31 décembre 2006

SociétéFinancière

Manuvie (garant)

John HancockFinancial

Services, Inc.

John HancockLife Insurance

Company (émetteur)

John HancockVariable Life

InsuranceCompany

(émetteur)Autresfiliales

Rajustements de

consolidation

SociétéFinancière

Manuvieconsolidée

Activités de financementDiminution des conventions de

rachat et titres vendus mais non encore achetés

Émissions de créances à long termeApport de capitaux de la société mèreRemboursement de la dette à

long terme intersociétésRemboursement de créances à

long termeÉmission de billets subordonnésRachats de produits institutionnels

fixes de John Hancock, montant netDépôts bancaires, montant netCapital du partenaire de coentrepriseBillets de consommation échus,

montant netDividendes sur actions privilégiéesDividendes sur actions ordinairesBillets à payer à une filialeBillets à recevoir de la société mèreAugmentation de billets à recevoir

de sociétés affiliéesAugmentation (diminution) de billets

à payer à des sociétés affiliéesRemboursements nets de fondsAvantage fiscal à l’exercice

d’options sur actionsRachat et annulation d’actions

ordinairesActions ordinaires émises à l’exercice

d’optionsActions privilégiées émises

(rachetées) par une filialeActions privilégiées émises,

montant netActions ordinaires émises

– $350

––

–––

–(30)

(1 133)314

(27)

(1)–

(1 631)

139

294–

– $––

33

––

–––

–––––

(701)

––

––

– $––

555

––

(4 493)––

(40)–

(645)––

(131)

––

49

––

– $––

––

308––

––

(111)––

––

––

(384)$55180

(588)

(272)645

(778)2 296

7

–(5)

(1 821)350

(664)

(11)

871(69)

10

28

–1 100

– $–

(80)

––

–77

–5

2 577(664)664

870

(870)–

(28)

–(1 100)

(384)$901

(272)645

(4 963)2 373

7

(40)(30)

(1 133)––

–(69)

59

(1 631)

139

294–

Flux de trésorerie liés aux activités de financement (1 725)$ (668)$ (4 705)$ 197 $ 1 346 $ 1 451 $ (4 104)$

Encaisse et placements à court terme

Augmentation (diminution) de l’exercice

Variation résultant des fluctuations de change

Solde au 1er janvier

(10)$

–12

(24)$

2143

(1 120)$

201 751

(9)$

–226

3 143 $

16 249

77 $

–(77)

2 057 $

238 304

Solde au 31 décembre 2006 2 $ 121 $ 651 $ 217 $ 9 393 $ – $ 10 384 $

Encaisse et placements à court terme au 1er janvier

Encaisse et placements à court terme, montant brut

Paiements en cours de compensation compris dans les autres passifs

12 $

143 $

1 751 $

226 $

6 710 $

(461)

(77)$

8 765 $

(461)

Encaisse et placements à court terme au 1er janvier, montant net 12 $ 143 $ 1 751 $ 226 $ 6 249 $ (77)$ 8 304 $

À la clôture de l’exerciceEncaisse et placements à

court terme, montant brutPaiements en cours de compensation

compris dans les autres passifs

2 $

121 $

651 $

217 $

9 807 $

(414)

– $

10 798 $

(414)

Encaisse et placements à court terme au 31 décembre 2006, montant net 2 $ 121 $ 651 $ 217 $ 9 393 $ – $ 10 384 $

92 SFM Rapport annuel 2006

Page 97: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

État des flux de trésorerie de consolidation condensé (suite)

Exercice terminé le 31 décembre 2005

SociétéFinancière

Manuvie (garant)

John HancockFinancial

Services, Inc.

John HancockLife Insurance

Company (émetteur)

John HancockVariable Life

InsuranceCompany

(émetteur)Autresfiliales

Rajustements de

consolidation

SociétéFinancière

Manuvieconsolidée

Activités d’exploitationBénéfice netRajustements en fonction des éléments

sans effet sur la trésorerie :Part du bénéfice net des

filiales non consolidéesAugmentation des passifs

liés aux contratsGains nets réalisés sur placements

et autres éléments liés aux placements

Amortissement des frais d’acquisition différés et valeur de l’entreprise acquise, déduction faite des montants capitalisés

Amortissement des primes/escomptesAutres amortissementsCharge (recouvrement) d’impôts

sur les bénéfices futursCharge de rémunération à

base d’actionsPart des actionnaires sans

contrôle dans des filiales

3 444 $

(3 453)

–––

4

1 026 $

(1 077)

––

(6)

(34)

973 $

(241)

648

(565)

(71)65029

401

6

6

188 $

(5)

219

(41)

(216)583

96

2 242 $

3 902

(1 946)

(1 553)87

189

422

27

6

(4 429)$

4 776

(429)

–––

189

(5)

3 444 $

4 340

(2 552)

(1 840)795215

1 078

33

7

Bénéfice net (perte nette) rajusté(e) en fonction des éléments sans effet sur la trésorerie

Variation des autres actifs et passifs d’exploitation

(5)$

26

(91)$

128

1 836 $

382

302 $

39

3 376 $

390

102 $

(107)

5 520 $

858

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation 21 $ 37 $ 2 218 $ 341 $ 3 766 $ (5)$ 6 378 $

Activités d’investissementAchats et prêts hypothécairesCessions et remboursementsApport de capital à des filiales

non consolidéesSouscription d’une créance

subordonnée d’une société affiliéeRachat d’actions privilégiées émises

par une filialeDividende d’une filiale non consolidée

– $–

(31)

1 1001 000

– $21

(387)

(156)

–832

(16 164)$18 763

–239

(1 863)$1 351

––

(41 041)$37 587

187

––

– $–

387

(1 100)(2 071)

(59 068)$57 722

––

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement 2 069 $ 310 $ 2 838 $ (512)$ (3 267)$ (2 784)$ (1 346)$

SFM Rapport annuel 2006 93

Page 98: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

État des flux de trésorerie de consolidation condensé (suite)

Exercice terminé le 31 décembre 2005

SociétéFinancière

Manuvie (garant)

John HancockFinancial

Services, Inc.

John HancockLife Insurance

Company (émetteur)

John HancockVariable Life

InsuranceCompany

(émetteur)Autrefiliales

Rajustements de

consolidation

SociétéFinancière

Manuvieconsolidée

Activités de financementDiminution des conventions de

rachat et titres vendus mais non encore achetés

Dividendes versés à la société mèreApport de capitaux de la société mèreRemboursement de titres de

créance à long termeRemboursement de produits

institutionnels fixes de John Hancock, montant net

Dépôts bancaires, montant netBillets de consommation émis,

montant netDividendes sur actions privilégiéesDividendes sur actions ordinairesAugmentation des billets à

recevoir de filialesAugmentation des billets à payer

à la société mèreAugmentation des billets à recevoir

de sociétés affiliéesAugmentation (diminution) des billets

à payer à des sociétés affiliéesRemboursement de fonds,

montant netRachat et annulation d’actions

ordinairesActions ordinaires émises à l’exercice

d’optionsActions privilégiées rachetées par

une filialeRemboursement de titres de créance

subordonnésActions privilégiées émises,

montant net

– $––

––

–(14)

(926)

(430)

(1 238)

186

344

– $––

––

–––

(319)

387

(281)

– $(832)387

(4)

(3 885)–

137––

– $(204)

500–

–––

(115)$(1 035)

(300)

(642)1 635

–(5)–

430

(68)

(99)

(1 100)

(9)

– $2 071

(387)

–(77)

–5–

430

(430)

319

(319)

1 100

(115)$––

(304)

(4 027)1 558

137(14)

(926)

(380)

(1 238)

186

(9)

344

Flux de trésorerie liés aux activités de financement (2 078)$ (213)$ (4 197)$ 296 $ (1 308)$ 2 712 $ (4 788)$

Encaisse et placements à court terme

Augmentation (diminution) de l’exercice

Variation résultant des fluctuations de change

Solde au 1er janvier

12 $

––

134 $

–9

859 $

(31)923

125 $

(3)104

(809)$

(174)7 232

(77)$

––

244 $

(208)8 268

Solde au 31 décembre 2005 12 $ 143 $ 1 751 $ 226 $ 6 249 $ (77)$ 8 304 $

Encaisse et placements à court terme au 1er janvier

Encaisse et placements à court terme, montant brut

Paiements en cours de compensation compris dans les autres passifs, montant net

– $

9 $

923 $

104 $

7 568 $

(336)

– $

8 604 $

(336)

Encaisse et placements à court terme au 1er janvier, montant net – $ 9 $ 923 $ 104 $ 7 232 $ – $ 8 268 $

À la clôture de l’exerciceEncaisse et placements à

court terme, montant brutPaiements en cours de compensation

compris dans les autres passifs, montant net

12 $

143 $

1 751 $

226 $

6 710 $

(461)

(77)$

8 765 $

(461)

Encaisse et placements à court terme au 31 décembre 2005, montant net 12 $ 143 $ 1 751 $ 226 $ 6 249 $ (77)$ 8 304 $

94 SFM Rapport annuel 2006

Page 99: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

f) Information additionnelle à présenter selon les PCGR des États-UnisInstruments dérivés et activités de couverturePour les couvertures de juste valeur, la Société couvre les variations de la juste valeur des actifs, des passifs ou des engagements fermes,les variations de la juste valeur des instruments dérivés étant inscrites aux résultats. Pour les couvertures de flux de trésorerie, la Sociétécouvre la variabilité des flux de trésorerie liés aux actifs, passifs et opérations prévues à taux variable et la partie efficace des variations dela juste valeur des instruments dérivés est comptabilisée dans les autres éléments du résultat étendu et reclassée dans les résultats durantles exercices au cours desquels l’opération couverte influe sur les résultats. La Société estime que la perte nette différée de 4 $, inscritedans les autres éléments du résultat étendu au 31 décembre 2006 (10 $ en 2005), sera reclassée dans l’état des résultats au cours desdouze prochains mois. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent des couvertures de certaines opérations prévues, jusqu’à concurrence de 40 ans. Pour la couverture d’un placement net dans un établissement étranger, la Société couvre le risque de change duplacement net dans une filiale étrangère et inscrit les variations de la juste valeur de l’instrument dérivé dans le compte de conversion dedevises.

g) Différences entre les PCGR du Canada et ceux des États-Unis quant à l’évaluation et à la comptabilisation des produits

PCGR du Canada PCGR des États-Unis

(i) Obligations Les obligations sont comptabilisées au coût non amorti, diminué dela provision pour pertes spécifiques. Les provisions sont établiespour une obligation particulière lorsqu’une baisse de valeur del’obligation est considérée comme durable. Les gains et les pertesréalisés à la vente sont différés et portés aux résultats sur la duréerestante des obligations cédées, jusqu’à concurrence de 20 ans.

