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Marie Buzy – M1S1 Université de Montpellier3 – W113APC8 – Pratique plastique et artistique,

traditionnelle et numérique– L'image, expression de point de vue – Karine Pinel - Évaluation 1.

L'image, expression de point de vueLes images et leurs relations au réel, au temps, à l'espace.

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Table des matières

IntroductionI) Le point de vue sur l'image esthétique de mon sujet

plastique.

a) Relation image et point de vue.b) Ce que transmet l'image.

II) En quoi la problématique de mon sujet plastique interroge l'actualité sociale et culturelle ?

a) La crise et les difficultés économiques. b) Les dommage collatéraux sur la population.

III)Partis pris sémantiques et plastiques en vue de la problématique du sujet.

a) Partis pris sémantiques.b) Partis pris plastiques et images collectives.

IV)Réalisation plastiques: « problèmes de voisinage ».

V) Esquisses.

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Dans quelle mesure une image impose-t-elle un point de vue au lecteur ?Dans mon projet plastique j'ai choisi de traité comme sujet d'actualité les conditions de crise et les difficultés économiques d'aujourd'hui et les répercutions qu'elles peuvent avoir sur la population.

Mon but est de traiter la question du point de vu sur l'image esthétique de mon projet plastique pour ensuite pouvoir l'interroger sur l'actualité sociale et culturelle que j'ai choisis de

traiter et à partir de cela expliquer mes partis pris sémantiques et plastiques en vue de la problématique du sujet.

Ce qui lie esthétiquement parlant l'image et le point de vue dans ma production plastique est la tente, image iconique imposée pour ce sujet.J'ai choisis de prendre le document du schéma de montage d'une tente sur le site « le-scoutisme-français-en-franche-compté » dans les vignettes de mes deux premières planches. Pour moi c'est une tente qui peut faire référence à la crise étant donné qu'elle n'est pas forcément très confortable, ce dont le personnage secondaire est convaincu.

Dans ma dernière vignette, à la fin de ma troisième planche, j'ai choisis de prendre le document sur la publicité sur internet pour la vente de tentes militaires du site l'amibidasse, ceci pour montrer l'évolution qu'à pris mon histoire et aboutir sur un compromis. Le personnage secondaire à changer d'avis mais le personnage principal à du investir dans une tente plus confortable qui, symboliquement ressemble à une forme de maison...

Une seule et même image peut transmettre plusieurs points de vue. C'est d'autant plus vrai que dans mes images la mémoire collective sur ces faits d'actualité n'a pas encore fait son travail d’uni formalisation du point de vue, pas comme la mémoire collective sur les agissements d' Hitler pendant la seconde guerre mondiale par exemple.

L'image est non seulement esthétique mais j'ai choisis de montrer qu'elle peut être aussi un moyen de persuasion.

Dans la réalisation de ma production plastique, j'ai choisi de d'évoquer deux points de vues différents sur un même sujet : la crise et les difficultés économiques rencontrées aujourd'hui.

Mon personnage principal est pressé par le temps et l'évolution économique, il prend conscience du changement important (selon lui inquiétant), qui pèse sur notre société, il est actif tandis que le personnage secondaire préfère profiter de sa vie confortable et bourgeoise sans forcément s'inquiéter de la crise économique, il est passif.Pour illustré mon propos j'ai fais référence à la fable de La fontaine La cigale et la fourmis.

La fourmis fait s'apparente au personnage principal et la cigale au personnage secondaire.La dernière vignette de ma bande dessinée illustre en quelque sorte la morale que donne La Fontaine dans sa fable.En effet la réflexion du personnage principal triomphe sur l'avis du personnage secondaire tout comme la fourmis triomphe sur la Cigale car durant tout l'été elle a préparer de quoi se nourrir tout l'hiver.Deux mondes s'affrontent, un monde réaliste de la fourmis où elle vit dans la prévision d'un monde meilleur et est plus sérieuse.La cigale, elle, n'accorde aucune importance au temps et au futur, elle ne fait que vivre dans le moment présent.Pour mon personnage principal, l'irréversibilité du temps suscite l'angoisse d'une fin prochaine.