Les obligations peuvent être classées comme des titres « disponiblesà la vente », « détenus jusqu’à l’échéance » ou « détenus à desfins de transaction ». Les obligations disponibles à la vente etdétenues à des fins de transaction sont comptabilisées à leur justevaleur, alors que les obligations détenues jusqu’à l’échéance sontcomptabilisées au coût non amorti dans les bilans consolidés. Unebaisse de la valeur d’une obligation particulière classée commedisponible à la vente ou détenue jusqu’à l’échéance qui estconsidérée comme durable, entraîne une diminution du coût del’obligation et une imputation aux résultats dans la période deconstatation. Les gains et les pertes réalisés à la vente sontcomptabilisés immédiatement dans les résultats. Les gains et lespertes latents sur les obligations disponibles à la vente, àl’exception des pertes considérées comme durables, sont exclus desrésultats et présentés, déduction faite des impôts et taxes, commeélément de l’avoir dans les autres éléments du résultat étendu,alors que les gains et les pertes latents sur les obligations détenuesà des fins de transaction sont portés immédiatement aux résultats.

(ii) Créanceshypothécaires

Les créances hypothécaires sont comptabilisées au coût non amorti,diminué des remboursements et de la provision pour pertesspécifiques. Les gains et les pertes réalisés sont différés et portésaux résultats sur la durée restante des créances cédées, jusqu’àconcurrence de 20 ans.

Les créances hypothécaires sont comptabilisées au coût non amorti,diminué des remboursements et de la provision pour pertesspécifiques. Les gains et les pertes réalisés sont portésimmédiatement aux résultats.

(iii) Actions Les actions sont comptabilisées selon la moyenne mobile de lavaleur marchande, la valeur comptable étant rapprochée de lavaleur marchande à raison de 5 % par trimestre. La valeur decertaines actions est ramenée à la juste valeur, si une baisse de lavaleur de l’ensemble du portefeuille (déduction faite des gainsnets réalisés et différés) est considérée comme durable. Les gainset les pertes réalisés sont différés, et 5 % des gains et des pertesréalisés et différés non amortis sont portés aux résultats chaquetrimestre.

Les actions peuvent être classées comme des titres « disponibles àla vente » ou « détenus à des fins de transaction » et sontcomptabilisées à la juste valeur aux bilans consolidés. Les baissesdurables de la valeur des actions disponibles à la vente entraînentune diminution du coût des actions et une imputation aux résultatsdurant la période où elles sont constatées. Les gains et les pertesréalisés et les gains et les pertes latents considérés comme durablessur les actions disponibles à la vente sont portés immédiatementaux résultats. Les gains et les pertes latents sur les actionsdisponibles à la vente, à l’exception des pertes considérées commedurables, sont exclus des résultats et présentés, déduction faite desimpôts et taxes, comme élément de l’avoir dans les autres élémentsdu résultat étendu, alors que les gains et les pertes latents sur lesactions détenues à des fins de transaction sont portésimmédiatement aux résultats.

(iv) Immeubles Les immeubles sont comptabilisés selon la moyenne mobile de lavaleur marchande, la valeur comptable étant rapprochée de lavaleur marchande à raison de 3 % par trimestre. La valeurcomptable d’immeubles particuliers est ramenée à la valeurmarchande, si une baisse de valeur de l’ensemble du portefeuilleimmobilier (déduction faite des gains réalisés et différés) estconsidérée comme durable. Les gains et les pertes réalisés sontdifférés, et 3 % des gains et des pertes réalisés non amortis sontportés aux résultats chaque trimestre.

Les immeubles sont comptabilisés au coût moins l’amortissementcumulé. La valeur de certains immeubles est réduite, compte tenudes flux de trésorerie actualisés, si la valeur comptable del’immeuble ne peut être recouvrée et est supérieure à la justevaleur. Les gains et les pertes réalisés sont portés immédiatementaux résultats.

SFM Rapport annuel 2006 95

Page 100: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

PCGR du Canada PCGR des États-Unis

(v) Provisionsmathématiques

Les provisions techniques pour tous les types de contrats sontcalculées selon la Méthode canadienne axée sur le bilan etcorrespondent au montant réel des actifs du bilan qui, ajouté auxestimations des primes futures et des revenus de placements netsfuturs, couvre les montants estimatifs futurs des prestations, lesparticipations aux excédents, les impôts et taxes (autres que lesimpôts sur les bénéfices) et les charges liées aux contrats envigueur. Les provisions techniques comprennent les provisionsrésultant des hypothèses les plus probables et une provision pourécarts défavorables. Les provisions résultant des hypothèses les plusprobables sont faites pour la durée des provisions et portent surdiverses variables : tendances de mortalité et de morbidité,rendements des placements, taux de récurrence des primes, tauxde résiliation des contrats, participations aux excédents versées,charges d’exploitation, impôts et taxes. L’actuaire désigné est tenud’assortir chaque hypothèse sur cette provision d’une marged’erreur, pour en constater le caractère aléatoire, prévoir le risquede détérioration des résultats techniques et s’assurer que lesprovisions techniques sont suffisantes pour honorer lesengagements futurs. Ces marges entraînent le calcul d’uneprovision pour écarts défavorables, qui aura pour effet d’accroîtreles provisions techniques et de réduire le bénéfice qui seraitcomptabilisé autrement, au moment où de nouveaux contrats sontvendus. Les hypothèses sont mises à jour régulièrement, et leseffets de tout changement, qu’ils soient favorables ou défavorables,sont constatés immédiatement dans les résultats. Les marges pourécarts défavorables sont constatées dans les résultats sur la duréedes provisions à mesure que se résorbe le risque d’écart par rapportaux estimations.

Les revenus de placements nets futurs pris en compte dans le calculdes provisions techniques sont fondés sur une projection des fluxde trésorerie des actifs réels du bilan auxquels se rattachent lespassifs ainsi que sur la stratégie de réinvestissement présumée. Lesprovisions techniques comprennent les provisions pour pertes surcréances associées aux actifs auxquels se rattachent les passifs, ainsique les provisions pour le non-appariement entre les taux d’intérêt,la liquidité et les autres risques liés au placement. Les provisionspour risques de placement, autres que le risque de crédit lié aurevenu fixe, sont calculées au moyen de tests.

Le passif utilisé pour l’évaluation peut ne pas durer jusqu’àl’échéance finale du contrat.

Les provisions techniques pour les prestations-décès minimums, lesgaranties de retrait minimum, les garanties de conversion de renteet les prestations à l’échéance en vertu de contrats de fondsdistincts sont calculées au moyen d’un modèle stochastique, leshypothèses sur la distribution des rendements futurs des fondsdistincts étant essentiellement tirées des données historiques dumarché.

Il existe quatre principales normes de comptabilité financière(Financial Accounting Standards), pour l’évaluation des provisionstechniques :

Le Statement of Financial Accounting Standards No. 60, Accountingand Reporting by Insurance Enterprises (« SFAS 60 »), s’appliqueaux contrats d’assurance sans participation, y compris l’assurancevie entière et temporaire, l’assurance invalidité et certains contratsde réassurance. Les provisions techniques sont calculées selon laméthode de la prime uniforme pure et représentent la valeuractualisée des prestations futures à verser aux titulaires de contratsou en leur nom et les charges y afférentes, moins la valeuractualisée des primes nettes futures. Les hypothèses incluent lesrendements des placements prévus, la mortalité, la morbidité, lesrésiliations et les frais de gestion. Une provision pour écartsdéfavorables est également incluse. Les hypothèses sont fondéessur les estimations les plus probables quant aux statistiques à longterme au moment de l’établissement du contrat (ou de l’acquisitiondans le cas d’un regroupement d’entreprises). Les hypothèses nesont pas modifiées pour les évaluations futures, à moins que lebénéfice futur ne permette plus de récupérer les frais d’acquisitiondifférés (« FAD ») existants ou l’actif de la valeur de l’entrepriseacquise (« VEA »), auquel cas le montant des FAD ou l’actif de laVEA est réduit ou radié et, dans la mesure où cela est nécessaire,les provisions techniques sont augmentées. Les provisionstechniques ne sont pas nécessairement réduites par la suite mêmesi les circonstances occasionnant l’augmentation ont changé.

Le Statement of Financial Accounting Standards No. 97,Accounting and Reporting by Insurance Enterprises for CertainLong-Duration Contracts and for Realized Gains and Losses fromthe Sale of Investments (« SFAS 97 »), s’applique aux contrats àprimes temporaires (y compris les rentes immédiates), aux contratsde type vie universelle et aux contrats de placement. La provisiontechnique pour les contrats à primes temporaires est calculée selonune méthode semblable à celle qui est appliquée aux termes duSFAS 60, sauf que l’excédent des primes brutes sur les primesnettes est reporté et constaté sur la durée de vie des contrats. Lesprovisions techniques pour les contrats de type vie universelle et lescontrats de placement correspondent à la valeur des comptes destitulaires de contrats ou à des montants semblables. Il n’y a aucuneprovision pour écarts défavorables. S’il est déterminé que le revenufutur prévu pour les contrats de type vie universelle n’est plussuffisant pour récupérer les FAD existants ou la VEA, le montantdes FAD ou de l’actif de la VEA est réduit ou radié et, dans lamesure où cela est nécessaire, les provisions techniques sontaugmentées. Les provisions techniques ne sont pas nécessairementréduites par la suite même si les circonstances occasionnantl’augmentation ont changé. Pour les contrats assujettis au SFAS 97qui sont acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, lesprovisions techniques peuvent inclure un rajustement fondé sur lajuste valeur des passifs à la date d’acquisition.

En outre, le Statement of Position 03-1, Accounting and Reportingby Insurance Enterprises for Certain Non-traditional Long-DurationContracts and for Separate Accounts (« SOP 03-1 »), exige laconstatation de provisions techniques additionnelles pour lesgaranties d’assurance en vertu de contrats de type vie universelle etpour les garanties de conversion en rente. Les provisions techniquesadditionnelles sont fondées sur la proportion estimative descontrats requis pour financer les garanties d’assurance et lesgaranties de conversion en rente qui dépassent la valeur du comptedes titulaires de contrats. L’estimation de la proportion requise doittenir compte d’un éventail de scénarios futurs possibles et estrégulièrement mise à jour en fonction des résultats techniques réelset des modifications aux hypothèses sur les résultats techniquesfuturs.

96 SFM Rapport annuel 2006

Page 101: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

PCGR du Canada PCGR des États-Unis

(v) Provisionsmathématiques(suite)

Le Statement of Financial Accounting Standards No. 120,Accounting and Reporting by Mutual Life Enterprises and byInsurance Enterprises for Certain Long-Duration ParticipatingContracts (« SFAS 120 »), s’applique aux contrats d’assurance avecparticipation. Les provisions techniques pour ces contrats sontcalculées suivant la méthode de la prime uniforme pure avec deshypothèses sur la mortalité et les intérêts conformes auxhypothèses touchant le fonds de participation et aux hypothèses denon-déchéance. Il n’y a aucune provision pour écarts défavorables.Les hypothèses ne sont pas modifiées, à moins que le bénéficeprévu futur ne permette plus de récupérer les FAD ou la VEAexistants à l’actif, auquel cas le montant des FAD ou de l’actif de laVEA est réduit ou radié et, dans la mesure où cela est nécessaire,les provisions techniques sont augmentées. Les provisionstechniques ne sont pas nécessairement réduites par la suite si lescirconstances occasionnant l’augmentation ont changé.

En outre, conformément à l’Emerging Issues Task Force Topic No. D-41 (« EITF D-41 »), les PCGR des États-Unis exigent que lesprovisions techniques soient rajustées afin de refléter leschangements qui auraient été nécessaires si les gains et les perteslatents prévus sur les obligations et les actions disponibles à lavente s’étaient réalisés. Ce rajustement des provisions techniquesaffecte directement les capitaux propres et n’est pas reflété dans lebénéfice net, conformément au traitement des rajustementscorrespondants apportés à la valeur comptable des actifs.

Les provisions techniques pour les prestations-décès minimumsgaranties et les garanties de conversion de rente en vertu decontrats de fonds distincts sont évaluées en fonction des règles duSOP 03-1, selon des hypothèses de rendement du fondscorrespondant à celles qui sont utilisées pour les PCGR du Canada.

Les garanties de retrait minimum et les prestations à l’échéance auxtermes des contrats de fonds distincts sont considérées comme desdérivés incorporés assujettis au SFAS 133. Les obligations au titre deces prestations garanties sont mesurées à la juste valeur au moyende méthodes stochastiques, les hypothèses sur la distribution desrendements futurs des fonds distincts étant tirées des paramètresd’établissement du prix des options observés sur le marché. Cesobligations sont exclues des « Provisions techniques » et comprisesdans les « Autres passifs » du bilan consolidé.

(vi) Fraisd’acquisitiondifférés

Les frais d’acquisition de nouveaux contrats d’assurance et derente, qui se composent essentiellement de commissions et de fraisde souscription et d’établissement, sont implicitement constatés àtitre de diminution des provisions techniques.

Les frais d’acquisition qui varient avec la production de nouvellesaffaires et en découlent sont différés et enregistrés comme un actif.Cet actif de FAD est amorti par imputation aux résultatsproportionnellement à différentes mesures, suivant le type decontrat. Les FAD liés aux contrats visés par les dispositions du SFAS60 sont amortis et imputés aux résultats au prorata des primescomptabilisées. Pour les contrats à prime temporaire sansparticipation, l’actif de FAD est amorti proportionnellement à lavaleur nominale en vigueur des contrats.

Les FAD liés aux contrats visés par les dispositions du SFAS 97 et duSFAS 120 (contrats de type vie universelle, contrats de placement etcontrats d’assurance avec participation) sont amortis et imputés auxrésultats proportionnellement aux marges de profit brut estimativesqui devraient être réalisées sur la durée des contrats. La proportionde profit brut requise pour amortir les FAD est réévaluéepériodiquement selon les résultats techniques réels et leshypothèses sur les résultats techniques futurs et le total del’amortissement à ce jour, est rajusté pour tenir compte de cetteproportion estimative.

En outre, l’EITF D-41 exige que les FAD liés aux contrats visés parles SFAS 97 et 120 soient rajustés afin de refléter les modificationsqui auraient été nécessaires si les gains et les pertes latents sur lesobligations et les actions disponibles à la vente s’étaient réalisés.Ces montants sont comptabilisés dans les autres éléments durésultat étendu.

SFM Rapport annuel 2006 97

Page 102: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

PCGR du Canada PCGR des États-Unis

(vii) Valeur del’entrepriseacquise

La valeur des contrats en vigueur acquis dans le cadre d’unregroupement d’entreprises est implicitement constatée à titre dediminution des provisions techniques.

La VEA est calculée à la date d’acquisition et comptabilisée commeun actif. Le calcul initial est fondé sur une projection des profitsfuturs, déduction faite du coût des fonds propres exigés, lesquelssont actualisés selon un rendement rajusté en fonction du risque.L’actif de la VEA est réparti entre les diverses gammes de produitset est amorti et porté aux résultats selon la même méthode quepour l’amortissement des FAD, mais reflète les primes ou lesmarges de profit après la date d’acquisition seulement.

Les modifications à l’actif de la VEA, qui auraient été nécessaires siles gains et les pertes latents sur les obligations et les actionsdisponibles à la vente avaient effectivement été réalisés, sontconstatées dans les autres éléments du résultat étendu.

(viii) Produitscomptabilisésd’avance

Toutes les primes sont comptabilisées comme des produits. Lescoûts anticipés des services futurs sont inclus dans les provisionstechniques.

En vertu du SFAS 97, les frais imputés aux titulaires de contratsrelativement aux services qui doivent être fournis dans les exercicesfuturs sont comptabilisés comme des produits comptabilisésd’avance. Les produits comptabilisés d’avance sont amortis parimputation aux produits d’honoraires de la même manière quel’actif des FAD.

Les modifications aux produits comptabilisés d’avance, qui auraientété nécessaires si les gains et les pertes latents sur les obligations etles actions disponibles à la vente avaient effectivement été réalisés,sont constatées dans les autres éléments du résultat étendu.

(ix) Cession deréassurance

Selon les PCGR du Canada, les provisions techniques sontconstatées déduction faite des montants dont le recouvrement estprévu auprès des réassureurs en vertu des traités de réassurance.Les flux de trésorerie qui doivent être versés aux réassureurs oureçus de leur part sont compris dans la méthode d’évaluationcanadienne axée sur le bilan.

Le Statement of Financial Accounting Standards No. 113,Accounting and Reporting for Reinsurance of Short-Duration andLong-Duration Contracts (« SFAS 113 »), s’applique à la cession dela réassurance. En vertu du SFAS 113 des États-Unis, les provisionstechniques ne sont pas réduites pour tenir compte des montantscédés à des réassureurs; les montants recouvrables auprès desréassureurs sont plutôt constatés séparément à titre d’actif dans lebilan. Les montants à recouvrer auprès des réassureurs sont évaluésselon des méthodes et des hypothèses conformes à celles quiservent à évaluer les provisions techniques des polices réassurées.

Le SFAS 113 exige que le profit ou la perte net estimatif découlantde traités de réassurance à long terme soit constaté sur la durée devie des polices réassurées. Ce traitement peut entraîner la volatilitédu bénéfice net en raison de l’écart temporaire entre laconstatation des sinistres payés aux titulaires de contrats et laconstatation du remboursement des sinistres reçus de la part desréassureurs.

(x) Instrumentsdérivés

Les instruments dérivés sont désignés comme couvertures etconsidérés comme efficaces à ce titre s’il existe un degré élevé decorrélation entre les variations de la valeur marchande del’instrument dérivé et de l’élément couvert sous-jacent, à l’origineet pendant la durée de la couverture. Les gains et les pertes réaliséset latents sur les instruments dérivés qui ont un objectif decouverture et qui sont efficaces à ce titre sont comptabilisés suivantla même méthode que pour les actifs et les passifs sous-jacents. Lesinstruments dérivés ne remplissant plus leur objectif de couverturesont constatés selon la moyenne mobile de la valeur marchande, lavaleur comptable étant rapprochée de la valeur marchande à raisonde 5 % par trimestre. Les gains et les pertes réalisés et différés nonamortis sont portés aux résultats au taux de 5 % des gains et despertes réalisés reportés non amortis de chaque trimestre.

Tous les instruments dérivés sont comptabilisés à leur juste valeuraux bilans consolidés, et les variations de la juste valeur sontcomptabilisées dans les résultats ou dans l’avoir selon la nature etl’efficacité de la couverture. Les variations de la juste valeurd’instruments dérivés qui n’ont pas un objectif de couverture sontconstatées dans les résultats de l’exercice. Des directives spécifiquessont énoncées à l’égard des types de couverture, de l’évaluation deleur inefficacité et des stratégies de couverture. Lorsqu’uninstrument dérivé qui a un objectif de couverture de juste valeurprend fin, une variation finale de la juste valeur est imputée auxrésultats, de même qu’une variation compensatoire de juste valeurde l’élément couvert. Lorsqu’un instrument dérivé qui a un objectifde couverture de flux de trésorerie prend fin, la partie efficace dugain cumulatif ou de la perte cumulative continue d’êtrecomptabilisée dans les autres éléments du résultat étendu jusqu’àce que l’élément couvert influe sur les résultats. Si la Société établitqu’il n’est plus probable qu’une opération prévue faisant l’objetd’une couverture se réalisera, le gain latent ou la perte latentedécoulant de l’instrument dérivé comptabilisé dans les autreséléments du résultat étendu est immédiatement constaté dans lesrésultats. Se reporter à la section f).

98 SFM Rapport annuel 2006

Page 103: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

h) Différences de présentation entre les PCGR du Canada et les PCGR des États-Unis

PCGR du Canada PCGR des États-Unis

(i) Primes Toutes les primes sont présentées comme des produits lorsqu’ellessont exigibles. Une augmentation partiellement compensatoire desprovisions techniques pour les contrats correspondants estcomptabilisée dans les états des résultats consolidés.

Selon les SFAS 60 et 120, les primes brutes sont présentées commedes produits lorsqu’elles sont exigibles. Une augmentationpartiellement compensatoire des provisions techniques pour lescontrats correspondants est comptabilisée dans les états desrésultats consolidés.

Les primes reçues sur les contrats visés par le SFAS 97 ne sont pasprésentées comme des produits dans les états des résultatsconsolidés, mais comme des dépôts aux soldes des comptes destitulaires de contrats. Les frais imputés aux soldes des comptes destitulaires de contrats relativement aux charges relatives à lamortalité, à l’administration des contrats et au rachat sontcomptabilisés comme des produits.

(ii) Prestations dedécès, valeurs àl’échéance etvaleurs derachat

Les prestations de décès, les valeurs à l’échéance et les valeurs derachat sont toutes présentées dans les états des résultatsconsolidés, lorsqu’elles sont engagées. De plus, dans la mesure oùces montants ont été prévus auparavant dans les provisionstechniques, une réduction correspondante des provisionstechniques est comptabilisée dans les états des résultats consolidés.

Pour les contrats visés par les SFAS 60 et 120, toutes les prestationsde décès, valeurs à l’échéance et valeurs de rachat sont présentéesdans les états des résultats consolidés lorsqu’elles sont engagées.De plus, dans la mesure où ces montants ont été prévusauparavant dans les provisions techniques, une réductioncorrespondante des provisions techniques est comptabilisée dansles états des résultats consolidés.

Pour les contrats de type vie universelle et les contrats de placementcomptabilisés selon le SFAS 97, les prestations engagées au coursde la période en sus des soldes des comptes des titulaires decontrats correspondants sont comptabilisées dans les états desrésultats consolidés.

(iii) Variation desprovisionstechniques

Les intérêts crédités aux soldes des comptes des titulaires decontrats sont inclus dans la variation des provisions techniques,dans les états des résultats consolidés.

Les intérêts exigés à l’égard des contrats visés par le SFAS 97 sontinclus dans les provisions techniques dans les bilans consolidés, etsont classés à titre de prestations échues dans les états des résultatsconsolidés.