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Les dépenses du logement affecte le moral des Français. Il y a une répercutions de la crise du logement sur les conditions de vie de la population.Les quinze dernières années sont marquées par une hausse des prix de l’immobilier.L’augmentation du coût des logements empiètent sur les dépenses alimentaires, sur les transports, les loisirs et les vacances, 63% des citoyens déclarent devoir régulièrement s'imposer des restrictions, d'où l'idée de la tente en guise de pseudo logement pour mon personnage. Cela a des conséquences sur la vie de famille et sur le lien social d'où mon allusion au divorce dans la dernière vignette de ma bande dessinée.Les propriétaires sans empreint, (en référence avec mon personnage secondaire), s'imposent moins de restrictions. Seuls 51% d'entre eux s'y astreignent en 2010, alors que le sentiment de frustration culmine à 73% chez les locataires (personnage principal).

Face à ces difficultés il y a de plus en plus de divorce et cela entraîne des frais considérables pour payer l'avocat, la pension alimentaire, le déménagement...En France, 100 000 couples divorcent.1

Dans ma production plastique, l'image impose un point de vue au spectateur sur une situation pseudo-réelle. La majorité des images suscitent plusieurs points de vue, plusieurs avis différents du lecteur car sur ces faits d'actualité on a tous plus ou moins un point de vue différent donc chacun lira cette histoire à sa manière.

Je reviens à ma problématique : Dans quelle mesure une image impose-t-elle un point de vue au lecteur ?Le lecteur est contraint part un certain côté d'avoir un point de vu unique en jouant avec l'espace et le temps évoqués dans mes cartouches : « une semaine plus tard », « peu de temps après », « quelque part en France », mais j'impose aussi un point de vu spatial par les différents cadrages (contre plongée, plan général, plan rapproché, plan panoramique, plan moyen, zoom ou pas zoom...) mais aussi par la transition extérieur-intérieur, condition précaire et condition favorable, à la fin de ma deuxième planche et le début de ma troisième, où l'on se retrouve à l'intérieur de la maison du personnage secondaire. J'impose qu'il y a dans la scène et j'impose un point de vue unique.Le personnage secondaire va évoluer dans le temps où se succèdent les événements et changera son point de vue. Il joue le rôle d'identification, le lecteur va s'identifier à lui et va évoluer en même temps que lui. On peut amener le lecteur à changer de point de vue.On pourra faire référence à une grande partie de la littérature où la plupart du temps les personnages évoluent au fur et à mesure de l'ouvrage et le lecteur évolue avec lui. On contrôle en partie le point de vue du lecteur, on peut le manipuler.

Pour conclure, je ferais une petite parenthèse sur l'image collective et les stéréotypes qui m'ont influencés dans mon choix graphique et plastique : l'interprétation symbolique et commune à tous d'un dessin de maison et son environnement, que ce soit chez l'enfant ou l'adulte.

J'ai demandé à plusieurs personnes de différents ages de me dessiner une maison, telle qui se la représentaient. Voir le résultat page 17 à 24

Par cette petite étude anthropologique j'ai pu constater que nous avions à peu près tous la même représentation mentale d'une maison et de son environnement: le petit chemin qui va de la porte d'entrée jusqu'au jardin ou la route, de la couleur des tuile de la maison, la couleur du ciel, la position du soleil...

1 Mélanie BABES, Régis BIGOT, Sandra HOIBIAN pour le cahier de recherche n°281 du centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie, décembre 2011

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L'homme peut penser de deux façons : à l'aide de mots ou de représentations mentales ; c'est à dire d'images2

De trois à douze ans, les formes graphiques se construisent. Le personnage et l'objet sont dessinés dans une orientation qui change avec l'age : le bonhomme et la maison sont dessinés de face puis de profile puis de trois quarts.L'enfant ne dessine pas réellement la maison qu'il voit mais une maison symbolique, tout comme les adultes à qui j'ai demandé « dessinez moi une maison ».

Par ma proposition plastique, tout le monde peut retrouver un univers familier et peut donc s'y retrouver.

2 Jacqueline ROYER, docteur en psychologie et conseillère d'orientation.

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Problèmes de voisinage...

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Esquisses préparatoires :

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Maisons

Valentine 7ans

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Hugo 5ans

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Soizic 20ans

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Cédric 5 ans

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Paul 8 ans

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Sasha 9ans

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Lison 6ans

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Marilou 21 ans