(iv) Actif et passifdes fondsdistincts

Les placements des fonds distincts sont comptabilisés à la valeurmarchande. Les fonds distincts sont gérés séparément du fondsgénéral de la Société et sont donc présentés dans un tableaudistinct et non aux bilans consolidés ni aux états des résultatsconsolidés du fonds général.

L’actif et le passif sont appelés comptes distincts et sont présentésdans les lignes de résumé aux bilans consolidés. L’actif et le passifsont respectivement comptabilisés à la valeur marchande et à lavaleur contractuelle.

Le SOP 03-1 stipule que les contrats de comptes distincts doiventêtre classés comme comptes généraux si la totalité du risque deplacement n’est pas assumée par le détenteur de comptes distincts.Il en résulte que certains comptes considérés comme fonds distinctsselon les PCGR du Canada sont reclassés comme des comptesgénéraux selon les PCGR des États-Unis.

(v) États des fluxde trésorerieconsolidés

Les flux de trésorerie des contrats de placement, y compris lesrentes différées et les régimes de retraite collectifs, sont présentéscomme une activité d’exploitation dans l’état des flux de trésorerieconsolidé.

Les flux de trésorerie des contrats de placement comptabilisés selonle SFAS 97 sont présentés comme une activité de financement dansl’état des flux de trésorerie consolidé.

PCGR du Canada PCGR des États-Unis

(xi) Comptabilisationpar l’employeurdes régimes àprestationsdéterminées etdes régimesd’avantagespostérieurs àl’emploi

Le coût des prestations des régimes à prestations déterminées estcomptabilisé suivant la méthode de la répartition au prorata desservices et les estimations du rendement prévu des actifs desrégimes, de la hausse des salaires et de l’âge à la retraite dessalariés. Les gains et les pertes actuariels qui dépassent 10 % dumontant le plus élevé entre l’obligation au titre des prestationsconstituées et la valeur marchande des actifs des régimes sontamortis selon la méthode linéaire sur la durée résiduelle moyenneestimative d’activité des participants aux régimes. Le rendementprévu des actifs des régimes est fondé sur une estimation du tauxde rendement à long terme prévu de ces actifs et sur leur valeurmarchande. La valeur marchande des actifs des régimes estcalculée selon une méthode en vertu de laquelle l’écart entre lavaleur marchande réelle et la valeur marchande prévue des actifsdes régimes est constaté sur cinq ans. Le coût des prestationspayées d’avance est inclus dans les autres actifs, et le passif au titredes prestations constituées est inclus dans les autres passifs.

En septembre 2006, le Financial Accounting Standards Board (« FASB ») a publié le Statement of Financial Accounting StandardsNo. 158, Employers’ Accounting for Defined Benefit and OtherPost Retirement Plans (« SFAS 158 »). Le SFAS 158 exige laconstatation au bilan, à titre d’actif ou de passif, de la situation decapitalisation d’un régime de retraite à prestations déterminées oud’un régime d’avantages postérieurs à l’emploi, avec compensationdans les autres éléments du résultat étendu. La situation decapitalisation se mesure par la différence entre les actifs du régimeévalués à leur juste valeur et l’obligation liée aux prestations. LeSFAS 158 n’exige pas le retraitement des chiffres des périodesantérieures et est en vigueur pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006.

Quand elle a commencé à appliquer le SFAS 158, la Société acomptabilisé un montant de 281 $ au titre des autres éléments durésultat étendu avant impôts, afin de constater sa situation decapitalisation pour ce qui est des régimes de retraite à prestationsdéterminées ou des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi, cequi a entraîné un montant de 90 $ au titre des autres éléments durésultat étendu.

SFM Rapport annuel 2006 99

Page 104: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

i) Modifications futures à la comptabilisation et à la présentation de l’information selon les PCGR des États-Unis

Choix de la juste valeur à l’égard des actifs financiers et des passifs financiersEn février 2007, le FASB a publié le Statement of Financial Accounting Standards No. 159, The Fair Value Option for Financial Assets andFinancial Liabilities (« SFAS 159 »). L’objectif du SFAS 159 est de permettre aux sociétés d’atténuer la volatilité des bénéfices, qui découledu fait que les actifs et les passifs connexes sont évalués sur des bases différentes, sans avoir à appliquer des provisions de couverturecomplexes. Le SFAS 159 offre le choix d’utiliser la comptabilisation à la juste valeur pour la plupart des actifs financiers et des passifs finan-ciers, et de constater les variations de la juste valeur dans les bénéfices. Le choix de la comptabilisation à la juste valeur est irrévocable etpeut être appliqué sur une base partielle, c’est-à-dire à certains actifs ou passifs financiers similaires seulement plutôt qu’à l’ensemble deceux-ci. Le SFAS 159 entre en vigueur pour la Société le 1er janvier 2008 et sera applicable de façon prospective. La Société évalue à l’heureactuelle l’incidence de l’adoption du SFAS 159 sur ses états financiers consolidés.

Frais d’acquisition différésEn septembre 2005, l’Accounting Standards Executive Committee de l’American Institute of Certified Public Accountants a publié leStatement of Position 05-1, Accounting by Insurance Enterprises for Deferred Acquisition Costs in Connection With Modifications orExchanges of Insurance Contracts (« SOP 05-1 »). Cette directive modifie la comptabilisation des coûts d’acquisition différés du remplace-ment interne des contrats d’assurance et des contrats de placement. Lorsqu’il est établi que le contrat de remplacement qui sera conclusera substantiellement modifié par rapport au contrat remplacé, ce remplacement interne devrait être comptabilisé à titre d’annulation ducontrat remplacé. Les coûts d’acquisition différés non amortis, les passifs entraînant des produits comptabilisés d’avance et les actifs d’inci-tatifs à la vente différés des contrats annulés ne devraient plus être reportés et passés en charges. Cette directive entre en vigueur de façonprospective pour l’exercice de la Société commençant le 1er janvier 2007. Son adoption rétrospective n’est pas permise. La Société est d’avisque l’adoption de cette directive n’aura pas d’incidence importante sur les états financiers consolidés.

Comptabilisation des baux adossésEn juillet 2006, le FASB a publié le Staff Position 13-2, Accounting for a Change or Projected Change in the Timing of Cash Flows Relatingto Income Taxes Generated by a Leveraged Lease Transaction, qui stipule que les modifications relatives au moment prévu des flux de trésorerie associés aux impôts sur les bénéfices découlant d’un bail adossé doivent être considérées comme des éléments déclencheursnécessitant le recalcul du taux de rendement et de l’affectation du revenu de location depuis l’établissement du bail et en constatant lesgains ou pertes découlant de la modification. Avant cette mise à jour, seules les modifications aux hypothèses sur les baux qui avaient uneincidence sur le montant total du bénéfice net estimatif étaient considérées comme des éléments déclencheurs. La prise de positioncomptable entre en vigueur à l’exercice de la Société débutant le 1er janvier 2007, et la transition vers la nouvelle norme entraînera unecharge au titre des bénéfices non répartis d’ouverture au 1er janvier 2007 de 157 $.

PCGR du Canada PCGR des États-Unis

(vi) Réassurance Lorsque le risque est transféré, les montants récupérables enréassurance relatifs aux risques d’assurance vie cédés et aux risquesde rente cédés sont comptabilisés comme une compensation desprovisions techniques.

Lorsque le risque est transféré, les provisions techniques pourassurance vie sont présentées comme une provision brute, la partieréassurée étant incluse dans le montant récupérable enréassurance. Les provisions techniques relativement aux rentes sontaussi présentées comme une provision brute, les parties réassuréesétant comptabilisées comme des dépôts auprès de réassureurs.

(vii) Comptabilisation de laconsolidation –évaluation ducontrôlequ’exerce lecommandité surla société encommandite

Le contrôle qu’exerce le commandité sur la société en commandite(ou encore qu’un membre dirigeant exerce sur une société àresponsabilité limitée) est évalué en fonction des circonstances.Entre autres, il faut déterminer si le commandité peut faire l’objetd’un limogeage sans motif par une partie ou la totalité descommanditaires non liés et si une partie ou la totalité descommanditaires non liés possèdent un droit de veto à l’égard dedécisions importantes qui pourraient être prises dans le coursnormal des affaires de la société en commandite.

En juillet 2005, l’Emerging Issues Task Force du FinancialAccounting Standards Board a publié l’Emerging Issues Task ForceIssue No. 04-5, Investor’s Accounting for an Investment in a LimitedPartnership When the Investor Is the Sole General Partner and theLimited Partners Have Certain Rights (« EITF 04-5 »).

L’EITF 04-5 suppose que le commandité d’une société encommandite (ou un membre dirigeant d’une société àresponsabilité limitée) contrôle la société et devrait la consolider, àmoins que les commanditaires ne possèdent un droit de limogeageréel (défini comme la capacité pour la majorité simple descommanditaires non liés au commandité de démettre lecommandité de ses fonctions sans motif) ou ne détiennent un droitde participation réel (défini comme la capacité d’être activementengagé dans la gestion de la société) ou que la société est uneEDDV, auquel cas les règles de comptabilisation de la consolidationdes EDDV devraient s’appliquer.

Par suite de l’adoption des recommandations de l’EITF 04-5 le 1er janvier 2006, la Société a consolidé trois sociétés en commandite.La consolidation de deux sociétés en commandite dans le fondsgénéral de la Société au 31 décembre 2006 a entraîné uneaugmentation des placements de 149 $ et une hausse de 149 $ au titre de la part des actionnaires sans contrôle dans des filiales. La consolidation d’une société en commandite dans les comptesdistincts de la Société au 31 décembre 2006 a entraîné une haussedes actifs des comptes distincts de 67 $ et une hausse des passifsdes comptes distincts de 67 $.

(viii) Revenus deplacements etcharges

Les revenus de placements et les charges connexes sontcomptabilisés selon le montant brut dans les états des résultatsconsolidés.

Les revenus de placements et les charges connexes sontcomptabilisés selon le montant net dans les états des résultatsconsolidés.

100 SFM Rapport annuel 2006

Page 105: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Comptabilisation des positions fiscales incertainesEn juin 2006, le FASB a publié l’interprétation FIN 48 intitulée Accounting for Uncertainty in Income Taxes. Cette interprétation prescrit leseuil de constatation minimum qu’une position fiscale doit atteindre avant d’être comptabilisée aux états financiers. Elle fournit égalementdes lignes directrices sur la décomptabilisation, l’évaluation, la classification, les intérêts et pénalités, la comptabilisation dans les périodesintermédiaires, l’information à fournir et la transition. La Société mettra en application cette nouvelle norme comptable à partir de l’exer-cice commençant le 1er janvier 2007, auquel moment l’effet cumulatif de la modification sera comptabilisé dans les bénéfices non répartis. La Société est d’avis que l’adoption de cette interprétation n’aura pas d’incidence importante sur les états financiers consolidés.

Comptabilisation de certains instruments financiers hybridesEn février 2006, le FASB a publié le Statement of Financial Accounting Standards No. 155, Accounting for Certain Hybrid FinancialInstruments (« SFAS 155 »). Cette norme modifie le SFAS 133 portant sur la comptabilisation des instruments dérivés et des relations decouverture ainsi que le SFAS 140 portant sur la comptabilisation des transferts, de la gestion des actifs financiers et de l’extinction despassifs. Il clarifie l’application du SFAS 133 aux droits de bénéficiaire en ce qui a trait aux actifs financiers titrisés. Le SFAS 155 éliminel’obligation de diviser certains instruments financiers en prévoyant la possibilité d’évaluer à leur juste valeur certains instruments financiershybrides incluant des dérivés incorporés. L’application de cette option nécessite l’inscription des variations de la juste valeur de l’instru-ment financier aux états des résultats. Le SFAS 155 est en vigueur pour tous les instruments acquis, émis ou susceptibles d’être réévaluésle 1er janvier 2007 ou ultérieurement. La Société est d’avis que l’adoption de cette norme n’aura pas d’incidence importante sur les états financiers consolidés.

Note 23 ❚ Chiffres correspondantsCertains chiffres correspondants des exercices antérieurs ont été reclassés pour les rendre conformes à la présentation adoptée de l’exercice.

Note 24 ❚ Fait postérieur à la date du bilanTitres de créance subordonnésLe 1er février 2007, MIC Trust a remboursé la totalité des 492,5 $ US de titres privilégiés de fiducie en circulation à la valeur nominale plusles distributions cumulées et impayées à la date de remboursement et a remboursé les 15 $ US de titres à 8,25 % détenus par MIC. MICa remboursé toutes les débentures subordonnées en circulation, émises à MIC Trust et venant à échéance le 1er février 2027, à la valeurnominale plus les intérêts cumulés et impayés à la date de remboursement et a racheté ses contrats de souscription d’actions privilégiées.MIC Trust a par la suite été dissoute.

SFM Rapport annuel 2006 101

Page 106: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Provenance du bénéficeLa Financière Manuvie s’appuie sur la provenance du bénéfice pour déterminer les principales sources de gains ou de pertes dans chaquepériode visée. Il s’agit d’un outil essentiel pour la compréhension et la gestion des activités de la Société. La provenance du bénéfice estétablie conformément aux lignes directrices prescrites par le Bureau du surintendant des institutions financières (« BSIF »), organisme deréglementation canadien, et au projet de lignes directrices de l’Institut Canadien des Actuaires. Dans l’état de la provenance du bénéfice,les résultats sont répartis en sept catégories selon leur provenance. Ces catégories sont : profit prévu découlant des contrats en vigueur,incidence des nouveaux contrats, gains ou pertes actuariels réels par rapport aux résultats escomptés, incidence des mesures prises par ladirection et des modifications des hypothèses, bénéfice sur les fonds excédentaires, autres et impôts. Ensemble, ces éléments expliquentle bénéfice net attribué aux actionnaires de 3 985 millions de dollars en 2006.

Le profit prévu découlant des contrats en vigueur représente le montant porté en réduction des marges pour écarts défavorables consti-tuées sur les secteurs qui ne génèrent pas d’honoraires, et qui est déterminé selon une formule prescrite, auquel s’ajoute le revenu annuelavant impôt prévu des secteurs qui génèrent des honoraires. Les marges pour écarts défavorables sont des sommes excédentaires retenuesen sus du coût prévu de la libération des obligations contractuelles afin de constituer une marge de sécurité. Ces marges sont réduites àmesure que la Société se libère du risque associé aux obligations contractuelles.

L’incidence des nouveaux contrats représente l’effet financier des nouvelles souscriptions au cours de la période visée, compte tenu notam-ment des frais d’acquisition. La souscription de nouveaux contrats crée une valeur économique, qui est contrebalancée par l’incidence del’inclusion des marges pour écarts défavorables et les autres limites prescrites quant à l’actualisation de cette valeur économique au titredes provisions techniques. Par conséquent, la Société inscrit une perte dans l’état des résultats à l’égard des nouveaux contrats la premièreannée.

Les gains ou pertes actuariels sont attribuables à divers éléments dont les sinistres, le taux de récurrence des contrats, le rendement desplacements, les honoraires et les charges, lorsque les résultats techniques réels de la période en cours diffèrent des résultats prévus selonles provisions mathématiques. Cette composante comprend également l’effet des variations du taux de change dans la mesure où ellessont mesurées individuellement. Les gains actuariels ne tiennent pas compte des mesures prises par la direction et des modifications deshypothèses au cours de la période visée. La Société estime que ses hypothèses sont prudentes, comme en témoignent les variations his-toriques favorables des résultats techniques. L’importante perte actuarielle subie en 2005 à la Division de réassurance reflète des pertesdans le secteur de la réassurance IARD, qui découlent de sinistres déclarés par suite d’ouragans, notamment l’ouragan Katrina.

L’incidence des mesures prises par la direction et des modifications des hypothèses reflète l’effet sur les bénéfices des modifications desméthodes et hypothèses d’évaluation des provisions mathématiques et des autres mesures prises par la direction au cours de la périodevisée et ne s’inscrivant pas dans le cours normal des activités. Toutes les modifications des méthodes ou des hypothèses ayant une inci-dence sur les provisions mathématiques sont indiquées sous « Services généraux et autres »; leur incidence consolidée a représenté ungain de 67 millions de dollars en 2006 contre 50 millions de dollars en 2005. La Note 7 des états financiers consolidés détaille les modi-fications apportées aux méthodes et hypothèses. L’incidence des modifications des méthodes et des hypothèses actuarielles comprend l’incidence de la révision des taux d’actualisation appliqués à l’évaluation des fluctuations des taux d’intérêt et des marchés boursiers pourl’exercice visé, dans le cas des activités qui ne sont pas gérées activement selon une méthode de rapprochement (dans le cas des activitésde gestion de patrimoine gérées activement selon une méthode de rapprochement, les taux d’actualisation appliqués à l’évaluation sontrévisés chaque trimestre afin de tenir compte des mouvements des marchés; les gains ou pertes sont inscrits comme gains ou pertes actua-riels pour le secteur touché).

Parmi les principaux éléments déclarés sous Services généraux et autres au titre des mesures prises par la direction, on trouve les coûtsd’intégration liés à l’acquisition de John Hancock (inscrits dans la colonne « Services généraux et autres » et ayant une incidence totaleconsolidée avant impôt de 5 millions de dollars en 2006 et de 145 millions de dollars en 2005), ainsi qu’une charge de 60 millions de dollars inscrite en 2005 relativement à l’affaire Portus.

Les gains déclarés dans les autres catégories au titre des mesures prises par la direction sont principalement attribuables à des rajuste-ments du bénéfice liés à une révision de la répartition du prix d’achat de John Hancock en 2005, ainsi qu’à l’incidence sur le bénéfice dela variation de l’espérance conditionnelle unilatérale (conditional tail expectation) ou ECU des provisions constituées relativement auxgaranties des fonds distincts (une perte totale avant impôts de 27 millions de dollars en 2006, répartie entre tous les secteurs, et un gainde 33 millions de dollars en 2005).

Le bénéfice sur les fonds excédentaires traduit les rendements réels des actifs soutenant l’excédent (capitaux propres) de la Société. Cesactifs constituent un portefeuille diversifié, et les rendements fluctuent en harmonie avec ceux des catégories d’actifs sous-jacents.

La composante « Autres » reflète les éléments porteurs de bénéfices avant impôts qui ne sont inclus dans aucun autre élément de l’étatde la provenance du bénéfice, notamment les parts des actionnaires sans contrôle. En 2005, cette composante tient compte d’un gain de89 millions de dollars inscrit dans la colonne « Services généraux et autres » et réalisé à la suite de la réception du paiement d’un avoirrésiduel versé par le séquestre relativement à la liquidation de Daihyaku Life.

Les impôts sur les bénéfices représentent les charges d’impôts sur les bénéfices en fonction des différents taux d’imposition dans les territoires où la Financière Manuvie exerce ses activités.

Le bénéfice net attribué aux actionnaires de la Financière Manuvie s’est établi à 3 985 millions de dollars en 2006, contre 3 294 millionsde dollars à l’exercice précédent.

102 SFM Rapport annuel 2006

Page 107: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Provenance du bénéfice

Exercice terminé le 31 décembre 2005(en millions de dollars canadiens)

AssuranceÉ.-U.

Gestion de patrimoine

É.-U.Division

canadienneDivision Asie

et JaponDivision

réassurance

Servicesgénéraux et autres Total

Profit prévu découlant des contrats en vigueur

Incidence des nouveaux contratsGains (pertes) actuariel(le)sMesures prises par la direction et

modifications des hypothèsesBénéfice sur les fonds excédentairesAutres

550 $(107)217

32230

5

836 $(150)147

77316(15)

633 $(49)

178

4290

1

512 $22

160

11106(10)

214 $(19)

(367)

1370

61 $–

315

(186)121107

2 806 $(303)650

(49)1 133

88

Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices

Impôts sur les bénéfices927 $(313)

1 211 $(343)

1 057 $(248)

801 $(69)

(89)$(19)

418 $(39)

4 325 $(1 031)

Bénéfice net (perte nette) attribué(e) aux actionnaires 614 $ 868 $ 809 $ 732 $ (108)$ 379 $ 3 294 $

Exercice terminé le 31 décembre 2006(en millions de dollars canadiens)

AssuranceÉ.-U.

Gestion de patrimoine

É.-U.Division

canadienneDivision Asie

et JaponDivision

réassurance

Servicesgénéraux et autres Total

Profit prévu découlant des contrats en vigueur

Incidence des nouveaux contratsGains actuarielsMesures prises par la direction et

modifications des hypothèsesBénéfice sur les fonds excédentairesAutres

559 $(8)

117

7260

950 $(165)522

(14)307(20)

691 $(25)258

(14)326

(5)

542 $(1)

234

–12821

243 $(19)99

379(2)

85 $–

204

60(87)16

3 070 $(218)

1 434

421 013

10

Bénéfice avant impôts sur les bénéficesImpôts sur les bénéfices

935 $(313)

1 580 $(444)

1 231 $(250)

924 $(190)

403 $(109)

278 $(60)

5 351 $(1 366)

Bénéfice net attribué aux actionnaires 622 $ 1 136 $ 981 $ 734 $ 294 $ 218 $ 3 985 $

SFM Rapport annuel 2006 103

Page 108: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Valeur intrinsèqueLa valeur intrinsèque est une mesure de la valeur procurée aux actionnaires et inhérente au bilan de la Société pour l’exercice considéré,compte non tenu de toute valeur associée aux nouveaux contrats futurs. La direction de Manuvie utilise la variation de la valeur intrin-sèque entre les périodes considérées comme une mesure de la valeur créée par les activités au cours de l’exercice. La valeur intrinsèquen’est pas une mesure définie par les PCGR et sa définition n’est pas normalisée.

La valeur intrinsèque de la Financière Manuvie est définie comme étant égale aux capitaux propres rajustés en fonction des PCGR du Canada etmajorés de la valeur des contrats en vigueur. Les capitaux propres rajustés en fonction des PCGR du Canada correspondent aux capitaux propresconstatés à la fin de l’exercice selon les PCGR du Canada, rajustés en fonction de l’écart d’acquisition et des actifs incorporels, de la juste valeurdes actifs excédentaires, des emprunts auprès de tiers et des prestations de retraite. La valeur des contrats en vigueur correspond à la valeur actua-lisée du bénéfice estimatif selon les PCGR du Canada découlant des contrats en vigueur, déduction faite du coût actualisé nécessaire pour con-server les capitaux servant à maintenir ces contrats en vigueur. Les fonds propres requis sont déterminés selon les exigences relatives au MMPRCE.

Au 31 décembre 2006, la valeur intrinsèque de Manuvie s’élevait à 32,4 milliards de dollars, soit une augmentation de 3,4 milliard de dollars par rapport au 31 décembre 2005.

La valeur réelle de la Société (du point de vue de l’investisseur) est mesurée selon la valeur des actions de la Société à un moment donné.Dans l’évaluation des actions de la Société, les investisseurs prennent en considération la valeur des capitaux propres et des contrats envigueur, ainsi que la valeur des contrats futurs (valeur de franchise) et d’autres facteurs. Au cours du quatrième trimestre, la valeurmarchande de la Société, mesurée selon sa capitalisation boursière, s’établissait entre 54,7 milliards de dollars et 61,1 milliards de dollars.La valeur intrinsèque d’une société est normalement inférieure à sa valeur marchande puisqu’elle ne tient pas compte de la valeur descontrats futurs.

Valeur intrinsèque

1 Sont inclus les rachats d’actions et les levées d’options.

La valeur intrinsèque peut faire l’objet d’un rapprochement avec les états financiers consolidés comme suit :

2 Les PPED actuarielles déclarées incluent les marges non capitalisées liées aux fonds distincts.

Les principales hypothèses économiques qui ont servi au calcul de la valeur intrinsèque de 2006 sont les suivantes :

Canada États-Unis Hong Kong Japon

Ratio du MMPRCETaux d’actualisationPrime de risqueRendement des capitaux propresInflationTaux d’impositionTaux de change

150 %8,25 %4,0 %

8,25 %2,0 %34 %

s.o.

150 %8,75 %4,0 %

8,75 %2,0 %35 %

1,1653

150 %9,50 %5,0 %

9,50 %2,0 %

17,5 %0,1498

150 %6,75 %5,0 %

6,75 %0,0 %36 %

0,0098

Au 31 décembre(en millions de dollars canadiens) 2006 2005

Capitaux propres inscrits au bilan (compte non tenu des actions privilégiées)Rajustements de la juste valeurActifs incorporels (après impôt) et écart d’acquisition

25 018 $1 431

(8 571)

23 286 $776

(8 633)

Valeur des capitaux propres, montant net 17 878 $ 15 429 $

Valeur avant impôt des profits estimatifs inhérents aux provisions mathématiques selon les PCGR du Canada (provisions pour écarts défavorables [« PPED »] actuarielles déclarées)2

Rajustements :Valeur des marges additionnelles liées aux contrats non prises en compte dans les PPED actuarielles déclaréesTaxes et impôtsConversion des taux d’actualisation, les faisant passer de taux d’évaluation à des taux d’actualisation rajustés

selon le coût du capital plus élevéCoût du capital immobilisé

30 712 $

2 314(9 653)(4 878)(4 002)

26 533 $

3 719(9 187)(4 252)(3 227)

Valeur des contrats en vigueur 14 493 $ 13 586 $

Valeur intrinsèque 32 371 $ 29 015 $

Exercices terminés les 31 décembre(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) 2006 2005

Valeur intrinsèque au 1er janvierIntérêt sur la valeur intrinsèqueNouveaux contratsVariations des résultats techniques et modifications des hypothèses actuarielles

29 015 $2 3361 9141 956

27 903 $2 2271 606

592

Valeur intrinsèque avant variations du taux d’actualisation, du taux de change et du capitalVariations du taux d’actualisationGain ou perte de changeDividendes sur les actions ordinairesAutres variations du capital1

35 221 $(433)153

(1 133)(1 437)

32 328 $(200)

(1 167)(926)

(1 020)

Valeur intrinsèque au 31 décembre 32 371 $ 29 015 $

Valeur intrinsèque par actionTaux de croissance annuel de la valeur intrinsèque (compte non tenu des variations du taux d’actualisation,

du taux de change et du capital)

20,92 $

21 %

18,32 $

16 %

104 SFM Rapport annuel 2006

Page 109: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Les taux d’actualisation ont été établis en fonction des taux sur les obligations du gouvernement de chaque pays, majorés d’une prime derisque variant entre 4 % et 5 %. Des taux d’actualisation plus élevés ont été utilisés pour certains secteurs d’activité en Asie. Le taux d’actualisation moyen pondéré est de 8,7 %.

Les actifs excédentaires sont projetés selon un taux de rendement du marché, avant impôt, de 7 % dans le cas des actifs libellés en dollars américains et canadiens, et de 3,5 % dans le cas des actifs libellés en yens.

Selon les pratiques habituelles, les taux de change et les taux d’actualisation sont révisés chaque année afin de tenir compte des taux encours sur les marchés. Les autres hypothèses principales sont les mêmes, sauf celle qui a trait au rendement des excédents au Japon. Lesmodifications les plus importantes apportées aux hypothèses sont résumées ci-dessous :

La valeur intrinsèque a été calculée d’après la situation financière de la Société au 30 septembre 2006, projetée au 31 décembre 2006,compte tenu de la variation réelle d’éléments clés comme le cours des titres, l’apport des nouveaux contrats et les résultats techniquesdes contrats en vigueur. Le flux des profits futurs dans tous les pays a été calculé conformément aux PCGR du Canada et selon deshypothèses similaires à celles utilisées dans le calcul des provisions techniques. Des techniques stochastiques sont utilisées pour déterminerle coût prévu des garanties des fonds distincts incluses dans les provisions mathématiques. Le calcul de la valeur intrinsèque tenait égale-ment compte du ratio d’endettement cible de la Société, qui suppose que la dette représente 25 % des fonds propres.

Taux d’actualisation 2006 2005 Taux de change 2006 2005

CanadaÉtats-UnisJapon

8,25 %8,75 %6,75 %

8,00 %8,50 %6,50 %

Dollar américainDollar de Hong KongYen japonais

1,16530,14980,0098

1,16590,15040,0099

Rendement des excédents 2006 2005

Japon 3,5 % 3,0 %

SFM Rapport annuel 2006 105

Page 110: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Principales filialesListe des principales filiales actives que la Société Financière Manuvie détient directement ou indirectement.

Au 31 décembre 2006(données non vérifiées, en millions de dollars canadiens)

Participation(%)

Part ducapital Adresse Description

SOCIÉTÉ FINANCIÈRE MANUVIE Toronto, Canada Société d’assurance vie à actions cotées en bourse

La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers 100 14 440 $ Toronto, Canada Importante société canadienne de services financiers quioffre une gamme variée de produits de protectionfinancière et de services de gestion de patrimoine

Manulife Holdings (Alberta) Limited 100 Calgary, Canada Société de portefeuille

Manulife Holdings (Delaware) LLC 100 Delaware, É.-U. Société de portefeuille

The Manufacturers Investment Corporation 100 Michigan, É.-U. Société de portefeuille

John Hancock Life Insurance Company (U.S.A.) 100 Michigan, É.-U. Société d’assurance vie établie aux États-Unis offrant desproduits d’assurance vie individuelle, de rente et de retraitecollectifs dans tous les États américains sauf celui de New York

John Hancock Life Insurance Company of New York

100 New York, É.-U. Produits de retraite collectifs, de rentes individuels etd’assurance vie dans l’État de New York

John Hancock Investment Management Services, LLC

95 Massachusetts, É.-U. Conseiller en placements

Manulife Reinsurance Limited 100 Hamilton, Bermudes Réassurance vie et réassurance financière

Manulife Holdings (Bermuda) Limited 100 Hamilton, Bermudes Société de portefeuille

Manufacturers P&C Limited 100 St. Michael, Barbade Réassurance IARD et réassurance financière

Manufacturers Life Reinsurance Limited 100 St. Michael, Barbade Réassurance vie et réassurance financière

Manulife International Holdings Limited 100 Hamilton, Bermudes Société de portefeuille

Manulife (International) Limited 100 Hong Kong, Chine Société d’assurance vie exerçant ses activités à Hong Konget à Taïwan

Manulife-Sinochem Life Insurance Co. Ltd. 51 Shanghai, Chine Société d’assurance vie établie en Chine

Manulife Asset Management (Asia) Limited 100 St. Michael, Barbade Société de portefeuille

Manulife Asset Management (Hong Kong) Limited 100 Hong Kong, Chine Conseiller en placement et gestionnaire de portefeuilleétabli à Hong Kong qui offre des fonds communs

Banque Manuvie du Canada 100 Waterloo, Canada Produits bancaires intégrés et services non offerts par lessociétés d’assurance

Manuvie Canada Ltée. 100 Waterloo, Canada Société d’assurance vie établie au Canada

FNA Financial Inc. 100 Toronto, Canada Société de portefeuille

Elliott & Page Limitée 100 Toronto, Canada Conseiller en placements, gestionnaire de portefeuille etde fonds communs au Canada

La Nord-américaine, première compagnie d’assurance 100 Toronto, Canada Société d’assurances IARD établie au Canada

NAL Resources Management Limited 100 Calgary, Canada Société de gestion de propriétés pétrolières et gazières

Placements Manuvie Internationale Ltée 100 Waterloo, Canada Courtier en épargne collective de la Division canadienne

Regional Power Inc. 83,5 Montréal, Canada Exploitant de projets hydroélectriques

MLI Resources Inc. 100 Calgary, Canada Société de portefeuille de biens pétroliers et gaziers et desaffaires japonaises

Manulife Life Insurance Company 100 Tokyo, Japon Société d’assurance vie établie au Japon

P.T. Asuransi Jiwa Manulife Indonesia 95 Jakarta, Indonésie Société d’assurance vie établie en Indonésie

P.T. Manulife Aset Manajemen Indonesia 95,3 Jakarta, Indonésie Conseiller en placements et gestionnaire de portefeuilleétabli en Indonésie qui offre des fonds communs

The Manufacturers Life Insurance Co. (Phils.), Inc. 100 Manille, Philippines Société d’assurance vie établie aux Philippines

Manulife (Singapore) Pte. Ltd. 100 Singapour Société d’assurance vie établie à Singapour

Manulife (Vietnam) Limited 100 Ho Chi Minh-Ville,Vietnam

Société d’assurance vie établie au Vietnam

Manulife Insurance (Thailand) Public Company Limited 97,9 Bangkok, Thaïlande Société d’assurance vie établie en Thaïlande

Manulife Europe Ruckversicherungs-Aktiengesellschaft 100 Cologne, Allemagne Société de réassurance IARD établie en Europe

Gestion des fonds mondiaux MFC (Europe) Limitée 100 Londres, Angleterre Société de portefeuille

Gestion des placements mondiaux MFC (Europe) Limitée

100 Londres, Angleterre Société de gestion du portefeuille des fonds internationauxde la Financière Manuvie

106 SFM Rapport annuel 2006

Page 111: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

SFM Rapport annuel 2006 107

Au 31 décembre 2006(données non vérifiées, en millions de dollars canadiens)

Participation(%)

Part ducapital Adresse Description

SOCIÉTÉ FINANCIÈRE MANUVIE Toronto, Canada Société d’assurance vie à actions cotées en bourse

John Hancock Holdings (Delaware) LLC 100 11 547 $ Wilmington,Delaware, É.-U.

Société de portefeuille

John Hancock Financial Services, Inc. 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Société de portefeuille

John Hancock Life Insurance Company 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Importante société américaine de services financiers quioffre une gamme variée de produits de protectionfinancière et de services de gestion de patrimoine

John Hancock Variable Life Insurance Company 100 Boston,Massachusetts,É.-U.

Société d’assurance vie établie aux États-Unis offrant descontrats d’assurance vie variable et universelle ainsi quedes produits de rente, dans tous les États américainssauf celui de New York

P.T. Asuransi Jiwa John Hancock Indonesia 96,2 Jakarta, Indonésie Société d’assurance vie établie en Indonésie

Independence Declaration Holdings LLC 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Société de portefeuille

Declaration Management & Research LLC 100 McLean, Virginie,É.-U.

Conseiller en placements auprès d’investisseursinstitutionnels

John Hancock Subsidiaries LLC 100 Wilmington,Delaware, É.-U.

Société de portefeuille

John Hancock Financial Network, Inc. 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Distributeur de services financiers

The Berkeley Financial Group, LLC 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Société de portefeuille

John Hancock Funds LLC 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Société de fonds communs de placement

Hancock Natural Resource Group, Inc. 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Gestionnaire de portefeuilles forestiers et agricolesdiversifiés à l’échelle mondiale pour des régimes deretraite publics et privés, des personnes à revenus élevés,des fondations et des fonds de dotation

John Hancock International Holdings, Inc. 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Société de portefeuille

Manulife Insurance (Malaysia) Berhad 45,8 Kuala Lumpur,Malaisie

Société d’assurance vie établie en Malaisie

John Hancock International, Inc. 100 Boston,Massachusetts, É.-U.

Société de portefeuille

John Hancock Tianan Life Insurance Company 50 Shanghai, Chine Société d’assurance vie établie en Chine

Page 112: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

108 SFM Rapport annuel 2006

En date du 14 mars 2007

Conseil de direction

Dominic D’AlessandroPrésident et chef de la direction

Diane M. BeanVice-présidente directrice, Affaires générales et Ressources humaines

Jean-Paul (J.-P.) BisnaireVice-président directeur principal, Expansion des affaires et chef du contentieux

James R. BoyleVice-président directeur, Assurance, États-Unis

Robert A. CookVice-président directeur principal et directeur général, Asie et Japon

Geoffrey G. CrickmayVice-président directeur et directeur général, Japon

Simon R. CurtisVice-président directeur et actuaire en chef

John C. MatherVice-président directeur principal et chef des technologies de l’information

Paul L. RooneyVice-président directeur principal et directeur général, Canada

Peter H. RubenovitchVice-président directeur principal et chef des finances

Warren A. ThomsonVice-président directeur, Placements, États-Unis, et Gestion des placements mondiaux

John D. DesPrez IIIVice-président directeur principal, John Hancock Financial Services

J. Roy FirthVice-président directeur, Gestion de patrimoine, Individuelle

Bruce GordonVice-président directeur principal et directeur général, Canada (départ à la retraite : 31 mars 2007)

Donald A. GuloienVice-président directeur principal et chef des placements

Marianne HarrisonVice-présidente directrice et contrôleuse

Beverly S. MargolianVice-présidente directrice et chef de la gestion des risques

Comité de gestion (formé des membres du conseil de direction et des personnes suivantes)

Richard J. BrunetVice-président directeur, Assurance collective

Robert T. CassatoVice-président directeur, Distribution, et président, Wood Logan

Jonathan ChielVice-président directeur et chef du contentieux, John Hancock

Philip J. Hampden-SmithVice-président directeur et directeur général, Exploitation, Asie du Sud-Est

Hugh C. McHaffieVice-président directeur, Gestion de patrimoine, États-Unis

Marc H. SterlingVice-président directeur, Exploitation régionale, Asie

Peter A. StuartVice-président directeur, Placements, Canada

Michael E. HuddartVice-président directeur et directeur général, Hong Kong

Edward W.K. LauVice-président directeur et directeur général adjoint, Asie

Steven J. MannikVice-président directeur et directeur général, Réassurance

Membres de la direction

Page 113: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

CoordonnéesSiège socialSociété Financière Manuvie200 Bloor Street EastToronto (Ontario)Canada M4W 1E5Téléphone : 416 926-3000

Division canadienneBureau principal500 King Street NorthWaterloo (Ontario)Canada N2J 4C6Téléphone : 519 747-7000Elliott & Page Limitée (Fonds communs Manuvie)200 Bloor Street EastToronto (Ontario)Canada M4W 1E5Téléphone : 416 581-8300

1 800 363-6647Banque Manuvie du Canada500 King Street NorthWaterloo (Ontario)Canada N2J 4C6Téléphone : 519 747-7000Placements Manuvie Internationale Ltée500 King Street NorthWaterloo (Ontario)Canada N2J 4C6Téléphone : 519 747-7000

Division américaineJohn Hancock Financial ServicesBureau principal etGestion de patrimoine – É.-U. 601 Congress StreetBoston MA 02210É.-U.Téléphone : 617 663-3000Assurance – É.-U.197 Clarendon StreetBoston MA 02116É.-U.Téléphone : 617 572-6000

Division Asie et JaponBureau principal48/F., Manulife PlazaThe Lee Gardens33 Hysan AvenueCauseway BayHong KongTéléphone : 852 2510-5888

Japon Manulife Life Insurance Company4-34-1, Kokuryo-choChofu-shi, TokyoJapon 182-8621Téléphone : 81-4 2489-8080

ChineManulife-Sinochem Life Insurance Co. Ltd.21/F., Jin Mao Tower88 Century Boulevard Pudong New AreaShanghai 200121Rép. pop. de ChineTéléphone : 86-21 5049-2288

Hong KongManulife (International) Limited36/F., Manulife Tower169 Electric RoadNorth PointHong KongTéléphone : 852 2510-5600Manulife Provident Funds TrustCompany Limited36/F., Manulife Tower169 Electric RoadNorth PointHong KongTéléphone : 852 2510-5600Manulife Asset Management(Hong Kong) LimitedSuite 4701Manulife PlazaThe Lee Gardens33 Hysan AvenueCauseway BayHong KongTéléphone : 852 2510-3388

IndonésiePT. Asuransi Jiwa Manulife IndonesiaJl. Pegangsaan Timur No. 1AJakarta 10320IndonésieTéléphone : 62-21 2355 9966

MalaisieManulife Insurance (Malaysia) Berhad12th Floor Menara Manulife RB Jalan GelenggangDamansara Heights50490 Kuala LumpurTéléphone : 03 2719-9228

Philippines The Manufacturers Life Insurance Co. (Phils.), Inc.LKG Tower6801 Ayala Avenue1226 Makati CityPhilippinesTéléphone : 63-2 884-5433

SingapourManulife (Singapore) Pte Ltd.491B River Valley Road#07-00 Valley PointSingapour 248373Téléphone : 65 6737-1221

TaïwanManulife Taiwan2/F., 89 Sungren RoadTaipei 110TaïwanTéléphone : 886-2 2757-5888

ThaïlandeManulife Insurance Thailand364/30 Sri Ayudhaya RoadRajtheviBangkok 10400ThaïlandeTéléphone : 66-2 2246-76501 800 224-797 (en Thaïlande)

VietnamManulife (Vietnam) Limited12/F., Diamond Plaza34 Le Duan StreetHo Chi Minh-VilleVietnamTéléphone : 84-8 825-7722

Division de réassuranceManulife Reinsurance200 Bloor Street EastToronto (Ontario)Canada M4W 1E5 Téléphone : 416 926-3000Manulife Reinsurance – John HancockU.S.A.200 Clarendon Street, T-22Boston, MA 02116É.-U.Téléphone : 617 572-6000International Group Program200 Clarendon Street, T-22Boston, MA 02116É.-U.Téléphone : 617 572-6000Manufacturers P&C LimitedManulife Place, Bishop’s Court HillCollymore Rock, St. MichaelBarbade, AntillesTéléphone : 246 228-4910Manulife Europe Rückversicherungs-AGTheodor-Heuss-Ring 150668 CologneAllemagneTéléphone : 011-49-221 973-1850

Division des placementsGestion des placements mondiaux MFC(Canada) Limitée200 Bloor Street EastToronto (Ontario)Canada M4W 1E5Téléphone : 416 926-6262 Gestion des placements mondiaux MFC(Europe) Limitée10 King William StreetLondres, EC4N 7TWAngleterreTéléphone : 44-20 7256-3500MFC Global Investment Management(U.S.), LLC101 Huntington AvenueBoston MA 02199É.-U.Téléphone : 617 375-1700MFC Global Investment Management(Japan) LimitedKyobashi TD Building 7F1-2-5 KyobashiChuo-Ku, TokyoJapon 104-0031Téléphone : 81-3 5204 5545Manulife Asset ManagementRoom 1902-0319th FloorManulife PlazaThe Lee Gardens 33 Hysan Avenue Causeway Bay, Hong Kong Téléphone : 852 2258-9088Manuvie Capital Inc.200 Bloor Street EastToronto (Ontario)Canada M4W 1E5Téléphone : 416 926-5727

Division des placements hypothécaires200 Bloor Street EastToronto (Ontario)Canada M4W 1E5Téléphone : 1 800 286-1909 (Canada)

1 800 809-3082 (É.-U.)NAL Resources Management Limited550 6th Avenue S.WCalgary (Alberta)Canada T2P 0S2Téléphone : 403 294-3600Division de l’immobilier250 Bloor Street EastToronto (Ontario)Canada M4W 1E5Téléphone : 416 926-5500Declaration Management & Research LLC1800 Tysons Boulevard, Suite 200McLean, VA 22102-4263É.-U.Téléphone : 703 749-8200Hancock Natural Resource Group99 High Street, 26th FloorBoston, MA 02110-2320É.-U.Hancock Timber Resource Group Téléphone : 617 747-1600Hancock Agricultural Investment GroupTéléphone : 617 747-1601

SFM Rapport annuel 2006 109

Page 114: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

110 SFM Rapport annuel 2006

Siège Social de la Société Financière Manuvie200 Bloor Street EastToronto (Ontario)Canada M4W 1E5Téléphone : 416 926-3000Télécopieur : 416 926-5454Site Web : www.manuvie.comAssemblée annuelle des actionnairesLes actionnaires sont invités à assister àl’assemblée annuelle de la SociétéFinancière Manuvie, qui se tiendra le 3 mai 2007 à 11 heures au salonInternational, au 200 Bloor Street East,Toronto (Ontario), Canada M4W 1E5.Bourses Les actions ordinaires de la SociétéFinancière Manuvie sont inscrites à lacote des bourses suivantes :Bourse de Toronto (MFC)Bourse de New York (MFC)Bourse de Hong Kong (0945)Bourse des Philippines (MFC)Relations avec les investisseursLes investisseurs institutionnels, lescourtiers, les analystes et les autresinvestisseurs peuvent obtenir desrenseignements d’ordre financier encommuniquant avec le service desRelations avec les investisseurs ou envisitant notre site Web à l’adressewww.manuvie.com. Téléphone : 1 800 795-9767, poste 63383 ou 65729 Télécopieur : 416 926-6285Courriel : [email protected] aux actionnaires Veuillez communiquer avec nos agentsdes transferts pour obtenir desrenseignements au sujet de vos actions,pour signaler un changement d’adresseou d’inscription, la perte d’un certificatou la réception en double de ladocumentation, pour demander le dépôtdirect des dividendes (au Canada, auxÉtats-Unis et à Hong Kong) ou pourrecevoir la documentation destinée auxactionnaires par voie électronique.

Si vous faites face à une situationque nos agents des transferts locauxne peuvent régler, vous pouvez communiquer avec les Services auxactionnaires de Manuvie, par téléphone au 1 800 795-9767, poste21022 ou 66349, ou par télécopieurau 416 926-3503.

Agent des transferts au Canada Compagnie Trust CIBC MellonC.P. 7010, succursale Adelaide StreetToronto (Ontario) Canada M5C 2W9 Téléphone : 1 800 783-9495 (numéro sans frais)416 643-6268 (numéro local)Télécopieur : 1 877 713-9291Courriel : [email protected] Web : www.cibcmellon.com

CIBC Mellon a également des succursales à Montréal, à Halifax, à Vancouver et à Calgary.Agent des transferts aux États-UnisMellon Investor Services480 Washington Blvd.Jersey City, NJ 07310 É.-U. ouP.O. Box 3316South Hackensack NJ 07606-1916 É.-U.Téléphone : 1 800 249-7702Courriel : [email protected] Web : www.melloninvestor.com/ISDAgent des transferts à Hong KongComputershare Hong Kong InvestorServices LimitedRooms 1806-180718th Floor Hopewell Centre183 Queen’s Road EastWanchai, Hong KongTéléphone :852 2862-8555(actionnaires inscrits)852 2288-8346 (porteurs d’uneattestation de propriété) Agent des transferts aux PhilippinesThe Hongkong and Shanghai BankingCorporation Limited Stock Transfer Department30/F Discovery Suites25 ADB AvenueOrtigas Center, Pasig CityPhilippinesTéléphone : 632 683-2685VérificateursErnst & Young s.r.l.Comptables agréésToronto, Canada

Évolution des cours des actions ordinaires

Note : Le 2 juin 2006, Manuvie a déclaré un dividende en actions ayant le même effet qu’unfractionnement des actions à raison de deux pour une. Les cours des périodes antérieuresau deuxième trimestre de 2006 ont été recalculés pour tenir compte du fractionnement desactions.

Année 2005Quatrième trimestreHautBasFermeture

35,00 $29,58 $34,14 $

29,99 $24,95 $29,40 $

232,50 $197,50 $228,00 $

1580 P1385 P1580 P

Troisième trimestreHautBasFermeture

31,88 $29,33 $31,00 $

26,86 $23,46 $26,66 $

205,00 $183,00 $204,00 $

1475 P1400 P1460 P

Deuxième trimestreHautBasFermeture

30,35 $27,88 $29,26 $

24,63 $22,42 $23,91 $

189,50 $175,50 $189,00 $

1345 P1200 P1345 P

Premier trimestreHautBasFermeture

29,33 $26,65 $28,88 $

24,22 $21,69 $23,96 $

187,00 $170,50 $184,50 $

1285 P1175 P1273 P

Toronto($ CA)

New York($ US)

Hong Kong($ HK)

Philippines(Pesos)

Année 2006Quatrième trimestreHautBasFermeture

39,80 $35,35 $39,35 $

34,48 $31,12 $33,79 $

265,00 $246,00 $258,00 $

1680 P1560 P1620 P

Troisième trimestreHautBasFermeture

37,30 $34,39 $36,00 $

33,27 $29,95 $32,26 $

257,00 $246,00 $253,00 $

1670 P1500 P1610 P

Deuxième trimestreHautBasFermeture

37,32 $33,83 $35,37 $

33,63 $30,05 $31,77 $

290,00 $241,00 $251,00 $

2000 P1580 P1690 P

Premier trimestreHautBasFermeture

37,56 $33,96 $36,63 $

32,71 $29,04 $31,39 $

253,00 $227,00 $249,00 $

1640 P1533 P1605 P

Dividendes sur actions ordinaires

Note : Le 2 juin 2006, Manuvie a déclaré un dividende en actions ayant le même effet qu’un fractionnement des actions à raison de deuxpour une. Les dividendes déclarés avant le deuxième trimestre de 2006 ont été recalculés pour tenir compte du fractionnement des actions.

($ CA) Date de clôture des registres Date de versement Montant par action

Année 2006

Quatrième trimestreTroisième trimestreDeuxième trimestrePremier trimestre

26 février 200715 novembre 2006

16 août 200616 mai 2006

19 mars 200719 décembre 200619 septembre 2006

19 juin 2006

0,200 $0,200 $0,175 $0,175 $

Année 2005

Quatrième trimestreTroisième trimestreDeuxième trimestrePremier trimestre

21 février 200615 novembre 2005

16 août 200517 mai 2005

19 mars 200619 décembre 200520 septembre 2005

21 juin 2005

0,175 $0,150 $0,150 $0,150 $

Information aux actionnaires

Page 115: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

AIDE-MÉMOIRE

Société Financière ManuvieSiège social

200 Bloor Street East

Toronto (Ontario)

Canada M4W 1E5

Téléphone : 416 926-3000

Site Web : www.manuvie.com

Assemblée annuelle des actionnairesLes actionnaires sont invités à assister à l’assemblée

annuelle de la Société Financière Manuvie, qui se tiendra

le 3 mai 2007 à 11 heures au salon International, au

200 Bloor Street East, Toronto (Ontario), Canada M4W 1E5.

Rapport annuel de la SFM Le présent Rapport

annuel est également offert en ligne à l’adresse

www.manuvie.com.

Régimes de réinvestissement dedividendes et d’achat d’actionsCes régimes permettent aux actionnaires canadiens et

américains de demander que les dividendes sur leurs

actions ordinaires de Manuvie soient réinvestis d’office

dans de nouvelles actions ordinaires de Manuvie ou

d’acheter des actions ordinaires supplémentaires grâce

au volet facultatif d’achat d’actions en espèces.

Faites travailler votre argent encore plus rapidement grâce

à cette solution simple et pratique!

Ces régimes vous offrent :

❚ la sécurité d’une inscription en compte;

❚ l’accès à votre compte en ligne 24 heures sur 24 et

7 jours 7;

❚ la possibilité de vendre vos actions dans le cadre du régime.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur

l’adhésion aux régimes, communiquez avec nos

agents des transferts ou visitez notre site Web à

l’adresse www.manuvie.com/actionnaires.

La Financière Manuvie vous offre desservices électroniques – à temps et en ligne!

Si vous êtes porteur d’actions inscrites ou titulaire d’une attestation depropriété d’actions :❚ Faites déposer les dividendes directement dans votre

compte bancaire, et vous n’égarerez plus jamais votre

chèque de dividendes!

❚ Gérez votre compte en ligne! À votre convenance,

vérifiez-en le solde, renseignez-vous sur le paiement

des dividendes et obtenez des formulaires fiscaux –

24 heures sur 24, 7 jours sur 7!

❚ Participez à la protection de l’environnement, économisez

du papier et contribuez à la réduction de nos frais

d’impression et de postage. Inscrivez-vous dès aujourd’hui

à la transmission électronique des documents. Vous

n’aurez plus à attendre l’arrivée du courrier! Voici la liste

des documents de la Financière Manuvie offerts en ligne :

❚ Rapports annuels

❚ Rapports trimestriels aux actionnaires

❚ Avis de convocation aux assemblées des actionnaires

❚ Circulaires de sollicitation de procurations

Pour vous renseigner sur les services offerts par nos agents

des transferts, il vous suffit de visiter leurs sites Web.

Au Canada :

visitez le site de la Compagnie Trust CIBC Mellon à

l’adresse www.cibcmellon.com/investisseur.

Aux États-Unis :

visitez le site de Mellon Investor Services à l’adresse

www.melloninvestor.com/isd.

Si vos actions ont été déposées dans un compte de

courtage, veuillez communiquer avec votre courtier

pour obtenir de plus amples renseignements sur les

services électroniques qui vous sont offerts.

Page 116: 2006 Rapport annuel - Manulife Global

Notre visionNotre vision consiste à être la société d’assurance vie la plus professionnelle du monde en

offrant les meilleurs services de protection financière et de gestion de placements et en les

adaptant aux clients de chacun des marchés où nous exerçons nos activités.

IR38

10F

Société Financière ManuvieSiège social Relations avec les investisseurs et 200 Bloor Street East Services aux actionnaires Toronto (Ontario) Téléphone : 1 800 795-9767Canada M4W 1E5 Courriel : [email protected]éléphone : 416 926-3000

www.manuvie.com

Engagement mondial envers la collectivitéLa Financière Manuvie ayant pour vision d’être une société canadienne de services financiers d’envergure

mondiale, elle juge qu’il est important de contribuer à la collectivité afin de mettre sur pied l’infrastructure

qui permettra à tous de saisir les occasions et de surmonter les obstacles. Tous les employés sont encouragés

à faire leur part. Nous sommes d’ailleurs très fiers de souligner que, partout dans le monde, près de

7 000 employés de Manuvie ont consacré plus de 55 000 heures à venir en aide à nos partenaires dans la

collectivité en 2006. En outre, la Financière Manuvie et ses divisions – au Canada, aux États-Unis, au Japon et

ailleurs en Asie – ont donné l’an dernier une somme supérieure à 24 millions de dollars, à l’échelle mondiale,

en vue de prêter main-forte à plus de 600 organismes sans but lucratif.

Le nom Financière Manuvie et le logo qui l’accompagne sont des marques de service et de commerce déposées réservées à l’usage de La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers etde ses sociétés affiliées, y compris la Société Financière Manuvie.

Les documents suivants de la Financière Manuvie

sont offerts sur le site www.manuvie.com :

❚ Circulaire de sollicitation de procurations

❚ Rapport annuel

❚ Déclaration de contribution à la collectivité

❚ Documents sur la gouvernance

The Manulife Financial Proxy Circular and

Annual Report are also available in English.

Services électroniques – à temps et en ligne

Grâce à ses agents des transferts, Compagnie

Trust CIBC Mellon au Canada et Mellon Investor

Services aux États-Unis, Manuvie est en mesure

de fournir des services électroniques pratiques

et sûrs à ses actionnaires. De plus amples

renseignements à ce sujet figurent en troisième

de couverture du présent rapport.